" Non... " bougonna t-il en sirotant son remède anti-gueule de bois. Il azvait mal à la tête et il ne faisait plus confiance à ces deux là pour trouver des tuyaux. La dernière fois, il avait dû se rendre chez une sorcière jeteuse de mauvais sorts, très peu pour lui. Il osait croire à un vrai bon tuyau. Pourtant les deux ne le lâchaient pas " Alors la sorcière, c'est quand le mariage. " Ils valaient même pas la peine qu'il se fatigue plus pour eux. Zoran alias Ezzio ne disait rien, il n'avait vraiment rien à dire. " Toi qui adores les trucs bizarres, t'as un espèce de taré qui mange de la rouille, si t'as rien à bouffer. Tu devrais t'y mettre". Et en plus, ils étaient des comiques, c'était de mieux en mieux. Zoran fit comme les tortues et rentra la tête dans ses épaules. Franchement le bar était devenu une sorte de matelas presque agréable sous sa tête. Avait-il entendu parler de cette légende ? Bien sûr, elle circulait en ville. Quitte à voler quelqu'un, autant quelqu'un de plus basique, son instinct d'aventurier lui disait pourtant qu'il devait avoir des trésors... Les excentriques avaient en commun d'avoir d'étranges collections. Très bien... il avait toute la journée et il se mettrait à la recherche de la demeure de ce fou. Il était réputé pour vivre dans la forteresse, encore un qui avait bien choisi son lieu d'habitation. En pleine zone glaciaire.
En soirée, il finit par trouver une habitation encore éclairée... Un couche tard en plus... Sa soirée de la veuille sonnait encore douloureusement dans son corps. De la lumière passait sous les volets du rez de chaussée qu'on lui avait signalé. Il avait dû obtenir ces informations en payant une somme qu'il ne détenait pas. C'étaient des détails rien de plus. Zoran avait l'habitude d'investir par avance. Il fallait qu'il engrange des choses de qualité. Sauf que le gars s'était enfermé... limite Zoran se demandait s'il était prudent d'y aller de nuit. Le gars qui l'avait renseigné n'avait pas voulu lui en dire plus sur ses déplacements. Il n'en savait peut-être rien. Très bien. Zoran soupira en se disant qu'il allait devoir enquêter lui-même... Sa victime ne sortit pas de la journée... Il choisit de dérober un pain à l'un des passants pour ne pas avoir à trop bouger. Très bien, il devait vraiment avoir quelque chose à cacher. Le soir même, il attendit une horaire tardive. Trois heures du matin, il s'approcha de la porte d'entrée et regarda dans le trou de la serrure. Cet homme avait même un cache serrure. Il y avait de quoi flipper... On aurait dit que sa maison était un véritable château imprenable. Zoran se mit à être enthousiaste sur cette mission. Il sortit son morceau de fer, puis tenta d'imiter la forme du barrillet de la serrure. Tout d'un coup, il sentit un léger clic après de longues minutes d'hésitation. A l'entrée, c'était un beau foutoir. C'était sans doute pourquoi il ne voulait pas que ce soit visible.... il y avait de quoi avoir honte. Si le bougre dormait ici, il ne voyait rien.
