Accueil
Connexion
L'oiseau sort enfin de sa cage
Haru Du LysPremière Ministre
Informations
Il y a deux semaines, ma protégée a fini enfin à mettre le pied dehors dans le jardin, j’ai pu enfin voir le sourire rayonnant de cette jeune femme après avoir annoncé que je la prenais comme ma pupille, dès le lendemain, j’ai fais en sorte d’enregistrer le nom que je lui ai donné, même si je n’ai pas la possibilité de lui donner mon nom de famille, Mère ne me laissera jamais faire une chose pareille, je prends l’initiative de enlever la particule qui caractéristique souvent les noms des grandes familles, elle ne pourra rien dire sur ce fait, c’est juste un nouveau nom et les gens pourront voir un certain lien entre nous, certes de manière subtile. Je lui avais donné quelques jours après, le papier qui stipule son enregistrement et qu’elle devait le garder en lieu sûr, même si je ne mentionnais pas que j’avais un duplicata ainsi que les papiers de la tutelle, apprenons lui un peu les responsabilités de manière indirecte.
Mais ce qui m’amène aujourd’hui, trois semaines après notre rencontre, c’est qu’il y a quelques jours Sekyung prends le temps de me demander ce qu’il me plait, en quoi consiste mon travail et autres, elle essayait de se soucier de mon bien-être et je pense que depuis que le précepteur vient tous les matins lui donner pendant trois heures des cours, elle a de plus en plus de facilité à s’exprimer et mettre des mots sur certaines ressentis. J’avais demandé les services d’une femme qui ne travaillait rarement avec des familles nobles, ils se connaissent tous et je voulais me protéger des idées de certains, Miranda m’avait conseillé cette femme dans la trentaine, Rose SAYURI, j’aurai dû lui dire qu’elle n’aurait jamais dû me proposer une femme au charme si tentateur surtout que la préceptrice a vite compris qu’elle ne me laissait pas indifférente à tout ça… Je me rappelle encore de cet entretien d’embauche avec elle dans mon bureau au cabinet quand elle m’a fait une proposition plus que suggestive mais je n’ai pas compris après tout ça, je l’ai malgré tout embauché… ça m’apprendra mais quoi qu’il en soit, Rosa vient de partir de la demeure tout en me donnant un un clin d’oeil fort tentateur en sortant, je pars aussitôt chercher Sekyung là-haut dans sa chambre, elle a du finir de se préparer maintenant.
Je toque alors la porte pour ensuite ouvrir et tomber nez à nez avec elle en petite tenue. Je tourne aussitôt la tête, elle était gênée, j’en étais sûre, je n’aurai pas dû entrer comme celà et repars en arrière.
- Désolée ma jolie fleur, je te laisse finir de te préparer, je t’attends derrière la porte et après nous allons directement au cabinet.
Je reste alors derrière la porte, essayant au maximum d’oublier ce que j’ai vu, elle avait pris du poids depuis la première fois, j’ai pu voir toutes les marques sur son corps, on aurait cru à des bourgeons, ce n’était plus toutes ses épines qui lui faisaient mal, on aurait presque cru que ça allait être des roses mais peut-être un jour elle m’expliquera comment ça fonctionne...
Image de profil : 
Succès : 
Cristaux : 1871MESSAGES : 899COULEUR : #9966ffInvitéInvité
Informations
Sekyung tel était ton nouveau nom. Face au miroir, dénudée de tout accoutrement, tu te mises à sourire. Dos à ce dernier, la vue en était plus que plaisante. Les ronces étaient devenues indécelables... seules les cicatrices de leurs passages ayant marqué à jamais ton être. La gauche de ton corps lui, n'était devenue qu'éden naissant.
D'une graine sur ton cou, cette dernière avait parsemé bourgeons et Rose en quasi-éclosion. Leurs couleurs t'étaient revenues, d'un bleu qui se voulait innocent...
Le bonheur ne t'arderait pas à rencontrer son paroxysme. Dame Haru en ce jour, avait été aimable de te proposer une sortie à ses côtés, hors du jardin que tu avais commencé à parcourir, sans pourtant né quitté une certaine proximité avec la demeure de la Noble. Haru t'avait compté ses occupations, peu à peu, vous appreniez l'une de l'autre mais, toujours étais-tu réticentes d'aborder les sujets à ton égard. Bien que femme de bonté, la crainte d'être abusé était tout autant persistante...
En ce jour, Dame Haru te montrerait les véritables extérieurs ainsi que le lieu de ses occupations journalières - une main sur la poitrine, tu espérais que ce moment ne serait qu'une nouvelle phase de bonheur à affronté et que plus jamais, il ne t'arriverait quoi que ce soit de mal. Commençant à enfiler des sous-vêtements, quelqu'un se mise à frapper à la porte. Tout en te redressant, tes bras s'étaient mis à cacher ton corps alors que Dame Haru s'en était allé de toute excuse. Bien que cette dernière ait pu imaginer une quelconque gêne à ton égard, ce ne fut guère le cas... tu n'aurais jusque là jamais cacher ton corps dénudé à qui que ce soit, les seules choses que tu protégeais étaient les roses naissantes sur ton corps.
Vêtu d'une robe champêtre blanche, tu avais guidé un châle jusqu'à tes épaules, camouflant ton unique bras parsemé de petits bourgeons bleuté. Un elastique entre tes doigts, tes cheveux furent coiffé d'un chignon aux quelques mèches rebelles parcourant encore ton visage. Prête et présentable à la noble, tu t'étais approché de la porte jusqu'à l'ouvrir. A côté de celle-ci, la noble t'avais attendu. Fermant la porte derrière toi, tu avais fais face à cette dernière avant de te courber légèrement.
_Bonjour Dame Haru. Prononças-tu, un petit sourire sur les lèvres.
La femme t'avait peu à peu mise en confiance bien qu'il t'arrivât parfois de rejeter certains gestes, contact à ton égard. Les douleurs du passé étaient toujours aussi difficiles à oublier et cela, la noble devait s'en douter.
_Pourriez-vous rester à mes côtés le temps du trajet... Je crains l'extérieur vous savez... Prononças-tu une nouvelle fois, ayant passé des journées derrière tes lucarnes à regarder le monde sans jamais le désirer.
Haru Du LysPremière Ministre
Informations
Attendant patiemment qu’elle finisse de se préparer, j’essaye de me rappeler ce que j’ai vu sur son corps, quelques roses étaient apparentes sur celle-ci, c’était un spectacle troublant dont je pense ne devait pas voir, c’était quelque chose qu’elle cachait la plupart du temps, surtout au niveau de ses épaules, certainement l’endroit où elles sont le plus apparentes.
J’attendis à peine quelques minutes quand ma protégée fit son apparition, elle était ravissante, je me rappelle d’avoir demander à Louise de lui acheter des vêtements présentables mais elle avait fort cette fois-ci, cette robe lui allait parfaitement, il lui manquait encore quelques kilos pour qu’elle soit au top de sa forme mais elle avait même fait un effort pour la coiffure, dégageant son cou pour diverses tentations tout comme son sourire qui se dresse peu à peu sur son visage. Qu’est-ce qu’elle était mignonne la petite. Je me redresse, prenant une pose dû à mon rang que je fis machinalement suite à mon éducation.
- Bonjour Sekyung.
Rendant son sourire, je l’invite à me suivre pour rejoindre la porte d’entrée, Louise m’y attendait, me donne mes affaires et nous voilà le pied dehors.
- Mon cabinet n’est pas trop loin, une dizaine de minutes de marche.
Je lui tends alors mon bras pour qu’elle s’y accroche, je sais qu’elle avait peur de cette expérience et je lui ai promis qu’il lui arriverait rien, j’ai préféré demander à Lancelot de nous rejoindre là-bas, trop d’épreuves d’un coup serait difficile car si vraiment quelque chose ne va, on avait encore le temps de rentrer, le retour on sera donc accompagné de mon garde du corps.
- Allez, voilà une nouvelle étape, franchir le grand portail.
Depuis le début de mon programme, je me suis mise à féliciter chaque petit pas qu’elle accomplissait, j’essayais de l’encourager au maximum et aussi lui apprendre l’autonomie au fur et à mesure mais avant tout, on devait renforcer sa confiance en elle. On finit par marcher côte à côte, je sentais son bras tenant le mien, plus ou moins fort selon les situations mais je ne fis aucun commentaire là-dessus, on verra ça une autre fois, je profite alors lors du trajet de lui expliquer divers points sur l’histoire du palais, comment il fonctionne, ses protections et aussi mes commerçant préférés sur la route mais une fois qu’elle semblait plus rassurée, je finis par lui demander comment ça se passe avec Miss Sayuri.
- Alors dis moi, comment ça se passe les cours avec ta professeure ? Est-ce que tu l’aimes bien ?
J’ai déjà eu de nombreuses conversation avec Rose, elle m’expliquait ses progrès, les diverses méthodes utilisées même si je l’avoue qu’elle a essayé à plusieurs reprises de franchir la limite d’une simple relation employé - employeur mais j’avoue ne m'être jamais à terme cette séduction subtile entre nous, c’était même fort agréable de parler avec elle et de voir ses différentes tentatives mais si ça continue, je ne suis pas sûre de réussir à contre un autre assaut de sa part.
- Dis moi les points négatifs aussi, n’hésite pas, j’en parlerai directement avec Miss SAYURI.
J’écoute alors ses explications, et nous approchons maintenant du palais..
Image de profil : Succès : Cristaux : 1871MESSAGES : 899COULEUR : #9966ffInvitéInvité
Informations
De vos voix se rencontrant dans de modeste paroles devenue quotidien, vous étiez descendues tout deux jusqu'à la porte. Louise s'occupant de Dame Haru, bientôt eurent-vous, pieds à l'extérieur. D'un bras tendu par la Noble, tu acceptes volontiers ce dernier en la gardant auprès de cette poitrine devenue brûlante de joie. Une fois face au portail, un sourire nerveux avait accompagné les paroles du Lys. D'un soupir expié, tu avais laissé cette dernière te guider vers un extérieur jusqu'à là jamais parcourues.
Aperçu jusque-là d'ouvrage, tes prunelles découvraient le monde et ses extérieurs. De la nature à la construction humaine. Au fil de vos pas, la noble s'était mise à te conter les points sur l’histoire du palais ; comment il fonctionnait, ses protections et aussi les commerçants préférés du Lys qui semblait enjouée de te raconter tant de petit détail à son égard. Tes yeux étaient devenue t-elle ceux d'une pie, à l'affut d'un moindre objet brillant. Les odeurs elles-mêmes te semblait désormais famillière... d'autre n'ayant jamais traverser tes narines.
_Alors dis moi, comment ça se passe les cours avec ta professeure ? Est-ce que tu l’aimes bien ? Prononça la jeune femme, t'extirpant de tes pensées ... Dis moi les points négatifs aussi, n’hésite pas, j’en parlerai directement avec Miss SAYURI.
Rose Sayuri était devenue ta préceptrice depuis quelques semaines et déjà avais-tu appris nombreuses choses à ses côtés. La jeune femme à la chevelure de sucrerie avait su te prendre en main et bien que retissante au premier abord, tu t'étais peu à peu attaché à elle. Ses méthodes d'éducation avaient été adaptées à tes capacités bien que trop restreinte... Partir à 0 avait été t-elle un défis à son égard.
