Elyssia Venwarin
Coquette, mais sans trop, Elyssia sait tenir les apparences, se coiffer et sourire élégamment. Elle est le portrait d’une jeune noble lorsqu’elle le veut bien et le reste du temps, elle se montre plus décontractée. Les qualificatifs les plus souvent employés pour la décrire physiquement sont « jolie » et « adorable ». C’est probablement ce sourire lumineux et ces traits tout en douceur qui lui donnent ce visage charmant. Ses habits sont toujours au point, qu’elle enfile robe, jupe ou pantalon. Elle choisit avec l’humeur du moment parmi sa garde-robe, ma foi, un peu trop volumineuse.
Ses cheveux blancs, teintés par moment de mèches rosées sous la lumière, reçoivent plusieurs compliments dont elle est fière et elle refuse de les couper, malgré les mèches qui lui tombent au visage, et qui s’entremêlent dans le vent. Qu’importe ce qu’on lui dira, elle adore tresser ses longues mèches de couleurs pâles. Son regard rappelle un océan brumeux, variant du bleu au gris et se pose sur les gens avec sincérité et amusement. Joie et plaisir gardent leur place au fond de ses pupilles, mais parfois, un éclair de fureur et d’hostilité peut s’y afficher. Elle essaie malgré tout de toujours se présenter comme la jeune femme enjouée et heureuse que les gens connaissent. Elle n’aime pas laisser paraître cette douleur qui la brise en deux.
Elys n’est pas très grande, quelques centimètres sous la moyenne, et sa taille de sablier est souvent mise en valeur par ses habits serrés à la taille. Ses formes ne sont pas particulièrement marquées, mais elle sait comment se mettre en valeur. Et elle est satisfaite de son corps tel qu’il est. Sur le côté droit de son ventre, une cicatrice rend sa peau rugueuse et, si elle préfère oublier son existence, chaque fois qu’elle prend un bain, la cicatrice se rappelle à elle.
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Caractère
Elyssia a toujours eu une joie de vivre débordante. Un sourire aux lèvres, toujours prête à s’amuser, elle est ce rayon de soleil qui illumine même les journées les plus sombres. Elle prend la vie à la légère, cherchant simplement à prendre plaisir dans tout ce qu’elle entreprend. Elle a souvent eu droit à des sermons ennuyeux de la part de son paternel qui ne la considérait pas assez sérieuse. Si elle sait agir comme la parfaite fille de bonne famille, elle préfère de loin fuir par la fenêtre et aller se promener dans les rues de la ville. Impulsive, elle ne réfléchit jamais bien longtemps avant de faire quelque chose. Malgré les ennuis qu’elle peut s’attirer, elle continue de se jeter la tête la première dans les situations qui l’amuse. Gourmande, Elyssia a la dent sucrée et adore se cacher dans les meilleures confiseries de la ville pour se goinfrer de sucreries.
C’est une femme loyale et fidèle. Elle refuse de tourner le dos à ceux qu’elle aime. Lorsqu’elle choisit d’accorder sa confiance à quelqu’un, c’est de façon presque aveugle. Il est préférable de ne pas la trahir, car une fois cela fait, il est atrocement ardu de se faire pardonner de la jeune femme. Elys est attentionnée et chaleureuse avec ses proches. Elle aime être entourée et la proximité n’est pas une notion qui la gêne. Elle adore les contacts physiques amicaux et innocents. Il faut parfois lui rappeler que ce n’est pas tout le monde qui aime voir quelqu’un s’incruster dans leur espace personnel. Elyssia n’agit pas ainsi avec tout le monde cependant. Elle sait porter le masque de la jeune femme de bonne famille, mais rien ne l’ennuie plus que cela. Alors elle évite de rester trop longtemps dans une soirée barbante.
