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Le passé est toujours présent [Valeera]
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Volant par-dessus les arbres de la Grande Forêt depuis plusieurs minutes, notre papillon bleu finit par redescendre, tête la première et bras le long du corps. Elle se redressa de justesse pour atterrir sur la branche d’un tourbium aux racines impressionnantes. Marchant pieds nus sur cet enroulement d’écorce, Varda s’arrêta un instant pour apprécier le paysage et sentir la brise sur son visage. Ici, elle était dans son élément et se sentait particulièrement apaisée. La lune brillait dans le ciel, mais pas seulement ! Varda n’était pas venue de nuit par hasard. En effet, elle cherchait une fleur bien précise : du weissium. Par chance, ses pétales brillaient la nuit, ce qui faciliterait les recherches. Il ne lui restait plus qu’à se rendre près d’un Lhumi Nœud pour en récolter.
Une fois sa petite besace remplie, Varda reprit sa route en direction de la capitale. Elle se rendit rapidement dans la zone résidentielle, mais s’arrêta brièvement, croyant un instant être suivie. Ne voyant rien ni personne, notre papillon reprit son chemin, ne tardant pas à toquer à une porte de couleur ocre.
- Bonsoir Maître ! dit Varda d’une voix enjouée. Je ne vous dérange pas ?
- Allons, tu ne me déranges jamais. Entre donc.
Varda obéit et referma la porte derrière elle. Comme à son habitude, elle se dirigea vers la petite cuisine et remplit d’eau une bouilloire en métal, qu’elle vint placer dans l’âtre. Le vieux bonhomme était quant à lui retourné s’asseoir dans son fauteuil et ne la quittait pas des yeux. Il pointa du doigt une sacoche en tissu suspendue au mur, que Varda saisit en souriant. Elle plongea sa main à l’intérieur avant d’en sortir des feuilles de weissium séchées.
- Heureusement que je suis allée en chercher, il ne reste plus grand-chose.
- Tu sais bien que j’ai du mal à trouver le sommeil. répondit Maître Pellenas. Mais tu n’étais pas obligée, je peux aller chez l’apothicaire.
- J’aime me rendre là-bas, alors ne vous inquiétez pas. Tenez, votre infusion. dit Varda en lui tendant une tasse en argile remplie.
Il était déjà tard lorsque Varda partit de chez son maître. Les quelques heures de transformation liées à la lune étaient terminées et elle avait retrouvé son apparence. Cela faisait deux ans qu’elle ne vivait plus chez Maître Pellenas et il fallait bien avouer que parfois sa compagnie lui manquait. C’était un vieux bourru certes, mais elle l’aimait de tout son cœur. Heureuse d’avoir pu passer un peu de temps avec lui, la jeune femme enfila la jolie cape grise qu’il venait de lui offrir. Une fois la capuche rabattue, elle emprunta les différentes ruelles qui menaient à la place commerçante.
A cette heure-ci, les marchands n’étaient plus là et il y avait moins d’affluence. Varda pénétra dans la taverne habituelle et demanda une cervoise au tenancier. Elle lui glissa 5 cristaux noirs avant de s’asseoir au fond de la salle pour déguster sa boisson tranquillement. Très vite, elle sentit à nouveau la sensation d’être épiée. Balayant la pièce des yeux, elle croisa le regard d’une jeune femme aux cheveux argentés et à la mine renfrognée. Pourquoi est-ce qu’elle avait un mauvais pressentiment tout à coup ?...
Une fois sa petite besace remplie, Varda reprit sa route en direction de la capitale. Elle se rendit rapidement dans la zone résidentielle, mais s’arrêta brièvement, croyant un instant être suivie. Ne voyant rien ni personne, notre papillon reprit son chemin, ne tardant pas à toquer à une porte de couleur ocre.
- Bonsoir Maître ! dit Varda d’une voix enjouée. Je ne vous dérange pas ?
- Allons, tu ne me déranges jamais. Entre donc.
Varda obéit et referma la porte derrière elle. Comme à son habitude, elle se dirigea vers la petite cuisine et remplit d’eau une bouilloire en métal, qu’elle vint placer dans l’âtre. Le vieux bonhomme était quant à lui retourné s’asseoir dans son fauteuil et ne la quittait pas des yeux. Il pointa du doigt une sacoche en tissu suspendue au mur, que Varda saisit en souriant. Elle plongea sa main à l’intérieur avant d’en sortir des feuilles de weissium séchées.
- Heureusement que je suis allée en chercher, il ne reste plus grand-chose.
- Tu sais bien que j’ai du mal à trouver le sommeil. répondit Maître Pellenas. Mais tu n’étais pas obligée, je peux aller chez l’apothicaire.
- J’aime me rendre là-bas, alors ne vous inquiétez pas. Tenez, votre infusion. dit Varda en lui tendant une tasse en argile remplie.
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Il était déjà tard lorsque Varda partit de chez son maître. Les quelques heures de transformation liées à la lune étaient terminées et elle avait retrouvé son apparence. Cela faisait deux ans qu’elle ne vivait plus chez Maître Pellenas et il fallait bien avouer que parfois sa compagnie lui manquait. C’était un vieux bourru certes, mais elle l’aimait de tout son cœur. Heureuse d’avoir pu passer un peu de temps avec lui, la jeune femme enfila la jolie cape grise qu’il venait de lui offrir. Une fois la capuche rabattue, elle emprunta les différentes ruelles qui menaient à la place commerçante.