_J'aime beaucoup ses méthodes d'apprentissage... Elle prend le temps à mes côtés. Elle aime son travail, et ses efforts ne la mèneront que jusqu'à la réussite. Prononças-tu, souriant sur tes dernières paroles. Tes bourgeons naissants ayant récemment réagi au contact de la jeune femme. J'ai des difficultés, loin de le nier... J'ai besoin d'un peu de temps pour comprendre, mais à ses côtés, je ne serais que meilleur. Ajoutas-tu, lâchant doucement le bras de la noble, on peu plus à l'aise. Louise elle-même a commencé à m'enseigner la cuisine... Bientôt, je pourrais m'occuper de vos repas convenablement et encore plus tard, de votre paperasse, cela vous permettra de profiter plus amplement de votre demeure.
D'un petit sourire traversant tes lèvres, la vitrine d'une boutique avais attiré ton attention. Faisant quelque pas en arrière, tu découvrais alors diverses peluches présenter sous de petit amas de paille. Tu n'avais jamais eu d'enfance... Jamais connue les jouets ou bien même les peluches - voir ainsi l'inconnue te rendait curieuse et désireuse cependant... Toujours était-il que tu ne pouvais oublier cette barrière te bloquant à ton éducation primaire. Sans dire un mot, tu étais des lors retourné auprès de la Noble, réajustant ton châle sur tes épaules.
_Je vous préparerais un bain une fois dans votre demeure, il vous faut profiter de votre temps libre pour vous reposer ma dame, vous vous préoccuper bien trop de moi. Prononças-tu en restant à ses côtés, à la même allure.
Haru Du LysPremière Ministre
Informations
Elle semblait satisfaite de son apprentissage, je fus rassurée, Sekyung n’était certainement pas le genre de personne à se plaindre de telle ou telle chose et c’est pour ça que je préfère passer beaucoup d’entretien avec Rose pour connaître son avancement, il est difficile de mentir sachant qu’au début j’utilisais beaucoup mon pouvoir pour comprendre le langage de son corps, je crois qu’elle n’a jamais dû me voir avec mes véritables yeux puis je l’avoue que ces entretiens sont aussi une source sûre de divertissement, j’ai l’impression qu’elle aussi attends impatiemment ses rendez-vous. Elle se dit certainement si elle fait de ma pupille une élève exemplaire, elle pourrait m’avoir à l’issue de ce programme, une idée fort séduisante d’ailleurs mais bon on verra bien comment ça finira.
- Je suis heureuse de l’entendre que tu apprécie Miss SAYURI.
Je la vois qu’elle se détache de moi, un élan de confiance que je laisse faire, c’était bien qu’elle prenne des initiatives de ce genre puis je comprends alors que même Louise y met du sien pour éduquer cette jeune fille. Pour la taquiner, je passe affectueusement la main sur sa tête, évitant de ne pas décoiffer son chignon, je frotte légèrement sa tête.
- Tu vas être bonne à marier si ça continue Sekyung.
Ma main retrouve alors ma poche de mon pantalon, le tout d’une manière classe bien entendu, il m’est interdit de déambuler dans la rue sans garder l’étiquette et l’éducation qu’on m’a prescrit, Mère a des yeux partout et elle serait capable de me le reprocher en tout temps.
- Mais comme je te l’ai dis, je ne fais pas ça pour former une nouvelle collaboratrice, j’ai déjà tout ce qu’il faut mais si tu veux en faire une carrière pourquoi pas mais fait le pour toi ma jolie fleur.
Alors que je continue à parler toute seule, lui expliquant maintenant mes autres collaborateurs, je vois qu’elle ralentit quelque peu la marche, je fais en sorte que je n’avais rien vu mais elle s’était arrêtée devant la boutique de jouets et surtout devant la partie peluche, je note mentalement qu’au retour, on passera devant cette boutique pour qu’elle choisisse ce qu’il lui plaît.
De nouveau près de moi, elle m’annonce qu’elle veut me chouchouter, me préparer un bain, mon imagination commence alors à vagabonder, je m’imagine plus prendre le bain avec elle, shampoignant ses cheveux mais comment rester sérieuse dans cette situation ?
- M’occuper de toi est un passe-temps que j’apprécie beaucoup, je me sens enfin utile à quelqu’un donc laisse moi faire mais si tu veux, prenons un bain ce soir si ça te dit.
Je laisse alors ma question telle quelle, à elle de voir comment interpréter les choses, j’arrive devant le garde, je présente les papiers de ma pupille, j’avais demandé un pass provisoire pour la journée, moi j’avais ma marque de ministre donc je pouvais aller et venir comme je le souhaite dans l’enceinte du palais.
- C’est au deuxième étage de ce bâtiment.
Je lui pointe alors l’aîle spécifique de notre ministère et rentre par la grande porte avant d’emprunter l’escalier magistral, une fois arrivée, nous prenons à gauche et ouvre la porte de mon service, elle tombe alors sur cette grande salle où elle peut trouver un petit salon pour faire attendre mes invités, le bureau de Miranda pour son secrétariat ainsi qu’un autre beaucoup plus loin pour un possible assistant. JE prends la peine de fermer la porte, la main dans le dos de ma protégée, je la pousse vers le bureau de Miranda, femme âgée et pleine d’expérience.
- Bonjour Miranda, je vous présente Sekyung, ma pupille, je viens lui faire un petit tour, Monsieur Steelhearth risque de ne pas tarder.
Miranda souriante, présente ses salutations à Sekyung, lui demandant comment elle va ainsi que si elle trouve jolie le bureau. Elle ne s’avance pas dans des questions indiscrètes mais elle souligne qu’elle avait une belle tenue.
- On va aller dans mon bureau, dites à Monsieur Steelhearth de rentrer quand il se présentera.
Je l’invite à me suivre et rentrons dans le bureau, mon garde risque de ne pas tarder et je fais asseoir Sekyung sur le grand fauteuil et part lui préparer un thé.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1871MESSAGES : 899COULEUR : #9966ffInvitéInvité
Informations
Tantôt un mois à ses côtés, il t'était toujours aussi difficile de comprendre les actes impartiaux de la Noble. Vous deux étiez à peu de chose près identique; à ne comprendres les actes de l'une comme de l'autre. D'un geste de tête insignifiante, tes prunelles s'étaient elles, perdues sur les traits matures de la jeune femme.
_Si prendre un bain en ma compagnie est de votre volonté, il faudra me l'ordonner. Répondis-tu à ses paroles, tes prunelles quittant son contact pour les dalles de pierre recouvrant les parterres du royaume.
Nullement avais-tu craint de te retrouver à nu à ses côtés, toujours étaient-ils de tes fleurs naissantes que tu essayais de protéger d'un tour, comme d'un rien, t-elle un instinct maternelle t'ayant déjà habité.
Successivement à vos pas, ceux-ci vous avaient dès lors guidés à la bâtisse où Dame Haru occupait ses fonctions. Dissimulé derrière elle, tu avais été d'une discrétion sans pareil. La vue des hommes t'avait peu à peu terrifié, cela en était devenue une véritable phobie due au passé.
Au-delà d'une grande porte, la noble t'avait d'ores et déjà guidé jusqu'à l'escalier. Bientôt dans ce service lui appartenant, tu avais été surprise de découvrir un t-elle endroit. Les mains du Lys te bousculant jusqu'au bureau d'une vieille femme, tu t'étais mise à rougir subitement. D'une courbette, tu t'étais annoncé à la vieille femme avec politesse, Dame Haru ajoutant de ses paroles.
La vielle femme commenças dès lors à te mettre en confiance, doucement, avais-tu engagés la conversation avec cette dernière.
_Je vais bien, merci de vous en inquiétez Madame. Prononças-tu avant que tes yeux ne retrouvent la robe champêtre que tu portais. Les goûts vestimentaires de Dame Haru sont de toute élégance. Ajoutas-tu en observant la Lys, lui offrant un petit sourire.
Soudainement, la noble annonçait votre départ dans le lieu qui semblait être son "bureau". Sans poser la moindre question sur ce Steelhearth, tu t'étais laissé guider par la noble, prenant place sur le fauteuil que cette dernière t'avait indiqué. À l'aise, tu fus surprise de retrouver autant de confort dans un simple fauteuil.
Caressant le cuir du fauteuil du bout des doigts, ce fut quelques instants plus tard que Dame Haru revint avec du thé. En la remerciant, tu avais pris la tasse, portant le liquide encore chaud à tes lèvres. Tes paupières se fermant, tu soupiras d'aise quand le nectar chaud réchauffait ton intérieur. Le thé avait une magnifique couleur dorée, ce détail te rappelant une question que tu n'avais jamais osé poser...
_Ma dame... qu'est-ce que cela signifie quand... Vos yeux deviennent dorés ? Prononças-tu avant de détourner ton regard. Excusez ma curiosité, vous n'êtes pas dans l'obligation de me répondre. Ajoutas-tu.
InvitéInvité
Informations
Une journée un peu spéciale aujourd'hui. La ministre m'avait demandé de venir un quart d'heure plus tard que d'habitude et de la laisser venir toute seule depuis sa maison. Elle m'avait parlé de me présenter une de ces pupilles pour qui elle s'était prise d'affection. J'avais cru comprendre que cette dernière était un petit peu timide donc je compris qu'elle ne voulait pas que je sois dans la pièce au départ pour qu'elle se familiarise petit à petit. Miranda devait déjà être présente mais elle a davantage l'habitude de s'occuper des personnes un peu timide comparé à moi. Je le fais aussi de temps en temps, mais moi je les rembarre gentiment, je les accueille pas avec un grand sourire. Je ne suis pas très doué pour les interactions sociales, même si je pense m'être améliorée depuis que j'ai rencontré une certaine guerrière à la chevelure rose. Mais passons pour l'heure il faut que je me dirige vers le bureau d'Haru, c'est là que je suis censé rencontré la pupille de la Dame Du Lys.
En chemin, je me suis arrêté dans une petite boulangerie sympathique et j'y ai récupéré des cannelés et un petit sablé pour Miranda. J'avais le souvenir qu'elle m'avait parlé un jour de ces petits sablés qu'elle appréciait beaucoup, je lui en donc pris un au passage. Je passais donc les gardes à l'entrée avec toujours ce même sentiment étrange d'avoir changé de profession. Je reconnaissais les deux gardes à l'entrées, mais leurs regards avaient changé. J'étais plus vu comme un garde personnel qu'un garde royal, ce qui était pourtant encore ma fonction. Mais pour être honnête, je m'en contrefous, je suis là où j'ai envie d'être et mon travail a des horaires plus tranquilles me permettant de prendre le temps nécessaire pour profiter. Et surtout, j'ai le loisir d'être au service d'une noble que j'estime beaucoup, contrairement à ceux du palais qui doivent subir les complaintes des assistants de Queen par exemple.
Je rentre dans le bureau et salue Miranda. Elle me salue avant de retourner à son travail. Elle était déjà bien affairée et pour ne pas la déranger, je dépose le petit sablé à côte d'elle pour ne pas la gêner. Elle me remercie et me gratifie d'un large sourire que je lui rends. C'était un peu une petite famille qu'on formait avec Haru, c'est pour ça qu'on s'entendait bien, on veillait les un sur les autres. C'est aussi pour cette raison que j'avais hâte de rencontrer la petite protégée de la ministre. J'espère qu'elle va bien "s'intégrer" dans notre petit trio. Cela serait gênant que nous brisions pareil harmonie. Je toque à la porte et une fois l'autorisation d'entrée, j'entre dans le bureau d'Haru. Je m'incline en signe de respect en entrant.
"Bonjour Madame Du Lys, comment vous portez vous aujourd'hui ?"
Si elle me retourne la question, je répondrais "parfaitement". Mais je dois avouer que mon attention se reporte sur la demoiselle assise dans le bureau. Je la détaillais avec un sourire aimable. Je ne voulais pas la brusquer donc j'y allais étape par étape. Je m'inclinais légèrement pour la saluer et ajoutais de ma voix calme et bienveillante.
