EÄRWEN VALAR
Walkyrie Fend-Les-Cieux
On voyait tout d’abord une chevelure dorée, qui réfléchissait chaque photon émis par le soleil d’une lumière chaleureuse. Chaque cheveu paraissait ne jamais s’éteindre : et pourtant tous avaient une longueur plus que respectable, chacun s’arrêtant unanimement au niveau du creux poplité de l’ingénieure. Ceux-ci, détachés, surplombaient et décoraient un visage d’une surprenante finesse. D’apparence ovale, presque géométrique, le pourtour de son visage semblait avoir été taillé dans la roche tant il paraissait lisse. Seulement deux pommettes avaient réussi à émerger du haut de ses joues, rosées par la jeunesse et la fin certaine de l’adolescence. Bénie par les astres, sa peau rayonnait par son éclat. A quelques endroits, elle était tachetée de petits points d’un panel de couleurs assez réduit, s’apparentant au noisette et au chocolat, qui n’étaient d’autre que des grains de beauté. Ceux-ci réhaussaient les lignes de ses différents membres, de sa poitrine à ses clavicules ou de ses chevilles à ses genoux : Chacun de ces détails parcourant son corps semblaient avoir pour seul objectif de se sublimer eux-mêmes, mais aussi la créature sur laquelle ils produisaient tous leurs effets.
Elle portait sur le bas de son front deux fines paupières, presque tombantes, sur de grands yeux en amandes. La couleur des iris de ces derniers était d’un bleu outremer, parfois dits azurs. Ses yeux étaient étincelants d’éclat, qui se couplaient à un regard scrutateur et vif. Entre ses deux derniers, plus bas encore, se trouvait un nez court et mince, aux petites narines et à l’arête du nez droite. Ses lèvres quant à elles, étaient fines et pincées, d’une couleur pouvant être assimilée à un rose poudré.
Exempte de tous drapés, elle se tenait là, droite, admirant la qualité de ses membres et leur finesse. De ses doigts, elle glissait leur fausse pulpe sur la peau recouvrant certains de ses os, qui poignaient çà et là. Elle faisait de même pour ses muscles, qui par endroits se laissaient entr’apercevoir par petits monticules et creux aux alentours de son nombril et de ses bras. Elle était athlétique, svelte et élancée.
Continuant la marche de son regard sur son corps, son expression du visage son expression du visage restait inerte, toujours satisfaite du spectacle. Ravie de ce qui s’établissait sous ses yeux, elle se satisfaisait de la forme esthétique et athlétique de ses longues jambes, exemptes de toute cicatrice. D’un même geste que le précédent, elle caressa les légères l’aine de ses deux jambes, redescendant en dessous de ses deux fessiers. Ses mains et bras étaient aussi délicats que le reste de son corps, fin et clairs, ne laissant à peine entrevoir de petits muscles.
Après s’être contemplée, elle se décidait à s’habiller. D’une démarche ferme et assurée, elle saisissait sur sa commode au plateau fait de marbre, un corset confortable et ses autres dessous. Maintenant portés, elle enfilait une robe longue d’un blanc éclatant. Elle était celle la plus agréable à porter. Elle était faite d’un tissu fin et opaque, mais laissant respirer la peau en cas d’efforts. Elle avait un grand pouvoir d’isolation thermique, afin de supporter les faibles températures mais également celles caniculaires. Enfin, elle glissa ses petits pieds dans de fines bottes, aux talons de seulement quelques centimètres (suffisamment grande -un mètre soixante-quinze- elle ne ressentait pas le besoin d’allonger sa carrure plus encore, ni d’améliorer la courbure de sa silhouette). Elle ajouta un gilet en cachemire de la même couleur que sa robe. Enfin, une fois ses cheveux longuement brossés, elle les attachait simplement en une seule que de cheval qu’elle aimait décorer par un ruban de la couleur qui lui plaisait.
