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Retour en enfance (où l'on pourrit la réputation de Queen Milan)
Zahria AhlyshOmbre
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Comment, déjà, est-ce qu'elle s'est retrouvée dans cette histoire compliquée ? Une tasse de thé fumant entre les mains, les yeux dans les yeux avec la Trésorière de la Couronne, la seule et unique Queen Milan ? La journée avait pourtant plutôt bien commencé... non ?
Ayant fini d'étudier les plans qu'Haru a eu la gentillesse de lui prêter une semaine plus tôt, et ne souhaitant pas gaspiller le pouvoir du médaillon d'Ovide pour ça, Zahria a pris la décision de s'infiltrer dans le bureau de la Première Ministre, tôt ce matin, pour venir déposer les plans. Ça permettait en plus de garder ses compétences affinées, d'éviter de trop oublier ce que son corps et son esprit savent faire en situation telles que celle-ci, car enfermée toute la journée dans son bureau, elle n'a pas trop le temps de s'adonner à ce genre d'exercices.
C'était surtout, ne nous mentons pas, une merveilleuse idée pour échapper au travail, à ses obligations, et à toutes les complications que l'enquête sur le meurtre de Ruth est en train d'entraîner. En se réveillant ce matin dans la chambre de Vrenn, Zahria n'avait pas du tout envie de voir le visage parfait de Fledric, son regard compatissant, ses gestes emplis de douceurs comme s'il avait peur que la maître-espion se casse au moindre choc. Si le jeune homme fait parfaitement son travail, elle commence à suffoquer à force de passer toutes ses journées enfermée avec lui dans le petit espace de la chambre de bonne qui lui sert de bureau actuellement.
Alors cette petite escapade au palais, c'est aussi un divertissement, évidemment. Mais pas facile pour autant. Evidemment, à ces heures où personne ne se balade dans les parties administratives du palais, la sécurité y est moins soutenue que le reste de la journée, mais Arthorias fait un plutôt bon travail, tout de même. Il a fallu étudier les rondes des gardes royaux, trouver les meilleures prises pour grimper jusqu'à la fenêtre d'Haru, utiliser le clair-obscur de l'aube à son avantage. Une fois en haut, Zahria a fait un rapport complet à Haru, pour lui indiquer quelques points étaient à améliorer pour sa sécurité, a pris le temps de recopier le tout pour en fournir une copie au capitaine de la Garde Royale, puis a posé les plans et le rapport sur le bureau, et décidé de ressortir par la porte, histoire de voir si c'était mieux dans l'autre sens. Le soleil n'a pas encore pointé le bout de son nez, il n'y a jamais personne ici, à cette heure-là.
Et pourtant, si. Cette secrétaire aussi apprêtée et insupportable que peut s'avérer l'être Fledric s'est trouvée sur son chemin, et Zahria s'est trouvée prise au piège dans ce long couloir qui ramenait à la partie principale du palais. La conversation a été courte, puisque Zahria n'a pas eu le temps de dire le moindre mot avant d'être embarquée par la petite secrétaire rondelette, convaincue qu'elle avait rendez-vous avec Haru. Incapable de rembarrer la pipelette qui interprète toutes ses paroles de travers, Zahria se retrouve bien vite invitée à boire le thé. Et puis, comble du bonheur, voilà Queen Milan elle-même qui fait son entrée, et qui est à son tour conviée au petit déjeuner improvisé et complètement forcé.
Donc, du coup ? Comment est-ce qu'on se retrouve à boire le thé au petit-déjeuner avec Queen Milan, non loin du bureau de la Première Ministre qui n'est pas censée la voir sous son apparence habituelle ? Un triste concours de circonstances. Une série d'événements hors de son contrôle et complètement chaotiques, comme ça arrive toujours. Et puis là, aucun doute, il faut faire la conversation avec la Trésorière, si on veut s'avérer polie. Ça reste un bon moment pour récupérer des informations, de toutes façons, dans toute la folie de la situation.
« Et du coup, ça vous plaît de travailler avec la Première Ministre ? »
On a vu mieux, comme brisage de glace. Mais mieux vaut ça que continuer à supporter son regard qui semble lancer des éclairs face à son manque de tenue, voire même à son existence complète. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer.
Ayant fini d'étudier les plans qu'Haru a eu la gentillesse de lui prêter une semaine plus tôt, et ne souhaitant pas gaspiller le pouvoir du médaillon d'Ovide pour ça, Zahria a pris la décision de s'infiltrer dans le bureau de la Première Ministre, tôt ce matin, pour venir déposer les plans. Ça permettait en plus de garder ses compétences affinées, d'éviter de trop oublier ce que son corps et son esprit savent faire en situation telles que celle-ci, car enfermée toute la journée dans son bureau, elle n'a pas trop le temps de s'adonner à ce genre d'exercices.
C'était surtout, ne nous mentons pas, une merveilleuse idée pour échapper au travail, à ses obligations, et à toutes les complications que l'enquête sur le meurtre de Ruth est en train d'entraîner. En se réveillant ce matin dans la chambre de Vrenn, Zahria n'avait pas du tout envie de voir le visage parfait de Fledric, son regard compatissant, ses gestes emplis de douceurs comme s'il avait peur que la maître-espion se casse au moindre choc. Si le jeune homme fait parfaitement son travail, elle commence à suffoquer à force de passer toutes ses journées enfermée avec lui dans le petit espace de la chambre de bonne qui lui sert de bureau actuellement.
Alors cette petite escapade au palais, c'est aussi un divertissement, évidemment. Mais pas facile pour autant. Evidemment, à ces heures où personne ne se balade dans les parties administratives du palais, la sécurité y est moins soutenue que le reste de la journée, mais Arthorias fait un plutôt bon travail, tout de même. Il a fallu étudier les rondes des gardes royaux, trouver les meilleures prises pour grimper jusqu'à la fenêtre d'Haru, utiliser le clair-obscur de l'aube à son avantage. Une fois en haut, Zahria a fait un rapport complet à Haru, pour lui indiquer quelques points étaient à améliorer pour sa sécurité, a pris le temps de recopier le tout pour en fournir une copie au capitaine de la Garde Royale, puis a posé les plans et le rapport sur le bureau, et décidé de ressortir par la porte, histoire de voir si c'était mieux dans l'autre sens. Le soleil n'a pas encore pointé le bout de son nez, il n'y a jamais personne ici, à cette heure-là.
Et pourtant, si. Cette secrétaire aussi apprêtée et insupportable que peut s'avérer l'être Fledric s'est trouvée sur son chemin, et Zahria s'est trouvée prise au piège dans ce long couloir qui ramenait à la partie principale du palais. La conversation a été courte, puisque Zahria n'a pas eu le temps de dire le moindre mot avant d'être embarquée par la petite secrétaire rondelette, convaincue qu'elle avait rendez-vous avec Haru. Incapable de rembarrer la pipelette qui interprète toutes ses paroles de travers, Zahria se retrouve bien vite invitée à boire le thé. Et puis, comble du bonheur, voilà Queen Milan elle-même qui fait son entrée, et qui est à son tour conviée au petit déjeuner improvisé et complètement forcé.
Donc, du coup ? Comment est-ce qu'on se retrouve à boire le thé au petit-déjeuner avec Queen Milan, non loin du bureau de la Première Ministre qui n'est pas censée la voir sous son apparence habituelle ? Un triste concours de circonstances. Une série d'événements hors de son contrôle et complètement chaotiques, comme ça arrive toujours. Et puis là, aucun doute, il faut faire la conversation avec la Trésorière, si on veut s'avérer polie. Ça reste un bon moment pour récupérer des informations, de toutes façons, dans toute la folie de la situation.
« Et du coup, ça vous plaît de travailler avec la Première Ministre ? »
On a vu mieux, comme brisage de glace. Mais mieux vaut ça que continuer à supporter son regard qui semble lancer des éclairs face à son manque de tenue, voire même à son existence complète. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer.
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Queen devait se rendre à l’évidence. Gérer ses deux postes devenait quelque chose de compliqué, de bien trop compliqué d’ailleurs. Ses nuits avaient toujours été amputées à cause de son travail mais aujourd’hui cela devenait un vrai n’importe quoi. Elle n’avait plus le temps ni de dormir, ni de prendre du temps pour elle. Et Lucy seule savait à quel point la jeune Milan aimait prendre du temps pour elle. Au point où elle en était, elle aurait pu accepter n’importe quoi pour peu que cela ne lui demande pas de réfléchir, de compter ou de faire de la pseudo diplomatie avec les pécores favoris de sa majesté la ministre des mouches. Pire encore, dernièrement, elle avait surprit cette même majesté essayé de dévorer vivant un étrange personnage en haillons. Ses cauchemars étaient encore bien vivaces et elle avait été prise de nausée plus d’une fois. Si un de ces jours Haru revenait avec un énorme herpès, il ne fallait pas qu’elle se demande d’où cela pouvait bien provenir. Rien que d’y repenser elle avait envie de s’arracher les yeux.
En attendant, sa nouvelle pseudo patronne en culotte courte lui faisait abattre une montagne de travail considérable. Tant et si bien que cette nuit, Queen avait décidé de rattraper tout le retard qu’elle avait accumulé en une seule fois. Voire même prendre un peu d’avance si elle le pouvait. Ce matin là, le seul petit plaisir qu’elle s’accorda fut celui de prendre l’air. Une toute petite minute avant que le petit personnel ne rapplique et qu’elle ne doive ravaler son venin malgré elle. Malheureusement et comme toujours pour être exacte, rien ne se passa comme prévu et lorsqu’elle revint, les bras chargés de paperasse qu’elle avait récupéré dans son bureau à la trésorerie, elle se fit alpaguer de force par la secrétaire d’Haru. Diantre qu’elle détestait ce petit boudin sur patte. Elle ne se taisait jamais, interprétait tout comme bon lui semblait et surtout, surtout, quand elle avait quelque chose en tête, même Queen et ses brimades constantes ne l’en dissuadait pas.
C’est ainsi que la blonde se retrouva traînée par la peau des fesses jusqu’à une petite tablée où se tenait déjà une autre jeune femme. Maussade, Queen la détailla des pieds à la tête, afficha une moue courroucée et tenta de prendre la fuite. Mais la petite secrétaire, aussi boudinée soit elle avait plus d’un tour dans son sac et en un tour de main l’héritière se retrouva les fesses clouées sur la chaise, une tasse fumante entre les mains. « Quelle situation bien fâcheuse » Maugréa Queen dans son esprit. Les secondes se mirent à défiler comme des heures et personne ne pipa mot. Ne faisant même pas l’effort de goûter au breuvage, Queen croisa les jambes et lança un petit – Humpf. Dédaigneux tout en lançant un regard réprobateur à l’inconnue qui partageait son premier repas de la journée. Finalement, ce fut elle qui décida de briser le silence et la trésorière dù se mordre la langue pour ne pas répondre de but en blanc a quel point elle aimerait enfermer sa supérieur dans une boite et la jeter au-delà de la frontière.
- Ahahahah… Elle ne put retenir un rire nerveux et un peu trop aigu. - C’est un vrai plaisir de travailler avec Mademoiselle Du Lys. « Quand elle ne décide pas de faire des galipettes dans le bureau à côté du votre » pensa-t-elle si fort que ses paroles pouvaient presque s’entendre. - A mon âge, tout le monde n’a pas la possibilité d’ accéder à un poste aussi haut placé voyez vous, je ne vais pas m’en plaindre. Oh que si elle s’en plaindrait et plutôt deux fois qu’une. Après tout, si elle avait eut l’âge de raison, c’est elle qui serait à la place de la ministre et sans doute cette vieille branche qui serait son apprentie. Ou son esclave. Sauf que Queen venait tout juste de fêter ses vingt cinq ans et n’était aucunement éligible à ce genre de poste pour cette raison.
Par réflexe, elle se mit à tapoter le dessous de ses yeux du bout des doigts. Une de ses mille et une techniques pour faire disparaître les cernes. - Et vous ? Qui êtes vous ? Je ne crois pas que la première ministre n’ait de rendez-vous ce matin. Je m’en serrais souvenu. Quoi que cette maudite bonne femme… Elle lança un regard amère vers le petite dame dodu qui lui souriait de tout son soûl. - … A très bien pu me cacher l’information. De nouveau elle porta son attention sur la brune puis prit une grande gorgée de thé. - En tout cas, notre chère ministre ne sera pas là ce matin ou du moins pas avant un moment. Si mes souvenirs sont bons, elle est en réunion pour la matinée. Cela peut s’éterniser. Ou être excessivement court. Cela dépend des jours. Et elle reprit une gorgée avant de grimacer. - Par Lucy ! Ce thé a un goût des plus bizarres. D’où vient-il ? Brusquement, Queen passa sa main sur son front. - Je ne me sens pas très bien…
En attendant, sa nouvelle pseudo patronne en culotte courte lui faisait abattre une montagne de travail considérable. Tant et si bien que cette nuit, Queen avait décidé de rattraper tout le retard qu’elle avait accumulé en une seule fois. Voire même prendre un peu d’avance si elle le pouvait. Ce matin là, le seul petit plaisir qu’elle s’accorda fut celui de prendre l’air. Une toute petite minute avant que le petit personnel ne rapplique et qu’elle ne doive ravaler son venin malgré elle. Malheureusement et comme toujours pour être exacte, rien ne se passa comme prévu et lorsqu’elle revint, les bras chargés de paperasse qu’elle avait récupéré dans son bureau à la trésorerie, elle se fit alpaguer de force par la secrétaire d’Haru. Diantre qu’elle détestait ce petit boudin sur patte. Elle ne se taisait jamais, interprétait tout comme bon lui semblait et surtout, surtout, quand elle avait quelque chose en tête, même Queen et ses brimades constantes ne l’en dissuadait pas.