"Bonjour, vous devez être Sekyung je suppose ? Je suis ravi de vous rencontrer. Je me nomme Lancelot Steelhearth, je suis chargé de la protection de la ministre. Comment vous portez vous ?"
Mon regard était empli de bienveillance et bien que ma carrure laissait penser à un combattant, je m'étais encore plus radouci que d'habitude. D'après les dires de la ministre, je devais éviter de la brusquer, elle n'avait pas encore l'habitude des extérieurs et je pouvais comprendre que cela l'effrayait. Pour un oiseau né en cage, voler est une aberration après tout. Je dépose les cannelés sur la table, j'arrivais à point nommé, Dame Du Lys avait déjà préparé du thé. Rien de meilleur qu'une petite douceur avec un peu de thé n'est ce pas ? Je demeurais près de la porte, là où était ma place habituellement, mon expression beaucoup plus décontracté qu'à l'accoutumée pour ne pas trop effrayer la pupille de la ministre.
En chemin, je me suis arrêté dans une petite boulangerie sympathique et j'y ai récupéré des cannelés et un petit sablé pour Miranda. J'avais le souvenir qu'elle m'avait parlé un jour de ces petits sablés qu'elle appréciait beaucoup, je lui en donc pris un au passage. Je passais donc les gardes à l'entrée avec toujours ce même sentiment étrange d'avoir changé de profession. Je reconnaissais les deux gardes à l'entrées, mais leurs regards avaient changé. J'étais plus vu comme un garde personnel qu'un garde royal, ce qui était pourtant encore ma fonction. Mais pour être honnête, je m'en contrefous, je suis là où j'ai envie d'être et mon travail a des horaires plus tranquilles me permettant de prendre le temps nécessaire pour profiter. Et surtout, j'ai le loisir d'être au service d'une noble que j'estime beaucoup, contrairement à ceux du palais qui doivent subir les complaintes des assistants de Queen par exemple.
Je rentre dans le bureau et salue Miranda. Elle me salue avant de retourner à son travail. Elle était déjà bien affairée et pour ne pas la déranger, je dépose le petit sablé à côte d'elle pour ne pas la gêner. Elle me remercie et me gratifie d'un large sourire que je lui rends. C'était un peu une petite famille qu'on formait avec Haru, c'est pour ça qu'on s'entendait bien, on veillait les un sur les autres. C'est aussi pour cette raison que j'avais hâte de rencontrer la petite protégée de la ministre. J'espère qu'elle va bien "s'intégrer" dans notre petit trio. Cela serait gênant que nous brisions pareil harmonie. Je toque à la porte et une fois l'autorisation d'entrée, j'entre dans le bureau d'Haru. Je m'incline en signe de respect en entrant.
"Bonjour Madame Du Lys, comment vous portez vous aujourd'hui ?"
Si elle me retourne la question, je répondrais "parfaitement". Mais je dois avouer que mon attention se reporte sur la demoiselle assise dans le bureau. Je la détaillais avec un sourire aimable. Je ne voulais pas la brusquer donc j'y allais étape par étape. Je m'inclinais légèrement pour la saluer et ajoutais de ma voix calme et bienveillante.
"Bonjour, vous devez être Sekyung je suppose ? Je suis ravi de vous rencontrer. Je me nomme Lancelot Steelhearth, je suis chargé de la protection de la ministre. Comment vous portez vous ?"
Mon regard était empli de bienveillance et bien que ma carrure laissait penser à un combattant, je m'étais encore plus radouci que d'habitude. D'après les dires de la ministre, je devais éviter de la brusquer, elle n'avait pas encore l'habitude des extérieurs et je pouvais comprendre que cela l'effrayait. Pour un oiseau né en cage, voler est une aberration après tout. Je dépose les cannelés sur la table, j'arrivais à point nommé, Dame Du Lys avait déjà préparé du thé. Rien de meilleur qu'une petite douceur avec un peu de thé n'est ce pas ? Je demeurais près de la porte, là où était ma place habituellement, mon expression beaucoup plus décontracté qu'à l'accoutumée pour ne pas trop effrayer la pupille de la ministre.
Haru Du LysPremière Ministre
Informations
Maintenant dans mon bureau, je ressens que Sekyung est plus à l’aise, nous étions de nouveau que toutes les deux et pas de tierce personne pour lui faire peur même si Miranda était une personne plus qu’aimable, grand-mère de deux chérubins, elle se savait douce et ferme, je ne me faisais aucun soucis sur l’approche de ma secrétaire pour aborder ma pupille mais c’était plus sur Lancelot que j’avais peur. Il était grand, imposant, c’était un garde royal après tout et je ne connaissais rien aux agresseurs de ma pupille, j’espérais juste qu’aucun ne lui ressemble.
Elle était intéressée par la délicatesse du fauteuil, c’était touchant à voir, c’est vrai, je n’avais pas d’aussi beaux sièges à la maison mais on pouvait néanmoins trouver le même style en terme de décorations, elle ne pouvait que se sentir à l’aise.
- Tiens pour toi, ton parfum préféré.
J’avais observée ses goûts à la demeure et après quelques tests, j’avais fini par trouver celui qu’elle préfère en m’aidant de mon Don car si je devais me contenter de ces paroles, elle aimerait tout si ça venait de moi. Je prends alors ma place, profitant moi aussi de ce douceur puis ma protégée finit par me poser la question que je redoutais depuis quelques temps, elle avait bien vu que mes yeux changeaient de couleur quelque fois puis passer de violine à ambre, ce n’était pas du tout anodin mais je vais quand même lui répondre.
- Nous n’avons aucun secret entre nous non ?
Les coudes sur mon bureau, j’avais fini par poser ma tasse sur le côté, resserrant mes doigts entre eux, posée sur ma bouche, je prends la pose de la ministre redoutable, elle ne m’avait connu de cette fameuse, moi toujours aussi avenante mais je vis dans un monde de requin, la ministre en face de moi, celle de la justice est une coriace comme tous les autres, comme ce Primus Milan, ennemi redoutable, jamais il devra briguer le poste de Premier Ministre sinon nous étions fichus.
Je travaille dans un milieu hostile ma chère Sekyung, un monde que de faux-semblants et j’en passe. On va dire que ces yeux dorées me permettent de déceler le vrai du faux.
Je détends ma posture et glisse ma main sur la joue, un sourire taquin apparaît sur mon visage.
- Tu peux rien me cacher ma jolie fleur…
Je la laissais faire sa propre interprétation quand Lancelot frappe à la porte et l’invite à rentrer. Je me redresse et va dans sa direction.
Bonjour Monsieur Steelhearth, ravie que vous soyez venu, oui nous allons parfaitement bien.
Je montre la jeune femme dans le fauteuil, je lui retourne les formules de bonne politesse et comme toujours, il va toujours aussi bien, de toute façon, je ne l’ai jamais vu maussade, je devrais le noter sur le calendrier la fois où je le verrai.
Je vois que Lancelot fait un effort surhumain pour se montrer gentilhomme, les leçons de Castalion prennent forme et surtout venir avec des patisseries étaient une bonne technique.
- Je vois que vous avez pensé à tout, vous essayez de nous appâter !
Il s’était remis alors à sa place habituelle dans son coin mais ce n’était pas du tout le type de rendez-vous que j’avais prévu. J’avais besoin de lui pour faire parler Sekyung et voir comment elle se débrouille avec un inconnu et lui comment il se débrouille avec une fille qui est plus que timide.
- Venez vous asseoir, je vous prépare une tasse pour vous aussi, ça sera une après-midi particulière pour tous les trois.
Je reviens avec la tasse chaude et la pose devant lui pour reprendre ma place.
- Je me disais Monsieur Steelhearth, Sekyung rêverait d’entendre comment vous êtes devenu Garde et pourquoi ce choix de carrière.
J’invite d’abord à Lancelot à parler, il sera certainement plus enclin à le faire puis peut-être il posera à son tour de questions en espérant qu’il la brusque pas, il avait une chose qu’ils avaient en commun, c’était moi et j’avais proposé à tous les deux un avenir plus radieux.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1871MESSAGES : 899COULEUR : #9966ffInvitéInvité
Informations
La verveine réchauffant tes entrailles, un soupire d'aise t'avait d'ores et déjà échappé. Les prunelles de la noble ne te quittant pas, ses paroles furent le tourment de tes pensées. Aucun secret entre nous était des paroles dont tu avais répondus d'un haussement d'épaules - Jamais ne t'avait-elle ordonné de dévoiler tes secrets, ceux-ci restant dès lors un mystère pour la Lys innocent.
La noble s'installant, son regard en était devenue plus qu'inquisiteur. Ton rythme cardiaque en étant devenu de plus en plus violent, tu déglutis. L'impression d'être à nue face à cette femme de toute beauté, tu n'avais pu soutenir son regard plus longtemps. La tasse déposé sur le bureau, tes doigts s'étaient dès lors empressé de prendre possession de chacun de tes bras.
Les doigts de la noble glissant dès lors sur ta joue, ses paroles eurent l'effet de résonner-t-elle un écho dans ton esprit; Tu ne peux rien me cacher. Déglutissant une nouvelle fois, tu t'étais doucement écarté ce son contact, ses dires étaient-ils réellement fondés ? Prise dans un torrent d'incertitude, tu ne perçus aucunement l'arrivée de Steelhearth.
Les paroles de l'homme noyant tes tympas, tes doigts s'étaient aussitôt refermé sur tes bras. Tes prunelles rencontrant bientôt celle de l'homme, une certaine tempête s'était d'ores et déjà déclaré en toi. De ce fait, tu n'avais pu répondre à ses simples paroles... les hommes étaient devenue un véritable tourment à ton encontre.
Usant de tes pieds pour t'écarter au plus du garde la noble, tu ne l'avais quitté des yeux un seul instant, prise de mépris envers lui. Dame Haru l'invitant de ce fait à prendre place et de boire un thé à son tour, tu t'étais d'autant plus reculé. Comment Dame Haru pouvait-elle te faire ça... Ton coeur devenant bientôt t-elle le tambour dans ta poitrine, les aiguillons de tes tiges s'étaient mise à grandir.
_Je me disais Monsieur Steelhearth, Sekyung rêverait d’entendre comment vous êtes devenu Garde et pourquoi ce choix de carrière. Prononças soudainement la noble, tes prunelles rejoingnant les siennes avec stupéfaction - elle avait osé ?
Tes lèvres mordillés à plusieurs reprises, tu ne te pouvais de rétorquer les paroles de ta maîtresse... celle-ci avait décidé que tu parlerais avec cet homme, qu'il en soit ainsi. Ton froncement de sourcil s'adoucissant doucement, tu avais hoché la tête devant les iris de la dame aux lys, jouant dès lors à son jeu peu plaisant.
_Il me tarde de connaître tous les détails... prononças-tu, l'arrière de tes paroles ne
résonnant que comme désintérêt. Tu ne voulais que le plaisir de Dame Haru, quit à jouer un rôle qui n'était le tiens.
InvitéInvité
Informations
J'étais resté en retrait car cela me donnais une vue d'ensemble sur la situation. Être garde me donne une certaine aptitude à l'observation. Et leur petit jeu me sauta rapidement aux yeux. Il n'y avait pas besoin d'avoir un sens de l'observation des plus extrêmes pour savoir que ma présence semblait gêné la demoiselle. Dès l'instant où j'ai passé la porte, elle a eu un moment de recul. Je ne sais pas ce qui l'a traumatisé par le passé, mais visiblement je ressemblais à un de ces agresseurs. Un homme peut être ? Je ne sais pas. Mais pour avoir un tel mouvement de recul, elle a du subir quelque chose de très éprouvant physiquement ou moralement. Dans les deux cas, l'homme qui fait ce genre de chose ne mérite pas qu'on l'appelle comme tel. Un homme sûr de lui n'a pas besoin de montré sa force, et encore moins sur une personne comme Sekyung qui n'a vraiment pas l'air d'être une menace.
