Je marchais lentement entre les allées, m’arrêtant de temps en temps pour vérifier que tout allait bien, que tout était bien entretenus. Et, un peu plus loin, je vis une chevelure que je reconnus. La chevelure blonde d’une jeune femme, une des rare autorisé à venir cueillir directement les plantes à la source. Aribeth Dune. Une jeune guérisseuse avec qui j’avais passé un contrat auparavant. Un contrat simple ou elle devait simplement soigner gratuitement les plus démunis en échange d’un accès illimité aux serres de la ville. Bien entendus, lorsqu’elle en avait besoin, elle avait accès a d’autres moyen lui permettant de vivre. Lentement je m’approchais d’elle un petit sourire s’affichant sur mon visage.
- Bien le bonjour mademoiselle Dune. Vous trouvez votre bonheur ?
Une question simple pour commencer mais, j’avais une autre idée en tête pour elle. Mais cette idée, je la gardais pour un peu plus tard. Pour le moment, je voulais déjà savoir si tout aller bien pour elle et si elle ne manquait de rien. Oui, je me devais de prendre soin des personnes avec qui je passais un contrat sinon cela ternirait mon image auprès de la population. Et c’était une image à laquelle je tenais beaucoup pour pouvoir faire ce que je voulais de mon côté.
La première chose que je fis, c’est de repérer quelles plantes étaient prêtes ou non et si je devais encore attendre un peu. Certaines d’entre elles n’allaient pas tarder à se recroqueviller mais pas tout de suite. Je profitais pour faire des croquis sur mon cahier dédier à la botanique, relevant des éléments qui pourraient être utiles dans un futur proche. Pendant que je recouvrais mes pages de dessins et d’annotations, je me mis à penser qu’il nous faudrait variétés d’expérimentations à mettre ne place, car les plantes avaient besoin de temps pour tout simplement avoir l’âge adéquat pour une récolte. Sans compter les autres facteurs et les structure qui devront être mis en œuvre afin de pouvoir subvenir à leurs besoins. Perdue dans mes pensées, je ne fis pas attention tout de suite que quelqu’un s’approchait de moi. Mais en entendant le bruit de pas plus présent derrière moi, je relevais ma tête de mon livre, me demandant qui cela pouvait être. La voix du gouverneur me fis lever un sourcil.
-Bonsoir Monsieur Morgan D. T’hoi. Je me retournais pour rencontrer son sourire, que je lui rendis discrètement en le fixant un moment avant de continuer : Il est rare de vous voir à une heure aussi tardive. Repensant à sa question, j’ajoutais en lançant un regard vers le sujet de mon attention au feuillage vert pour la plupart : -Oui, bien plus je dirais.
Mes orbes dorés se perdirent dans cette masse que beaucoup abattent sans savoir qu’ils peuvent sauver des vies. Je me rendis compte qu’il était temps que je récolte certains d’entre eux. Je rangeais mon livre dans ma sacoche pour prendre en échange un bocal et un petit couteau. Je recueillis les bourgeons d’une variété qui réduit les troubles du sommeil et l’anxiété, utilisant le bout de ma lame pour faire des incisions précises sans blesser la plante. Je jetais régulièrement des coups d’oeil au gouverneur de la ville aquatique d’un charisme certain. Il m’avait permis de contre des soins non rémunérés, d’avoir la chance de profiter de ses serres à ma guise. Je n’avais pas pensé un seul instant au moment ou nous nous sommes rencontré la première fois, qu’un accord serait passé et encore moins facilement. Il y avait certes des règles, mais cela n’était rien à mes yeux rien comparé à ce qu’i m’offrait en me laissant libre accès à toutes ces ressources qu’il avait non sans mal fait pousser ici. Je demandais par la suite de façon indirect si par hasard, notre rencontre ne l’était pas et si c’était le cas, quel sujet allait il abordait avec moi. Dans tous les cas, j’avais une sorte de requête à lui demander concernant mon envie d’aller découvrir des territoires inconnus ainsi ce qui le recouvrirait.
-Et vous ? Avez-vous trouvé ce que vous cherchez ?
- Pas encore, c’est un peu plus loin à droite que je dois aller actuellement, pour vérifier le résultat de la dernière plante que nous avons introduit ici.