Rancunière, il vaut mieux ne pas se la mettre à dos, car elle oublie très difficilement les torts qu’on lui a causés. Après la perte d’un de ses proches, elle devient intraitable et impitoyable avec ceux qu’elle déteste. Elle est susceptible et la provoquer ne demande pas un effort très recherché. Une pointe d’agressivité fait surface au fond d’elle-même, part qui n’existait pas avant. Son cœur est déchiré par les regrets et assombri par la haine. Malgré le temps qui passe, elle n’arrive pas à fermer les yeux sur le passé. Mais elle le cache aussi bien qu’elle le peut, refusant de montrer cette faiblesse qui est la sienne. Pourtant, celle-ci refait par moment surface. Et cette violence, cette fureur, cette agressivité qu’on ne lui connaissait pas existent maintenant bel et bien quelque part en elle.
+ Particularité : Elys sait se défendre, elle a appris le maniement du bâton.
+ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
+ Funfact : Elle se tient loin de tout ce qui est tranchant et n'utilise donc aucun couteau aiguisé lorsqu'elle mange.
Pouvoir
Nom du pouvoir : POISONOUS BLOODCatégorie : Pouvoirs et changements physiques
Tant que son sang reste dans ses veines, il ne cause aucun problème à son entourage. Cependant, la moindre coupure devient une arme involontaire contre quiconque qui voudrait la guérir. Son sang agit comme un acide, détériorant tissus et bandages à long terme. Il est difficile de panser ses plaies complètement ; le bandage se dégradant doit sans cesse être renouvelé.
Lorsque ce poison acide entre en contact avec la peau d’autrui, il cause une brûlure légère, ne cessant d’empirer si le sang n’est pas tout de suite nettoyé. S’il est ingéré d’une quelconque façon, il agit comme un poison causant fièvre, épuisement, hallucinations à la victime. Ces conséquences n’ont aucun effet sur Elyssia, son corps pouvant remédier à l’acidité et poison de son propre sang.
Une simple coupure effraie au plus haut point Elyssia et elle refuse que quiconque s’approche d’elle lorsqu’elle est blessée, au risque de se vider de son sang dans un coin.
Histoire du personnage
Convaincre l’enfant de rester assise durant plus d’une heure sans lui offrir une table couverte de dessert était chose ardue. Elyssia était une boule d’énergie. Elle courait dans les couloirs, sautait dans les escaliers, fuyait vers la cour et grimpait le plus haut possible dans les arbres. Elle voulait bouger, elle voulait s’amuser et si elle aimait apprendre de nouvelles choses, il fallait que ce soit interactif. Sans quoi, l’ennuie la guettait. Et rien n’était plus pénible que de s’occuper d’une Elyssia ennuyée.
Rapidement, elle avait compris comment s’éclipser du regard des domestiques. Elle se faufila et courait où bon lui semblait. Sans jamais réfléchir plus qu’un instant. Un moment, elle suivait le lapin. L’instant suivant, elle sautait dans les flaques de pluie. Elle appréciait les cours d’équitation. La sensation du vent contre son visage et l’excitation que procurait un galop. Elle aimait les cours de défense. Si elle était encore bien maladroite, elle n’abandonnait pas et se donnait complètement à l’entrainement. Les cours théoriques par contre… C’était une autre histoire.
Elle ressemblait beaucoup à sa mère dans cette façon de prendre la vie à la légère et cette dernière n’avait pas le cœur de réprimander sa fille. La voir courir d’un bout à l’autre du manoir avec les domestiques à ses trousses l’amusait toujours. Elys mettait de la joie dans cette maison et elle l’adorait. Souvent, elle lui proposait d’aller faire les boutiques en ville. Elyssia y découvrit les meilleures confiseries et comment bien remplir sa garde-robe. Son père était un homme occupé, mais il avait toujours un peu de temps pour sa famille. Il était responsable des sermons donnés à Elys, sermons qu’elle n’écoutait pas, et c’était avec un soupir résigné qu’il laissait toujours tomber. Il la gâtait parfois un peu trop et c’était avec un sourire joyeux que la petite repartait en courant. Elyssia avait aussi un frère plus vieux. S’ils s’entendaient bien, leur personnalité était totalement à l’opposé. Là où Elys était enjouée et frivole, son frère était sérieux et réfléchi. Il savait qu’il voulait reprendre la place de son père plus tard. Le futur était encore bien loin pour Elys à l’époque. Tout ce qui la préoccupait était ce qu’elle allait faire à l’instant et ce qu’il y avait de délicieux à manger dans les cuisines.