Zoran sortit sa pierre de feu dont il dissimula sous sa cape. Tout d'un coup, il vit un pied juste devant lui... Il étouffa un souffle de peur. D'accord il voulait bien que certains avaient peu de moyens... mais il aurait juré qu'il s'agissait d'une table... il progressa en veillant à ne pas froisser du papier. Un escalier conduisait au rez de chaussée... serait-ce la salle du trésor. Il allait commencer son investigation.... Y avait des fioles partout... certains bazars faisaient sourire, mais le sien avait quelque chose de malsain... Certains endroits étaient d'une propreté irréprochables et d'autres dans un parfait chaos... Zoran ramassa quelques papiers de ses travaux et commença à les lire à la lumière de sa pierre de feu. Disparition de la magie.. Le bougre avait de l'ambition... Il rangea ce rapport dans sa sacoche sans fond. Au hasard, il prenait ce qui lui semblait facile d'accès en évitant de regarder certains coins ... c'était fou pourtant c'était que des objets. Zoran avait le coeur bien accroché, malgré tout il sentait une certaine pesanteur. Il se mit à fouiller des tiroirs en mettant de temps à autre des objets... rien de bien intéressant hormis peut-être ces notes... Alors qu'il allait monter les marches pour terminer son expédition... Il entendit un bruit de mauvais augure : le plancher craquait comme si quelqu'un venait dans sa direction.... Il prit la première place qui lui sembla .. correcte. Dans une armoire. Zoran espérait un somnambulisme profond. De toute façon, il était encore très tôt en matinée. Tant qu'il ne restait pas longtemps dans cet endroit exigu tout irait bien...
Entre de multiple recherche et note rédigé sur des cahier dont lui seul pouvait comprendre le sens et l'ordre de lecture, Krasarc retournais au sous sol pour mélanger d'étrange produit et bidouiller de curieuse machine, malgré la faible lumière qui illuminait sa demeure, Le chercheur savait parfaitement ou trouver ce qu'il cherchait.
"Mes créations...mes douces réussites ! Vous me poussez vers l'accomplissement de mon identité ! Pourquoi êtes vous si peu ? Combien de temps ça durera ? Nous ne serons jamais pret a affronter Yozx dans de telle condition...ALORS FERMEZ LA !...il m'en faut....j'en ait besoin..est-ce déjà l'heure ?"
Après avoir violemment frapper ses poing sur la table faisant tomber une fiole vide qui se brisa au sol, Krasarc dont les mains tremblait se mirent a ouvrir une armoire métallique en retirant un nombre ahurissant de chaines, cadenas et mécanisme de protection avant qu'enfin ne se révèle les plus grande réussite de l'homme. A l’intérieur se trouvait quelque notes, deux grande fiole au contenue douteux et ce qui semble s'apparenter a des prothèse métallique. Le Mange-Rouille vint se saisir d'une fiole portant le nom de "Fort-Esprit" et versa une petite quantité dans une seringue a l'aide d'une pipette. Sans attendre une seconde de plus il referma cette mini forteresse et vint s’asseoir au rez de chaussée. Tirant sa manche, il vit cette trace de piqûre sur son bras qui avait commencer a se nécrosée, a trop piquer au même endroit cette dernière virait au noir, les veines ressortait et la chair autour était violacée. Pourtant il vint une nouvelle fois faire glisser l'aiguille de la seringue dans ce troue purulent et hyper sensible qui aurait fait hurler de douleur n'importe qui, Krasarc quant a lui eu un puissant frisson de plaisir qui le fit doucement bavé, ce mélange de douleur intense couplée a ce conditionnement de Pavlov qui lui rappelait que cette douleur était le signe du retours de sa tendre drogue bien aimée.
Se laissant aller au plaisir, il vint s'écrouler sur sa table et plongea dans les bras de Morphée...mais pour combien de temps ? Une simple heure sembla s'écouler et brutalement il se réveilla, les pupille dilaté et complètement atteint par les effet hallucinatoire du Fort-Esprit, Krasarc réalisa que quelque chose clochait.
"Mes notes ? Elles n'était pas la ! L'air...il sent bizarre...quelqu'un me vole ? Quelqu'un veut me tuer ?! Il est la ? L'envoyé de Yozx ? Ils veulent me voler mes recherches j'en suis sur...pourquoi elle est ouverte ? Pourquoi la porte n'est pas fermer a clef ?! Toi aussi ? Tu le sais n'est ce pas ? Héhéhé..."
