Mon déguisement ne m’a pas nécessitée de travail. Une jolie robe d’un joli vert pastel, couleur des lapillons des forêts dans lesquelles j’allais chasser étant petites. Une cape en tulle fin qui s’attache à mes poignets par des bracelets pour reproduire les ailes du lapillon. Et pour finir, un petit masque à la délicate frimousse de l’animal. Je suis contente du résultat, on ne devinera certainement pas que j’ai choisi de me déguiser en ce petit si mignon !
A l’arrivée devant l’entrée du palais, je me plie docilement au contrôle de la Garde. Ces gens se montrent gentils et doux même s’il vont jusqu’à jeter un regard à ma petite pochette. Je comprend néanmoins pourquoi ils se montrent si précautionneux. Et je dois dire que ils ont un sacré style dans leurs armures toute brillante que ce soit les gardes de la Civile et de la Garde Royale. On croise souvent les membres de la Civile dans les rues mais presque jamais avec des armures aussi rutilante.
Merci messieurs, dame. Je vous souhaite bon courage.
Ils vont avoir beaucoup de travail alors c’est la moindre des choses d’être polie avec eux. Au passage du grand portail, je ressens comme un picotement qui traverse tout mon corps. Cela est certainement lié à la protection contre la magie dont on entend régulièrement parler. Presque un mythe de taverne pour nous autre simple citoyen du royaume.
Arthorias avait quitté la tente de commandement passant le cordon de sécurité facilement, comme il en convenait de son rang et de son autorité pour pénétrer dans le palais, la bulle antimagie ne le fit pas broncher, habitué qu'il était à la passer.
Il n'en craignait de toute manière pas les effets, pouvant lui même user de son pouvoir dans le palais.
Parcourant les nombreux couloirs, il retrouva celle qu'il cherchait, sous la forme d'un déguisement inventif, mais trop facilement reconnaissable. Arthorias la prit par la main, la tirant presque à lui doucement avant d'ajouter
-Je ne te savais pas si friande de buffet ma chère Ciel, ne préférerait tu pas aller dans la grande salle ? Je paris qu'elle est pleine malgré l'heure.
Prenant la ministre par la main il l'emmena dans la somptueuse salle de balle.
Son armure était propre et luisante, et par égard pour la fête, il portait pas son casque, laissant ses cheveux d'argent libre et éblouissant.
Parcourant les allées qu'il connaissait par cœur, dépassant sans peine les invités et recevant des petits saluts discret de la part des gardes royaux.
Empruntant deux verres, il se permit de servir la jeune femme, et de l'attirer dans un coin moins populeux ou il trouva une autre dame.
-Bien le bonsoir !
Lança t-il joyeusement à cette dernière. Une jolie robe vert pastel, une cape de lin et un petit masque charmant de lapillon.
Il n'avait aucune raison d'attirer Ciel ici, ni même de parler à une invitée, mais après tout c'était un jour de fête, et il ne se sentait pas à laisser quelqu'un trop seul.
Récupérant un nouveau verre, il lui déposa doucement dans la main.
-Le bal masqué est une nouveauté ici, j'espère que vous vous amusez !
Arthorias était étonnamment joyeux et offrait un sourire angélique à ses deux interlocutrices les invitants presque à se présenter
-Arthorias Hekmatyar, Capitaine de la garde royale
Dit il en tendant une main à l'aventurière
Tenue de bal.
Ahhh...! La grande fête du Solstice ! Quel honneur, ô mais quel honneur de pouvoir entrer dans la salle du bal au palais, et pouvoir y goûter ses milles délices, tout en admirant les beaux nobles masqués et déguisés pour l'occasion... Ainsi donc, on avait mis au courant la jeune et belle ministre aux cheveux émeraudes, qu'un concours y serait présent, avec pour heureux élus, Miss et Mister Aryon ! Les yeux d'or de la lady avaient brillé comme des étoiles en pleine nuit, et elle ne s'était pas empêchée d'aller chercher un déguisement parfait pour cet événement. Une tenue élégante et très différente de son kimono. Une tenue sombre, quelque peu masculine, avec un masque assez terrifiant.
Ainsi, elle prendrait les airs de ce que nous appelons chez nous "vampires". Un magnifique personnage, suçant le sang de ses victimes séduites par sa belle apparence. Toute fière d'elle, elle avait sautillé devant son miroir après avoir enfilé son déguisement. Souhaitant parfaitement entrer dans son rôle, elle s'était même entraînée à prendre une voix de "gentleman" et un rire quelque peu machiavélique, tout en gardant une certaine retenue, pour ne souligner que grâce...
Depuis sa résidence, plus loin à la capitale, elle était venue par la biais d'un somptueux carrosse, l'impatience la submergeant, la hâte l'étouffant ! En entrant au palais, un frisson s'empara d'elle, et ses cornes disparurent soudainement. La bulle anti-magie... Elle y était habituée depuis déjà cinq ans...
Son long manteau flottant un peu derrière elle durant sa marche rapide, elle poussa un soupir de joie en pénétrant une petite salle. Voir autant de monde, même en dehors de la grande salle, lui fit grandement sourire, et chacun ne passait pas inaperçu avec leurs déguisements extravagants.
C'est tout simplement magique... Merci, ô grande déesse Lucy..., chuchota-t-elle tout bas.
Puis quelque chose attira son attention : les NOMBREUSES tables noyées par de la succulente nourriture. Définitivement charmée, elle s'approcha en essayant désespérément de garder un peu de tenue, pour préserver une certaine image. Elle commença donc à prendre quelques petites bouchées, un peu de boisson... Tout ceci en le faisant assez discrètement, pour qu'on ne vienne point commenter sa gourmandise.
Puis soudainement, un visage traversa son esprit : Arthorias... La garde royale avait beaucoup de travail, au vue du nombre de personnes au palais... Et pour cet an 1000, citoyens comme aventuriers avaient le droit de se mélanger aux nobles en ces lieux. Oh... Ne le verrait-elle donc pas pour aujourd'hui ? Déguisé, et souriant ?
Ah !, s'exclama-t-elle par surprise, alors que le capitaine en question l'attrapa, et la colla presque contre lui. Étonnée, elle lui offrit ensuite son plus beau sourire. Oh, Arthorias... C'est toi...
Elle rougit légèrement face à sa petite remarque face à son comportement vis à vis de la nourriture. Repérée...
En effet, le capitaine de la Garde Royale et la Ministre de la Magie se côtoyaient très souvent après leur première rencontre dont la séparation fut difficile... Souvent, le soir, lorsque l'homme aux cheveux d'argent finissait sa ronde au palais, il venait la voir à son bureau, elle qui continuait de travailler (ou bien dormait par maladresse et manque d'énergie). Ils discutaient, et avaient développé une relation... Particulièrement intime, à l'abris des regards. Ils n'étaient pas des amants, mais se comportaient comme tels...
Après tout, n'avaient-ils pas déjà dormi ensemble ?
N'avaient-ils pas déjà... Échangé un langoureux baiser ?
Arthorias était... Très enjoué ce soir ! Ce comportement avait le don de surprendre la demoiselle sans cornes (...), mais agréablement. Son armure était tout simplement magnifique, et il ne portait pas son heaume pour cette fois, dévoilant sa magnifique chevelure et ses hypnotisants yeux vairons... Elle voulut lui demander si il travaillait même en cette période de fête, mais cela semblait si évident de voir que ce n'était pas le cas qu'elle ne posa pas la question. Recevant un verre de la part de ce ravissant gentleman, elle le suivit jusqu'à la grande salle du bal, volontier. Là bas, ils y croisèrent une adorable demoiselle, que le capitaine salua gaiement. Après les présentations brillantes de ce dernier, elle le suivit en faisant une belle révérence (en gardant un air très masculin, bien qu'il était facile de voir que c'était une femme, via sa poitrine et ses hanches).
Bonsoir mademoiselle... Ciel Kyrie Eleison, Ministre de la Magie., elle marqua une pause, Mais appelez-moi simplement Ciel, gente dame.~♡
Un ton suave que Ciel avait réservé uniquement pour cette fête. Après tout, elle n'était nullement habituée à ce genre de comportement... Mais elle s'amusait. Car ce n'était que de la comédie...
Elle se redressa ensuite, et prit une gorgée de la boisson que le capitaine lui avait gentiment offerte.
Cela est réellement appréciable et amusant, en effet, de voir autant de personnes se prêter au jeu des déguisements... Mais, charmante demoiselle, participez-vous au grand concours de Miss Aryon ? Avec une beauté aussi aveuglante, vous ne devriez pas avoir de grandes difficultés à y briller...~
...Tout n'était que comédie. Bien entendu.
Et toi Arthorias, y participes-tu ?
Après avoir découvert les joies du buffet et de quelques personnes, je me dis qu’il serait peut-être temps d’embêter des têtes connues, rien de bien méchant bien sûr mais quand je reconnais la stature du Capitaine de la Garde Royale et d’une jeune femme qui semble pendue presque à son bras, je deviens tout de suite curieuse de savoir qui était les deux jeunes femmes auprès de lui. Je n’avais aucun raison de croire que personne ne me reconnaîtrait avec ma tenue, une longue robe noire avec quelques enchantements qui faisaient virevolter des flocons dorés, mon masque de type “ vénitiens “ en or rajoute la petite part de mystère mais c’était juste pour la forme quand je compris qu’une fois près de ce rassemblement que c’était tout bonnement ma nouvelle ministre de la Magie, c’était la conseillère de Maes, elle a pris tout bonnement son rôle ensuite. La jeune à côté me disait rien mais son déguisement était plutôt réussi, un air de lapillon il me semble.
Je m’approche plus en plus et instinctivement je m’amuse à activer mon pouvoir pour connaître les douces “ pensées “ de ma ministre. De mémoire, je crois que le Capitaine est marié, l’espion Nox m’avait fait tout un détail de celui-ci, j’avais demandé un rapport sur cet homme qui a eu une promotion plus qu’étonnante, je ne comprenais pas les choix de la Commission et j’ai préféré demander mes propres informations.
Je ne fus pas surprise de voir des courbes amoureuses pour ma ministre car elle a beau avoir un masque sur la figure, on reconnait bien ses formes, ses cheveux, ses yeux puis j’ai surtout entendu son nom, il y a quelques secondes de ça. Quant à lui, il respirait le bonheur, ses courbes le prouvait, si j’avais un moyen d’écouter son coeur, je suis sûre qu’il bat très fort pour cette dame, mon pouvoir pouvoir être fardeau quand je pouvais ressentir les sentiments des autres et là je voyais trop d’amour, et me rappelle alors ma situation où Nyx n’était pas à mon bras mais restez chez elle avec sa soeur.
- Bien le bonjour Dame Eleison, je vois que vous avez pris goût à l’évènement du jour, votre tenue vous va à ravir tout comme vous Mademoiselle, je ne crois pas qu’on se connaisse mais bienvenue au palais.
Je lui offre un sourire chaleureux, je me tourne alors légèrement vers le capitaine à la douce chevelure, c’est sûr ses cheveux n’étaient pas une légende, Nox avait marqué que certains s’amusaient à le taquiner sur ça, “ Boucle d’Or “ à ce qui paraît, ce surnom lui allait bien.
- Capitaine Hekmatyar, ravie de vous voir sans toutes vos armes.
Je ne sais pas si il était en civil aujourd’hui ou il travaillait mais je comprends qu’il vient surtout profiter du moment avec sa belle, peut-être était sa femme, je ne l’avais jamais rencontré et dans le rapport de Nox, je ne vis rien sur le nom de celle-ci.
- En tout cas, vous faites un merveilleux couple, je ne savais pas Dame Eleison vous étiez mariée avec ce beau jeune homme, vous avez bon goût mais pourquoi garder votre nom de famille ?
Peut-être que c’est pour ça que Nox n’a rien pu avoir comme info, le mariage n’avait peut-être pas lieu, il portait certes une alliance mais je ne vis rien à la main de ma ministre, est-ce un secret et je viens de relever la supercherie ? Non je ne pense pas, ces deux-là s’aiment, en tout cas mon pouvoir l’indique et les gestes ne trompent jamais…
Ce n'est pas tellement le genre d'événements que je côtoie habituellement, monsieur.
Vraiment pas le genre de soirée auxquelles je participe. Pour ne pas dire que je passe le plus clair de mes soirées toute seule dans mon coin. L'un après l'autre, ils se présentent. Deux personnes aux hautes responsabilités… Dans quel pétrin j'ai bien pu me mettre…
Je m'appelle Origami, Origami Derland. Je suis aventurière de la Guilde. Enchantée de vous rencontrer…
Pas habituée à aligner beaucoup plus de mot, je me tais laissant la dénommée Ciel faire la conversation. Je tique sur son ton faussement flatteur sur mon costume et ma "beauté". Mais cela me tire tout de même un sourire.
Malheureusement, je n'aurais pas la chance de participer au concours… J'ai eu la chance d'être désigné juge par le tirage au sort. J'espère vous voir sur l'estrade Dame Ciel.
Ce monde est bien trop différents du mien… Comment dois je me comporter dans cette situation ? Chez Grand-mère, je me serais contenter de quitter la maison pour aller en forêt, seule. Mais ici… Je ne sais pas ce qu'on attend de moi ici. Alors que mes deux interlocuteurs discutent du concours entre eux, une nouvelle tête fait son apparition. Cette soirée devient de plus en plus malaisante pour moi… Donnez moi un arc et j'irai chasser le coeurl sans peur. Donnez moi une robe et je tremble des genoux rien qu'en rencontrant de nouvelle tête. Cette femme a un de ces ports… un port altier impressionnant renforcé par sa robe noire aux flocons dorés. La nouvelle venue adresse directement la parole à la ministre faisant preuve d'une certaine familiarité avec elle. J'ai de plus en plus l'impression de ne pas être à ma place… Et pourtant, elle me souhaite la bienvenue au palais.
Merci, Madame. Appellez-moi Origami… Et vous êtes ?
Je crois que c'est comme ça qu'on demande poliment ici… Je suis au beau milieu d'un attroupement de nobles, je n'en doute pas. On se complique pas autant la vie pour des poser des questions basiques. Si cette femme inconnue semble certaine que Ciel et le Capitaine sont mariés, je n'en mettrais pas ma main à couper. Je n'ai pas eu l'impression de voir un couple marié. Tout au plus, une femme qui essaie d'user de ses charmes pour faire tourner la tête a un homme. Mais il faut jouer la comédie ici plutôt que de dire ce qu'on pense. Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre jusqu'à maintenant.