C’est ainsi que la blonde se retrouva traînée par la peau des fesses jusqu’à une petite tablée où se tenait déjà une autre jeune femme. Maussade, Queen la détailla des pieds à la tête, afficha une moue courroucée et tenta de prendre la fuite. Mais la petite secrétaire, aussi boudinée soit elle avait plus d’un tour dans son sac et en un tour de main l’héritière se retrouva les fesses clouées sur la chaise, une tasse fumante entre les mains. « Quelle situation bien fâcheuse » Maugréa Queen dans son esprit. Les secondes se mirent à défiler comme des heures et personne ne pipa mot. Ne faisant même pas l’effort de goûter au breuvage, Queen croisa les jambes et lança un petit – Humpf. Dédaigneux tout en lançant un regard réprobateur à l’inconnue qui partageait son premier repas de la journée. Finalement, ce fut elle qui décida de briser le silence et la trésorière dù se mordre la langue pour ne pas répondre de but en blanc a quel point elle aimerait enfermer sa supérieur dans une boite et la jeter au-delà de la frontière.
- Ahahahah… Elle ne put retenir un rire nerveux et un peu trop aigu. - C’est un vrai plaisir de travailler avec Mademoiselle Du Lys. « Quand elle ne décide pas de faire des galipettes dans le bureau à côté du votre » pensa-t-elle si fort que ses paroles pouvaient presque s’entendre. - A mon âge, tout le monde n’a pas la possibilité d’ accéder à un poste aussi haut placé voyez vous, je ne vais pas m’en plaindre. Oh que si elle s’en plaindrait et plutôt deux fois qu’une. Après tout, si elle avait eut l’âge de raison, c’est elle qui serait à la place de la ministre et sans doute cette vieille branche qui serait son apprentie. Ou son esclave. Sauf que Queen venait tout juste de fêter ses vingt cinq ans et n’était aucunement éligible à ce genre de poste pour cette raison.
Par réflexe, elle se mit à tapoter le dessous de ses yeux du bout des doigts. Une de ses mille et une techniques pour faire disparaître les cernes. - Et vous ? Qui êtes vous ? Je ne crois pas que la première ministre n’ait de rendez-vous ce matin. Je m’en serrais souvenu. Quoi que cette maudite bonne femme… Elle lança un regard amère vers le petite dame dodu qui lui souriait de tout son soûl. - … A très bien pu me cacher l’information. De nouveau elle porta son attention sur la brune puis prit une grande gorgée de thé. - En tout cas, notre chère ministre ne sera pas là ce matin ou du moins pas avant un moment. Si mes souvenirs sont bons, elle est en réunion pour la matinée. Cela peut s’éterniser. Ou être excessivement court. Cela dépend des jours. Et elle reprit une gorgée avant de grimacer. - Par Lucy ! Ce thé a un goût des plus bizarres. D’où vient-il ? Brusquement, Queen passa sa main sur son front. - Je ne me sens pas très bien…
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Pourquoi ça n'a pas l'air sincère, quand elle parle d'Haru ? Certainement que ça ne l'est pas. En sirotant son thé, Zahria se dit qu'il faudra qu'elle relise ses dossiers sur Queen Milan en rentrant, comme elle n'est dans aucune de ses affaires récentes elle ne l'a pas bien en tête, même si elle se souvient du gros de son histoire. Surtout, du fait qu'elle est extrêmement ambitieuse. Et pas la plus agréable compagnie que l'on puisse avoir, à moins d'apprécier le côté hautain de la dame. Mais bon, il s'agit juste de boire le thé et déguerpir, de toutes façons. Quand en face, elle lui demande qui elle est et si elle a rendez-vous avec la Première Ministre, Zahria hésite sur son bluff. Elle avale sa gorgée avant de tenter une réponse qui ne la mette pas trop dans le pétrin.
« En fait, c'est un malentendu de la secrétaire de Mademoiselle du Lys. Je suis juste venue déposer des documents pour la Première Ministre, de la part du Commandant Höls, elle a cru qu'il fallait que ce soit en personne, donc elle m'a demandé d'attendre ici... Mais j'aurais très bien les lui laisser à elle ! Enfin, maintenant, je suppose que je vais devoir attendre... »
Et trouver une solution pour s'échapper de cette situation étrange, au plus vite. Elle lui explique qu'Haru n'est pas là pour la matinée, et Zahria tient l'excuse parfaite. Autant sauter dessus tout de suite, avant qu'elle ne lui échappe.
« Oh, mais si la Première Ministre n'est pas là, ça ne sert à rien que je tarde trop ! Je repasserai plus tard, quand elle sera là ! »
Elle engloutit le reste de son thé d'une traite, puis pose la tasse sur la table et se lève en offrant un sourire désolée à Queen, qui fait une remarque le goût étrange de la substance.
« Oui, vous avez raison, il a un goût comme... de poisson. C'est très étrange. Dame Milan, ce fut un plaisir de vous voir, je vais prendre... »
Elle est interrompue par la remarque de la demoiselle qui, main sur le front, se plaint de vertiges. Et voulant faire un pas vers elle, tout à coup, Zahria sent la même chose. Sa tête se met à tourner, ses membres à trembler, et elle est obligée de se rasseoir pour ne pas tomber dans les pommes. Elle ferme les yeux une seconde, portant sa propre main à sa tête en essayant de reprendre ses esprits. Après tout, il faut qu'elle se dépêche de sortir d'ici, sinon papa va la gronder. Il a dit qu'aujourd'hui, il fallait pas qu'elle traîne trop longtemps, parce que c'était jour de marché, et les jours de marché, son papa il pose son stand et il essaye de vendre des trucs. Mais ça se passe pas toujours très bien pour lui, alors il a besoin que Zahria elle appâte les clients.
Quand elle rouvre les yeux, Zahria se sent soudain mieux. Elle saute à terre, et regarde la petite fille en face, en lui tendant une main amicale.
« Bon, ben, je vais y aller moi ! Papa m'attend ! »
Puis elle tourne la tête vers la sortie. La sortie ? Ramenant son regard à la gamine à couettes, elle fronce ses sourcils en faisant une petite moue avec sa bouche.
« Dis... on fait comment déjà, pour partir d'ici ? Faut que j'aille au marché pour retrouver mon papa... »
« En fait, c'est un malentendu de la secrétaire de Mademoiselle du Lys. Je suis juste venue déposer des documents pour la Première Ministre, de la part du Commandant Höls, elle a cru qu'il fallait que ce soit en personne, donc elle m'a demandé d'attendre ici... Mais j'aurais très bien les lui laisser à elle ! Enfin, maintenant, je suppose que je vais devoir attendre... »
Et trouver une solution pour s'échapper de cette situation étrange, au plus vite. Elle lui explique qu'Haru n'est pas là pour la matinée, et Zahria tient l'excuse parfaite. Autant sauter dessus tout de suite, avant qu'elle ne lui échappe.
« Oh, mais si la Première Ministre n'est pas là, ça ne sert à rien que je tarde trop ! Je repasserai plus tard, quand elle sera là ! »
Elle engloutit le reste de son thé d'une traite, puis pose la tasse sur la table et se lève en offrant un sourire désolée à Queen, qui fait une remarque le goût étrange de la substance.
« Oui, vous avez raison, il a un goût comme... de poisson. C'est très étrange. Dame Milan, ce fut un plaisir de vous voir, je vais prendre... »
Elle est interrompue par la remarque de la demoiselle qui, main sur le front, se plaint de vertiges. Et voulant faire un pas vers elle, tout à coup, Zahria sent la même chose. Sa tête se met à tourner, ses membres à trembler, et elle est obligée de se rasseoir pour ne pas tomber dans les pommes. Elle ferme les yeux une seconde, portant sa propre main à sa tête en essayant de reprendre ses esprits. Après tout, il faut qu'elle se dépêche de sortir d'ici, sinon papa va la gronder. Il a dit qu'aujourd'hui, il fallait pas qu'elle traîne trop longtemps, parce que c'était jour de marché, et les jours de marché, son papa il pose son stand et il essaye de vendre des trucs. Mais ça se passe pas toujours très bien pour lui, alors il a besoin que Zahria elle appâte les clients.
Quand elle rouvre les yeux, Zahria se sent soudain mieux. Elle saute à terre, et regarde la petite fille en face, en lui tendant une main amicale.
« Bon, ben, je vais y aller moi ! Papa m'attend ! »
Puis elle tourne la tête vers la sortie. La sortie ? Ramenant son regard à la gamine à couettes, elle fronce ses sourcils en faisant une petite moue avec sa bouche.
« Dis... on fait comment déjà, pour partir d'ici ? Faut que j'aille au marché pour retrouver mon papa... »
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« Maudite soit cette femme » pensa Queen alors que la nouvelle venue s’amusait apparemment de ce qu’elle était entrain de lui dire. Tout ce grabuge alors même qu’elle n’avait pas rendez-vous avec elle par dessus le marché ? Qu’est ce qu’il ne fallait pas entendre ! Haru traitait vraiment avec tout les cas sociaux du coin. Il faudrait, à l’avenir, que la trésorière gère en plus ses fréquentations ? Misère… En attendant, il y avait toujours cette brunette, qui se moquait ouvertement. Elle aurait volontiers voulu la remettre à sa place comme elle savait si bien le faire. Cependant plus les secondes passaient et plus son esprit s’embourbait. Au début, elle cru qu’elle allait vomir. Sauf que son corps au complet était cloué à la chaise. Par Lucy que lui arrivait-il encore ? La jeune femme disait-elle vrai ? Il y avait peut-être du poison dans ce thé mais alors… La secrétaire d’Haru venait d’essayer de l’assassiner !
Enfin ! Enfin elle trouva l’énergie pour se lever de sa chaise. Ou plutôt… Sauter de sa chaise. Son corps tout douloureux la tiraillait de partout et elle dû s’étirer dans tout les sens plusieurs fois avant de se sentir enfin à l’aise. Queen avait l’impression qu’elle devait faire quelque chose mais ne se souvenait plus de quoi. Alors elle posa son regard tout autour d’elle dans un hoquet de stupeur. Que Lucy la protège ! Elle était dans l’antre de la terrifiante Haru ! Et avec elle, son allié ! Qui pour le coup ne s’inquiétait que de rejoindre son papa… En vitesse, la trésorière miniature attrapa le bras de sa camarade avant de couvrir sa bouche avec sa main.
- Tu ne peux pas sortir d’ici… C’est la cachette de Haru la sorcière ! Elle mange les enfants ! Elle libéra la bouche de la petite fille tout en lui faisant les gros yeux pour l’inciter à ne pas parler trop fort. - C’est maman qui me l’a dit ! Son bras toujours dans sa main elle l’attira devant le bureau de la secrétaire où elle s’accroupit. - Je pense que pour la faire prisonnière… Il faut faire des dessins sur les murs… Comme les mages dans les histoires ! Renvoyer le démon dans sa maison !
Du haut de son mètre dix les bras levés, la blonde passa la tête sur le côté afin de voir si il y avait quelqu’un. Personne. Parfait, elles allaient pouvoir monter un plan. - Il n’y a plus le méchant gobelin qui garde l’entrée… Vient, il faut qu’on trouve de quoi la capturer avant qu’elle arrive ! D’un pas lent et précautionneux, elle se dirigea vers l’entrée du premier bureau – le sien en l’occurrence – et ouvrit tout les tiroirs à la recherche de plume ou de crayons de couleur. Sans discrétion aucune en passant la tête sous le bureau – a défaut de pouvoir la passer au dessus – elle lança un tonitruant. - Au fait ! J’m’appelle Queen ! Et j’aiiiii six aaaaans ! Elle fit un six à l’aide de ses doigts. - Maman dit que je suis une grande fille. Tu es grande toi ? Aller vient m’aider à chercher ! Dit-elle en secouant la tête, ses petites couettes oscillant au dessus de son crâne comme deux pompons.
Enfin ! Enfin elle trouva l’énergie pour se lever de sa chaise. Ou plutôt… Sauter de sa chaise. Son corps tout douloureux la tiraillait de partout et elle dû s’étirer dans tout les sens plusieurs fois avant de se sentir enfin à l’aise. Queen avait l’impression qu’elle devait faire quelque chose mais ne se souvenait plus de quoi. Alors elle posa son regard tout autour d’elle dans un hoquet de stupeur. Que Lucy la protège ! Elle était dans l’antre de la terrifiante Haru ! Et avec elle, son allié ! Qui pour le coup ne s’inquiétait que de rejoindre son papa… En vitesse, la trésorière miniature attrapa le bras de sa camarade avant de couvrir sa bouche avec sa main.
- Tu ne peux pas sortir d’ici… C’est la cachette de Haru la sorcière ! Elle mange les enfants ! Elle libéra la bouche de la petite fille tout en lui faisant les gros yeux pour l’inciter à ne pas parler trop fort. - C’est maman qui me l’a dit ! Son bras toujours dans sa main elle l’attira devant le bureau de la secrétaire où elle s’accroupit. - Je pense que pour la faire prisonnière… Il faut faire des dessins sur les murs… Comme les mages dans les histoires ! Renvoyer le démon dans sa maison !
Du haut de son mètre dix les bras levés, la blonde passa la tête sur le côté afin de voir si il y avait quelqu’un. Personne. Parfait, elles allaient pouvoir monter un plan. - Il n’y a plus le méchant gobelin qui garde l’entrée… Vient, il faut qu’on trouve de quoi la capturer avant qu’elle arrive ! D’un pas lent et précautionneux, elle se dirigea vers l’entrée du premier bureau – le sien en l’occurrence – et ouvrit tout les tiroirs à la recherche de plume ou de crayons de couleur. Sans discrétion aucune en passant la tête sous le bureau – a défaut de pouvoir la passer au dessus – elle lança un tonitruant. - Au fait ! J’m’appelle Queen ! Et j’aiiiii six aaaaans ! Elle fit un six à l’aide de ses doigts. - Maman dit que je suis une grande fille. Tu es grande toi ? Aller vient m’aider à chercher ! Dit-elle en secouant la tête, ses petites couettes oscillant au dessus de son crâne comme deux pompons.
