PRIMUS MILAN
Sexe : Masculin
Surnom : Le Connaisseur
Groupe : Noble
Fonction/Rang/Métier/Spécialité : Ministre du Commerce
Orientation sexuelle : Bisexuel
Particularité : Je hausse très rarement le ton, voyez-vous. En vérité, je parle même souvent moins fort que le niveau normal. De plus, je dis relativement souvent « voyez-vous ». C'est un tic de langage, voyez-vous.
Cognis
Bien évidemment, il n'y a pas que vos désirs immédiats que mon toucher révèle. Ce serait bien trop simple... Non, la vérité est que plus le contact se prolonge, plus j'en apprends sur vous, voyez-vous. Vos buts réels dans la vie... Ce qui vous motive au quotidien et pas uniquement au moment où nous nous parlons. Je découvre qui vous êtes réellement, voyez-vous. Jusqu'à, parfois, avoir accès à certains de vos traumatismes les plus profonds, enfouis dans votre âme pour protéger votre doux psyché et votre sanité... Mais pour ça, il me faudrait rester collé à vous des heures et des heures durant...
Il n'y a, à ma connaissance, aucun contrecoup à mon pouvoir, voyez-vous. De même, je ne saurais vous expliquer correctement son fonctionnement, si ce n'est en vous disant : je vous touche, et je sais. C'est tout, voyez-vous.
Comment me décrire à vous sans pour autant sembler honteusement imbu de ma propre personne... Voilà un exercice difficile. Je doute d'avoir l'éloquence nécessaire, voyez-vous, mais bon... Ne dit-on pas « qui ne tente rien n'a rien » ? Tout d'abord, je me dois bien évidemment de vous décrire rapidement la façade à laquelle vous vous adressez, bien que vous ne me semblez pas dénué du sens de la vue... Je suis donc un homme de 33 ans, bien que les marques du temps ne sont encore que légères sur ma face, voyez-vous. Les cheveux cendrés, les yeux bleus, la mâchoire anguleuse, les pommettes saillantes, le nez fin, et souvent un petit peu de maquillage pour rehausser mes yeux... Voilà, en résumé, ce que l'on peut dire de mon visage, voyez-vous. À part cela, j'ai un physique que l'on qualifierait de gracile. Je suis loin de ces gardes et aventuriers forgés par l'effort, aux muscles marqués et aux traits taillés à même le roc. De même, je n'ai rien des habituels hommes nobles, gras et vains, suffisants au possible et oisifs. Non, je suis un homme élancé mesurant 1m86 pour 58 kilos. Je suis une douce brindille, un roseau qui plie fort bien mais jamais ne se brise, voyez-vous. Vestimentairement, les personnes que je côtoie auraient tendance à affirmer que je suis assez excentrique. Et, en un sens, ce serait vrai, voyez-vous. J'aime les couleurs chatoyantes et vives, les belles étoffes et les finitions soignées... Présentez-moi un habit bâclé et vous repartirez avec aussitôt, avec en prime quelques bourrades à l'estomac de mes gardes personnels, voyez-vous. Derrière ce masque de délicatesse se cache en revanche un être tout en nuances, aussi doux que pourri. Je suis raffiné, vous l'avez deviné : j'aime le thé, les fleurs, le parfum, les gâteaux, les habits de bonne facture et autres plaisirs simples de la vie que la plupart des gens ne peuvent se permettre, voyez-vous. Je ne suis, pour autant, pas de ces nobles méprisants. La plèbe m'indiffère plus qu'elle ne me repousse ou m'attire. Cela vient probablement de mon côté sociable : j'aime aller vers les gens pour agrandir mon champ d'action, voyez-vous. Je suis attentif à leurs mimiques, leurs envies, leurs besoins... J'aime leur parler, les scruter, les découvrir... Dans tous les sens du terme. C'est évidemment de manière intéressée que je me tourne vers les gens, vous devez bien vous en douter. Si mon pouvoir ne me révèle rien d'intéressant, alors j'écourte la conversation le plus poliment possible, et vaque à d'autres occupations, voyez-vous. Mais précisons mon côté sociable... Il est de mon devoir de vous prévenir : je ne suis pas de ces gens sociables positivement. Je suis charmeur et insidieux, j'aime vous séduire pour vous avoir dans ma poche, voyez-vous. J'aime utiliser des moyens détournés pour arriver à mes fins. Je ne suis pas celui qui vous tabassera, et je ne paie personne directement pour le faire. Non, je préfère suggérer à des connaissances qu'une personne mériterait une correction, et s'il s'avère que mes connaissances attaquent cette personne, eh bien je donne de l'argent à quelqu'un, en cadeau, qui en fait ensuite cadeau à ces connaissances... Voyez-vous, judiciairement, je