Dame Ciel est certainement une épouse idéale pour un Capitaine de la Garde de ses Majestés. Assurément, ils remporteront concours déguisements, n'est-ce pas madame ?
.
Arthorias offrit un sourire à l'aventurière, secouant doucement la tête. Ce n'était pas ce à quoi il était habitué non plus, le palais étant souvent bien plus calme et plus vide
-Je vous rassure, c'est quelque chose de rare, mais appelez moi Arthorias pour ce soir, ne nous formalisons pas avec des politesses et des titres inutiles, je ne suis pas noble de toute façon moi non plus.
Il lui fit même un petit clin d’œil pour l'aider a se décontracter, l'officier tenait à ce que cette soirée se passe bien, et si possible que tout le monde puisse se détendre sans se formaliser.
Il fallait bien noter que vu les titres lancés et les personnes présentes.... cela pouvait paraître compliqué
La voix de Ciel le fit sourire, et sa main libre se glissa doucement dans la sienne.
L'officier se redressa nettement quand la première ministre s'invita dans le petit cercle, lui accordant un signe de tête avant d'ajouter sérieusement
-Madame la première ministre.
Mais la suite, il ne s'y attendais vraiment pas et resta un moment interdit, penchant la tête sur le côté sans réussir à comprendre de quoi il était question. Il faut dire que les nobles à côté étaient particulièrement bruyant, à tel point qu'il ne comprenait rien à ce que disait la ministre
-Si vous le dites oui
Dit il en faisant semblant d'avoir compris ce qu'elle disait alors qu'un énième éclat de voix le fit légèrement grimacer. Les gens ne savaient ils donc pas rester à leur place
Il feignit un non de la tête avant de malheureusement décevoir les deux personnes devant lui.
-Malheureusement, ma fonction ne me permet pas de participer à ce concours, je suis de service pour une bonne partie de la soirée, mais j'assisterai à ce dernier en temps que spectateur néanmoins, j'espère y voir Ciel y resplendir.
Et vous Dame du Lys, nous ferez vous l'honneur de concourir ?
Il est était de notoriété que la première ministre voyait souvent la ministre de la justice, difficile de cacher quoi que ce soit aux sentinelles qui veillaient sur tous les accès.
-Dame Anger n'est pas avec vous ? Je n'ai pas eu le plaisir de l'apercevoir ce soir ?
Dans leurs magnifiques costumes assortis trouvés cinq minutes plus tôt dans un stand de farces et attrapes, les deux femmes sont du bel effet. Le vendeur leur a décrit ces tenues confortables comme étant des grenouillères, et au simple nom prononcé de ces espèces de combinaisons bariolées, les deux femmes hilares étaient convaincues et ont fini de vider leurs bourses pour enfiler ces costumes à l'effigie des grands fauves d'Aryon. Un smilodon des neiges pour Elina, un smilodon des plaines pour Zahria. L'avantage, c'est que ça se porte facilement sur leurs précédents vêtements, et que c'est tout doux !
Avisant la présence d'Arthorias un peu plus loin, évidemment encerclé de femmes, l'ancienne espionne s'avance vers lui, prête à aller s'excuser pour son comportement du matin au poste de sécurité. Juste un petit mot, et le laisse en compagnie de ces dames, se promet-elle. Elle lâche le bras d'Elina, lui demandant de ne pas se perdre une fois de plus, et s'avance vers lui. Après une petite révérence pour les personnes auprès de lui, elle plante son regard dans celui de son ancien colocataire.
« Mesdames, Arthorias. Je tenais à m'excuser pour mon comportement de ce matin, je ne tenais pas à t'importuner... Tout comme je ne vais pas le faire maintenant. Tu transmettras mes chaleureuses amitiés à Rebecca, je ne sais pas si j'aurais le loisir de la croiser ce soir, mais j'espère qu'elle va bien... »
Si l'alcool empêche Elina d'être comprise, Zahria acquiert une volubilité et une politesse qu'on ne lui connait pas autrement grâce à la motivation que la liqueur lui donne. Après une deuxième révérence, la jeune femme s'éclipse, ne tenant pas plus que ça à donner des explications détaillées au Capitaine de la Garde Royale. Et puis, il serait question de retrouver sa cavalière, déjà disparue. Et vérifier que Vrenn n'est pas dans le coin.
[hrp: Le costume de Zahria]
Tenue de bal.