Caressant une forme invisible prés de son cou, Le Mange-rouille parlait au serpent albinos qu'il voyait entortiller contre sa gorge, pris de tremblement et de spasme, il se leva et marcha comme un cadavre, la drogue avait prit possession de ses gestes et comportement, il n’arrêtait pas de jouer avec ses cheveux et de remuer la tête dans tout les sens, bougeant comme une pendule en faisant balancer ses bras et étant vouté vers l'avant, le visage figée dans un rictus absurde et grimaçant.
-"Je vais te trouvé...je vais te tuer...je vais t'utiliser...ooooh mais tu m'a laisser un jolie chemin qui mène jusqu’à toi ! mes belles notes...Mes merveilleuse notes !! Tu a marché dessus je le sais, ils sont déplacée....héhéhéhé...oh mon tendre serpent...je t'entend, je te sent, tu pense aussi ? Il est mal caché ? Il nous servira a tester mes substances, c'est formidable !"
Malgré les hallucination dont il était atteins, les multiple couleurs et son qu'il percevait, il semblait comme guidée par le chemin qu'avait emprunté l'inconnue, dans ce capharnaüm le Mange-Rouille semblait connaitre la position de toutes les feuilles et objet qui traînait au sol, rapidement il arriva devant cette armoire, elle n'étais pas fermer comme il la fermait, la poignée n'avais pas été soulever avant d’être refermer, la différence de position était de l'ordre du millimètre et pourtant dans son comportement maniaque et paranoïaque il savait repérée ce genre d'élément, en un éclair il vint tourner la clef de l'armoire la fermant a clef.
-"Je t'ai eu ! Tu est a moi ! Tu vas rester enfermer pendant un loooong moment ! Mon petit voleur, mon petit cobaye ! Est tu un homme ? Est tu une femme ? Voyons n'ai pas peur je ne vais pas te faire mal, enfin je ne sais pas ! Mais je ne te déteste pas tu sais, je suis même heureux de t'avoir, enfin quelqu'un pour m'accompagner, j'ai enfin un ami ? Oh oui tu est mon ami ! TU EST MON AMI TU A COMPRIS ?"
Il donna un violent coup de poing contre l'armoire avant de s'acharner contre l'armoire en donnant une pluie de coup violent et enragée
-"SALE TRAITE TU N EST PAS MON AMI !! Tu est venue pour défendre la magie et Yozx ! TU MA MENTIT !! Alors pourquoi tu ne parle pas ?....pourquoi on ne me comprend pas..."
Et sur ces mot il vint tomber a genoux et s'effondrer en larme qui venait se verser a flot sur ses vêtements sale.
Doucement, il avait atténué son souffle pour devenir aussi discret que possible. Sa main plongeait peu à peu vers son poignard dans le cas d'une sortie précipitée. Rien ne comptait plus que sa propre survie. Alors qu'il lui laissait le bénéfice d'une nuit courte, l'individu fut plus rapide et l'enferma dan l'armoire. Il laissa échapper tout l'air qu'il retenait comme un ballon qui éclate. Surpris dans sa stratégie, il avait même eu la surprise de planter son poignard dans sa cuisse. La porte s'était refermée si vite qu'il avait dû reculer précipitamment en heurtant une étagère ou peut-être le fond de l'armoire il ne savait pas trop. Cette douleur si vive, il put la retenir en plaquant ses mains sur ses joues qui transpiraient de plus en plus. Il sentait que cet espace réduit ne pourrait pas le retenir aussi longtemps... qu'il ne le supporterait pas. Il avait réussi à retracer son chemin sans une once d'hésitation même en ayant peu dormi... L'heure n'était pas à l'admiration. Sa blessure le faisait atrocement souffrir. Tout devenait plus fort lorsque la peur se rangeait pour étouffer une combativité. Zoran n'avait plus de répartie amusante ou provocatrice en stock, rien que ce vide obscur tenace et étouffant. Les coups répétés lui donnaient la nausée. Tous ces sons rendaient son espace irrespirable. Alors qu'il se sentait devenir fébrile, il entendit des pleurs... Changement d'atmosphère. Cette personne n'était pas dans un état second, elle était tout simplement folle. S'il se taisait, il était même fichu de l'oublier ici. Il allait mourir enfermé dans une armoire... dans le pire des cas, sinon il irait tester ces produits lorsqu'il endormirait sa vigilance.
