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[Assignation] Assaut [Solveig / Ahia / Sammael / Leoven ]
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La journée s’annonçait chargée. Tranquillement, je posais le dernier rapport sur mon bureau en réfléchissant. Un camp de bandit fortifié avait été repéré au sud du royaume. Dans la juridiction de la ville du port. Il revenait donc à la garnison du port de s’occuper de celui-ci mais, les choses s’annonçaient compliquée. Très compliquée. D’après les rapports, les bandits étaient prêt à se battre. Organiser, la bande ne semblait pas débuter dans le domaine. Fronçant les sourcils, je me levais. Ce n’était pas une situation à prendre à la légère.
Ouvrant la porte du bureau, j’appelais un page et l’envoyais chercher Sammael, Solveig et Ahia afin de préparer l’expédition. Oui, ce serait une expédition, importante et réunissant tout le régiment des valkyries. Mais avant ça, je devais distribuer les consignes. La première étant qu’elle devait venir immédiatement quelle que soit l’activité en cour. C’était un ordre prioritaire. Il était encore tôt et à ma connaissance, aucune d’entre elles n’étaient en patrouille aujourd’hui.
Lentement, je retournais m’asseoir. Croisant les jambes sous mon bureau, j’attendis les soldates en réfléchissant. Chacune d’entre elles auraient un rôle bien précis pour cette mission. Un rôle qui pourrait, en cas de pépin, être essentiel à la réussite de l’opération. Et je savais que chacune d’entre elle voulait faire ses preuves au combat. Bien que souvent distraites en dehors du travail, elles étaient des soldates exemplaires sur le terrain et posséder des capacités intéressante qu’il me faudrait prendre en compte. Néanmoins, je devais aussi prendre en compte leurs caractères et cela n’allait pas être facile. Chacune d’entre elle était différente.
Tranquillement, je sortis un verre d’un tiroir et pris la bouteille d’eau sur mon bureau pour me servir. Habillée en civil, d’une simple tunique noir, je profitais des derniers instants de confort avant de devoir revêtir mon armure. Quelle soit mental ou physique, je devais être exemplaire face à mon régiment. Face à tous ceux que je commandais. Il n’y avait que lorsque j’étais seule dans mon bureau que je me détendais.
Ouvrant la porte du bureau, j’appelais un page et l’envoyais chercher Sammael, Solveig et Ahia afin de préparer l’expédition. Oui, ce serait une expédition, importante et réunissant tout le régiment des valkyries. Mais avant ça, je devais distribuer les consignes. La première étant qu’elle devait venir immédiatement quelle que soit l’activité en cour. C’était un ordre prioritaire. Il était encore tôt et à ma connaissance, aucune d’entre elles n’étaient en patrouille aujourd’hui.
Lentement, je retournais m’asseoir. Croisant les jambes sous mon bureau, j’attendis les soldates en réfléchissant. Chacune d’entre elles auraient un rôle bien précis pour cette mission. Un rôle qui pourrait, en cas de pépin, être essentiel à la réussite de l’opération. Et je savais que chacune d’entre elle voulait faire ses preuves au combat. Bien que souvent distraites en dehors du travail, elles étaient des soldates exemplaires sur le terrain et posséder des capacités intéressante qu’il me faudrait prendre en compte. Néanmoins, je devais aussi prendre en compte leurs caractères et cela n’allait pas être facile. Chacune d’entre elle était différente.
Tranquillement, je sortis un verre d’un tiroir et pris la bouteille d’eau sur mon bureau pour me servir. Habillée en civil, d’une simple tunique noir, je profitais des derniers instants de confort avant de devoir revêtir mon armure. Quelle soit mental ou physique, je devais être exemplaire face à mon régiment. Face à tous ceux que je commandais. Il n’y avait que lorsque j’étais seule dans mon bureau que je me détendais.
Solveig P. PrêthLa Garde
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Solveig ronflait allègrement dans le fond de son plumard. Aujourd’hui était un de ces jours de repos et à défaut de se lever tôt pour rejoindre la maison de ses parents, elle avait décidé de s’offrir une vraie grasse matinée. Alors ce matin, elle bavait sur son coussin tout en marmonnant des choses incompréhensible et elle était si saucissonné dans sa couette qu’on aurait dit un nouveau né sortant tout juste des bras de la sage femme.
Malheureusement toute cette tranquillité ce vit mise à mal par la porte de la chambre qui claqua, suivit d’un tonitruant. « Valkyries ! On vous demande dans le bureau du lieutenant Prêth, immédiatement ! Solveig bouge toi et plus vite que ça ! ». En dehors du fait qu’il venait de détruire ses tympans et de lui offrir un réveil dans un bon monstrueux qui manqua de la faire tomber de son lit, la garde se leva dans la précipitation.
Elle ne prit même pas le temps de savoir si oui ou non Ahia et Sammael étaient réveillées, ou même si elles étaient juste présentes. En vérité son esprit n’était même pas opérationnel et chacun de ses gestes était purement et totalement des réflexes. En premier elle enfila son pantalon en cuir, non sans se cogner au rebord de lit et en devant s’y reprendre par deux fois pour ne pas mettre les deux pieds dans la même jambe. Ensuite, se fut au tour de la chemise de lin qu’elle enfila à l’envers sans même s’en rendre compte. Et pour finir elle se saisit de sa paire de cuissarde qu’elle glissa sous son bras avant de quitter la chambre en quatrième vitesse.
Une fois n’est pas coutume, Solveig offrait un spectacle à la fois drôle et particulier au sein de la caserne. Pied nus, mal fagotée, elle tapait le sprint de sa vie jusqu’au bureau de sa sœur. Une fois devant la porte, il ne lui fallut qu’une seconde pour entendre l’armure grinçante de sa cadette. Elle était bien là. Parfait. Ni une ni deux, elle ouvrit la porte avec perte et fracas avant d’entrer dans le bureau. Elle regarda à droite, puis à gauche. Personne. Son sourire n’en fut que plus grand et elle se pencha sur la table de bois.
- Tu es contente de voir ta grande sœur Thépouchette ! Puis elle lui tira affectueusement une joue. - Par contre, choisit quelqu’un qui cri moins fort à l’avenir. J’ai mal à la tête ! Enfin, elle se retourna et fit face à un petit miroir de fortune. - Eh bien eh bien…J’en connais qui ont fait la fête sans moi cette nuit. Dit-elle tout en essayant de recoiffer les épis que le sommeil avait formé. Elle remarqua aussi le mauvais sens de sa chemise et tout en se mettant à parler, elle l’a retira pour le mettre à l’endroit. - J’espère au moins que c’est un monstre colossal ! Gigantesque ! Hein, c’est ça ? Dis ! Dis ! Dis ! J’ai raison ? Maintenant de nouveau habillée, elle décida que c’était le bon moment pour enfiler ses bottes tout en attendant ses collègues.
Malheureusement toute cette tranquillité ce vit mise à mal par la porte de la chambre qui claqua, suivit d’un tonitruant. « Valkyries ! On vous demande dans le bureau du lieutenant Prêth, immédiatement ! Solveig bouge toi et plus vite que ça ! ». En dehors du fait qu’il venait de détruire ses tympans et de lui offrir un réveil dans un bon monstrueux qui manqua de la faire tomber de son lit, la garde se leva dans la précipitation.
Elle ne prit même pas le temps de savoir si oui ou non Ahia et Sammael étaient réveillées, ou même si elles étaient juste présentes. En vérité son esprit n’était même pas opérationnel et chacun de ses gestes était purement et totalement des réflexes. En premier elle enfila son pantalon en cuir, non sans se cogner au rebord de lit et en devant s’y reprendre par deux fois pour ne pas mettre les deux pieds dans la même jambe. Ensuite, se fut au tour de la chemise de lin qu’elle enfila à l’envers sans même s’en rendre compte. Et pour finir elle se saisit de sa paire de cuissarde qu’elle glissa sous son bras avant de quitter la chambre en quatrième vitesse.
Une fois n’est pas coutume, Solveig offrait un spectacle à la fois drôle et particulier au sein de la caserne. Pied nus, mal fagotée, elle tapait le sprint de sa vie jusqu’au bureau de sa sœur. Une fois devant la porte, il ne lui fallut qu’une seconde pour entendre l’armure grinçante de sa cadette. Elle était bien là. Parfait. Ni une ni deux, elle ouvrit la porte avec perte et fracas avant d’entrer dans le bureau. Elle regarda à droite, puis à gauche. Personne. Son sourire n’en fut que plus grand et elle se pencha sur la table de bois.
- Tu es contente de voir ta grande sœur Thépouchette ! Puis elle lui tira affectueusement une joue. - Par contre, choisit quelqu’un qui cri moins fort à l’avenir. J’ai mal à la tête ! Enfin, elle se retourna et fit face à un petit miroir de fortune. - Eh bien eh bien…J’en connais qui ont fait la fête sans moi cette nuit. Dit-elle tout en essayant de recoiffer les épis que le sommeil avait formé. Elle remarqua aussi le mauvais sens de sa chemise et tout en se mettant à parler, elle l’a retira pour le mettre à l’endroit. - J’espère au moins que c’est un monstre colossal ! Gigantesque ! Hein, c’est ça ? Dis ! Dis ! Dis ! J’ai raison ? Maintenant de nouveau habillée, elle décida que c’était le bon moment pour enfiler ses bottes tout en attendant ses collègues.
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Cristaux : 1863MESSAGES : 513COULEUR : #Sammael MasaoSeven beers, two brains
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Ce matin-là Sammael d’ordinaire plutôt du genre lève tôt était activement occupée à se prélasser dans son lit. Elle était en congé et comptait bien en profiter pour trainer dans son lit toute la matinée. Comme d’habitude elle s’était réveillée tôt mais au lieu de se lever pour aller faire son sport matinal, elle préférait plutôt se prélasser, complètement enroulée dans sa couette comme le riz et le saumon dans une feuille de nori. La valkyrie était bien tranquille dans sa chambre jusqu’à ce qu’une voix puissante ne la tire brutalement de ses pensées.
- Valkyries ! On vous demande dans le bureau du lieutenant Prêth, immédiatement ! Solveig bouge toi et plus vite que ça !
Sammael soupira, pestant d’être tirée de son lit si brutalement un jour de congé. Mais elle savait bien que si la lieutenante appelait ses valkyries aussi urgemment c’est que c’était important. Et donc qu’elle ferait bien de se dépêcher de se préparer et de rejoindre le bureau de Thépa au plus vite. La garde repoussa sa couette et sauta hors de son lit sans attendre. Elle se pressa vers ses vêtements, enfila ses bas et son haori en vitesse tandis que cette furie de Solveig -débordante d’énergie dès le réveil- se ruait déjà dans le couloir, pieds nus et chemise à l’envers.
- Sol’ tu sais que… trop tard, elle était déjà partie en courant. Quelle surexcitée celle-là.
Sammael s’activa elle aussi et se chaussa avant de démêler brièvement ses cheveux en y passant les doigts. N'ayant pas le temps de se coiffer, elle garda ses cheveux lâchés et partit à son tour dans le couloir au pas de course où elle fit face aux regards consternés des gardes qui venaient de voir passer Solveig. Arrivant dans le bureau de la lieutenante Prêth, Sammael y retrouva sa collègue en train de finir d’enfiler ses bottes, sa chemise remise dans le bon sens.
- T’aurais pu finir de t’habiller dans la chambre tu sais.
Sammael tourna alors son regard vers Thépa, l’œil interrogateur, attendant de savoir pourquoi on les avaient appelées si prestement.
- Valkyries ! On vous demande dans le bureau du lieutenant Prêth, immédiatement ! Solveig bouge toi et plus vite que ça !
Sammael soupira, pestant d’être tirée de son lit si brutalement un jour de congé. Mais elle savait bien que si la lieutenante appelait ses valkyries aussi urgemment c’est que c’était important. Et donc qu’elle ferait bien de se dépêcher de se préparer et de rejoindre le bureau de Thépa au plus vite. La garde repoussa sa couette et sauta hors de son lit sans attendre. Elle se pressa vers ses vêtements, enfila ses bas et son haori en vitesse tandis que cette furie de Solveig -débordante d’énergie dès le réveil- se ruait déjà dans le couloir, pieds nus et chemise à l’envers.
- Sol’ tu sais que… trop tard, elle était déjà partie en courant. Quelle surexcitée celle-là.
Sammael s’activa elle aussi et se chaussa avant de démêler brièvement ses cheveux en y passant les doigts. N'ayant pas le temps de se coiffer, elle garda ses cheveux lâchés et partit à son tour dans le couloir au pas de course où elle fit face aux regards consternés des gardes qui venaient de voir passer Solveig. Arrivant dans le bureau de la lieutenante Prêth, Sammael y retrouva sa collègue en train de finir d’enfiler ses bottes, sa chemise remise dans le bon sens.
- T’aurais pu finir de t’habiller dans la chambre tu sais.
Sammael tourna alors son regard vers Thépa, l’œil interrogateur, attendant de savoir pourquoi on les avaient appelées si prestement.
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J’ai décidé d’explorer la nouvelle fissure, aujourd’hui. J’ai trouvé un chemin connecté à l’autre chambre! Il me reste encore un chemin à investiguer, pour l’instant il a pas l’air intéressant, ça finira sans doute en cul-de-sac. Tiens, ce bruit… Il y a de la vie ici? Je continue de marcher, jusqu’à arriver dans un endroit un peu plus spacieux. Bizarre… C’est quoi, ce gros truc? Ça a des pattes… Et c’est énorme, je me demande comment il est arrivé là. C’est un cafard! Merde, il m’a repéré. Je veux pas d’emmerde, je rebrousse chemin rapidement pour revenir aux chemins étroits où il ne pourra pas me suivre. Justement, j’entends quelqu’un appeler les valkyries. Merde, j’espérais être tranquille aujourd’hui… Vite, je suis les traces olfactives pour retrouver la sortie.
En débarquant dans la chambre, je suis déjà la dernière. Pourtant, les deux paires de miches roupillaient quand je suis partie… Bref, je reprends vite forme humaine, me retrouvant habillée de ma tenue rouge habituelle. J’espère qu’il n’y a rien d’important, j’ai la flemme de mettre mon armure. J’accours donc au bureau du lieutenant, voyant tout juste le bras de Sammael refermer la porte. Ça va, on pourra pas dire que je suis en retard… C’est presque en fonçant dans la porte que j’entre dans la pièce, rejoignant mes trois collègues.
- Hé les filles, il y a un gros cafard dans notre mur!
Je leur annonce la bonne nouvelle en affichant un sourire malicieux, certaine que l’information leur plaira.
- Et sinon, qu’est-ce qui est plus urgent que l’exploration des murs de la caserne?
Cette fois tournée vers Thépa, j’attends la suite avec intérêt. À sa tête, ça a l’air plutôt important… Je ferais peut-être mieux d’être un peu plus sérieuse.
En débarquant dans la chambre, je suis déjà la dernière. Pourtant, les deux paires de miches roupillaient quand je suis partie… Bref, je reprends vite forme humaine, me retrouvant habillée de ma tenue rouge habituelle. J’espère qu’il n’y a rien d’important, j’ai la flemme de mettre mon armure. J’accours donc au bureau du lieutenant, voyant tout juste le bras de Sammael refermer la porte. Ça va, on pourra pas dire que je suis en retard… C’est presque en fonçant dans la porte que j’entre dans la pièce, rejoignant mes trois collègues.
- Hé les filles, il y a un gros cafard dans notre mur!
Je leur annonce la bonne nouvelle en affichant un sourire malicieux, certaine que l’information leur plaira.
- Et sinon, qu’est-ce qui est plus urgent que l’exploration des murs de la caserne?
Cette fois tournée vers Thépa, j’attends la suite avec intérêt. À sa tête, ça a l’air plutôt important… Je ferais peut-être mieux d’être un peu plus sérieuse.
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« Oh bon sang, ce que ça fait du bien de poser pied à terre ! Le prend pas mal ma grosse, mais j’ai connu plus confortable… »
Une main gantée claqua l’encolure grise d’une jument devenue humide sous la chaleur. La brave bête avait soif et l’œil observateur de sa propriétaire le remarqua rapidement. Malgré ses paroles plutôt grincheuses, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de ressentir un brin d’affection pour sa monture. Après tout, c’était elle qui l’avait portée jusqu’ici. En lui apportant de l’eau, elle lui frotta doucement le chanfrein, marmonnant des remerciements incompréhensibles. Une fois certaine que l’animal ne manquait plus de rien, elle se permit de prêter attention au décor. L’air humide et salé lui collait à la peau. Elle qui n’avait jamais vu la mer avait hâte d’aller découvrir cette curieuse étendue d’eau. Néanmoins, avec son grade de soldat, elle avait dû accepter de nouvelles responsabilités. Et celle de se présenter à ses nouveaux supérieurs n’était pas négligeable... Avec un soupir, elle se dirigea donc vers un imposant bâtiment couleur sable : le Bastion du Grand-Port.
Assez impressionnée, la rouquine gardait le nez levé tout en se déplaçant. Sa curiosité de découvrir un nouvel endroit chassait son indifférence habituelle, la rendant plus distraite. Elle avait sorti sa plaque de garde de son col en guise de laisser-passer, mais fut tout de même surprise de ne croiser personne. Alors qu’elle commençait à se demander si elle ne s’était pas trompée d’endroit, une drôle de femme aux cheveux blanc se rua dans un couloir, rapidement suivie d’une seconde aux cheveux tout aussi clairs. Très surprise, l’adolescente se figea un instant et grommela pour elle-même :
« Dans quel maison de fous ai-je atterrie… ? »
Ne sachant pas vraiment où se rendre et ne trouvait personne à qui demander son chemin, elle décida de suivre les deux inconnues. Malheureusement, ces dernières connaissaient ce labyrinthe de couloirs comme leur poche et elle les perdit bien vite de vue. Devenue impatiente à force de tourner en rond, la râleuse décida de toquer à toute les portes jusqu’à ce que quelqu’un daigne de la guider. Elle cogna donc contre un premier battant en bois, tout d’abord doucement, puis avec plus de vivacité … pas de réponse. Décidée à se faire entendre, elle entrouvrit doucement la porte. Face à elle ne se trouvait pas un bureau, mais un placard à balai ! Agacée, elle s’entêta donc et alla frapper à la porte suivante d’où semblait s’échapper des voix. Parfait ! Avec impatience, elle toqua puis entra avant même d’y être invitée. Devant elle, quatre femmes, dont les deux blondes qui lui étaient passé devant un peu plus tôt, semblaient être en pleine conversation, une bouteille posée sur le bureau. Était-ce de l’eau ? La nouvelle venue haussa un sourcil arrogant en voyant l’une d’elles enfiler ses bottes, mais n’émit aucun commentaire. Elle se tourna ensuite vers celle qui lui sembla être la cheffe (ce qu’elle devina à son air sérieux) et lui demanda d’un ton relativement pressé :
« Bonjour. Je cherche le bureau du lieutenant Prai… Pré… Prêth. Je suis la nouvelle, Leoven Norris. Où est ce que je dois me rendre ? »
Autant vous dire que notre chère Leo n’avait aucune idée de l’identité de ses interlocutrices. De son point de vue, elle faisait face à quatre blondes bien formées, dont l’une en train de se rhabiller et certaines n’ayant pas l’air très malines, ainsi que d’une bouteille à la contenance inconnue. Tout semblait indiquer une scène douteuse qu’il valait peut-être mieux éviter mais l’adolescente était décidée à obtenir, au minimum, une indication pour trouver sa nouvelle supérieure. L’air renfrogné, elle croisa ses petits bras rosés et dévisagea l’étrange femme aux yeux vairon. Eh bien… Elle était reluisante la Garde du Grand Port !
