Fyndrel Dorian
Celui qui meurt sans faire honneur aux siens ne vaut pas mieux qu'un tas de viande.
Recrue : Dorian Fyndrel
Matricule académique : N°07452
Descriptif : Homme, un mètre quatre-vingt-deux, cheveux cendrés, yeux gris, une cicatrice sur la hanche droite, plusieurs marques dans le dos, aucun grain de beauté.
Tests physiques : Validés.
Tests psychologiues : Validés.
Examen écrit : Validé.
Notes de l'instructeur : Dorian est un solide gaillard, attentif et sérieux. Il a une excellente vue et une bonne endurance, talents indispensables pour l'arc ! Mais il excelle davantage à l'épée. Il a bon appétit. Il parle peu, c'est dommage... Ses camarades ont du mal à l'aborder. En espérant que les années de métier le fassent changer. Elément prometteur ! Trop docile.
Notes du maître d'armes : Un garçon brillant. Il a suffisamment de prudence pour savoir quand reculer et suffisamment d'instinct pour savoir quand et comment attaquer. Il ne manque pas d'idées saugrenues... A voir si cela ne lui porte pas préjudice par la suite. Elément prometteur. Trop docile.
Notes du médecin : Dorian ne souffre d'aucun mal héréditaire ni d'autres problèmes que ce soit. Sa constitution est bonne. Il dit s'entraîner tous les jours. Les tests psychologiques ont été concluants. Il ne représente aucune menace pour son entourage. Sa représentation de la loyauté reste troublante, bien qu'admirable. Elément prometteur. Trop docile...
- Alors ? Qu'en pensez-vous ?
Le membre de la commission leva les yeux du document. Il ne lui manquait qu'un paragraphe à lire, mais un simple regard rapide lui permit d'apercevoir la même conclusion : "trop docile".
Il soupira et répondit :
- De ce que j'en ai vu, il est doué. C'est un fait. Il n'est pas bavard mais il fait bien les choses... Seulement...
- Seulement ?
- Il manque cruellement de libre arbitre. Il ne voit son avenir qu'en tant qu'instrument au service de ses Majestés. Il a du bon sens, certes, mais il ne réfléchit pas toujours comme le ferait un... Un...
- Un être humain normal ?
- ... Oui. Il se fiche de savoir quelles conséquences ses actions pourraient avoir. il fait ce qu'on lui demande de faire et c'est tout. Avouez que c'est troublant ! Il suffirait qu'il s'entiche d'une personne mal intentionnée et imaginez ce que cela pourrait engendrer !
- Je ne pense pas que ce soit possible.
- Pourquoi cela ?
- Je l'ai déjà vu, en dehors des exercices : une nouvelle recrue venait de se trancher le flanc lors d'une manoeuvre maladroite. Il n'y avait personne d'autre et j'étais hors de son champ de vision. Il s'est occupé du blessé sans se poser de question. Il n'a pas dit grand chose, mais ses yeux reflétaient une réelle empathie. Il est naturellement bon, à n'en point douter !
- Et que lui a-t-il dit ?
- ... Qu'il n'était qu'un imbécile pour n'avoir pas pris d'épée d'entraînement et un bon à rien pour s'être coupé tout seul.
- Oh... Bon. J'imagine qu'il passe quand même ?
- Comme on dit, il faut de tout pour faire un monde. Allons voir la Ministre.
+ Particularité : Trop peu expressif ; ne sait pas prendre de gants durant une conversation
+ Orientation sexuelle : hétérosexuel
+ Funfact : Il sait apprécier la nourriture à sa juste valeur.
Pouvoir
Nom du pouvoir : RuptureCatégorie : Pouvoirs et changements physiques
Histoire du personnage
... Non je ne ferai pas d'introduction. Passons.
Mes parents, Lysa et Beltho sont d'honnêtes commerçants de la capitale. J'ai grandi sans manquer de rien. Personne ne se privait dans la famille. Surtout mon père : il aimait l'alcool. Un peut trop d'ailleurs.