" ... Je.... suis .... un ami...? Ouvre... moi" bredouilla t-il en étant recroquevillé pour tenter d'optimiser la place au maximum. " Je déteste la magie... j'ai... j'en ai plus."
Le meilleur moyen de s'attirer la sympathie d'un fou est d'aller dans son sens, autant ne pas attiser sa colère. Sa blessure à la cuisse n'était pas profonde mais le piquait un peu. Il essayait de respirer de son mieux en prenant des respirations bruyantes mais nécessaires à sa survie. Plus il cherchait à prendre de l'air, plus il semblait en manquer. Il devait se calmer. Tout allait bien se passer comme d'habitude. C'était juste un mauvais moment à passer, un mauvais pari ; il en rirait bientôt une chope à la main.
" Cela fait longtemps que nous n'avons pas bu un coup.. mon ami. Tu as l'air si mal, ouvre moi..."
Parler lui donnait un moyen de se recentrer sur son véritable objectif : sortir d'ici. Les coups avaient cessé au moins il n'entendait plus l'écho de sa prison. Il était si serré qu'il ne pouvait pas faire appel à sa magie. Il pouvait bien sûr crocheter la serrure, mais il cherchait à calmer son hôte ainsi que lui-même s'il était chanceux. Il mit ses mains en avant pour tenter de définir son espace même si cette tâche ne faisait qu'empirer son sentiment d'enfermement. Cette donnée était vitale pour optimiser ses mouvements. Quand il réussit à définir, il tenta de s'élancer sur le côté de l'armoire... Solide le bestiau... Sa respiration saccadée reprit.
" ... Mon ami... tu es mal... laisse moi sortir... "
Pourtant Krasarc n'étais pas dupe bien au contraire, les tremblements de cette voix, les intonation qui fluctuer, l'empathie n'étais pas une qualité que le mange-rouille possédait mais pourtant il savait reconnaître cette émotion dans cette voix venue du placard.
La peur, la panique, il était sur le point d'exploser ça se sentait, sa situation échappé a son contrôle et il essayait de s'en sortir a n'importe quelle prix, le chercheur vint se tordre dans un rictus de satisfaction, ce sentiment de supériorité l'exalté.
-"Tu pense me duper ? Tu pense me manipuler ? Qui plus est tu a fouillé dans mes notes ?! Comment sais tu que je renie la magie ? Comment peut tu l'imaginer un seul instant ? Comment ose tu te prétendre ami alors que la première chose que tu tente c'est de me duper ?!"
Des pas se fit ensuite entendre, les pas de Krasarc qui s'éloignait de ce cercueil de métal ou était enfermer Zoran, des murmures lointain se faisait entendre puis le silence, un silence tyranique venait prendre possession des lieux laissant le pauvre petit voleur dans l'obscurité la plus total au creux de son armoire scellée. Combien de temps cela avait-il durée ? Une minute ? Dix minute ? Une heure peut etre ? Soudainement un violent coup vint percer l'armoire de métal, brisant le silence et l'obscurité alors qu'un trou de la taille d'un petit pois venait d’apparaître sous les yeux du prisonnier. Un second puis encore un autre coup venait percer l'armoire de métal apportant lumière et oxygène a Zoran.
-"Jouons a un jeu mon ami...héhéhéhé...je vais te poser quelque question, si tes réponse ne me plaisent pas je ferais passer un joli gaz de ma conception par les troues que j'ai crée, ce gaz vas d'abord affaiblir ta conscience et rapidement faire de toi un esclave dénuée de volonté ! Je l'ai appeler Souffle du diable c'est un joli nom n'est ce pas ? COMMENÇONS !
Question numéros 1 : Pourquoi est tu venue chez moi ? Et que cherche tu a voler ?!"
Les bruit de pas de Krasarc montrait qu'il était clairement entrain de tourner en rond devant l'armoire et si Zoran zieutait a travers les troue, ils pouvait le voir en train de murmurer a quelque chose qui ne semblait uniquement visible qu'au yeux du chercheur dément.
" C'est bon là ! T'as assez pris ton pied ! Fais moi sortir ! "
Ce n'était rien d'autre qu'un fou en quête d'une personne à terroriser... et le pire c'était que ça marchait, que c'était lui et qu'il ne pouvait rien y changer. Un gaz pour le rendre docile.... Réfléchis voyons Zoran ... Réfléchis, se disait il en ramenant ses pieds vers lui. Le trou que l'impact avait créé était juste devant ses yeux.... Il sentait comme un bon air de liberté. Mourir enfermé dans une armoire... Une belle ironie qui lui serrait le coeur. Le jeune voleur avait cette envie folle de repousser ces murs de fer qui limitaient ses mouvements. Dans les lieux exigus non seulement il ne se sentait pas à l'aise, mais il ne pouvait pas user de sa magie qui nécessitait une grande envergure de mouvement... Il inspira doucement en tentant de reprendre son ton calme, mais la panique était encore trop présente.
" Ta maison était sur ma route. Aussi simple que cela. Rien de précis. Allez j'ai répondu à ta question"
Zoran tentait de donner un coup d'épaule dans la porte en espérant que le coup avait fragilisé le meuble. Il était costaud l'animal. Zoran commençait à suer tant sa frousse était présente... Inutile de penser au cercueil, il pourrait vite se débarrasser du corps... Par Lucy, il devait sortir, il jeta un regard dans le trou créé par l'impact.
" ça... ça embauche pas dans le milieu..? " plaisanta il d'une voix faible. Le rire était son dernier rempart après sa colère sourde. Enfermé, il se sentait désarmé et de toute manière même s'il crochetait la serrure, il n'y voyait rien. La personne était face à lui et le verrait bien assez tôt. S'il ne pouvait plus répondre aux questions, que se passerait-il alors ? Non il viserait à nouveau comme après le silence de tout à l'heure... Un silence tout comme des paroles pouvaient lui valoir cher.
" Question 2.... tu tiens à tes notes.... " souffla t-il presque douloureusement en déchirant un papier sans importance. Jamais il ne s'en serait pris directement aux notes... c'était un moyen de pression précieux.
-"Tu la ferme ! Je ne t'ai jamais dit que tu sortirais d'ici ! Si je le décide je te laisse ici pendant des jours et des jours ! Alors ferme un peu ta gueule si tu ne veux pas que ce lieu devienne ta nouvelle chambre !
Question d..."
Étrangement la petite blague du captif fonctionna bien plus que prévue, si bien que le chercheur passa de la colère a un éclat de rire sincère, séchant les quelque larme qui avait déjà couler, l'humeur devint plus douce, pourtant si seulement Zoran en avait profiter pour alléger les tourment de son bourreau, a la place de cela il commit l'incommensurable, sa réflexion et le bruit de papier déchirer vint plonger le mange-rouille dans une colère noir. Brutalement l'armoire vint s'écraser au sol et de violent coup vient s'acharné a nouveau sur l'armoire.
-"Sale petite merde !! Comment ose tu ? Comment ose tu toucher a mes recherches ? Tu te permet de me voler ! Tu te permet de me les détruire ! Moi qui avait penser a te laisser partir j'ai changer d'avis ! Tu vas crever ici saloperie ! JE VAIS TE...OUCH"
Un coup de pied mal placer et voila un orteil endolorie si bien qu'on pouvait entendre Krasarc couinait de douleurs, sautant a cloche pied alors qu'il tenait son autre pied en soufflant, ainsi même les masochiste n'aime pas se cogner le doigt de pied, la douleurs une fois calmer il vint s'empresser de fouiller dans ses notes au sol pour trouver qu'elle feuille il avait put arracher et quelle note il pouvait lui manqué, geignant et couinant de désespoir a l'idée de voir ses précieuse rechercher effacer.
Sa tête se heurta à la paroi. Autour plusieurs objets tombèrent et... un pied fut blessé dans la bataille. Zoran eut un moment d'absence. A l'intérieur, une étagère lui était tombée dessus. Des larmes commençaient à venir couler, des larmes d'angoisse notamment. La porte ne s'était pas ouverte... rien n'y ferait... Sa tête sonnait encore. La feuille qu'il avait déchirée glissa sous la porte... elle ne comportait effectivement aucun caractère.. Sa tentative d'intimidation pouvait être perçue à jour.
" Sunny... par.. donne moi" dit-il doucement dans une respiration semblable à un râle. Il se sentait presque partir à nouveau... Il avait encore moins d'espace pour bouger. Sa main continuait de donner des coups faibles pour sortir... Pitié, pitié qu'on me fasse sortir... Une espèce de poudre en plus s'était renversée et s'était mise à flotter. Zoran avait l'impression de voir des choses... Il avait dû faire une bêtise qui avait entraîné l'enfermement de son frère et lui... Ce qu'il prenait pour une lui était une espèce de costume vide qui lui avait rappelé au toucher ceux portés par la garde. " Mon... sieur.... laissez sortir... mon frère... " En entendant des cris dehors, il ne sut plus vraiment où il se trouvait. Il tenta de se débattre, mais cette prison était réellement petite. Ils n'avaient vraiment plus de moyen à la garde... Dehors... c'était son amant... venu le délivrer ? " Je suis là... je suis là... je ... respire mal ... viens vite... Fais gaffe au sou.. " Zoran se mit à tousser en tentant de donner des coups où il pouvait. " ffle.. du diable... et au méchant ... monsieur qui embauche... pas"
Ses pupilles étaient totalement écarquillées, ses sens étaient troublés, mais il semblait plus serein. Bien qu'il n'ait plus beaucoup d'espace, il put se reprendre et se rapprocher du trou pour mieux respirer.
Est-ce son antidote qui a mit du temps a agir ? Serais-ce la vue de cette simple feuille de papier ? Ou alors véritable éclair de génie au cœur de la folie ? Nul ne le sait, en revanche toute instabilité émotionnel laissa place a un pragmatisme démesurée que seul le Mange-Rouille connaissait.
-"Mais oui...c'est ça ! Tout fait désormais sens ! Aaaaah je me suis encore laisser bouffer par ces saloperie de parasite ! Je ne dois pas les laisser altérer ma conscience ! Voyons voir la situation...est-ce un délire ou aurais-je enfermer deux personne dans cette armoire de métal ?"
Fermant les yeux et plaquant les mains contre l'armoire, il laissa ce qu'il appelait son don de génie œuvrer, mentalement il visualiser, a l’intérieur rien d'autre que ce petit voleur, il comprenait tout, la forme de cette armoire, l'emplacement des gond et le contenue qu'il recelait, Zoran respirait donc cette poudre hallucinatoire...la quantité qui commençait a envahir son air risquait d’être mortel, il valait mieux le sortir rapidement de la.
Retournant l'armoire du mieux qu'il pouvait, dans son état il ne risquait pas de faire quoi que ce soit, l'ergot de seigle a cette dose qui plus est perturbait ses fonction motrice, alors qu'il devait surement délirer, Krasarc souleva Zoran et l'installa dans son lit en attachant son bras a ce dernier avant de lui placer un masque relié a une pompe qu'il utilisa manuellement pour l'aider a respirer de l'air sain.