ne suis coupable de rien, de cette manière. Et même si l'on venait à m'accuser, je sais suffisamment bien me débrouiller avec le verbe pour me tirer d'une situation compliquée, voyez-vous. Sachez aussi que je suis quelqu'un de plus que simplement hypocrite et mesquin. Je suis organisé, presque méthodique même : je tiens de nombreux carnets dans lesquels se trouvent couché sur papier ce que j'ai pu apprendre sur telle ou telle personne. De même, je suis très patient, voyez-vous. Si je veux des informations, je prends mon temps pour les obtenir. Rien ne sert de courir, il vaut mieux suggérer encore une fois à des connaissances que quelques doigts cassés seraient un bon prix pour quelques mots intéressants. Oui, on pourrait me qualifier de cruel, de pervers même. Je prends plaisir à savoir qu'un renseignement a été soutiré par la souffrance. Cela arrive peu souvent, d'où mon plaisir quasi extatique à m'imaginer ces bouches déformées par la douleur qui laissent échapper ces mots si importants pour mes affaires... Oh, j'allais presque oublier ! Je ne suis pas homme à porter dans son cœur sa famille, voyez-vous. Mère a été une personne épouvantable, aux idéaux décrépis et fourbes... Elle souhaitait nous forcer à agir comme elle l'entendait. La pomme tombe rarement loin de l'arbre, me direz-vous, et vous auriez raison. À ceci prêt que j'ai finalement choisi ce chemin, voyez-vous. Je m'en suis écarté fut un temps, pour y revenir de mon plein gré. Ainsi, comme me l'a enseigné Mère, la royauté actuelle me semble désuète et incompétente, et je suis convaincu que la remplacer serait une excellente idée. Au profit, par exemple, de ma propre sœur : Queen. Voyez-vous, je préfère l'imaginer elle sur le trône, et moi, dans l'ombre, à tirer les ficelles pour que tout se déroule comme je l'entends. Malgré ce désir qui semble entrer en contradiction avec l'affection que je porte à ma cadette, je peux vous assurer qu'elle m'est chère. L'avoir laissée aux griffes de Mère lorsque je partis fut un véritable traumatisme, voyez-vous. J'eus le cœur brisé d'abandonner derrière moi cette enfant qui était alors vouée à devenir la marionnette des machinations maternelles... Mais, depuis que je l'ai retrouvée, elle est en quelque sorte ma protégée, même si, voyez-vous, je dois bien reconnaître que je tire un plaisir étrange lorsqu'elle m'insulte ou me réprimande... Elle est la seule personne que j'affectionne réellement au jour d'aujourd'hui. Car oui, je n'affectionne en réalité personne d'autre que Queen, voyez-vous. J'ai l'intime conviction d'être cassé, de n'être qu'une anomalie. Je n'ai jamais ressenti d'attachement si fort pour qui que ce soit d'autre que ma sœur. Quand j'entends ces gens parler de l'amour, de sa puissance et de ses effets, la jalousie me prend aux tripes, et je dois lutter pour contenir la fureur qui m'anime alors, voyez-vous. C'est comme si je me sentais mourir chaque fois que l'on me décrit ce sentiment que je n'ai jamais ressenti. L'amour, quel est-il ? Est-ce là mon châtiment que de ne pas connaître l'amour ? Est-ce là ma punition pour mes exactions et la pourriture de mon âme ? Lucy, ma douce Lucy, ma Déesse... Toi qui m'as toujours permis de vivre dans la clarté de ta chance, qui m'a toujours soutenu dans mes projets, que faut-il que je fasse pour que tu m'accordes la seule chose que je désire véritablement ? |
Histoire
Primus pénétra dans la salle en passant les deux gardes qui se tenaient à l'entrée. D'un coup d’œil rapide autour de lui, il en repéra la plupart des éléments. C'était une pièce circulaire, faite de gradins de bois sombre, qui s’échafaudaient pour donner à ce tribunal des airs de colisée effrayant. Au centre de cette arène, une petite plate-forme de pierre poussiéreuse, juste assez grande pour accueillir une chaise sans fioritures, faite du même bois que les gradins. Juste en face de cette chaise, plus en hauteur dans les gradins, se tenaient assises 5 personnes : 4 d'entre elles étaient suffisamment éclairées pour que l'héritier de la famille Milan distingue qu'il s'agissait de trois hommes et une femme, vêtus d'une sorte de soutane rouge et avec des chapeaux à bords ronds et plats de la même couleur que leurs habits. La cinquième personne, en revanche, était postée plusieurs rangs plus haut, et restait suffisamment dans l'ombre pour que seule sa silhouette soit devinable de là où était Primus.