La jeune femme semblait plutôt intimidée par la présence de deux nobles, car en effet, elle se présenta comme une aventurière et membre de la Guilde. Son comportement était donc compréhensible, elle qui rencontrait deux membres importants du palais après tout. Origami Derland... Elle ne semblait pas dérangée face aux "avances" exagérées de la lady aux cheveux d'émeraude, qu'elle vint d'ailleurs sans gêne proposer de venir au concours de déguisement, après avoir avoué ne pas elle-même y participer, choisie comme étant membre du jury. Étonnée, la ministre haussa des sourcils, avant de rire de bon cœur. Oh ça, elle ne s'y attendait pas ! Le hasard avait donc élu une aventurière... Quel honneur ! Elle espérait qu'au moins le stress n'allait pas l'envahir, après tout, c'était une grande responsabilité qu'on lui offrait, comme lui faisait subir...
Oh, eh bien ! Par Lucy, j'espère que ce rôle ne vous rend point trop nerveuse, mademoiselle Derland !, s'exclama-t-elle gaiement, avant de rougir légèrement face à la proposition de la jeune femme vis à vis du concours, À vrai dire, j'aimerais bien y candidater, mais la sélection et le regard d'autrui est terriblement angoissant... Néanmoins, il y a bien une tenue que j'ai préparée pour l'occasion., avoua-t-elle timidement.
Oh, il était vrai qu'elle gardait ce costume dans son bureau, avec impatience... Mais arriverait-elle à le porter, et monter sur l'estrade ? C'était une toute autre histoire...
Mais la main du capitaine se resserrant contre la sienne réussit à la rassurer... Et à lui faire oublier toute cette nervosité naissante. Malgré son grand titre, Ciel ne savait point réellement comment se comporter en dehors de travail. Lorsqu'on la jettait en dehors de sa spécialité, elle se sentait perdue et fragile, comme une viande fraîche dans une cage de lions affamés.
C'est alors qu'arriva une autre dame. Son visage était si facilement reconnaissable... C'était sans nul doute la première ministre, Haru Du Lys ! Malheureusement, l'héritière de la famille Kyrie Eleison n'avait encore jamais pu réellement discuter avec cette grande demoiselle, alors elle eut un frisson lorsqu'elle l'entendit lui adresser la parole. Après tout, elle l'avait connue comme étant simple Secrétaire Générale de l'ancien ministre de la magie qui la précédait... Elle était tout simplement magnifique, comme toujours. Il serait mentir de dire que Ciel n'admirait pas la première ministre, non seulement pour son titre, mais également pour sa grande beauté. Alors le simple fait qu'elle se souvienne de son nom lui fit perdre toute son assurance. Dès que ladite Origami demanda son nom, Ciel eut l'impression de fondre. Ahh... Oui, c'était normal... Elle était une aventurière à la Guilde, on pouvait lui pardonner de ne pas connaître tous les membres du gouvernement, hm ?
M-madame la première ministre...! B-bonsoir et m-merci...! Votre... Votre tenue vous va réellement bien, madame...!
Non... Non, elle devait rester dans son rôle ! Oh la la, pourquoi était-elle aussi perturbée par sa présence ?
Sa tête tournait, son visage était rouge, mais ce qui vint ensuite allait être bien pire encore ! Car en effet, après avoir salué le capitaine, Hekmatyar, la Du Lys n'eut aucune honte à dire qu'ils formaient un "merveilleux couple". Mais encore pire ! Elle dit n'avoir jamais su que Ciel était sa mariée, et se demandait pourquoi elle gardait son nom de famille ! Mais ce n'était pas tout, alors que le cœur de la femme dragon paniquait et partait dans tous les sens, Origami mit son grain de sel, et montra Ciel comme une épouse IDÉALE pour le capitaine ! Ajoutant qu'ils allaient probablement gagner le concours de déguisements...!
Q-QUOI ? QUOI ? N-NON...! Non non non, attendez, ce n'est pas ce que vous croyez ! Je... Je...
Aussitôt, elle relâcha la main de Boucles d'Or... Qui osa approuver les dires de la première ministre et d'Origami ?!
La ministre de la magie frôla l'arrêt cardiaque. Dans quelle situation était-elle ?! Elle voulait fuir, elle qui suait déjà, elle qui reculait doucement en se tenant la tête après avoir reposé son verre (au risque de le faire tomber par-terre). Tout son corps tremblait comme une feuille en pleine tempête, et elle ne savait que dire de plus...
Elle ne suivait plus ce qui se racontait, jusqu'à-ce que... Jusqu'à-ce qu'une femme, en tenue plutôt... Extravagante... S'avança et prononça le nom de "Rebecca". Rebecca ? Qui était-elle ? Pourquoi cette femme demandait à Arthorias si elle allait bien ? Le capitaine ne lui avait jamais parlé d'elle...?
Reprenant son calme tout d'un coup, comme refroidie par je ne sais quelle sorcellerie, elle prit un comportement plus correct, et choisit de reprendre la parole avec un sourire un peu plus nerveux.