Une main gantée claqua l’encolure grise d’une jument devenue humide sous la chaleur. La brave bête avait soif et l’œil observateur de sa propriétaire le remarqua rapidement. Malgré ses paroles plutôt grincheuses, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de ressentir un brin d’affection pour sa monture. Après tout, c’était elle qui l’avait portée jusqu’ici. En lui apportant de l’eau, elle lui frotta doucement le chanfrein, marmonnant des remerciements incompréhensibles. Une fois certaine que l’animal ne manquait plus de rien, elle se permit de prêter attention au décor. L’air humide et salé lui collait à la peau. Elle qui n’avait jamais vu la mer avait hâte d’aller découvrir cette curieuse étendue d’eau. Néanmoins, avec son grade de soldat, elle avait dû accepter de nouvelles responsabilités. Et celle de se présenter à ses nouveaux supérieurs n’était pas négligeable... Avec un soupir, elle se dirigea donc vers un imposant bâtiment couleur sable : le Bastion du Grand-Port.
Assez impressionnée, la rouquine gardait le nez levé tout en se déplaçant. Sa curiosité de découvrir un nouvel endroit chassait son indifférence habituelle, la rendant plus distraite. Elle avait sorti sa plaque de garde de son col en guise de laisser-passer, mais fut tout de même surprise de ne croiser personne. Alors qu’elle commençait à se demander si elle ne s’était pas trompée d’endroit, une drôle de femme aux cheveux blanc se rua dans un couloir, rapidement suivie d’une seconde aux cheveux tout aussi clairs. Très surprise, l’adolescente se figea un instant et grommela pour elle-même :
« Dans quel maison de fous ai-je atterrie… ? »
Ne sachant pas vraiment où se rendre et ne trouvait personne à qui demander son chemin, elle décida de suivre les deux inconnues. Malheureusement, ces dernières connaissaient ce labyrinthe de couloirs comme leur poche et elle les perdit bien vite de vue. Devenue impatiente à force de tourner en rond, la râleuse décida de toquer à toute les portes jusqu’à ce que quelqu’un daigne de la guider. Elle cogna donc contre un premier battant en bois, tout d’abord doucement, puis avec plus de vivacité … pas de réponse. Décidée à se faire entendre, elle entrouvrit doucement la porte. Face à elle ne se trouvait pas un bureau, mais un placard à balai ! Agacée, elle s’entêta donc et alla frapper à la porte suivante d’où semblait s’échapper des voix. Parfait ! Avec impatience, elle toqua puis entra avant même d’y être invitée. Devant elle, quatre femmes, dont les deux blondes qui lui étaient passé devant un peu plus tôt, semblaient être en pleine conversation, une bouteille posée sur le bureau. Était-ce de l’eau ? La nouvelle venue haussa un sourcil arrogant en voyant l’une d’elles enfiler ses bottes, mais n’émit aucun commentaire. Elle se tourna ensuite vers celle qui lui sembla être la cheffe (ce qu’elle devina à son air sérieux) et lui demanda d’un ton relativement pressé :
« Bonjour. Je cherche le bureau du lieutenant Prai… Pré… Prêth. Je suis la nouvelle, Leoven Norris. Où est ce que je dois me rendre ? »
Autant vous dire que notre chère Leo n’avait aucune idée de l’identité de ses interlocutrices. De son point de vue, elle faisait face à quatre blondes bien formées, dont l’une en train de se rhabiller et certaines n’ayant pas l’air très malines, ainsi que d’une bouteille à la contenance inconnue. Tout semblait indiquer une scène douteuse qu’il valait peut-être mieux éviter mais l’adolescente était décidée à obtenir, au minimum, une indication pour trouver sa nouvelle supérieure. L’air renfrogné, elle croisa ses petits bras rosés et dévisagea l’étrange femme aux yeux vairon. Eh bien… Elle était reluisante la Garde du Grand Port !
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Et le débarquement se fit. J’avais eu le temps d’enfiler mon armure et de me préparer mentalement à l’arrivée des trois soldates. La première à arrivée, aussi étonnant que cela puisse paraître, fus Solveig. À peine habillée, j’ignorais totalement le faite qu’elle vint me tirer la joue pour répondre à sa remarque.
- Non justement, si ça te permet d’arriver aussi vite ça vaut le coup.
Je secouais la tête en la regardant s’habiller correctement dans mon bureau. Il n’y avait qu’elle pour faire ça et même si en soit cela ne me dérangeais pas, je n’arrivais toujours pas à comprendre comment elle pouvait se permettre ça.
- Oui quelque chose comme ça.
Non ce ne serait pas un monstre, pas cette fois. Ce serait bien pire, bien plus dangereux en soit qu’un simple monstre. Puis ce fut au tour de Sammael d’entrer. Habillée, une bonne chose. Suivis de près pas Ahia qui défonça la porte venant d’être fermé pour entrer. Je soupirais. Avec ces trois-là, je sentais déjà la migraine arriver. Heureusement qu’une fois le travail commencer, leurs attitudes changeais afin d’être efficace. Du moins normalement. Tout ça pour expliquer qu’il y avait un cafard dans le mur de leur chambre. Hardant mon sérieux, je finis par répondre à la question que chacune d’entre elle se posait.
- Une mission de la plus haute importance…
Je fus coupé dans mon élan par l’arrivée d’une jeune soldate me cherchant. Leoven Norris. Oui, j’avais rendez-vous avec elle ce matin pour l’accueillir. Mais c’était avant de recevoir les rapports. J’hochais la tête.
- C’est moi entre, désolé l’accueil va être un peu expéditif mais on profitera de la mission pour t’intégrer directement.
Je pris une grande inspiration en m’adressant à tout le monde.
- Je vous présente la soldate Leoven Norris, tout juste sortie de l’académie et prometteuse, Leoven, voici Solveig, Sammael et Ahia.
J’ouvris le dossier posé sur mon bureau et ajoutais.
- Néanmoins, si vous êtes réunis ici c’est pour une mission importante qui devrait vous plaire. Un repère important de bandit a été trouvé au sud du royaume dans notre zone de juridiction. Leurs nombres se trouvent aux alentours de 300. Ils sont armés, organisés et possèdent une place-forte semblable à un village renforcé.
Mon regard parcourut les soldates devant moi et j’ajoutais.
- Avant que je n’explique le rôle de chacune d’entre vous, est-ce qu’il y a des questions ?
- Non justement, si ça te permet d’arriver aussi vite ça vaut le coup.
Je secouais la tête en la regardant s’habiller correctement dans mon bureau. Il n’y avait qu’elle pour faire ça et même si en soit cela ne me dérangeais pas, je n’arrivais toujours pas à comprendre comment elle pouvait se permettre ça.
- Oui quelque chose comme ça.
Non ce ne serait pas un monstre, pas cette fois. Ce serait bien pire, bien plus dangereux en soit qu’un simple monstre. Puis ce fut au tour de Sammael d’entrer. Habillée, une bonne chose. Suivis de près pas Ahia qui défonça la porte venant d’être fermé pour entrer. Je soupirais. Avec ces trois-là, je sentais déjà la migraine arriver. Heureusement qu’une fois le travail commencer, leurs attitudes changeais afin d’être efficace. Du moins normalement. Tout ça pour expliquer qu’il y avait un cafard dans le mur de leur chambre. Hardant mon sérieux, je finis par répondre à la question que chacune d’entre elle se posait.
- Une mission de la plus haute importance…
Je fus coupé dans mon élan par l’arrivée d’une jeune soldate me cherchant. Leoven Norris. Oui, j’avais rendez-vous avec elle ce matin pour l’accueillir. Mais c’était avant de recevoir les rapports. J’hochais la tête.
- C’est moi entre, désolé l’accueil va être un peu expéditif mais on profitera de la mission pour t’intégrer directement.
Je pris une grande inspiration en m’adressant à tout le monde.
- Je vous présente la soldate Leoven Norris, tout juste sortie de l’académie et prometteuse, Leoven, voici Solveig, Sammael et Ahia.
J’ouvris le dossier posé sur mon bureau et ajoutais.
- Néanmoins, si vous êtes réunis ici c’est pour une mission importante qui devrait vous plaire. Un repère important de bandit a été trouvé au sud du royaume dans notre zone de juridiction. Leurs nombres se trouvent aux alentours de 300. Ils sont armés, organisés et possèdent une place-forte semblable à un village renforcé.
Mon regard parcourut les soldates devant moi et j’ajoutais.
- Avant que je n’explique le rôle de chacune d’entre vous, est-ce qu’il y a des questions ?
Solveig P. PrêthLa Garde
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- J’aurais pu ! S’exclama Solveig à l’attention de Sammael, tout en finissant de lier les derniers bouts de cuir de sa première botte. - Mais en attendant, je suis arrivée première ! Poursuivit-elle sur un ton aussi fier que si elle avait gagné LA course de l’année. - Et Thépa, je suis toujours à l’heure ! Après ça, elle attaqua sa seconde botte qui, elle, fut bien plus récalcitrante. C’est d’ailleurs ce moment là que choisit Ahia pour faire une entrée fracassant qui fit vriller les tympans de la blanche.
- Un cafard ? Sincèrement… Inspecte les murs des autres chambres, je ne veux pas savoir ce qui se faufile dans les notre. Frissonna-t-elle. - Imagine qu’il se glisse dans notre lit… BEURK ! Gémit-elle tout en continuant de se battre avec sa botte. - Tu pourrais te transformer… Je sais pas moi en araignée ou en crapaud. Comme ça tu nous débarrasse de ce genre de bestiole. Non pas que les fourmis soient pas utiles mais en solo… Bah tu explores des fissures de murs quoi ! Puis elle éclata d’un rire sonore, bien vite interrompu par une petite voix à la porte d’entrée.
Comme par magie, la botte daigna enfin s’enfiler sur son pied -non sans avoir lâcher un crissement proche du déchirement- et elle se hâta de faire un nœud. Ensuite, elle se mit debout et fit un pas vers la nouvelle venue. Fort heureusement pour cette dernière, Thépa fut plus rapide. Solveig n’était peut-être pas de ces soldats bien sous tout rapport et qui respectent la hiérarchie à la lettre, encore moins lorsqu’il s’agissait de sa petite sœur, mais elle savait qu’il valait parfois mieux garder le silence. Alors pour une fois, elle se tue et laissa tout le loisir à sa supérieur de parler. D’un petit geste de la main, elle salua la nouvelle venue lorsque son prénom fut lancé puis elle attendit l’ordre de mission.
Plus les faits étaient énumérés et plus elle se mit à sautiller. Ce n’était certes pas le monstre tant attendu mais c’était tout de même un lot de plusieurs centaines de brigands. Elle aurait donc tout le loisir de se fatiguer ainsi que d’étancher sa soif de bagarre. Effectuant une petite danse, elle vint jouer avec les cheveux de Sammael, les faisant tourner entre ses doigts. - On les ramènes tous en vie ? Quelque chose de particulier à trouver ? On doit faire ça proprement ? Son regard se faisait désireux. Mais avant qu’elle ne puisse lui répondre, la demi chiraki tourna les talons et s’approcha de la rouquine.
- Anhw… C’est la plus jeune des recrues non ? Dit-elle en la détaillant des pieds à la tête venant ensuite la contourner pour l’observer de derrière. - Diantre… Elle passa un doigt sur ses oreilles pointues. - Nous avons embauché un bébé lutin ! Puis elle revint au devant pour lui faire face tout en lui assénant un coup de poing amical -mais sans douceur- dans l’épaule. - J’déconne. Puis t’auras tout le temps que tu veux pour faire la gueule quand on sera rentrée. Sourit tu seras plus jolie ! Après ça elle l’attrapa de gré ou de force et la serra avec force contre elle. - Bienvenue dans le bataillon des Valky le farfadet ! J’espère que tu te plairas ici ! Après l’avoir relâchée, elle se pencha et fit mine de chuchoter. - Bon la blonde et la rose sont des morues mais elles sont supportables. Son visage se fendit d’un grand sourire mutin et elle revient en sautillant près de sa sœur.
- Un cafard ? Sincèrement… Inspecte les murs des autres chambres, je ne veux pas savoir ce qui se faufile dans les notre. Frissonna-t-elle. - Imagine qu’il se glisse dans notre lit… BEURK ! Gémit-elle tout en continuant de se battre avec sa botte. - Tu pourrais te transformer… Je sais pas moi en araignée ou en crapaud. Comme ça tu nous débarrasse de ce genre de bestiole. Non pas que les fourmis soient pas utiles mais en solo… Bah tu explores des fissures de murs quoi ! Puis elle éclata d’un rire sonore, bien vite interrompu par une petite voix à la porte d’entrée.
Comme par magie, la botte daigna enfin s’enfiler sur son pied -non sans avoir lâcher un crissement proche du déchirement- et elle se hâta de faire un nœud. Ensuite, elle se mit debout et fit un pas vers la nouvelle venue. Fort heureusement pour cette dernière, Thépa fut plus rapide. Solveig n’était peut-être pas de ces soldats bien sous tout rapport et qui respectent la hiérarchie à la lettre, encore moins lorsqu’il s’agissait de sa petite sœur, mais elle savait qu’il valait parfois mieux garder le silence. Alors pour une fois, elle se tue et laissa tout le loisir à sa supérieur de parler. D’un petit geste de la main, elle salua la nouvelle venue lorsque son prénom fut lancé puis elle attendit l’ordre de mission.
Plus les faits étaient énumérés et plus elle se mit à sautiller. Ce n’était certes pas le monstre tant attendu mais c’était tout de même un lot de plusieurs centaines de brigands. Elle aurait donc tout le loisir de se fatiguer ainsi que d’étancher sa soif de bagarre. Effectuant une petite danse, elle vint jouer avec les cheveux de Sammael, les faisant tourner entre ses doigts. - On les ramènes tous en vie ? Quelque chose de particulier à trouver ? On doit faire ça proprement ? Son regard se faisait désireux. Mais avant qu’elle ne puisse lui répondre, la demi chiraki tourna les talons et s’approcha de la rouquine.
- Anhw… C’est la plus jeune des recrues non ? Dit-elle en la détaillant des pieds à la tête venant ensuite la contourner pour l’observer de derrière. - Diantre… Elle passa un doigt sur ses oreilles pointues. - Nous avons embauché un bébé lutin ! Puis elle revint au devant pour lui faire face tout en lui assénant un coup de poing amical -mais sans douceur- dans l’épaule. - J’déconne. Puis t’auras tout le temps que tu veux pour faire la gueule quand on sera rentrée. Sourit tu seras plus jolie ! Après ça elle l’attrapa de gré ou de force et la serra avec force contre elle. - Bienvenue dans le bataillon des Valky le farfadet ! J’espère que tu te plairas ici ! Après l’avoir relâchée, elle se pencha et fit mine de chuchoter. - Bon la blonde et la rose sont des morues mais elles sont supportables. Son visage se fendit d’un grand sourire mutin et elle revient en sautillant près de sa sœur.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1863MESSAGES : 513COULEUR : #Sammael MasaoSeven beers, two brains
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- Je privilégie la qualité à la quantité moi. Je suis la première arrivée et habillée. répondit à Sammael en insistant bien sur le "et". Ce fut alors au tour d’Ahia de débarquer et de parler de son nouvel ami le cafard qui aurait élu domicile dans les murs de la chambre des trois valkyries.
- Un cafard… Sol’ a raison, quittes à trouver ce genre de bestioles tu pourrais nous en débarrasser au moins. Enfin, c’est pas toi qui te transforme en cafard au moins. C’est déjà ça.
La garde porta alors de nouveaux son attention vers sa supérieure qui commençait les explications. "Une mission de la plus haute importance". Sammael avait hâte d’en savoir plus mais la lieutenante des valkyries fut interrompue par une toute nouvelle tête faisant son arrivée dans le bureau. Une nouvelle recrue d’après ses dires. Dires confirmés par ceux de Thépa qui s’empressa de faire les présentations. Sammael salua silencieusement la nouvelle d’un geste de la main à l’appel de son nom, attendant la suite des explications sur la mission.
Le sourire de la rose s’élargissait au fur et à mesure que la lieutenante Prêth donnait des informations sur la mission. Plusieurs centaines de brigands armés et organisés dont il allait falloir botter l’arrière-train. Voilà qui allait donner l’occasion à Sammael de se dégourdir après ce réveil brutal. La valkyrie s’étira d’ailleurs pendant que Solveig agressait la nouvelle.
- Pas de question pour le moment. dit-elle simplement avant d’aller voir elle aussi cette nouvelle recrue, Leoven. Le farfadet… ça sonne bien. Bienvenue parmi nous farfadet. Oh et t’en fais pas pour Sol’, elle est complètement folle mais on finit par s'y faire au bout d'un moment. En tout cas tu dois être contente, une grosse mission pour ton premier jour. On peut pas rêver mieux hein ?
- Un cafard… Sol’ a raison, quittes à trouver ce genre de bestioles tu pourrais nous en débarrasser au moins. Enfin, c’est pas toi qui te transforme en cafard au moins. C’est déjà ça.
La garde porta alors de nouveaux son attention vers sa supérieure qui commençait les explications. "Une mission de la plus haute importance". Sammael avait hâte d’en savoir plus mais la lieutenante des valkyries fut interrompue par une toute nouvelle tête faisant son arrivée dans le bureau. Une nouvelle recrue d’après ses dires. Dires confirmés par ceux de Thépa qui s’empressa de faire les présentations. Sammael salua silencieusement la nouvelle d’un geste de la main à l’appel de son nom, attendant la suite des explications sur la mission.
Le sourire de la rose s’élargissait au fur et à mesure que la lieutenante Prêth donnait des informations sur la mission. Plusieurs centaines de brigands armés et organisés dont il allait falloir botter l’arrière-train. Voilà qui allait donner l’occasion à Sammael de se dégourdir après ce réveil brutal. La valkyrie s’étira d’ailleurs pendant que Solveig agressait la nouvelle.