Il avança, salua d'un bonjour simple les personnes présentes et s'assit sur la chaise, jambes croisées. L'un des hommes en rouge, un monsieur doté d'une moustache sombre et de favoris très fournis, s'éclaircit la gorge puis commença :
Tout en l'écoutant attentivement, l'invité de ce conseil hocha doucement la tête puis joint les mains. Il comprenait parfaitement ce pour quoi il était là, mais aussi les risques qu'il encourait si jamais il faisait la moindre erreur. Sa verve allait être son cheval de bataille. Il s'assit correctement au fond de la chaise, puis se racla la gorge à l'instar de son interrogateur, et prit finalement la parole.
Il esquissa un léger sourire à l'énonciation de ces mots, et le garda affiché malgré l'air sérieux qu'il put voir figé sur les visages de ses juges. L'homme qui lui avait parlé prit à nouveau la parole :
Les mains de Primus se détachèrent l'une de l'autre, et il fit mine de réfléchir l'espace de quelques secondes, tout en se frottant pensivement le menton. Il finit par rouvrir la bouche :
Il changea de position et s'appuya du coude sur la gauche de la chaise.
Au fur et à mesure que nous trouvions des collaborateurs, d'autres marchands commencèrent à nous jalouser. Notre réussite n'était que partielle, voyez-vous, mais elle était déjà bien trop grande pour ces pontes déjà bien en place dans le commerce du pays. Nombreux furent ceux qui vinrent nous proposer des pourparlers afin de nous racheter : malheureusement pour eux, mon pouvoir entra en jeu et nous permit de nous tirer d'un grand nombre de faux-pas. Je découvrais leurs intentions, pas seulement vis-à-vis de nous, mais aussi concernant des achats et contrats qu'ils souhaitaient conclure et sur lesquels ils hésitaient. Et, voyez-vous, nous, nous n'hésitâmes pas. Chaque contrat, quel qu'il fut, nous rapportait de l'argent. Aussi, nous nous mîmes à nous jeter sur les clients potentiels de ces grands commerçants qui ne savaient s'ils devaient accepter ou non les propositions de ces gens.
Nous avions beau être mal vus de toutes parts, nos clients étaient contents, voyez-vous, et nous aussi. Nous nous enrichissions à vue d’œil, tant les affaires se portaient à merveilles. Nous fîmes évidemment face à des coups durs, mais aucun n'eut suffisamment d'impact pour nous déloger de la place que nous nous étions nous-mêmes arrogé, voyez-vous. Au lieu de nous éjecter, chaque coup du sort nous renforça : nous gagnâmes de plus en plus de clients qui avaient confiance en nos talents, et fondîmes le Pristus, notre corporation de marchands, il y a de cela 7 ans maintenant.
La création d'une telle organisation, dont le but était de rassembler des marchands entre eux pour faciliter les échanges tout en leur prélevant une commission sur chaque contrat facilité par nos soins, eut l'effet d'une bombe dans le monde du commerce, voyez-vous. Nous n'étions que des intermédiaires, en somme, mais nos opposants se firent ennemis, et des attaques de convois commencèrent. Nous dûmes nous organiser afin d'engager des aventuriers et mercenaires en tant que gardes de nos marchandises. Cela fut fastidieux, voyez-vous, d'autant qu'aucun de nous n'avait de formation en combat ou sécurisation d'un périmètre, mais nous parvînmes à trouver des gens fort doués et fort dévoués, principalement grâce à la paie intéressante que nous offrions.