Mais la vie voulut un jour lui rappeler que tout n’était pas si facile. Une simple chute. Une coupure sur l’avant-bras. Elle tenait sa plaie avec les larmes aux yeux. Elle ne savait pas à l’époque et elle ne comprit pas pourquoi le pansement qu’on avait posé sur son bras disparaissait peu à peu. Après avoir blessé la personne qui tentait de la soigner, elle apprit la vérité sur ce liquide qui coulait dans ses veines. À partir de ce moment, elle sentit le changement dans l’air. Une précaution nouvelle, particulière lui était accordée. On devint plus sévère avec elle, surtout les employés qui avaient la responsabilité de veiller sur elle lorsque ses parents travaillaient. Ils gardaient toujours un œil attentif sur elle, l’empêchant d’agir de façon dangereuse. Elle ne devait pas se blesser. Autant pour son bien que pour celui des autres.
Mais Elyssia ne pouvait pas survivre dans un environnement étouffant et à ce moment, ses escapades en solitaire vers la ville commencèrent. Là où les gens ne savaient pas qu’elle était un poison ambulant. Là où on la laissait faire ce qu’elle voulait. Elle prit plaisir à se promener librement en ville ou à parcourir les plages en admirant les vagues cherchant à caresser ses pieds nus.
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Elle devait avoir douze ans lorsqu’elle rencontra Newt pour la première fois. Ce n’était pas une rencontre bien marquante. Même qu’elle ne se rappelait pas comment ils avaient commencé à parler. Ce dont elle se souvenait était qu’il lui avait tout de suite plu. Leur amitié s’était renforcée en moins de temps qu’il fallait pour le dire. Si bien qu’Elys se demandait parfois comment elle avait fait avant de l’avoir dans sa vie. C’était simple avec Newt. C’était amusant. Elle se sentait bien avec lui, un sourire ne quittant jamais ses lèvres. Avec les années, ils se rapprochèrent. Plus qu’elle n’aurait pensé, mais elle ne réalisait pas totalement les sentiments qui se développait en elle. Les échanges, les regards, les avances sans réelles profondeurs, juste pour le plaisir, juste par habitude. De façon totalement inoffensive. Il n’y avait rien de sérieux. Et Elyssia s’amusait.
Malheureusement, c’est lorsque l’on perd quelque chose qu’on réalise à quel point on y tenait. Avoir Newt près d’elle était devenu naturel et lorsqu’il commença à s’intéresser aux autres filles, Elyssia le prit comme une trahison. Sans bien comprendre ses sentiments, elle lui en voulait de regarder quelqu’un d’autre. Il l’avait, elle. Pourquoi ressentait-il ce besoin d’aller voir ailleurs ? Une jalousie nouvelle apparue en elle. Une colère dont elle ne comprenait pas la cause. Elle avait toujours considéré Newt comme un ami. Simplement un ami. S’était-elle menti à elle-même ? Ressentait-elle plus ? Ce fut à ce moment qu’elle réalisa ses sentiments. Elle l’aimait. Elle était amoureuse de Newt. Et plutôt que de simplement prendre son courage à deux mains et lui dire, elle décida de le faire réagir en se rapprochant d’un autre garçon à son tour.
Totalement par hasard, elle rencontra celui qui aurait peut-être pu lui faire oublier Newt. C’était un après-midi, le soleil n’avait pas encore entamé sa course vers la mer. Elyssia se trouvait en ville. Il arrivait à la course dans la direction opposée. Elle n’eut pas le temps de se pousser ; il ne la remarqua qu’au dernier moment. Elle laissa échapper une exclamation de surprise lorsqu’il l’attira avec lui entre deux bâtisses, lui intimant gentiment le silence. La surprise devait se lire en grand sur son visage alors qu’elle laissait son regard détailler le garçon. Il était petit, vif, avec une lueur de malice flottant au fond de ses yeux marron. Elle lui donnait approximativement 17 ou 18 ans. Le même âge qu’elle avait à cette époque. Un sourire amusé flottait sur ses lèvres et Elyssia jeta un coup d’œil vers la rue lorsqu’un groupe de jeunes hommes furieux passa. Lorsque le groupe les eut dépassés, les épaules du garçon se détendirent et il éclata de rire. Elle se souvenait encore à ce jour des premiers mots qu’il lui avait dit : « Certains n’ont vraiment aucun sens de l’humour. Mais j’ai confiance que ce sera différent pour toi. » Elys ne pouvait nier l’effervescence qu’elle avait ressentie. Un sourire glissant naturellement sur ses lèvres.
Il se nommait Meiros. Si certains lui conseillaient de se tenir loin de ce vaurien, Elyssia n’écoutait pas. Certes, il était casse-cou et bagarreur, il s’attirait parfois des ennuis et se fichait bien des règles, mais elle aimait la fébrilité qu’il lui faisait ressentir. Toujours prêt à s’amuser, il allait la chercher directement chez elle, l’aidant à fuir ses obligations d’un saut par la fenêtre. Elle goutait à une liberté nouvelle, une exaltation qu’elle n’avait jamais ressentie auparavant. Petit à petit, elle passa de plus en plus de temps en sa compagnie. Ignorant totalement les avertissements de Newt au sujet de son compagnon. D’ailleurs, elle refusait obstinément d’écouter Newt. Elle faisait la sourde oreille, démentait ses dires et refusait de voir la vérité en face : Meiros était une mauvaise influence pour elle. En quelques mots, il arrivait à la convaincre de briser les règles et de s’attirer des ennuis. De son côté, Elys prenait leurs petites escapades à la légère. Ils ne faisaient de mal à personne, quel mal y avait-il à profiter de la vue à un endroit interdit ?
Elyssia appréciait énormément la compagnie de Meiros, mais elle ne savait pas si elle voulait plus. Lui se faisait plus insistant dans ses avances, cherchant dans ses yeux une réponse que la jeune femme refusait de lui donner. Elyssia était confusion. Elle ne comprenait pas elle-même ses propres sentiments. Si une part d’elle souhaitait officialiser les choses avec le garçon, son cœur restait fidèle à un autre. Elle ne pouvait pas oublier Newt. Si elle voulait nier ses sentiments, elle ne pouvait pas tout simplement arrêter de l’aimer. Lorsqu’il était près d’elle, son cœur s’affolait. Lorsqu’il lui portait de l’attention, la joie l’envahissait. Il ne quittait jamais tout à fait ses pensées. Et c’était pour toutes ses raisons qu’Elyssia ne pouvait se donner corps et âme à quelqu’un d’autre.