-"Saloperie de voleur, pourquoi insister quand une maison est bien sécurisé ? Qui plus est n'a tu jamais entendu parler du "Mange-Rouille" ? Tout le monde en ville me considère comme un fou dangereux...tss tss tss ! Je devrais te laisser mourir pour avoir consulter mes notes, je doute franchement qu'un simple d'esprit comme toi comprennent l'étendu de mon savoir, détruire la magie te semble assurément stupide et fou et pourtant....Oh regardez moi voila que je parle a un voleur en pleine crise délirante !"
Restant plusieurs heures en retrait, pompant doucement pour l'air de Zoran, Krasarc rationalisait en se disant qu'au moins cela lui faisait les muscles alors qu'au fond de lui il replonger déja mentalement dans ses recherches laissant le temps qu'il faudrais a ce voleur pour reprendre ses esprits, il ne risquerait pas de s'enfuir vue le nœud que le chercheur avait fait a son bras.
" J'ai ... déjà raconté la fois où... c'était quand ? Ben non mais moi j'ai pas d'ami.. . et j'ai un touuuuute petite maison... toute petite... Ah oui, c'est dans les montagnes ? Oui, je suis retourné... dans les montagnes... comme papa... papa il s'rait content... con ? C'est qui... ? C'est qui qui cause ? Hein, c'est qui qui ? J'suis pas... enfermé... j'aime pas ça attends... j'suis pas fou. J'suis sans pouvoir sinon".
A croire qu'il avait dit une blague désopilante, il se prit un fou rire nerveux. La poudre lui montait totalement à la tête. Il parvenait à peine à suivre ce que lui disait.. cette voix qu'il ne parvenait pas à identifier... il devait faire nuit, se disait-il sans chercher plus de logique à cette pénombre. Un eodeur flottait dans l'armoire, une odeur de céréales...
" Moi j'adore le pain... le pain chaud surtout... Ouais celui qui sort du four, tu vois ? Ouais avec des céréales qui tiennent au ventre. C'est booon, ah faut ce qui faut. Puis tu le plonges dans la soupe, et t'as le meilleur repas... Ah j'ai la dalle... "
La plus grande dépense de Zoran était la bouffe, elle s’exprimait parfaitement dans cet état second. Cet état réveillait en lui une béatitude quasi divine. Son sourire était jusqu'aux oreilles, il exprimait cette joie si simple de manger. Il se mit à mâcher comme s'il croquait dans une croûte épaisse et délicieuse. Son délire se renforçait dangereusement en rendant ses mouvements de plus en plus lents... Bientôt il risquait de sombrer dans un état de mutisme avancé. Cette étuve ne pouvait le retenir plus longtemps. Fort heureusement, on l'extirpa de ce lieu. La lumière était agressive... Il leva légèrement la tête avant de chercher à cacher ses yeux lentement. Ses pupilles étaient dilatées, son coeur battait fortement ; il s'en était fallut de peu... il allait peut-être sombrer davantage dans sa folie jusqu'à en mourir. Zoran eut à peine conscience de s'être fait traîner, d'avoir été attaché. Son bras pendait mollement sur le côté du lit. Le masque lui donnait un air qui le brûlait tellement la poudre s'était insinuée en lui. Il respirait fortement par à coups comme s'il redécouvrait ce besoin vital. Les mots lui arrivaient en cascade... sans qu'il les saisisse tous.
" Oui... oui c'est toi Mange-Rouille... justement t'es connu... moi... je voulais venir... voulais savoir.... tu ... veux être mon ami..? Oh...? " Il bougea son poignet doucement en le laissant retomber. " ... T'es un coquin toi" rit-il en partant dans un profond fou rire. " ... J'ai tes notes moi...? Ah bon ? J'suis fort alors, mais elles disaient quoi du coup ? "
Autant dire que dans son état, il ne se souvenait de rien. Les mots arrivaient de façon aléatoires. Il était cependant plus conscient de ce qu'il racontait que dans sa prison de métal. Zoran observa autour de lui et fit un constat indéniable.