Il frappait ma mère. Et quand j'avais le malheur de répondre, je recevais tout autant, si ce n'est plus. Au bout d'un moment, j'ai fini par adopter le comportement de ma génitrice, c'est à dire "faire comme si tout allait bien, que tout était normal dans le plus banal des mondes et me taire". Ce comportement m'a empêché de me faire des amis, avouons-le. Certains ont essayé de m'approcher, mais mon paternel m'a appris autre chose entre deux coups de ceinture : être honnête, toujours honnête, excessivement honnête. Aussi, la première fille à être venue me dire :
- Hé ! Tu veux bien venir jouer au chat avec nous ?
Je lui ai répondu :
- Non.
- Pourquoi ?
- Parce que t'as pas l'air assez dégourdie : si c'est toi le chat on va vite s'ennuyer. Ah et t'es pas belle. Pi ton copain il a l'air crétin. De toute façon, j'ai pas envie de jouer.
Ce fut aussi la première fois qu'un autre que mon père me collait une beigne. Sauf que cette fois, je la lui ai rendue. Avec les intérêts... Et plus encore. Mon pouvoir venait de s'éveiller. Je reçus alors mon premier surnom : Petit Monstre.
Détesté des parents, méprisé des autres, je n'acquis aucune expérience dans le domaine social. Habitué à fermer mes émotions, j'oubliais comment sourire, pleurer ou crier... Je n'exprimais plus grand chose. C'est toujours le cas. Mais je fais des efforts pour changer cela, métier oblige.
Mon seul moment de gaieté, c'était l'heure du repas : ma mère cuisinait tous les jours des plats divers et variés. Des petits miracles du quotidien pour notre palais. Elle passait un temps fou dans la cuisine, s'occupant ainsi l'esprit et espérant à chaque fois contenter suffisamment son époux pour qu'il n'ait pas l'alcool mauvais. Grâce à elle, j'ai pris goût à la nourriture. Depuis que j'ai rejoins l'Académie, j'ai tâché de garder l'état d'esprit que j'avais lorsque ma mère nous nourrissait. Pourquoi s'enticher d'une personne dont on ne connait les véritables pensées qu'après le mariage ? L'extase, je la trouve dans mon assiette.
Mes années d'Académie se sont écoulées assez vite : je ne chaumais pas. Je m'entraînais comme un forcené pour échapper à la vie que me réservait mon père... Je remerciais chaque jour ma mère pour l'idée qu'elle a fait germer en moi, alors que mon pouvoir m'effrayait de plus en plus : "Calme-toi mon petit. Cela ne fait pas de toi quelqu'un de mauvais. Il te sera utile, tout comme un jour tu seras utile à quelqu'un. Ce jour-là, tu seras vraiment heureux."
Je ne sais pas si l'impact qu'a eu mon père dans l'évolution de ma psyché a un véritable rôle là-dedans, mais c'est un fait : il était évident que pour aller mieux, je devais me sentir utile. Non. Il était essentiel que je sois utile à quelqu'un. Pour m'accepter, pour qu'on m'accepte... Quoi de mieux pour ça que d'intégrer la Garde ? Avec des capacités comme les miennes, ça coulait de source. Et en y réfléchissant plus encore, la Garde Royale semblait un choix évident : être l'épée et le bouclier des représentants du peuple, les piliers de notre royaume, représentait l'Honneur Suprême.
Mais je devais absolument passer tous les tests, être le meilleur possible...
Aujourd'hui, mes efforts ont payé. Fin bretteur selon mon maître d'armes, j'ai pu me faire repérer de certains membres de la Commission, lesquels semblent apprécier la loyauté dont je fais preuve... Du moins je crois. Cela fait deux ans que je suis membre de la Garde Royale et tout ce que j'ai réussi à obtenir pour l'instant, c'est un nouveau surnom : Le Chien.