Pourtant, elle voulait fermement oublier ses sentiments pour Newt. Parce qu’elle n’aimait pas ce qu’elle devenait à cause de cet amour. Jalousie, colère, insatisfaction. Elle le voulait pour elle, mais ce n’était pas possible. Et elle détestait ressentir toutes ses émotions négatives que cette vérité lui causait. Ce tourbillon lui serrait les entrailles et la rendait mal à l’aise. Et Meiros avait le pouvoir de lui changer les idées. Mais le garçon n’avait pas une patience infinie, aussi une dispute finit par éclater entre les deux amis. Meiros, énervé et exaspéré du défilement d’Elyssia, ne mâcha pas ses mots pour lui ce qu’il pensait. D’elle, de cette situation qu’il trouvait ridicule, de Newt. C’était une attaque personnelle et Elyssia mordit à son tour, crachant des propos blessants qu’elle ne pensait pas réellement. Ils se quittèrent cette journée-là sur un froid glacial. Et le lendemain, elle apprenait qu’il quittait pour une mission au nord. Furieuse et obstinée, elle n’alla pas lui souhaiter bon voyage. Mais avec son absence, sa colère se calma et la culpabilité se fit une place au fond d’elle. Meiros n’avait pas tout à fait tort, après tout. Elle devait faire un choix. Lorsqu’il reviendrait, elle allait s’excuser et prendre une décision pour de bon.
Sauf qu’il ne revint jamais.
Ce fut Newt qui lui apprit la nouvelle. Elle vit dans ses yeux qu’il s’en voulait. Elle savait qu’il avait essayé de le sauver. Qu’il n’avait pas voulu que les événements se déroulent ainsi. Malgré cela, Elyssia n’arriva pas à lui pardonner de l’avoir laissé là-bas. Les derniers mots qu’elle avait criés à Meiros avaient été blessants, insultants. Et ils ne pourraient jamais se réconcilier. À cause de Newt. Il était celui qui les avait envoyés sur cette mission. Elle était triste. Elle avait mal. Elle se sentait tellement coupable. Mais elle était soulagée de savoir que Newt était rentré sain et sauf. Comment pouvait-elle se sentir rassurée grâce à Newt alors que Meiros avait disparu ? Elle s’en voulait. Et elle en voulait en Newt. Peu à peu, la tristesse et la douleur muèrent en colère. Une fureur qu’elle dirigea vers Newt. Car chaque fois qu’elle le croisait, elle était envahie de sentiment contradictoire. Lentement, la simple vue du garçon commença à l’irriter. Elle se montrait cassante, agressive. Une violence nouvelle qui ne l’avait jamais habité auparavant fit surface. Elle pensait à Meiros, puis elle pensait à ses sentiments. Elle en voulait à Newt lorsqu’il était avec d’autres filles, mais elle lui en voulait aussi lorsqu’il posait les yeux sur elle. Parce qu’elle se sentait coupable pour Meiros. Elle ne pouvait le regarder en face sans ressentir douleur et colère. Elle commença à le détester et à se détester.
Puis ce fut trop. Elle n’arrivait pas à faire le tri dans ses sentiments ; elle était complètement perdue, désorientée. Elle n’arrivait plus à sourire de façon si naturelle. Elle avait besoin de changer d’air, de faire le point et de passer à autre chose. Elle décida un bon matin qu’elle allait quitter la ville. En navire. Le voyage fut payé par ses parents qui ne souhaitaient qu’une chose : aider leur fille à retrouver le sourire.
Ainsi elle quitta le grand port.
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C’était la première fois qu’elle explorait véritablement le royaume d’Aryon et elle adorait ses découvertes. Elle écoutait les marins parler de la mer avec passion, participait à quelques tâches et apprenait à lire les étoiles. Elle rencontrait des habitants aux quatre coins du royaume. Elle apprenait de nouvelles choses, admirait de nouveaux paysages et se sentait revivre. Le vent du large balayait ses inquiétudes et elle se sentait respirer à nouveau. Elle redevint l’Elyssia qu’on connaissait, enjouée et impulsive. Cherchant à s’amuser dans tout ce qu’elle entreprenait. Et elle se découvrit une passion pour les créatures magiques qui peuplait ce monde. Elle rencontra plusieurs personnes qui purent lui raconter histoires et légendes. Qui purent lui en apprendre plus sur les animaux qu’ils connaissaient, du plus inoffensif au plus dangereux.