" C'est le bordel... chez toi"
Tout comme dans sa tête à vrai dire. Il aurait été bien incapable de rentrer chez lui. C'était bien la première fois que cela se produisait. Même bourré, il reconnaissait toujours les dédales de sa ville.
" J'ai ... soif... Très soif..." fit-il d'une voix faible derrière son masque. Ses yeux se fermaient un peu. ".... y... a de l'eau.....dans le coin?"
N'étant plus qu'un poids au yeux du Mange-Rouille qui avait bien mieux a faire que de s'occuper d'un voleur en plein trip hallucinatoire, il estima que le mieux était surement de le jeter en dehors de sa demeure en croisant les doigts pour que tout ceci n'apparaissent plus comme un simple reve, ainsi il ne risquerais pas d’être accusée de tentative de meurtre !
Détachant lentement les entraves du voleur, le chercheur lui apporta tout de même un verre d'eau glacée, il ne devait pas mourir, on risquerais de remonter jusqu’à lui et cela été bien trop précoce, il avait encore beaucoup de recherche a réaliser et il était tout simplement hors de question d’être mis au fer avant cela a cause d'une saloperie de voleur trop curieux qui n'avais pas sut survivre a un simple trip hallucinatoire.
-"Bon...tu m'aura bien fait ch*er jusqu'au bout toi ! Il est temps pour toi de rentrer dans ta petite maison et de continuer tes larcins ailleurs que chez moi ! Tu a bien compris ? Ne remet plus jamais les pieds ici ou je t'assure que je te tuerais, toi, ton frère et tout ta famille ! Je ne veux plus te voir ni même entendre parler de toi !"
Le regard glacial et dénuée de toute empathie venait transpercer celui de l'otage désormais libérer, son regard acerbe au cœur d'un visage blafard dont les cheveux chaotique venait tomber sur un front transpirant démontrait la toute la folie dont le chercheur était capable de réaliser au nom de ses convictions, nul doute qu'un tel regard ne tomberais pas dans l'oubli.
Se saisissant du bras de Zoran, Krasarc traîna lentement le corps léthargique du jeune homme et c'est au pas de sa porte qu'il vint ouvrir cette dernière avant de jeter le drogué comme un vulgaire sac poubelle dans la ruelle sombre.
Lançant un dernier regard a celui qui avait bien faillit mettre en déroute les plans de l'alchimiste, il compris néanmoins que désormais la sécurité de sa demeure se devait d’être renforcer, lui qui n'aimais pas sortir en ville il se devait de se prévoir une journée ou il achèterais de quoi blinder sa porte et barricader ses fenêtres pour que plus jamais une tel expérience ne lui arrive.
" Mais qu'est ce que t'as... toi... ? " fit-il à moitié endormi. Il venait tout juste de lui offrir une eau particulièrement trop fraîche et là il l’assénait d'un regard à faire pâlir un revenant. Il était incompréhensible. Sans même attendre une autre réaction, il fut traîné dehors... où il ne bougeait pas. Il était dans une ruelle sombre. Le soleil venait de se lever. Il faisait déjà un froid de canard et il avait déjà un mal de crâne atroce.
" Au revoir.. mon ami... " fit-il en agitant le bras avant de s'échouer sur les pavés. Le tableau n'était pas si différent qu'une soirée de beuverie, au détail près qu'il n'était plus conscient de rien. Déjà dans son sommeil des détails s'organisaient de leur mieux : le vol, l'armoire... il avait été attaché aussi... C'était comme une sorte de cauchemar au ralentis. C'était presque délirant avec ce qu'il venait de ressentir. Une heure après, il émergea affaibli. Il avait très faim et dans cette région avoir faim était une priorité absolue... Il n'avait aucune envie de revenir à un endroit où il s'était vu crevé... Il allait glaner de la nourriture ça et là et vite rentrer à la capitale. Ils étaient fous par ici... son père était de cette région, il en savait quelque chose.
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