Cela faisait un petit moment qu'il avait rejoint la capital, la il avait retrouver une vieille connaissance qui l'avais prit sous son ailes en échange de ses loyaux services, apprenant l'art de la furtivité et du camouflage. Krasarc s'inspirait des enseignement des assassin pour demeurer dans l'ombre.
Seulement voila, Krasarc n'était pas un assassin, tuer de manière furtive était un domaine dont il ne pourrait jamais exceller, il lui fallait des hommes, de la puissante main d'oeuvre capable de l'incarner dans le monde entier, c'est ainsi qu'il rechercha une personne adapté a sa demande, recherchant dans les endroits les plus malfamé de la capital, questionnant et interrogeant des personnes, le Mange-Rouille cherchait le meilleurs moyen de contacter un assassin pour le faire travailler a ses coter.
Une drôle d'histoire fit alors Echo au oreille du chercheur criminel, apprenant qu'il existait un homme dont le nom et le visage demeurait inconnue de tous même après l'avoir rencontrer, il suffisait de déposer un message et quelque cristaux a un endroit précis et vous vous retrouvez avec un assassin compétent vous demandant les détails de votre demande. Une personne aussi discrète et prudente faisait plaisir, Krasarc ne tolérait pas qu'une personne ne surveille pas ses arrières, étant d'une extrême prudence et surtout atteinte de paranoïa il se refusait a se mettre en danger avec un imprudent.
Déposant un message dans l'endroit dédié pour rentrée en contrat avec l'homme mystérieux, le chercheur lui avait donné rendez vous dans une petite auberge assez classique ce qui en faisait un lieu discret par sa simplicité.
Assied a une table, le génie patientait en rédigeant des écrit alchimique, sous son masque de fer l'homme cogitait, travaillant a la fois sur les composé chimique mais également a la réussite de ce plan qui occupait ses pensée depuis plusieurs lunes, le crépuscule rendait le ciel incandescent et alors que son esprit se faisait complètement aspirer par le fruit de ses recherches, un homme prit place en face de lui. Un homme plutot simple qui ne se cachait pas, le visage a découvert il présentait au Mange-Rouille le visage d'un homme simple si bien qu'il se demandait si il avait la le véritable assassin mystérieux que les personne lui avait raconter.
Ou peut être que c'était la un espion ? Quelqu'un venue pour traquer le Mange-Rouille, son cœur se mit a accélérer et c'est dans l'ombre de son masque qu'il épiais chaque mouvement de l'inconnue se dressant face a lui, attendant que ce dernier prennent la parole et veuille a rassurer le chercheur sur sa venue et ses intentions.
Le rendez-vous est fixé à une auberge lambda. C’est important, de viser ni trop huppé, ni trop mal famé. Puis si y’a pleins de monde, les gens risquent moins d’écouter ce qu’on va se raconter, ce qui la foutrait mal pour celui qu’a besoin d’aide. Moi, j’filerai hors de sa mémoire comme un oiseau qui décolle de sa branche, après tout.
L’auberge du cowboy fringant est un de ces lieux, réservé plutôt à des artisans qui s’en sortent bien et viennent descendre un godet avec des marchands en transit pour échanger les nouvelles et prendre le pouls des tendances de matériaux qui pourraient leur être utiles. Connaître les modes, aussi, j’suppose, encore que c’est davantage la Capitale qui dicte celle des autres cités du royaume. La bière est pas coupée à l’eau, le vin est fait par des vrais vignerons qu’habitent en bordure de la grande forêt, vers les montagnes, et il n’y a que du mouton dans le ragoût. Et les chambres sont vidées de toutes leurs saloperies une fois par mois par un gars qu’a le pouvoir d’exterminer la vermine.
Un peu plus et ça serait vraiment du luxe.
Avec les informations que j’ai, et celles que j’ai pu exhumer soigneusement en enquêtant sur mon nouvel ami, il me faut pas longtemps pour repérer celui que j’cherche. Il est à une petite table un peu à l’écart, le visage recouvert d’un masque de fer. J’manque de tressaillir perceptiblement. On fait difficilement plus suspect que les types qui s’cachent la gueule, putain, il ferait mieux de balader sa sale tronche plutôt que d’attirer l’attention comme ça.
J’m’asseois en face de lui, et on se jauge calmement. Un œil sur les parchemins qu’il noircit suffit pour comprendre que j’vais jamais y entraver que dalle, donc j’essaie même pas. Tout d’un coup, j’me détourne de mon vis-à-vis et je hèle la serveuse.
« Deux rouges, steuplaît.
- Ca arrive ! »
On verra s’il lève le masque pour s’humecter la gorge, toujours un jeu rigolo à faire avec les gens mystérieux. En tout cas, moi j’hésite pas, j’lève mon verre comme pour trinquer, puis j’prends une gorgée qui fait du bien là où elle passe. Puis j’ajuste le timbre de ma voix pour pas qu’elle porte au-delà de lui, et j’me penche en avant.
« On n’est pas là pour devenir pote. J’peux régler les problèmes de façon temporaire ou de façon plus définitive. Les tarifs sont pas les mêmes. »
Mon esprit touche légèrement l’anneau d’invisibilité que j’ai au doigt, prêt à tirer ma révérence de façon impromptue si nécessaire. T’façon, j’ai rien dit de répréhensible pour le moment. Et le Mange-Rouille, comme il se fait appeler maintenant, j’en connais pas assez sur lui pour le moment pour savoir comment il réagit, se comporte. J’ai fait comme j’ai pu dans le temps imparti, et avoir trouvé son identité, c’est déjà un bon point considérable. S’il essaie de me la mettre à l’envers, j’lui signifierai poliment que c’est une idée de merde.
« Du coup, ça prend ou pas ? »
L'incapacité qu'avait eu Krasarc a en apprendre plus sur cette assassin l’intriguait énormément, il voulait savoir comment il avait put garder l’anonymat jusqu'ici, pourquoi personne n'était capable de dire a quoi il ressemblait alors qu'il ne se cachait pas du tout.
Au bout d'un long môment le chercheur rangea ses notes et repoussa son verre du bout des doigts avant d'enfin répondre a son interlocuteur qui se montrait clairement méfiant.
-"Je ne bois pas tu peut boire mon verre ne t’inquiète pas je le paierais, j'ai beaucoup essayer d'en apprendre sur toi avant de faire appel a toi, tu est fascinant et très intéressant, comment arrive tu a garder l'anonymat total sur ton identité et ton apparence ? Je dois avouer que je suis vraiment stupéfait...Je ne vais pas tourner autour du pot, j'ai besoin de toi pour quelque chose de plus...spécial que ce dont tu a l'habitude. Je ne t'appel pas pour un contrat mais pour des service sur la durée ! Je vais avoir besoin de toi de très nombreuse fois et tu sera rémunérer en conséquence ! Je souhaite tout d'abord que tu porte un masque identique au miens pour chaqu'un de tes contrat, tu te fera passer pour moi et tu n’hésitera pas a te montrer pour chaqu'un de tes actes afin de graver ce masque de fer dans l'esprit des gens ! Tue, pille, massacre, terrifie la population et la garde ! Marque le monde, Traumatise Aryon que tous craignent le Mange-Rouille !"
Posant sur la table un masque de fer identique a celui qu'il portait, Krasarc dévisageait Vrenn essayant de deviner ce qui pouvait lui passer par la tête, une tel demande était forcement unique pour un tel assassin qui devait habituellement tuer dans l'ombre et demeurer furtif. Pourtant le Mange-Rouille n'en avait pas terminer, il avait beaucoup a lui confier et il voulait que Vrenn ait bien conscience de cela avant de se lancer. Repensant a cette femme qui avait ruiner ces travaux, Krasarc grinça des dents sa haines était visible a travers ce masque et il n'attendis pas plus longtemps avant d'aborder ce sujet.
-"Je souhaite également que tu réunissent des informations sur une femme dans la garde, une femme blonde ayant une cicatrice sous l’œil et ayant des oreille pointue ! Apporte moi tout ce que tu peut apprendre d'elle et surtout apporte la moi ! Ne la tue surtout pas, blesse la, entaille la, martyrise la mais je la veux vivante et bien maniable ! Je me chargerait d'elle moi même...Enfin sache que je ne t'apporterais pas qu'un apport financier ! Je suis chercheur en alchimie et mécanique ! Je peut te procurer des poisons et de nombreuse substance fascinante et utile pour tes missions ! De plus je peut te façonner de l'équipement et te l'améliorer ! N'hésite pas a me demander si tu a besoin de quelque chose je pourrait m'en occuper ! Maintenant tout ce qu'il me manque c'est ton accord, accepte tu de travailler avec moi sur le long terme ou préférera tu la simplicité des missions qu'on t'accorde en général ?"
J’ai envie de dire, zut il boit pas, mais ça serait un peu hypocrite : j’veux bien me sacrifier et prendre les deux verres de pinard qu’il va gracieusement me payer. On tire les p’tites victoires de là où on peut. Et comme disait pépé, y’a pas de petit profit. En tout cas, tout ce qui ressort, c’est qu’il a essayé de mener une enquête sur moi, et qu’il a rien trouvé. M’étonne pas, ma maman se souvient même pas qu’elle m’a pondu, alors un gars au fond d’une taverne, j’me doute bien que c’est pas lui qui saura fournir les réponses qui vont bien.
J’avoue que le délire mégalomaniaque, c’est pas trop mon truc. Ça ressemble typiquement au genre de gars qui pètent un câble et finissent à hurler pendant que la Garde referme la porte du cachot sur eux, qu’ils sont les maîtres du monde, et que tout le monde danse dans la paume de leur main. Bref, des timbrés, ce que mes vagues recherches sur le Mange-Rouille avaient déjà mis en avant. Mais y’a des bons côtés à bosser avec les tarés, et c’est les cristaux. En général, ça tombe comme s’il en pleuvait, et j’crache pas sur une bonne honnêteté sonnante et trébuchante.
En tout cas, quand c’est dans mes cordes.
Le souci, c’est que mon hypothétique employeur, il demande un truc qu’est pas vraiment dans mes cordes. Marquer les esprits, c’est un peu le drame de ma vie depuis ma jeunesse, et pourtant, j’en ai essayé, des façons de procéder. Jusqu’à présent, c’était assez infructueux, et j’passe à travers l’existence comme un putain de fantôme, alors ça va être le moment gênant où faut expliquer des trucs.
J’le laisse finir son explication en tétant mon vin, et j’lève un sourcil quand il parle d’une garde. Marrant, sa description me rappelle vachement quelqu’un pour lequel j’ai bossé. Mais ça veut rien dire, des nanas à cicatrices, y’en a pleins dans la garde… Cela dit, ça, pour le coup, ça vaut le coup de creuser. Hé, y’a p’tet moyen de rigoler un peu, tiens.
J’finis par me racler la gorge quand le silence retombe.
« Pour ce qui est de la manière dont je maintiens mon anonymat, tu vas vite piger, Mange-Rouille. Les gens se rappellent pas de moi. Tu te rappelleras pas non plus, j’te rassure tout de suite, peu importe ce que t’essaieras de faire. C’est aussi pour ça que ce que tu me demandes, c’est juste impossible pour moi. »
J’essaie de le jauger, mais avec le masque, c’est pas facile. J’sens que j’ai toute son attention, par contre.
« Ce que j’peux faire, au grand maximum, c’est effectivement faire des rencontres tragiques, et laisser des traces. Le masque, par exemple, ou des messages. Le reste marchera pas, jamais. Ça sera extrêmement bizarre dans la mémoire des gens, et j’souhaite pas attirer outre-mesure l’attention de la garde sur mes activités. On peut discuter en ce sens. »
J’attaque le second verre.
« Par contre, je prends pas de contrat à long terme. Ce sera du ponctuel, dont les modalités seront discutées à chaque fois. A prendre ou à laisser, et possibilité que j’refuse si j’en ai envie. Les cristaux seront bien, et les… outils également. J’te recontacterai sûrement pour des requêtes particulières, si ça te convient. On a toujours besoin de matériel particulier, après tout. »
J’espère qu’il prendra pas trop mal mon refus, mais finalement, qu’est-ce que j’en ai à foutre ?
« Pour la nana, j’vais voir ce que j’peux faire. Si j’ai des informations, une piste, ou que j’parviens à foutre la pogne dessus, j’peux t’assurer de t’avertir au plus vite. »
Sauf si c’est plus intéressant de pas le faire, mais il est pas obligé de le savoir. Chacun pour sa gueule, en ce bas-monde, après tout.
« J’ai possiblement une p’tite idée, de toute façon, mais ça reste à confirmer et j’vais pas te donner d’informations foireuses, ça serait contraire à mon éthique. »
Même pas un mensonge, ça. Bon, c’est pas tout ça mais il fait soif à nouveau…
En parallèle a cela il réalisa qu'un tel pouvoir avait un gros avantage, comment pouvait réagir le monde en voyant des masques sur des scène de meurtre ? Des délits et toujours ce masque ou ces messages sans que jamais personne ne se rappel des détails ? Une véritable paranoïa prendrait le monde au tripes et le Mange-Rouille sera rapidement comparée un dieu malfaisant, une entité volant la vie partout dans Aryon, parfois aperçut, parfois oublié.
-"Héhé...héhéhé...c'est intéressant...j'accepte tes conditions, je n'aurais qu'a...t'appeler régulièrement pour continuer a commettre des délits...ai...ainsi...raaah...ainsi ta magie te rend impossible a marquer les esprits...comment réagirons les gens si tu laisse des masque sur des scènes de crime ? Explique moi tout même si il...est fort probable que j'oublie tout."
La voix tremblante de Krasarc et ses mouvement chaotique démontrait qu'il se sentait très mal, cette magie environnante était en train de le corrompre, mais le chercheur se montrait tenace et ne voulais surtout pas retomber dans le vide quantique, demeure de l’infâme Yozx dévoreur du cosmos. Le regard de Krasarc se perdait dans tout les sens alors que son esprit jouait sur deux tableau, d'un coté il sentait la magie lui bouffer le crane et accentuer les vers qu'il sentait dans sa gorge, de l'autre il exaltait en évaluant toutes les possibilité qu'apportait le pouvoir de la Lame des Ombres.
"Je te fournirais tout ce dont tu a besoin ! Cristaux ! ha....Mécanisme....aaaaah...Poison et autre substance chimique ! Demande ce que tu veux....ce...que...tu veux ! Je te donnerais absolument tout ce qu'il faut mais tu dois rendre fou la capital ! Rend les paranoïaque ! Déchaîne toi, tue, pille, vol, massacre, torture, kidnappe. Fait tout ce que tu dois faire et tu sera grassement récompenser !"
Commençant a voir floue, Krasarc vint se tenir son crane qui était en pleine surchauffe et sa gorge le démangeait comme jamais, soudainement Krasarc sursauta et s'écrasa sur le sol en tombant a la renverse avec sa chaise, véritable hallucination ou vision cauchemardesque ? Le chercheur ne pouvais savoir en revanche il avait aperçut l'espace de quelque seconde une créature infâme au visage blafard, ressemblant a un mélange de Moustique et de mouche au membre désarticuler et qui mesurait plusieurs mètre d'envergure, cette affreuse création était juste a coté de Vrenn et l'entourait dans ses bras comme une émanation de sa personne.
Le Mange-Rouille vint se replacer sur sa chaise, prétextant une chaise instable et repris sa discutions, ne voyant désormais plus l'infamie qui avait causer sa chute.
J’commande à nouveau deux verres. Ça serait trop bizarre d’en prendre qu’un seul, après tout. Puis une soirée tranquille à discuter au bistrot, finalement, ça se fait bien. Pas de boulot cette nuit, journée peinarde demain… Il me faudrait davantage de temps comme ça. J’devrais lever le pied plus souvent, aller faire un tour à la campagne, me déconnecter un peu… C’est pas gagné avec ce pour quoi je signe, cela dit.
En tout cas, Mange-Rouille est plutôt intéressé par mon pouvoir. Ça fait toujours ça aux gens, ils sont fascinés, s’auscultent, se sondent, essaient de voir s’ils commencent déjà à oublier. Mais c’est plus insidieux, c’est quand ils me voient plus que ça se déclenche, et suffit de penser à autre chose pour que ce soit déjà trop tard, quelque part. Une vraie saloperie, par certains côtés.
J’peux bien lui expliquer, à moins de le noter sur un papelard, il oubliera bien vite. Et il est foutu d’écrire. J’aime pas trop ça, pour être tout à fait honnête. Ça fait un peu petit Poucet qui laisse des traces.
« Hm. En gros, les gens m’oublient très facilement. Toi, Mange-Rouille, tu te rappelles pas exactement de tous les gamins que t’as pu croiser sur les bancs de l’école, quand t’avais cinq ans, tu vois ? Ben là, c’est pareil. Sauf que c’est pas après vingt ou trente ans que t’oublies, mais plutôt vingt ou trente minutes. Enfin, ça dépend des gens, de ce qu’ils ont vu, à quoi ils m’associent. »
Par contre, vu comme il parle, j’me demande s’il a pas descendu une ou deux bouteilles avant que j’arrive, le gars, parce que là c’est drôlement suspect.
« Après, j’sais pas trop ce que fait leur mémoire, ça dépend des gens, j’dirais. Certains rationalisent et trouvent une explication logique à l’inexplicable. D’autres ont des trous dans leurs histoires, et les laissent sans y toucher, j’suppose. Tant qu’ils oublient pas de raquer, hein ? »
En tout cas, les affaires marchent bien, et le Mange-Rouille est prêt à continuer à discuter pognon, et échanges équivalents. Et autant les cristaux, c’est sympa, autant les autres avantages, ça peut être intéressant aussi. Davantage, même, parce que c’est difficile de trouver un botaniste ou alchimiste qui verse aussi tranquillement dans l’empoisonnement. Alors que c’est quand même super pratique pour mon travail, que ce soient des somnifères, ou des trucs plus mortels.
La technologie, là, comme ça, j’saurais pas dire. J’vois pas bien l’intérêt si la magie fait pareil, mais bon, on sait jamais.
« Ouais, ça me semble pas mal comme accord. J’sème des indices et des masques lors de certains de mes boulots, puis j’viens récupérer mon paiement. Et si j’ai besoin ponctuellement de matos, j’trouverai un moyen de te contacter, t’en fais pas. »
Bon, il est franchement bizarre, surtout quand il se met à tomber par terre en tremblant, avant de revenir l’air de rien. Soit il a descendu deux ou trois teilles, soit il va pas bien du tout. Personnellement, j’pencherais pour un mélange des deux. Mais les bonnes affaires se font rares, alors j’vais pas cracher dans la soupe. Puis y’a un avantage indéniable à avoir un gars qui veut se faire accuser de tous les crimes sous la main : il fera une parfaite diversion pour mes petites affaires.
« Bon, tope là ? Et une suggestion pour commencer ? »
Se calmant du mieux qu'il pouvais, il laissait l'assassin profiter de ses verres d'alcool en expliquant sa situation bien que le Mange-Rouille voyait qu'il paraissait insolite et dérangée au yeux de son interlocuteur, chose qui n'était pas complètement faux mais constamment il sentait qu'au yeux des autres il n'apparaissait que comme un dément dont la vie n'était maintenant que par les capacité exceptionnel qu'il possédait dans l'alchimie et la conception de système mécanique complexe.
-"Cela me semble correct...tant que tu a la capacité de me prouver tes exaction ainsi que l'influence de tes actes je ne vois aucun problème a te payer comme tu le souhaite ! Je n'ai aucune suggestion a te proposer, hormis la femme dont je t'ai parler tu peut aller ou tu veux et faire ce que tu veux !"
Ne voulant pas rester plus longtemps en compagnie d'un homme dont la magie tendait a replonger le Mange-Rouille dans les Abysse, Krasarc se leva bien rapidement et vint serrer la main de son nouveau collège, il se doutait bien qu'il l'oublierais rapidement au vue de sa capacité, néanmoins cela ennuyait tout de même le chercheur qui avait horreur de perdre le contrôle de toute situation, malgrés tout il comptait bien noter sur son carnet de note, tout les détails de cette entrevue pour pouvoir retenir le plus de détail concernant cette homme-fantôme.
-"Je te remercie d’être venue me rencontrer comme convenue, j'ai hâte d'avoir des retours de tes exactions ! Bon courage de ton coté et j’espère qu'il ne t'arrivera rien de problématique."
Quittant les lieux en se redirigeant vers sa demeure temporaire, Krasarc notait tout en marchant chaque détail de cette confrontation, laissant le temps s'écouler au fils des mots alors que sa mémoire ne tarderais pas a effacer rapidement chaque moment passer en compagnie de Vrenn...de Vrenn ?...De qui ? Les souvenirs partaient déjà dans les Limbes alors qu'une fois arrivée devant l'auberge il vint claquer son carnet de notes oubliant alors totalement la raison de sa présence en dehors de sa chambre.
Le Mange-Rouille, il en tient une couche, foi de Vrenn Indrani. J’ai beau être celui qui picole, c’est lui qu’a l’air bourré, et ça fait remonter des rumeurs sur lui. Mais tant qu’il paye bien, et c’est le cas, j’suis prêt à supporter pas mal d’excentricités. Puis y’a jamais de mal à étendre son carnet d’adresses. Ma position, enfin, mon pouvoir, assez unique, fait que ce genre d’informations est plutôt à sens unique, et si un jour on me demande des informations sur le Mange-Rouille, j’aurais toujours quelque chose à mettre sous la dent.
Nan, décidément, y’a plutôt une majorité d’avantages, tant que j’reste méfiant.
Et puis, la possibilité de faire porter le chapeau de mes propres crimes à quelqu’un d’autre, qui accueillera la nouvelle avec plaisir et espèces sonnantes et trébuchantes, y’a une forme jubilatoire assez prononcée. J'arrive avec mes propres preuves, j’les mets à disposition de la Garde, hop vous fatiguez pas, j’vous écris même votre rapport si vous voulez…
C’est la partie recrutement externe qui sera plus compliquée, mais j’pense bien qu’il se démerdera avec ça comme un grand. Il a bien réussi à me contacter, après tout, ça prouve bien qu’il a de la ressource.
« T’inquiète, je saurai prouver que c’est moi qui fais le boulot. Des images de cadre magiques feront parfaitement l’affaire, par exemple. Et pour la nana, j’devrais réussir à te trouver ça. Et p’tet à te l’apporter, ou juste la suriner dans un coin. »
Quand on veut, on peut, après tout, et la vie quotidienne regorge de petits objets prêt à aider le quotidien des gens de bien. Et de moins bien, évidemment.
J’laisse l’employeur se barrer avant moi, en finissant tranquillement un dernier verre de pinard. Il a réglé les consommations en partant, grand prince. Mon pouvoir devrait faire tranquillement effet, donc j’espère qu’il aura pris suffisamment de notes pour pas que j’aie l’air d’un con quand j’viendrai chercher ma thune.
Et j’ai quelques contrats qui collent assez à l’ambiance qu’il veut se donner, dans lesquels j’pourrais lui faire porter le chapeau. Ça fera partie des petits suppléments que j’proposerai à mes autres clients, ça, de le faire trinquer pour toutes mes saloperies… Moyen de bien tirer son épingle du jeu.
Avec un dernier soupir et de la bonne humeur dans ma foulée, j’me tire pour aller pieuter un coup.
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