- Pas de question pour le moment. dit-elle simplement avant d’aller voir elle aussi cette nouvelle recrue, Leoven. Le farfadet… ça sonne bien. Bienvenue parmi nous farfadet. Oh et t’en fais pas pour Sol’, elle est complètement folle mais on finit par s'y faire au bout d'un moment. En tout cas tu dois être contente, une grosse mission pour ton premier jour. On peut pas rêver mieux hein ?
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À peine après mon entrée, une cinquième personne pénètre le bureau, ne me laissant pas répondre aux grognasses saintes-nitouches qui me servent de collègues. C’est le lieutenant que nous la présente, et… Je suis surprise, j’ignorais qu’on puisse rejoindre les valkyries si jeune. Même si elle est exceptionnellement puissante, elle ne peut avoir assez d’expérience… Et voilà qu’on la jette dans une assignation des plus dangereuses! C’est à croire qu’on cherche à l’éliminer. Sol et Sam lui font sa fête de bienvenue, moi je soupire lorsque je comprends qu’on est parties pour enfiler l’armure. Je ferai le voyage sur l’épaule de quelqu’un, j’éviterai de me fatiguer! Je devine bien quel rôle on va m’attribuer, il y a pas dix mille manières de mettre à profit mon pouvoir dans ce genre de situation.
- On sera combien?
Contre 300 grouillauds, même en les prenant cinq par cinq il va falloir un peu plus que les valkyries. C’est la plus grosse assignation que j’ai vue, un vrai siège. Faut déjà le faire pour créer un truc organisé avec 300 connards! Ils pourraient mettre à feu et à sang des villages entiers si ça leur chantait. Mais c’est quand même con de faire ce choix de carrière vu la puissance de la garde! Bah, s’ils s’en sortent vivants il iront au trou, ils savent comment ça fonctionne.
- On sera combien?
Contre 300 grouillauds, même en les prenant cinq par cinq il va falloir un peu plus que les valkyries. C’est la plus grosse assignation que j’ai vue, un vrai siège. Faut déjà le faire pour créer un truc organisé avec 300 connards! Ils pourraient mettre à feu et à sang des villages entiers si ça leur chantait. Mais c’est quand même con de faire ce choix de carrière vu la puissance de la garde! Bah, s’ils s’en sortent vivants il iront au trou, ils savent comment ça fonctionne.
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Assignation : Assaut
Eh bien, l’accueil était des plus… sommaires. Assez surprise devant la rigueur nonchalante de sa nouvelle supérieure, Leoven haussa à nouveau un sourcils circonspect. Elle la regarda un instant d’un air blasé, l’air de dire : Sérieusement… ? Tout dans son attitude semblait hurler son incompréhension. Mais avant qu’elle ne puisse réellement réaliser qu’elle faisait face aux femmes qui partageraient désormais sa vie, on la jeta assez brutalement dans le grand bain. 300 bandits ! Rien que ça ? La lieutenante demanda ensuite d’un ton plutôt sec si l’une d’entre d’elle avait des questions. Aussitôt, la rouquine répondit :
« Oui je… »
Pas le temps de finir sa phrase que déjà elle retrouvait le feu des projecteurs… Fantastique ! La plus étrange du lot, Solveig, lui bondit dessus à la manière d’un chaton invasif. Son regard particulièrement perturbant se fixa sur la jeune soldate qui se senti aussitôt mal à l’aise. Trop de mains sur ses oreilles et de regard invasifs sur sa peau, la jeune femme avait pris un peu de couleur en recevant autant d’attention. Elle n’y pouvant rien si sa pigmentation faciale était trop sensible ! Elle devait lutter pour garder son calme et ne pas montrer les dents comme un petit animal effrayé. L’envie de se faire les griffes sur cette bande de rigolotes lui traversa un instant l’esprit mais elle parvint à contenir ses pulsions agressives. Chose qui devint encore plus dur lorsqu’elle entendit pour la seconde fois son nouveau surnom attitré : le farfadet. On a connu plus séduisant…
Par réflexe, la rouquine recula d’un pas devant les manières bien trop tactile de celle qui deviendrait sa nouvelle colocataire. Un coup dans l’épaule particulièrement bourru la fit grimacer. C’est qu’elle avait de la poigne celle-là ! Elle grommela sans prendre la peine de vraiment articuler, difficilement compréhensible :
« Bas les pattes minette. Moi aussi je peux me transformer en vilain félin… »
La jeune garde n’avait pas la moindre idée du pouvoir de chacun d’entre elle mais l’apparence très atypique de la dénommée Solveig laissait sous-entendre un lien avec les félidés. Peut-être étaient-ce ses oreilles poilues qui lui donnaient cette idée, ou bien ses pupilles franchement dérangeante… ? Quoi qu’il en soit, Leoven avait du mal à apprécier cette soudaine démonstration d’intérêt. Alors qu’elle se massait l’épaule d’un air grincheux, elle releva les yeux vers la seconde Valkyrie, Sammael, qui lui sembla un peu plus civilisée et ‘’ saine d’esprit ‘’ pour le coup… Et puis il y avait la troisième, Ahia. Cette dernière ne semblait pas particulièrement ravie de la voir arriver et aussitôt, la rouquine ressentit une forme de méfiance vis-à-vis d’elle. Son air plus fermé et calme tranchait d’une manière assez saisissante avec l’exubérance des deux autres. La jeune soupira, à nouveau, et repoussa maladroitement Solveig qui se montrait décidément bien trop envahissante à son goût ! Décidée à utiliser les grands moyens, elle posa ses deux mains à plat sur les épaules de son aînée et riva ses prunelles vertes dans celles si saisissante de la demi chiraki.
Voilà, regarde moi dans les yeux et bouge plus. Tu vas pas me renifler le trou d’bal pendant que t’y es !?
Avec son plus beau sourire hypocrite, elle finit par lui dire :
« Merci pour l’accueil particulièrement… palpable. Mais je suis plutôt du genre ‘’ pas touche ‘’ avec les inconnues. Donc si tu tiens à tes doigts, tu ferais mieux de les garder loin de moi. »
Ça, c’est fait.