Dame Du Lys, mademoiselle Derland - que je remercie -, le capitaine Hekmatyar et moi-même ne sommes point mariés. À vrai dire, nous ne sommes point en couple non plus, nous sommes simplement de bonnes connaissances., choisit-elle de mettre au clair. Elle se tourna ensuite vers le blond. ...Mais Arhtorias, qui est cette "Rebecca" dont vient de parler cette autre dame qui semble vous connaître ?
...Elle ne savait pas pourquoi, mais l'inquiétude grandissait en elle. Comme si quelque chose n'allait pas. Comme si, ce qu'elle allait entendre, n'allait pas lui plaire. Oh, et puis, pourquoi se sentait-elle aussi nerveuse ? Après tout, elle ne ressentait rien pour lui, rien d'autre qu'une grande affection, purement amicale, n'est-ce pas ?...
C’est Arthorias qui fit les présentations à ma place, la femme lapillon savait maintenant qui j’étais et semblait peu impressionné par rapport à Ciel qui elle pourtant travaille pour moi depuis maintenant quelques semaines, je vais devoir l’aider pour qu’elle surmonte cette étape sinon elle va être intimidé pendant plusieurs lunes. Je souris alors à Origami avec un léger signe de tête pour ensuite parler du fameux couple en face de moi.
Voir les réactions du Capitaine étaient digne d’un grand militaire, calme, posée, se contentant de dire le minimum mais c’était clair et succint, il valide ma théorie mais alors que je tourne la tête vers sa “ compagne “, c’était tout autre, pourquoi était-elle paniquée ? J’ai bien vu qu’elle était impressionnée par ma présence, c’est vrai qu’elle a été propulsé ministre mais tout de même, elle va devoir s’y faire.
- Dame Eleison, vous me faites toujours autant rire, nous sommes collègues maintenant, vous arrivez toujours à me présenter vos dossiers avec ferveur, ne soyez pas impressionnée, faites comme d’habitude et ça ira mieux.
Je lui fis un petit clin d’oeil mais la venue d’une autre femme n’arrange pas les choses, la femme lapillon à côté de moi semble rajouter du grain de sel à notre conversation, elle confirme donc que Ciel n’était pas la femme du garde et qu’en plus elle s’appelle Rebecca, je me doutais bien que Nox ne pouvait pas oublier ce détail mise à part peut-être le nom de la femme du Capitaine, elle devrait une simple citoyenne, c’est pour ça qu’il n’a marqué ou trouvé cette “ Rebecca “.
Pas besoin de mon pouvoir pour reconnaître la panique en elle et peut-être le sentiment d’une “ tromperie “ de l’homme qu’elle apprécie, car oui mon pouvoir m’indique qu’elle a des sentiments “ forts “ à son égard comme l’homme à la belle chevelure blonde, il y avait un petit quelque chose, certainement pas aussi intense mais il y avait un quelque chose pour lui être avec Ciel serait tout à fait normal, il a confirmé il y a quelques secondes alors que ma Ministre a tout nié en bloc, la situation peut-être amusante si nous n’étions pas des étrangers, j’espère qu’un scandale ne va pas éclater à cause de cela.
- Dame Eleison, si vous savez le nombre de gardes qui connaissent notre cher Capitaine, il a été promu il y a maintenant quelques lunes.
Je désigne au loin la jeune femme en smilodon qui vient de repartir.
- Certainement une autre camarade d’arme, j’ai toujours été fasciné par le lien qui unit les soldats entre eux, nous pouvons être fier de notre armée et de tous nos officiers, ils font toujours du bon travail.
Je me contente de sourire vers Ciel, essayons de la rassurer, à notre Capitaine de s’expliquer plus tard en privé, je ne veux pas être témoin de ça.
- Puis pour vous répondre Capitaine, Dame Anger a eu plusieurs gros dossiers à traîter, comme le fait d’arrêter l’exil et voir des sanctions qui mettraient moins en péril la vie de nos Gardes, certes ça serait à l’encontre de beaucoup de principe de notre constitution mais nous avons perdu quelques soldats en exilant les pires criminels ces derniers temps.
Je regarde maintenant Origami, la femme lapillon qui se retrouvait sans le vouloir dans un tiercé de haut dirigeants sans le savoir et qui vient d’avoir une information importante.
- De toute façon, nous ne sommes pas là pour parler travail mais nous sommes là pour s’amuser. Dame Anger a préféré rester chez elle puis sa présence n’était point obligatoire.
Pour le travail, ça ne l’était pas certes mais en tant qu’amante si mais c’était une autre histoire et j’avais l’impression qu’elle fuyait quelque chose mais j’en parlerai plus tard.
- Mademoiselle Derland, avez-vous vu quelques déguisements sympathiques, peut-être nous pourrons en parler autour d’un verre et aussi votre envie de devenir juge le temps d’une soirée.
Essayons de fuir cette discussion entre Ciel et Arthorias…
Mais où était passé ce diable de première ? Non seulement elle venait de traîner Tysha dans la salle de bal du palais, mais en plus elle la laissait seule ? L'herboriste n'était pas équipée pour ce genre d'événements mondains… Il y avait tant de monde ici, si bien habillés et avec prestance qui plus est.
