Arya s'essaya à anéantir la créature une bonne fois pour toute, déjà disposée à aider pour l'incendie. Pour Eivar, il s'enquit de la sécurité des gens une nouvelle fois, en chemin vers le brasier.
Résolution
Arya s'efforçait tant bien que mal à maîtriser la créature. Les décombres, sa maladresse et ses efforts récents eurent raison de sa mobilité, laissant le champ libre à l'aventurière pour donner de puissants coups d'épées. Les épées pénétrèrent profondément la chair du monstre, lui arrachant un vague cri, faible. Ses yeux se mouvaient moins. Le crapaureau respirait encore, faiblement et avec une écume rouge sortant de sa gueule béante. Aucune tentative de coup de langue ne vint. L'hémorragie aurait probablement raison de cette créature infortunée.
Les villageois qui étaient encore sur place partirent le cœur lourd, mais les jambes vivaces. De nombreuses fois, ils se tournèrent vers les aventuriers. Alors qu'ils étaient partis, la patriarche de cette famille revint. Un homme fort d'âge mur. Sa famille maintenant en sécurité, ils 'engouffra un instant dans une maison, pour ressortir avec du linge et deux seaux. Il alla ensuite retrouver Eivar.
"Moi aussi je veux éteindre ce feu ! On ira plus vite à plusieurs !" Son regard s'était perdu, apeuré, sur la créature qui ne bougeait que faiblement. "C'est mon village, et votre amie semble avoir vaincu le monstre !"
L'homme tendit des draps prêts à être trempés et des seaux en bois à Eivar, les yeux plein d'espoir et les mains tremblantes.
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Évacuation urgente
Le monstre semble avoir abandonné. Immobile, il laisse son sang couler sans trouver la force de se débattre plus. Mais ce ne serait pas la première fois qu’un animal feint la mort pour s’en sortir, alors ne prenons pas de risque. Il serait bête qu’une longue langue vienne happer quelqu’un en pleine célébration de la victoire. Je soulève donc une dernière fois mon sabre, profitant que le crapaud soit immobile pour faire ce que j’aurais dû faire bien plus tôt: plonger ma lame dans l’oeil de la bête et l’enfoncer suffisamment pour atteindre l’organe le plus important du corps.
Ceci fait, il n’y aurait plus rien à craindre du batracien. J’essuie donc rapidement mes armes sur ma cape avant de les remettre à leur place, tout en faisant la moue, légèrement déçue de mes performances. J’aurais pu limiter les dégâts collatéraux en étant plus rapide. J’ai bien senti que je n’étais pas au top de ma forme, depuis l’empoisonnement en fait.
Comme prévu, j’empoigne quelques tonneaux et cours vers le quai pour les remplir à la rivière. Je verse les premiers sur la végétation et les potentiels combustibles autour de la maison pour empêcher le feu de s’épandre, puis resserre progressivement l’étreinte pour finalement tenter d’étouffer complètement le feu. Eivar vient lui aussi s’occuper du feu avec un homme du village.
- Il faudrait aller voir rapidement dans les autres maisons s’il reste des gens à aider.
Une fois l’incendie maîtrisé, plus besoin d’être à trois sur l’affaire. Autant voir s’il reste des choses à faire ailleurs.
- Résumé:
- Je termine le monstre puis je vais m'occuper de l'incendie.
Les villageois qui avaient quitté les lieux le plus récemment, la petite famille qu’Eivar avait croisé un peu plus tôt notamment, s’était arrêté à l’entrée du village, et, restant sur leurs gardes, avait envoyé quelques émissaires prendre compte de la situation. Dans d’autres circonstance cette idée aurait pu paraître irréfléchie, mais en l’occurrence, cela allait leur être bien utile.
-C’est bon, votre village est sauf, mais il faut que chaque maison soit fouillée minutieusement. Que chaque homme et femme en état s’occupe d’un bâtiment, et vienne nous prévenir s’il trouve quelqu’un en mauvaise situation !
Grâce à leur aide, cette situation allait pouvoir être réglée plus rapidement. Et malgré leurs membres encore tremblants, à cause de l’épreuve qu’ils venaient de traverser, ils commençaient tous à prendre conscience que ce cauchemar touchait à sa fin, et qu’ils allaient enfin pouvoir soigner leur blessé, pleurer leurs disparus et reprendre une vie paisible…
-Beau travail avec le crapaud… J’ai bien fait de te laisser gérer ça, je n’aurais sûrement pas tenu cinq minutes !
Se retrouvant finalement seul avec l’aventurière, il lui adressa un sourire sincère. Il essuya de sa manche la sueur de son front, continuant d’étouffer un à un les foyers d’incendie.
- Résumé:
- Eivar demande aux villageois en état de se répartir la fouille du village, pour s'assurer que tout ceux qui pouvaient être sauvés sont sauf.
Après avoir achevé le monstre, Arya s'évertua de calmer les flammes. Eivar
Nom de l'étape
Après un coup d'oeil aux habitations, il était clair qu'elles étaient déjà évacuées. Les deniers habitants étaient ceux dont s'était chargé Eivar. Certains sont là pour aider les aventuriers à sauver les villages, afin que seul le bâtiment qui s'est vu incendier par le combat ne soit affecté. L'homme qui y habitait n'était heureusement pas là pour voir les dégâts. Le feu avait bien prit dans la maison, sans se répandre, fort heureusement, grâce aux efforts de tout le monde.
Le monstre gisait seul, sous les décombres de la maison qu'il avait attaqué dans ses tentatives maladroites de vaincre la satyre. Une autre maison ne présentait qu'une ossature fragile, impropre à l'habitation. Quelques cadavres à moitié mâché et digéré étaient proches de la rivière.
Pour une affaire répondue dans l'urgence, alors que la menace était déjà présente, le bilan était acceptable, bien que triste. Des pertes humaines et matérielles terribles pour un si petit village. Si isolé. Mais le monstre n'est plus, et à l'avenir, avec un peu de chance, cela ne se reproduira plus.
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Évacuation urgente
Ça y est. Le feu est éteint. Les villageois nous confirment que le travail est terminé. Voilà qui était rapide… Tant mieux pour tout le monde, je suppose. C’était tout ce que je recherchais: de l’action, un truc expéditif. Le village devra pleurer quelques morts et reconstruire une baraque, mais c’est sans doute l’un des meilleurs cas possibles. Je suis essoufflée par les efforts déployés et de la sueur perle sur mon front quand mes écailles disparaissent avec mes appendices. Je réponds avec une modestie des plus franches au compliment d’Eivar.
- Tu aurais probablement très bien fait en étant aussi équipé que moi. Je n’ai pas fait de grandes prouesses techniques.
Je file un dernier coup de main rapide aux locaux pour remettre un peu d’ordre dans le village puis reviens vers nos chevaux. Vite fait, bien fait… Et c’est parti pour revenir à guilde, je suppose. Encore une mission qui m’a trop occupée pour que je m’intéresse à mon partenaire… Mais il n’est pas trop tard. En remontant sur le cheval, je refais sortir l’un de mes tentacules par derrière mon épaule et le regard en parlant à Eivar.
- Je t’avais promis que tu pourrais en profiter quand on se serait occupés du crapaud…
Je range aussitôt l’appendice et m’occupe de guider ma monture vers le chemin du retour. Réarmant mon sourire joueur, je m'enquiers des plans du blondinet pour la suite de la journée.
- Tu as quelque chose à faire en rentrant? Maintenant que nous avons quelques cristaux à refiler aux taverniers…
Une invitation banale de la part d’une aventurière, qui elle semblait déjà savoir ce qu’elle ferait du reste de sa journée. Et peut-être de sa nuit…
-Tu as beau dire ce que tu veux, je pense quand même que c'était ahurissant... Et dire qu'en seulement quelques mois d'absence de ma part, des gens aussi jeunes que toi ont surclassé tous les meilleurs aventuriers de la guilde !
Eivar avait beau se montrer flatteur, il pensait vraiment tout ce qu'il disait. Lui qui avait aussi commencé ce travail en étant très jeune, même aujourd'hui il se trouvait bien loin de son niveau, il en était certain. Comme quoi, certaines personnes avaient vraiment des prédispositions impressionnantes... Les montures filaient à vive allure, et bien vite, les portes de la capitale apparurent devant nous. Nous avions convenu de nous retrouver après avoir reçu nos récompenses, pour en dépenser une partie dans quelques verres bien mérités.
Et s'il y avait au moins un chose pour laquelle le jeune homme n'avait pas à rougir, c'était bien sa connaissance des tavernes de la capitale. Ainsi, ce fut lui qui mena la marche guidant la demoiselle au travers de ruelles plus ou moins bien famées, mais finissant toujours par tomber sur une nouvelle brasserie animée, dans laquelle ils s'arrêtaient le temps de goûter la spécialité de la maison et d'échanger quelques banalités ou histoires, avant de repartir de plus belle vers une autre adresse.
Bien guillerets en commandant une dernière pinte, les deux aventuriers ne savaient même plus vraiment à quoi ils trinquaient, et à dire vrai, il ne resta plus à Eivar aucun souvenir de ce qui avait suivi la fin de ce verre, à part la pâteuse et le mal de crâne qui le prirent au petit matin...
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