Elle qui n’avait jamais regardé plus loin que le lendemain commençait à se questionner sur son futur. Si elle avait des obligations, qu’elle pouvait aider à la supervision des chantiers de construction navale possédés par sa famille, elle savait que son frère était celui qui reprendrait le flambeau. Ce qui ne lui déplaisait pas. Elle ne désirait pas devenir architecte. Certaines de ses rencontres lui proposèrent de la prendre sous leur aile, de lui en apprendre plus et de l’emmener observer les créatures dans leur milieu naturel. Elle avait été tentée, mais avait gentiment décliné les offres. Peut-être plus tard, avait-elle dit. Promettant de penser sérieusement à ce qu’elle souhaitait faire de sa vie.
Son voyage se termina dans la joie. Après plusieurs mois, elle reposa enfin les pieds dans le manoir familial. Un accueil chaleureux l’attendait. Et tous furent rassurés de la voir débarquer avec le sourire, inconscients que ce déchirement existait toujours au fond d’elle. Tout semblait aller pour le mieux et elle commençait à voir le bout du tunnel, lui semblait-il. Mais au fond, elle sentait toujours cette douleur, cette colère et ces regrets. Ancrée profondément en elle, il lui semblait impossible de s’en débarrasser. Elle ne savait pas comme elle allait réagir lorsqu’elle reverrait Newt après tout ce temps. Lorsqu’elle laissait ses pensées s’évader vers le noble, une foule d’émotions aussi négative que positive l’envahissait. Sa douleur s’était transformée en haine. Elle lui en voulait toujours pour la mort de Meiros ; elle n’arrivait pas à lui pardonner. Malgré tout, elle n’arrivait pas à le sortir totalement de son cœur. Parce qu’au fond, elle aimait ce qu’il était. Elle avait toujours aimé sa personne. Cela ne changeait pas. Cela ne changerait probablement jamais. Qu’importe la haine qu’elle ressentait. Qu’importe l’agressivité dont elle faisait preuve. La malchance les avait éloignés, mais une part d’elle l’aimait toujours quelque part. Cependant, leur relation n’était plus ce qu’elle était. Ils ne pouvaient pas revenir en arrière et elle savait être incapable d’oublier l’amertume qui la dominait maintenant lorsqu’elle pensait à Newt. Lorsqu’elle pensait à Meiros, les regrets l’envahissaient encore à ce jour et si elle avait fait son deuil, elle ne pouvait changer les sentiments qui avaient noirci en elle.
Néanmoins, elle ne devait pas se laisser dominer par ses faiblesses. Elle devait aller de l’avant et trouver sa vocation.
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Il y a... un Bambou Céleste , amoureuse de l'écriture et vivant sur la terre des caribous.Comment avez-vous découvert le forum ? Par les Top-Site
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J'ai pris plaisir à lire ton début de fiche, hâte de lire la suite et RP ave toi .
Bon courage pour ta fiche
Un personnage lumineux et sympathique, j'ai hâte d'en savoir plus. Bonne chance pour la rédaction de ta fiche et bon courage pour survivre aux avances de tes prétendants.
Bienvenue à toi !
Merci à vous pour l'accueil! Vous êtes adorable
J'ai hâte de Rp parmi vous. Hésitez pas à me harceler pour un lien si Elys vous plait toujours à la fin de la fiche. On va écrire de belles histoires ensemble, promis.
Et Tethra, c'est drôle que tu dises ça, parce que j'ai hésité à prendre un pouvoir qui ressemblait au tien moi x) (Mais non, ce n'est là que j'ai pris mon inspiration!)
Le Grand-Port à le vent en poupe en ce moment, plein de profils qui arrivent là-bas ça fait plaisir à voir! Et ce chenapan de Newt avec son chapelet de conquête, on change pas une équipe qui gagne visiblement
Bien! Au-delà de ça tout est bon pour moi, un pouvoir fort intéressant, un background bien construit, c'est tout bon!
Donc que l'aventure commence!
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