La demande de la Dame du Lys me fit sourire, évidemment que cela ne venait pas de Sekyung cette demande. Si j'avais des doutes, la réaction de cette dernière me l'aurait confirmé. Elle était vraiment pas très habile pour caché ses émotions. Tant mieux, je préfère une personne franche et facile à lire plutôt qu'une personne réservée qui ne laisse transparaître aucune émotion. Au moins, je pouvais m'adapter à ce que l'on me demandait et pour le coup c'était plutôt simple pour moi de faire ce qui me semblait judicieux à ce moment là : répondre à la question sans pour autant m'étaler pour ne pas saouler mon auditoire. Je ne sais pas à quel jeu joue exactement la ministre, mais peut être pense t'elle que cela bien lui faire un bien fou pour son éducation. J'attend que ce soit mon tour de parler avant de m'éclaircir la voix.
"Je suis issue d'une lignée de gardes royaux remontant sur des dizaines des générations. Cela m'a un peu aidé à choisir ma vocation je dois avouer, quant à mes réelles motivations pour ce travail, je dirais que protéger le peuple et la famille royale et un grand honneur. Et depuis peu, il y a un autre honneur qui m'est décerné, celui de protéger une personne que j'estime énormément en la personne de Madame Du Lys ici présente. Je pense que tu peux comprendre pourquoi j'ai une haute estime d'elle n'est ce pas ?"
Alors que mes premières phrases étaient expliquées dans un sens plus général pour répondre à la question de la Dame du Lys, j'avais accentué la fin dans l'optique de faire en sorte qu'elle se sente davantage impliqué dans mon propos et pas seulement comme ces étudiants écoutant d'une oreille distraite ce que leur raconter un professeur pédant. Je me rendais compte que j'avais oublié une partie de la question, comment est ce que j'étais devenu garde royale. En me battant quelle question ! Mais racontez les épreuves que j'ai du traversé pour en arriver là à la jeune timide me paraissait être une mauvaise idée, je m'attachais à ne pas avoir l'air trop méchant ni belliqueux pour ne pas la bloquer. Au contraire, elle avait besoin d'être rassuré et je le concevais tout à fait, sinon j'aurai mal pris son ton sarcastique. J'ajoutais ensuite après un bref regard échangé avec la ministre.
"Et vous mademoiselle Sekyung, comme vous êtes-vous retrouvée pupille de Madame la ministre ?"
Je guettais du coin de l’œil la réaction de la ministre. Elle était toujours restée vague dans l'ensemble concernant Sekyung. Je savais uniquement qu'elle l'avait recueilli mais je n'avais pas les tenant et les aboutissant. Et puis, la faire s'exprimer un peu plus sur elle et lui donner davantage la parole pourrait peut être l'aider à la sortir de sa coquille ? Allez savoir. En tout cas, je demeure attentive aux remarques de la ministre, c'est sa pupille après tout. Si elle décide de couper court à la question, je ne reviendrais pas dessus. C'est elle la cheffe, c'est elle qui décide. Mais je pense que ça peut être une bonne idée de l'amener à se livrer. Toujours dos à la porte, je fixe tour à tour la ministre et sa pupille, j'essaie de mieux la cerner. Quelle étrange personnage cette Sekyung.
La demande de la Dame du Lys me fit sourire, évidemment que cela ne venait pas de Sekyung cette demande. Si j'avais des doutes, la réaction de cette dernière me l'aurait confirmé. Elle était vraiment pas très habile pour caché ses émotions. Tant mieux, je préfère une personne franche et facile à lire plutôt qu'une personne réservée qui ne laisse transparaître aucune émotion. Au moins, je pouvais m'adapter à ce que l'on me demandait et pour le coup c'était plutôt simple pour moi de faire ce qui me semblait judicieux à ce moment là : répondre à la question sans pour autant m'étaler pour ne pas saouler mon auditoire. Je ne sais pas à quel jeu joue exactement la ministre, mais peut être pense t'elle que cela bien lui faire un bien fou pour son éducation. J'attend que ce soit mon tour de parler avant de m'éclaircir la voix.
"Je suis issue d'une lignée de gardes royaux remontant sur des dizaines des générations. Cela m'a un peu aidé à choisir ma vocation je dois avouer, quant à mes réelles motivations pour ce travail, je dirais que protéger le peuple et la famille royale et un grand honneur. Et depuis peu, il y a un autre honneur qui m'est décerné, celui de protéger une personne que j'estime énormément en la personne de Madame Du Lys ici présente. Je pense que tu peux comprendre pourquoi j'ai une haute estime d'elle n'est ce pas ?"
Alors que mes premières phrases étaient expliquées dans un sens plus général pour répondre à la question de la Dame du Lys, j'avais accentué la fin dans l'optique de faire en sorte qu'elle se sente davantage impliqué dans mon propos et pas seulement comme ces étudiants écoutant d'une oreille distraite ce que leur raconter un professeur pédant. Je me rendais compte que j'avais oublié une partie de la question, comment est ce que j'étais devenu garde royale. En me battant quelle question ! Mais racontez les épreuves que j'ai du traversé pour en arriver là à la jeune timide me paraissait être une mauvaise idée, je m'attachais à ne pas avoir l'air trop méchant ni belliqueux pour ne pas la bloquer. Au contraire, elle avait besoin d'être rassuré et je le concevais tout à fait, sinon j'aurai mal pris son ton sarcastique. J'ajoutais ensuite après un bref regard échangé avec la ministre.
"Et vous mademoiselle Sekyung, comme vous êtes-vous retrouvée pupille de Madame la ministre ?"
Je guettais du coin de l’œil la réaction de la ministre. Elle était toujours restée vague dans l'ensemble concernant Sekyung. Je savais uniquement qu'elle l'avait recueilli mais je n'avais pas les tenant et les aboutissant. Et puis, la faire s'exprimer un peu plus sur elle et lui donner davantage la parole pourrait peut être l'aider à la sortir de sa coquille ? Allez savoir. En tout cas, je demeure attentive aux remarques de la ministre, c'est sa pupille après tout. Si elle décide de couper court à la question, je ne reviendrais pas dessus. C'est elle la cheffe, c'est elle qui décide. Mais je pense que ça peut être une bonne idée de l'amener à se livrer. Toujours dos à la porte, je fixe tour à tour la ministre et sa pupille, j'essaie de mieux la cerner. Quelle étrange personnage cette Sekyung.
Haru Du LysPremière Ministre
Informations
C’était la première fois que je m’étais Sekyung face à des difficultés réelles, dans le jardin, elle devait affronter juste le soleil et les brins d’herbes puis ce n’était pas Louise la plus cruelle des personnes, elle était plus que bienveillante avec elle. Lancelot était tout autre, c’était un rapport de force à lui tout seul, féroce, musclé, fin observateur, entraîné pour combattre, je sais très bien qu’il pourrait mettre quelqu’un à terre en moins de quelques secondes si la personne déboulait par la porte.
J’essaye de rassurer au possible Sekyung avec quelques sourires mais ce n’était pas du tout une chose aisée surtout quand un bureau nous sépare, moi qui aurait voulu lui prendre la main pour la calmer, lui dire que tout allait bien mais nous étions dans mon sanctuaire, rien ne pouvait lui arriver, c’était une extension de la maison. Je sais qu’elle fait son possible mais le timbre de sa voix n’indique tout le contraire, j’espère que le Garde ne prendra pas en compte ce quelconque désintérêt de sa part comme une insulte mais je vois qu’il fit mine de rien et explique alors la situation.
Je souris quand il me fait plein d’éloge sur ma personne, j’ai vite compris la place que j’avais dans son honneur, chose très importante pour lui, je ne vais pas du tout à l’encontre de ce choix car je ne comprends pas toutes ses louanges mais j’appréciais autant le Garde que la personne derrière, franc, honnête et j’en passe, il me restait juste à savoir qui était la personne qui trouble son petit coeur et j’aurai moyen de le taquiner sur la chose.
Lancelot me demande un accord non verbal sur le fait qu’il puisse continuer ce petit jeu que j’amorçais, je sais que Sekyung va faire un bon mais il faut qu’elle arrive à mettre des mots pour ce qu’il lui est arrivé, c’est comme ça qu’on peut faire son deuil en quelque sorte. Je tourne la tête alors vers ma protégée et commence à répondre à la question, juste pour l’aider.
- C’était il y a trois semaines, lors d’une soirée fort orageuse, comme toujours je suis rentrée tard du travail quand j’entendis quelques bruits dans cette impasse peu chaleureuse. C’est alors que j’ai trouvé une jolie jeune fille dans la rue et c’était toi Sekyung.
Je m’arrête un instant, j’affiche un grand sourire, je sais qu’elle me fait des yeux de feupagnol battu.
- Allez continue Sekyung, Monsieur Steelhearth est quelqu’un de confiance puis j’ai parlé avec la ministre des armées, il va bientôt être affecté à la recherche de tes agresseurs.
Un regard à Lancelot pour lui dire qu’on parlera de tout ça plus tard.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1871MESSAGES : 899COULEUR : #9966ffInvitéInvité
Informations
De ces louanges, Steelhearth semblait avoir apaisé les désagréments que tu avais dès lors porté à son égard. De ses facultés, la Dame au Lys ne pouvait se laisser prendre dans de faux-semblants... L'ayant signifié d'elle-même, personne ne pouvait tromper ses yeux dorés. Steelhearth, était-il dès lors un homme de confiance ? De tes prunelles d'ambre parcourant ses vêtements, ne voyais-tu en lui que le protagoniste de tous les hommes ayant déjà abusé de toi.
De tes lèvres se brûlant du thé encore chaud, l'homme en était venue à poser ses propres questions. D'une hésitation perçus par la Dame du Lys, celle-ci avait entrepris ses premières paroles. Des explications, qui t'avait inondée d'une joie sans-nom ; la noble n'avait été que bienfaitrice à ton égard... La tasse de thé entre tes doigts tremblant, t'avait-elle demandé de continuer dans ses explications... que pouvais-tu lui refuser ? Elle qui était devenue bien plus qu'une simple tutrice à ton égard.
_Oui... mon anciens propriétaire venait d'ordonner à ses vassaux de me laisser mourir dans une rue et, j'aurais sans doute succombé à mes douleurs sans l'intervention de ma Dame. Prononças-tu, tes prunelles ne devenant que tendresse à l'égard de la Noble que tu ne cessais d’observer. Je ne lui serais jamais assez redevable de toutes ses gentillesses... Ma fidélité lui est acquise éternellement Ajoutas-tu, réajustant le châle dissimulant toujours tes épaules nues.
Grâce à la bonté de la Noble, des bourgeons avaient fait place aux ronces ayant habité ton corps pendant plusieurs années... En avais-tu presque oublié la couleur des fleurs faisant partie de toi, des roses à la couleur signifiant l'Inaccessibilité. Quittant ton fauteuil, tu étais doucement approchée de l'homme à la carrure qui t'étais presque terrifiante.
Celui-ci serait donc affecté à la recherche des vassaux de ton ancien maître... Lui, qui par malchance ne serait pas trahi de tes lèvres. Assez proche de Steelhearth, tu avais lancé un regard à la Noble avant de te courber face à lui, restant dans cette position un petit moment.
_Veuillez excusez mon comportement à votre égard Steelhearth... Je ne peux que vous apprécier, ô combien vous semblez être que de bonne attention envers ma maîtresse. Prononças-tu en te redressant finalement, offrant un petit sourire à l'homme en gardant tout de même tes distances envers lui.
