Sean Stahl
Sexe : ♂.
Surnom : L'irrévérent, l'insolent, l'emmerdeur.
Groupe : Aventurier.
Fonction/Rang/Métier/Spécialité : Combattant ; protecteur.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel.
Particularité : Grand pratiquant d'arts martiaux en tout genre.
Métamorphose en Kodora
En contrepartie, tu es lourd, très lourd. Un poids avoisinant les 360kg, pour 2m10 de haut. En somme, ton art martial, - celui qui fait pourtant ta fierté - est impraticable, sous cette apparence. Tu es lent et, si tu serais incapable de poursuivre quelqu'un ou ne serait-ce que courir, Dieu que tu es pugnace ! Mais tu n'es pas invincible, ça non... Tes cicatrices le prouvent bien. Quel genre de monstres a pu entamer ta carcasse de la sorte ? Mystère.
La vie t'a couché, de nombreuses fois. Mais tu t'es toujours relevé. C'est ainsi qu'on pourrait te résumer : un éternel réticent. Même dos au mur, tu combats, toujours et encore, et ton corps le prouve bien. Ta peau est lardée de plaies, des luttes que tu as menées au fil de tes périples. Tes muscles sont secs, souples, découplés, ceux d'un artiste martial. Tu as le corps d'un guerrier mais le visage d'une mère, la tienne, du genre bel éphèbe, - et le grain de beauté qui vient moucheter le coin de tes lèvres goguenardes. Car tu es désinvolte, oui. Ce monde t'a beaucoup pris, et tu comptes bien le lui rendre. Contre qui te bats-tu ? Tu l'ignores exactement. Ce qui incarne le haut, le grand. Les dieux, les rois, les seigneurs... Tu veux qu'ils se souviennent de ton nom, des horreurs que tu as éprouvées ici bas. Qu'ils connaissent le fardeau de la vie, tel que tu l'as subi. Pour le reste, ceux qui te connaissent préfèrent éviter de te chercher des noises. Ce n'est pas qu'ils te craignent dans ce que tu es littéralement, - dans le fond, tu as bon coeur - et certains d'entre eux t'ont passé à tabac sans que tu n'aies cherché à te défendre. Mais aucun n'a jamais réussi à percer la carapace du monstre que tu incarnes. Ton pouvoir est ton meilleur ami, autant que ton ultime cauchemar : lui vivant, tu ne mourras pas. Tu vivras, tu endureras cette terre, jusqu'à ton dernier souffle s'il le faut. |
Histoire
Il y avait cette fille, que tu aimais bien. Que tu aimes bien encore, d'ailleurs. Alexia. Elle avait de l'esprit, des idées ; elle n'était pas très belle, - disons, négligée - mais ça t'allait comme ça. Elle avait de la répartie, et tu as beaucoup appris auprès d'elle. Toujours utile, quand on se reçoit des « résidu de réseau proxénète » tous les jours. On aurait envie de te pleurer, mais il n'y a pas à : tu es un homme, tu prends sur toi. Tu as grandi vite ; à treize ans, tu avais compris les enjeux de la vie. Manger ou être mangé.
Les enfants du village, - qui étaient devenus des adolescents - te tombaient dessus à plusieurs. Alors, tu as dû apprendre à te défendre. Des coups, tu en as plus reçus que donnés, mais ceux que tu mettais leur décrochaient la mâchoire comme du vieux biscuit. Tu as un don, pour ça. Tu es souple, puissant et, par-dessus tout : endurant. Parfois, ils y allaient à coups de barre de fer. Dans ces cas-là, tu éveillais ton pouvoir. Ils prenaient la fuite, généralement. Les autres tentaient de t'avoir, mais rien n'y faisait : l'alliage d'un Kodora leur était invincible. Tu ne voulais pas les tuer, simplement les remettre à leur place. Et tu faisais bien : être un criminel ne te disait rien qui vaille, avec ces aventuriers qui rôdaient dans les environs.
Un jour, toutefois, ça a dégénéré. Ça finit toujours par dégénérer. La vie est un fleuve, qui parfois boue, parfois rechigne à avancer. Et parfois, ça termine en drame. Cet enfoiré avait profité des services de ta mère toute la nuit durant, jusqu'à l'en rendre malade. Après quoi, il a refusé de payer. C'était un chef de chantier, reconnu et respecté, dans le village. Il n'avait jamais fait de mal à personne jusqu'à ce soir. Mais les hommes ont tous une part d'ombre en eux. Malheureusement pour lui, la tienne a eu raison sur la sienne.
Ta mère a protesté. Il devait payer. Mais qui allait le lui obliger ? Agacé, il lui met une claque. A ce moment-là, le monde explose dans ta tête. Tu vois rouge. Tu bondis sur lui, tu frappes ; le bougre se défend bien. Il est vieux mais robuste. Alors, tu le fais. Le Kodora le brise comme du verre. Entre ses mains d'acier, le corps de celui qui le résistait jusqu'alors semble si fragile...
