Règle spéciale : Sans pouvoir
Sans objet magique
Participants
Newt d'Arpheos - Noble
Eléonore M-J Somerset - Noble
Nous sommes en 996. Si l'on se fie à la position du Soleil il est environ huit heures du matin et il fait une chaleur non pas étouffante mais on n'est pas si loin. Autour de vous, un désert immense bombé de dunes de sable. Cependant, à une bonne vingtaine de mètres derrière Eléonore, un véritable Oasis avec des palmiers, de la végétation et une source d'eau volumineuse à l'horizon. Près de l'Oasis en question, vous pouvez apercevoir plusieurs oiseaux paradisiaques aux milles et unes couleurs. Par contre, dans les profondeurs de la source d'eau, se cachent des crocodiles que vous n'avez toujours pas notés.
Ce n’était que le matin et pourtant le soleil se reflétait durement sur le sable fin de l’arène. Où pouvait bien se trouver Eléonore ? Existait-il vraiment un tel endroit dans le Royaume ? Elle n’était pas des plus aventureuses, ce qui expliquait probablement qu’elle ne puisse comparer ce lieu à aucun autre de sa connaissance. Elle n’avait franchi le portail que depuis quelques minutes mais déjà ses sens étaient à l’affût. C’était un choix osé, mais elle portait une longue tunique blanche. Peut-être cela lui servirait-elle, cela dit, vu comme il était difficile de distinguer les choses dans cette marée sableuse.
Cela faisait partie de sa formation. On l’avait envoyé là pour se battre, car se battre c’était aussi se former. On pouvait y apprendre tant de choses. Et pour le moment, elle mettait déjà en avant une des aptitudes qu’elle se devait de maîtriser au mieux : la concentration. Elle se concentrait, oui, cherchant les yeux plissés un quelconque mouvement, tendant l’oreille pour entendre n’importe quel bruissement. Cependant, l’arène était calme. Elle aurait même pu croire qu’elle n’avait pas d’adversaire. Mais Eléonore n’était pas dupe : là, quelque part, se cachait son adversaire. Serait-il plus redoutable qu’elle se l’imagine ? Des gens de toute origine se rendait à l’arène, et la soif de sang ou d’argent n’étaient pas les seules raisons qui poussaient les gens à se presser aux portes de cette attraction grandeur nature.
Le sable entravait ses mouvements, cependant elle se tenait fièrement. Elle obtiendrait cette victoire. Pour la Grande Prêtresse. Pour Lucy, dont elle implorait la chance. Pour elle-même.
Derrière Eléonore, un oasis, qui dénotait avec le reste du paysage. Si elle s’en approchait trop, elle serait à découvert. Cela dit, il serait plus simple d’y voir quelque chose. Elle restait donc à bonne distance, non loin de l’endroit paradisiaque. La future Prêtresse avait tous les sens aux aguets, son hallebarde brandie, ses saï caché et attachés à ses jambes.
Il ne tarda pas à apercevoir une oasis, alors qu'il ne dépassait pas de la dune. Et devant, hallebarde brandie, une femme qui n'avait pas des allures de combattante. Il dégaina son épée, la fit tournoyer dans sa main et s'approcha furtivement. Il la contourna avant de lui fondre dessus, son épée tenue à deux mains. Il fondit sur la femme et assena un coup d'épée horizontal, partant de la gauche vers la droite, avisant à e pas montrer son dos ou un coté mal gardé, malgré son armure.
Jet de dé
Son approche, bien que discrète, fut repéré et il ne pu porter qu'un coup partiel, qui fut en grande partie parée. Aussi, il se recula, face à son adversaire, son épée dans sa main gauche.
On aurait pu penser que, postée là, Eléonore ne savait pas qu’elle était une proie facile. Au contraire, elle scrutait de tous ses sens les alentours, et se mettre ainsi à découvert n’aurait été clairement gênant que pour un adversaire à distance. La chance semblait être de son côté, puisque son adversaire semblait vouloir engager le combat de manière directe. Très bien. Elle fit mine de patienter, puis, lorsque celui-ci se présenta à elle, la Soeur fit volte-face et para le coup. Heureusement pour elle, d’ailleurs, car celui-ci semblait plutôt bien placé à l’origine. Le repoussant à l’aide de son arme, elle fit un pas en arrière pour jauger l’autre gladiateur. Son visage était caché, mais sa carrure semblait indiquer qu’il était plus jeune qu’elle. Néanmoins, il n’avait pas l’air moins expérimenté. Elle souffla légèrement, pendant une demi-seconde. Elle n’allait pas se laisser malmener, mais quelle stratégie adopter ?
Elle voulait d’abord tester des points critiques. Réflexes, endurances. Ainsi, elle l’attaqua. La portée que lui offrait son arme lui permettait d’asséner des coups qui ne se voulaient pas meurtriers. Elle désirait simplement dresser une liste complète du garçon en armure qui lui faisait face.
Malheureusement pour elle, le terrain et le climat semblèrent vite à l’avantage de cet autre combattant. Elle lança un coup d’œil vers l’oasis. Le sable y serait peut-être plus dur ou bien elle trouverait un coin de terre qui rétablirait un peu ses chances.
Jet de dé
Ce n’était clairement pas une bonne idée, car au fur et à mesure qu’elle essayait de se décaler, elle perdait sa garde. L’entreprise était bien plus compliquée que prévue, un coup pourrait passer sans aucun soucis. Arrivera-t-elle au moins à atteindre la berge...
Le coup avait été paré e grande partie, allez savoir s'il avait fait des dégats. Il se déporta et bloqua de son épée le contre que son adversaire tentait de lui assener. Elle était plus âgée que lui, mais n'avait pas l'allure d'une combattante. Le jeune homme repér l'oasis et compris vite l'objectif de la jeune femme : s'y rendre pour trouver un sol plus meuble car il était évident d'être à son avantage dans le sable, remerciant par ailleurs ses entrainements dans le sable. Sa zone de confort avait beau être aérienne, il se devait de savoir se battre à terre et, en bon combattant, i s'était rendu le plus polyvalent possible, préférant néanmoins l'eau et le sable comme terrain.
La femme força les échanges de coups pour reculer mais perdait de sa garde à chaque assaut du jeune homme. Il prit alors ses appuis et tenta une attaque de front, qui fut parée sans trop de problème, aussi il veilla à e pas trop rester à porter de la hallebarde de son adversaire.
Ne fait donc aucun dégats
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