A cette heure-ci, les marchands n’étaient plus là et il y avait moins d’affluence. Varda pénétra dans la taverne habituelle et demanda une cervoise au tenancier. Elle lui glissa 5 cristaux noirs avant de s’asseoir au fond de la salle pour déguster sa boisson tranquillement. Très vite, elle sentit à nouveau la sensation d’être épiée. Balayant la pièce des yeux, elle croisa le regard d’une jeune femme aux cheveux argentés et à la mine renfrognée. Pourquoi est-ce qu’elle avait un mauvais pressentiment tout à coup ?...
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Le passé est toujours présent
Elle l'avait enseigné à Elia : on ne refusait pas un contrat. Peu importe ce qu'il fallait y faire, car sans eux, on ne survivait pas. Les cristaux devaient affluer pour que les hors la loi vivent.
Et dans le cas présent, le Lotus noir aurait pu envoyer sa disciple pour faire le travail à sa place tant la tache était simple. Espionner une femme pour le compte d'un homme qui c'était présenté comme un ami inquiet à son sujet.
Et si Valeera ne connaissait pas grand chose en amitié, elle restait persuadée que ce n'était pas un comportement de simple ami, ou amant.
Mais poser des questions revenait à perdre potentiellement du temps et des cristaux. Et depuis quelques temps, c'était la dernière chose qu'elle voulait.
Ses petites manigances rapportaient, mais elle manquait d'autre chose, que même la cabale ne pouvait lui apporter : de la notoriété. Le nom du Lotus noir commençait à être connu, mais elle ne pouvait se permettre de rester ainsi.
Dans un délire quelque peu grandiloquent, la jeune femme voulait que son nom soit connu dans tout les milieux criminels, et prononcé avec respect. Et si la stabilité financière était atteinte, le respect des voleurs n'était pas encore acquis.
Alors si cet homme voulait la tête de sa cible, des infos, ou la marque de son parfum, elle obéirait parce que c'était son travail. Et que sa disciple réclamait toujours plus de temps, cette petite pouilleuse était douée, et commençait à s'attirer autre chose que du mépris de sa part.
Trouver la femme papillon ne fut guère compliqué. Le contact avait mentionné un certains Maitre Pellenas et son adresse...
Fraîchement arrivée, la cible du félin se retourna, mais ne put observer que les ombres, le Lotus noir étant presque invisible dans cet environnement nocturne.
Attendant quelques minutes, elle se faufila jusqu'à la porte, grimpant sur le toit avec la délicatesse d'un chat en hissant sa frêle carrure sur la pente en tuile pour écouter la conversation qui n'avait rien d'intéressant.
L'insomnie du vieux maître ne valait pas grand chose. Non c'était bien de cette Varda qu'il était question. Mais rien... Fort décevant, et elle repartit bien vite, laissant le vieux maître somnoler chez lui avec sa chère Varda. La conversation lui avait donnée une idée, et elle parti en vitesse rendre visite à l'apothicaire local, revenant très précisément quand le petit papillon sortait de la demeure.
La petite parcourait les rues, suivie de loin par deux yeux de chats qui ne la lâchait pas d'une semelle. Désireuse de finir ce contrat au plus vite, elle tenait à faire passer son message au plus vite.
Et... comme pour l'aider dans cette mission bien particulière, la demoiselle partit dans une taverne, quasi déserte à cette heure là.
Inutile donc de courir d'avantage. La souris venait de rentrer seule dans le piège.
Ajustant sa cape sur les épaules, la blonde, dans sa tenue de violet sombre s'assit à quelques table, fixant Varda de ses grands yeux jaunes sans plus chercher à dissimuler son intérêt. Et au bout de quelques instants, le papillon croisa son regard, et sembla comprendre que la situation glissait doucement.
La hors la loi, se leva, s'approchant du comptoir pour commander deux grands verres de Kir Royal qu'elle paya sans discuter avant de venir s'asseoir comme une reine devant sa cible, déposant les deux verres devant elle avant de prendre une petite gorgée du siens.
-Bonsoir petit Papillon, l'heure est tardive pour butiner si loin de ta maison
Passant une jambe par dessus l'autre, elle poussa l'autre verre vers Varda, avant de lui sourire. Un sourire qui n'avait, il faut l'avouer, rien de rassurant.
-J'aimerai que nous discutions toi et moi, rien qui ne doive te provoquer trop d’émoi. Garde tes cristaux et ta sacoche, je ne viens pas avec le couteau dans les poches. Alors soyons des dames dignes, ce soir ne sera pas ton chant du cygne
Codage par Libella sur Graphiorum
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Alors que Varda regardait le plus discrètement possible la jeune femme à la tenue violette et aux yeux jaunes, elle déglutit en l’apercevant s’approcher. Que pouvait-elle bien lui vouloir ? De mémoire, elle ne lui disait absolument rien et notre papillon était très physionomiste. Elle tenait dans ses mains deux verres de Kir Royal, qu’elle vint déposer sur la table.
-Bonsoir petit Papillon, l'heure est tardive pour butiner si loin de ta maison.
Varda resta de marbre, observant son interlocutrice prendre une gorgée. Cela sonnait un peu comme une menace et elle n’aimait guère cela… elle l’invita à boire en poussant le verre vers elle, accompagné d’un sourire peu engageant.
-J'aimerai que nous discutions toi et moi, rien qui ne doive te provoquer trop d’émoi. Garde tes cristaux et ta sacoche, je ne viens pas avec le couteau dans les poches. Alors soyons des dames dignes, ce soir ne sera pas ton chant du cygne.
Si Varda était naïve, elle ne l’était pas assez pour accepter la boisson offerte par cette étrange demoiselle. Qui sait ce qu’elle avait pu mettre dedans… de plus, elle n’avait guère terminé sa cervoise. Affichant un sourire, elle hocha doucement la tête.
- Bonsoir. Je ne pense pas vous connaître, mais je ne suis point contre un peu de compagnie. Il semble qu’en revanche, vous en savez davantage à mon sujet. dit-elle d’une voix douce.
Notre papillon ne voulait pas s’alarmer inutilement. Cette rencontre n’était pas dû au hasard et elle était prise au dépourvue, mais allons, la taverne accueillait encore quelques clients et elle ne risquerait pas d’attirer trop l’attention sur elle n’est-ce pas ? Varda doutait grandement des propos de la jeune femme assise en face d’elle. Celle-ci devait bien avoir une arme sur elle, tout comme notre éclaireuse d’ailleurs.
Varda glissa ses doigts fins sur la dague qu’elle portait à sa ceinture, dissimulée par sa cape. Elle lui avait été offerte par Orran, son ancien amour et ravisseur, il y a quelques années de cela maintenant. Celle-ci était faite d’une lame en acier avec une poignée en bronze joliment travaillée. Bien rangée dans son fourreau en cuir, elle avait cependant peu servi jusqu’à présent. Varda n’était pas une attaquante, mais une éclaireuse et cela lui servait surtout pour dissuader ses ennemis ou se défendre en cas d’extrême nécessité. Méfiez-vous tout de même, car si notre papillon est fragile, elle est très habile avec une lame et d’une grande agilité. Quelque part, cela la rassurait de savoir qu’elle n’était pas désarmée. Elle espérait néanmoins ne pas avoir besoin de recourir à cela.
- Puis-je savoir ce qui vous amène ?
-Bonsoir petit Papillon, l'heure est tardive pour butiner si loin de ta maison.
Varda resta de marbre, observant son interlocutrice prendre une gorgée. Cela sonnait un peu comme une menace et elle n’aimait guère cela… elle l’invita à boire en poussant le verre vers elle, accompagné d’un sourire peu engageant.
-J'aimerai que nous discutions toi et moi, rien qui ne doive te provoquer trop d’émoi. Garde tes cristaux et ta sacoche, je ne viens pas avec le couteau dans les poches. Alors soyons des dames dignes, ce soir ne sera pas ton chant du cygne.
Si Varda était naïve, elle ne l’était pas assez pour accepter la boisson offerte par cette étrange demoiselle. Qui sait ce qu’elle avait pu mettre dedans… de plus, elle n’avait guère terminé sa cervoise. Affichant un sourire, elle hocha doucement la tête.
- Bonsoir. Je ne pense pas vous connaître, mais je ne suis point contre un peu de compagnie. Il semble qu’en revanche, vous en savez davantage à mon sujet. dit-elle d’une voix douce.
Notre papillon ne voulait pas s’alarmer inutilement. Cette rencontre n’était pas dû au hasard et elle était prise au dépourvue, mais allons, la taverne accueillait encore quelques clients et elle ne risquerait pas d’attirer trop l’attention sur elle n’est-ce pas ? Varda doutait grandement des propos de la jeune femme assise en face d’elle. Celle-ci devait bien avoir une arme sur elle, tout comme notre éclaireuse d’ailleurs.
Varda glissa ses doigts fins sur la dague qu’elle portait à sa ceinture, dissimulée par sa cape. Elle lui avait été offerte par Orran, son ancien amour et ravisseur, il y a quelques années de cela maintenant. Celle-ci était faite d’une lame en acier avec une poignée en bronze joliment travaillée. Bien rangée dans son fourreau en cuir, elle avait cependant peu servi jusqu’à présent. Varda n’était pas une attaquante, mais une éclaireuse et cela lui servait surtout pour dissuader ses ennemis ou se défendre en cas d’extrême nécessité. Méfiez-vous tout de même, car si notre papillon est fragile, elle est très habile avec une lame et d’une grande agilité. Quelque part, cela la rassurait de savoir qu’elle n’était pas désarmée. Elle espérait néanmoins ne pas avoir besoin de recourir à cela.
- Puis-je savoir ce qui vous amène ?
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Le passé est toujours présent
Oh une proie polie ? Voilà qui était bien plus intéressant qu'une victime apeurée. Même si notre petit papillon avait peut être des dents. Evidemment, Valeera mentait sur un point : bien sur qu'elle était armée, le croc de l'hydre ne la quittait jamais. Il était comme l'extension de son bras.
Mais ce soir, elle n'avait nulle intention de s'en servir. Non ce soir, elle n'était que messagère, pas assassin.
-Oh, une main tendue au lieu d'une arme, j'en verserais presque une petite larme. Vous n'avez pas tort, et si je souhaitait votre mort, non se serions pas dans ce confort.