Le boucan a rameuté du monde. Tu n'as le temps de rien qu'on t'aperçoit, le chef de chantier complètement désarticulé dans tes bras. Et ta mère, effarée. Tu le voyais, dans ses yeux, jusqu'à son dernier souffle : elle n'a jamais eu peur de toi. Elle avait peur pour toi. Alors, elle explique tout. Se jette à genoux. Ment. « C'est moi qui l'ai tué, moi et personne d'autre... Il a essayé de m'arrêter, mais... » Soudain, ton pouvoir disparaît. Ses larmes, ses cris, ont brisé ce corps de fer en quelques secondes. On t'emmène ailleurs. Tu protestes, mais rien n'y fait : elle vient de te sauver la vie.
Il n'y a, de mémoire d'homme, aucune douleur plus intense que celle-ci. Les os brisés, la peau arrachée, le crâne fracturé : tout ce tintamarre n'est rien en comparaison de cette brûlure, intense, qui boue en toi comme un chaudron. Le responsable de tout ça est encore en vie, et c'est toi. Quelques jours après, tu fuis le village, tu te fuis. Sans ça, tu aurais probablement péri dans ton propre brasier. Tu marches, de longues nuits, de longues semaines. Des mois, des années.
Tu te retrouves, un jour, dans cet archipel. Tu as grandi. Ton corps est mûr, ta toison s'est épaissie : tu es presque méconnaissable. Il n'y a, sur cette plage, rien d'autre que le bruit de la houle, le frémissement de la marée sur le sable, et le vent, qui dorlote les feuilles comme dans un beau rêve. A défaut de vivre avec son passé, on peut le fuir, et c'est ce que tu faisais. Ton déni t'avait presque redonné le sourire. Alors, il y a cette femme qui te regarde. Tu ne l'avais pas vue, jusqu'à ce qu'elle dise :
« Tu es nouveau, ici ? »
Elle est mate, jeune et jolie, comme une fille, pas une femme. Son sourire, pour des raisons que tu ignores, te retourne complètement. Qui pouvait-elle bien être ?
« Tu me veux quoi ? »
Elle s'esclaffe et s'étire comme un chat, avant de regarder la mer, ses bras joints contre sa poitrine. Elle te rappelle quelqu'un ou quelque chose, que tu as déjà vu ailleurs, dans ces îles. Ce doit être à cause du bandeau vert qu'elle a sur le front. Le même vert qui fait le chapeau des Kinococos. Tu as beaucoup appris, auprès d'eux.
« Les touristes ont peur d'eux, généralement. », qu'elle fait, sans égard, continuant d'observer l'horizon, d'un calme patient.
« Tu lis dans ma tê... »
« Je t'ai vu, t'interrompt-elle. Tu les as approchés sans crainte. Pourtant, ils pourraient réduire en purée n'importe lequel d'entre nous. Mais toi... » Elle glousse, dans un bruit sourd. « Tu n'as pas été effrayé un seul instant. Pourquoi ? »
« Détrompe-toi. » Tu ris, à ton tour. « En fait, de loin, ils m'avaient l'air plus petits. C'est vrai qu'à bien y regarder, ils n'ont pas l'air bien agressifs... Mais j'ai vite compris quand le plus gros s'est mis à jouer des poings. Tu veux savoir comment j'ai fait ? »
Elle tourne la tête vers toi et ouvre grand ses yeux, comme les lumières d'un phare.
« J'ai dansé, voilà l'astuce. Ne me demande pas pourquoi, mais... ils étaient tellement folkloriques... Ça m'est venu comme ça, d'instinct. Ils aiment ça, la danse. Ils ne peuvent pas s'empêcher de reproduire nos mouvements. »
Elle rit de plus belle. Ce n'est pas un rire de jeune fille, ni même d'une femme. C'est fort, puissant. Qui était cette gonz, à la fin ?
« L'instinct, dit-elle, ça sauve des vies. Au fait, je m'appelle Shay. Ravie de te rencontrer. »
« Sean. »
Plus tu la regardes, et plus elle t'évoque quelqu'un. Mais ça bloque, comme une énigme insoluble. Tu es certaine d'avoir vécu avec elle, un jour, quelque part, pendant longtemps, mais impossible de savoir quoi. C'est la silhouette sibylline dans tes rêves. La chose derrière le mur de Planck. Tu commences à avoir une migraine. Heureusement, elle vient à ta rescousse :
« Qu'est-ce qui te rend aussi en colère, Sean ? » finit-elle par dire, en s’accroupissant près de toi. Elle sent l'eucalyptus, comme ces feuilles dont raffolent les Kinococos.
Ça te prend le bec. Comment arrive-t-elle à te lire, comme si tu avais professé toute ta vie devant elle !?
« Je... que tu fais, pris de court. Je ne suis pas en colè-... »
« Menteur. »
Elle pouffe, se balançant sur ses appuis comme portée par le vent. Tu ne sais pas quoi dire, pas quoi répondre. Tu avais fui, pendant tout ce temps, et cette « Shay » venait de briser ton microcosme d'un grand coup de masse, sans te prévenir.