InvitéInvité
Informations
J'écoutais attentivement les dires d'Haru. Ainsi Sekyung avait était abandonné au milieu de nulle part et serait probablement morte sans l'intervention de la ministre au grand cœur. Cette nouvelle raviva davantage l'estime que j'ai pour la Dame du Lys. Sans nulle doute que la plupart des gens auraient tracé leurs routes sans prendre en compte la jeune femme agonisante sur le bas côté. Je ne pouvais qu'être fier d'occuper le poste de garde du corps de la ministre. Sa dernière phrase cependant, me fit hausser un sourcil de surprise. Ah bon ? J'allais me charger de traquer les agresseurs de la jeune fille ? Non pas que cela me déplaise, bien au contraire, mais j'aurai bien aimé qu'on m'en parle avant pour ne pas passer pour le dernier au courant de cette histoire. Mais bon, les volontés d'Haru sont les miennes, donc je me chargerais personnellement de retrouver les ordures qui ont fait du mal à la jeune fille aux ronces. J'allais renchérir dessus quand la ministre me fit comprendre que nous aurions cette discussion une autre fois. J'acquiesçais pour ensuite me tourner vers la jeune pupille de la ministre.
Son comportement semblait avoir radicalement changé, le fait qu'Haru m'estime digne de confiance a du la rassurer. Ses propos me firent également étrange. Ses propos semblaient sincères, du moins, ils devaient l'être vu qu'Haru aurait sans doute compris qu'elle mentait si cela avait été le cas. Elle avait vécu un véritable enfer cette petite, et je pouvais comprendre désormais pourquoi est ce que la ministre avait décidé de me confier personnellement pareille quête. Elle sait que je fais consciencieusement mon travail et la Dame du Lys tenait à ce que cette enquête aboutisse dans les meilleurs délais. A moins que ce ne soit pour un motif un peu plus sombre. Je m'étais demandé, dans le cas où la ministre me demanderait d'effectuer un boulot où je devrais davantage me salir les mains. En partant du principe que c'est pour une bonne cause, est ce que j'accepterai ? Hum probablement, mais je serais tout de même prudent pour ne pas me faire prendre. Oula, mais je suis en train de m'éparpiller, et je reprend conscience quand la demoiselle s'approche de moi pour s'excuser. Je lui adresse un sourire en réponse au sien et j'ajoute d'un air décontracté.
"Mademoiselle Sekyung, vous êtes la pupille de Madame la Ministre, à partir du moment où elle a décidé de vous prendre sous son aile, je me dois d'assurer votre protection également. Donc soyez assuré que tant que je serais dans les parages, rien ne vous arrivera, ni à vous, ni à Dame du Lys."
Je marquais une pause, je voulais me montrer rassurant envers elle. En temps normal j'aurais sans doute mis une main sur son épaule pour rajouter davantage de solennel. Mais je pense qu'elle n'est pas encore prête pour un contact physique. Si elle s'est faites maltraité par des gens, je peux comprendre qu'elle soit sur la défensive. En plus de ça, j'étais encore un inconnu il y a peu de temps, je peux comprendre qu'il lui fasse du temps. Je n'allais pas la brusquer. En plus, je suis plus grand qu'elle, donc ça doit renforcer mon côté menaçant malgré mes efforts pour ne pas l'être. Je décide donc de m'accroupir devant la jeune fille avant d'ajouter d'une voix calme.
"Tu n'es pas obligée de m'en parler maintenant, mais il faut que tu saches que prochainement, je te demanderais plus de détail sur tes agresseurs afin que je puisse les retrouver. Tu voudras bien m'aider à les faire payer pour ce qu'ils t'ont fait ?"
Je ne m'étais pas approché énormément mais j'espérais que cette nouvelle position n'allait pas la gêner. En tout cas j'attendais patiemment sa réponse accroupi devant elle, je voulais paraître moins menaçant. J'allais effectivement avoir une discussion avec la Dame du Lys. J'allais lui faire comprendre sans entrer dans les détails, que si j'acceptais de faire le "ménage" chez les assaillants de Sekyung, j'allais le faire à ma manière, et je ne pense pas qu'elle souhaite connaitre mes méthodes. Je connais assez le système judiciaire dans lequel nous évoluons pour savoir qu'il faut parfois utiliser d'autres méthodes pour obtenir réparation.
Son comportement semblait avoir radicalement changé, le fait qu'Haru m'estime digne de confiance a du la rassurer. Ses propos me firent également étrange. Ses propos semblaient sincères, du moins, ils devaient l'être vu qu'Haru aurait sans doute compris qu'elle mentait si cela avait été le cas. Elle avait vécu un véritable enfer cette petite, et je pouvais comprendre désormais pourquoi est ce que la ministre avait décidé de me confier personnellement pareille quête. Elle sait que je fais consciencieusement mon travail et la Dame du Lys tenait à ce que cette enquête aboutisse dans les meilleurs délais. A moins que ce ne soit pour un motif un peu plus sombre. Je m'étais demandé, dans le cas où la ministre me demanderait d'effectuer un boulot où je devrais davantage me salir les mains. En partant du principe que c'est pour une bonne cause, est ce que j'accepterai ? Hum probablement, mais je serais tout de même prudent pour ne pas me faire prendre. Oula, mais je suis en train de m'éparpiller, et je reprend conscience quand la demoiselle s'approche de moi pour s'excuser. Je lui adresse un sourire en réponse au sien et j'ajoute d'un air décontracté.
"Mademoiselle Sekyung, vous êtes la pupille de Madame la Ministre, à partir du moment où elle a décidé de vous prendre sous son aile, je me dois d'assurer votre protection également. Donc soyez assuré que tant que je serais dans les parages, rien ne vous arrivera, ni à vous, ni à Dame du Lys."
Je marquais une pause, je voulais me montrer rassurant envers elle. En temps normal j'aurais sans doute mis une main sur son épaule pour rajouter davantage de solennel. Mais je pense qu'elle n'est pas encore prête pour un contact physique. Si elle s'est faites maltraité par des gens, je peux comprendre qu'elle soit sur la défensive. En plus de ça, j'étais encore un inconnu il y a peu de temps, je peux comprendre qu'il lui fasse du temps. Je n'allais pas la brusquer. En plus, je suis plus grand qu'elle, donc ça doit renforcer mon côté menaçant malgré mes efforts pour ne pas l'être. Je décide donc de m'accroupir devant la jeune fille avant d'ajouter d'une voix calme.
"Tu n'es pas obligée de m'en parler maintenant, mais il faut que tu saches que prochainement, je te demanderais plus de détail sur tes agresseurs afin que je puisse les retrouver. Tu voudras bien m'aider à les faire payer pour ce qu'ils t'ont fait ?"
Je ne m'étais pas approché énormément mais j'espérais que cette nouvelle position n'allait pas la gêner. En tout cas j'attendais patiemment sa réponse accroupi devant elle, je voulais paraître moins menaçant. J'allais effectivement avoir une discussion avec la Dame du Lys. J'allais lui faire comprendre sans entrer dans les détails, que si j'acceptais de faire le "ménage" chez les assaillants de Sekyung, j'allais le faire à ma manière, et je ne pense pas qu'elle souhaite connaitre mes méthodes. Je connais assez le système judiciaire dans lequel nous évoluons pour savoir qu'il faut parfois utiliser d'autres méthodes pour obtenir réparation.
Haru Du LysPremière Ministre
Informations
Ma pupille m’avait déjà parlé de son histoire, de manière peut-être plus vague mais je suis étonnée de la voir dire à haute voix que ses “ anciens propriétaires “ voulaient la laisser mourir dans un coin, rien que cette idée d’abandonner cette jeune femme comme un simple objet me répugne, c’était la première fois dans ma vie que je vouais une haine pareille pour une tierce personne, même Mère n’avait pas atteint ce stade. Je ne pourrai jamais tuer de sang-froid quelqu’un et le demanderait jamais à Lancelot de le faire mais je devrais m’arranger avec la Ministre de la Justice pour une sanction plus qu’exemplaire à cet homme immonde, j’avais des recherches sur les Von Dorn mais je n’ai rien trouvé, certainement un faux nom, c’était plus difficile que prévu, seule Sekyung pouvait nous aider, un portrait robot ou nous donner une description du lieux, peut-être comme ça on y arrivera, c’est pour cela que j’ai présenté le Garde à ma pupille, pour qu’elle fasse confiance, je ne lui demande pas d’être son confident, peut-être elle verra en lui son héros, quelqu’un qui pourrait l’aider dans sa “ vengeance “ car les cartes étaient dans les mains de la brune et je n’avais pas trouvé d’autres solutions que d’impliquer Sekyung et Lancelot.
Concentrée comme jamais, j’observe les gestes de ma protégée, elle essaye de cacher ses épaules, ses tatouages si particuliers, on ne les voyaient pas, il fallait l’avoir vu en simple tenue pour voir ses marques qui couvrent son corps mais je la vois se lever et s’approcher même de Lancelot. Je sais qu’elle avait peur des hommes, je l’ai vu avec mes jardiniers mais elle a compris qu’ils étaient inoffensifs mais le Garde, c’était différent, c’était un homme entraîné aux combats, une menace mais non, je la vois se lever et se courber devant lui. Les yeux ronds, je ne comprenais pas la scène mais elle venait de s’excuser pour son comportement et même affichée un sourire. Le guerrier avait donc marqué des points, je me détendis aussitôt, le dos collé maintenant contre mon dossier, la rencontre s’est bien déroulée, je suis soulagée…
Comme toujours mon garde du corps joue le chevalier servant, un léger rictus s’affiche sur mon visage, je sais que ce n’était pas des paroles en l’air, loin de là, peut-être Sekyung ne le croira pas tout de suite mais il fera vraiment tout ce qu’il faut pour cela, je le sais.
- Monsieur Steelhearth connaît bien son boulot, tout ceci restera confidentiel et si on peut enfin finir avec cette histoire, tu sera enfin libre Sekyung.
On finit de discuter un petit peu mais je sens que j’en demande beaucoup pour Sekyung mais je pense que cette petite escapade ne doit pas trop s’éterniser, il est préférable que je la ramène et cette fois-ci, je vais demander à Lancelot de nous accompagner maintenant qu’elle s’est habituée à lui.
- Sekyung, Louise t’attends pour tes autres cours, elle m’a demandé de ne pas rentrer tard.
Je finis par me redresser, quittant ma chaise et attrapant ma veste, je ferai juste l’aller-retour, je peux donc laisser mon attaché-case ici.
- Monsieur Steelhearth, voulez-vous bien nous accompagner ?
La réponse sera de toute façon oui mais par pure politesse et que je n’étais pas du genre à donner des ordres direct, je préfère quand même demander. Je tends alors la main à Sekyung pour qu’elle se redresse et nous dirige vers la porte de mon cabinet accompagné de deux personnes que j’apprécie particulièrement. Un sourire chaleureux, je dis à Miranda que j’en ai pour une heure que je ne vais pas tarder.
- Bon allons-y, Sekyung passe devant, on va voir si tu as retenu le chemin.
Il faut bien qu’elle travaille sa mémoire et puis je serai toujours à ses côtés pour lui indiquer la route si nécessaire...