Une moquerie comme une autre. De la jalousie peut-être. Je n'en ai cure. Tout ce qui m'importe, c'est faire ce que l'on attend de moi, pas d'être bien vu. Je n'ai besoin d'aucune récompense, ni d'aucune reconnaissance, tant que je sais que la famille royale et ceux qui lui succèdent au sein de la hiérarchie sont en paix. Car s'ils ne souffrent d'aucune préoccupation, alors ils peuvent se soucier sereinement de leur peuple.
Ce matin, j'ai mis un pantalon sombre et une chemise claire, comme presque tous les jours. J'ai pris mon ceinturon, y ai accroché mon épée dans son fourreau. J'ai enfilé mes bottes, puis les lanières de cuir qui me servent de plastron léger. Comme presque tous les jours disais-je donc. Une seule chose change cette fois-là : l'annonce de l'emprisonnement d'un certain Beltho Fyndrel a été rendue. Je m'étais présentée la veille au tribunal pour témoigner. Cet idiot avait fait l'erreur de frapper une fois de trop sa femme, devant témoins. Une preuve flagrante que je ne pouvais obtenir sans aller outre mes fonctions.
Debout devant le miroir, je me regarde et hausse les sourcils en constatant le sourire qui étire mes lèvres. L'acte est subtil, les traits sont froids, le torse est raide, il n'y a aucun pli sur mes joues... Pourtant, c'est bien un sourire.
- Tu progresses, Dorian.
Je sors, je parcours le chemin menant aux appartements des serviteurs d'une des maisons nobles afin de rencontrer l'une des domestiques pour l'interroger. Des menaces auraient été proférées semble-t-il, et mon supérieur ne semble pas avoir envie d'y prêter attention... Peu importe, j'ai accepté d'y aller à sa place.
J'arrive enfin devant la chambre de la bonne. Je repense encore au jugement prononcé hier, ainsi qu'au soupir de notre lieutenant. Avec cela en tête, je pose machinalement la main sur la poignée de la porte et, sans prendre la peine de frapper, j'ouvre en m'annonçant, tel le soldat au rapport :
- Dorian Fyndrel, membre de la Garde, est arriv...
Oh. Elle est belle. Du moins selon mes goûts : plutôt fine, les cheveux longs et légèrement ondulés, presque blonds, les lèvres roses, les joues également, les bras fins et la courbe du dos dénuée de traits disgracieux.
Comment le sais-je ? Eh bien elle est au milieu de la pièce, à moitié nue. La pauvre n'a pas fini de se changer. Nous nous regardons l'un l'autre sans bouger, elle stupéfaite, moi de même : j'hausse le sourcil et je garde la bouche entrouverte, la fin de ma phrase totalement tue.
La domestique se met enfin à crier. Je m'approche, lui pose une main sur les lèvres délicatement, lui fait signe de l'autre de se taire. Calme, je l'invite à se détendre. Avant qu'elle ne pose la moindre question, ou qu'elle ne me chasse, je commence à déboutonner ma chemise :
- Puisque le mal est fait... Permettez que je fasse de même. Ainsi nous serons quittes.
Quelques noms d'oiseaux plus tard et une gifle bien placée, je me retrouve dehors à soupirer. Décidément, qu'il est difficile d'inspirer la confiance des gens ! Il va encore falloir que je demande à mon supérieur de faire tout le travail. Le contact humain n'est vraiment pas pour moi.
Derrière l'écran
Il y a... Dorian : Pour vous servir ~Double compte ? Nope
Comment avez-vous découvert le forum ? Au détour d'une conversation. Elina sait rendre les conversations intéressantes
Votre disponibilité : Variable
Quelque chose à rajouter ? Mes bourses sur la table... Pour les frais d'inscription... C'est cher chez vous !
Source de l'avatar : (laisser la balise CODE)
- Code:
Pour un personnage masculin :
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]KATEKYOU HITMAN REBORN[/b], Gokudera Hayato @"Dorian Fyndrel"
La bienvenuuue, amuses-toi bien !
Bon je valide illico vu qu'on a tout réglé par Discord!
Bonne aventure sur les terres d'Aryon !
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
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