« Désolée, ça ne se fait pas... abdique-t-elle, dans un soupir. J'étais comme toi, avant, figure-toi. »
Elle tangue en avant et se réceptionne sur les mains, en poirier, marchant quelques mètres comme la contorsionniste aguerrie qu'elle était.
« C'est une douleur contre laquelle on ne peut rien faire, pas vrai ? Ça hurle en toi comme une trombe marine. Tu as beau fuir, ça revient, ça s'envenime et, crois-moi, ça finit par te pourrir de l'intérieur... C'est pour ça que... Hop ! hop ! » Elle sautait, de main en main, tandis que tu la dévisageais comme la réincarnation de Lucy. Et il y avait toujours cette intuition, qui te disait l'avoir déjà rencontrée. Tu connaissais cette femme. Du moins, tu l'avais connue.
« C'est pour ça... que ? », parviens-tu à répondre, la gorge serrée.
« Je me suis engagée dans la Guilde, il y a de ça quelques années. Tu sais, ces malabars sans foi ni loi, qui vendraient leur âme pour se faire un peu d'argent. Eh bien, c'était moi ! »
Elle rit de bon coeur et, d'une pirouette aérienne, retombe sur ses pieds, avant de s’épousseter.
« Je sais ce que tu ressens... »
« Non, tu ne sais pas. Tu ne peux pas-... »
De nouveau, elle t'interrompt, pour ton bien. Son regard, son sourire triste... Elle a quelque chose à te dire.
« Crois-moi, je le sais. Tu n'es pas le seul à avoir vécu un drame. La dernière chose qu'il nous reste après ça, c'est notre âme et nos poings. Alors, on se bat. Je me suis battue. Et enfin, j'ai fini par comprendre... »
« Comprendre quoi ? »
Tu t'étais presque levé, incrédule. Cette fille avait la clé à tes problèmes, celle qui pourrait, possiblement, te guérir... Du moins, c'est ce que t'espérais, mais elle se contenta de secouer la tête.
« Te le révéler ne t'aidera pas. Tu sais, c'est le genre d'énigmes... dont la réponse n'est pas vraiment utile en soi. C'est le cheminement qui importe. Moi-même, j'ai encore à méditer là-dessus. Un vrai truc de barjot. »
Ta salive a le goût d'une pièce de monnaie, quand tu te redresses. Cette fille avait un temps d'avance sur toi, et tu devines enfin pourquoi. Tu sais où tu l'avais rencontrée : au bord d'un étang, tandis que tu regardais ton reflet. (le visage de ta mère) Cette fille, c'était toi. Avec la solution.
« Promets-moi que tu vas le faire, Sean. », lance-t-elle avec emphase, se rapprochant pour saisir tes joues à pleines mains. « Tu es quelqu'un de bon, je le sens. Tu ne mérites pas de mourir sans connaître la réponse. Promets-moi que tu vas te battre. Promets-le. »
La dernière phrase était prononcée avec insistance. Ta tête chavire ; tu es faible, et cette chansonnette finit par t'étourdir. Sa poigne se raffermit alors. Elle prononce, une dernière fois.
« Promets-le. »
« Je... Je vais le faire, promis. »
Un sourire radieux traverse sa frimousse brune.
« Quand tu auras trouvé la réponse, reviens me voir, ici. On aura beaucoup de choses à se dire. » Elle bâille. « Mais il est temps pour moi de te laisser la main. Tu peux le faire ? »
Bon Dieu, qui qu'elle était, elle t'avait électrifié comme personne n'avait su le faire auparavant. Elle lève sa main vers toi, où tu tapes.
« Tope-là. », que tu dis.
Elle te salue une dernière fois, et prend le pas dans la jungle, sereine. Toi, tu n'as pas encore mérité cette paix. Mais tu vas le faire. C'était désormais ton combat.
Source de l'avatar : Darius - League of Legends
- Code:
Pour un personnage masculin :
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]BAKI THE GRAPPLER[/b], Baki Hanma @"Sean Stahl"
Comment avez vous découvert le forum ? /
Disponibilités : /
Quelques mots sur vous ? /
Quelque chose à rajouter ? Tous les détails HRP sont déjà dans ma première présentation !
Bon, tu connais la maison donc je vais t'épargner le blabla habituel hein =p
Pour ta transfo' à l'occasion pense à préciser les trucs classiques comme le temps que tu met à switcher de formes et combien de temps tu peux garder ta forme de Kodoar avant de commencer à être à court d'essence, les classiques contre-partie des transfo etc!
J'te fait confiance pour rajouter ça au vol comme avec le Kinocco sur Shay!
Par contre le modèle? Baki ou Darius du coup?
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil !
Merci pour la brève réponse. Euh, Darius du coup, pour le modèle. Et oui, je songerai à préciser tout le tsoin-tsoin à propos du pouvoir.