Et voici que, depuis 4 ans, nous prospérons. Nous grandissons chaque jour un peu plus, avec actuellement plus de la moitié des marchands et fournisseurs de denrées en tous genres du pays collaborateurs de notre corporation, voyez-vous. En raison de soucis de santé causés par son âge avancé, Monsieur Dubourg m'a laissé la charge d'être directeur du Pristus tandis qu'il n'est désormais plus que membre honorifique du Conseil Décisionnaire de l'organisme. Il ne participe plus aux tractations, quelles qu'elles soient, voyez-vous, tandis que de mon côté je gère notre communauté marchande tout en me développant seul en tant que gérant d'une société qui bâtit des maisons de vacances aux nobles ou bourgeois suffisamment aisés pour s'en offrir. »
Il s'arrêta finalement de parler, l'air toujours aussi serein malgré la tension quasi palpable dans cette salle. Il recroisa les mains sur ses cuisses et patienta. L'homme à la moustache fournie, qui avait griffonné quelques notes durant son monologue, releva la tête mais fut coupé par la femme rondelette et déjà âgée à sa droite.
Il s'était attendu à cette question. Il hocha simplement la tête, et décida de suivre la stratégie qu'il avait commencé à mettre en place :
Une telle annonce fit cligner des yeux et se lever des sourcils, tandis que des chuchotements affairés commencèrent entre ses juges. Primus ne se démonta pas pour autant et enchaîna :
De nouveau des chuchotements. Il savait que leur dévoiler son meilleur atout était suicidaire pour ses affaires, mais il se disait qu'il pouvait leur faire confiance. Le poste qu'il convoitait était trop important pour l'état pour que ces gens aillent dévoiler à tout va la plus grande force de celui qu'il estimait être le meilleur candidat possible.
La femme rondelette, ses sourcils froncés, s'avança un peu et croisa les bras sur le bureau de son estrade :
Bien que légitime, il s'était déjà posé cette question maintes fois, seul face à ses interrogations existentielles sur sa vie et le but qu'il voulait lui donner, il y avait de cela des années. Aussi, sa réponse ne se fit pas atteindre.
Il sentait que l'accusation à demi-mot de ses propos était légèrement trop osée, mais il n'avait jamais trouvé comment formuler cela d'une meilleure manière. Il s'efforça cependant de rester de marbre, malgré que des murmures se firent de nouveau entendre, cette fois accompagnés de visages moins durs. L'homme moustachu embraya :
À ce moment, une voix se fit entendre en réponse à ses propos. Une voix familière aux oreilles de Primus, et qu'il n'arrivait pourtant pas à identifier clairement. C'était la voix d'une femme, et il l'avait déjà entendu. Du moins, sa mémoire lui hurlait qu'il connaissait vaguement cette voix. Surpris, il releva la tête vers la silhouette ombragée qui n'avait pas bougé, mais qui était indéniablement la source de cette question. Il cligna des yeux puis s'adressa à la personne cachée :
Une telle question lui semblait lunaire. Quel genre de personne pouvait demander une telle chose ? Qui aurait l'audace de dire qu'il n'était pas fidèle à la couronne face à un conseil de la sorte ? Son esprit fusa dans tous les sens et la seule possibilité qu'il trouva était que la personne avait un pouvoir capable de détecter s'il était sincère ou non... C'était bien sa veine. Heureusement qu'il savait jouer sur les mots, sinon un tel pouvoir aurait été sa perte.
Il n'avait osé une telle affirmation que parce qu'il savait que le couple royal était des gens qui faisaient ce qui devait être fait pour leur peuple. La Reine était en général plus appréciée en raison de ses actions qui n'attendaient pas que la gravité de la situation exige sa présence. C'était un pari risqué, mais dont les chances de réussites étaient légèrement supérieures à 50%. C'est alors que la silhouette bougea, et s'avança, suffisamment pour que le visage soit baigné de lumière. Primus fut frappé de stupeur en voyant alors la Reine, l'expression neutre. Il baissa la tête rapidement, dans un salut à moitié convenable du fait qu'il était assis sur sa chaise.