Je réfléchissais en même temps, oui, elle avait beau être nouvelle comme plante, j’en connaissais son utilité. Je repris donc la parole.
- D’ailleurs, peut-être qu’elle vous intéressera aussi. On a réussi à acclimater la Phume dans nos serres.
Je ne savais pas si elle connaissait la plante, sans doute. Ce qui était certain, c’est qu’on en trouver pas dans la ville aquatique, pour en trouver, il fallait aller à la surface, près des montagnes, et espérer tomber dessus pendant la saison chaude. Et encore, elle était rare. Travailler sur son implantation ici était une chose importante rien que pour faciliter son accès pour la ville aquatique. Mais aussi pour augmenter la quantité disponible, car malheureusement, cette plante était assez rare.
- J’espère trouver une ou deux pousse prête à être utilisé pour voir si elles ont gardé leurs propriétés. Si vous avez quelques conseils à me prodiguer je suis preneur.
Si elle en avait pas, je ferais avec. Mais, entendre son avis était toujours utile.
-Oui, elle m’intéresse beaucoup en effet.
Je m’avançais vers lui en gardant une sphère de confort assez large, imaginant le potentiel d’une telle culture ici dans ces serres. Elle était certes, convoitées pour agrémenter certains plats. Mais l’utilisation la plus utile était sans nul doute celle pour l’endurance. Cela permettrait à quiconque la consommerait via des potions, de supporter plus longtemps des sollicitations élevées, surtout physiquement. Autant de raison pour porter notre attention sur cette variété que le gouverneur voulait vérifier . En effet, son équipe avait beau avoir réussi à la faire poussé, mais nous n’avions pas encore l’assurance qu’ici, elle conserverait complètement ses caractéristiques. Face à sa question, je me mordis la lèvre inférieur, pensive, relevant mon regard vers lui après avoir fixé un point invisible au sol :
-Mise à part qu’il faut la cueillir avant que la couleur ne devienne trop écarlate sans reflet orange, il n’y a aucune précaution particulière. J’ajoutais ensuite : -Si elle ne prodigue pas les effets que nous lui connaissons, je pense que cela sera dû à l’altitude. Ici, elle n’est pas la même que prêt des montagnes où nous la trouvons habituellement. D’ailleurs en parlant de ces territoire éloignés, j’aimerais vous faire part de quelque chose, pendant que nous marchons, si vous voulez bien que je vous accompagne pour aller voir la Phume.
C’était peut-être le bon moment de lui demander, tout du moins, de lui expliquer ce qui me trottait dans la tête depuis un moment. Mais pour qu’il soit tenté de poursuivre la conversation malgré que son seul but en venait ici était de voir l’implantation d’une variété difficile à faire pousser, j’avais commencé à me poster à côté de lui. Ainsi, il verrait que j’avais tout aussi envie de le suivre que de partager le fil de mes pensées. Je ne savais pas comment j’allais m’y prendre pour qu’il y voit un réel intérêt. Mais j’allais faire mon possible pour qu’il soit celui qui gagne le plus dans l’histoire car après tout, c’était lui qui investissait alors que moi, je n’effectuais que des échanges de services contre des ressources. Pour le mettre sur la piste et qu’il devine mes intentions, je décidais de lui lâcher ces quelques informations. Étant un homme très intelligent, je ne doutais pas qu’il comprendrais là ou je voulais en venir alors que je laissais ma phrase en suspend :
-Vous avez déjà un bon nombre de variétés déjà implantées et répertoriées ici. Certaines attendent d’être assez âgées pour être utilisées, les plus jeunes sont en pleine croissance et dans le meilleur des cas, elles sont prêtes à être récoltées alors que, tant d’autres nous sont encore inconnus...
- Vous voulez quitter la ville aquatique ?
Cela ne m’arrangeais pas, pour la simple et bonne raison, qu’elle serait indisponible pendant un certains temps et que ses soins étaient appréciés par la population. Je pointais du doigt un petit carré de plante encore verte.
- Elles sont là, cela fait peu de temps qu’elles sont installée mais je demande si on ne devrait pas créer un lieu magique spécialement pour elle si l'on veut que cela fonctionne correctement.
Oui, un lieu adaptant l’altitude et les températures. Même si l’effet que celle-ci donnerait pouvait être intéressant, je ne voulais pas essayer cela sur des innocents. Non, je devais être certains que mon produit soit valable avant de l’utiliser. Maintenant, je voulais savoir ce qu’elle avait à me demander, savoir ce que je pourrais en retirer sans pour autant la coincer ici. Même si sa présence m’arrangeait, dans aucun de mes contrats, je ne coinçais pas les gens dans la ville aquatique. Je préférais de loin les laisser libre afin d’être certains qu’ils ne fuiraient pas, et aussi afin de garder une image respectable de ma personne. Une image qui pour moi était importante car elle attirait de nouveaux collaborateurs efficace. Nous étions arrivés devant la Phume et je m’accroupissais afin d’examiner les plantes. pour le moment, celle-ci survivait, c’était déjà une bonne chose de faite. Maintenant, il fallait en vérifier les propriétés, mais je ne savais pas quand je pourrais faire les testes.
Je suivis la direction que m'indiqua le gouverneur, réfléchissant à ce que je m’apprêtais à lui dire. On s'était avancé vers la plante qui jusque-là semblait bien se comporter dans cet environnement fabriqué de toutes pièces . Elle ne présentait aucun signe de carence ni aucun dommage lié à des nuisibles. Cela se voyait que le personnel avait pris bien soin de cette variété . Si jusque-là elle semblait parfaitement adaptée, nous ne savions pas encore ce qu'elle renfermait à l'intérieur. Dû à un changement d'altitude et de température, une plante pouvait se manifester différemment. Évidemment, elle pouvait dépérir. Mais il pouvait aussi arriver qu'elle change ses propriétés pour pouvoir survivre. Nous n'étions pas à l'abri que ce soit le cas et qu'elle devienne dangereuse pour la consommation.
-Nous devrions avant toute chose je pense, évaluer s'il y a un quelconque changement qui s'est opéré grâce à des analyses. Mais il est certain que le mieux serait de créer une installation magique pour comparer le taux des éléments qui les composent avec celles près des montagnes.
Il était évident que lui tout comme moi nous ne prendrions aucun risque et qu'il serait inenvisageable d’empoisonner la population. Il y avait peu d'individus qui étaient prêt à prendre le temps qu'il fallait pour déterminer si c'était le cas ou non. Morgan D. T'hoi en faisait partie, ce que j'appréciais particulièrement. Il faisait en sorte que tout soit respecté et vérifié pour éviter qu'une erreur ne soit commise. L'une des seules personne en qui j'avais confiance concernant ses méthodes. Nous ne discutons que par rapport à ce domaine là car nos intérêt communs nous y obligé mais au fond, je trouvais cela plaisant de tenir une conversation avec lui.
C'était certes, professionnel et jamais, nous n'avions bu le thé ensemble et pourtant, il était le seul avec qui j'avais l'impression d'être comprise . En général, ceux qui possédaient ne serait-ce, un peu de pouvoir et d'argent, ne cherchaient que du profit, en négligeant le reste. Alors que lui, cherchait à aider ceux qui en avait besoin, en leur redonnant ce qu'il y a de plus précieux: La santé.Enfin, c'est ce que je pensais de lui et en m'accroupissant à ses côtés en gardant tout de même une certaine distance, je soulevais les feuilles des plantes qui m’intéressaient, pour voir sa couleur et si aucun parasite ne s'était logé en dessous.
-Je ne souhaite aucunement quitter la ville Aquatique. Seulement, je voudrais partir découvrir des territoires inconnus pour trouver d'autres essences végétales.Non pas seulement pour les étudier directement sur place, mais aussi pour vous en apportez afin de les analyser et les faire pousser ici, dans vos serres.
Je cessais de contempler la Phume pour poser mes yeux sur le gouverneur un instant. Jusqu'à ce qu'un mouvement m'interpelle. Je tendis ma main , me permettant de poser doucement mon index sur l'épaule de Morgan D. T'hoi pour récupérer une abeille qui s'était posée sur lui. J'écartais doucement ma dextre pour rapprocher le petit insecte de mon visage , pour mieux apprécier cette travailleuse indispensable pour nous tous. En plus de créer du miel, elles permettaient une bonne pollinisation des plantes, essentiels aux cultures de tout genre. Je pointais mon index vers le ciel et finalement, elle s'envola vers des fleurs non loin de nous. Je reportais mon attention vers celui qui m'aiderait à prendre ma décision finale:
-Je pensais intégrer la guilde des aventuriers pour arriver à mes fins. Si je tiens à faire partie de ce périple, c'est pour la simple et bonne raison que les plantes peuvent être dangereuses voire, mortelles. En envoyant une équipe, même des professionnels, récolter certaines d'entre elles, ils risqueraient d'y laisser la vie. Je ne veux prendre ce risque.
Cela me brûlait les lèvres de lui dire que pour ma part, je ne risquais rien ou pas grand-chose à cause de mon pouvoir. Je pouvais guérir de tout et n'importe quoi . Ou presque. Mais encore une fois, cette peur tapie au fond de moi m'en empêcha. Qui pourrait me dire s'il ne changerait pas en apprenant que mon sang était à l'origine de certains ''miracle'' que j'accomplissais, soignant des maladies soi-disant incurables ? Je testais déjà certaines potions sur moi même, pour ne mettre la vie de personne en danger. Pour qu'il ne voit la lutte qui se passait dans ma tête, je repris vite la parole, calmement:
-En m'entourant d'aventuriers bien entraînés pour écarter certains de mes obstacles, je pourrais aisément trouver des plantes curatives bien plus puissantes que celles que nous avions obtenues actuellement. Sans compter celles qui nous pourraient être utiles pour le quotidien des citoyens. Mais je tiens tout de même à aider tous ceux qui ont besoin de soins. C'est pour cela que mes explorations ne dureraient que de quelques jours seulement pour que je puisse m'occuper régulièrement de patient.
Je secouais ma tête de gauche à droite pour faire signe que la Phume n'était pas encore prête à être récoltée car elle n'était pas au maximum de son potentiel.
-Si vous le souhaitez, en compensation de mon indisponibilité partielle, je pourrais travailler lorsque je reviendrais de ces explorations , avec quelqu’un qui vise à améliorer les potions que nous confectionnant actuellement, en plus de faire les consultations habituelles. Cela permettrait d’avoir une chance d’obtenir des résultats bien meilleurs en attendant que nous étudions les nouvelles variétés. Qu’en dites vous ?
Perdue dans mes réflexions, je ne fis pas attention à son geste proche de moi. En soit sa proposition était intéressante, surtout qu’elle proposer de travailler encore plus pour moi, il est vrai que son avis lors de la création des potions de soin pourrait être bénéfique afin de les améliorer. Toutes idées étaient à prendre et à essayer. C’est comme cela que les travaux avancer, à force d’échec. Je pris donc la parole à mon tour.
- Bien cela me parait acceptable, néanmoins, je ne peux pas vous laisser travailler dans ce genre de conditions sinon vous ne parviendrez même plus à vivre correctement.
Je me tournais vers elle en la regardant, le visage concentré. Avec elle, je n’avais pas besoin de garder certaines expressions. Non, à force elle me connaissait. Actuellement, je calculé les moyens que je pouvais mettre à sa disposition afin de l’aider dans son projet. Un investissement comme un autre, du moins, si elle voulait de mon aide.
- En quelques jours cela ne sera pas possible, si vous compter aller à la capitale, il vous faudra déjà une bonne semaine. Je trouverais quelqu’un d’autre pour assurer les soins le temps de votre absence cela ne posera pas de soucis. Si vous pouvez me faire une liste des adresses ou les personnes sont dans le besoin, cela pourrait être utile.
En quelques secondes je fis les calculs des dépenses nécessaires à un tel trajet et je rajoutais.
- Je peux aussi, si vous le souhaiter, couvrir les frais de votre voyage afin que vous ne manquiez de rien et que vous puissiez mener ce projet à son terme sans aucun incident.
Oui, outre sa personne qui pouvait encore être remplacée bien que quelqu’un de son calibre soit compliqué à trouver, c’étaient surtout les connaissances qu’elle pourrait ramener qui m’intéressais. Des connaissances qui pourrait s’avérer utile pour des centaines d’autres personnes. Et j’avais confiance en elle, contrairement à beaucoup d’autres collègues avec qui je travaillais, elle faisait partie des gens possédant une approche de travail que j’appréciais. Maintenant, il ne me restait plus qu’à savoir si cela lui convenait.
-Il serait plus raisonnable en effet de compter que cela me prendrait une semaine , vous avez raison. Je vous ferais parvenir les noms de ceux qui ont besoin de sons réguliers ainsi que des précautions a appliqué les concernant.
En le voyant réfléchir, je me mis à me demander de combien d'aventurier je devrais m'entourer et si cela ne poserait pas problème. En effet, ayant pour habitude de travailler seule , j'avais du mal à ne serait-ce, imaginer marcher constamment aux côtés d'autres personnes.Sans oublier que le genre humain pouvait se montrer compliqué , contradictoire et surtout pénibles . Un doux euphémisme pour parler des différences entre chaque individu . Cela je le découvrirais qu'au moment venu, comme si j'étais capable de vivre avec ces futurs partenaire d'aventure. Je souris faiblement en me rendant compte que je 'inquiétais plus pour ma future vie de groupe que pour les terres inconnues que j'allais fouler. Je repris mon sérieux quand Morgan D T'Hoi repris la parole:
-Je vous suis infiniment reconnaissante que vous proposez votre soutien financier pour ce projet. Je n'ai pas totalement connaissance de l'équipement qui me sera indispensable, mais je compte obtenir cette information via la guilde. Je vous ferez parvenir une liste dans les plus bref délai.
Je n’avais pas besoin de lui dire que je prendrais que le strict nécessaire car il le savait certainement, compte tenu du nombre de temps que nous travaillons ensemble, que je me contentais de ce qu'il m'était utile sans superflus. Il était au courant aussi que je n'avais pour ainsi dire, presque rien de valeur sur moi ni de monnaie d'échange.En plus de n'avoir aucun bien ni famille , j'obtenais essentiellement des services contre d'autres services. Ce qui explique mes poches vides. D'où sa proposition de couvrir mes frais. Je n'étais pas du genre à me faire aider par les autres, étant d'une nature indépendante. Mais je ne pouvais être hypocrite et cracher sur son aide précieuse. Il avait beaucoup à gagné tout comme moi en me donnant la possibilité de trouver d'autre plantes utiles. J'allais faire en sorte qu cette dépense bien que peu onéreuse comparé aux investissements qu'il avait dû faire en faisant construire ces serres, lui soit rentable et lui apporte satisfaction.
-Si vous avez une connaissance qui pourrez m'aider lors de ce périple, je suis preneuse.
Autant avoir affaire à quelqu'un qu'il connaissait. Cela serait un gage de confiance, même si ce mot était grand. Morgan D. T'Hoi ne n'enverrait pas un sombre sot m'accompagner. Enfin, je l’espérais. Vu l'importance des découvertes que l'on pourrait faire, j'étais persuadée qu'il ne ferait pas cette erreur. Comme celle de me forcer à rester ici en refusant mon projet. Au lieu de cela, comme je l’espérais, nous avions un échange constructif, comme à chaque fois que nous discutions ensemble. Puis en me donnant le nom d'une personne qu'il connaissait, il pourrait garder un oeil sur moi s'il le désirait. Ma question servait à la fois à obtenir de l'aide et qu'il puisse voir par un intermédiaire, que je ne faisais pas n'importe quoi. Il fallait mériter chaque jour la confiance de l'autre, surtout quand elle était profitable au deux parties. Je profitais pour demander:
-Si je devais parcourir des étendues d'eau profondes pour recueillir des informations sur des plantes aquatique, il me faudrait aussi quelqu'un capable de rester immergé longtemps ou qui est en mesure d'avoir une interaction avec cet élément.Je me mordais la lèvre inférieure avant d'ajouter: -Sans oublier un scribe car je n’aurais malheureusement pas le temps de pouvoir retranscrire mes écrits lorsque je reviendrais à la ville Aquatique.
- Non sur le coup, vous devrez vous débrouiller toute seule. Mais je peux vous faire une lettre afin que la guilde vous dirige vers quelqu’un d’efficace.
Ce qu’elle demander actuellement était impossible pour moi. Du moins pour le moment. Effectivement, aller sous l’eau pour trouver des plantes pouvait être intéressant mais, il n’y avait pas grand monde qui était capable de faire ce genre d’exploit et à ma connaissance, aucun de ceux-ci n’était présent à la ville aquatique. Je ne savais d’ailleurs même pas s’il y avait quelqu’un de vivant capable de cela.
- Je peux vous mettre un scribe à disposition qui se chargera d’envoyer les informations et de faire un relais au fil du temps sur ce que vous avez trouvé. Pour le cas d’une personne pouvant aller sous l’eau, je n’ai personne actuellement capable de cela, mais je ferais des recherches de mon côté et j’ajouterais une demande à la guilde des aventuriers au cas où ils auraient quelqu’un capable de cela.
Oui, c’était à mon avis le moyen le plus simple afin de trouver la personne correspondante. Une personne possédant un don rare et utile dans le cas présent.
- Avez-vous besoin d’autre chose ? Même si vous n’y pensez pas maintenant, il ne faudra pas hésiter à en faire la demande le moment voulu afin que vous vous ne retrouviez pas bloquée dans vos recherches.
C’était ça le plus important, la pousser à faire les démarches nécessaires pour la bonne réussite du voyage. Je savais qu’elle se contenter du minimum à chaque fois, mais cette fois, elle ne devait pas hésiter à prendre une marge afin d’éviter un accident.
qui correspondait à nos attentes. Mais puisque aucun nom n'était sorti de sa bouche, comme pour ma seconde question, j'allais devoir trouver moi même un individu fiable .
-Je vous remercie , cela m'aidera grandement. Cela valait autant pour les lettres que pour le scribe qu'il comptait me mettre à disposition:- Avec un peu de chance, nous trouverons rapidement un membre de la guilde avec un pouvoir de ce type.Dans le cas contraire , je devrais faire de l’apnée.
Dis-je avec un léger sourire aux lèvres, mettant un peu de légèreté dans notre conversation. Je n'étais pas ici pour plaisanter , sachant que le temps que me consacrait le gouverneur de la ville Aquatique était précieux.Je ne devais donc pas le gâcher, sans compter que je préférais rester professionnel avec lui, car l'enjeu était conséquent. Si jamais je réussissais à découvrir des nouvelles essences capables de guérir ou de faire d'autre prodige, nous pourrions faire un grand pas en avant. Avec un homme comme celui qui se tenait devant moi, je pensais que cela était possible, car nous partagions un même objectif et qu'il ne ménagerait pas ses efforts pour le bien de sa ville.Je le contemplais un instant en sacrifiant quelques secondes pour admirer son dévouement en silence, avant de reprendre en me disant qu'il n'y avait pas que des mauvaises personnes dans la noblesse :
-Je ne vois rien qui puisse m'aider si ce n'est l'aide que vous m'avez déjà accordée. Cela est amplement suffisant. Puis trop me charger et ou transporter un chariot me rendrait trop visible. Je n'aimerais pas que cette expédition soit révéler ni découverte, car cela ralentirait grandement mes recherches.
Dit comme ça, on pourrait croire que je voulais prendre des risques en y allant avec pas grand-chose sur moi.Cela est dû au fait qu'avec l’intermédiaire du scribe, je pourrais aisément demander aux employer de Morgan D. T'hoi de récupérer mes bocaux et autres échantillons. Sans oublier que je ne craignais pas grand-chose avec mon pouvoir. Je n'avais pas besoin d'avoir une multitude kit de soin à transporter ni antidote. Mon sang me soignera, ainsi ce qui se trouvera sur mon chemin, persuadée que je rencontrerais des plantes avec des propriétés qui n’étaient plus un mystère pour moi.
Je me levais doucement, remettant une mèche blonde rebelle derrière mon oreille. J'avais besoin encore de lui dire quelque chose, pour que les choses soient au clair , autant pour lui que pour moi. Avant de reprendre la parole, je constatais qu'il faisait plus sombre et que l'on entendait le cri des derniers oiseaux diurne, qui allaient laisser place à ceux de la nuit. Je mis ma capuche sur ma tête , comme si je me protégeais de ce que je m'appretais à dire :
-Je voudrais vous demander une dernière chose. Je pris un bocal dans mon sac à bandoulière et dévissais le bouchon:-J'aimerais que tout ceci reste entre vous et les personnes concernaient par ce périple. À l'aide d'un petit couteau, je cueillais quelques feuilles d'une plante , me rappelant que j'avais promis du thé à Hau Du Lys:-Ou du moins, que mon nom ne soit pas cité , qu'importe ce que nous découvrirons. Sauf si cela est nécessaire.
Je refermais le bocal, le rangeant là où je l'avais pris. Pour que le jeune homme comprenne que je ne disais pas cela seulement parce que je ne ressentirai aucune fierté à voir mon nom inscrit quelque part, je le pris en joue avec mes orbes dorés avec insistance. Moins mon prénom serait cité, moins j'aurai de chance que les personnes malintentionnées remontent jusqu'à moi pour voler mes recherches. Mais pas que. Ils pourraient découvrir quel était mon pouvoir par la même occasion et par je ne sais quel hasard, faire appel à la garde. Je voulais éviter cela au risque de rencontrer nouveau celui ou celle qui avait tenté de m’arrêter lorsque j'avais fuis la planque de meurtrier, il y a des années de cela. Puis, je ne voulais pas revivre ces années passé chez eux, à devoir soigner des assassins.
-J'ai eu de mauvaise expériences, à de nombreuses reprises dans le passé. Me contentais-je d'expliquer, me sentant obliger d'ajouter pour le rassurer sur un point que je n’avais jamais évoqué auparavant:
-Qu'importe ce qu'il se passera et ce qu'il m'arrivera, je tiens à ce que cela ne s'ébruite pas . Vous n'aurez pas besoin de chercher à contacter un proche à moi car, je n'en ai pas.
Maintenant, il savait que de ce côté-là, c'était le néant. Il n'aurait pas besoin de chercher quelqu'un de ma famille ou un ami, car il n’y avait personne.Il avait peut-être déjà fouillé et obtenu cette réponse au début où nous avons travaillé ensemble. En lui confirmant cela, il serait tranquille et comprendrait en partie pourquoi je lui demandais cela. Je détournais mon regard car en venant de me souvenir de cela, je m'étais rendu compte qu'en faite, il était la seule personne que je côtoyais depuis des années de façon régulière. Il était le plus proche , sans que jamais nous nous sommes détournés de la raison qui nous faisait travailler ensemble. Une distance qui était nécessaire pour l’avancé de nos recherche. Mais bien sûr, je n'allais pas lui en faire part, car cela gênant et inutile .
- Je ferais celons votre volonté, ne vous inquiétez pas tout sera fait discrètement.
Oui, je savais être discret dans mes affaires, personne ou presque n’était au courant de ce que je faisais dans la ville aquatique de façon illégale, tout cela pour financer les projets en surface.
- Je vais donc vous laisser pour ce soir, vous pourrez passer à partir de demain pour récupérer ce dont vous avez besoin, tout sera prêt.
Après lui avoir souhaité une bonne soirée, je lui tournais le dos pour retourner à l’entrée des serres. Il me restait donc du travail à effectuer pour ce soir, rien de bien compliqué en soit, mais il fallait le faire afin d’être tranquille le lendemain. Toujours faire ce que l’on peut le plus tôt possible, cela me permettait de prendre du temps pour d’autres affaires lorsqu’il y en avait besoin. Après deux ou trois pas je m’arrêtais et ajouter.
- Vous dites que vous n’avez personne. Mais n’oubliez pas, si vous avez besoin d’aide, la ville aquatique et moi, on sera toujours là pour vous aider.
Je repris ma marche, sans attendre de réponse, elle en ferait ce qu’elle voulait, mais la ville lui devait beaucoup, et les personnes qui aider la ville avaient mon soutien. C’était normal, peu importe leur passé, sauf si il s’agissait de grand criminel, mais ceux-ci étaient rare et il était encore plus rare qu’ils viennent vers quelqu’un comme moi. Clairement, elle s’inquiétait pour elle-même. Maintenant, je n’avais plus cas remplir les papiers correspondant pour pouvoir l’aider du mieux que je pouvais.