Toujours habillée de son regard hautain, elle demandait de sa voix puissante et presque grave et d’un regard froid, à son assistant, accroché à sa machine à écrire : « Vous avez fini ? ». Ses mots articulés et son timbre résonnaient dans la pièce. Peut-être était-ce là une déformation professionnelle, mais son habitude à parler autrefois à ses troupes faisait d’elle quelqu’un d’éloquent, à la voix portante et nette. Il acquiesçait de la tête, elle arrachait la page d’un geste vif de l’outil pour lire, silencieusement. « C’est parfait, disait-elle, vous pouvez l’envoyer. » Hésitant, il bredouillait quelques mots, lui demandant si elle était certaine que les mots qu’elle souhaitait transmettre à cette personne dont il taisait le nom, ne soient pas de sa plume. Elle s’offusqua, rougissante d’embarras.
Sa voix claire et sa fierté faisaient d’elle de quelqu’un qui savait se faire entendre. Respectée de tous, elle devait cela à sa facilité à communiquer, et ainsi à mener ceux qui l’écoutaient et rares sont ceux qui ne le faisaient pas. Brillante, elle dirigeait en virtuose chacune de ses escouades. Si elle parlait beaucoup, elle savait aussi écouter, ce qui faisait d’elle quelqu’un d’attentif et de compréhensif, bien qu’elle avait tendance à se sentir toujours concernée. Une certaine douceur arrivait parfois à se dépeindre dans son regard, alors qu’on la trouvait penchée sur son bureau. Si elle était bien entendu amicale, son égocentrisme avait tendance à rebuter de potentiels compagnons de route, amis, ou plus. Mais, son sens de l’observation la rendait redoutable en société : elle arrivait à déterminer et identifier quelqu’un en un seul regard : sa personnalité, son rang, choses appréciées, détestées, ect.. Elle pouvait ainsi adapter son discours à son interlocuteur.
Certains disent que c’est une tare, d’autres une qualité : son obstination à obtenir ce qu’elle souhaitait est pour beaucoup remarquable. Chaque objectif qu’elle avait en tête restait accroché tel une tique sur la peau. Si vous osiez lui arracher, elle vous le faisait regretter. Quand elle voulait quelque chose, elle l'obtenait, peu importe les obstacles qui viendraient à se mettre sur son chemin.
Peu de choses lui résistaient, et lorsque c’était le cas, elle était assez bornée et sûre d’elle pour tenter par tous les moyens de le renverser. De plus, elle ne cessait de se renouveler, il n’y a pas un seul jour où elle n’avait pas une quête à accomplir. Ambitieuse, Eärwen ne se contentait pas de petites choses : elle voyait les choses en grand et ne se satisfaisait pas de maigres trophées.
L’or, la gloire, la reconnaissance éternelle : toutes ces choses faisaient partie de ses piliers pour avancer. Elle ne supportait pas qu’on lui refuse quelque chose, tout comme la défaite, c’est pourquoi elle faisait partie des soldats les plus redoutables du royaume, autrefois.
+ Particularité : ECRIRE ICI
+ Orientation sexuelle : Pas de préférences
+ Funfact : ECRIRE ICI
Pouvoir
Nom du pouvoir : Through the looking glass (ou BIG SISTER IS WATCHING YOU )Catégorie : Action sur des objets
Histoire du personnage
Une larme perlait au coin de son œil, de honte, la jeune femme se tourna sur ses pieds et se cacha le visage, comme si elle ne voulait pas que le fantôme de son père qui travaillait-là ne voit la peine qui avait réussie, miraculeusement, à franchir les hautes barrières de ses paupières. Elle laissa l’établissement fermé aujourd’hui. Le maitre des lieux n’étant plus là, elle ne savait quoi faire. Elle s’installa à son bureau, qui lui était situé à l’extrême gauche du magasin, près de la vitrine. Celui-ci était vide, il n’y avait qu’une lettre, encore cachetée, déposée sur une blouse neuve. Elle n’était pas allée ici depuis des semaines et découvrait alors que celui qui avait subi l’exil lui avait laissé des dernières paroles.
Elle tira la chaise poussiéreuse hors du bureau pour s’y installer. Longuement, elle observa la lettre, sans rien dire, sans réaction. Dans son esprit, elle tentait de deviner son contenu, sans réellement le vouloir. En réalité, elle savait ce qu’il y était écrit, mais le lire rendrait la chose officielle. Eärwen avait redouté ce moment toute sa vie : elle savait qu’un jour, elle reprendrait le flambeau de son père et tout l’héritage que la fonction amenait avec elle. Elle avait tout fait pour éviter ce destin. Cette vocation avait couté beaucoup à son père mais pas seulement. Sa mère était partie, ne supportant plus cette vie et ayant trouvé carrière ailleurs. Son enfance n’avait pas été conventionnelle, mais pas extraordinaire. Ses lectures du soir étaient généralement des ouvrages tirés de la grande et très fournie bibliothèque du médecin, tous en rapport avec l’alchimie, les cristaux et bien entendu, la médecine. Elle y avait trouvé grand intérêt et adorait regarder son père soigner ses patients Il avait redonné espoir à des malades, un nouveau souffle à ceux qui avaient tout perdu, la vie à ceux qui se pensaient déjà morts.
