Eressëa Lynggaard

Le bruit des vagues, l'eau qui bouge de mes pieds et qui remonte doucement sur mon dos. Je me relève en m'appuyant sur le sol, le sable. Je suis sur une plage ou est le bateau ? Où suis-je ? Papa ! Maman ! Hanna ! Une douleur dans l'œil, je la sens et cela me fait tomber à nouveau sur le sol, un peu plus loin des vague, j'ai fait un pas ou deux.

Puis le bruit des gens qui vienne en courant sur la plage. « Mon garçon ça va ? » Je ne comprends pas. « Ont a vu l'accident au loin » Un accident... Je commence à me souvenir. Mais j'aurais mieux fait de perdre la mémoire.

Je me souviens, c'était ce matin, il faisait beau et pour la première fois mon père avait accepter de nous emmener en mers avec lui. Moi, ma sœur et ma mère. Mais s'il avait sus comment cela se serait passé, il ne nous aurait pas fait monter à bord. Mon père était un pécheur, il voguait sur les mers, affronté les tempêtes et revenait toujours, jusqu'à maintenant.

Il nous avait juste emmené avec lui pour péché au large du port, mais il était parti trop loin et c'est là qu'une tempête nous est tombée dessus. Enfaite non, nous n'étions pas loin, mais le temps c'était couvert subitement, oui, c cela. Mon œil encore cette douleur et je reprends mes souvenirs petit à petit. « Appelez un médecin, il a quelque chose à l'œil » Une voix que je ne connais pas, mais je reste bloqué sur la mer. La tempête avait fait couler le bateau et la mer avait pris le reste. Oui, la mer était cruelle et sans pitié.

Puis je repense, je vois des images de mon père, de ma mère et de ma petite sœur paniqué. Je dois l'être aussi, je ne sais pas, je ne m'en souviens pas. Je me souviens qu'à cause de la tempête nous étions enfermé dans la cabine du capitaine qui était mon père et que nous coulions. Quand mon père réussis à nous sortir de la, c'était trop tard, nous étions dans l'eau et le navire couler. Nous n'avions aucune aide.

J'entends encore ma mère appelais ma sœur, ma sœur pleurer et crier au secours. J'entends encore mon père crier pour savoir ou nous somme, j'entends encore la tempête et le son de l'orage qui gronde la mer. La mer devient de plus en plus puissante, les bruits de la nature cache de temps en temps les cris de ma famille. Et moi qu'est que je fais ? Je ne fais rien, non, je nage, j'essaye de les retrouver, je vais vers les cris de ma famille. Mais je m'épuise, puis le silence s'installe peu à peu, il n'y a plus de cris, plus de pleure, il ne reste que le son de la mer. Je me suis accroché à un morceau de bois du bateau. Je me mets à crier. « Maman ! Papa ! Hanna ! Vous êtes où ? Répondez-moi ! » Mais rien, le silence, il ne reste plus que le son des vagues. Je me mets à pleurer et tout s'arrête autour de moi.

Je reste à genoux sur le sable, en pleure et en continuant d'appeler mes parents et ma petite sœur, sans résultat. J'ai perdu pied, je me suis perdu dans mes souvenirs. Jusqu'à ce que le médecin arrive. « Chut.  Chut. Chut. C'est difficile, je sais. Laisse moi voir ton œil. » Je pleurais toujours, mais au bout d'un moment, je me suis arrête, la fatigue à gagner. Ce jour la, j'avais 5 ans et le lendemain, j'aurais du fêté mon anniversaire à la place de cela, j'ai enterré les cercueils vide de mon père, ma mère et ma petite sœur. Et dire qu'avant cela, nous étions une famille normale, j'avais une mère qui m'aimais, j'aimais mon père et ma petite sœur, avant cela tout était normal.

Je suis le dernier Lynggaard en vie et maintenant j'étais tout seul, je n'avais plus de famille. Je n'étais pas livré à moi, j'avais été placé en orphelinat. Quelque jour plus tard, le médecin était revenus me voir pour retirer les bandages sur mon œil. Mon œil avait était abîmé, mais il avait l'espoir, l'espoir que les lésions ne soient pas trop importantes. Il avait retiré tous les bandages, mais je ne voyais toujours rien. « Oh mon garçon, je suis désolé. Je ne peux plus rien faire pour ton œil. » Je m'étais levé et je m'étais avancé vers un miroir. J'avais vu mon œil, il était passé de vert à blanc. Je me suis mis à pleurer, car un autre rêve se briser, celui de renter dans la garde. La mer m'avais tout pris.

Puis la solitude à fait son chemin. Je me suis trouvé seul, sans rêves. J'ai commencé à faire des conneries à l'orphelinat pour commencer puis dans la ville. Je voulais me faire remarquer, je voulais qu'on s'occupe de moi que se soit en bien ou en mal. Puis j'ai aussi eu mon pouvoir et je m'en suis servi pour me faire de la compagnie ou pour faire des bêtises plus énormes. Comme repeindre une statue ou une façade de maison. Je voulais juste qu'on s'occupe de moi. J'avais l'espoir d'être adopté, mais je ne l'ai jamais était pour moi, c'était pire que tout. Pour moi, c'était à cause de mon œil. Qui voudrait d'un gosse handicapé ? Personne. Les jours passe, les années passe et je suis toujours seul. J'espère avoir une famille un jour, pour l'instant, je continue de me faire remarquer.