Image de profil : Succès : Cristaux : 1871MESSAGES : 899COULEUR : #9966ffInvitéInvité
Informations
Un genou à terre, Steelhearth t'avait dors et déjà rassuré de ses dires. Un faible sourire marquant tes lèvres, celui-ci entrepris de nouvelle parole. Des détails... Détournant les yeux, ton expression en était devenue morose. Quand bien même désirais-tu oublier le passé, celui-ci te rattrapait encore et toujours. D'un haussement d'épaule, tu fus pris dans l'ouragan des doutes. Dénoncés, les vassaux de ton maître étaient accessibles à tes lèvres, mais, en ce qui concernait le noble t'ayant utilisé, cela était impossible.« Fidèle, sois fidèle. Fidèle à ton maître, à celui que tu appartiens. Fraülein jamais tu ne me trahiras, tu me seras à jamais fidèle »
Des paroles résonnant dans ton esprit t-elle des coups de fouet te marquant à tout jamais. Ta peau avait été victime de ses désirs, comme ton âme. Quand bien-même Haru était devenue ta nouvelle propriétaire, et que tu le serais désormais à jamais fidèle, tu ne pouvais oublier ton éducation, celui que l'homme t'avait donné... Tu n'avais vécu que pour le service lui. Le quitté avait été un fatras de sentiment... Entre tristesse et soulagement.
_Monsieur Steelhearth connaît bien son boulot, tout ceci restera confidentiel et si on peut enfin finir avec cette histoire, tu seras enfin libre Sekyung. Prononças la ministre, tes pupilles rencontrant les siennes.
Libre... un mot dont tu avais oublié l'existence même. Haussant une nouvelle fois, les épaules, tes yeux avaient dès lors rejoint le sol. Tu étais perdue... et pour la première, tu désirais fuir à toutes jambes ce passé qui tentait de te rattraper. D'un hochement de tête, tu avais acquisé les paroles de la noble sans ne donner un total accords à tes dires... tu ne voulais pas vexer cette dernière par un refus... que tu n'avais de toute manière pas le courage d'annoncer.
La noble se redressant finalement, cette dernière t'annonça ton prochain cours auprès de Louise. D'un hochement de tête, tu t'étais redressé par son aide, réajustant tes vêtements avant de sortir. D'un salut distinctif à la vieille femme en charge de l'accueil, tu fus surprise d'entendre Haru te proposer de prendre le devant de la marche. Hésitant, tu avais tout de même accepté les désirs du Lys, prenant une marche plutôt lente afin de la garder au plus proche de toi.
Une fois à l'extérieur, tu avais essayé de te souvenir du chemin à prendre... Hésitante, tu t'étais une première fois trompé, la noble ayant rectifié tes pas, mais bientôt, le souvenir de la boutique de jouet te revins en mémoire et le chemin en deviens alors plus facile à retrouver. Confiant, ton pas s'était accéléré... Tes prunelles découvrant des détails auxquelles tu n'avais pas fait attention. Le sourire aux lèvres, il t'était arrivé de te tourner pour regarder si les deux adultes te suivaient toujours... Tu avais l'impression de voler de tes propres ailes. Souriante et heureusement, tu t'étais même mise à sautiller entre deux pas, laissant ton châle dénudée tes épaules aux bougeons grandissant.
_Fräulein ? Prononças alors une voix familière, l'écho du passé t'arrêtant net. Tes pieds comme pris aux pièges par on le sait quoi, tu avais tourné la tête vers la voix, tremblante. Je n'y crois pas... elle est vivante et... encore capable de fleurir ?! Prononças une nouvelle fois la voix familière, celle d'un vassal ayant profité de toi à bien des occasions.
Tu n'avais pu empêcher cela... le passé te revenant en mémoire, chaque détail comme chaque douleur. Cela en était devenu presque réel, chaque sentiment, chaque sensation te revenant en tête, empeignant ta peau. Tremblante, tu avais fermé les paupières apeuré. Les bourgeons n'avaient pas supporté cela, dévoré par les ronces regagnant ton corps à une vitesse virulentes. Déchirées, diverses coupures étaient alors apparues sur ton corps, tâchant bientôt tes vêtements d'une couleur vermeille.
L'homme s'approchant de toi, c'est instinctivement que tu avais rejoint Haru, te cachant derrière-elle. Soudainement, un deuxième apparu au côté du deuxième. Il était grand, des cheveux noir devenue gris au fil du temps ainsi qu'une moustache des plus reconnaissable.
_Fräulein viens ici, c'est un ordre. Annonças t-il, tes muscles tremblant de ses paroles. "Ordre" tu ne pouvais contrer ce seul et unique mot... Tes mains agrippant jusque-là la veste de la Noble, tu avais lâché toute prise, ton regard était devenue vide... Tes pas se dirigeant alors vers le Noble. Tu n'appartiens qu'à une seul personne... c'est bien, gentille fille...
InvitéInvité
Informations
Cette promenade en extérieur avec Sekyung était des plus attendrissantes, on voyait bien qu'elle n'avait pas l'habitude de prendre elle même ses décisions et le début fût un peu chaotique. Quand on a été habitué à exécuter les ordres sans réfléchir, se mettre sur le devant de la scène semblait être une épreuve que finalement la jeune pupille était arrivée à surmonter. Je souriais à ce spectacle et quand la ministre regardait dans ma direction, je cachais timidement ce sourire par pudeur professionnel. Mais en réalité je commençais à comprendre ce que la ministre avait pu trouvé en cette jeune demoiselle. Elle agissait à l'instinct, de façon tellement innocente que ça en devenait touchante. Je ne pouvais qu'être empli de fierté d'être au service de la Dame du Lys et de son flair pour déceler le potentiel des gens. Elle était vraiment géniale, et son soutien envers ces "gens" étaient indéfectibles ce qui nous poussaient à nous montrer digne de sa confiance en donnant notre maximum. Si Sekyung était vraiment une fleur, elle ne pouvait pas espérer meilleur endroit pour fleurir qu'auprès de la ministre. Entre deux fleurs, elles s'entendaient très bien et c'était touchant de les voir ainsi aussi proche l'une de l'autre.
Mais une voix vint interpeller la pupille de la ministre qui changea soudain de comportement. Au lieu de la fille enjouée et pleine de vie qui sautillait presque à l'idée d'être libre, je voyais une fille terrorisée par la voix d'une personne qui lui avait fait du mal. Je n'avais pas le pouvoir de la ministre, mais je décelais facilement que la jeune fille avait peur de lui. De plus, des ronces étranges venaient apparaître sur son corps au point que je me suis demandé si elle n'était pas en danger. Lorsque l'homme s'approcha d'elle en lui demandant de venir, elle s'exécuta, plus condamné par une emprise psychique que par une réelle envie. On aurait dit moi après que Lotta m'est retourné le cerveau, mais moi j'allais la voir pour une bonne raison et que je savais que j'allais avoir du plaisir au bout et ... Mais pourquoi je vous raconte ça moi ? Pas le temps de parler ! Il est venu le moment d'entrer en scène et de faire enfin ma part intéressante du boulot. Je me mis entre Sekyung et son tortionnaire en plantant mes iris rouges dans les yeux de ce salop. Il pouvait bien avoir son air hautain et son sourire sadique, il ne m'impressionnait pas. J'étais debout à deux mètres de lui et je figea la situation. Quand Sekyung arriva à mon niveau je mis ma main devant elle pour l'empêcher de continuer. Je savais qu'Haru ne la laisserait pas avancer davantage. Pour l'heure j'allais devoir m'occuper de Dupond et Dupont. Ma voix habituellement calme et posée devint sèche et autoritaire.
"N'avancez plus, vous n'êtes pas autorisé à avancer davantage."
"Et qui vas nous en empêcher ? Toi le punk de service avec des cheveux décolorés ? Joey, occupe toi de cet imbécile, je vais ramener Fraülein à la maison ..."
L'homme à côté de lui s'avança, près à en découdre, ça tombe bien moi aussi. Mais je ne pouvais pas perdre trop de temps avec lui, l'autre homme demeurait un danger pour les deux personnes que j'avais juré de protéger. Tant pis pour le plaisir du combat, j'allais aller au plus direct pour ne pas perdre mon temps. Alors que le tortionnaire semblait décidé à avancer, je le repoussais d'un coup de paume dans le plexus pour lui couper temporairement la respiration et gagné un peu de temps. Le dénommé Joey s'approcha rapidement de moi et voulu me donner un direct du droit. Trop prévisible, les gens qui ne savent pas se battre utilise leur main forte pour essayer de remporter le combat en un coup. Pitoyable, je m'accroupis rapidement et reparti sur l'homme, enroulant mon bras droit autour de sa gorge, attrapant le haut de ma veste pour venir verrouiller mon étranglement sanguin. J'avais attrapé son bras en même temps donc ma prise n'en serait que plus jolie esthétiquement parlant, et efficace. Le dénommé Joey se débattit sous les yeux médusé de son chef, puis après quelques secondes, il tomba dans les pommes. Je le relâchais et le malheureux roula jusqu'au pied de Sekyung. L'homme se retourna pour partir en courant mais je me transformais en épée, et du plat de ma lame, je vins frapper l'homme au niveau de la tête pour lui faire perdre l'équilibre. Je repris forme humaine pour lui faire une clé de bras bien exécuté pour faire revenir l'homme près de son camarade évanoui et le faire s'agenouiller le temps que je lui passe les menottes neutralisantes. L'assaillant feula dans ma direction !
"Pauvre crétin ! Tu ne sais pas qui je suis ?"
"Je me fiche de savoir qui vous êtes, vous êtes en état d'arrestation. Vous avez droit de garder le silence, et au vue de ce qui vous est reproché, je vous conseille d'appliquer ce droit là."
"DE QUEL DROIT OSEZ VOUS M'ARRÊTEZ ?"
"J'exerce mon pouvoir de coercition de garde royal. Pour le moment, complicité de violence sur personnes dépositaire de l'autorité publique. Vous avez demandé à votre ami de m'attaquer. Vous êtes donc complice de ce délit. Mais rassurez vous, je peux vous assurez que la liste de ce qui vous est reproché va s'allonger très prochainement. Seule Madame la Ministre de la Culture ici présente serait en mesure de vous faire libérer immédiatement. Je vous conseille d'être très éloquent après avoir ainsi voulu du mal à sa pupille."
Je savais pertinemment qu'Haru ne laisserait pas passer une occasion pareille de faire payer au bourreau de Sekyung. Cependant, je n'en demeurais pas moins un garde, et il est du devoir du garde d'avoir l'approbation de son supérieur directe pour faire arrêter quelqu'un. Et bizarrement, il se trouve qu'à ce moment précis, mon supérieur directe c'est Haru. L'homme sembla perdre son assurance quand il compris que sa situation était des plus délicates. Il ne lui restait plus beaucoup de carte à abattre, et je ne fus pas étonné de le voir devenir soudain tout mielleux dans l'espoir de semer le doute. Il dirigea ses yeux vers Haru en expliquant :
"Madame la ministre, je ne fais que récupérer ce qui est à moi ! Fraulein m'appartient et je souhaite juste que l'on me rende mon dû ! Regardez, elle est venu d'elle même quand je le lui ai demandé. Si j'étais un aussi mauvais maître que ça, elle ne serait pas venu non ?"
A mon stade d'énervement, je crois que si Haru m'avait demandé de lui brisé le bras pour le calmer, je l'aurais fais, mais heureusement la demoiselle du Lys était beaucoup plus dans la retenue que moi sur ce point. Je ne pense pas qu'elle me l'ordonnerait, mais ... j'avoue ne pas être contre l'idée de lui faire payer pour toutes les sévices qu'il a fait enduré à une jeune fille innocente. Ton compte est bon crétin.
Mais une voix vint interpeller la pupille de la ministre qui changea soudain de comportement. Au lieu de la fille enjouée et pleine de vie qui sautillait presque à l'idée d'être libre, je voyais une fille terrorisée par la voix d'une personne qui lui avait fait du mal. Je n'avais pas le pouvoir de la ministre, mais je décelais facilement que la jeune fille avait peur de lui. De plus, des ronces étranges venaient apparaître sur son corps au point que je me suis demandé si elle n'était pas en danger. Lorsque l'homme s'approcha d'elle en lui demandant de venir, elle s'exécuta, plus condamné par une emprise psychique que par une réelle envie. On aurait dit moi après que Lotta m'est retourné le cerveau, mais moi j'allais la voir pour une bonne raison et que je savais que j'allais avoir du plaisir au bout et ... Mais pourquoi je vous raconte ça moi ? Pas le temps de parler ! Il est venu le moment d'entrer en scène et de faire enfin ma part intéressante du boulot. Je me mis entre Sekyung et son tortionnaire en plantant mes iris rouges dans les yeux de ce salop. Il pouvait bien avoir son air hautain et son sourire sadique, il ne m'impressionnait pas. J'étais debout à deux mètres de lui et je figea la situation. Quand Sekyung arriva à mon niveau je mis ma main devant elle pour l'empêcher de continuer. Je savais qu'Haru ne la laisserait pas avancer davantage. Pour l'heure j'allais devoir m'occuper de Dupond et Dupont. Ma voix habituellement calme et posée devint sèche et autoritaire.
"N'avancez plus, vous n'êtes pas autorisé à avancer davantage."
"Et qui vas nous en empêcher ? Toi le punk de service avec des cheveux décolorés ? Joey, occupe toi de cet imbécile, je vais ramener Fraülein à la maison ..."
L'homme à côté de lui s'avança, près à en découdre, ça tombe bien moi aussi. Mais je ne pouvais pas perdre trop de temps avec lui, l'autre homme demeurait un danger pour les deux personnes que j'avais juré de protéger. Tant pis pour le plaisir du combat, j'allais aller au plus direct pour ne pas perdre mon temps. Alors que le tortionnaire semblait décidé à avancer, je le repoussais d'un coup de paume dans le plexus pour lui couper temporairement la respiration et gagné un peu de temps. Le dénommé Joey s'approcha rapidement de moi et voulu me donner un direct du droit. Trop prévisible, les gens qui ne savent pas se battre utilise leur main forte pour essayer de remporter le combat en un coup. Pitoyable, je m'accroupis rapidement et reparti sur l'homme, enroulant mon bras droit autour de sa gorge, attrapant le haut de ma veste pour venir verrouiller mon étranglement sanguin. J'avais attrapé son bras en même temps donc ma prise n'en serait que plus jolie esthétiquement parlant, et efficace. Le dénommé Joey se débattit sous les yeux médusé de son chef, puis après quelques secondes, il tomba dans les pommes. Je le relâchais et le malheureux roula jusqu'au pied de Sekyung. L'homme se retourna pour partir en courant mais je me transformais en épée, et du plat de ma lame, je vins frapper l'homme au niveau de la tête pour lui faire perdre l'équilibre. Je repris forme humaine pour lui faire une clé de bras bien exécuté pour faire revenir l'homme près de son camarade évanoui et le faire s'agenouiller le temps que je lui passe les menottes neutralisantes. L'assaillant feula dans ma direction !
"Pauvre crétin ! Tu ne sais pas qui je suis ?"
"Je me fiche de savoir qui vous êtes, vous êtes en état d'arrestation. Vous avez droit de garder le silence, et au vue de ce qui vous est reproché, je vous conseille d'appliquer ce droit là."
"DE QUEL DROIT OSEZ VOUS M'ARRÊTEZ ?"
"J'exerce mon pouvoir de coercition de garde royal. Pour le moment, complicité de violence sur personnes dépositaire de l'autorité publique. Vous avez demandé à votre ami de m'attaquer. Vous êtes donc complice de ce délit. Mais rassurez vous, je peux vous assurez que la liste de ce qui vous est reproché va s'allonger très prochainement. Seule Madame la Ministre de la Culture ici présente serait en mesure de vous faire libérer immédiatement. Je vous conseille d'être très éloquent après avoir ainsi voulu du mal à sa pupille."
Je savais pertinemment qu'Haru ne laisserait pas passer une occasion pareille de faire payer au bourreau de Sekyung. Cependant, je n'en demeurais pas moins un garde, et il est du devoir du garde d'avoir l'approbation de son supérieur directe pour faire arrêter quelqu'un. Et bizarrement, il se trouve qu'à ce moment précis, mon supérieur directe c'est Haru. L'homme sembla perdre son assurance quand il compris que sa situation était des plus délicates. Il ne lui restait plus beaucoup de carte à abattre, et je ne fus pas étonné de le voir devenir soudain tout mielleux dans l'espoir de semer le doute. Il dirigea ses yeux vers Haru en expliquant :
"Madame la ministre, je ne fais que récupérer ce qui est à moi ! Fraulein m'appartient et je souhaite juste que l'on me rende mon dû ! Regardez, elle est venu d'elle même quand je le lui ai demandé. Si j'étais un aussi mauvais maître que ça, elle ne serait pas venu non ?"
A mon stade d'énervement, je crois que si Haru m'avait demandé de lui brisé le bras pour le calmer, je l'aurais fais, mais heureusement la demoiselle du Lys était beaucoup plus dans la retenue que moi sur ce point. Je ne pense pas qu'elle me l'ordonnerait, mais ... j'avoue ne pas être contre l'idée de lui faire payer pour toutes les sévices qu'il a fait enduré à une jeune fille innocente. Ton compte est bon crétin.
Haru Du LysPremière Ministre
Informations
Sekyung réussit l’exercice avec brio, hésitante au début, elle prends plus en plus confiance en elle au fur et à mesure des pas tout en lui donnant quelques fois des indices sur la direction à prendre. Je remarque même un sourire sur ses lèvres quand nous passons la boutique pour enfants, je me note que je dois absolument passer lui acheter quelque chose et j’avais une vague idée, peut-être une peluche d’un dragon cerisier, à voir…
Je jetais quelques regards amusés en direction de Lancelot, il voyait une petit partie de ma vie en dehors du travail, je n’étais pas tout le temps la femme sérieuse en tout temps, non… il m’arrivait aussi d’avoir une vie en dehors, peut-être l’instinct maternel qui fait son apparition ou simplement cet amour que je veux donner à Sekyung pour qu’elle connaisse une nouvelle vie mais tous ses petits moments ont le don d’adoucir mon coeur et je fais en sorte de tous les garder en mémoire quand le jour viendra où elle sera vraiment libre, tel un enfant qui quitte le domicile parentale.
- Elle est mignonne n’est-ce pas.
Oui elle l’était mais sur le coup je me demandais qu’est-ce que je ferai si Lancelot la trouve vraiment à son goût, professionnellement c’était quelqu’un parfait mais je pense qu’il a besoin d’une femme au caractère fort pas comme Sekyung qui était une “ princesse “ qu’on doit sauver et protéger. Nous continuons notre balade de retour jusqu’à ma demeure dans la rue commerciale quand on croise un groupe de personnes qui interpelle Sekyung. La peau si belle de ma protégée se transforme de nouveau en ronces, signe que quelque chose n’allait pas puis je me rappelle qu’elle ne croisait personne d’autres que son maître et autres hommes de main, ça ne pouvait être que ce fameux Von Dorn que j’avais en face de moi. La rage montait en moi, c’était lui, le c****ard qui a profité de ma Sekyung, je pouvais rien faire mais j’avais un Lancelot avec moi, ce qui était grandement suffisant, il fallait juste trouver un moyen de l’arrêter, ma pupille se cache derrière moi et je place un bras protecteur devant elle, je m’étais redressée droite et fière, ils devront passer devant moi si ils souhaitent toucher à ma Sekyung mais quand l’autre brusque lui adresse son ordre, je vois une fille plus maître de ses gestes qui comme une marionnette, se détache de mon emprise pour retourner vers son tortionnaire, j’essaye de la retenir mais rien n’y fait, j’essaye de rattraper sa manche mais je n’élève pas ma voix, essayant de garder mon calme mais c’est le Garde ce que je n’arrivais pas à faire, l’arrêter de son corps, se mettant entre nous et les “ assaillants “.
Puis maintenant tout s’enchaîne, la discussion devient plus houleuse, Lancelot cherche une approbation de ma part, un simple sourire et un hochement de tête plus tard, il avait plein pouvoir si il le souhaite, il connaît très bien les limites de son travail, juste les mettre hors d’état de nuire en les immobilisant mais il fallait qu’ils attaquent en premier pour prôner la légitime défense mais nous avons des huîtres en face de nous, pas besoin de faire grand chose pour qu’ils nous attaquent les premiers. Lancelot met en action ces centaines d’heures d’entraînement, combattant avec classe ses assaillants, je m’étais rapprochée de Sekyung, m’accroupissant pour arriver à son niveau et la prenant dans mes bras pour la calmer.
- Je suis là Sekyung, ne t’en fais pas, je t’ai promis de te protéger et Lancelot va les arrêter, fais nous confiance d’accord.
Renforçant ma prise contre elle, j’essaye de la calmer mais ça risque d’être bien compliqué tant que la violence et les propos du combat n’aident pas. Mais le Garde évoque les droits de l’interpeller et demande mon autorisation. Sur le coup, je n’avais envie que d’une chose, lui sourire et de lui déposer mon poing dans ses dents mais au lieu de ça, je me relève, gardant la main sur l’épaule de ma protégée. Je reprends alors mon rôle de Ministre, une femme qui n’avait pas peur.
- Arrêtez les, Monsieur Steelhearth
Je m’approche vers le soi-disant maître de “ Fräulein”, il était maintenant à genoux, Lancelot maintenant une certaine emprise sur eux pour éviter qu’ils s’en aillent.
- Dois-je vous rappeler que la notion d’esclavage est abolie depuis maintenant plusieurs siècles qui plus est cette jeune fille est mineure..
Le regard sévère, je me retiens de tout mon être de ne pas jeter mon pied dans ses parties intimes.
- Sachez que je ferai tout pour vous faire tomber, on vous arrête pour outrage à agent en fonction mais je ferai en sorte que vous n’en sortez pas facilement, cette jeune femme témoignera contre vous, je vous l’assure et vous aurez ce que vous méritez !
Pointant un doigt accusateur, je m’adresse maintenant à mon garde.
- Monsieur Steelhearth, faites le nécessaire pour ces gens, le palais n’est pas très loin, des collègues pourront certainement vous aider à les porter jusqu’à la Caserne, je dépose Sekyung et j’irai m’entretenir directement avec Dame Anger.
Un dernier sourire en direction de ce “ Von Dorn “.
- Estimez vous heureuse que je sois une représentante de la loi et j’attache un profond respect de nos procédures, vous auriez rencontré ma mère, ça aurait été tout autre chose.
J’attrape alors Sekyung par l’épaule et l’aide à se relever, l’attrapant par la taille, je la conduis dans ma demeure.
- Rentrons à la maison.
Je laisse Lancelot faire ce qu’il se doit, il sait parfaitement son boulot, je n’ai pas besoin de me soucier de cela.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1871MESSAGES : 899COULEUR : #9966ffInvitéInvité
Informations
Les paroles crues d'ores et déjà envoyées, ton esprit lui, semblaient embuées d'une toute autres atmosphères. Comme une enfant ayant plongé dans le vide, tu ne faisais qu'obéir à en perdre une conscience purement humaine, qu'avions-faits de toi. Interposé face à toi, soudainement avais-tu repris once de notion.
Steelhearth dominait la scène et ses devants au côté du Lord Eisenmann. La noble quant à elle était apparue devant-toi, jamais n'avait-elle compté d'abandonner à son tour... Une vue de chaleur inondant ta poitrine, tu te pouvais de considérer cette femme comme ta seule et unique maîtresse. Bientôt un genou à terre, celle-ci t'avait dès lors attrapée contre-toi... les câlins, jamais n'aviez-vous été aussi proche que l'instant où celle-ci t'avait récupéré dans cette ruelle, entre la vie et la mort.