Tysha se sentait mal à l'aise dans sa tenue confectionnée avec soin par sa cadette. Pourtant elle était magnifique dans sa longue robe bustier qui épousait ses formes d’un nuancier de rouges flamboyants, celle-ci lui faisait comme des ailes lorsqu’elle levait les bras grâce au bracelets de tissus qui étaient liés au tissu dans son dos. Le tout était agrémenté de plumes. A son visage, Tysha portait un masque se mariant parfaitement à la tenue, parsemés de paillettes et plumes tandis que sa bouche était maquillée bordeaux mate. La tenue dans son ensemble était renversante, faisant un total contraste avec sa peau clair et ses cheveux cendrés qui cascadaient en boucles soyeuses.
Jetant des regards nerveux, la jeune femme tenta de calmer sa respiration devenue plus lourde. L’herboriste était une solitaire de nature aussi cette situation n’était pas à son avantage mais il fallait se rendre à l’évidence, sa furie de sœur l’avait laissée ici. Et délibérément. Qu’espérait-elle en la poussant à se point à se fondre dans la masse ? Sans doute intéresser Tysha à autre chose qu’au travail et à Elena, par extension. Après tout, pour une fois la jeune femme pouvait bien profiter. Même si elle ne voyait pas vraiment comment…
Quelque peu perdue, elle se mit à déambuler l’air de rien, mais pour un œil expert son attitude de trompait pas, ce n’était qu’une façade. Un peu par hasard, Tysha arriva près d'un immense buffet où une employée l'accosta avec un immense sourire.
« Une mignardise madame ? »
« Euh... Oui, pourquoi pas. Merci. »
Tysha se saisit d'un amuse-bouche en forme de nuage ainsi que d'une coupe qu'elle porta à ses lèvres, histoire de paraître aussi occupée que la plupart des invités, à ceci près qu'elle n'avait personne avec qui bavasser.
En effet, j'ai vu quelques déguisements fort intéressants, madame la première ministre… En particulier un magnifique déguisement de pinplume. La fourrure avait l'air extrêmement douce.
Je l'invite de la main à aller nous chercher un nouveau verre. La discussion entre Ciel et Arthorias semble prendre une direction plus personnelle, je préfère ne pas assister à cela.
Ciel, Capitaine Hekmatyar, je vous souhaite un bon bal. J'espère vous revoir sur l'estrade Ciel.
Le concours de déguisement va être une bonne occasion de découvrir une partie de ce monde étrange que sont les hautes sphères du royaume. Guidant la première ministre vers une des tables où trônent les multiples petits-fours et verres. Je m'empare sans gêne d'une coupe d'un liquide doré et effervescent.
Et pour tout vous dire, je n'avais pas spécialement prévu de participer à ce concours et encore moins au jury. Disons que j'ai mis mon noms dans le gobelet en pensant qu'il s'agissait d'autre chose…
Je n'ai pas lu les papiers, je pensais juste qu'il s'agissait d'un tirage au sort pour gagner quelque chose… Une erreur un peu bête.
Zahria... il ne manquait plus qu'elle. Même si il était légal qu'elle soit là... il ne digérait pas qu'elle se soit fait mettre à pied, sans rien lui dire. Même s'ils ne se voyaient pas souvent, ils étaient colocataires...et se côtoyaient depuis bien longtemps.
Et quand elle aborda en plus le sujet de Rebecca, l'officier vit son humeur s'assombrir un peu plus... Ce sujet était.... difficile à aborder.... surtout depuis qu'elle était....
Enfin ce n'était pas un tel sujet pour une soirée qui se voulait joyeuse. L'humeur était à la fête pas aux histoires sordides, et certainement pas quand le royaume allait passer dans une nouvelle ère.
Serrant la main de Ciel un peu plus fort, il la fixa droit dans les yeux, un air triste couvant derrière les deux pupilles vairons.
A voix plus basse, il consentit néanmoins à lui en dire un peu plus
-C'est une histoire longue et compliquée... mais si cela ne te dérange pas... j'aimerai pouvoir t'en parler sans oreilles indiscrète... Le sujet est bien trop sensible...
Bien trop sensible, lui même se sachant pas par ou commencer ni par ou finir étant donné que personne y compris lui ne savait tout.
Cette catastrophe était un fait connu de lui seul... et il était claire que la façade s’effritait facilement
Reprenant avec un sourire forcé, que Ciel put aisément deviner il répondit à la ministre
-Je vois ! C'est dommage, j'aurai apprécié de la voir présente avec vous ce soir, et profiter de cette soirée unique. Tant pis
Il laissa échapper un petit rire qui ne réussit pas à masquer totalement son inquiétude avant de hocher la tête
-Oui, oublions le travail pour une soirée, enfin le temps d'une danse ou deux pour moi, car le devoir m'appellera juste après, je ne peux m'accorder le luxe de relâcher ma vigilance trop longtemps
Voyant l'aventurière repartir il lui fit un signe de main
-Bonne soirée mademoiselle puissiez vous vous porter bien
Fixant son attention sur Ciel, il tenta malgré tout de faire bonne figure
-Ne t'en fais donc pas pour si peu, tout va bien
C'était un mensonge car dans son esprit, on venait de rouvrir une entaille profonde, mais l'apparence était tout ici...
