Clarisse a (encore) disparu
C'est un code rouge!
Clarisse a été aperçue en train de sortir du château. Crise de la soixante-dizaine ou simple mégarde? Peu importe, l'heure est grave. Si elle n'est pas retrouvée très rapidement, elle risque d'être l'objet de moqueries, d'enlèvement, ou pire: de torture! Le monde extérieur est plein de dangers insoupçonnés, il serait naïf de se sentir en sécurité à la capitale. Entre les voleurs, les gosses et les chiens galeux, Clarisse court un grand danger. Heureusement, par sa vitesse de déplacement extrêmement réduite, elle n'a pas pu aller bien loin en une nuit... À moins que quelqu'un l'aie ramassée! Clarisse est curieuse et naïve, n'importe quel margoulin mal intentionné peut l'avoir remarquée.
Alphus Balthazar, juge depuis bien trop longtemps, s'inquiète pour sa fidèle marteau et refuse de la remplacer même temporairement. Afin de pouvoir continuer à condamner des criminels dans les plus brefs délais, il a fait passer la nouvelle qu'il cherchait quelques personnes d'urgence pour remettre la main sur Clarisse et la lui ramener saine et sauve, en échange bien sûr d'une petite bourse. Vous pourrez trouver toutes ces informations sur des panneaux publics ou en demandant à des taverniers bien informés. Surtout, dépêchez-vous! Il ne faut pas que Clarisse passe une nuit de plus hors du palais.
Il va de soi que Clarisse doit être traitée au même égard que les gens du palais. Elle est probablement perdue et effrayée à l'heure qu'il est, il va s'en doute falloir la réconforter! C'est une femme délicate. Avec un peu de chance, elle n'a pas traversé la rivière luisante et est restée sur le même îlot que le palais.
- Carte de la capitale:
Je prends avec grand plaisir un bon bain bien chaud grâce à la magie d’une femme de service qui en prépare pour tout le bâtiment avant de m’équiper et de rejoindre mon bureau, situé dans le bâtiment principal. Je vois que de nombreux gardes sont présents et se dépêchent de rejoindre leurs différentes unités afin d’entendre les ordres de leurs sergents.
A peine ai-je mis les pieds dans l’édifice que la secrétaire à l’accueil me tend un courrier. Je l’ouvre curieux et je peux voir une demande d’un certain Alphus Balthazar qui indique qu’un de ses objets magiques, doué de conscience, a disparu. Je dois dire que je suis assez surpris qu’un objet arrive à bouger, mais comme j’ai déjà vu des choses très bizarre au cours de mes nombreuses années en tant que Garde, je garde l’esprit ouvert.
Cette mission aura lieu dans la capitale et semble assez urgente. Je me demande si je devrais partir avec un de mes gardes, mais ceux-ci ont bien autre chose à faire, de plus je ne connais pas encore bien la capitale et je n’ai envie d’être la cible de leurs quolibets si je m'égare dans les ruelles. C’est pourquoi je commence d’abord par aller à la Guilde des Aventuriers où je demande au comptoir, posant une petite bourse remplie de cristaux :
Je cherche à embaucher Ailandys Garos, il est disponible cet après-midi ? J’aimerais le recruter pour une journée, pour m’aider à retrouver un objet.
Je tiens en effet à ne pas y aller seul, mes compétences en matière de diplomatie étant très faible, je risque plus de faire fuir les gens que leur donner envie de me parler. D’après ce que j’ai pu voir de ce garçon, il y a quelques jours, c’est l’homme idéal pour délier les langues et faire lâcher des infos aux personnes les plus rétifs sans même qu’ils s’en rendent compte.
Le standardiste m’informe donc, sans aucun sourire :
Oui, il est bien présent, je vais le chercher.
Je m’assois sur un des nombreux fauteuils, espérant que nous nous n’aurons pas à marcher trop longtemps, j’ai plein d’autres choses à faire aujourd’hui !
En tout cas, en ce beau matin, il est en pleine forme. Certes, il ne s'est pas couché très tôt mais il s'est réveillé au lever du jour en ayant bien dormi. Puis après s'être rafraichit, il a prit un solide petit déjeuner dans la salle commune de la taverne en compagnie de sa soeur.
Et le voila à présent à la guilde, s'exerçant au maniement de son épée courte dans la cours. Et tout en parant et contre attaquant, il écoute la dernière aventure de son adversaire. Cela l'amuse car il a l'impression que les aventuriers aiment autant parler de leur aventure que de les vivre. Après, c'est loin de le déranger car cela peut être non seulement intéressant mais aussi instructif pour lui. En effet, pour l'heure, il n'a que peu d'expérience et d'écouter ses ainés lui permet d'en acquerir par leur biais.
Mais alors qu'ils font une pause, on vient le demander. Ecoutant alors avec le sourire la jeune femme, il acquiesce, disant qu'il arrive tout de suite. Puis, prenant congé de son adversaire, il rajoute qu'il sera heureux de reprendre là où il le laisse... parlant tout autant de l'entrainement que de l'histoire. C'est qu'il veut connaitre la fin à présent.
Puis il se dirige vers le hall de la guilde pour voir qui le demande, ne serait ce que par curiosité en plus de la politesse. Et arrivant peu après la réceptionniste, il sourit grandement en voyant Alban. S'approchant de l'homme avec un air d'être heureux de la voir, il lance avec entrain.*
Bonjour, comment allez vous?
*Demande t il en lui tendant la main. Il est clair que plus tard il aura les rides du bonheur au coin des yeux à sourire ainsi mais pour l'heure cela lui donne un air juvénile. Et le pire, c'est qu'il est sincère même si la première et pour l'heure seule rencontre avec Alban fut quelque peut pluvieuse avec en plus des cerbèrus... mais n'est ce pas cela l'aventure?*
Je vais bien, merci. J’ai besoin de votre aide, avez-vous une minute à m’accorder ?
Je le prends ensuite à part, tout en donnant la bourse pour le paiement de cette mission à l'hotesse d'acceuil de l'organisation, afin de lui parler discrètement :
J’ai besoin de votre soutient sur cette affaire, un objet magique appartenant à quelqu’un d’important a disparu. Il s’agit d’un maillet de juge en bois de tourbium qui s'est vu implanter une âme artificielle. Elle s’appelle Clarisse et peut sans doute se tortiller au sol.
Je le regarde droit dans les yeux, pour bien lui faire comprendre que ce n’est pas une blague, avant de continuer mes explications :
Si nous avons de la chance, elle toujours sur l’ilot où se trouve le palais royal, vu sa faible vitesse. Le principal problème est si quelqu’un l’a ramassé, nous devrons sans doute faire du porte à porte pour demander aux gens, et je ne suis pas très à l’aise avec ce genre d’exercice.
C’est vraiment un euphémisme, car j’ai plus l’habitude de commander les gens en leur aboyant dessus comme un cerberus que leur demander les choses gentiment. Mais j’ai enfin fini ce que j’avais à dire, je lui pose donc une dernière question :
Ëtes-vous prêt à m’accompagner ? J’ai déjà payer la guilde et je suis plus à l’aise de travailler avec vous qu’avec une personne que je ne connais pas.
Oui, bien sure
*Répond t il avec le sourire, se laissant entrainer par son ainé. Si il peut aider cet homme, il le fera avec plaisir, étant déjà content que celui ci aille bien. Mais tout en emboitant le pas à Alban, il suit des yeux la bourse, lançant un franc sourire à la réceptionniste. Après tout, c'est plaisant de ramener ainsi des sous à sa guilde. Puis reportant son attention sur Alban, il l'écoute avec le sourire. Sérieusement, sans se moquer de ce que lui dit l'homme en face de lui mais avec un air enthousiaste au contraire. Après tout, il est dans la guildes des aventuriers pour voir des choses de ce genre. Et si il a du mal à imaginer comment un marteau de juge peut se tortiller, il n'en dit rien. Il verra bien cela par lui même prochainement dirait il.
En plus il apprécie que l'homme lui parle en le regardant dans les yeux. Cela lui donne l'impression d'être prit au sérieux sans oublier que pour son père c'est signe de franchise. Bon, pour sa mère, c'est aussi le reflet de l'âme mais il n'en est pas encore à avoir sa sensibilité à ce sujet. Alors qu'elle peut juger une personne à son regard, lui en est juste à apprécier les yeux des gens.
En tout cas il ne l'interrompt pas, écoutant les explications tout en gardant ses questions pour après. Puis il finit par lui dire pourquoi il fait appel à lui. Trouvant cela sympathique, cela le confort dans son choix.*
Oui, bien sure, avec plaisir
*Dit avec toujours le sourire aux lèvres. D'ailleurs, ils peuvent partir des à présent.*
On va donc à l'ilot royale?
*Demande t il, se disant que cela serait le plus logique de partir de là mais ne sachant pas si il peut lui y aller. Sur lui il a juste ses habits et son arme.*
Savez vous quand on a vu pour la dernière fois l'objet et ou?
*Cela serait après tout un bon point de départ se dit il. En tout cas il est prêt à suivre Alban ou il veut*
Et je ne connais pas vraiment les objet doté d'une âme artificiel. Est ce comme les personnes? Connaissez vous du coup sa personnalité?
*Après, il peut poser ses questions en marchant si son employeur ne veut pas perdre de temps.*
L’objet a disparu cette nuit, donc nous allons bien devoir fouiller les abords de l’ilot royale, inutile de fouiller l’intérieur les serviteurs et les gardes y patrouillent tous les jours. Les objets pourvus d’une âme artificielle sont comme des personnes, concernant Clarisse, c’est une jeune femme qui est décrit par notre client comme délicate.
Je m’arrête un petit peu, essayant de savoir si je n’ai rien oublier, mais il me semble avoir tout dit. Nous sortons donc de la guilde et dehors il fait beau, mais un peu frais. Heureusement j’ai prévu un manteau assez chaud et je peux ainsi marcher tranquillement dans les rues de la capitale, sans frissonner. Il ne nous faut qu’une demi-heure de marche pour rejoindre le pont qui enjambe le fleuve et nous retrouvez ainsi devant le palais royal.
C’est à ce moment là que je me tourne vers mon compagnon et que je lui dis :
Je vais demander aux Gardes Royaux, je vous laisse les marchands présents au niveau des échoppes, ils doivent avoir une bonne vue de l'endroit et si un objet est sorti du palais par ses propres moyens, ils l’ont forcements remarqués.
Je me dirige donc vers un des hommes de faction, complètement immobile, on dirait une véritable statue mais je m’approche quand même et arrivé à un mètre de lui, il réagit enfin, en me saluant de manière réglementaire. Je le salut à mon tour et lui demande :
Soldat, je cherche un objet magique qui serais sorti d’ici cette nuit, avez-vous des informations.
Mon interlocuteur me répond, toujours au grade à vous :
Oui Commandant, le juge Balthazar nous a fais fouiller l’ensemble du château à sa recherche, mais sans résultat. Personne ne l’a aperçu et il n’y a aucune trace.
C’est bien ce que je craignais, je n’ai plus qu’à espérer que mon acolyte aura eu plus de chance que moi. Je me dirige donc à l’endroit où je l’ai quitté, ouvrant grand les yeux pour le retrouver le plus rapidement possible et ainsi être au courant de ses dernières découverte.
Et pour sa part, malgré sa tenue d'homme des zones chaudes, il ne semble pas avoir froid. C'est qu'il est habitué à ses habits même quand il fait frais. Et tout en marchant, il est plongé dans ses pensées. Ainsi le temps d'arriver sur place, il a déjà élaborer une dizaine de scénarii plus ou moins probable quand à la disparition de Clarisse. Cela passe à la mauvaise chute de nuit dans l'eau au kidnapping par le grand banditisme. Et si au final il retient un élément : c'est que si une personnalité délicate, elle doit avoir peur et il faut la retrouver sans tarder.
Une fois sur place, il revient les pieds sur terres pour écouter la proposition que lui fait Arban. Et pour le coup, il est sceptiques quand à l'approche évoquée. Si cela a eu lieu de nuit, les marchants devaient dormir et les gardes être différents de ceux du jour. Mais vu que c'est son ainé et qu'il semble confiant, autant essayer ainsi, il a plus d'expérience que lui.
Il l'observe donc un instant se diriger vers le château avant de se tourner vers les marchants. Quel approche adopter? Il n'est pas un garde et se voit mal débarquer en demandant de but de go si ils ont vu un marteau de juge sortir du château.
Du coup, il s'oriente vers un autre discours. Après tout, il est un aventurier débutant et ils sont aux abords du château. C'est donc avec le sourire qu'il approche des étales pour entamer la conversation avec un marchant. Il évoque ainsi les beaux produits que vend celui.*
C'est des beaux poissons que voilà, ils viennent d'où?
*Car oui, il commence par un poissonnier. Ce dernier, comme nombre de vendeurs, aiment à parler de ses produits. Et c'est donc ainsi qu'Ailandys entame la conversation, ayant du répondant quand il s'agit de nourriture. Puis l'air de rien, il en vient à évoquer que lui même est un aventurier débutant. Puis sur le ton de la confidence, il lui dit qu'il se demande si il n'y aurait pas moyen de vivre une aventure par ici, proche du château. Cela amuse le poissonnier qui lui répond que c'est la zone la plus sure de la ville et qu'il y a peut de chance d'avoir une princesse à secourir. Ailandys fait donc une moue déçue, d'autant plus réussite qu'il fait plus jeune que son âge. Et c'est avec un petit air de chien battu qu'il demande alors si il n'a vraiment rien vue cette nuit.
Sans surprise, l'homme lui répond qu'il était chez lui cette nuit. Et quand au matin, le jeune aventurier se dit qu'il lui aurait dit si il avait vue quelque chose vu la conversation. Le remerciant, il continue ainsi, faisant deux échoppes de plus au milieu de la foule de clients avant d'apercevoir Arban. Avançant vers lui avec le sourire, il vient lui rapporter ce qu'il a apprit.*
Pour ce que j'ai apprit auprès de trois vendeurs, il n'ont rien vu d'étrange. Mais ils sont arrivé que tôt dans le matin. Soit ils ne l'ont pas vu car installer leur échoppe, soit elle a quitté dans la nuit le château.
*Dit il, rajoutant le plus naturellement du monde*
Mais un d'eux m'a parler d'une personne qui vit dans la rue et qui pourrait peut être avoir vu quelque chose vu qu'il est souvent par ici même la nuit.
*Il ne semble pas déranger à l'idée d'aller lui parler.*
Et toi tu as apprit quelque chose?
*Puis il demande avec toujours le sourire.*
Tu pense qu'elle est parti d'elle même ou qu'une personne l'a prise?