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Oh non ! La méchante sorcière ! Elle ne peut pas laisser sa nouvelle copine l'affronter toute seule après tout ! Papa attendra un peu, c'est un cas de force mazeure ! Majeure, oui c'est bien c'que j'dis, oh ! La main de la petite fille à couette toujours sur sa bouche, Zahria acquiesce vivement, comme pour montrer son attachement à cette quête de la plus haute importance. Elle la suit alors en silence, enfin, sauf pour le moment où elle se prend les pieds dans le tapis et se rattrape au dernier moment, mais ça passe forcément inaperçu: après tout, elles sont en mission ! Personne ne peut les voir !
Quand elles entrent dans le premier bureau et que la petite fille à couettes se met à tout retourner pour trouver ce qu'elle cherche, Zahria ne se fait pas prier pour l'aider à vider les tiroirs et les retourner à même le sol. Un peu trop lourds pour qu'elle les sorte elle-même de leurs gonds, elle se contente de prendre à pleines mains leur contenu pour le laisser tomber à terre dans un vacarme de tous les dieux. Couette-couette se présente alors, et indique son âge. Zahria lui fait un grand sourire avant de répondre.
« Moi j'ai six ans et trois lunes et demie ! Je m'appelle Zahria, et j'habite avec mon papa dans la rue du Ribou, et mon papa, il a un cadre magique dans sa chambre avec des images de dames dessus ! Et même que à l'école, mes copines elles sont pas très gentilles avec moi des fois, sauf Tania, Tania elle est gentille. Et toi tes copines elles sont gentilles ? »
Une pipelette. Zahria à six ans était une pipelette. Bah quoi, ça vous étonne ?
« T'as de la chance d'avoir une maman quand même. Moi j'ai pas de maman, mais c'est pas grave, la maîtresse elle est gentille ! Oh, regarde ce que j'ai trouvé !!!! Une boîte à couleurs ! Regarde, mes vêtements ils sont tous jaunes maintenant, c'est drôle ! Tu veux essayer ? On pourrait peut-être changer la couleur des vêtements de la méchante sorcière, non ? Il paraît que les sorcières, ça aime pas le rose. »
Citronnelle et Couette-couette. Elles font la paire. Elles finissent par mettre la main sur des craies de couleurs, ainsi que des pots d'encre diverses, et embarque les plumes avec elles.
« Je sais pas trop bien encore écrire avec la plume, mais mon copain Vrenn il y arrive trop bien ! C'est dommage qu'on lui ait pas dit de venir, il aurait pu nous aider. Il est trop fort Vrenn, il aurait attrapé la sorcière et lui aurait mis une baffe dans sa tête comme ça bam ! Et après on aurait pu lui dessiner directement sur le visage pour la faire prisonnière comme t'as dit ! »
Leurs précieuses armes dans les bras, les deux fillettes se faufilent à nouveau dans le couloir, à grand renfort de "Chuuuuuuuuut !" discutablement discrets. Elles finissent par entrer dans le bureau de Haru, et referment la porte derrière elle, avant de constater la taille démesurée de la pièce.
« Par où on commence, Couette-couette ? J'ai oublié ton nom pardon... Ah oui Queen c'est ça ! On fait comment ? Elle t'a dit quoi ta maman sur les sorts contre les sorcières ? »
Quand elles entrent dans le premier bureau et que la petite fille à couettes se met à tout retourner pour trouver ce qu'elle cherche, Zahria ne se fait pas prier pour l'aider à vider les tiroirs et les retourner à même le sol. Un peu trop lourds pour qu'elle les sorte elle-même de leurs gonds, elle se contente de prendre à pleines mains leur contenu pour le laisser tomber à terre dans un vacarme de tous les dieux. Couette-couette se présente alors, et indique son âge. Zahria lui fait un grand sourire avant de répondre.
« Moi j'ai six ans et trois lunes et demie ! Je m'appelle Zahria, et j'habite avec mon papa dans la rue du Ribou, et mon papa, il a un cadre magique dans sa chambre avec des images de dames dessus ! Et même que à l'école, mes copines elles sont pas très gentilles avec moi des fois, sauf Tania, Tania elle est gentille. Et toi tes copines elles sont gentilles ? »
Une pipelette. Zahria à six ans était une pipelette. Bah quoi, ça vous étonne ?
« T'as de la chance d'avoir une maman quand même. Moi j'ai pas de maman, mais c'est pas grave, la maîtresse elle est gentille ! Oh, regarde ce que j'ai trouvé !!!! Une boîte à couleurs ! Regarde, mes vêtements ils sont tous jaunes maintenant, c'est drôle ! Tu veux essayer ? On pourrait peut-être changer la couleur des vêtements de la méchante sorcière, non ? Il paraît que les sorcières, ça aime pas le rose. »
Citronnelle et Couette-couette. Elles font la paire. Elles finissent par mettre la main sur des craies de couleurs, ainsi que des pots d'encre diverses, et embarque les plumes avec elles.
« Je sais pas trop bien encore écrire avec la plume, mais mon copain Vrenn il y arrive trop bien ! C'est dommage qu'on lui ait pas dit de venir, il aurait pu nous aider. Il est trop fort Vrenn, il aurait attrapé la sorcière et lui aurait mis une baffe dans sa tête comme ça bam ! Et après on aurait pu lui dessiner directement sur le visage pour la faire prisonnière comme t'as dit ! »
Leurs précieuses armes dans les bras, les deux fillettes se faufilent à nouveau dans le couloir, à grand renfort de "Chuuuuuuuuut !" discutablement discrets. Elles finissent par entrer dans le bureau de Haru, et referment la porte derrière elle, avant de constater la taille démesurée de la pièce.
« Par où on commence, Couette-couette ? J'ai oublié ton nom pardon... Ah oui Queen c'est ça ! On fait comment ? Elle t'a dit quoi ta maman sur les sorts contre les sorcières ? »
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Rapidement et pour son plus grand plaisir, sa nouvelle copine vint se joindre à elle. A deux mains ça va plus vite ! Alors en deux temps trois mouvements elles retournèrent sans dessus dessous le bureau. Il y avait plein de papiers pas intéressant, des bidules avec plein de chiffre, des machins avec des gribouillages en rouge et avec écrit en gros « CONFIDENTIEL ». De toute façon, Queen n’aimait pas les écritures rouges et elle ne savait pas encore bien déchiffrer les mots puis surtout, leur mission était bien plus importante, oh oui ! Renvoyer la sorcière dans sa grotte était le plus important ! Il fallait protéger le royaume, alors elle ne s’attarda pas non plus sur ce dossier où il y avait écrit « Urgent ».
- J’ai pas de copine ! Maman dit « tu te suffit à toi même Queen » ! Je sais pas trop ce que ça veut dire mais t’es ma copine quand même ! Dit-elle en sortant la tête du tiroir où elle avait fourré son nez pour faire en grand sourire à la basanée qui l’accompagnait. Après ça elle la regarda jouer avec une boite de couleur. - Anh génial ! Garde le bien ! Je suis sûre qu’il y a des vêtements de la méchante sorcière dans sa tanière ! Si t’as raison on changera ses vêtements moche en rose ! En plus moi j’aime le rose, donc je suis pas une sorcière t’as vuuuu ! Ah enfin ! Déclara la petite trésorière en sortant triomphalement une boite de craies. Juste après elle tombèrent également sur un lot de plume et plusieurs petits encriers qu’elles chargèrent dans tout les recoins possible de leurs vêtements. Maintenant armées jusqu’aux dents, elles pouvaient partir à l’assaut de la terrifiantemégère sorcière !
- T’as un copain qui s’appelle Frêne ? Comme l’arbre ? Maman m’a dit que les pauvres donnaient des prénoms bizarre à leur bébé… Mais c’est trop dommage ! On l’aurait ligoté au fond de sa cachette et même qu’on l’aurait obligé à utiliser ses pouvoirs pour faire ce qu’on voulait ! Il est trop fort ton copain ! S’emballa-t-elle.
Tout en discrétion et subtilité, elle regagnèrent le petit couloir qui menait au bureau d’Haru. La porte n’était fort heureusement pas fermée à clef et après quelques petites acrobaties pour atteindre la poignée, elle purent enfin y entrer. Une fois que la porte fut fermée, Queen se pressa de tourner le verrou. - On sait jamais si elle revient… Puis elle prit enfin le temps de regarder la pièce dans laquelle elle se trouvait. Grande fut le premier mot qui lui vint à l’esprit. Ordonné fut le second. Puis Zahria attira de nouveau son attention. Par où commencer ? C’était la grande question qui se posait maintenant. Et elle n’en savait fichtrement rien. Alors elle déposa tout ce qu’elle avait dans les poches sur le sol.
- On va commencer par choisir les couleurs qu’on préfères ! Moi je vais preeeendre…. Le rouge et le noir ! Dit-elle tout en se saisissant des craies et pots d’encre en accord avec ses couleurs. - Et le jaune aussi ! Elle saisit la dernière couleur. - Si tu les veux je pourrais te les prêter après ! Hum…Les murs sont super grand… On devrait faire équipe ! On commence par le plus grand d’accord ? Dit-elle tout en s’approchant dangereusement de la tapisserie de noble facture. - Il faut dessiner la sorcière plein de fois pour que sa marche ! En plus je l’ai déjà vu essayer de manger un monsieur par la bouche ! Comme ça ! Afin de donner de la véracité aux faits énoncés, elle ouvrit grand la bouche et finit mine de donner de grand coup de dent. - Je te jure ! Que c’est vrai ! Même que j’ai jamais revu le monsieur après ! Alors je suis sûre que si on dessine le monsieur son fantôme viendra nous aider ! Plantant un doigt dans l’encre noire, elle commença a dessiner les contours de ce qui était censé être « le monsieur. »
- Dis, pourquoi t'as pas de maman ? Et pourquoi ton papa il a un cadre magique avec des dames dedans ? Il les connaît ? C’est ses copines ? Tout en continuant de papoter, elle s’attaqua au visage.
- J’ai pas de copine ! Maman dit « tu te suffit à toi même Queen » ! Je sais pas trop ce que ça veut dire mais t’es ma copine quand même ! Dit-elle en sortant la tête du tiroir où elle avait fourré son nez pour faire en grand sourire à la basanée qui l’accompagnait. Après ça elle la regarda jouer avec une boite de couleur. - Anh génial ! Garde le bien ! Je suis sûre qu’il y a des vêtements de la méchante sorcière dans sa tanière ! Si t’as raison on changera ses vêtements moche en rose ! En plus moi j’aime le rose, donc je suis pas une sorcière t’as vuuuu ! Ah enfin ! Déclara la petite trésorière en sortant triomphalement une boite de craies. Juste après elle tombèrent également sur un lot de plume et plusieurs petits encriers qu’elles chargèrent dans tout les recoins possible de leurs vêtements. Maintenant armées jusqu’aux dents, elles pouvaient partir à l’assaut de la terrifiante
- T’as un copain qui s’appelle Frêne ? Comme l’arbre ? Maman m’a dit que les pauvres donnaient des prénoms bizarre à leur bébé… Mais c’est trop dommage ! On l’aurait ligoté au fond de sa cachette et même qu’on l’aurait obligé à utiliser ses pouvoirs pour faire ce qu’on voulait ! Il est trop fort ton copain ! S’emballa-t-elle.
Tout en discrétion et subtilité, elle regagnèrent le petit couloir qui menait au bureau d’Haru. La porte n’était fort heureusement pas fermée à clef et après quelques petites acrobaties pour atteindre la poignée, elle purent enfin y entrer. Une fois que la porte fut fermée, Queen se pressa de tourner le verrou. - On sait jamais si elle revient… Puis elle prit enfin le temps de regarder la pièce dans laquelle elle se trouvait. Grande fut le premier mot qui lui vint à l’esprit. Ordonné fut le second. Puis Zahria attira de nouveau son attention. Par où commencer ? C’était la grande question qui se posait maintenant. Et elle n’en savait fichtrement rien. Alors elle déposa tout ce qu’elle avait dans les poches sur le sol.
- On va commencer par choisir les couleurs qu’on préfères ! Moi je vais preeeendre…. Le rouge et le noir ! Dit-elle tout en se saisissant des craies et pots d’encre en accord avec ses couleurs. - Et le jaune aussi ! Elle saisit la dernière couleur. - Si tu les veux je pourrais te les prêter après ! Hum…Les murs sont super grand… On devrait faire équipe ! On commence par le plus grand d’accord ? Dit-elle tout en s’approchant dangereusement de la tapisserie de noble facture. - Il faut dessiner la sorcière plein de fois pour que sa marche ! En plus je l’ai déjà vu essayer de manger un monsieur par la bouche ! Comme ça ! Afin de donner de la véracité aux faits énoncés, elle ouvrit grand la bouche et finit mine de donner de grand coup de dent. - Je te jure ! Que c’est vrai ! Même que j’ai jamais revu le monsieur après ! Alors je suis sûre que si on dessine le monsieur son fantôme viendra nous aider ! Plantant un doigt dans l’encre noire, elle commença a dessiner les contours de ce qui était censé être « le monsieur. »
- Dis, pourquoi t'as pas de maman ? Et pourquoi ton papa il a un cadre magique avec des dames dedans ? Il les connaît ? C’est ses copines ? Tout en continuant de papoter, elle s’attaqua au visage.
Image de profil : Succès : Cristaux : 3232MESSAGES : 525Zahria AhlyshOmbre
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« Ça fait peur ! Tu crois qu'elle mange les petites filles aussi ? »
Zahria se saisit méticuleusement du vert, orange et du bleu, et dans un premier temps, regarde Queen dessiner des ronds représentant très clairement un corps humain pour un esprit d'enfant, avant de s'atteler à la tâche, rajoutant de la couleur, dessinant une longue crinière verte pour le monsieur, et des cheveux en épis orange pour la sorcière, une fois que son contour fut dessiné. Puis elle se détourne du couple, pour dessiner un joli soleil bleu au-dessus.
« Je sais pas pourquoi j'ai pas de maman, mon papa il en parle jamais. Mais je suis sûre qu'en fait, ma maman, c'était une super aventurière, genre tu vois, une Fafir ! Il paraît qu'ils sont balèzes, les Fafirs, t'en as déjà entendu parler ? Les autres dames je sais pas qui c'est, je les ai jamais vues. Papa il parle pas trop, à part pour me rouspéter. Et toi, ton papa, il est comment ? »
Laissant Queen finir le dessin sur la toile tout en l'écoutant parler, Zahria s'approche du grand bureau au centre de la pièce. Elle se hisse tant bien que mal sur le fauteuil, et se met debout pour regarder les documents posés dessus. L'écriture lui est familière, mais impossible de se rappeler où est-ce qu'elle l'a déjà vue. Zahria jette les documents par terre, puis se met à dessiner à même le bureau à la craie. Des fleurs par ci, un chat là, et une nouvelle représentation de la sorcière au centre.
Une fois son oeuvre finie, Queen étant aussi passée à autre chose, elle s'intéresse à une grande armoire, et peine à l'ouvrir, manquant de tomber quand elle cède enfin sous la force incommensurable de la petite fille.
« Oooooh ! Regarde ! Les jolies robes ! Viens Couette-couette, on va dessiner ici, les vêtements sont tout doux, j'ai jamais vu ça ! »
Elle tire sur les vêtements, capes, robes, manteaux se faisant un petit matelas douillet à même le sol, sur lequel elle se met à sauter après, puis courant dans toute la pièce, les doigts plein d'encre caressant les murs. Elle pose un doigt encré sur le nez de Queen et crie:
« C'est toi le chat ! »
Avant de repartir en courant et en criant à l'autre bout de la pièce.
Zahria se saisit méticuleusement du vert, orange et du bleu, et dans un premier temps, regarde Queen dessiner des ronds représentant très clairement un corps humain pour un esprit d'enfant, avant de s'atteler à la tâche, rajoutant de la couleur, dessinant une longue crinière verte pour le monsieur, et des cheveux en épis orange pour la sorcière, une fois que son contour fut dessiné. Puis elle se détourne du couple, pour dessiner un joli soleil bleu au-dessus.
« Je sais pas pourquoi j'ai pas de maman, mon papa il en parle jamais. Mais je suis sûre qu'en fait, ma maman, c'était une super aventurière, genre tu vois, une Fafir ! Il paraît qu'ils sont balèzes, les Fafirs, t'en as déjà entendu parler ? Les autres dames je sais pas qui c'est, je les ai jamais vues. Papa il parle pas trop, à part pour me rouspéter. Et toi, ton papa, il est comment ? »
Laissant Queen finir le dessin sur la toile tout en l'écoutant parler, Zahria s'approche du grand bureau au centre de la pièce. Elle se hisse tant bien que mal sur le fauteuil, et se met debout pour regarder les documents posés dessus. L'écriture lui est familière, mais impossible de se rappeler où est-ce qu'elle l'a déjà vue. Zahria jette les documents par terre, puis se met à dessiner à même le bureau à la craie. Des fleurs par ci, un chat là, et une nouvelle représentation de la sorcière au centre.
Une fois son oeuvre finie, Queen étant aussi passée à autre chose, elle s'intéresse à une grande armoire, et peine à l'ouvrir, manquant de tomber quand elle cède enfin sous la force incommensurable de la petite fille.
« Oooooh ! Regarde ! Les jolies robes ! Viens Couette-couette, on va dessiner ici, les vêtements sont tout doux, j'ai jamais vu ça ! »
Elle tire sur les vêtements, capes, robes, manteaux se faisant un petit matelas douillet à même le sol, sur lequel elle se met à sauter après, puis courant dans toute la pièce, les doigts plein d'encre caressant les murs. Elle pose un doigt encré sur le nez de Queen et crie:
« C'est toi le chat ! »
Avant de repartir en courant et en criant à l'autre bout de la pièce.
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- C’est sur qu’elle mange les petites filles ! Répondit-elle du tac au tac tout en colorant son dessin et arrangeant la bouche pleine de chicot qui venait manger celle du monsieur. Après ça, pendant que Zahria ajoutait un soleil, elle cru bon d’y ajouter des petites fleurs noires et rouges par ci par là, rendant le spectacle joliment sordide. Après qu’elle eut finit de parler, son acolyte s’approcha du bureau et Queen décida que le tableau était parfait. Entre autre.
- Annnnh… Trop classe ! Moi maman elle dit qu’allait courir dehors c’est pour les pilleux ! Ou les poilleux… Un truc dans le genre mais que c’est pas pour les dames comme nous ! Puis elle prit le même air pincé que sa mère et s’avança avec grâce pour regarder ce que dessinait la brunette. Ni une ni deux, elle entreprit de l’imiter mais sur le tapis, déversant des litres d’encre. En plus, c’était agaçant, le tapis absorbait et rendait son travail brouillon. Au bout de plusieurs minutes, mécontente, elle décida de changer de support. - Mon papa, il est grand ! Il est fort ! Il trop beau ! Mais il est pas souvent à la maison. Il voyage partouuut à Aryon ! Même à la ville Aquatique, t’imagines ?
Un bruit brusque vint faire sursauter la petite blonde, qui releva la tête. Zahria venait de trouver la malle au trésor. Remplit de dizaine de merveille toutes douces. Ni une, ni deux, elle arriva en trottinant et tendit la main pour se saisir d’une manche. - Woooaaaah…. On dirait la garde robe de maman ! La sorcière à dû les voler à des gens quand elle les a mangés ! Imitant sa nouvelle amie, elle décrocha un manteau qui faisait deux fois sa taille. - Eh ! On va utiliser la boite de couleur ! Fouinant parmi tout les objets de coloriage qui était à terre, elle revint près de la veste et la fit virer au rose comme elles l’avaient prévu au début. - C’est trop bien ! La sorcière sera trop pas contente ! Ricana, elle posa également ses doigts plein d’encre noire sur le tissus.
- C’est moi le chat ? Articula Queen tout en louchant sur le doigt qui venait de colorer son nez. - Aaaaah ! Non ! C’est pas juste ! S’écria-t-elle quand l’information monta enfin à son petit cerveau. Immédiatement, elle s’élança à la poursuite de la petite fille, renversant au passage un encrier sur le sol. - Ah je vais t’avoir ! Dit-elle en essayant de lui barrer la route à plusieurs reprises. Ce ne fut qu’au bout de dix bonnes minutes de courses, qu’elle réussit à se saisir de son bras. - Je t’ai eut !
- Annnnh… Trop classe ! Moi maman elle dit qu’allait courir dehors c’est pour les pilleux ! Ou les poilleux… Un truc dans le genre mais que c’est pas pour les dames comme nous ! Puis elle prit le même air pincé que sa mère et s’avança avec grâce pour regarder ce que dessinait la brunette. Ni une ni deux, elle entreprit de l’imiter mais sur le tapis, déversant des litres d’encre. En plus, c’était agaçant, le tapis absorbait et rendait son travail brouillon. Au bout de plusieurs minutes, mécontente, elle décida de changer de support. - Mon papa, il est grand ! Il est fort ! Il trop beau ! Mais il est pas souvent à la maison. Il voyage partouuut à Aryon ! Même à la ville Aquatique, t’imagines ?
Un bruit brusque vint faire sursauter la petite blonde, qui releva la tête. Zahria venait de trouver la malle au trésor. Remplit de dizaine de merveille toutes douces. Ni une, ni deux, elle arriva en trottinant et tendit la main pour se saisir d’une manche. - Woooaaaah…. On dirait la garde robe de maman ! La sorcière à dû les voler à des gens quand elle les a mangés ! Imitant sa nouvelle amie, elle décrocha un manteau qui faisait deux fois sa taille. - Eh ! On va utiliser la boite de couleur ! Fouinant parmi tout les objets de coloriage qui était à terre, elle revint près de la veste et la fit virer au rose comme elles l’avaient prévu au début. - C’est trop bien ! La sorcière sera trop pas contente ! Ricana, elle posa également ses doigts plein d’encre noire sur le tissus.
- C’est moi le chat ? Articula Queen tout en louchant sur le doigt qui venait de colorer son nez. - Aaaaah ! Non ! C’est pas juste ! S’écria-t-elle quand l’information monta enfin à son petit cerveau. Immédiatement, elle s’élança à la poursuite de la petite fille, renversant au passage un encrier sur le sol. - Ah je vais t’avoir ! Dit-elle en essayant de lui barrer la route à plusieurs reprises. Ce ne fut qu’au bout de dix bonnes minutes de courses, qu’elle réussit à se saisir de son bras. - Je t’ai eut !
Image de profil : Succès : Cristaux : 3232MESSAGES : 525Haru Du LysPremière Ministre
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La réunion du conseil a été écourtée. Personne ne prenait position et certains conseillers ont décidé qu’aujourd’hui, le rose serait bleu et inversement. Une matinée de perdu pour un futur événement que la Reine voudrait organiser pour le solstice de la saison chaude. En tout cas, je n’ai pas la tête à essayer de comprendre leur logique donc j’ai préféré abréger la réunion et de la reporter pour demain quand ils auront des idées concrètes.
Retournant à mon étage en prenant le grand escalier Est, je profite quelques secondes de la vue de la cour intérieure avant de retrouver l’infâme Queen. Depuis mon histoire avec Jin, je sens que quelque chose la dérange puis entre ses insultes régulières, ça me change un peu même si maintenant elle fait un peu plus attention quand elle ouvre la porte. J’arrive enfin à mon étage, Miranda devait partir plus tôt aujourd’hui donc je n’aurai même pas le réconfort d’une personne chaleureuse en rentrant dans le cabinet, non j’aurai que la Milan qui m’attendra sagement pour me dire que j’écris mal, que rien n’est rangé et que je ne fais rien comme toujours mise à part dévorer la bouche de gueux.
Je finis par ouvrir ma porte de mon cabinet, j’attrape les missives sur la table de Miranda et part en direction du bureau de Queen. Je vois un service à thé sur la table de salon puis je jette un coup d’oeil curieux dans le bureau de mon assistante. Étrange, elle n’est pas là, elle qui prône le rangement à tout va. J’entends des bruits venant de mon bureau, ce n’était pas Floky et je lui demande où il est par télépathie. Il me réponds qu’il s’est caché dans la commode loin de ses monstres nains. Je suis inquiète mais je finis par ouvrir doucement quand je vois mon tapis angora rempli d’encre puis j’ouvre encore plus grand quand j’aperçois enfin les deux monstres nains.
Que faisaient ces deux fillettes ici surtout quand l’une d’elle hurle “ LA SORCIERE “. Mais quand je regarde le reste de mon bureau, je vois la catastrophe, elles ont tout saccagé et je ne sais même pas à qui ça appartient ça.
- Mais… qu’est-ce qui s’est passé ici.
Elle continue d’hurler à la sorcière quand je les vois s’échapper par la porte dont une passant sous mes jambes.
- Revenez ici vous deux !
Mais elles couraient aussi vite que leurs ombres, je voulais essayer de les rattraper quand la grosse flaque d’encre sur le sol me fait glisser, arrêtant ma course en plein élan.
- Sales pestes !
Je reprends ma course allant vers la porte de mon cabinet maintenant, je passe la tête dans le couloir, cherchant mes diablotins.
- Mais qu’est-ce que vous attendez ! Allez les poursuivre non mais.
Le garde me regarde bizarrement puis le voilà en train de poursuivre des fillettes pendant que je regarde la scène de crime. Les dessins étaient plus que équivoque et j’avais presque l’impression que Queen était dans le coup. Ca va me coûter une fortune à remettre tout en état puis quand j’ouvre ma commode, je vois toutes mes tenues détruites…
C’est vraiment pas ma journée...
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Cristaux : 1877MESSAGES : 899COULEUR : #9966ffZahria AhlyshOmbre
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La porte s'ouvre, alors que les petites filles sont en course-poursuite dans le bureau de Haru. C'est Queen qui la reconnait en premier, qui crie: "La sorcière !" en la pointant du doigt. Il n'y a pas d'échappatoire possible, il faut tenter le tout pour le tout. Elles ne posent pas la question avant de foncer vers l'entrée, se faufilant entre les jambes de la maléfique sorcière. Zahria ne prend même pas le temps de la scruter, gardant le visage face au sol pour ne pas se faire transformer en pierre par les serpents cachés sur sa tête. Prenant à gauche dans un long couloir avec de jolis tapis au sol, les gamines sont vite prises en chasse par un garde, sous les ordres de la sorcière.
« Oh non ! Le méchant chevalier noir de la sorcière ! Comment on va faire ! »
Les petites filles bifurquent une fois à gauche, une fois à droite, et le garde se rapproche dangereusement. Zahria, un point de côté commençant à la faire souffrir, s'arrête net au bout d'un couloir, saisissant la main de Couette-Couette pour qu'elle fasse pareil.
« Il court trop vite ! Il faut combattre, Couette-Couette ! Regarde, prend le tapis là, au coin, moi je prend dans l'autre coin, et quand il est dessus, on tire très fort ! »
Sans trop réfléchir, les gamines font comme dit, et au moment où le garde pose le pied sur le tapis, elles tirent de toutes leurs maigres forces sur le tissu, qui, s'il ne glisse que de quelques centimètres, déséquilibre tout de même le garde en armure lourde, qui trébuche et tombe en arrière dans un vacarme de tous les dieux.
« Vite ! Profitons-en pendant qu'il est au sol ! »
Elles se remettent alors à courir, en direction du chevalier, qui saisit la cheville de la brune pour l'empêcher d'avancer. Mais la blonde lui met alors un grand coup de pied dans la main, et il lâche prise en grognant de couleur. Les yeux de la gamine et du garde se croisent, et il semble la reconnaître, pendant un instant.
« Dame Milan... ? »
Mais aussitôt Zahria libérée, elles se remettent en route, prenant un nouveau chemin, et finissent par disparaître dans un couloir, laissant le garde se relever, difficilement.
Quand elles arrêtent enfin de courir, essoufflées, les petites filles s'adossent à un mur pour se reposer une minute, en souriant de leur victoire.
« On l'a échappé belle, hein ! Le chevalier noir a failli nous avoir ! Heureusement que tu m'as sauvée ! Et t'avais raison, la sorcière, elle fait trop peur ! »
Elles rient un moment, puis une porte s'ouvre dans le couloir sur un serviteur portant un plateau. Il part de l'autre côté, ne voyant pas les deux gamines à ras-le-sol, mais laisse derrière lui une douce odeur qui parvient rapidement à leurs narines... Les yeux de Zahria s'écarquillent, sa bouche s'entrouvre et...
« HAAAAN ! Ça sent trop boooooon ! C'est quoi ?! Couette-Couette, j'en veux ! »
« Oh non ! Le méchant chevalier noir de la sorcière ! Comment on va faire ! »
Les petites filles bifurquent une fois à gauche, une fois à droite, et le garde se rapproche dangereusement. Zahria, un point de côté commençant à la faire souffrir, s'arrête net au bout d'un couloir, saisissant la main de Couette-Couette pour qu'elle fasse pareil.
« Il court trop vite ! Il faut combattre, Couette-Couette ! Regarde, prend le tapis là, au coin, moi je prend dans l'autre coin, et quand il est dessus, on tire très fort ! »
Sans trop réfléchir, les gamines font comme dit, et au moment où le garde pose le pied sur le tapis, elles tirent de toutes leurs maigres forces sur le tissu, qui, s'il ne glisse que de quelques centimètres, déséquilibre tout de même le garde en armure lourde, qui trébuche et tombe en arrière dans un vacarme de tous les dieux.
« Vite ! Profitons-en pendant qu'il est au sol ! »
Elles se remettent alors à courir, en direction du chevalier, qui saisit la cheville de la brune pour l'empêcher d'avancer. Mais la blonde lui met alors un grand coup de pied dans la main, et il lâche prise en grognant de couleur. Les yeux de la gamine et du garde se croisent, et il semble la reconnaître, pendant un instant.
« Dame Milan... ? »
Mais aussitôt Zahria libérée, elles se remettent en route, prenant un nouveau chemin, et finissent par disparaître dans un couloir, laissant le garde se relever, difficilement.
Quand elles arrêtent enfin de courir, essoufflées, les petites filles s'adossent à un mur pour se reposer une minute, en souriant de leur victoire.
« On l'a échappé belle, hein ! Le chevalier noir a failli nous avoir ! Heureusement que tu m'as sauvée ! Et t'avais raison, la sorcière, elle fait trop peur ! »
Elles rient un moment, puis une porte s'ouvre dans le couloir sur un serviteur portant un plateau. Il part de l'autre côté, ne voyant pas les deux gamines à ras-le-sol, mais laisse derrière lui une douce odeur qui parvient rapidement à leurs narines... Les yeux de Zahria s'écarquillent, sa bouche s'entrouvre et...
« HAAAAN ! Ça sent trop boooooon ! C'est quoi ?! Couette-Couette, j'en veux ! »
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- La sorcière ! S’égosilla Queen dès qu’elle vit le visage pâle dans l’entrebâillure de la porte. D’un même mouvement, les fillettes foncèrent tête baissées. C’était là leur seule chance de lui échapper et aucune d’elles n’étaient disposées à lui laisser une chance. Ce qui devait s’avérer compliqué ne le fut pas et en un rien de temps elles se retrouvèrent à passer entre ses jambes. Laissant les cris dans leurs dos au profit de l’univers fantastique et terrifiant qui les attendaient. Malheureusement, la démone de sorcière, envoya un de ses sbires à leurs trousses. Depuis toute petite, Nienor avait toujours obligé ses enfants à adopter une condition physique irréprochable, alors même si le méchant se rapprochait, elle aurait pu tenir la cadence encore un moment. Elle suivait la brune sans se décourager, bien décidée à ne pas se laisser saisir. Mais contre toute attente, cette dernière lui attrapa brusquement la main et elle dû s’arrêter net sous peine de voir son articulation malmenée.
- Le combattre ? S’injuria le petite blonde. - Mais je ne sais pas comb… Oh ! Fit-elle finalement en se plaçant à l’autre bout du tapis. En voilà une idée qu’elle est bonne ! Elles n’allaient pas le combattre par la force ! Mais par la ruse ! Et ça, la ruse, c’était parfaitement dans ses cordes. Ni une ni deux, elles tirèrent sans douceur sur le tissus. Le garde chuta. - On est les meilleures ! Ne put-elle s’empêcher de clamer. Toutefois, alors qu’elles couraient en direction de l’homme afin de rebrousser chemin, il se saisit de la cheville de sa copine. - HIIIIIAAAATAAAAA ! Beugla la blonde tout en lui décrochant un coup de pied dont elle était excessivement fière. Elle ne remarqua pas que le garde l’avait passablement reconnu, de toute façon, les méchants avaient du la voir venir de loin. Elle n’était pas n’importe qui après tout ! Sans se poser plus de question, elle poursuivit sa course.
Quelques mètres plus loin, lorsqu’elles furent sûre -plus ou moins – d’être à l’abri, elles s’arrêtèrent. Pour sa part, la mini trésorière s’adossa au mur et soupira longuement puis expira. - C’est pas facile d’être des super héroïnes ! Peut-être même qu’on sera dans les livres d’histoire ! Grâce à nous Aryon et bah il est sauvé ! La méchante sorcière va être capturée dans son bureau et tout. Trop classe ! Si elle avait parlé en même temps que Zahria, cela ne l’empêcha pas d’entendre parfaitement ce qu’elle disait. Tout sourire, elle tourna les yeux vers elle. - Ouais il a bien faillit mais on est un duo de la mort qui tue, il faisait pas le poids ! Puis goguenarde, elle ajouta, - Ouais t’as vu comment elle est trop moche avec toutes ses rides ! Beurk ! En plus elle a un gros nez et elle est aussi grande qu’un poney ! Heureusement qu’on l’a renvoyé dans son monde, elle est pas assez belle pour Aryon ! Puis elles éclatèrent de rire, sans discrétion, évidemment.
La porte à côté de laquelle elles se trouvaient s’ouvrit brusquement et un homme sortit avec un plateau. Le premier réflexe qui lui vint, fut de se coller au mur comme si elle espérait pouvoir en faire partie. Force fut de constater qu’il n’en avait strictement rien à cirer et surtout qu’il était plutôt concentré sur l’équilibre précaire de ses mets que sur ce qui se passait à ses pieds. Une erreur de sa part d’ailleurs. Parce qu’à peine Zahria eut émit son envie, que Queen tendit le pied en sifflotant. Le pauvre homme, toujours occupé à zieuter son plateau s’embroncha à la première occasion et s’étala de tout son long. Il n’eut même pas le temps de se rendre compte qu’il avait réussit à sauver ses victuailles que le blonde se saisit du plateau et partie en courant tout en le tenant au dessus de sa tête. - Zahzaaaaaaaah ! Dépêche toi ! J’ai les gâteaux d’énergie ! Les enfants repartirent donc dans une course folle, poursuivit de près par un serviteur vraisemblablement mécontent. Par un miracle parfaitement inexplicable, elles réussirent à le semer.
Mais comme il était de coutume avec la Milan, tout ne se passa pas exactement comme elle l’avait prévu. Alors, au détour d’un couloir qui donnait sur l’extérieur, elle percuta de plein fouet quelque chose de dur et qui émit une bruit métallique caractéristique. Son plateau valsa et toute la nourriture alla s’écraser dans le crinière de son acolyte. - Nooooon ! Les gâteaux d’énergiiiiie ! S’écria-t-elle tout en tournant un visage à la moue renfrognée vers la personne qui se trouvait sur son passage. Mais tandis qu’elle allait lui crier tout ce qu’elle savait, elle ne pipa mot et ouvrit les yeux aussi grand que la bouche. Ce ne fut qu’au bout de quelque seconde qu’elle articula un petit. - La fée… Donnant un coup de coude à son amie, elle chuchota. - C’est la fée ! Elle peut tuer la sorcière et les méchants. En plus regarde sa grosse armure !
- Le combattre ? S’injuria le petite blonde. - Mais je ne sais pas comb… Oh ! Fit-elle finalement en se plaçant à l’autre bout du tapis. En voilà une idée qu’elle est bonne ! Elles n’allaient pas le combattre par la force ! Mais par la ruse ! Et ça, la ruse, c’était parfaitement dans ses cordes. Ni une ni deux, elles tirèrent sans douceur sur le tissus. Le garde chuta. - On est les meilleures ! Ne put-elle s’empêcher de clamer. Toutefois, alors qu’elles couraient en direction de l’homme afin de rebrousser chemin, il se saisit de la cheville de sa copine. - HIIIIIAAAATAAAAA ! Beugla la blonde tout en lui décrochant un coup de pied dont elle était excessivement fière. Elle ne remarqua pas que le garde l’avait passablement reconnu, de toute façon, les méchants avaient du la voir venir de loin. Elle n’était pas n’importe qui après tout ! Sans se poser plus de question, elle poursuivit sa course.
Quelques mètres plus loin, lorsqu’elles furent sûre -plus ou moins – d’être à l’abri, elles s’arrêtèrent. Pour sa part, la mini trésorière s’adossa au mur et soupira longuement puis expira. - C’est pas facile d’être des super héroïnes ! Peut-être même qu’on sera dans les livres d’histoire ! Grâce à nous Aryon et bah il est sauvé ! La méchante sorcière va être capturée dans son bureau et tout. Trop classe ! Si elle avait parlé en même temps que Zahria, cela ne l’empêcha pas d’entendre parfaitement ce qu’elle disait. Tout sourire, elle tourna les yeux vers elle. - Ouais il a bien faillit mais on est un duo de la mort qui tue, il faisait pas le poids ! Puis goguenarde, elle ajouta, - Ouais t’as vu comment elle est trop moche avec toutes ses rides ! Beurk ! En plus elle a un gros nez et elle est aussi grande qu’un poney ! Heureusement qu’on l’a renvoyé dans son monde, elle est pas assez belle pour Aryon ! Puis elles éclatèrent de rire, sans discrétion, évidemment.
La porte à côté de laquelle elles se trouvaient s’ouvrit brusquement et un homme sortit avec un plateau. Le premier réflexe qui lui vint, fut de se coller au mur comme si elle espérait pouvoir en faire partie. Force fut de constater qu’il n’en avait strictement rien à cirer et surtout qu’il était plutôt concentré sur l’équilibre précaire de ses mets que sur ce qui se passait à ses pieds. Une erreur de sa part d’ailleurs. Parce qu’à peine Zahria eut émit son envie, que Queen tendit le pied en sifflotant. Le pauvre homme, toujours occupé à zieuter son plateau s’embroncha à la première occasion et s’étala de tout son long. Il n’eut même pas le temps de se rendre compte qu’il avait réussit à sauver ses victuailles que le blonde se saisit du plateau et partie en courant tout en le tenant au dessus de sa tête. - Zahzaaaaaaaah ! Dépêche toi ! J’ai les gâteaux d’énergie ! Les enfants repartirent donc dans une course folle, poursuivit de près par un serviteur vraisemblablement mécontent. Par un miracle parfaitement inexplicable, elles réussirent à le semer.
Mais comme il était de coutume avec la Milan, tout ne se passa pas exactement comme elle l’avait prévu. Alors, au détour d’un couloir qui donnait sur l’extérieur, elle percuta de plein fouet quelque chose de dur et qui émit une bruit métallique caractéristique. Son plateau valsa et toute la nourriture alla s’écraser dans le crinière de son acolyte. - Nooooon ! Les gâteaux d’énergiiiiie ! S’écria-t-elle tout en tournant un visage à la moue renfrognée vers la personne qui se trouvait sur son passage. Mais tandis qu’elle allait lui crier tout ce qu’elle savait, elle ne pipa mot et ouvrit les yeux aussi grand que la bouche. Ce ne fut qu’au bout de quelque seconde qu’elle articula un petit. - La fée… Donnant un coup de coude à son amie, elle chuchota. - C’est la fée ! Elle peut tuer la sorcière et les méchants. En plus regarde sa grosse armure !
Image de profil : Succès : Cristaux : 3232MESSAGES : 525Jaina StonebridgeLa passe-muraille
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Journée assez banale pour Jaina qui croyait encore passer son temps à fixer les mêmes murs, arpenter les mêmes couloirs. Elle n’était pas assignée à la surveillance d’un membre de la famille régente, mais on lui avait tout de même assigné une ronde. Elle s’était préparée en mettant l’armure exigée par le capitaine, mais avait omis de mettre son casque, car après tout, qu’est-ce qui pouvait bien se passer dans les nombreux couloirs du palais, puis une fois prête, elle quitta la caserne afin de se rendre jusqu’au palais passant par le pont permettant la traverser entre l’île Citadelle ainsi que l’île Royale. Cela lui prit tout au plus une quinzaine de minutes et quand elle arriva finalement au palais, elle salua les gardes à l’entrée déjà en poste puis pénétra le palais après s’être signalée.
Une fois à l’intérieur, les cliquetis de son armure lui semblèrent bien plus insupportables qu’à l’extérieur. Jumelé à l’écho de grands espaces et des couloirs cela rendait la situation bien plus désagréable. Elle aurait dû se contenter de son armure habituelle et changer la couleur de ses vêtements et n’en faire qu’à sa tête! Enfin, les bruits l’empêchèrent d’entendre les pas de course qui venaient en sa direction. Ce n’est qu’au détour d’un couloir qu’elle se fait percuter au niveau de ses jambes. Jaina fit un léger pas vers l’arrière ne bronchant presque pas ce qui ne fut pas le cas de la demoiselle qui se trouvait au sol. Jaina se sentit soudainement mal pour cette petite personne qui n’était qu’une simple enfant. *Des enfants dans le palais, mais que font-elles là? * Elle fronce les sourcils et se penche pour retirer la nourriture que la brunette s’était prise se sentant responsable de la situation. « Je suis désolée, j’espère que tu n’as pas trop mal. » En tout cas, leurs gâteaux étaient perdus, malheureusement, et elle ne comprit pas trop cette histoire de fée et de sorcière, mais peut-être était-ce qu’un simple jeu. Enfin, elle ne pouvait pas non plus laisser les jeunes filles se promener dans le château comme bon leur semblait. Jaina déposa ses mains gantées sur chacune de leur épaule et se pencha à leur hauteur leur offrant un sourire chaleureux puis elle les regarda à tour de rôle.
« Dites-moi, que font deux grandes filles comme vous ici? Vous vous êtes égarées? Vous aviez faim? » Elle regarde les petits gâteaux au sol puis retourne son attention sur les demoiselles en leur faisant un petit clin d’œil. « Si vous voulez, je peux faire un tour de magie et récupérer un autre goûter pour vous, mais il ne faudra pas le dire à personne. D’accord? Ce sera notre secret, mais vous devrez vous tenir tranquille. »
Étant donné la vitesse à laquelle les demoiselles allaient, il est clair qu’elle ne jouait pas tranquillement et il était certain que ce n’était pas un plat qu’on leur avait gentiment donné. Elle devra les garder à l’œil, le temps de trouver une solution. Jaina presse ses mains doucement dans leur dos pour tenter de les entraîner avec elle.
« Et si vous m'en disiez plus sur cette méchante sorcière et les méchants qui vous poursuive pour que je puisse me préparer en cas d'une éventuelle attaque.»
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Cristaux : 987MESSAGES : 1059COULEUR : #0000ccZahria AhlyshOmbre
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Qu'est-ce qu'elle est forte et intelligente, Couette-Couette ! Le coup du croche-pattes, c'était bien vu, n'empêche. Et puis après tout, après avoir emprisonné la sorcière et combattu le terrible chevalier noir, les héroïnes avaient bien droit à un peu de réconfort, non ? Les belles histoires ne se finissent-elle pas forcément par un banquet, à la fin ? Et un mariage, aussi, mais bon, elles ont pas rencontré le prince alors le mariage ce sera pour une autre fois, c'est pas grave. La petite blonde s'empare du plateau de gâteaux, et annonce la retraite, que Zahria est prompte à suivre, remettant ses petites jambes en mouvement tout en rigolant.
Evidemment, le méchant serviteur se met à les poursuivre à son tour, et il faut redoubler de courage et d'ingéniosité pour le perdre dans les couloirs. Quand les deux petites filles tournent à gauche dans un petit corridor sans fenêtres, Zahria absorbe rapidement toutes les lumières du coin pour créer une pénombre qui les rend invisible, et le serviteur ayant perdu son plateau préfère donc partir à droite, convaincu qu'elles sont parties par là. La brune relâche alors les lumières, et elles continuent de courir pour mettre de la distance entre elles et le serviteur. Aussi ne voient-elles pas l'armure étincelante que la blonde percute.
Des gâteaux pleins les cheveux - et la tignasse de Zahria à six ans n'a rien à envier à celle qu'elle a adulte - la petite fille prend un moment pour essayer de s'en débarrasser, quitte à récupérer les miettes qu'elle met directement dans sa bouche, et ce ne sont que les chuchotements de son amie qui la poussent enfin à lever les yeux vers le ciel. Et là, le spectacle l'émeut immédiatement. Qu'elle est belle et lumineuse et jolie et rayonnante et magique et gentille et douce et... Elle prend la parole, et sa voix est si mélodieuse... La mâchoire inférieure de Zahria semble se décrocher progressivement alors que ses yeux sont de plus en plus exorbités.
« Tu veux bien être ma maman, madame la fée ? »
C'est sorti tout seul.
« Nan je voulais dire euuuuuuh... oui le goûter, on a faim ! Les gâteaux d'énergie ! Moi, je promets d'être sage comme un Mantabu, si tu nous en redonnes ! Et Couette-Couette, elle va êt' sage aussi, hein ? Mais on était pas perdues hein, on fuyait le méchant serviteur et l'infâme chevalier noir et la terrible sorcière ! Mais on a tous réussi à les battre, parce qu'on est trop fortes ! »
Les deux petites filles se font embarquer par la fée, très certainement vers l'endroit où les merveilleux gâteaux d'énergie se cachent, et Zahria continue à regarder avec de grands yeux émerveillés la fée, tout en racontant leur péripéties, en laissant sa copine raconter la moitié de l'histoire, de façon que les faits sont complètement décousus et incompréhensibles. De toutes façons, ce n'est pas comme si ça avait la moindre importance.
« Ouais c'est vrai ! Et en plus, le chevalier, et bah il était trop méchant ! Et dans le placard de la sorcière, y'avait plein de trucs doux, c'est sûr qu'elle les avait volé aux gens qu'elle avait mangé ! Et pis, et pis... »
Ça continue encore pendant un moment, quand Zahria se rend compte que l'odeur des cuisines a disparu.
« Mais, on va où là, madame la fée ? Tu connais une réserve secrète de gâteaux, c'est ça ? »
Bien sûr, elle ne mettrait pas en doute la parole d'une femme aussi belle et aussi gentille qu'elle, mais la curiosité de Zahria la démange. Elle jette un petit regard à Couette-Couette, pour savoir si elle en sait plus qu'elle, puis hausse exagérément les épaules en faisant la moue, histoire de dire: "Moi, je lui fais confiance !"
Evidemment, le méchant serviteur se met à les poursuivre à son tour, et il faut redoubler de courage et d'ingéniosité pour le perdre dans les couloirs. Quand les deux petites filles tournent à gauche dans un petit corridor sans fenêtres, Zahria absorbe rapidement toutes les lumières du coin pour créer une pénombre qui les rend invisible, et le serviteur ayant perdu son plateau préfère donc partir à droite, convaincu qu'elles sont parties par là. La brune relâche alors les lumières, et elles continuent de courir pour mettre de la distance entre elles et le serviteur. Aussi ne voient-elles pas l'armure étincelante que la blonde percute.
Des gâteaux pleins les cheveux - et la tignasse de Zahria à six ans n'a rien à envier à celle qu'elle a adulte - la petite fille prend un moment pour essayer de s'en débarrasser, quitte à récupérer les miettes qu'elle met directement dans sa bouche, et ce ne sont que les chuchotements de son amie qui la poussent enfin à lever les yeux vers le ciel. Et là, le spectacle l'émeut immédiatement. Qu'elle est belle et lumineuse et jolie et rayonnante et magique et gentille et douce et... Elle prend la parole, et sa voix est si mélodieuse... La mâchoire inférieure de Zahria semble se décrocher progressivement alors que ses yeux sont de plus en plus exorbités.
« Tu veux bien être ma maman, madame la fée ? »
C'est sorti tout seul.
« Nan je voulais dire euuuuuuh... oui le goûter, on a faim ! Les gâteaux d'énergie ! Moi, je promets d'être sage comme un Mantabu, si tu nous en redonnes ! Et Couette-Couette, elle va êt' sage aussi, hein ? Mais on était pas perdues hein, on fuyait le méchant serviteur et l'infâme chevalier noir et la terrible sorcière ! Mais on a tous réussi à les battre, parce qu'on est trop fortes ! »
Les deux petites filles se font embarquer par la fée, très certainement vers l'endroit où les merveilleux gâteaux d'énergie se cachent, et Zahria continue à regarder avec de grands yeux émerveillés la fée, tout en racontant leur péripéties, en laissant sa copine raconter la moitié de l'histoire, de façon que les faits sont complètement décousus et incompréhensibles. De toutes façons, ce n'est pas comme si ça avait la moindre importance.
« Ouais c'est vrai ! Et en plus, le chevalier, et bah il était trop méchant ! Et dans le placard de la sorcière, y'avait plein de trucs doux, c'est sûr qu'elle les avait volé aux gens qu'elle avait mangé ! Et pis, et pis... »
Ça continue encore pendant un moment, quand Zahria se rend compte que l'odeur des cuisines a disparu.
« Mais, on va où là, madame la fée ? Tu connais une réserve secrète de gâteaux, c'est ça ? »
Bien sûr, elle ne mettrait pas en doute la parole d'une femme aussi belle et aussi gentille qu'elle, mais la curiosité de Zahria la démange. Elle jette un petit regard à Couette-Couette, pour savoir si elle en sait plus qu'elle, puis hausse exagérément les épaules en faisant la moue, histoire de dire: "Moi, je lui fais confiance !"
Image de profil : Succès : Cristaux : 774MESSAGES : 1417COULEUR : #Queen MilanNoble
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Ni une ni deux, Queen avait sauté sur ses petites jambes, poings sur les hanches en clamant haut et fort que tout allait très et qu’il en fallait plus pour abattre un Milan – il était certain que la doctrine de sa mère fonctionnait à merveille. Toutefois, elle ne put s’empêcher d’adresser un regard surprit à Zahzah qui demanda à la fée d’être sa maman. Elle était gentille sa copine, mais elle avait parfois des idées bizarre ! Enfin, elle l’a laissa expliquer quelques peu la situation ; après tout elle semblait bien trop contente de pouvoir discuter avec la fée pour qu’elle ait le cœur à l’interrompre. Plus encore, elle avait bien fait de se taire puisque d’elle-même la jolie dame en armure proposa de leur dégoter un goutté. La maman de Queen n’autorisait que rarement ce genre de petite sauterie. Il fallait garder la ligne qu’elle disait. Sauf qu’aujourd’hui maman n’était pas dans les parages et elle comptait bien en profiter.
C’est donc sans méfiance aucune qu’elle suivit le mouvement que lui indiqua la main chaleureuse dans son dos. Elle laissa une nouvelle fois Zahria compter une partie de leur histoire, tout en hochant fermement la tête à certain moment, rajoutant des petits détails à d’autre. Et qui dit petits détails avec la petite fille, dit véritable tirade interminable. D’ailleurs, elle trouva nécessaire de décrire un peu plus la sorcière, après tout c’était elle le véritable danger dans cette histoire.
- Oui puis la sorcière elle est quand même sacrément méchante. Tirant sur un pan d’armure, elle chercha à capter l’attention de la jeune fée. - Un jour je l’ai vu essayer de manger un monsieur par la bouche. Comme si elle voulait l’aspirer de l’intérieur. Et bah promis que le monsieur je l’ai jamais revu ! Je suis sûre qu’elle a réussit à le manger et même que je me souviens que j’ai du aller me laver les yeux parce que c’était trop cracra et que moi et bah j’avais trouvé ça horrible ! En plus comme elle dit Zahzah, on a trouvé des trucs dans son placard mais c’était trop beau pour que se soit à une sorcière han ! En plus les sorcières elles aiment pas le rose alors avec notre super boite magique on a tout mit en rose et même qu’on a fait des dessins pour la conju… conrujer. La renvoyer dans sa moche maison quoi. Sauf qu’en fait, elle a finit par nous tomber dessus mais on est trop forte, on l’a enfermé tout ça tout ça. Pis son méchant chevalier tout moche il est sortie. Il a voulu capturer ma copine alors je l’ai tapé. Elle fit un bon avec un pied vers l’avant tout en lâchant un « Yaaaataaaaa » bien audible. - Blablabla la suite vous la connaissez !
Finalement ce fut Zahria qui l’empêcha de reprendre la parole, demandant où elles les emmenaient. C’était vrai ça, où ? De toute façon, pas besoin de s’inquiéter, elle allait sûrement chercher à rejoindre l’endroit où les enfants avaient capturés la sorcière afin de s’assurer qu’elle était bel et bien bannit. Alors pour toute réponse à son amie, elle leva les deux pouces vers le haut et la gratifia d’un grand sourire confiant. Sans doute un peu trop.
Image de profil : Succès : Cristaux : 3232MESSAGES : 525Jaina StonebridgeLa passe-muraille
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Jaina n’avait pas relevé la question qu’avait posé la première demoiselle à la chevelure foncée. Elle ignorait ce qui lui était passé à l’esprit, mais à cet âge-là, l’imagination était bien fertile. Alors elle ne lui offrit qu’un grand sourire chaleureux alors qu’elle secoua les vêtements de cette dernière retirant ainsi les derniers vestiges des petits gâteaux tombés au combat. Elle leur avait demandé ce que deux jeunes filles faisaient à cet endroit et la première prit aussitôt la parole, bien que la moitié des choses semble incompréhensible. Encore cette histoire de sorcière?
Enfin, elle les attrape par les épaules sans leur montrer qu’elle était prisonnière. Le contact était plutôt doux comme l’aurait fait une mère qui souhaite accompagner ses enfants et s’assurer de ne pas les perdre de vue. « Hmm, je vois. » Disait-elle pour leur faire montre qu’elle écoutait leur histoire. Cela semblait vraiment amusant vu de leur côté, mais pour Jaina, elle n’y comprenait pratiquement rien. À vrai dire, même elle, à leur âge, elle n’avait pas agi de cette façon et ne se serait certainement pas infiltrée dans le palais. Les serviteurs et méchants chevaliers devaient être un pauvre cuisinier dû à la présence du plateau de nourriture et le chevalier devait être un pauvre garde en fonction. Pour ce qui était de la vilaine sorcière, il n’y avait pas énormément de possibilités surtout que le bureau de la ministre était ici. Jaina poussa un soupir, et jeta un léger coup d’œil vers la blondinette qui raconta une tout autre histoire, mais celle fois-ci impliquant un homme… La garde lâcha un léger rire. « Ah oui? Je ne crois pas que la vilaine sorcière essayait de manger le monsieur… Je suis sûre qu’elle l’appréciait beaucoup beaucoup, et que c’était la seule façon pour elle de lui montrer? »
Enfin, la première petite semble réaliser que Jaina les éloigne de la cuisine et elle leur avait tout de même promis un goûter. Jaina sourit face à la suspicion de la petite brunette et s’arrête un moment. « Je vous l’ai dit, je vais vous faire un tour de magie et vous ramener à manger, mais pour cela, on doit s’éloigner de l’entrée de l’antre du vilain serviteur et s’assurer de ne pas croiser le chevalier noir ainsi que la sorcière. C’est pour ça qu’on va les déjouer en les prenant par-derrière. D’ailleurs, nous sommes bientôt là! Nous irons manger à l’extérieur dans un endroit tranquille. »
Jaina colle les jeunes filles au mur leur faisant signe de rester silencieuse et de ne pas bouger. Sans attendre, elle se glisse à travers le mur se trouvant de l’autre côté de ce dernier seule. Elle inspecte les lieux et le cuisiner ne semble pas présent. Heureusement, il doit être parti aviser des membres de la garde de la présence des petites filles. Du coup, la passe-muraille se dépêche de dérober deux petits gâteaux ainsi qu’une cruche de lait et retourne aussitôt auprès des deux petites filles.
« Vite! Il faut trouver la porte extérieure pour qu’on ne se fasse pas prendre! » Dit-elle en sortant du mur, bien qu'elle ne savait pas si les jeunes filles s'y trouvaient toujours ou ce qui l'y attendait.
Image de profil : Succès : Cristaux : 987MESSAGES : 1059COULEUR : #0000ccInvitéInvité
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Retour en enfance
Queen & Zahria & Jaina & Aube
Il y a des jours où vouloir travailler au bureau avec deux bébés à garder, c’est juste une mission impossible. J’ai bien vu le regard suppliant d’Arthorias quand ils se sont mis à brailler pour la énième fois. Je le comprend, moi aussi leurs cris me vrillent les oreilles mais ça reste des bébés, je ne peux pas leur mettre un bâillon ou les laisser seuls dans mes appartements… Du coup, il a bien fallu trouver une solution. Dans ces moments, la seule chose qui fonctionne, c’est la promenade en chariot.
Geki est restée au bureau pour profiter d’un repos bien mérité au calme pendant que je promène les bébés dans le palais. Autant rendre la “promenade” productive pour moi en réalisant une inspection surprise des unités en charge des rondes. Le planning des rondes du jour posé sur la petite couverture qui tient chaud aux deux terreurs qui babillent de joie maintenant, je me promène un peu au hasard dans le palais. Mes talons métalliques résonnent dans les couloirs à chaque pas. A la base, je n’avais pas prévue de sortie au palais alors je n’ai pas revêtue mon armure intégrale mais juste ma tenue classique de couleur rouge. Sabre pendu à la hanche, cela doit bien faire sourire les Gardes Royaux bien cachés sous leur heaume. Vive la crédibilité du Major qui fait une inspection avec ses deux bébés… Passant de couloirs en couloirs, je coche les rondes une à une satisfaite que chacun soit bien à sa tâche, avec en bonus deux bébés tout mignons. Mais cela se gâte rapidement en constatant qu’un Garde Royal n’est pas dans la zone qui lui incombe… Mécontente, je parcours plusieurs fois les couloirs concernés pour être certaine que l’on ne se soit pas manqué mais non. Un coup d’oeil sur le planning m’informe du garde concerné. Stonebridge Jaina… Pas une mauvaise recrue pourtant, si ma mémoire est bonne. Arthorias m’en a parlé de façon plutôt élogieuse même. Étonnant… Repartant du secteur mécontente, je prend la direction de l’aile des ministres pour la suite de mon inspection. Passant non-loin des cuisines, je tombe sur la garde royale à l’origine de mon mécontentement accompagnée de deux gamines.
Avant de dire quoi que ce soit, je prend le temps d’analyser la situation… Une Garde Royale avec des gâteaux, certainement destinés au thé de sa majesté la Reine, et une cruche dans les mains et deux gamines pas plus haut que trois gloot. L’une des gamines me fait pensé à Zahria avec ses cheveux, plein de saletés en ce moment, sa couleur de peau et sa petite bouille. Peut-être sa fille qui sait, on ne peux pas dire qu’on ait beaucoup parlé chiffon avec la garde régulière… Quant à l’autre… Mon dieu qu’elle ressemble à l’autre saleté de l’aile des ministres, presque aucun gardes royaux ne veulent assurer la surveillance de la zone à cause de son caractère. C’est presque devenu une sanction pour mes subalternes… Me dites pas qu’elle a pondu sa copie conforme et la laisse en liberté dans le palais… Avec un soupire, je pose mon regard sur Jaina.
Stonebridge, puis-je savoir pourquoi vous avez quittée votre ronde ? Vous connaissez les procédures pourtant…
Je secoue lentement le chariot priant intérieurement pour qu’Aurore et Crépuscule se tiennent sage malgré notre immobilité. Fixant maintenant les deux fillettes, j’essaye de me montrer plus douce, un peu comme quand je m’adresse à mes bébés.
Et vous mesdemoiselles, comment vous appelez-vous ? Vos parents doivent vous chercher non ?
En théorie, le palais ne devrait pas être un terrain de jeu pour enfant mais je suis mal placée pour dire quoi que ce soit après l’escapade enfantine avec Allys...
Lyxiae
la tenue d'Aube
Zahria AhlyshOmbre
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En attendant que la jolie fée ramène les précieux gâteaux d'énergie, les deux petites filles s'assoient à même le sol, et entament immédiatement un jeu de main qui leur revient naturellement, comme si elles n'avaient jamais quitté cet âge-là. Et alors qu'elles entament leur troisième couplet de "Trois p'tits chats", la fée réapparaît en même temps qu'une étrange dame avec des grandes oreilles et poussant un petit chariot étrange. Et visiblement, la nouvelle dame elle est pas très gentille, parce qu'elle dit à la fée de partir. Zahria et Queen engouffrent les biscuits alors que la fée s'excuse et se prépare à partir, et ignorant le ton mielleux de la dame, se penchent sur le chariot. Des bébés, tout ce qui a de plus normaux, qui gazouille. Sans oreilles ni queues, mais l'imaginaire des enfants est si fertile, qu'elles tapent beaucoup trop juste...
« Des p'tits chats ! Comme dans la chanson ! On est trop fortes Couette-Couette ! »
Si ce n'est que dans la chanson, il y en avait trois.
« Tu crois qu'elle a mangé le troisième p'tit chat ? Ou alors elle l'a donné à la sorcière... T'as vu ses oreilles ? Je suis sûre c'est le chien de garde de la sorcière, elle a même fait fuir la fée... Elle est pas gentille la dame, Couette-Couette ! Mais grâce à la fée, on a repris de l'énergie, alors il faut courir ! »
Toutes à leurs manigances et chuchotements, les deux fillettes finissent par énerver les bébés qui se mettent à brailler. Aube semble oublier un instant la brune et la blonde, alors qu'elles s'excusent et essayent de s'expliquer dans un capharnaüm incompréhensible et qui rajoute au chaos de la situation. Un "C'est le moment" est prononcé par l'une des deux, et elles tournent les talons avant de se remettre à courir, après tiré la langue au méchant bichon de la sorcière: « Nah ! On vous dira pas qui c'est qu'on est ! »
La course-poursuite reprend donc de plus belle, et elles entendent des pas derrière elles, sans trop savoir s'il s'agit du bichon ou des autres gardes croisés dans les couloirs et qui se mettent à les poursuivre. Couette-Couette, heureusement, semble connaître le palais comme sa poche, et parvient à les sortir de tous ces problèmes en se réfugiant dans un placard à balai. Retenant leur respiration les deux petites filles écoutent les pas des soldats en armure passer et repasser devant leur cachette, et les conversations animées les concernant. Puis finalement, le calme revient dans leur couloir. Zahria entrouvre la porte, pour laisser passer un rayon de soleil, et capture la lumière d'un cristal magique non loin pour la ramener à l'intérieur du placard, illuminant faiblement les visages des deux petites filles.
« On l'a échappée belle, Couette-Couette... Même si je suis un peu triste pour les p'tits chats, tu crois qu'elles vont les manger ? Ils étaient mignons au début, quand ils criaient pas... Et qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? Y'a tous les soldats de la sorcière qui nous cherchent... Peut-être qu'ils veulent la venger, tu sais, comme on l'a emprisonnée ! Tu sais comment s'enfuir d'ici ? »
Et c'est reparti pour un tour... C'est dommage que la fée ne soit pas là, elle au moins elle était zentille, et elle pouvait les aider à s'en sortir... Mais bon, c'est ça d'être des héroïnes ! Il faut affronter tous les dangers qui se présentent !
« Tu sais Couette-Couette, à la fin quand on aura réussi à casser tous les méchants et à sauver la reine, elle voudra forcément que le prince il épouse une de nous deux, mais je préfère que ce soit toi. Parce que t'es trop forte. »
« Des p'tits chats ! Comme dans la chanson ! On est trop fortes Couette-Couette ! »
Si ce n'est que dans la chanson, il y en avait trois.
« Tu crois qu'elle a mangé le troisième p'tit chat ? Ou alors elle l'a donné à la sorcière... T'as vu ses oreilles ? Je suis sûre c'est le chien de garde de la sorcière, elle a même fait fuir la fée... Elle est pas gentille la dame, Couette-Couette ! Mais grâce à la fée, on a repris de l'énergie, alors il faut courir ! »
Toutes à leurs manigances et chuchotements, les deux fillettes finissent par énerver les bébés qui se mettent à brailler. Aube semble oublier un instant la brune et la blonde, alors qu'elles s'excusent et essayent de s'expliquer dans un capharnaüm incompréhensible et qui rajoute au chaos de la situation. Un "C'est le moment" est prononcé par l'une des deux, et elles tournent les talons avant de se remettre à courir, après tiré la langue au méchant bichon de la sorcière: « Nah ! On vous dira pas qui c'est qu'on est ! »
La course-poursuite reprend donc de plus belle, et elles entendent des pas derrière elles, sans trop savoir s'il s'agit du bichon ou des autres gardes croisés dans les couloirs et qui se mettent à les poursuivre. Couette-Couette, heureusement, semble connaître le palais comme sa poche, et parvient à les sortir de tous ces problèmes en se réfugiant dans un placard à balai. Retenant leur respiration les deux petites filles écoutent les pas des soldats en armure passer et repasser devant leur cachette, et les conversations animées les concernant. Puis finalement, le calme revient dans leur couloir. Zahria entrouvre la porte, pour laisser passer un rayon de soleil, et capture la lumière d'un cristal magique non loin pour la ramener à l'intérieur du placard, illuminant faiblement les visages des deux petites filles.
« On l'a échappée belle, Couette-Couette... Même si je suis un peu triste pour les p'tits chats, tu crois qu'elles vont les manger ? Ils étaient mignons au début, quand ils criaient pas... Et qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? Y'a tous les soldats de la sorcière qui nous cherchent... Peut-être qu'ils veulent la venger, tu sais, comme on l'a emprisonnée ! Tu sais comment s'enfuir d'ici ? »
Et c'est reparti pour un tour... C'est dommage que la fée ne soit pas là, elle au moins elle était zentille, et elle pouvait les aider à s'en sortir... Mais bon, c'est ça d'être des héroïnes ! Il faut affronter tous les dangers qui se présentent !
« Tu sais Couette-Couette, à la fin quand on aura réussi à casser tous les méchants et à sauver la reine, elle voudra forcément que le prince il épouse une de nous deux, mais je préfère que ce soit toi. Parce que t'es trop forte. »
- Résultat du dé:
- Zahria et Queen parviennent à échapper au chien de garde de la sorcière ? -> OUI
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La reine avait toujours eu envie de rougir d'avoir ainsi rajeuni de manière si inattendue en ces lieux... Il lui arrivait de penser à la tête des serviteurs... Alors qu'elle songeait à ce souvenir, elle marchait sans trop regarder devant elle. Au moins cet événement avait eu le mérite de lui changer les idées, le monde était tout de même plus léger enfant. Si elle ne se visualisait plus toutes ses pensées, si tout lui apparaissait flou à présent, elle se souvenait de ce sentiment unique. Le couloir se prolongeait à présent vers un autre sur sa gauche. Une succession de portes s'alignaient comme des soldats lui faisaient une haie d'honneur. Le palais avait une certaine solennité où que l'on puisse poser le regard ou les pieds, c'était véritablement un fait. Ses pas feutrés se dirigèrent vers une porte qui s'était claquée avec plus d'empressement. Il n'y avait plus personne. Tiens donc, elle aurait juré entendre une porte se claquer dans une certaine précipitation. Elle avait cru entendre en plus des murmures avec quelques mots audibles...