Toujours était-il qu'il valait mieux être vêtue comme je l'étais que d'afficher mes cuisses à nu à cause du trou gigantesque dans mon pantalon, qui m'avait valu de retrouver ma camarade au stand et d'acheter ces grenouillères très confortables... Et puis, sans cela, mes notes ne seraient pas tombées de ma poche et nous n'aurions jamais su si Vrenn Indrani était présent dans la foule ou pas.
Après avoir aidé Zahria à en déchiffrer le contenu, je l'avais donc suivie à l'intérieur du palais où elle pensait que notre ami pouvait bien se trouver, en même temps que le bal s'animait de plus en plus de la présence d'une grande quantité de convives.
« - Ch-ja dane-ze beaugoup izi... » ne pus-je m'empêcher de commenter tout en sentant l'étreinte de ma confidente se desserrer autour de mon bras.
L'instant d'après, elle avait déjà disparu, mais mon regard était déjà attiré par un buffet. Avec tout ce que j'avais bu, je mourrais de faim... Et puis, tandis que je reniflais et goûtais avidement les petits-fours, je regardais les couples tourner, le regard vide.
Dans tout cela, je pensais reconnaître un de mes confrères, le Capitaine de la Garde Royale, et avec lui, une jeune femme qui ne me disait rien. Aussi détachai-je mon derrière de la table sur laquelle reposait la nourriture pour aller vers eux et m'immiscer dans la conversation.
« - C-gap... Cabitaine Yekdabyar...tabiar...matyar... PONSOIR. »
Mince, j'espérais ne pas avoir fait trop forte impression aux deux... amants ?
Se promenant entre les âmes endimanchées, il avait d’abord fait un tour méticuleux de la salle, observant à la fois la grandeur de celle-ci, et ses points stratégiques et névralgiques. Puis il était allé faire un tour du côté du buffet parce que bon, chacun avait ses vices. Il avait dû abandonner l’idée de goûter à tout, car la quantité affolante de mets divers et variés avait crié à la partie encore un peu sensible de son esprit que la fin de la soirée allait très mal se passer s’il cédait à ses pulsions. Il l’avait écoutée. Jusque-là. Sa curiosité le ferait probablement revenir sur ses pas.
Après une valse endiablée avec une inconnue masquée qui l’avait abordé au détour d’un petit four et d’une coupe de champagne, il avait repris son errance distraite un verre à la main. Appréhendant la chevelure du Capitaine de la Garde Royale un peu plus loin, il s’était doucement approché dans l’idée de discuter un peu avec son épouse, Rebecca. S’il n’était pas certain de pouvoir vraiment qualifier cette dernière d’amie, la relation qu’il entretenait avec elle était des plus plaisantes, et il n’aurait pas été contre partager un moment avec elle – voire le couple – en cette soirée de festivités. Et peut-être avait-il bien fait de se diriger discrètement vers Arthorias Hekmatyar et sa partenaire, car cette dernière n’était pas du tout la personne à laquelle s’attendait l’espion. Voilà qui était intéressant.
S’arrêtant au niveau d’une colonnade contre laquelle il prit appui en sirotant distraitement son breuvage, il observa davantage le duo. La jeune femme avait une chevelure vert d’eau et des yeux d’or, et portait un costume qui tranchait avec ses vêtements usuels. Et Calixte savait que c’était le cas, car il savait parfaitement qui était au bras du Capitaine de la Garde Royale. Peut-être n’était-elle pas exactement connue, ni reconnue, mais avec un peu de culture, de passif à la Capitale… et un bon bagage d’espionnage, il était aisé pour le jeune homme de mettre une étiquette au visage en partie dissimulé. De même, il n’était pas si étonnant de voir les deux personnalités en compagnie l’une de l’autre. Par contre… Il y avait une proximité inattendue dans leur relation.
Observant une jeune femme qu’il ne connaissait pas s’éloigner du duo en compagnie de celle qu’il devinait comme la Première Ministre, il continua à défigurer de son point d’observation le couple qui semblait s’aventurer dans une discussion aux accents un peu houleux. Hésitant à arrêter là sa séance d’espionnage du Capitaine et de la Ministre de la Magie, il piocha un amuse-bouche en forme de nuage qu’un serveur lui proposait. Et appréhenda la silhouette éméchée d’Elina Von Andrasil qui venait à la rencontre des deux protagonistes. Peut-être resterait-il encore un peu.