Prenant une gorgée supplémentaire de ce délicieux breuvage, le Lotus noir s'appuya contre le dossier de sa chaise, les miens bien en évidence, même si ses yeux fixaient le papillon avec attention.
Les deux orbes jaunes sur son visage semblant traquer la moindre hésitation.
-Vous pouvez, vous pouvez, c'est même pour cela que je suis payée. Messagère ce soir, mais guère porteuse d'espoir. Alors buvez, et écoutez.
Cette taverne avait tout pour lui plaire, la patron, détournait gentiment les yeux quand Valeera portait son regard sur lui, et les autres clients étaient bien plus proche du bar que d'elle, leurs conversation pouvant difficilement être entendue.
-Je viens de la part d'un ami à vous, qui m'a je dois le dire, paru un peu fou. Mais ce dernier, semblait légèrement frustré, de ne plus pouvoir vous observer.
Ainsi je viens vous délivrer sa missive, qui bien qu'approximative, peut se traduire en ces termes :
"Petit papillon, petit papillon, tu ne sais plus ou est ta raison.
Tu as mérité ma rage, et tu finira dans ma cage
Je t'invite prestement, à renouer avec nos serment.
Le temps m'est précieux et mon esprit vicieux
Et si d'aventure, tu continuais dans ta désinvolture
Je me verrais forcé, à trancher notre passé.
L'ancien dors souvent, et parfois il me prend
D'imaginer si son dernier sommeil, te rappellerait le soleil,
Qui brillait sur nos visage, lorsque tu étais plus sage."
Finissant sa tirade, Valeera prit une nouvelle gorgée.
Oh le message était bien moins poétique que cela, chargé d'injure et d'amour, mais le Lotus noir ne proférait pas de menaces aussi ridicules.
Les gens se rendaient difficilement compte de l'effet que pouvait avoir quelques mots, et donc, à quel point les choisir était primordial
-Je conviens que son contenu est un peu terne, mais au moins l'a tu entendu dans cette taverne.
Mes conseils serait fort malvenu, et en temps normal je m'en serais abstenu.
Mais vaille que vaille, je ferais une entorse à mon travail
Si tu ne veux plus continuer à vivre avec ce sursit, pense un jour à lui ôter la vie.
Un conseil d'une femme à une autre en soit. Dénué de chaleur mais au moins honnête
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La jeune femme s’étonna de la réaction calme et polie de Varda. Notre papillon avait beau s’énerver rapidement, cette inconnue ne l’avait nullement offensée jusqu’à présent. D’après ses dires, elle n’était que messagère ce soir et ne comptait donc pas en venir aux mains. Visiblement, ces services étaient rémunérés par quelqu’un, mais qui et dans quel but ? La réponse vint rapidement et ce ne fut pas pour plaire à notre aventurière.
Elle écouta attentivement, sans jamais l’interrompre, mais sentit sa gorge se nouer petit à petit. Ce fameux « ami » était donc Orran… et si celui-ci n’avait donné aucun signe de vie depuis cinq ans, il revenait la hanter aujourd’hui. A vrai dire, Varda s’était attendue à tout, sauf ça. Elle pensait avoir laissé derrière elle ces souvenirs douloureux et ne plus avoir affaire à lui à l’avenir. Il faut croire qu’elle se trompait lourdement. La main légèrement tremblante, elle vint soulever sa chope avant de boire une gorgée. Elle aurait aimé ne rien laissé paraître, mais il était évident que cette messagère lui avait fait un choc en lui délivrant le message de son ancien ravisseur.
- Je… je croyais qu’il avait fui la capitale depuis longtemps. S’il vous a chargé d’une telle tâche, cela veut dire qu’il est de retour ? demanda-t-elle sans vraiment attendre de réponse.
Varda retira sa capuche, frottant son visage de ses mains délicates, l’air complètement désemparée.
- Après l’avoir dénoncé il y a de cela des années, son nom et son visage étaient placardés sur les murs de la ville. J’imagine qu’il est aujourd’hui considéré comme mort et qu’il ne craint plus d’être recherché. Je pensais que tout ceci était loin derrière moi, mais vous avez probablement raison. Ce n’est qu’en le tuant que mon maître et moi pourrons vivre en paix.
Relevant son regard vers la jeune femme à la chevelure argenté, Varda fronça les sourcils. D’une certaine façon, c’était une chance que cette messagère l’ait avertie. Mais comment éviter qu’il arrive malheur à maître Pellenas ou qu’elle devienne à nouveau prisonnière d’Orran ? Elle ne connaissait pas son lieu de résidence et il avait certainement modifié son apparence. Et puis, il avait dû enrôler des hors la loi pour lui venir en aide. Désormais, elle devait rester sur ses gardes.
- Cet homme est complètement fou et rien ne pourra le sauver de la folie. Ecoutez… qui que vous soyez, vous avez été embauchée par un homme qui pour moi, appartenait encore au passé il y a de cela quelques minutes. Je ne sais pas si m’apporter ce message pleins de menaces était votre seule mission et je me doute que vous avez un « code » à suivre… mais je ne peux m’empêcher de vous demander votre aide. Vous êtes l’une des rares personnes à avoir eu un contact avec lui… pouvez-vous me donner plus d’informations ?
Sa requête n’avait rien d’habituel. Demander l’aide d’une femme qui travaillait pour le compte de son ennemi… mais avait-elle vraiment le choix ? Elle venait bien de faire une entorse à son travail en lui conseillant de l’éliminer. Alors, peut-être bien qu’elle accepterait de lui venir en aide en échange d’une rémunération correcte ? Varda était désormais prête à tout pour se débarrasser d’Orran !
Elle écouta attentivement, sans jamais l’interrompre, mais sentit sa gorge se nouer petit à petit. Ce fameux « ami » était donc Orran… et si celui-ci n’avait donné aucun signe de vie depuis cinq ans, il revenait la hanter aujourd’hui. A vrai dire, Varda s’était attendue à tout, sauf ça. Elle pensait avoir laissé derrière elle ces souvenirs douloureux et ne plus avoir affaire à lui à l’avenir. Il faut croire qu’elle se trompait lourdement. La main légèrement tremblante, elle vint soulever sa chope avant de boire une gorgée. Elle aurait aimé ne rien laissé paraître, mais il était évident que cette messagère lui avait fait un choc en lui délivrant le message de son ancien ravisseur.
- Je… je croyais qu’il avait fui la capitale depuis longtemps. S’il vous a chargé d’une telle tâche, cela veut dire qu’il est de retour ? demanda-t-elle sans vraiment attendre de réponse.
Varda retira sa capuche, frottant son visage de ses mains délicates, l’air complètement désemparée.
- Après l’avoir dénoncé il y a de cela des années, son nom et son visage étaient placardés sur les murs de la ville. J’imagine qu’il est aujourd’hui considéré comme mort et qu’il ne craint plus d’être recherché. Je pensais que tout ceci était loin derrière moi, mais vous avez probablement raison. Ce n’est qu’en le tuant que mon maître et moi pourrons vivre en paix.
Relevant son regard vers la jeune femme à la chevelure argenté, Varda fronça les sourcils. D’une certaine façon, c’était une chance que cette messagère l’ait avertie. Mais comment éviter qu’il arrive malheur à maître Pellenas ou qu’elle devienne à nouveau prisonnière d’Orran ? Elle ne connaissait pas son lieu de résidence et il avait certainement modifié son apparence. Et puis, il avait dû enrôler des hors la loi pour lui venir en aide. Désormais, elle devait rester sur ses gardes.
- Cet homme est complètement fou et rien ne pourra le sauver de la folie. Ecoutez… qui que vous soyez, vous avez été embauchée par un homme qui pour moi, appartenait encore au passé il y a de cela quelques minutes. Je ne sais pas si m’apporter ce message pleins de menaces était votre seule mission et je me doute que vous avez un « code » à suivre… mais je ne peux m’empêcher de vous demander votre aide. Vous êtes l’une des rares personnes à avoir eu un contact avec lui… pouvez-vous me donner plus d’informations ?
Sa requête n’avait rien d’habituel. Demander l’aide d’une femme qui travaillait pour le compte de son ennemi… mais avait-elle vraiment le choix ? Elle venait bien de faire une entorse à son travail en lui conseillant de l’éliminer. Alors, peut-être bien qu’elle accepterait de lui venir en aide en échange d’une rémunération correcte ? Varda était désormais prête à tout pour se débarrasser d’Orran !
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Le passé est toujours présent
Un petit rire sortit de la gorge de Valeera quand son petit papillon commença à comprendre que la toile dans laquelle elle c'était empêtrée était bien plus vaste que ce qu'elle pensait.
Cela faisait souvent cet effet quand on découvrait que peu importe la direction, cette dernière était mauvaise.
-Si tout les mort le restaient, cette catin de Lucy ferait un travail parfait.
Malheureusement les spectre de monde sont de nature féconde. Sombre sont les desseins de celui qui complote pour ta fin.
Et voilà qu'en plus elle demandait de l'aide.
Un désespoir sincère était palpable, et Valeera semblait presque boire se nectar, comme si la détresse des autres n'était qu'une juste vengeance pour tout ce qu'elle avait vécu jusque là.
Oui c'était cela même, le monde devait souffrir autant qu'elle et tout ceux qui ne savaient pas enterrer leurs propres démon le méritait.
Néanmoins... Même la souffrance pouvait s'échanger, et le Lotus noir c'était fais une spécialité de marchander le malheur contre des cristaux.
Cet "Orran" n'avait jamais parlé d'exclusivité, et ne l'avait embaucher que pour un message. Un véritable amateur qui l'avait payé grassement, obsédé par cet amour ridicule.
Les deux mains sur la table, Vardan eut le droit à un grand sourire.
-Mon seul code honneur, c'est moi qui en fixe la valeur. Et cette dernière est élevée petit papillon, car c'est un art que d'user de discrétions.
Je peux te donner des informations, te libérer de cette abomination. Dans ma noire confrérie, j'échange de l'argent contre des vies.
Que te faut il ? Vil ou viril ? Impotent ou captivant.
Finissant son verre, elle se mit à tracer des petites cercles avec son doigts sur la table, s'amusant de cette situation, tout en jubilant à l'idée de retourner la ruse d'un fou contre lui même.
La seule chose qu'elle demandait, c'était des cristaux, son seul code d'honneur, code qu'elle devrait apprendre à Elia au plus tôt.