Ton existence semblait s'écrouler à nouveau. Prise dans le fléau de tes sentiments, tu ne savais plus ô combiens pour qui, devais-tu rester fidèle. Lord Eisenmann t'avait abandonné mais avait toujours été ton propriétaire... Dame Haru elle, t'avait recueilli et offert mainte chose que l'homme cupide et égoïste n'aurait jamais pensé te faire connaitre. Éclatant en sanglots, tremblent, tu ne pouvais supporter le poids de ton corps seulement grâce au lys qui comme un tuteur, t'aidait à rester début malgré la violence du vent.
Les bourgeons avaient disparu, les ronces douloureuses te blessant de leurs épines. La vermeille tâchaient tes vêtements ainsi que ceux de la noble et ô combiens espérais-tu les revoirs à nouveau. Tu n'avais pas été prête à voir une t-elle scène... Steelhearth avait mis les deux hommes hors se nuire, accompagnée des paroles de la noble te retenant encore dans ses bras... avaient-ils, perdus ? Eisennmann esseyait toutefois de rattraper la chose, citant que je lui appartenais... le coeur de Haru était brutal, était-elle énervée par la situation, ses paroles elle-même froide et dûr ...
Cette jeune femme témoignera contre vous, je vous l’assure et vous aurez ce que vous méritez ! Fut la dernière phrase que celle-ci prononçait, te plongeant dans l'incertitude. Tu ne voulais décevoir Haru ainsi mais, pouvait-elle comprendre l'emprise que possédait encore Eisenmann sur toi, une emprise que tu ne comprenais pas toi-même. La noble debout, tu étais toi-même rester à genoux à même le sol, observant les dalles de pierre recevant goûte après goûte.
Donnant ses derniers ordres, Steelhearth était parti en compagnie des deux hommes, la noble s'étant occupé de t'aider à te redresser. Rentrer à la maison avait-elle dit... ? Mais, tu semblais d'ores et déjà aussi triste que le premier instant où elle t'avait rencontré. Soit les ronces étaient moins grandes et moins douloureuses mais, chaque pas etais une épreuve... personne ne pouvait comprendre ce ressentiee, cette malédiction pénétrant tes chairs.
InvitéInvité
Informations
Mon regard plongeait dans celui de la ministre, je la remerciais de m'avoir appuyé sur ce coup là. J'avais réagis au quart de tour, mais je ne supporte pas qu'on s'en prenne à plus faible que soit uniquement parce qu'on le peut. En réalité, je pense qu'heureusement les deux demoiselles avaient été là, sinon j'aurai sans doute fait un peu de ... comment dire ... pédagogie avec les deux hommes. Ma clé de bras était toujours maintenu, et je pense que l'homme que je maintiens n'est pas assez fou pour tenter quoi que ce soit dans cette position. Car au mieux je le ramènerai au sol brutalement, au pire des cas, il perdra l'usage de son bras pour les trois prochaines semaines. Si tôt ai-je eu l'accord de la ministre que ma main droite alla chercher les menottes anti-magie accroché dans mon dos pour passer les bracelets à cet individu hautement détestable. Je n'avais qu'une paire sur moi malheureusement, mais de toute façon vu l'état d'inconscience du second, je doute qu'il ne m'oppose une quelconque résistance mais par acquis de conscience, je demanderais les menottes d'un collègue. Prudence est mère de sûreté n'est ce pas ? Après avoir sécurisé l'individu, j'adressais des dernières paroles vers Haru et Sekyung.
"Je les amène de ce pas, la procédure risque de me prendre un peu de temps, mais je passerais tout de même après chez vous Madame m'assurer que tout va pour le mieux. Ne vous en faites pas Sekyung, vous ne craignez plus rien désormais. Quant à vous, Monsieur, je ne saurais vous rappeler qu'en cas de tentative de fuite, je suis en mesure de prendre toutes les mesures nécessaires afin de vous immobiliser. Croyez-moi, je n'attends que ça pour vous donner la correction que vous méritez, donc si j'étais vous, je ne tenterais pas le diable..."
Je n'aurais peut être pas du le prévenir, et lui laisser la surprise de se retrouver avec une épée au travers de la cuisse, mais je devais rester professionnel. Si je ne l'avais pas prévenu, il aurait pu faire valoir le vice de procédure et aurait potentiellement pu être libéré, il valait mieux qu'il connaisse ses droits. Mais pour l'instant, la seule chose que j'espérais c'était qu'il applique son droit à garder le silence ! Je saluais d'un geste de tête la ministre et sa pupille avant de ramasser l'homme toujours au sol, inconscient. Il semblerait qu'il ne soit pas réveillé, tant mieux pour moi ! Je mis le corps de l'homme sur mon épaule gauche et nous prîmes la direction du palais, le tortionnaire de Sekyung avait visiblement compris que je n'étais clairement pas d'humeur à me faire emmerder à cet instant.
Un des gardes s'approcha de moi et je lui expliqué la situation, il passa les menottes à l'homme que je tenais sur mon épaule et m'escorta jusqu'aux geôles où une quantité faramineuse de paperasse m'attendait. C'est fini la bonne vieille époque où il n'y avait qu'à remplir un seul petit bout de papier pour emprisonner quelqu'un. Maintenant, il faut limite que j'en réfère directement au roi pour avoir son aval. Heureusement, la ministre faisait office d'autorité et personne n'oserait remettre en question une de ses décisions. Pas devant moi en tout cas. Le geôlier me donna un coup de main pour tout ce qui est paperasse, mais je mis bien une heure à tout finir. J'espérais tout de même que tout se passait bien du côté d'Haru et de Sekyung. Non pas que je craigne pour leur sécurité, la principale menace étant derrière les barreaux, mais plutôt pour que la pupille se remette de ce traumatisme. Je sais que cette dernière est entre de très bonne main avec la ministre à côté prête à s'occuper d'elle, mais je sais que certaines blessures mettent du temps à se refermer. Du temps, voilà la seule médecine qui saurait être efficace à mon avis pour la belle fleur.
"Je les amène de ce pas, la procédure risque de me prendre un peu de temps, mais je passerais tout de même après chez vous Madame m'assurer que tout va pour le mieux. Ne vous en faites pas Sekyung, vous ne craignez plus rien désormais. Quant à vous, Monsieur, je ne saurais vous rappeler qu'en cas de tentative de fuite, je suis en mesure de prendre toutes les mesures nécessaires afin de vous immobiliser. Croyez-moi, je n'attends que ça pour vous donner la correction que vous méritez, donc si j'étais vous, je ne tenterais pas le diable..."
Je n'aurais peut être pas du le prévenir, et lui laisser la surprise de se retrouver avec une épée au travers de la cuisse, mais je devais rester professionnel. Si je ne l'avais pas prévenu, il aurait pu faire valoir le vice de procédure et aurait potentiellement pu être libéré, il valait mieux qu'il connaisse ses droits. Mais pour l'instant, la seule chose que j'espérais c'était qu'il applique son droit à garder le silence ! Je saluais d'un geste de tête la ministre et sa pupille avant de ramasser l'homme toujours au sol, inconscient. Il semblerait qu'il ne soit pas réveillé, tant mieux pour moi ! Je mis le corps de l'homme sur mon épaule gauche et nous prîmes la direction du palais, le tortionnaire de Sekyung avait visiblement compris que je n'étais clairement pas d'humeur à me faire emmerder à cet instant.
Un des gardes s'approcha de moi et je lui expliqué la situation, il passa les menottes à l'homme que je tenais sur mon épaule et m'escorta jusqu'aux geôles où une quantité faramineuse de paperasse m'attendait. C'est fini la bonne vieille époque où il n'y avait qu'à remplir un seul petit bout de papier pour emprisonner quelqu'un. Maintenant, il faut limite que j'en réfère directement au roi pour avoir son aval. Heureusement, la ministre faisait office d'autorité et personne n'oserait remettre en question une de ses décisions. Pas devant moi en tout cas. Le geôlier me donna un coup de main pour tout ce qui est paperasse, mais je mis bien une heure à tout finir. J'espérais tout de même que tout se passait bien du côté d'Haru et de Sekyung. Non pas que je craigne pour leur sécurité, la principale menace étant derrière les barreaux, mais plutôt pour que la pupille se remette de ce traumatisme. Je sais que cette dernière est entre de très bonne main avec la ministre à côté prête à s'occuper d'elle, mais je sais que certaines blessures mettent du temps à se refermer. Du temps, voilà la seule médecine qui saurait être efficace à mon avis pour la belle fleur.
Haru Du LysPremière Ministre
Informations
Je voyais la souffrance de Sekyung sur son corps, les marques lui creusent la peau, le sang apparaît, la colère monte en moi, je pourrai dire à Lancelot de briser cet homme, celui qui a fait souffrir ma protégée, celui qui a abusé d’elle, celui qui a brisé sa vie et tous ses rêves, cet homme était un monstre et l’envie de lui briser sa virilité était à son paroxysme.
- Viens Sekyung, rentrons.
Je l’aide à se relever, elle était encore au sol, en proie à ces peurs certainement mais il ne fallait qu’elle reste comme ça, elle doit relever la tête à cette situation, je dois la ressortir de l’eau comme on l’avait fait il y a quelques semaines.
- Ne t’inquiète pas ma jolie fleur, je suis là, je te protège, je te l’ai promis.
Je l’attrape par l’épaule, glissant son bras sur mon épaule, l’autre tenant la taille, je la porterai si nécessaire. Le chemin est long mais nous arrivons enfin à la demeure, j’appelle Louise qui arrive en tout hâte. Je lui demande de m’aider pour amener Sekyung dans sa chambre.
- Pouvez-vous me préparer des vêtements propres pour elle, je vais nettoyer ses plaies.
Je la dépose dans sa salle d’eau, lui enlevant les tissus souillés, je prenais soin de ne pas lui faire mal, m’aidant d’un gant pour lui effacer ses traces. J’essayais de la rassurer avec des paroles douces et réconfortantes mais elle restait dans son mutisme, j’étais désemparée, elle ne dira rien avant un petit bout de temps mais j’avais un autre soucis à régler auparavant.
- Sache que je ferai tout pour qu’il est ce qu’il mérite d’ailleurs je vais devoir aller au bureau m’occuper de ça, je dois régler quelques détails importants et je te promets de rentrer dès que possible, est-ce que tu pourras patienter le temps que je revienne ma douce ?.
Je voyais un léger hochement de tête et je la serre alors fort dans mes bras, lui donnant tout l’amour que je pouvais, j’étais autant blessée qu’elle et je ne supporte pas de voir une personne de mon entourage aussi désemparée, ça faisait peu de temps que j’avais pris Sekyung sous mon aile mais elle était ma famille maintenant et qui ose la blesser en payera les conséquences au centuple.
- Je vais te faire belle et Louise s’occupera de veiller sur toi pendant mon absence.
Je finis de la laver, je lui rince les cheveux et m’amuse à faire plein de mousse, elle appréciait cela en tant normal et j’essayais de la faire sourire un tant soit peu. Enroulant la serviette autour de son corps et l’enlaçant pour la réchauffer, je la guide à sa chambre où Louise avait préparé le nécessaire.
- Je te laisse maintenant, je me dépêche d’accord !
Je lui donne un baiser sur le front, change de vêtements, donne mes dernières instructions pour partir en quatrième vitesse au palais.
- FIN DU RP -
Image de profil : Succès : Cristaux : 1871MESSAGES : 899COULEUR : #9966ffContenu sponsorisé
Informations
|
|
|
