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    Un monde plein de mystères,
    plein de magie et surtout plein d'aventures...

    Il est peuplé de créatures fantastiques. Certaines d'une beauté incomparable, d'autres aussi hideuses qu'inimaginables, beaucoup sont extrêmement dangereuses alors que quelques unes sont tout simplement adorables. La magie est omniprésente sur ces terres : des animaux pouvant contrôler la météo, des fleurs qui se téléportent, des humains contrôlant les éléments, des objets magiques permettant de flotter dans les airs...

    Dans ce monde, il y a le royaume d'Aryon. Situé à l’extrémité sud du continent, c'est un royaume prospère, coupé du monde. Il est peuplé d'hommes et de femmes possédant tous un gros potentiel magique, chacun vivant leurs propres aventures pour le meilleur comme pour le pire.

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    Un Regard Au Fond De L’Abîme. [Elina Von Andrasil]
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    Un Regard Au Fond De L’Abîme. [Elina Von Andrasil]
    Dim 17 Nov 2019 - 14:09 #
    Au cœur des habitations de la Forteresse, dans une étrange demeure aux fenêtres barricadés, un esprit à mauvaise réputation semblait animer de sombres desseins. Les montagne étaient plongé dans l'obscurité de la nuits ce qui n’empêchait pas le Mange-Rouille de travailler sur son éternel projet, pourtant cette nuit était différente des précédente, une illumination avait atteint le chercheur qui sous la force de cette révélation s'activa et retourna toutes ces précédentes notes rajoutant du chaos dans ce capharnaüm qu'était sa demeure.
    Brandissant un carnet de notes, Krasarc s’arrêta sur une page et s'exclama avec excitation.

    -"Mais oui elle est la ! La solution est a porté de main ! Yozx...je sais comment te repousser ! J'ai trouver la piste a suivre afin de mettre un terme a ta magie du vide ! Mais j'ai besoin de matériel...bordel c'est dangereux mais il faut que j'agisse ! Mes travaux arrivent enfin a leurs termes il est hors de question d'abandonner maintenant !"

    La nuit se termina tranquillement pour les habitants de la montagne, néanmoins une fois de plus le chercheur ne ferma pas l’œil, œuvrant a préparer une regrettable opération, les souvenirs de sa rencontre avec ce voleur il y a quelque semaines l'incitaient d'autant plus a agir rapidement, il ne fallais pas qu'il se fasse arrêter maintenant.
    L'obscurité de la nuit fut chasser par les premier rayons du soleil matinal, la ville se réveillait doucement et déjà les premières personnes sortaient de leurs demeure, le Mange-Rouille savait qu'il avait une réputation de fou restant enfermer dans sa maison, il était impératif de ne pas s'attarder, longeant les murs et se fondant dans l'obscurité, il repéra cette jeune fillette d'a peine dix ans, ses long cheveux brun tombait jusqu’à son dos et elle s'amusait tranquillement devant ce qui semblait être sa maison.

    Les parents de la fillettes étaient levée de bonne heures pour pouvoir aller au marché, l'excitation de l'enfant unique avait mit de bonne humeur ses parents qui l'avait laisser ramasser quelque cailloux en forme de cœur le temps de récupérer les paniers nécessaire a leurs petites sorties matinal, combien de temps cela leurs avaient prit ? Deux petites minutes grand maximum ? En sortant de leurs demeures ils ne voyaient plus leurs fille, "Mon cœur ? Ou est tu passer ?" furent les premiers questions innocente de cette petite famille. L'absence de réponse et le lent écoulement du temps transforma leurs belle journée en cauchemars, la panique pris le dessus et ce qui n'était que de simple appel se transforma en supplication.

    Krasarc n'en avait pas eu pour longtemps, un souffle vers la fille intrigué avait suffit a lui faire inhaler un produit neuroleptique, cette dernière n'était plus qu'une poupée qu'il transportait dans un sac a patate. De retours chez lui, Le Mange-Rouille attacha ce qu'il voyait comme du matériel d’expérimentation et entama son oeuvre. Maintenue sous sédatif la fille était maintenue consciente pour la science et subissait de nombreux traitement a base de drogue et autre manipulation cerebral.

    -"Il est la...je le sais il est ici ! Quelque part dans cette chair grise, la magie est utiliser grâce au cerveau...il me suffit de trouver le centre de contrôle de cette infamie pour la couper ! Peut importe le temps que ca me prendra, tu ne mourra pas, j'ai bien trop besoin de toi pour comprendre d'ou ça vient."

    Sa curiosité et sa fascination de pouvoir travailler sur les mécanisme du cerveau le poussa a utiliser son propre "don" pour comprendre les secrets de cette masse grises alors que doucement les heures s'écoulait brisant toute psyché a cette enfant et accentuant la douleurs de ses parents incapable de savoir ou se trouvait leurs fille.
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    Re: Un Regard Au Fond De L’Abîme. [Elina Von Andrasil]
    Dim 17 Nov 2019 - 17:54 #
    « - Monsieur Randall, nous faisons tout notre possible pour retrouver votre fille, croyez m-

    - Tout votre possible ? Par Lucy, lieutenant, vous n'avez toujours aucune piste d'où elle peut être ! À mon avis, vous ne faites rien, vous attendez simplement de la retrouver quand il sera trop tard ! »

    L'homme venait soudainement de se redresser, vert de rage, inconscient de la dureté de ses mots qui venaient de frapper de plein fouet sa femme, en larmes. Si l'objectif de ce rendez-vous était normalement de rassurer les deux parents, je savais très bien qu'il n'en était rien cette fois-ci et comprenais leur agacement. Mais la vérité était aussi que je ne pouvais rien faire, là, sur le moment, pour les consoler.

    « - Ne dites pas des choses pareilles. Il est probable qu'elle se soit égarée... »

    Je ne finis pas ma phrase, interloquée par le regard noir du père Randall. À vrai dire, je n'y croyais pas non plus, mais voulais être force de positivité, au moins pour calmer la crise de larme de madame.

    « - Nous avons peut-être trouvé une piste... mais il est encore trop tôt pour tirer des conclusions. Je ne peux rien faire de plus pour le moment sinon vous promettre que je viendrai vous voir dès que j'aurai du nouveau.

    - Cela je l'espère bien ! Voilà déjà une semaine... Une semaine que Léa...

    - Oh Léa, ma pauvre Léa... »

    Les deux étaient à bout de nerf à présent ; il était inutile de poursuivre cet entretien. Comme je me levai finalement, le couple fit de même et s'il semblait jusque là que le père Randall était celui qui soutenait sa femme, il m'apparut un instant que c'était en réalité le contraire. Bras dessus bras dessous, les deux époux marchèrent à pas lent jusqu'à la porte de la loge que je refermai par la suite derrière moi pour les accompagner jusqu'à l'entrée du bâtiment. Là je les laissais finalement dans le silence, observant un moment la tristesse de leur démarche avant de retourner à mon bureau.

    Cela faisait en effet une semaine que Léa Randall, une fillette âgée de dix ans, avait disparu. Les Randall n'étaient pas des gens fortunés : le père était cordonnier et la mère lavandière ; aussi il paraissait évident que la disparition n'avait par été motivée par des raisons politiques ou financières. Bien sûr, une fugue pouvait être une théorie envisageable, mais précoce pour l'âge de la gamine et incohérente avec l'épanouissement décrit par ses parents et son caractère docile. Non, il ne pouvait s'agir que d'un enlèvement, mais je peinais à en comprendre les raisons.

    Selon la famille, l'évènement s'était produit dans l'enceinte de la Forteresse. Nous avions donc passé la semaine à recueillir des témoignages, à fouiller les alentours au peigne fin, mais n'avions rien trouvé de valable. Même les récents faits divers et les plaintes déposées dans les dernières semaines avaient systématiquement mené à des fausses pistes... jusqu'à hier encore.

    Dans ma correspondance mensuelle avec Evangeline, ma meilleure amie et confidente en poste à la Capitale, j'avais parlé de la disparition de la fillette peu après que l'affaire se soit déclarée. Sa réponse m'était parvenue la veille et m'avait apporté une nouvelle piste que je devais vérifier aujourd'hui. Pour des raisons assez mystérieuses, elle avait reçu la plainte d'un homme qui avait séjourné à la Forteresse et s'était fait agresser par un détraqué qui avait manqué de le « séquestrer ». Comme elle m'avait joint les coordonnées notées dans la déposition, j'espérais vérifier tout cela après mon entretien avec les Randall.

    « - Howard, prends ton équipement, on a une nouvelle piste à explorer aujourd'hui. »

    J'alpaguais le caporal sur le chemin du retour, en direction de mon bureau où ma hache m'attendait sagement. Ce-dernier était alors occupé à aiguiser la lame de son épée et ne semblait pas prompt à vouloir se déplacer, du moins pas plus que d'habitude. Jeune cousin de la Gouverneure, il correspondait parfaitement au portrait que je me faisais de ces nobles pistonnés par papa et maman pour rentrer à moindre effort dans la Garde.

    « - Mouais. M'est avis qu'on va encore rentrer bredouille.

    - Pas sûr. Tiens, prends aussi le bélier portatif au cas où on en aurait besoin, » dis-je tout en masquant mon agacement.

    Non, vraiment, je n'avais pas beaucoup de patience avec ces gens là, d'autant plus que, depuis mon arrivée, on me l'avait mis dans les pattes sans trop me demander mon avis. Au moins il savait tenir une épée par le bon bout, mais son comportement, la plupart du temps, me rappelait que j'étais plus proche de la nounou que de la lieutenante en sa présence. Même mes homologues me tournaient en ridicule.

    « - Le bélier ? Tu comptes rentrer par effraction chez quelqu'un ? J'espère au moins que t'as de quoi nous couvrir si on fait ça, je crois pas me souvenir qu'on ait assez d'éléments pour faire une perquisition.

    - Fais moi confiance et, pour une fois, obéis sans faire la moue. Une vie est en jeu et je compte bien faire tout mon possible pour la retrouver, cette gamine. »

    Il ne nous fallut pas plus qu'une dizaine de minutes pour nous rendre à l'adresse indiquée par Eva. La Forteresse n'était pas non plus immense, mais il était difficile de se repérer dans le dédale des maisons qui s'entassaient derrière les remparts. Submergé par le poids du bélier et celui de sa propre armure, le caporal Valar était en nage et à bout de souffle. Incapable de se tenir droit, les mains sur les genoux, il ne pouvait voir le spectacle qui me faisait me demander comment on avait pu passer à côté de cela jusqu'alors : une maison défraichie aux fenêtres barrées par des planches cloutées à l'intérieur et une épaisse porte en fer contrastant avec celles des autres habitations alentours. Cela ne me disait rien qui vaille.

    Avançant jusqu'au seuil de la demeure, je frappai trois coups contre la tôle, espérant trouver réponse à ma sollicitation.

    « - Lieutenant Von Andrasil de la Garde Civile, nous avons des questions à vous poser ! »

    Comme je m'y attendais, un long silence seul me répondit, si bien que je poursuivis de façon un peu plus directe cette fois-ci :

    « - Ouvrez, c'est un ordre ! Ouvrez sinon vous nous verrez obligés de faire usage de la force ! »

    Toujours rien. Entre temps, le caporal s'était rétabli et me dévisageait, circonspect ; je lui indiquai d'un geste de l'index de s'approcher et saisis le tronçon en fer que je collai finalement contre la porte. Mes deux bras se balancèrent alors, formant un arc-de-cercle parfait et le bélier recula un bon coup avant de venir s'abattre brutalement sur le blindage de mauvaise facture. Naturellement, celui-ci résista au premier coup, mais je vis des vis se soulever légèrement et les gonds se tordre sous le choc. Je répétai le mouvement une seconde fois, puis une troisième et au bout de la quatrième, le pan de tôle s'effondra sur le sol, déconfit et distordu.

    La lumière du jour qui traversait le seuil, libéré de son portail, semblait être la seule à éclairer l'intérieur de la bâtisse de modeste taille. Il me fallut une bonne minute avant de pouvoir distinguer les premières formes dissimulées par l'épaisse couche de poussière qui venait d'être soulevée dans les airs. Rentrant la première, ma hache tirée, je découvrais un vestibule crasseux et désordonné donnant sur deux pièces.

    « - Tu prends à droite, je prends à gauche, » ordonnai-je à Howard qui avait défouraillé son arme entre temps et était entré à ma suite. Bien qu'incertain, celui-ci fit pour une fois preuve d'un courage exemplaire et opina du chef avant d'obéir.

    J'entrai par la suite dans ce qui semblait être une cuisine, mais tenait tout autant d'une déchetterie. Différents types d'aliments et d'emballages jonchaient le sol et les meubles et la vaisselle salle s'entassait çà et là. Des fois, je surprenais des mouvements soudains entre les assiettes et comprenais qu'il s'agissait là d'insectes qui avaient élu domicile dans cet inquiétant écosystème. Malgré l'étrange tableau, il n'y avait rien dans cette pièce susceptible de répondre à mes interrogations, aussi je rebroussai chemin pour rejoindre le caporal qui investiguait le salon au moment où j'y entrais.

    « - Rien trouvé de mon côté et toi ? » demandai-je en dévisageant le bambin en armure qui se tourna inconsciemment vers moi pour me répondre...

    ...et pour qui il était déjà trop tard lorsqu'une masse informe surgit soudainement des ténèbres derrière lui et ne lui laissa pas l'occasion de finir sa phrase :

    « - Rien non pl- »
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    Re: Un Regard Au Fond De L’Abîme. [Elina Von Andrasil]
    Dim 17 Nov 2019 - 20:35 #
    L'excitation et la passion de pouvoir se gorgée de nouvelle connaissance s'évapora bien rapidement au profit d'une forte inquiétude, lui qui voyait déjà son ultime objectif a porté de main, voila que subitement des coups venaient s'abattre sur la porte métallique. Krasarc se figea dans sa cave face a la jeune fille complètement brisée par cette semaine cauchemardesque, qui était-ce ? Pourquoi maintenant ? Comment avait-on put remonter jusqu’à lui ? Tant de question tourmentais le Mange-Rouille, néanmoins une lueur d'espoir persistait, peut-être cette venue n'avait aucun rapport avec ses plans.
    Quel monde cruel, quel monde impitoyable ! A peine cet espoir avait vue le jour que tout s'effondra, plongeant le chercheur dans un éternel désespoir.
    La voix de l'intrue annonça être de la garde civile venue poser des questions, Krasarc plongea dans ses délires a cet instant, ce faisant absorber par ses psychoses il fut prit de tremblements et ses pupilles se dilatèrent animant sa paranoïa et ses pulsions qui le poussaient a se gratter le cou a sang pour y déloger les vers.

    -"Non...Non non non non non et non ! C'est un enfer pas maintenant ! Ils savent ! Ils viennent me voler mes recherches et m'emprisonner bordel ! Tout ça c'est la faute de ce petit merdeux venue fouiner chez moi je le savait qu'il me foutrait dans la merde ! Aaaaah j'aurais dut le tuer quand j'en avait l'occasion ! Bon sang comment faire ? Je ne peut pas fuir...je...je...aaaah ?"

    Entropie...ce serpent albinos que seul Krasarc pouvait voir venait s'entortiller contre les mains du Mange-Rouille comme pour lui faire signe d’arrêter sa mutilation, glissant sur la chair de sa gorge, il plongeant son regard noir comme le carbone dans celui du chercheur, sa langue provocatrice venait doucement susurrer a son oreille des propos aberrant.

    -"Tu le ssssait...Yozzzx les dirigent dans l'ombres...pourquoi te retenir ? Pourquoi ne pas enfin céder ? Je te l'ai déjà prouver que sssce monde ne cherche qu'a t'effacer...Tue les...Tue les et continue tes projets ! Tu est plus fort qu'eux ! Tue encore et encore sans t’arrêter ! Ton intelligence ssssupérieur te donne un avantage ssscertain. Désormais tu dois choisir, Tue ou Finit ta vie dans une prison."

    Le premier coup de bélier libéra Krasarc de son hallucination, il savait ce qu'il lui restait a faire, une haine viscéral s’empara de lui, le choix était fait et tel le taureau dans l’arène il ne pensait plus qu'a une seul chose, exécuter ceux qui venait détruire ses travaux, se ruant dans l'armoire qui contenait divers fiole remplis de liquide coloré, il attrapa un erlenmeyer bouchonné remplit d'un superacide. Le deuxième coup frappa de plein fouet la porte métallique alors que le cerveau drogué de l'alchimiste reflechissait a ce dont il pourrait avoir besoin. Se saisissant de sa scie a os posé a coté de la fille, il remonta les escalier au môment ou sa porte céda sous les coup de bélier.
    Le temps faisait défaut et rapidement il se cacha dans un renfoncement de son salon, retirant doucement le bouchon de liège de sa fiole, la scie dans l'autre main, le mange-rouille patientait tranquillement, le salon était le seul chemin d’accès menant a l'escalier de la cave, ainsi il se sentait a son avantage.

    L'attente était insoutenable, il entendait deux voix, cela n'était pas rassurant mais il était pret a frapper le premier et de manière hautement mortel. Il ne leurs laisserais aucune chance. Les pas s'approchaient, un homme a en juger par le bruit de sa démarche fouillait de manière nonchalante, rapidement il fut rejoins par une femme. Krasarc demeurait aussi silencieux que le néant qu'il jurait d'affrontait, le môment fatidique arriva quand les deux discutérent, les gardes apparurent sous ses yeux, ne se doutant pas une seule seconde du renfoncement derrieur eux, le Mange-rouille estima que l'homme était le chef du duo. Sortant de l'ombre tel un diable il enlaça d'un bras l’intrus et vida le superacide sur son visage, le liquide coula sur sa peau et glissant jusque dans son armure, nul besoin d'attendre car en quelque seconde la substance hautement corrosive rongea la chair et les os.
    Un crie d'horreur et de douleurs inonda la demeure alors que la femme surement surprise reçut l'erlenmeyer contre elle.
    Se hâtant de maintenir la distance avec la dernière intrus, Krasarc fit face a ce garde en empoignant sa scie a deux mains, haletant et ayant reçut quelque goutte de l'acide sur le torse et le bras ce qui faisait fondre vêtements et chair. Pourtant l’adrénaline était trop forte pour qu'il s'attarde sur cela, un incommensurable plaisir vint saisir les trippes du Mange-Rouille qui rigolait presque, satisfait de voir une vie disparaître de ses mains pour la premières fois.

    -"Ah...Ah....Ahaha...Ahahaha....Saloperie d'Entropie...Tu avais raison...cette sensation est exquise...tuer des gardes c'est le pied ! Toi...Espèce de Sal*pe ! J'ai enfin atteint mon objectif ! Pourquoi est-ce qu'il fallais que vous veniez me voler tout ce que j'ai construit ?! Tout sa pour une gamine ? Bon sang mais aller plutôt cirer les bottes des nobles au lieux de gâcher mes recherches ! Je ne te laisserais pas repartir ! Pas après ce que tu a vue ! Ton chef est agonisant ! Il ne survivra pas a la quantité d'acide qu'il a reçu...Je ne vais avoir aucun mal a tuer une simple femme qui joue les soldats ! Approche donc si tu..."


    Ironie du sort, même les génies commettent des erreurs en se reposant trop sur ce qui leurs semblent acquis, a trop parler sans contenir ses émotions il n'avait pas eu le temps de voir que son adversaire se préparait déjà a contre attaquer. Les gardes sont entraîner a côtoyer la mort contrairement a Krasarc qui s'en rendre compte focalisait énormément son attention sur son premier meurtre.
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    Re: Un Regard Au Fond De L’Abîme. [Elina Von Andrasil]
    Dim 17 Nov 2019 - 22:57 #
    Il était devenu rare pour moi de voir un de mes hommes tomber, du moins, cela n'était pas arrivé depuis des années. Même si la situation échappait à mon contrôle, j'étais responsable de la mort horrible que venait d'expérimenter le pauvre Howard, toutefois jamais je ne me serais attendue à tomber sur pareil criminel au sein même de la forteresse. Je ne pus donc réprimer un hoquet de surprise lorsque je vis le liquide brun consumer la chair du jeunot et l'entraîner doucement, douloureusement vers la mort.

    Toutefois cela faisait partie du métier et je me repris vite, bien plus vite que le meurtrier qui semblait jouir de son méfait et se gaussait à présent, dans un laïus monstrueux. J'aurais très bien pu profiter de son inattention pour lui balancer ma hache, comme il avait projeté contre mon armure son récipient, mais au lieu de cela je soulevai mon manche assez haut pour abroger les souffrances du pauvre caporal. Dans le fond, je savais que je souffrirais de cette décision, mais il était certain que le pauvre aurait vécu une longue agonie avant de périr tout autant.

    Il sembla alors que le rire sardonique du criminel s'arrêta, tandis que mon regard se tournait à présent dans sa direction. Bien qu'il était à demi-dissimulé dans la pénombre, je perçus un léger frémissement. Dans tous les cas, le sacrifice de Valar n'était pas vain : je savais désormais qui était le responsable de la disparition de Léa et j'allais m'assurer qu'il ne puisse plus jamais faire de mal à personne.

    « - Où est la petite ? »

    Probablement quelque part dans la maison. Il n'y avait pas de premier étage et seulement quatre pièces au rez-de-chaussée, or l'autre pièce attenante au salon, qui devait être la chambre, était vraisemblablement vide. Ce qui voulait dire qu'il devait aussi exister une pièce cachée, une cave peut-être ?

    Dans tous les cas, je devais neutraliser l'homme avant de procéder aux fouilles. Le coup qu'il venait de porter était indubitablement le dernier et sa première erreur, il ne tarda pas à la commettre lorsque, d'un coup de hache, je pulvérisai l'étagère qui se trouvait sur ma droite pour le forcer à sortir de sa cachette. Le fou aurait alors mieux faut de ne pas me sous-estimer, peut-être pensa-t-il d'ailleurs que j'étais assez novice dans la manipulation de mon arme pour ne pas penser au revers. Toujours est-il qu'il crut un instant pouvoir profiter d'une ouverture qui était en réalité une feinte et goûta à l'amertume de son erreur.

    Dans un bruit mou, la main avec laquelle l'inconnu tenait jusqu'alors sa scie tomba au sol, désolidarisée de son avant-bras. De son moignon qu'il saisit aussitôt de son autre main, le sang jaillissait à gros bouillons et se déversait sous ses pieds, le faisant inextricablement déraper et tomber.

    « - Je ne le répèterai pas une troisième fois : où est la fille ? »

    Toujours aucune réponse, sinon la peur lisible dans les yeux de mon ennemi. Tandis que j’avançais vers lui, l'homme mutilé continuait de reculer sur le dos en gémissant, usant de ses pieds pour se déplacer et gagner un encadrement faiblement éclairé dans le plancher. Là, il se projeta et dévala volontairement les quelques marches de l'escalier qui menaient au sous-sol de la maison.

    Je restai sur mes gardes tout en descendant les marches à mon tour, gardant les yeux rivés sur la silhouette recroquevillée en bas qui bougeait à peine. Et tandis que la petite pièce commençait à apparaître sous mes yeux, je découvrais une scène des plus macabres et des plus terribles de toute mon existence.

    C'était une pièce assez grande pour faire tenir plusieurs établis et une table en son centre. Au plafond, une lampe à naphte suspendue projetait une lumière diaphane qui se réverbérait sur des rangées de pots en verre et éclairait le sujet principal de la pièce : Léa. Blanche comme un linge et immobile, la petite était attachée sur le « plan de travail » central. Je crus alors qu'elle était morte, mais remarquai ensuite son torse qui se soulevait et s'abaissait légèrement : elle respirait. Elle respirait malgré...

    Mon regard se porta à nouveau sur le meurtrier qui tentait tant bien que mal de s'éloigner de moi, crapahutant vers une des nombreuses étagères.

    « - Vil monstre... »

    Je demeurai sur mes gardes cette fois-ci, prête à lui lancer ma hache dans le crâne à la première occasion, bien que je souhaitais en réalité l'épargner pour qu'il soit jugé pour ses crimes. Aussi, je ne lui laissai pas l'occasion de gagner une autre de ses fioles et, saisissant son pied, le tirai dans ma direction pour finalement lui administrer un coup de manche en plein milieu du visage.

    Après m'être assurée que le dégénéré était bien inconscient, je me précipitai vers la fillette que je libérai de ses liens. Dans son état, je n'étais pas sûre de pouvoir la transporter sans risque, mais je n'avais malheureusement pas le choix. Je la hissai alors sur mon épaule et envisageai de gagner la sortie, quand je notai l'absence du corps évanoui de l'homme.

    C'est à ce moment là que j'entendis un puissant grincement sonore venu du salon et sentis une dangereuse odeur de brûlé.
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    Re: Un Regard Au Fond De L’Abîme. [Elina Von Andrasil]
    Lun 18 Nov 2019 - 16:00 #
    Excitation et exaltation, jamais Krasarc ne s'était sentit aussi bien dans toute sa vie, ayant put se gorgée d'une grande quantité de savoir grâce a la jeune fille, voila que maintenant il voyait l'incarnation de ses plus grande peur mourir de sa main, les gardes de ce royaume avaient longtemps terrorisé le chercheur qui craignait depuis longtemps qu'on ne l'enferme pour ses travaux avant d'avoir put les terminer, aujourd'hui ce cauchemar c'était réalisé mais il avait réussit a renverser la tendance, il ne lui restait plus qu'une femme a tuer, une femme a effacer pour pouvoir continuer ses études passionnante.
    Une boule montait dans la gorge du Mange-Rouille qui se sentait tout puissant, le coup de hache que porta la femme contre les étagère accentua encore plus cette sensation qui lui donnait l'impression d’être un dieu.
    Il voyait déjà la tête de cette intruse rouler au sol, se ruant dans la faille de l'attaque, Krasarc balança son bras dirigeant la scie vers la gorge de son opposant, un sourire exacerber déformait le visage du Mange-Rouille avant qu'une sensation de métal froid ne lui arrache la main. Le bruit sourd de la scie accompagné par celui de sa main inerte effaça ce rictus de sa bouche alors que rapidement la douleurs accompagna la compréhension de cette situation.

    Un puissant crie de douleur résonna dans la demeure alors que le sang fit glisser le chercheur qui s'écrasa au sol, la peur s'animait en lui mais aussi la détresse de voir sa victoire s'évanouir au dernier moment, une puissante vague de douleurs inondait l'esprit du chercheur avant qu'une étrange sensation ne domine la conscience du criminel. Plongeant son regard dans celui de l'intruse il vint rire, rire au éclat alors que des larmes coulait sur sa joue, il voyait tout son monde se faire balayer d'un seul coup, il avait perdu, la perte de sa main droite, la douleurs que lui avait apporter la hache et surtout l’adrénaline qui se mêlait aux circulant dans son sang formait un puissant cocktail d'émotion inédite, reculant lentement, fuyant cette femme qui lui volait tout ce qu'il avait de plus précieux il vint déclarer d'une voix tremblante 
     
    -"Hahahahahaha...La...La fille ? Tu veux savoir ou elle se trouve ? Je pourrait te le dire, t'expliquer ce que j'ai fait avec elle...j'aimerais voir dans ton regard le même désespoir que tu m'a apporter, la même haine que tu m'a susciter, tu me vole tout ce que j'ai de plus cher alors...pour la peine je vais faire bien mieux...Suis moi tu verra de tes propres yeux ce qui est advenue de ta cher fillette ♥"

    Se projetant dans les escalier dissimuler dans l'ombre, Krasarc dévala ses derniers en couinant de douleurs, se brisant quelque cotes, il rampa sur le sol en gémissant, en rigolant et en s’enivrant de cette horrible sensation qui le prenait au tripe, serrant son moignons en savourant cette expérience unique ! Pourquoi était-ce si douloureux ? Pourquoi étais-ce si agréable ? La perte de tout ce qu'il avait construit jusqu'ici devrait le briser, pourtant voir son monde se faire détruire de manière aussi pitoyable, se voir dans cet état lamentable, ressemblant a un misérable déchet il prenait son pied, au fond de l'abîme il vivait une expérience qu'on ne vit qu'une seule fois dans sa vie, celle de tout perdre.
    Pourtant Krasarc se refusait a mourir, sa vie ne pouvait se terminer ici, il devait fuir, il devait détruire ce lieu, effacer toutes trace de ses recherches, réduire en cendres toutes ses créations et ses notes et pour trouver la faille qui lui permettrait de s'échapper il se reposait sur la fille attacher sur la table.

    La femme put voir l’état de celle qu'elle recherchait pendant que Krasarc maintenait une distance de sécurité avec son bourreau. La pauvre Léa était attaché sur la table, le regard vide et la peau livide, des outils métallique tachait de sang était posé a coter d'elle, la fillette avait le crane retirer, sa matière grise était a l'air libre et de nombreux ustensile métallique ainsi que des seringues était planté
    dans son cerveau, au dessus de ses poignée attachée était planté les sédatifs qui lui étaient administré en permanence. Plongeant son regard dans celui de l'intruse, Krasarc voyait la haine incommensurable qu'elle devait lui porter.

    -"Un monstre ? Moi ? Pauvre c*nne ! Le monstre ici c'est toi ! Tu apportera le néant et la destruction de l'univers a force d'user de ta maudite magie ! Tu sert un système corrompue remplis d’égoïste vivant dans l'oisiveté ! Tu est accompagnée d'incapable ne pensant qu'a leurs confort ! J'apporte la science et la technologie ! Je travail d'arrache pied pour sauver ce monde alors que toi tu préfère sauver du simple matériel d’expérimentation quitte a condamné l'univers ! Si tu n'étais pas venue j'aurais put changé le monde ! Misérable déch..."

    N'ayant pas eu le temps de finir son flot de haine, la garde tira son pied avant de lui donner un violent coup au visage, brisant son nez et sa mâchoire dans une giclée de sang, pourtant ce qui aurait du rendre inconscient n'importe quelle homme ne fut pas le cas du chercheur qui fut maintenue conscient grâce aux drogues qui stimulaient en permanence son cerveau, la femme était maintenant trop occuper a sauver la fille pour se rendre compte que le meurtrier avait fuit remontant les escalier.
    Ouvrant du mieux qu'il pouvait l'armoire dans le salon comportant diverse création mécanique et quelque fiole de sa drogue fétiche, il attrapa un bidon de carburant qu'il vida dans le salon ainsi qu'une prothèse de main métallique qu'il glissa dans une sacoche poser sur la table, il se décida alors a foutre le feu dans la maison avant de se diriger vers les escalier.

    La jeune garde portait la fille sur son dos avant de voir Krasarc en haut des escalier, derrière lui un torrent de flamme dévorait la maison, couvert de sang, la mâchoire partiellement brisée il plongeait son regard satisfait dans celui de celle qui lui avait tout voler, ressemblant a un démon difforme au cœur des flammes, le Mange-Rouille annonça avec rage et dégoût.

    -"Tu a détruit mon monde...tu m'a tuer...laisse moi te rendre l'appareil en te laissant goûter a l'impuissance de m avoir laisser m échapper...écoute moi bien, je t'interdit de mourir ici ! Bat toi, survis...voit cette fille mourir dans les flammes de ton incapacité ! Un jour je te retrouverais et je te tuerais de mes propres mains ! Tu paiera le prix de m'avoir voler tout ce que j'ai crée !"

    Claquant la porte en bois qui menait a l'escalier de la cave, Krasarc renversa une armoire contre cette dernière alors que les flammes commençait déjà a devenir dangereuse pour lui, attrapant la sacoche qu'il avait poser sur la table, il s'empressa de quitter sa demeure et se mit a fuir, utilisant sa ceinture pour couper la circulation de sa main coupée et éviter de se vider de son sang durant sa fuite. Ainsi il espérait au fond de lui que la femme survivrait malgré tout cela, il voulait la retrouver un jour et l'affronter a nouveau, il refusait de rester sur cette misérable défaites même si finalement c'est en détruisant son monde qu'elle lui permetta de s'en crée un nouveau.
    C'est ainsi que Krasarc œuvra a fuir les montagnes pour trouver un nouvelle endroit ou rebâtir ce qu'il avait perdu.
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    Re: Un Regard Au Fond De L’Abîme. [Elina Von Andrasil]
    Jeu 21 Nov 2019 - 0:13 #
    « - Merde ! »