-Parlons rémunération, et après tu aura ton champion
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Par chance, cette femme semblait disposée à l’aider, en échange d’une rémunération. C’était à prévoir et Varda était plus ou moins prête à accepter de la payer, à condition que son prix reste correct et dans ses moyens. Ces derniers temps, elle n’avait pas fait beaucoup de quêtes. Peut-être s’était-elle un peu trop reposer sur les cristaux qu’elle avait mis de côté… quelque part, c’était une bonne leçon. Une aventurière à temps plein ne pouvait jamais vraiment s’arrêter !
Les économies de maître Pellenas ne devaient pas être bien impressionnante non plus… il faut dire que le vieil homme n’était plus au meilleur de sa forme et avait suffisamment parcouru le monde comme ça. Il aspirait seulement à un peu de repos et Varda ne comptait pas lui retirer cela. Dans tous les cas, elle devrait le prévenir au plus vite pour lui éviter une mauvaise surprise, ou pire. Elle ne supportait pas l’idée qu’il puisse lui arriver quelque chose. Cet homme l’avait sauvé d’une vie ennuyeuse et lui avait tout appris. Il avait remué ciel et terre à l’époque pour l’arracher des griffes d’Orran et s’était occupé d’elle comme de sa propre fille.
Varda tiqua légèrement lorsque la messagère de malheur insulta la déesse Lucy. Notre papillon ne faisait pas parti des fidèles mais restait croyante pour autant.
- Je m’attendais à une telle réponse, mais étant donné que je ne vous connais pas, il est difficile pour moi d’évaluer la valeur de vos services. Pour avoir accepté une mission si banale, vous devez être à la recherche du moindre cristal… ou alors c’est autre chose que vous cherchez. dit-elle en haussant un sourcil.
Varda ne voulait pas spécialement la pousser à bout, mais elle se posait tout un tas de questions. Elle n’avait guère l’habitude de recourir à ce genre de services… mais avait-elle vraiment le choix ? Sans information, débusquer Orran serait compliqué et elle n’avait pas de temps à perdre. Notre éclaireuse n’appréciait pas de voir cette femme jubiler. Sa ligne de conduite était bien différente de la sienne. Pour Varda, il faut savoir donner pour recevoir.
- Alors dites-moi, quel prix seriez-vous prête à accepter contre des informations ? Je souhaite connaître sa cachette, le nombre de personnes qui sont sous ses ordres et si possible leurs pouvoirs. Je ne suis peut-être pas une combattante, mais j’ai des alliés au sein de la Guilde et je souhaite régler ça moi-même. Si cet homme a pu autrefois faire battre mon cœur, il ne représente plus rien pour moi aujourd’hui et lui ôter la vie me soulageait d’un grand poids.
La taverne était presque vide à présent. Il ne restait que les deux jeunes femmes et un couple qui discutait avec le tenancier, prêt à partir. Celui-ci devait-être pressé de fermer boutique, mais Varda ne comptait pas quitter les lieux tant qu’elle n’aurait pas de réponse.
- Etes-vous connu dans cette ville ? Si vos informations se révèlent précieuses et qu’il n’y a pas de bavure le jour J, je pourrais vous donner un coup de pouce et faire que l’on parle de vous. Un peu de pub ne fait jamais de mal. En tant qu’aventurière, je suis bien placée pour le savoir… Le bouche à oreille fonctionne très bien pour amasser des contrats.
Les économies de maître Pellenas ne devaient pas être bien impressionnante non plus… il faut dire que le vieil homme n’était plus au meilleur de sa forme et avait suffisamment parcouru le monde comme ça. Il aspirait seulement à un peu de repos et Varda ne comptait pas lui retirer cela. Dans tous les cas, elle devrait le prévenir au plus vite pour lui éviter une mauvaise surprise, ou pire. Elle ne supportait pas l’idée qu’il puisse lui arriver quelque chose. Cet homme l’avait sauvé d’une vie ennuyeuse et lui avait tout appris. Il avait remué ciel et terre à l’époque pour l’arracher des griffes d’Orran et s’était occupé d’elle comme de sa propre fille.
Varda tiqua légèrement lorsque la messagère de malheur insulta la déesse Lucy. Notre papillon ne faisait pas parti des fidèles mais restait croyante pour autant.
- Je m’attendais à une telle réponse, mais étant donné que je ne vous connais pas, il est difficile pour moi d’évaluer la valeur de vos services. Pour avoir accepté une mission si banale, vous devez être à la recherche du moindre cristal… ou alors c’est autre chose que vous cherchez. dit-elle en haussant un sourcil.
Varda ne voulait pas spécialement la pousser à bout, mais elle se posait tout un tas de questions. Elle n’avait guère l’habitude de recourir à ce genre de services… mais avait-elle vraiment le choix ? Sans information, débusquer Orran serait compliqué et elle n’avait pas de temps à perdre. Notre éclaireuse n’appréciait pas de voir cette femme jubiler. Sa ligne de conduite était bien différente de la sienne. Pour Varda, il faut savoir donner pour recevoir.
- Alors dites-moi, quel prix seriez-vous prête à accepter contre des informations ? Je souhaite connaître sa cachette, le nombre de personnes qui sont sous ses ordres et si possible leurs pouvoirs. Je ne suis peut-être pas une combattante, mais j’ai des alliés au sein de la Guilde et je souhaite régler ça moi-même. Si cet homme a pu autrefois faire battre mon cœur, il ne représente plus rien pour moi aujourd’hui et lui ôter la vie me soulageait d’un grand poids.
La taverne était presque vide à présent. Il ne restait que les deux jeunes femmes et un couple qui discutait avec le tenancier, prêt à partir. Celui-ci devait-être pressé de fermer boutique, mais Varda ne comptait pas quitter les lieux tant qu’elle n’aurait pas de réponse.
- Etes-vous connu dans cette ville ? Si vos informations se révèlent précieuses et qu’il n’y a pas de bavure le jour J, je pourrais vous donner un coup de pouce et faire que l’on parle de vous. Un peu de pub ne fait jamais de mal. En tant qu’aventurière, je suis bien placée pour le savoir… Le bouche à oreille fonctionne très bien pour amasser des contrats.
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Le passé est toujours présent
A la recherche du moindre cristal ? Voilà qui était une insulte à peine voilée pour la jeune femme, comme si elle était n'importe quelle hors la loi ou catin, vendant ses services au premier passant venu.
Non elle était ici car l'homme payait bien pour la mission et par bien, cela signifiait que sa survit était assurée pendant une saison ou deux rien qu'avec cette mission.
-Cent cristaux sombre, tel est le prix d'un message transmit sans encombre. Mais pour des informations.... Disons que la moitié achètera ma collaboration.
Cinquante cristaux sombre, c'était une petite somme tout de même, de quoi acheter une arme basique. Ou vivre tranquillement pendant quelques temps. A coup sur beaucoup de travail pour un aventurier ou un marchand. Mais les prix de Valeera étaient toujours élevés.
-Pour sa mort, le prix vous apportera moins de réconfort
Neuf cent cristaux sombre, suite à quoi je le tuerai sans encombre.
Quand à savoir si elle était connu, la question était presque sans fondement, et elle lui répondit avec un petit rire narquois, sans pour autant s'en offusquer.
-Etre connu dans ce milieu, ce serait tenter de marcher sur des épieu.
J'aime que l'on connaisse mon surnom, car celui ci possède un certain renom. Néanmoins dans notre affaire, je préférerai que ce dernier puisse s'y soustraire
Quand au payement, j'ai une autre solution naturellement. Plus dans vos cordes, mais ce ne sera nullement de la miséricorde.
Oh que non, car Valeera recherchait également des herbes rares introuvable chez la plupart des apothicaires. Il fallait des aventuriers courageux, ou avec un maître spécialisé pour s'en procurer?
-Connaissez vous les Lurgubus Hurlant ? Des fleurs qui ont un potentiel plus qu'intéréssant.
Alors tel est mon offre, déposez l'un ou l'autre dans un de mes coffres, et vous aurez ce que vous cherchez.
Valeera se leva de la table, partant au bar pour demander un morceau de papier à l'aubergiste avant de commencer à griffonner dessus une adresse et un nom.
Renonçant à ses rimes énigmatiques, elle pris une voix un peu plus clair avant de rajouter
-Pour mes clients, telle est l'adresse, la Taverne de l'enclume Brisée. Si tu accepte mes conditions, va voir le patron, et demande à ce dernier s'il peut te préparer un vin de l'hydre et te l'apporter dans ta chambre. De là, je saurais te trouver.
Sa main se porta sur un des cures dent qui traînaient sur la table, et d'un geste elle en brisa un en deux avant de le mettre à la bouche, déposant le papiers devant Varda avec un sourire.
-Sinon, nous pouvons aller chercher ma rémunération tout de suite, à toi de voir petit papillon
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Avait-elle bien entendu ? Cent cristaux sombres pour délivrer un message ? Cela lui semblait cher payé pour une telle mission. Orran était vraiment prêt à tout pour lui faire peur et parvenir à ses fins. Son interlocutrice lui proposa la moitié de cette somme pour lui obtenir des informations. C’était déjà plus raisonnable et dans son budget.
- Je ne souhaites pas votre aide pour le tuer, mais seulement pour récolter les informations qui me seront utiles pour m’en charger moi-même. Je vous écoute, quelle est donc cette autre solution de paiement ?
-Connaissez-vous les Lurgubus Hurlant ? Des fleurs qui ont un potentiel plus qu'intéressant. Alors tel est mon offre, déposez l'un ou l'autre dans un de mes coffres, et vous aurez ce que vous cherchez.
La jeune femme se leva et partit rejoindre le bar. Elle griffonna sur un bout de papier avant de le déposer devant Varda. Notre éclaireuse pu y lire une adresse et un nom : la Taverne de l’enclume Brisée. Elle lui proposa de rencontrer le tenancier, de demander un vin de l’hydre et qu’il lui apporte dans sa chambre. Visiblement, elle avait ses propres magouilles pour rester discrète. Ces simples mots devaient être une sorte de code, lui permettant d’être avertie de l’attente d’un de ses clients. Relevant ses yeux bleus vers la hors-la-loi, Varda se leva à son tour.
- Je connais, oui. Cet arbre est dangereux et n’est pas accessible de tous. Sans compter que l’utilisation de ses fleurs et de leur psychotrope est interdite.
Inspirant profondément, l’aventurière réfléchit un instant. Devait-elle lui fournir cinquante cristaux ou bien partir en quête du Lurgubus Hurlant ? Il faut bien avouer qu’elle n’avait pas vraiment les moyens de s’offrir les services de cette femme étrange. Mais encore une fois, elle n’avait pas beaucoup d’options. Une petite entorse ne devrait pas être trop risqué… et puis, en volant elle ne devrait pas avoir trop de difficulté à fuir le périmètre avant de subir les effets du psychotrope.
- J’accepte de vous apporter ces fleurs, bien que je ne cautionne guère le meurtre… je me rendrai au lieu de rendez-vous dès que je les aurais. J’espère ne pas avoir à le regretter. Dit-elle en rabattant sa capuche sur sa chevelure d’or. Il est temps pour moi de partir. Je compte sur vos précieux services ! Bonne soirée à vous.
Lui faisant un signe de tête, Varda passa devant le comptoir avant de sortir de la taverne. Elle ne pouvait plus faire marche arrière désormais. Frissonnant à l’idée d’être observée, elle se hâta de prendre le chemin qui la mènerait chez elle.
- Je ne souhaites pas votre aide pour le tuer, mais seulement pour récolter les informations qui me seront utiles pour m’en charger moi-même. Je vous écoute, quelle est donc cette autre solution de paiement ?
-Connaissez-vous les Lurgubus Hurlant ? Des fleurs qui ont un potentiel plus qu'intéressant. Alors tel est mon offre, déposez l'un ou l'autre dans un de mes coffres, et vous aurez ce que vous cherchez.
La jeune femme se leva et partit rejoindre le bar. Elle griffonna sur un bout de papier avant de le déposer devant Varda. Notre éclaireuse pu y lire une adresse et un nom : la Taverne de l’enclume Brisée. Elle lui proposa de rencontrer le tenancier, de demander un vin de l’hydre et qu’il lui apporte dans sa chambre. Visiblement, elle avait ses propres magouilles pour rester discrète. Ces simples mots devaient être une sorte de code, lui permettant d’être avertie de l’attente d’un de ses clients. Relevant ses yeux bleus vers la hors-la-loi, Varda se leva à son tour.
- Je connais, oui. Cet arbre est dangereux et n’est pas accessible de tous. Sans compter que l’utilisation de ses fleurs et de leur psychotrope est interdite.
Inspirant profondément, l’aventurière réfléchit un instant. Devait-elle lui fournir cinquante cristaux ou bien partir en quête du Lurgubus Hurlant ? Il faut bien avouer qu’elle n’avait pas vraiment les moyens de s’offrir les services de cette femme étrange. Mais encore une fois, elle n’avait pas beaucoup d’options. Une petite entorse ne devrait pas être trop risqué… et puis, en volant elle ne devrait pas avoir trop de difficulté à fuir le périmètre avant de subir les effets du psychotrope.
- J’accepte de vous apporter ces fleurs, bien que je ne cautionne guère le meurtre… je me rendrai au lieu de rendez-vous dès que je les aurais. J’espère ne pas avoir à le regretter. Dit-elle en rabattant sa capuche sur sa chevelure d’or. Il est temps pour moi de partir. Je compte sur vos précieux services ! Bonne soirée à vous.
Lui faisant un signe de tête, Varda passa devant le comptoir avant de sortir de la taverne. Elle ne pouvait plus faire marche arrière désormais. Frissonnant à l’idée d’être observée, elle se hâta de prendre le chemin qui la mènerait chez elle.
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Le passé est toujours présent
Avec un effet presque théâtrale, Valeera applaudit doucement souriant de toutes ses dents, formant une image cruelle renforcée par son regard jaune perçant. A croire qu'elle venait de passer un nœud coulant autour de la gorge de Varda
-Bien, le petit papillon sait quelle fleure il doit butiner, mais attention, la mort n'est jamais loin, et si elle fait parti de mon commerce, je n'aimerai guère que ma butineuse ne revienne pas avec mon nectar.
Bien sur que c'est interdit, mieux vaut protéger les gens contre eux même c'est ça ? Hihihihihi, ne t'en fais donc pas je maîtrise cette petite science
Ou du moins connaissait t'elle des gens qui le savaient parfaitement. Il n'était pas forcément utile de tout savoir faire quand on faisait parti de la cabale.
Frappant une dernière fois, elle cessa de sourire avant d'ajouter
-Parfait dans ce cas, nous avons un accord Varda, on regrette rarement les marchés passés avec moi, plus souvent on aimerait même pouvoir en passer plus hihihihi. Mais tu verra cela bien assez vite petit papillon. Je ne suis pas une araignée qui emmêle ses proies dans sa toile
Envole toi vers des espaces plus cléments, je m'en retourne également puisse la nuit couvrir tes pas mon amie
Amie ? Surement pas, mais faire illusion était une chose que le lotus noir faisait extrêmement bien.
Elle la regarda partir avant d'elle même finir le verre laissé là de façon fort impolie, payant le tavernier qui poussa un soupir de soulagement en voyant partir ses derniers clients.
Ne restaient qu'à rentrer après cette journée... fructueuse, mieux valait ne pas trop tirer sur la corde et en demander plus. Chaque jour valait ses cristaux
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