Enfant, l’énergie débordante d’Eärwen faisait qu’elle ne pouvait pas rester en place, être installée plus d’une demie heure assise à un bureau était impossible. Elle admirait la Garde et vouait une passion terrible pour leurs membres : leur insigne, leur prestance, leur gloire. A chaque fois qu’elle voyait l’un d’eux passer devant elle, enfant, elle criait à son père « c’est mon destin ! ». Celui-ci ne répondait que par un soupir, se disant qu’elle valait mieux que ça. Comme un pied de nez à ce que souhaitaient ses parents, elle avait rejoint la Garde et avait monté les échelons, jusqu’à être lieutenant. Sa mère elle, était partie depuis quelques années déjà, ayant fait carrière en politique, s’étant installée comme Gouverneure de la Forteresse. Originaire de cette ville, elle n’avait pas supporté l’air trop tempéré de la capitale, préférant l’air froid et continental qu’offraient les montagnes du continent.
Ce jour-là, Eärwen avait eu des difficultés à sortir de son doux lit, recouvert de couvertures épaisses et molletonnées. Colorées et fleuries, elles engloutissaient le corps fin et peu vêtu de la jeune femme. Entourée d’innombrables oreillers et drapés, elle restait immobile, comme bloquée par une masse invisible sur une grande partie de ses membres. Regardant le plafond, encore ensuquée par le sommeil et ses rêves, elle restait impassible. Patiente, elle attendait que les milliers de fourmis qu’elle ressentait du bout de chacun de ses doigts jusqu’à la pointe de son talon, s’en aillent. Son esprit vagabondait, se posait des question sur ce qu’était la vie, la sienne, celle des autres. Pourquoi était-elle là ? Son destin était-il vraiment de courir après voleurs et sermonner quelques contrevenants de la capitale ? Ne pouvait-elle pas faire plus ? Son père sauvait des vies, sa mère veillait sur d’autres : ne manquait-elle pas d’ambition ?
Elle qui avait tant rêvé d’être de la Garde serait-elle, déçue, amère de ce qu’elle était devenue ? Les journées étaient devenues ternes, se ressemblaient toutes. C’était le cœur lourd et sans passion qu’elle exerçait son métier. Peut-être devait-elle prendre la relève de son père, comme il avait espéré depuis tant d’années ? Plus les jours passaient, plus elle y songeait, sans vraiment prendre de décision. Alors qu’elle se laissait glisser par le temps, profitant des rayons chauds du soleil sur sa peau, l’un des hommes de sa garnison s’approchait d’elle, alors qu’elle était prélassée sur un des bancs de la capitale. « Lieutenant, on vous demande à la Forteresse » disait -il, lui tendant un ordre de mission. Intriguée, elle pris connaissance du contenu du courrier.
C’était donc Uinen Valar, Dame de glace, Gardienne de la Faille qui conviait sa fille, qu’elle n’avait pas vu depuis des années, en sa Forteresse. La jeune femme fit un sourire, elle et sa mère n’étaient pas du genre chaleureuses entre elles, l’une et l’autre ne s’envoyaient que très rarement de lettres, ni pour donner des nouvelles, ni pour les anniversaires. La dernière fois que l’héritière des Valar s’était déplacée au nord du continent, celle-ci devait avoir tout au plus une vingtaine d’années. Cela faisait déjà dix ans, à cette époque, que l’intronisation de sa mère au poste de gouverneure avait eu lieu. Celle-ci était respectée, tenait la ville d’une main de fer, sans verser dans la terreur. La rigueur du temps s’était imprégnée dans le cœur des gens. La Forteresse était une cité aux gens durs, mais c’est dans leur foyer qu’on pouvait découvrir leur chaleur.
La citadelle était taillée à même la roche, à flan de montagne. La pierre, d’une couleur presque bleue nuit se rapprochant au charbon, contrastait avec la couleur quasi permanente de la neige, rendant chaque paysages similaires entre eux. Les panoramas étaient peints d’une même gamme chromatique, d’un noir profond à un blanc éclatant. Les seules touches de couleur étaient le vert offert par les grands pins des forets et le bleu du ciel, en période estivale. Pourtant tous faisaient état d’une profonde grandeur, rendant grâce à l’imposante nature, s’offrant à ceux qui voulaient bien l’admirer. Les terres montagneuses du continent savaient être réconfortantes aux personnes s’abandonnant à la contemplation des paysages nordiques, calmes et saisissants.
La lieutenant, alors en chemin pour les terres parfois inhospitalières du nord, aimait prendre le chemin qu’elle appelait « touristique », faits de détours et de chemins escarpés, offrant des points de vus secrets et peintures dessinés par les astres. Faisant le chemin seule, elle appréciait le silence soudain, contrastant radicalement à la rumeur permanente qu’offrait la capitale. Ses oreilles chérissaient le doux son des sabots de sa monture dans la neige épaisse. Ses yeux s’entichaient de la neige étincelante, résultant du doux baiser des rayons du soleil sur les flocons reposés. Alors encore en basse altitude, elle aimait s'appesantir sur les bords de vallées et plaines, remplies de divinam, goutant aux baies proposées par ces fleurs. Bien que née ici, la jeune femme était toujours surprise de la froidure du vent sur ses joues, rendant le voyage souvent quelque peu inconfortable, quand bien même les yeux étaient repus de tableaux aux couleurs si pures du macrocosme, se déroulant devant ses yeux. Le voyage dura quelques jours, faites d’escales agréables dans des auberges offrant de doux repas chauds, qui réconforteraient même le plus sauvage des hommes. Les repas étaient parfois de simples ragoûts, plat dont la jeune noble oubliait à chaque fois le gout, s’en rappelant à chaque bouchée, avec délectation. Dans d’autres échoppes sophistiquées, les repas étaient plus guindés, souvent moins chaleureux. Toutes offraient néanmoins le plus doux des repos, quand venait la nuit tombée.
Arrivée à la Forteresse, au petit matin, la jeune soldat fût accueillie par deux de ses collègues, assignés à cette partie du continent. Sans cérémonial, le petit groupe, en silence, se dirigeait faire la grande bâtisse, située au centre des grandes murailles grises foncées de la Cité. Ici, la neige était pratiquement inexistante, la chaleur des foyers et des braseros aidant à la liquéfaction des milliers de cristaux de glaces tombant à longueur d’année. Les sons des semelles sur les pavés, le touché de la lourde porte grinçante et l’odeur si familière de la pièce dont elle venait de franchir le pas portaient un vent de nostalgie.
“Mère.”
Les deux femmes, se ressemblant trait pour trait s’enlacèrent, dignement, pendant un court instant. On enleva le manteau de la nouvelle arrivante, celui-ci était d’une grande qualité, la laine, d’un bleu roi était décorée par une superbe pièce de fourrure d’hermine, cousue sur les bords de la capuche. Amabilitées passées, la maîtresse de maison, arborant un visage sévère invita sa fille à la suivre. Les femmes au blond presque polaire entrèrent dans une pièce, la Dame s’installait à son bureau, le visage tout aussi grave. Si celle-ci n’avait jamais le sourire au bords des lèvres, la jeune femme avait bien compris que les choses allaient au plus mal au sein de la forteresse.
“Que se passe-t-il de si terrible, pour me demander ici ? Je vois bien que tu es au plus mal, mère.”
“On veut me renverser. Quelqu’un veut ma mort ainsi que ma place de Gouverneur.”
La politique, l’un des poisons de ce siècle : Eärwen detestait au plus haut point tout ce qui s’y attachait, les complots étaient le pire. D’un soupire exaspéré, la jeune femme répondait, presque à contre coeur :
“Et j’imagine que tu veux mon aide ? Tu veux savoir qui, quand, et comment ?”
“Tout à fait. J’ai quelques suspicions concernant mon conseiller… Comme quoi, ce qui est écrit dans bon nombre de romans est bien souvent vrai. La réalité est si décevante…”
Il n’y avait rien de plus précieux au monde pour Uinen Valar que son poste de Gouverneure. Elle s’est battue pour l’obtenir et ne comptait pas se laisser le prendre comme cela. Appeler sa propre fille pour sauver son poste était probablement sa dernière solution pour régler son problème, ayant dû coûter toute sa fierté.
“J’imagine que tout est déjà prêt ?” demandait la nouvelle arrivante.
L’hote lui montrait le miroir déjà installé, fixé sur une vieille coiffeuse poussiéreuse. Aërwen fit un sourire bref, reconnaissant celle qui était jadis dans sa chambre d’enfant, lorsqu’elle venait, alors jeune, rendre visite à sa mère. C’était donc le seul miroir qu’il restait dans toute cette bâtisse ? La jeune femme tira le tabouret d’en dessous la tablette et s’y installa. Un lourd tissus, s’apparentant à un rideau de velour recouvrait toute la surface reflétante. D’un geste maîtrisé, le tissus se retrouva sur le sol, et le miroir revoyait le jour. D’un sourire satisfait, elle se regarda dedans, profitant de cet instant pour replacer une partie de sa chevelure derrière son oreille. Un instant plus tard, on voyait la jeune femme changer de visage, comme transportée dans un autre univers, les yeux toujours plantés sur son reflet.
Quelques minutes plus tard, le regard presque devenu vitreux changea d’apparence, pour reprendre ses couleurs de l’heure précédente. D’un soupire, elle confirma alors les craintes de sa mère, en indiquant néanmoins la présence d’une lettre dans une enveloppe collée sur le dessous d’un chiffonnier, dans le bureau de son conseiller. Le contenu de cette lettre était resté obscur mais indiquait néanmoins la commande et le stratagème construit par l’homme pour faire tomber celle qui tenait la Forteresse d’une main de fer depuis plusieurs dizaines d’années. Un simple coup monté et un meurtre aurait donc suffi pour cet homme de prendre la place de Gouverneur : mais c’était sans compter le pouvoir de la fille de celle qu’il comptait faire tomber, celui-ci étant resté un secret pour un très grand nombre de personnes.
Le traitre fut arrêté pour conspiration et la Gourverneure retrouva un visage serein et appaisé ; sa fille elle, retrouva une mère, pour un temps. Alors que la soldat de la Garde se préparait à retourner à la capitale -tout en profitant encore des baies de lucols bleues- , où son travail l’attendait, elle fit surprise par la tenacité de sa mère à vouloir la garder en ses lieux. Chaque jour, cette dernière trouvait une bonne raison pour la garder toujours un peu plus. Quelque chose se tramait et ce quelque chose allait apporter de grandes conséquences sur la vie de la lieutenant.
Poussée par un excès de curiosité, la jeune femme s’introduisit dans le bureau de sa propre mère pour fouiller frénétiquement chaque tiroirs, piles de lettres et papiers, comme le ferait un espion de la garde -avec certainement moins de tact et de précision-. Au fond d’un tiroir apparemment vide se trouvait une boite, au touché froid et lisse. Cet objet semblait familier et d’un geste rapide, Eärwen extirpa l’objet de sa cachette, en sachant très bien qu’elle avait trouvé ce qu’elle était venue chercher.
Une lettre se trouva dans la boite, qui était en réalité une vielle boite à bijoux, doublé d’un tissu bleu brillant. Le nom de la jeune femme était écrit. Celle qui l’avait dissimulé ici avait donc déjà tout prévu, jusqu’à la fouille visiblement attendue de l’espionne novice.
“J’ai cru ce moment ne jamais arriver.” disait la maîtresse de maison, qui avait surgit de nulle part. “J’espère que tu comprendras.” ajoutait-elle, en disparaissant aussi vite qu’elle était apparue.
Intriguée, la jeune femme déchira l’enveloppe pour y découvrir son contenu.
“Ma chère fille,
Voici là la fin d’une ère et le début d’une autre. J’ai passé toute ma vie ou presque pour préparer ce que j’ai toujours voulu pour toi : une place importante dans les rouages de ce continent, une place qui soit à la hauteur de ta personne. Si j’espère que tu iras plus loin encore, je te lègue ce qui a réussi à me tenir en haleine toute mon existence, ce qui ta probablement coûté une partie de ton enfance et ton adolescence, mais qui, aujourd’hui, prendra tout son sens.
J’ai, depuis ces dernière semaines, tout préparé pour la transition. Au moment où tu auras fini la lecture de cette courte lettre, tu seras Gouverneure de la Forteresse. Je sais bien que tout cela est inattendu pour toi, mais sache que je t’ai préparée depuis longtemps à cette lourde quête.
P.S. : Le coup de la trahison de mon assistant, c’était du flan. Comme ça tu as tout le loisir de choisir celui qui te conviendra le mieux.
P.S.S : Je sais que cela été une période très difficile pour toi, mais si tu avais lu ce que ton père t’avait laissé, tu aurais sû que la médecine n’était pas fait pour toi, ainsi que le poste de Gouverneur était pour toi.”
Eärwen ne fut jamais aussi nerveuse que ce jour-là, même le jour des tests et qualifications pour l'armée ne l'avaient pas aussi rendue aussi tendue. C'était la première fois qu'elle allait rencontrer la famille royale. Si elle avait pu les entrapercevoir dans sa jeunesse alors qu'elle accompagnait sa mère à des récéptions mondaines, jamais elle ne leur avait adressé la parole : si la jeune femme avait une haute estime d'elle, elle savait rester à sa place.
L'angoisse de faire un impair s'évanouit aussitôt l'entrevue commencée. En effet, si l'impression de passer devant le jugement dernier avait hanté l'esprit de la future gouverneure, la réalité fut nettement plus douce. En effet, avait organisé quelque chose de moins solennel qu'imaginé, la discussion ayant eue lieue autour d'une tasse de thé et de quelques biscuits.
Si les membres de la famille royale furent très intrigués par la présentation de son pouvoir -qu'elle n'aimait guère présenter, mais il le fallait-, son discours et sa profession de foi fut moins surprenants, mais sans pour autant être décevants et ennuyeux. Sa polyvalence, son énergie et sa répartie avaient eu l'air d'être appréciées.
L'entretien ne s’éternisa pas, la famille royale ayant un emploi du temps chargé, celle-ci ne dura qu'une petite demi heure, laissant finalement l'occasion de se connaitre un peu plus pour d'autres occasions.
Derrière l'écran
Il y a... Anduril : Un peu plus d'une vingtaine d'années, adore le citron et habite dans le sud ouest de la FranceDouble compte ? Pas encore~
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Bienvenue à toi !
Ta plume est magnifique
C'est un bonheur de te lire j'aime beaucoup
Au plaisir de te croiser
Kissus
Dis moi, où en es-tu de ta présentation ? Je sais que tu as vu en PV avec le reste du staff mais tiens nous au courant de tes modifs
(d'ailleurs j'ai même pas recu de mail pour ton post ici, j'aurai répondu plus rapidement si j'avais su ;_;)
EDIT : Modifications faites !
Bienvenue à toi, si t'a présentation est finie, n'oublies pas de poster ici pour informaer les admins.
Bon courage pour ta validation au plaisir de RP avec toi !
Une fiche bien fournie que voila! Non seulement fournie mais en plus richement rédigée et un quasi sans-faute! Et je dit "quasi" parceque vraiment je suis un chipoteur professionnelle
Le seul petit détail que j'aimerais avoir serais de savoir depuis combien de temps Earwën à repris le flambeau de sa mère en tant que Gouverneur de la Forteresse, se donner un ordre d'idées par rapport aux années de fonction etc...
Et c'est tout!
Sinon pour tout le reste c'est nickel, cara', physique, histoire, pouvoir, tout roule!
La dernière petite remarque concerne plus le "Rôle Important" qu'est celui de Gouverneur. Un minimum d'activité est attendu autour de ce genre de poste (tout comme les Ministres, Conseillers, etc etc). Sans pour autant avoir de chiffres précis afin de garantir la liberté de chacun, quelques 2-3rps/semaines sont attendus ainsi qu'une certaine implication dans les responsabilités qui incombe au dit rôle. A savoir, faire en sorte que la Forteresse se porte bien et que la ville grandisse en importance et en superbe!
In fine, je vais pas freiner la validation pour une simple petite question d'usage autour des années de fonction donc tu peux démarrer ton aventure et gouverner notre belle ville du Nord dès maintenant!
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !