Olso, Rufus
Athlétique, dynamique mais discret. Les cheveux noirs entrant dans le grisonant, peau légèrement bronzée. Visage souvent fermé, le regard fuyant. Son style vestimentaire classe et épuré le fond dans la masse, tandis qu'aux forges, il est vêtu de manière plus légère afin de laisser son énergie fluctuer autour de lui. Rufus préfère la tranquillité au vacarme de la ville, la solitude à la compagnie, le silence à la parole. Sa démarche droite et assurée, en définitive, font de lui un être asocial mais ça, c'est mal le connaître.
+ Particularité : Est toujours suivi de son chien
+ Orientation sexuelle : Hétéro
+ Arme de prédilection : Une épée longue
Pouvoir
Nom du pouvoir : Extraction & InsertionCatégorie : Eléments
Mais Rufus s'interdit d'employer son don sur l'homme ou l'animal. Il pense que sa magie se retournerait contre lui à cause d'un acte contre nature.
Rufus ne choisit pas la propriété qu'il extrait, c'est son propriétaire qui décide et cela reste donc parfois aléatoire.
Il faut qu'il y ait contact physique pour un transfert efficace et sans traumatisme pour les deux parties. Si ce n'est pas possible, Rufus ne risque pas encore à une pratique qu'il ne peut contrôler.
L'utilisation de son don nécessite une forme physique régulière, car en contrepartie d'avoir pu obtenir le privilège de l'extraction de propriété, il troque sa propre énergie pour que l'être/objet donateur ne succombe pas.
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Histoire du personnage
J'ai quatre ans et je me souviens encore aujourd'hui, m'être réveillé pour la toute première fois avec le spectre naissant d'une pensée, d'une idée. De brèves images, floues et étiolées. Mais un sentiment grandissant. Ma mère, seule pour m'élever, savait apaiser ces craintes enfantines. Nées de rien, car mon enfance est celle des plus anodines.
Souvent ma mère pensait qu'il s'agissait du mal du pays. Elle était originaire des contrées non loin des Terres Glacées. Fuyant une pauvreté et donc, des dangers, j'arrivais très jeune dans la capitale, dans les quartiers du Théâtre. Un long voyage, qui l'avait épuisé mais rien n'arrête une mère. Elle a tout sacrifié pour moi.
J'ai été éduqué au fil des années, j'ai appris à expérimenter mes pouvoirs et chaque année lors de la même nuit que lors de mes quatre ans, le même rêve venait me faire trembler. Je prenais conscience qu'il fallait que je maîtrise mes pensées pour mieux maîtriser mon pouvoir. J'avais besoin de bouger, d'être en mouvement, ne jamais s'arrêter. J'ai entrepris d'offrir mes maigres services pour quelques sous, mais avec l'ambition de développer mes capacités. En apprendre toujours plus. J'ai découvert la nature, je l'ai mise à contribution, j'ai étudié l'eau, les plantes, la terre et la façon de m'en approprier ses forces. En chemin, je faisais la rencontre de ce qui allait devenir un compagnon fidèle et loyal, un chien qui errait en quête d’un foyer, d’un ami ou de voyage, qui sait. Solitaire de nature, je ne voyais finalement aucun inconvénient à me lier d’amitié à cet animal simple mais tellement parfait.
Et c’est par mes quelques expéditions, toujours autour de la capitale, que je découvrais ma magie. Au contact d’une fleur, belle et assassine, je ressentais une connexion, un appel. Je pouvais sentir de manière grandissante, chaque fibre de cet être. Il y avait comme un échange entre elle et moi. Je ne maîtrisais rien à ce moment. Se laisser aller et observer, apprendre, c’était la clé. Après une forme de respect mutuel, c’était comme si la fleur s’inclinait et m’offrait une de ses propriétés. Sans savoir laquelle, je saisissais l’offrande. D’une main je touchais les pétales, de l’autre je récupérais un fluide immatériel. Ce spectacle m’émerveillait.
Une fois terminé, cette jolie fleur, droite et lumineuse sous le soleil, se recourbait petit à petit et finissait par s’éteindre jusqu’à en perdre ses couleurs. Je passais de l’émerveillement à la peine. Et ce flux d’émotion avait amené la main portant toujours le fluide extrait à se poser sur le cœur de la fleur, afin de lui rendre ce qui lui appartenait.
Et la fleur se dressa de nouveau, fière et colorée.
Elle venait de m’apprendre à me servir de ma magie. Et je venais d’apprendre que la jolie m’avait transmis une propriété de guérison.
La suite, c’est une série d’expériences, positives et negatives car tout objet vivant ou non n’a pas la capacité de se régénérer. Et je ne pouvais me résoudre à prendre sans rien donner. Avec beaucoup de travail, je comprenais que la meilleure façon d’honorer le privilège d’acquérir une capacité, c’était de donner un peu de mon énergie. Un échange équitable, tant qu’il était possible.
Adolescent, je faisais à nouveau ce rêve. Et il était enfin devenu limpide. J'y voyais le feu et le sang. Je mettais enfin le doigt sur ces images. Je savais pertinemment que je n'avais aucun don de vision de l'avenir. Il s'agissait de quelque chose de personnel, de profond. Mais cette obsession m'avait conduit à changer de train de vie. Je n'avais pas peur pour moi, je devenais grand et fort et je savais me défendre.
Je ressentais le besoin de protéger les autres. D'un mal qui n'existait pas. Mais toute paix n'est pas faite pour durer. Mais je ne pouvais pas défendre tout le monde. L'idée venait de germer. Si je ne pouvais les défendre, les armer ça je le pourrais. De manière générale, tous citoyens étaient plus ou moins équipés. Mais selon les moyens, tous n'avaient pas la qualité nécessaire pour se défendre convenablement. Tout jeune, j'étais aussi fasciné par les armes et mon pouvoir m’avait donné une idée.
Mon histoire commence maintenant. Ma magie doit servir à de plus grands desseins que ma personne. Forger des armes, des objets et les rendre uniques, personnels, je me devais d'essayer. De mes vingt-deux ans jusqu'à aujourd'hui, j'ai appris à manier le feu des forges sous l’œil avisé d’un maître forgeron. On m'a enseigné la manière de se battre à l'épée, j'ai pris des raclées, des coups. Mais pendant des années, je courais surtout après une légende à mes yeux. L’insertion de propriété. Fabriquer une lame, je savais maintenant faire mais il y avait un processus que je voulais rajouter. Mon art.
Si une fleur me conférait son poison, je ne voulais pas enfermer ce don dans une fiole mais le rendre durable, comme sur une lame ou la pointe d’une flèche.
Je n’étais pas herboriste ni guérisseur, ni meurtrier. Je suis forgeron, un peu particulier oui.
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Amuse-toi bien parmi nous !
j'ai changé de trajectoire finalement, je pense avoir fait au mieux sauf s'il y a des choses à éclaircir/retravailler.
J'attends donc vos retours :)
Du coup, il va falloir changer d’avatar puisque sur le forum ce sont des avatars manga / dessin qui sont demandé.
Et le pouvoir ne sera pas possible car trop versatile je t’invite donc à en changer ou à changer le procéder afin de le rendre plus compliqué à utiliser.
Des poutous !
Des nouvelles concernant ta fiche après les remarques de Hel ?
Etant donné que ça fait deux semaines, je te laisse quelques jours après quoi on archivera ta fiche.