La prudence voulait qu'elle en avertisse et se tienne à l'écart d'un danger, mais elle était tellement convaincue de la sûreté du palais qu'elle voulut en chercher la cause. Surtout qu'elle devait aller chercher en plus un dossier de ce côté. Elle n'était pas très éloignée de ses appartements, il devait s'agir d'un membre du personnel. C'est alors que comme sorti d'une boîte diabolique, elle vit au bout du couloir le fameux émissaire qu'elle ne pouvait pas voir en peinture... Hop, elle ouvrit une porte et s'y enferma le temps qu'il passe. Il allait encore tenter d'attirer son attention et elle avait autre chose à faire qu'écouter ses louanges.
" Madame, Madame, êtes-vous bien ici ? "
"... Monsieur Lowett, veuillez me pardonner, je n'avais pas remarqué votre présence" dut-elle lui répondre en ouvrant la porte. Si elle n'avait pas eu cette robe trop grande, elle aurait pu fuir plus rapidement. Si aucune escorte l'accompagnait c'était aussi parce que les soldats avaient été missionnés pour une mission de sécurité. La reine avait simplement interprété pour une simple routine, mais il fallait que ce guignol lui dévoile une vérité toute autre. " Deux filles sont activement recherchées. Des voleuses sans doute madame. "
" Je vois... mais cette affaire regarde davantage le palais que le village perché, ne devriez-vous pas retourner en ce lieu, là où votre présence serait sans doute requise"
" C'est que je m'en serai voulu qu'il vous arrive une malencontreuse aventure... "
Une forte envie de soupirer. Forte, très forte. Elle n'en fit rien cependant. Alors qu'elle reculait, elle entendit une voix derrière elle... tourna le dos à l'émissaire pour ouvrir la porte. Ses yeux furent surpris de retrouver dans le placard les fameuses personnes. Des enfants. La belle affaire ces voleurs... Ainsi donc la garde s'amusait maintenant à jouer à cache-cache avec des mômes... Et eux ils n'avaient bu aucune potion.
" J'ai retrouvé vos intrus... mais vous pouvez vous en aller... Je crois que nous sommes en sécurité monsieur... "
Une fois qu'il s'éloigna de quelques pas, elle s'adressa aux deux filles.
" Comment vous êtes arrivées ici...?" demanda t-elle très doucement. Elle était soulagée d'avoir eu une intervention extérieure... A présent, elle resplendissait la joie de vivre à nouveau.
"... Mes oreilles ont cru entendre les mots prince et reine, vous recherchez quelque chose...? Je vous dois bien une récompense pour cette belle surprise" rit-elle doucement. Etre sauvée par des enfants c'était bien une première.
La prudence voulait qu'elle en avertisse et se tienne à l'écart d'un danger, mais elle était tellement convaincue de la sûreté du palais qu'elle voulut en chercher la cause. Surtout qu'elle devait aller chercher en plus un dossier de ce côté. Elle n'était pas très éloignée de ses appartements, il devait s'agir d'un membre du personnel. C'est alors que comme sorti d'une boîte diabolique, elle vit au bout du couloir le fameux émissaire qu'elle ne pouvait pas voir en peinture... Hop, elle ouvrit une porte et s'y enferma le temps qu'il passe. Il allait encore tenter d'attirer son attention et elle avait autre chose à faire qu'écouter ses louanges.
" Madame, Madame, êtes-vous bien ici ? "
"... Monsieur Lowett, veuillez me pardonner, je n'avais pas remarqué votre présence" dut-elle lui répondre en ouvrant la porte. Si elle n'avait pas eu cette robe trop grande, elle aurait pu fuir plus rapidement. Si aucune escorte l'accompagnait c'était aussi parce que les soldats avaient été missionnés pour une mission de sécurité. La reine avait simplement interprété pour une simple routine, mais il fallait que ce guignol lui dévoile une vérité toute autre. " Deux filles sont activement recherchées. Des voleuses sans doute madame. "
" Je vois... mais cette affaire regarde davantage le palais que le village perché, ne devriez-vous pas retourner en ce lieu, là où votre présence serait sans doute requise"
" C'est que je m'en serai voulu qu'il vous arrive une malencontreuse aventure... "
Une forte envie de soupirer. Forte, très forte. Elle n'en fit rien cependant. Alors qu'elle reculait, elle entendit une voix derrière elle... tourna le dos à l'émissaire pour ouvrir la porte. Ses yeux furent surpris de retrouver dans le placard les fameuses personnes. Des enfants. La belle affaire ces voleurs... Ainsi donc la garde s'amusait maintenant à jouer à cache-cache avec des mômes... Et eux ils n'avaient bu aucune potion.
" J'ai retrouvé vos intrus... mais vous pouvez vous en aller... Je crois que nous sommes en sécurité monsieur... "
Une fois qu'il s'éloigna de quelques pas, elle s'adressa aux deux filles.
" Comment vous êtes arrivées ici...?" demanda t-elle très doucement. Elle était soulagée d'avoir eu une intervention extérieure... A présent, elle resplendissait la joie de vivre à nouveau.
"... Mes oreilles ont cru entendre les mots prince et reine, vous recherchez quelque chose...? Je vous dois bien une récompense pour cette belle surprise" rit-elle doucement. Etre sauvée par des enfants c'était bien une première.
Queen MilanNoble
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Lorsque la fée et la créature bizarre à oreille de renard revinrent, Zahria fut la première à se lever et surtout à s’émerveiller sur les deux petit vers pestilentiels et gigotant dans leurs vieux caddies. Queen se pencha à son tour. Observa les bébés puis sa camarade avant de lâcher d’un air mi renfrogné mi écœuré : - Mouais… Ils sont un peu ratés et moches quand même… avait-elle marmonnée avant de s’interrompre lorsque la brune se mit à chuchoter. A ce moment précis ses yeux vinrent rencontrer ceux du chien de garde.
- Ouais… Je crois que t’as raison… J’suis sûre c’est des cadeaux pour la méchante sorcière ! En fait c’est un piège, c’est le son caniche de garde, faut qu’on parte vite ! Tout juste le temps de terminer sa phrase qu’un signal de départ est lancé. Sans perdre un seul instant les deux demi portions se mettent encore une fois à courir. Cette fois Queen y met toute sa volonté. Si elles se font avoir maintenant… Cela serait la fin. Alors qu’elles sont si proche du but, qu’elles ont réussit à conjurer la sorcière. Non, elles ne peuvent pas se laisser avoir ainsi. Sauf qu’il y avait un détail auquel elles n’avaient pas forcément pensé. Leur endurance. Aussi athlétique soit leur allure, elles n’étaient pas inépuisables et vint le moment où le souffle de la petite blonde vint à manquer.
Ni une ni deux, elle bifurqua à droite puis à gauche et encore une fois à droite. Comme si ce terrain de jeu avait toujours été le sien, elle les dirigea jusqu’à un couloir plus calme puis tira Zahria de force dans un petit placard à balais dont elle referma la porte avec douceur. C’est seulement à ce moment qu’elle se permit de reprendre son souffle, s’avachissant contre le bois.
- Ouais on a eut chaud ! Et les petits chats… Je me disais, c’est peut-être les bébés de la sorcière ? Ou alors des petits bichons qui vont ensuite devenir des chiens de garde… Aaaah. Je sais pas trop comment sortir d’ici. C’est trop giga grand et les monstres sont encore plus gros que nous. Elle se prit les tempes entre les mains et se mit à les masser frénétiquement. - Anhw… Tu crois qu’j’suis assez grande pour épouser un prince ? Mh… Façon maman à dit que j’en épouserais un, un jour alors c’est ok ! Et même que tu seras ma demoiselle d’honneur ! Surenchérit-elle. Toutes deux bien trop absorbées par cette discussion des plus importantes, elles ne firent pas franchement attention aux deux voix un peu lointaines qui leur parvenait de l’autre côté de la porte. De toutes façons, elles étaient en sécurité ici ! Du moins… C’est ce qu’elles pensaient jusqu’au moment où la porte s’ouvrit en grand.
A ce moment là, Queen avait écarquillés ses grands yeux bleus comme un lapin prit dans les lueurs d’un cristal de lumière. Elle lança un regard apeuré à Zahzah puis s’apprêta à repartir en courant. Mais la voix douce de la grande dame l’interpella et elle resta immobile. Donnant un coup de coude à son amie, elle lui fit les gros yeux avant de chuchoter en toute discrétion. - Dis… Tu crois que c’est la gentille reine ? Toutefois avant qu’elle n’ait le temps de bouger un orteil, des picotements virent la prendre aux mains. - Anh… Je sens des trucs bizarres…
- Ouais… Je crois que t’as raison… J’suis sûre c’est des cadeaux pour la méchante sorcière ! En fait c’est un piège, c’est le son caniche de garde, faut qu’on parte vite ! Tout juste le temps de terminer sa phrase qu’un signal de départ est lancé. Sans perdre un seul instant les deux demi portions se mettent encore une fois à courir. Cette fois Queen y met toute sa volonté. Si elles se font avoir maintenant… Cela serait la fin. Alors qu’elles sont si proche du but, qu’elles ont réussit à conjurer la sorcière. Non, elles ne peuvent pas se laisser avoir ainsi. Sauf qu’il y avait un détail auquel elles n’avaient pas forcément pensé. Leur endurance. Aussi athlétique soit leur allure, elles n’étaient pas inépuisables et vint le moment où le souffle de la petite blonde vint à manquer.
Ni une ni deux, elle bifurqua à droite puis à gauche et encore une fois à droite. Comme si ce terrain de jeu avait toujours été le sien, elle les dirigea jusqu’à un couloir plus calme puis tira Zahria de force dans un petit placard à balais dont elle referma la porte avec douceur. C’est seulement à ce moment qu’elle se permit de reprendre son souffle, s’avachissant contre le bois.
- Ouais on a eut chaud ! Et les petits chats… Je me disais, c’est peut-être les bébés de la sorcière ? Ou alors des petits bichons qui vont ensuite devenir des chiens de garde… Aaaah. Je sais pas trop comment sortir d’ici. C’est trop giga grand et les monstres sont encore plus gros que nous. Elle se prit les tempes entre les mains et se mit à les masser frénétiquement. - Anhw… Tu crois qu’j’suis assez grande pour épouser un prince ? Mh… Façon maman à dit que j’en épouserais un, un jour alors c’est ok ! Et même que tu seras ma demoiselle d’honneur ! Surenchérit-elle. Toutes deux bien trop absorbées par cette discussion des plus importantes, elles ne firent pas franchement attention aux deux voix un peu lointaines qui leur parvenait de l’autre côté de la porte. De toutes façons, elles étaient en sécurité ici ! Du moins… C’est ce qu’elles pensaient jusqu’au moment où la porte s’ouvrit en grand.
A ce moment là, Queen avait écarquillés ses grands yeux bleus comme un lapin prit dans les lueurs d’un cristal de lumière. Elle lança un regard apeuré à Zahzah puis s’apprêta à repartir en courant. Mais la voix douce de la grande dame l’interpella et elle resta immobile. Donnant un coup de coude à son amie, elle lui fit les gros yeux avant de chuchoter en toute discrétion. - Dis… Tu crois que c’est la gentille reine ? Toutefois avant qu’elle n’ait le temps de bouger un orteil, des picotements virent la prendre aux mains. - Anh… Je sens des trucs bizarres…
Image de profil : Succès : Cristaux : 3232MESSAGES : 525Zahria AhlyshOmbre
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« Oui, c'est sûr que c'est elle, regarde, elle est trop belle ! Encore plus que la fée de tout à l'heure ! »
Les yeux émerveillés de Zahria ne peuvent s'empêcher de s'accrocher à ceux de la Reine, qu'elle semble connaître, sans savoir pourtant à quel moment la petite aurait pu rencontrer pareil individu de marque. Mais avant qu'elle ne puisse réfléchir, l'exclamation de Couette-Couette attire son attention, et ce qu'elle voit la surprend encore plus.
« Oh mais Couette-Couette... T'es en train de grandir ! Oh mais... moi aussi !!! »
Et alors que les picotements se propage dans tout le corps des deux jeunes femmes, qui sans douleur, reprennent petit à petit conscience de qui elles sont, et de ce qui leur est arrivé, leurs physiques reviennent à la normale, sous l’œil attendri d'une souveraine paisible. Quelques raclements de gorge plus tard, voilà Couette-Couette, alias Queen Milan, son sale caractère retrouvé, qui s'excuse avec son air de pimbêche et s'éloigne prestement de la scène, se mettant à courir comme une furie dès lors qu'elle pense que plus personne ne la voit. Etrange, étrange... Zahria se retourne alors vers la Reine, qui lui sourit toujours placidement, et lui fait une petite courbette un peu maladroite.
« Maître, vous feriez bien de changer d'apparence, avant que qui ce que ce soit ne vous voit dans ces atours.
- Vous avez raison, Majesté. »
Aussitôt dit, aussitôt fait, Zahria prend l'apparence officielle du maître-espion, alors que des gardes royaux, menés par un Arthorias inquiet, font leur apparition au bout du couloir. Mais quand il les voit ensemble, le Capitaine de la Garde Royale se calme aussitôt, et laissant ses hommes derrière lui, s'approche des deux femmes. La situation est rapidement expliquée, et les recherches des deux gamines en fuite, oubliée. Après une longue discussion, la Garde Royale accepte de mener l'enquête en collaboration avec un espion sur l'introduction de potions de jouvence au sein du palais, et Zahria peut enfin reprendre sa journée.
En se demandant si Haru du Lys va encore plus la détester après le carnage perpétré dans son bureau...
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