Il y aurait tant de chose à dire mes chers lecteurs sur l'immensité de l'océan. A l'heure actuelle, nous n'avons quasiment rien exploré, nous savons qu'il y a des terres par delà les cartes que nous connaissons à l'heure actuelle. Cependant, dans une optique d'être le plus pointilleux possible, il convient de traiter de ce que nous connaissons de façon certaines. Nos ancêtres nous ont parlé de six îles ou archipels autour de notre royaume. C'est pour cela que mon équipe et moi avons pris les devants. Nous avons localisé chaque île, nous les avons visité, et rédiger un rapport des plus complet pour permettre une meilleure compréhension de ces îles. Cela n'a pas été sans mal, et cela nous a pris énormément de temps le temps de rassembler toutes ses données, mais je suis certains qu'elles seront utiles au génération future. Je suis trop vieux maintenant pour aller explorer ce qu'il y a par delà nos îles, et les dangers sont bien trop grands. Mais, je nourris le secret espoir qu'un jour quelqu'un viendra approfondir mon oeuvre et viendra ajouter des renseignements sur le nouveau continent.
Mais passons, voici les diverses données que j'ai recueillie sur chacune des îles, je précise que les valeurs des îles que je donne sont au plus large. Ainsi je prendrais toujours la plus grande donnée en terme de longueur et de largeur.
I - Ildorée - APERÇU
Ildorée est l'île se situant le plus au nord ouest du royaume. Elle est éloignée de 240 kilomètres de la côte la plus proche. Elle se situerait sur la même latitude que le village perché. Mesurant 120 kilomètres de long pour 60 kilomètre de large, elle surprend par son imposant pic au milieu de l'île et ses forêts imposantes tout autour. Notre équipe a beaucoup enquêté sur cette structure rocheuse. Mesurant 1 397 mètres au dessus de la mer, nous pensions au départ que c'était un ancien volcan, dû à la présence de nombreuses roches volcaniques sur une partie du rivage. Mais au final, nos recherches n'ont pas réussi à démontrer qu'il y a bel et bien eut un volcan ici. S'il y en avait un, cela doit faire des siècles et des siècles qu'il est endormi. Nous avons baptisé ce pic Quasivulcano car nous pensions réellement au début qu'il s'agissait d'un volcan et nous avons voulu rendre hommage à notre quête. Nous n'avons à ce jour, pas réussi à déterminer d'où venait ces pierres volcaniques, je laisserais cela à mes collègues géologues.
Nous avons découvert également quelques espèces endémiques de cette île, l'absence de gros prédateurs a permis à une multitude de petites espèces inoffensives de proliférer. Il n'y a qu'à voir comme elles ne semblaient pas effrayés par notre présence. Il y a une grande majorité d'herbivore sur cette île, et les rares fois où nous avons vu des animaux se manger entre eux, c'était des animaux charognards. Je ne pense pas qu'il y ait vraiment de prédateurs sur cette île, mais nous ne sommes pas resté suffisamment longtemps pour l'affirmer. Il y a cependant une flore extraordinaire dans toutes cette île, je ne suis pas expert en fleur, mais je peux vous affirmer qu'il doit y avoir des espèces inconnu du continent ici bas. J'ai ramené d'ailleurs plusieurs échantillons pour les montrer à ma confrère Flore Hist, j'ai bon espoir de susciter suffisamment sa curiosité pour qu'elle retourne sur Ildorée pour faire davantage de recherche. Il y a fort à parier que parmi ces plantes, il y en ait qui possède des vertus médicinales.
Mon équipe est moi avons appelé cette île là, Ildorée. Pourquoi ? Et bien parce que nous avons convenu de ce nom après l’ascension du Quasivulcano. Nous avons mis la journée à gravir cette montagne, et nous avons eu droit à un merveilleux couché de soleil vermeille qui donnait l'impression que le champs de tulipe plus bas était de couleur dorée. Nous voulions vraiment nous souvenir de cet instant, donc pour ne pas oublier, nous avons choisi de la nommée l'île dorée, qui s'est contractée plus tard en Ildorée.
II - Pierranta - APERÇU
Après avoir visité Ildorée, nous sommes retourné à notre bateau amarré sur le versant est de l'île. Nous avons navigué vers le sud à la recherche de la seconde île. Nous avons vogué sur 140 kilomètres avant d'arriver finalement sur cette île. Lors de notre retour, en partant du point le plus à l'est de l'île, nous nous sommes rendu compte que nous étions à seulement 60 kilomètres du royaume d'Aryon. Il s'agit donc de l'île se situant entre Ildorée et l'Archipel. L'île mesure 160 kilomètre de long pour 30 kilomètre de large. Elle est composée de nombreuses criques très étroites, et nous avons dû faire voyager jusqu'au versant sud pour trouver un endroit où amarrer notre bateau.
Cette île est très différente d'Ildorée, ici, il n'y a quasiment aucun arbre, que de la roche. Il y a une infinité de grottes cependant qui sont très intéressantes à explorer. En effet, nous avons trouvé dans ces grottes à l'abri de la lumière de nombreux champignons. Le climat semble idéale ici pour la pousse de ces derniers : Humide, à l'abri du soleil et sans aucun animal susceptible de les manger. D'ailleurs, si Ildorée débordait de vie avec la pléthore d'animaux qui habitait son île, Pierranta est beaucoup plus calme. Il y a quelques insectes qui vivent dans ces grottes, et quelques oiseaux qui ont fait leurs nids sur les falaises, mais sinon, il n'y a que très peu de vie ici. Les grottes ne sont cependant comme sur le continent. Ici, ce sont des trous dans la roche horizontal. Quand on regarde en bas, à première vue, on ne voit qu'une sorte de lac souterrain. Mais quand on pénètre, on peut voir qu'il y a une sorte de monde souterrain très intéressant à observer.
L'eau de ces grottes est salée, sans doute doivent elles communiquer à un endroit donné avec la mer. Nous nous sommes énormément amusée à visiter ces grottes, car le lac est très profond, et nous avons pu nous amuser à sauter depuis en haut de la grotte. Bref, sinon le monde souterrain comme nous aimons l'appeler est composer de multiples galeries créer sans doute par les eaux qui se sont infiltrés un peu partout. L'eau de pluie et l'eau de mer devait se mélanger en ces lieux, c'est pour ça que nous trouvions de temps en temps des petites flaques d'eau douce par ci par là. Nous n'avons pas eu le loisir d'explorer toutes ces galeries, mais une chose est sûre, tout comme Ildorée, il n'y a pas d'humain dans le coin. Et de toute façon, s'il y en avait, il ne pourrait pas vivre longtemps, car la seule source de nourriture ici semble être les champignons et les insectes, y a plus ragoûtant comme repas n'est ce pas ?
Nous sommes finalement parti de cette île après avoir bien exploré, il n'y avait rien de bien particulier sur ce tas de pierre. C'est pour cela d'ailleurs que nous l'avons nommé Pierre-en-tas, devenu Pierranta pour la contraction. J'espère revenir sur cette île prochainement pour explorer chaque dédale, il serait dommage de passer à côté de quelques choses. Mais pour le moment, la rédaction de ce traité me prend énormément de temps et les visites des autres îles et de l'archipel également.
III - L'archipel
Etudier l'archipel a sans doute était la tâche la plus ardue que j'ai eu durant toute ma carrière d'explorateur. J'en cauchemarde encore la nuit tant cela a été difficile pour moi de l'étudier. D'autant qu'à l'heure où j'ai réalisé ce manifeste, l'archipel était au main de contrebandier et de pirates. J'ai dû joué de mes relations auprès de la famille royale pour obtenir une escorte de trois bateaux de guerre pour me servir de protection. C'est vrai, cela aurait dommage de devoir renoncer à cartographier ces archipels sous prétexte que des renégats ont pris possessions des lieux. J'ai prié Lucy durant tout le trajet que cette escorte suffirait à dissuader les bandits des mers. Je ne suis pas un combattant, et je ne souhaite vraiment pas être au milieu d'un bain de sang.
Bref, j'ai eu l'accord de l'officier en charge de l'escorte de m'approcher à distance raisonnable de l'île. Nous n'avons pas pu mettre le pied à terre comme vous le comprendrez, et donc je ne pourrais pas vous faire une description précises des lieux. Je vais donc me contenter de décrire ce que je vois et qui est sûr. Déjà, commençons par dire que l'archipel est formé de huit îles dont deux bien plus grosses que les autres au sud. L'archipel se situe à 170 kilomètres à l'ouest de la pointe sud du continent. L'île la plus longue est celle située au sud ouest, mesurant près de 180 kilomètre de long pour 80 kilomètres de large. Elles sont disposées en cercle, sept îles entourant une île centrale.
Je trouvais cela fascinant que les pirates aient découvert en premier ces îles, c'est dire s'il y a peu d'intérêt pour les gens du continent pour en apprendre plus sur ces îles, mais bref passons. Nous avons essayé à chaque fois de nous approcher le plus possible d'une île, mais les locaux, ces forbans, essayé de nous entourer à chaque fois. Nous n'avons pas pu posé le moindre pied sur cette île sans risquer de partir au casse-pipe. Je ne peux pas en vouloir à l'officier en question de nous avoir demandé de faire demi-tour lorsque les tentatives d'approches de nos amis les pirates se faisaient de plus en plus audacieuses. Ne voulant pas être à l'origine d'un combat inutile, nous nous sommes retirés, dans l'espoir qu'un jour quelqu'un prendrait la peine de faire une meilleure description de chacune des îles de l'archipel.
IIII - Labyrinthia - APERÇU
En voilà un lieu qui nous a donné bien du mal également. Nous pensions qu'elle se situait à la pointe sud du continent, nous l'avons recherché pendant des journées complètes avant d'arrivé à trouver son emplacement exacte. Cette île se situe à 80 kilomètres à l'est du versant sud du continent. Elle est plus ou moins sur la même latitude que le lac de notre beau continent. Elle mesure 120 kilomètre de long pour 100 kilomètre de large. Et contrairement à la côte ouest de notre continent, ici, les courants marins sont forts. Nous pouvons remercier notre navigateur qui a été très habile pour ne pas nous avoir échoué sur des petits rochers qui dépassaient de l'eau. Nous avons finalement réussi à amarrer sur le versant ouest de l'île. L'île se compose d'une vaste forêt luxuriante, nous avons dû nous frayer un chemin à la machette. Chaque pas que nous réalisions demandait un gros effort. Pour traverser l'île d'un côté à l'autre, nous avons mis près d'une semaine.
Cette île est vraisemblablement celle qui m'a le plus intrigué. Nous avons trouvé des traces d'anciennes civilisations dans le coin. Des murs anciens encore debout bien que partiellement écroulée, des poteries, un casque, et même ce qui semblait ressembler à une dague. D'après Hinta Rissable, notre expert historien, cela serait une découverte majeure dans notre histoire, mais je ne l'écoutais qu'à moitié car quand il fini son explication, on a déjà eu le temps d'oublier trois fois notre question. Mais j'étais quand même ravi pour lui, les précédentes îles n'avaient rien donné, et au moins il ne repartira pas bredouille de ces expéditions. Nous sommes tombés d'ailleurs durant nos pérégrinations sur une sorte de grande porte verrouillée par un puissant sortilège. Nous n'avons pas réussi à l'ouvrir, car il s'agit d'une magie rituelle d'après notre expert Harry Jeduzor. Nous n'avons pas eu le temps de faire davantage de recherche sur le sujet, nous avions mis énormément de temps à rejoindre cet endroit, nous allions finir en manque de vivre si nous nous attardions trop.
Nous n'avons pu explorer qu'une infime partie de cette île au mille secret. Si nous n'avions pas notre boussole, nous aurions tôt fait de nous perdre. C'est pour cela que nous avons décidé d'appeler cette île Labyrinthia, l'île labyrinthe. Nous avons hésité avec Machette-obligatoire ou Soyez-pas-pressé, mais au vue des découvertes majeures que nous avions faites sur place, j'ai pensé qu'il serait mieux de lui donner un nom plus solennel. Nous sommes reparti vers l'Est pour ériger un point de repère sur le continent pour se rappeler du chemin et nous sommes retournés au port faire le plein de ravitaillement, Labyrinthia est une île très difficile à trouver, et je la déconseille à ceux qui ne savent pas bien maîtriser leurs bateaux.
V - Coeur-d'épave - APERÇU
Nous avons vogué sur les eaux pendant plusieurs jours complets à la recherche des deux dernières îles. Cela n'a pas été facile, mais nous avons fini par trouver l'avant dernière île de la manière la plus étrange possible. Nous avons vu des débris de bois sur l'eau, et nous avons d'abord pensé à un naufrage. Voulant vérifier qu'il n'y ait pas de naufragé à sauver, nous avons suivi les bouts de bois qui nous ont mené jusqu'à une île. Fort heureusement encore une fois, notre navigateur a été très réactif. Il a compris d'où venait ces naufrages, certainement pas de la mer vu les gros bateaux qui étaient échoué sur la plage. Non, tout autour de l'île, agissant comme une sorte de couronne protecteur, il y a des piques rocheux qui sortent très légèrement de l'eau. Ils sont suffisamment solide pour briser la coque d'un bateau et ainsi faire sombrer ce dernier. Nous avons jeté l'ancre en pleine mer, juste à côté de cette couronne rocheuse dévastatrice. Nous sommes partis pour moitié à bord d'une barque pour visiter l'île. L'autre moitié restait à bord avec le capitaine pour éviter que nous nous fassions prendre le bateau durant notre escapade.
L'île est parfaitement plate, et au vue de la distance qu'avait parcouru les bateaux échoués, loin sur la plage, j'en concluais que la marée devait être très importante sur cette île. Ce qui m'a le plus marqué quand j'ai accosté, c'était que l'île était presque parfaitement ronde. Après mesure, son diamètre faisait 40 kilomètres de long. Il n'y avait que deux trois arbres par ci par là, en plus des épaves présentes sur l'île, et le sol était complètement constitué de sable. Nous avons vu une quantité importante de restes humains, probablement des pauvres naufragés qui ont nagé jusqu'ici en espérant que quelqu'un vienne les sauver en vain. La plupart était mort à côté de gros coffres. Vide bien évidemment des pirates doivent sans doute passer ici régulièrement dans l'espoir de trouver de nouvelles épaves et pouvoir s'emparer d'un trésor facilement. Quelle ironie de voir qu'encore une fois les pirates sont plus aptes à découvrir des îles que nous autres les continentaux.
Après avoir vérifié chaque épave, nous sommes remontés à bord de notre barque pour ré embarquer sur notre bateau qui nous attendait. Beaucoup de trajet pour pas grand chose, mais au moins, à défaut d'avoir fait de grandes découvertes, nous saurons à l'avenir pourquoi des bateaux disparaissent dans ce coin là. Peut être même que j'arriverais à convaincre le roi d'envoyer un trois-mâts de temps en temps de ce côté là pour récupérer des potentiels naufragés. Au moins, nous aurons avancé d'un côté humain et permis à des marins d'éviter de perdre bêtement leurs embarcations. Nous avons vogué vers l'ouest et nous avons mis une stèle comme point de repère vers l'île. Coeur-épave se situe donc à 120 kilomètres à l'est de l'endroit où nous avons déposé la stèle. Nous avons pris soin de mettre un avertissement au pied de la stèle pour prévenir du danger.
VI - Ancestria - APERÇU
Plus qu'une, nous avons voyagé plus au nord comme nous avions pu le lire sur les précédents écrits de marins un peu aventureux. Ce n'était pas toujours fiable, mais au moins nous avons déjà une base pour orienté nos recherches. Nous avons fini par le trouver sur un coup de chance, nous devions l'avouer. Ancestria était une île très longue mais peu large.Elle ne devait pas dépasser 50 kilomètres de large pour 190 kilomètres de long. Les côtes sont clémentes pour amarrer en toute sécurité. Mais ce n'est pas vraiment ce qui nous a choqué le plus en arrivant. L'île se compose de plage assez grande, suivi d'une forêt, et ensuite au milieu de l'île il y a une grande montagne linéaire sur lequel semble être construit des bâtiments.
Nous appréhendions au départ de croire que l'île était peut être habité, mais au fur et à mesure de notre exploration, nous avons découvert que l'île était inhabité. Elle a été habité apparemment, et au vue des bâtiments primaires, des ponts faits de pierres et de bois et de la poussière s'étant accumulé au fil des siècles, nous avons découvert qu'il s'agissait là d'une ancienne ville habité par les hommes avant qu'ils n'immigrent tous sur le continent. Il y avait des cimetières archaïques, des maisons en très bon état de conservation malgré leurs caractères rustiques, et même des outils primaires. C'était une grande découverte, et au moins, à la différence de Labyrinthia, il n'y avait pas besoin de tout tailler à la machette pour se faire un chemin.
Harry Jeduzor nous a mentionné qu'il y avait des traces de magie dans l'air, sans doute nos ancêtres utilisaient déjà la magie, à leurs façons peut être, mais c'était une découverte impressionnante. Nous avons vu que dans la montagne, il y avait une grande entrée. Un rapide coup d’œil à l'intérieur nous fit penser à une mine. Les habitants du coins devaient sans doute extraire du fer de la mine. Ce lieu doit sans doute contenir des secrets incroyables mais il serait téméraire de s'aventurer dans ce genre de lieu sans l'avoir sécurisé. Je ne pense pas qu'il y ait des bêtes dedans, bien au contraire, mais les charpentes sont faites d'un bois assez usé, et je doute que quelqu'un se soit chargé de faire de la maintenance dessus. Nous avons décidé de revenir une autre fois avec des ouvriers pour nous permettre une exploration dans de meilleures conditions.
Nous avons également constaté de la volaille en quantité en liberté.Libérées de leurs maîtres, elles avaient pu se reproduire sans la présence de prédateurs naturels. Il ne semblait pas y avoir davantage de bestiaux dans le coin, on a pu voir quelques pinplumes aussi et d'autres herbivores inoffensifs, mais rien qui attirait notre attention. Nous avons décidé de repartir après avoir exploré l'île, il était temps de mettre tout ce que nous avions trouvé à l'écrit et de montrer cela au roi. Nous sommes reparti, cap à l'ouest, nous avons mis 90 kilomètres pour revenir sur le continent. Là encore, nous déposons une stèle pour nous remémorer le chemin.