Une seconde. C'était tout ce qui lui avait suffit pour réfléchir et arriver à la conclusion que dire la vérité, toute la vérité, serait la meilleure stratégie. Il avait entendu des rumeurs à propos de la Reine et de sa capacité à repérer qui voulait la berner. Il avait certes déjà été à l'origine d'actes criminels, mais aucun à l'encontre de la couronne... Pour l'instant. Jouer sur les mots, voilà ce qu'il devait faire.
« Avez-vous alors déjà commis un acte criminel ? »
« Non, Votre Altesse. »
« Avez-vous éventuellement participé à un acte criminel ? »
« Non, Votre Altesse. »
« Avez-vous déjà commis un acte ayant entraîné un acte criminel, ou donné un ordre ayant entraîné un acte criminel, alors ? »
« Bien sûr, Votre Altesse... J'ai été la cause de la ruine de plusieurs personnes durant ma carrière, voyez-vous. J'ai malheureusement été à l'origine de vies brisées, de carrière réduites en miettes. Ces gens, à qui j'ai causé tant de malheur... Il y en a forcément qui ont volé ou tabassé, voire même tué pour tenter de survivre, voyez-vous... Je n'ai malheureusement pas le contrôle sur tout ce qu'engendrent mes échanges verbaux et mes actes. »
« Et en dehors de votre travail ? »
« Non, Votre Altesse. »
Le tour était joué. Il n'avait pas menti : il avait dissimulé qu'il était à l'origine de passages à tabac en utilisant les vies brisées et les actes criminels par ces gens détruits comme bouclier contre tout ce qu'il faisait faire indirectement à ses hommes de mains, sans pour autant leur donner le moindre ordre. De même, puisque tous les actes criminels qui découlaient de ses ordres déguisés en phrases tout à fait banales n'étaient liés qu'à ses affaires et donc aux contrats qu'il avait grappillé à droite et à gauche pour son travail... Il n'avait effectivement jamais rien fait de criminel en dehors de son travail. Jouer sur les mots. C'était la bonne tactique.
C'était la même chose. Il lui suffisait de contourner, de jouer sur les mots pour éviter le contact frontal.
La Reine le fixa encore quelques instants, puis plongea de nouveau dans les ténèbres sans dire un mot de plus. Les juges attendirent quelques secondes, puis reprirent l'interrogatoire. Les questions durèrent ainsi un bon quart d'heure encore, durant lequel la Reine n'intervint plus et Primus eut le loisir de parler et de contourner les questions épineuses comme il l'entendait. Le simple fait qu'il était encore en pleine audience le confortait dans l'idée qu'il n'avait rien dit de trop grave. Au pire, il serait refusé au poste tant convoité... Mais s'il était encore libre de ses mouvements à l'heure qu'il était, c'était le signe qu'il n'avait ni blessé la Reine ni éveillé sa probable intuition avec laquelle elle repérait les balivernes. Il réalisait la chance qu'il avait, et poussa finalement un soupir de soulagement lorsqu'il ferma la porte de la salle derrière lui, après que les juges l'aient remercié et congédié.
Le plus dur était fait. Il n'avait plus qu'à attendre la réponse...
Source de l'avatar : Viktor Nikiforov de Yuri On Ice
- Code:
Pour un personnage masculin :
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]YURI ON ICE[/b], Viktor Nikiforov @"Primus Milan"
Comment avez vous découvert le forum ? Toujours topsite
Disponibilités : Régulièrement ?
Quelques mots sur vous ? J'aime toujours pas la ratatouille.
Quelque chose à rajouter ? Par contre j'aime les gaufres.
Re-bienvenue !
ça en fait deux de trop maintenant
A bientôt, j'ai hâte de rp avec toi
Viens, Aube va te choquer avec ses pensée lubriques !
Re-bienvenue du coup ^^
Rebienvenue et bonne chance pour le reste de ta fiche
Re-bienvenue et bonne chance pour supporter ta soeur (a)
Bon allez, circulez y'a rien à voir ici.
Le loup est officiellement entré dans la bergerie.
Vas falloir qu'on se capte pour le délire du Pristus ceci dit, j'ai grave adoré l'idée!
Allez, tu connais déjà la maison donc file de là chenapan!
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Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil !