L'air était bien plus serein dans les rues de la capitale. Escortée par ses gardes, elle se rendit au marché pour se remettre en contact avec ceux dont elle avait la charge. Elle voulait se remettre à ses tâches de manière la plus correcte possible. Cela ne lui ressemblait pas d'être aussi ... distraite. Allys avait l'impression de fuir en quelque sorte. Recevoir cette remarque de ce conseiller avait eu un certain impact. Dans d'autres circonstances, jamais il n'aurait sans doute émis cette remarque. Après avoir fait quelques pas sur les pavés de la cité, elle se remit en selle pour se rendre à l'hippodrome. L'idée d'être enfermée dans un lieu lui était insupportable, elle ne se voyait pas assister à un divertissement dans une salle. Ainsi elle se rendait toujours admirer la course de ces beaux chevaux. Elle y dégustait en toute sécurité son thé. Elle avait demandé à ses gardes de se mettre plus à distance pour lui donner un peu d'espace. Elle souhaitait observer le spectacle ou plutôt réfléchir à toute sorte de chose. Sauf que sa venue était tout sauf discrète, il y avait toujours une personne pour l'importuner. Ici, il s'agissait d'un noble qui le connaissait depuis sa jeunesse qui voulait lui tenir la causette. Alyss souriait en détachant de plus en plus son regard, il faisait partie de ceux qui lui avaient menti ouvertement juste pour avoir une chance d'accéder au trône, non elle ne souhaitait pas échanger.
" Je crois que ce n'est pas nécessaire, vraiment... Autant que vous partiez Monsieur"
Elle n'avait aucune envie de faire signe à ses gardes, elle voulait juste qu'il comprenne qu'actuellement elle cherchait juste autre chose. Le mensonge, le désir d'ambition de la noblesse l'épuisait. Il finit par lui avouer qu'il allait concourir, alors comme une fleur elle le salua. C'était fou, il n'avait pas changé d'une miette, toujours l'égal de lui même. Malgré tout elle se sentait soulagée, il n'était plus présent. Tout sauf lui, vraiment. Elle descendit les marches en faisant bien attention de ne pas les dévaler de façon trop brutale. Le temps était bien grisaillant aujourd'hui... Elle soupira en s'adossant à la rambarde blanche des tribunes de la noblesse. Dans un sens, elle n'occupait la place qui lui était réservée. Elle souhaitait juste avoir une bonne compagnie, entendre des conversations qui donneraient à sa journée une autre teinte. Allys se mit à observer tous ceux qui venaient observer le spectacle, elle tentait d'imaginer les vies de chacun, leurs préoccupations en jetant vers eux un de ses regards doux. Tout de même dans le lot, il y avait de sacrés numéros... qui valaient bien le satané noble qu'elle avait renvoyé à ses occupations. Finalement, les tours de piste n'étaient plus sa préoccupations, à croire qu'elle ne pouvait s'empêcher de porter de l'attention à ce qui l'entourait. Elle se joignit à un groupe de nobles qui la saluèrent de sujets tout aussi banals les uns que les autres.
Quelque part... au moins elle était bien mieux à se joindre à ce monde dont elle connaissait les ficelles qu'à trainer avec un de ses anciens prétendants. Il pouvait bien faire 5 ou 10 tours de pistes qu'elle moquerait de la même façon. Elle se rendit compte qu'elle restait bien sérieuse dans ses propos, trop sans doute. Les personnes évoquaient un sujet très en vogue : les questions d'héritage. Qui avait hérité de qui....? Quelle personne allait reprendre le flambeau...? Un sujet à la fois habituel et sans cesse renouvelé. Elle en deviendrait presque cynique en ce moment. Une noble se plaignait de n'avoir obtenu qu'une très faible part d'un héritage et ça se plaint alors que elle devait avoir bien assez pour subvenir à ses besoins.
" De toute façon, les droits sont ainsi faits", fit elle comme pour couper court à tout débat ou à tout conseil pour qu'elle puisse récupérer plus d'argent ou plus de biens, elle ne savait plus trop ce qu'elle évoquait à vrai dire. Les paroles avaient ce pouvoir fantastique de n'avancer à rien, elle en avait d'autant plus la certitude qu'en ce moment elle était en quête de changement, de mouvement. Elle n'avait pas envie de se casser la tête à aider des personnes trop aisées. Elle finit par craquer . "Si vous avez le moindre doute, vous pouvez solliciter l'appui d'une autre famille. " Et hop sitôt le sujet répondu, un autre suivait, c'était comme une suite de problèmes... c'était à croire que les nobles avaient plus de problèmes que la plupart des gens. On lui parla de renommée, d'honneur. C'était un tel déshonneur de rechercher l'appui d'une personne, franchement elle avait du mal à suivre, un mal fou.
" Votre renommée ne sera pas impactée, je ne vous suis pas. Il s'agit simplement de... soutien? "
Décidément, elle avait des difficultés en ce moment, c'était une évidence. c'était peut être peu judicieux de rechercher la compagnie... Elle eut un regard vers une personne nouvellement arrivée, comme si elle s'interrogeait si elle allait participer à cette discussion plutôt fatigante. Finalement, elle avait l'impression d'être dans la salle du trône, cela vallait bien la peine de s'en éloigner. A présent... elle allait écouter les doléances de la noblesse, elle était bien partie dans cette voie.
Toute cette histoire a commencé il y a quelques jours de cela pour Andra, lorsque sa préceptrice est venue la voir un soir avec une idée de génie. Ce soir là la jeune blonde était tranquillement installée sur son lit en train de rêvasser dans une tenue décontractée lorsqu’on toqua à sa porte. Qui pouvait bien venir l’importuner à une heur aussi tardive ? Andra partit ouvrir sans grande motivation avant de découvrit Taya qui arborait un sourire malicieux. Andra connaissait sa préceptrice et il ne lui fallut pas bien longtemps pour comprendre ce qui se cassait derrière ce sourire. Taya était venue frapper à sa porte à une heure si tardive uniquement parce qu’elle avait une bonne raison. Elle n’importunera jamais Andra inutilement, connaissant les conséquences que ça peut engendrer. Les deux femmes s’installèrent alors dans le salon et la jeune Milan écouta attentivement ce que sa préceptrice était venu lui dire. Taya avait une idée qui pourrait permettre à Andra de nuire à sa sœur. Taya avait pour habitude de se tenir au mieux au courant des rumeurs et ragots, notamment de la capitale, et d’en faire part à Andra. Cette fois-ci les rumeurs évoquait la présence ponctuelle de la reine à la capitale. Une présence qui fait difficilement inaperçu. Ce la faisait visiblement quelques fois que la reine sortait de son palais pour se rendre en ville, toujours à la même heure. L’idée de Taya était d’en profiter pour aborder la reine de façon plus informelle et glisser quelques habiles remarques qui pourrait nuire à Queen. L’idée ne put que plaire à Andra, elle serait bien contente si elle réussissait à faire virer cette garce de Queen. Les deux femmes complices se quittèrent alors après leurs petites discussion tardive et tachèrent les jours suivant d’œuvrer ensembles pour vérifier leurs sources et le véracité d leurs information. Il leurs fallait savoir précisément où et quand trouver la reine...
Andra observe quelques temps le petit groupe et finit par remarquer que les discussions ne semblent pas vraiment ravir la rein. La blonde vient de trouver son idée pour extirper la reine du groupe. Ce n’est peut-être pas la meilleure des idées mais elle n’a rien d’autre en stock pour le moment elle ne peut pas se permettre d’attendre plus longtemps, risquant ainsi que la reine s’en aille et soit rejointe par ses gardes royaux pour le moment à l’écart. Andra s’approche alors du groupe de façon à arriver face à la reine, jouant des épaules pour se créer une place entre deux nobles du groupe.
- Pardonnez mon irruption parmi vous mais il y a urgence, ma reine votre présence est requise immédiatement. Je ne peux malheureusement en dire plus pour l’instant. Nous n’avons pas le temps pour les détails.
La blonde ne daigne même pas regarder les autres nobles. Elle sait très bien que le mensonge n’est pas son plus grand talent alors elle profite de bref laps de temps pendant lequel ces idiots sont encore tournés vers la reine pour adresser à cette dernière un petit clin d’œil discret. Espérant ainsi lui faire comprendre qu’elle veut l’extirper du groupe.
" Ne vous fatiguez pas, j'ai bien reçu votre missive, je connais l'urgence de la situation Je suis navrée Madame Du Val, ne prenez pas ce départ pour une offense. Si vous voyez que votre affaire ne progresse pas, faites en part avec les services en charge des litiges. Je vous adresse mes salutations."
Elle se leva pour s'éloigner en faisant signe à la personne de la suivre. Allys s'éloignait du groupe, se rapprocher un peu de ses gardes en veillant à être suffisamment éloignée du groupe pour ne plus entendre toutes ces remarques fatigantes. Quand une personne ne veut rien entendre, pourquoi s'entête t-elle à vouloir parler ? Là était la véritable question. Actuellement Allys n'en avait pas la réponse. Ce serait tellement plus évident si elle n'avait qu'à siéger et à parler sans écouter les doléances de chacun, elle aurait bien moins à s'adapter. Son pas n'avait été ni trop alerte ni trop lent. Elle ne voulait pas que l'on remarque le souhait d'une fuite, elle avait même hoché la tête respectueusement. Toujours suivre les règles qui veut qu'elle ne tourne pas le dos à un noble ... Les situations pouvaient vite dégénérer. Elle se demandait bien ce que cette dame aurait elle aussi à lui dire : sa maison n'était pas assez grande ? Le voisin avait des vues sur sa propriété ? Ah elle était prête à tout entendre.
" Bonjour, quelle et donc cette nouvelle si pressante ? Vous craignez de perdre un pari sur un mauvais cheval ? "
Elle espérait si secrètement que ce soit sur ce sujet. Allys n'allait pas ouvertement dire qu'elle l'avait sauvée d'une situation dépitante, elle était même sur le point d'abdiquer mais c'était tellement plus facile d'être appelée. Elle prenait son air le plus soucieux possible comme si la nouvelle était d'une forte gravité. L'apparence avait son rôle en société ainsi tout le monde verrait qu'elle était en grande discussion.
" Si vous souhaitez... nous pouvons nous rendre vers ma tribune pour mieux discuter... je pense que nous n'avons pas tout notre temps."
Un vrai sketch cette scène, mais elle tenait à sauver l'honneur après cette sortie d'une discrétion folle. De plus sa tribune avait des gardes prêts à intervenir en cas d'urgence, elle était sans arrêt sur le qui vive en ce moment à guetter la moindre source de danger. Une personne qui souhaitait lui parler ainsi seule à seule, dont elle ne savait aucunement la venue, qui lui faisait des clins d'oeil, c'était tout de même inattendu.
- Auriez-vous la prétention de croire vos petites histoires plus importantes ?
La jeune Milan n’a que faire des problèmes des autres, ils lui importent peu. Ces nobles sont insignifiants pour elle et elle ne veut pas qu’ils lui fassent perdre son temps en retenant la reine plus longtemps avec leurs complaintes. Les désirs d’Andra passent avant.
La reine fait finalement signe à Andra de la suivre, toutes deux quittant maintenant le groupe de noble qui doivent certainement détester la blonde pour leurs avoir chaparder la reine. Mais nul doute que ces idiots continueront de se plaindre et de débattre entre eux, ils seront bien vite occupés à nouveau. Une fois suffisamment à l’écart du groupe la reine s’enquiert de savoir ce que peux bien être la nouvelle urgente rapportée par Andra. N’a-t-elle pas comprit que tout ça n’était qu’un mensonge pour l’écarter du groupe ? Bien évidemment Andra a réellement des choses à demander à la reine si elle veut parvenir à son objectif mais le lui demander tout de suite n’est peut-être pas la meilleure des idées qu’il soit. Si Andra a pu écarter la reine du groupe c’est uniquement parce qu’elle a remarqué que cette dernière semblait attendre n’importe qui puisse lui permettre de se débarrasser de ces nobles l’assaillant avec leurs problèmes personnels. Il n’y aucun doute pour la blonde sur le fait que venir se plaindre elle-même ne ferait que déranger un peu plus la reine qui tendrait alors assurément à expédier la requête d’Andra au plus vite. Et Andra ne souhaite évidement pas que cela se passe ainsi. Non, il faut que la reine le temps d’entendre Andra pour aboutir à résultat satisfaisant, c’est-à-dire décrédibiliser Queen aux yeux du couple royal. Restait encore à la blonde à trouver le bon moment et la bonne façon d’aborder le sujet avec la reine. Pour le moment Andra doit gagner du temps et la reine lui offre justement une occasion de la faire.
- Votre tribune ? Et bien pourquoi pas ? Vous y serez sûrement plus à votre aise.
Andra suit alors la reine jusqu’à ladite tribune de laquelle les deux femmes avaient une vue imprenable sur les chevaux concurrents en contrebas. Lisant sur le visage de la reine qu’elle attendait de savoir ce qu’Andra avait a demander, la jeune blonde brise le silence.
- A vrai dire il n’y a rien de si urgent, l’urgence était surtout un prétexte pour vous écarter du groupe. Vous n’y sembliez pas particulièrement très à votre aise si je peux me permettre. J’ai bien des choses à vous dire mais j’imagine que cela peut un peu patienter.
Andra se forçait à paraître sympathique mais elle ne ment pas. Ou du moins pas vraiment. Elle a réellement prétexté une nouvelle urgente pour écarter la reine des autres nobles et elle est réellement prêt à attendre puisqu’elle ne veut pas que sa demande soit traitée à la va-vite. Elle tente alors d’amener la discussion vers un autre sujet, pour détendre l’atmosphère.
- Vous arrive-t-il souvent de venir admirer les courses de chevaux ? Vous aimez prendre part aux paris ?
" Vous verrez que nous aurons une vue agréable. "
Elle avait presque oublié le beau temps, les bruits de course des chevaux. Les discussions absurdes avaient le don de bien de trop accaparer. Elle prit son siège habituel en souriant malicieusement.
" Il est des situations où il est bien plus préférable de se retirer. Asseyez vous, je vous en prie. Appréciez vous le thé ? J'allais en demander pour mieux profiter de l'après midi. "
A présent, elle se sentait si soulagée qu'elle pouvait se remettre à sourire comme à son habitude.
" Vous croyez qu'il serait important de créer un poste dans le cas où cette situation se reproduit ? " se moqua t-elle doucement avant d'entendre sa question au sujet de l'hippodrome. " A vrai dire, il y a bien un cavalier que je suis depuis quelques années, il n'a pas eu une seule victoire, mais il dégage une grande volonté et son cheval une certaine force... Tenez, le voilà en train de saluer la foule. Je n'ai encore jamais parié, souhaitez vous parier avec moi...? Je peux vous renseigner sur certains participants.... Le numéro 1 est " Brise d'Esplette", un coursier né dans les plaines et entrainé sur des distances étonnamment longues. Le numéro 2 est " Pomme Ygros" un cheval qui a remporté de façon étonnante, m'a t-on dit la dernière course. Quant aux trois autres, le troisième est mon favori " Vent d'Ypher", le quatrième " Bilal de Prims" et " Frida de Lynn" dite l'invaincue. Bilal n'a jamais gagné... Frida a déjà remporté un nombre important de course, mais elle ... attendez n'a pas son cavalier habituel"
La jument semblait nerveuse à son arrivée dans l'hippodrome comme si elle aurait bien laissé là son paquet non désiré. Elle envoyait ses sabots dans des directions opposées. Le petit rodéo se finit par un trot maîtrisé jusqu'aux stalles de départ.
" Comme vous êtes là... je vais parier sur mon favori pour la première fois, engagez les paris comme vous souhaitez. J'aimerais bien voir où irait votre choix."
- Du thé ? Ce serait avec plaisir.
La discussion se porte maintenant vers les courses de chevaux. Un sujet bien éloigné de ce dont parlaient les autres nobles précédemment ou même de ce pourquoi Andra est réellement venue aborder la reine. Mais cela convient parfaitement à la blonde qui souhaite précisément ne pas aborder le sujet de sa venue dans l’immédiat. A vrai dire, Allys est même en train de lui faciliter la tâche en étant passée si facilement à un autre sujet sans insister au sujet de la présence d’Andra. Andra n’aurait en revanche jamais cru que la reine du royaume puisse être à ce point renseignée et passionnée par les courses équestres. Andra, elle, n’y connait pas grande chose. Quasiment rien même. Il faut dire qu’elle ne s’est jamais intéressée à la chose et qu’elle n’a pas souvent mit les pieds dans un hippodrome avant aujourd’hui. Elle ne connait des courses équestres et des paris qui les accompagnent que ce qu’elle a pu entendre ça et là aux détours de quelques conversations ennuyeuses. Mais puisque la reine semble vouloir regarder la course et même parier, Andra va se prêter au jeu et parier elle aussi.
- Et bien je suis clairement pas aussi connaisseuse que vous en la matière mais je vais me prêter au jeu. Je vais parier sur ce numéro deux dont vous avez parlé, celui qui a remporté la dernière course.
Tandis qu’Andra achève sa phrase, la voila frappée d’un éclair de génie soudain. Elle tient peut-être là sa chance d’obtenir sa doléance de façon amusante et sans trop forcer la reine. Andra regarde donc Allys, un sourire sur les lèvres, et lui fait sa proposition.
- Que diriez-vous d’un pari un peu spécial ? Si gagne vous m’accordez de votre temps pour ma doléance. Mais si c’est vous qui gagnez il me faudrait quelque chose à offrir en retour. Qu’est-ce qui vous conviendrait pour ce pari atypique ?
La blonde ne sait vraiment pas comment la reine va prendre cette idée mais elle espère bien qu’elle s’amuse de cette idée saugrenue et accepte le pari. Sinon Andra devra trouver un autre moyen de se faire entendre.
" Oui, je viens souvent dans les distractions que donnent la Capitale, l'Hippodrome en fait également partie. Vous dites vouloir engager des débats mais pourrais-je savoir ce que vous comptez mettre en jeu. Je ne m'engage jamais sans savoir les termes d'un tel contrat... " fit-elle en souriant.
En vérité, c'était bien la première fois qu'elle se trouvait face à une telle situation. Les chevaux étaient déjà sur la ligne de départ, elle n'avait donc que très peu de temps pour se décider. Les cavaliers allaient bientôt les chevaucher pour s'engager dans une course effrénée.
" Et si nous perdons toutes deux sur la première place de notre favori ? Misons nous sur la place du podium ou sur une première place ? "
Autant bien définir ce pari, elle pouvait s'empêcher d'être sérieuse même dans les paris les plus fous. C'était justement dans ce genre de pari que l'on pouvait risquer un échec critique. Elle ne savait pas trop ce que la jeune femme avait en tête. Suivant ce qu'elle lui annoncerait, elle accepterait ou non mais cela promettait de bien pimenter son après-midi. Elle était prête à s'engager si la mise n'était pas trop engageante. Son regard fixait déjà son favori dans l'espoir plus grand qu'il décroche cette victoire pour elle.
" Sinon je serai tentée d'accepter... en espérant toujours sur le troisième Vent d'Ypher".