Æquo pulsat pede  

Par le toucher de ses mains nues, Vainne est capable de visualiser les souvenirs affiliés à un objet ayant appartenu à quelqu'un d'aujourd'hui décédé. Peu importe quand le décès à eu lieu, si le bien a 'analyser' n'a pas été touché par une autre personne, elle sera capable de retracer le fils des souvenirs, de la mémoire et des sentiments d'un disparu.

Si Vainne touche un être vivant sans ses gants, il se peut qu'elle puisse détecter si un événement funeste va lui arriver bientôt, sans guère plus de précisions cependant, puisque le destin n'est pas une chose fixe contrairement à la mort, qui est une notion pérenne. Ce phénomène se manifeste par un frisson bien spécifique sur son épiderme qu'elle a baptisé “le souffle” - libre à elle ensuite d'en faire part à la personne.

Afin de ne pas 'lire' de manière intempestive, la jeune femme doit porter en permanence des gants spéciaux qui la protège des visions qu'elle pourrait avoir. Lorsqu'elle utilise son pouvoir, la pupille de ses yeux devient entièrement blanche. Vainne entre dans une forme de transe qui la coupe du monde présent, lui permettant d'expérimenter au mieux cette expérience.

Si Vainne remonte trop dans le passé, la lecture peut-être douloureuse physiquement, entraînant, au mieux des maux de tête inconfortables. Il va sans dire que cet exercice de lecture n'est pas évident sur le plan psychologique, surtout lorsqu'on lui demande de se replonger dans certains instants douloureux.