    Je tenais encore le corps meurtri de la fillette lorsque la voix du fou furieux retentit à l'étage du dessus, tenant des propos aussi incohérents qu'inquiétants, du moins dans l'optique où il parviendrait à s'échapper. J'espérais pouvoir sortir d'ici assez vite pour prévenir les autres gardes, après avoir mis la pauvrette en sécurité. Malheureusement le meurtrier avait refermé la trappe avant que je n'atteigne le haut des marches et le bruit sourd survenu par la suite m'indiquait que quelque chose de lourd était tombé dessus.

    Les crépitements et la fumée qui s'infiltrait depuis le plafond m'indiquaient désormais que la maison était belle et bien en feu et que je devais agir rapidement, sous peine d'être asphyxiée. Il fallait que je trouve un moyen de nous sortir d'ici, la petite et moi ; je la déposai donc à mes côtes, faisant bien attention à ce que sa tête ne soit pas davantage heurtée dans la manoeuvre, et saisis ma hache dans le but d'éventrer la trappe. Toutefois l'escalier était étroit et, comme il m'était impossible de faire de grands mouvements, je ne pus faire grand chose sinon des égratignures sur le bois.

    « - Je n'arriverai à rien comme ça... » soupirai-je un instant, l'arme baissée après une dizaine de tentatives. Le bois était bien plus solide que je ne le pensais et le contrefort de l'armoire pénalisait mes coups.

    Un instant de réflexion m'apporta cependant une autre solution : je n'étais pas une ingénieure, mais je comprenais au moins les principes physiques fondamentaux et je vis qu'il était possible de bénéficier de la présence d'un léger interstice entre le bord de la trappe et son cadre pour y glisser le pommeau de ma hache. Ce faisant, je pus déjà soulever un peu l'obstacle, juste assez pour y passer mon bras et pousser de toutes mes forces dans le but de décaler l'armoire.

    Dans un puissant grondement sonore, celle-ci se déplaça lentement à mesure que je soulevais le pan de bois, parvenant ultimement à libérer le passage. Récupérant ma hache que je glissai dans mon dos, je soulevai à nouveau le corps de la fillette et retrouvai le salon, à présent en proie aux flammes de part et d'autre. Comme il était évident que le criminel avait pris la fuite, je me précipitai sans attendre vers l'entrée où la porte était restée grande ouverte et débouchai enfin à l'air libre.

    Le contraste entre la maison en feu et la nuit tombée, fraiche et humide, me fit l'effet d'une claque. Immobile, agenouillée dans l'herbe devant la demeure rougeoyante, je restai ainsi une bonne minute à respirer profondément pour retrouver mes esprits et exhaler le contenu de mes poumons. Un craquement et un bruit d'effondrement dans mon dos me firent alors comprendre que j'avais échappé de justesse à une mort certaine. Toutefois, lorsque mon regard se porta vers l'enfant entre mes bras, je compris rapidement que celle-ci n'avait pas eu autant de chance, quand bien même son calvaire venait de prendre fin.

    « - Fait chier... » grondai-je entre mes dents, verte de rage et de désarroi. La vision de la pauvre gamine au visage apaisé malgré les sévices qu'elle avait connues m'emplissait de tristesse, mais j'étais toutefois incapable de pleurer : ce n'était malheureusement pas la première fois qu'un enfant mourait devant mes yeux.

    Impuissante donc, je restai là à déplorer mon inefficacité, la perte de celle que j'étais venue sauver et la disparition de mon subalterne. Cet homme que personne n'avait suspecté plus tôt avait pris deux vies aujourd'hui et il était parvenu à s'enfuir ; l'échec était cuisant et me rougissait les joues, me dévorait mon âme.

    Les jours qui suivirent ne furent pas plus réjouissants... Le couple Randall s'effondra en apprenant la découverte du corps de leur fille, bien que les détails les plus morbides de l'histoire leur furent dissimulés. Je restai des jours enfermée dans ma chambre, incapable de reprendre du service, incapable de parler aux Valar de la perte de leur fils ou bien de faire face aux pauvres parents de la fillette. Je finis toutefois par sortir de ma turpitude, remplissant l'office que je ne cessais de repousser et faisant automatiquement l'impasse sur toutes les questions concernant l'affaire.

    Mais jamais je n'oubliais que le meurtrier courrait toujours et qu'il était de mon devoir de le retrouver un jour.
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    Re: Un Regard Au Fond De L’Abîme. [Elina Von Andrasil]
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