L’adolescente sourit une nouvelle fois d’un air satisfait puis se tourna vers sa lieutenante. Elle se demanda un instant quel était son petit nom puis parti du principe qu’elle n’avait de toute façon aucune raison de le connaître : on ne tutoie pas son supérieur et on ne l’appelle certainement pas par son prénom ! L’école militaire lui avait appris à respecter les règles là où ses parents n’avaient jamais été capable de la faire s’asseoir sur une chaise. Avec patience, elle attendit simplement de nouveaux ordres. Bon sang… Cette journée risquait de s’avérer particulièrement longue et pleine d’émotions !
« Oui je… »
Pas le temps de finir sa phrase que déjà elle retrouvait le feu des projecteurs… Fantastique ! La plus étrange du lot, Solveig, lui bondit dessus à la manière d’un chaton invasif. Son regard particulièrement perturbant se fixa sur la jeune soldate qui se senti aussitôt mal à l’aise. Trop de mains sur ses oreilles et de regard invasifs sur sa peau, la jeune femme avait pris un peu de couleur en recevant autant d’attention. Elle n’y pouvant rien si sa pigmentation faciale était trop sensible ! Elle devait lutter pour garder son calme et ne pas montrer les dents comme un petit animal effrayé. L’envie de se faire les griffes sur cette bande de rigolotes lui traversa un instant l’esprit mais elle parvint à contenir ses pulsions agressives. Chose qui devint encore plus dur lorsqu’elle entendit pour la seconde fois son nouveau surnom attitré : le farfadet. On a connu plus séduisant…
Par réflexe, la rouquine recula d’un pas devant les manières bien trop tactile de celle qui deviendrait sa nouvelle colocataire. Un coup dans l’épaule particulièrement bourru la fit grimacer. C’est qu’elle avait de la poigne celle-là ! Elle grommela sans prendre la peine de vraiment articuler, difficilement compréhensible :
« Bas les pattes minette. Moi aussi je peux me transformer en vilain félin… »
La jeune garde n’avait pas la moindre idée du pouvoir de chacun d’entre elle mais l’apparence très atypique de la dénommée Solveig laissait sous-entendre un lien avec les félidés. Peut-être étaient-ce ses oreilles poilues qui lui donnaient cette idée, ou bien ses pupilles franchement dérangeante… ? Quoi qu’il en soit, Leoven avait du mal à apprécier cette soudaine démonstration d’intérêt. Alors qu’elle se massait l’épaule d’un air grincheux, elle releva les yeux vers la seconde Valkyrie, Sammael, qui lui sembla un peu plus civilisée et ‘’ saine d’esprit ‘’ pour le coup… Et puis il y avait la troisième, Ahia. Cette dernière ne semblait pas particulièrement ravie de la voir arriver et aussitôt, la rouquine ressentit une forme de méfiance vis-à-vis d’elle. Son air plus fermé et calme tranchait d’une manière assez saisissante avec l’exubérance des deux autres. La jeune soupira, à nouveau, et repoussa maladroitement Solveig qui se montrait décidément bien trop envahissante à son goût ! Décidée à utiliser les grands moyens, elle posa ses deux mains à plat sur les épaules de son aînée et riva ses prunelles vertes dans celles si saisissante de la demi chiraki.
Voilà, regarde moi dans les yeux et bouge plus. Tu vas pas me renifler le trou d’bal pendant que t’y es !?
Avec son plus beau sourire hypocrite, elle finit par lui dire :
« Merci pour l’accueil particulièrement… palpable. Mais je suis plutôt du genre ‘’ pas touche ‘’ avec les inconnues. Donc si tu tiens à tes doigts, tu ferais mieux de les garder loin de moi. »
Ça, c’est fait.
L’adolescente sourit une nouvelle fois d’un air satisfait puis se tourna vers sa lieutenante. Elle se demanda un instant quel était son petit nom puis parti du principe qu’elle n’avait de toute façon aucune raison de le connaître : on ne tutoie pas son supérieur et on ne l’appelle certainement pas par son prénom ! L’école militaire lui avait appris à respecter les règles là où ses parents n’avaient jamais été capable de la faire s’asseoir sur une chaise. Avec patience, elle attendit simplement de nouveaux ordres. Bon sang… Cette journée risquait de s’avérer particulièrement longue et pleine d’émotions !
©LUNY
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La présentation était faite, et quelques questions arrivèrent. Mais tout s’agita soudainement lorsque Solveig décida de souhaiter la bienvenue à la nouvelle. A sa façon, comme d’habitude. Donnant un surnom au passage qui fut adopté immédiatement par Sammael. Intérieurement je soupirais mais, elles étaient comme ça, et d’un autre côté, cela permettait d’être détendu avant une mission dangereuse. Tout ce que je demandais, c’était que sur le terrain, elles soient efficaces. Et, c’était le cas. Tranquillement, alors que Leoven montré qu’elle aussi avait des dents, je tapais dans mes mains.
- Bien, maintenant que vous avez fais connaissance, on s’arrête là, vous ferez en sorte de vous entendre au moins pendant les missions. La survie de chacune d’entre vous dépend des autres, vous êtes là pour couvrir vos arrières.
Je pris une inspiration.
- Pour ce qui est des brigands. Autorisation de tuer, je prendrais toutes responsabilités concernant les actions commise mais, n’oubliez pas que nous devons en ramener le plus possible. Au vu du nombre actuel, cela risque de compliquer donc ne vous mettez pas en danger outre mesure. Si vous estimez ne pas pouvoir faire autrement, faite disparaître la menace.
J’étais sérieuse, oui, cette fois-ci, éliminer la menace faisait partie des options. Je tenais à la vie des personnes que je dirigeais, bien plus qu’à celle de brigands cherchant juste à créer leur territoire sans faire attention aux lois du royaume.
- On part dans une heure au grand maximum avec les 200 Valkyries sans exceptions.
Fixant Solveig je continuais.
- Solveig, je te laisse réunir tout le monde et faire en sorte que tout soit prêt à temps, Ahia t’accompagnera pour t’aider à organiser ça. Prenez tout le monde, même si il s’agit de leurs jours de congé, ça sera rattrapé après.
Je me tournais vers Sammael.
- Puisque Riley est absente pour le moment, tu auras le rôle de seconde au moins pour cette mission et jusqu’à ce qu’elle revienne, je te laisse aller faire en sorte que les chevaux et tout le nécessaire au voyage soit prêt dans une heure.
Oui, Riley était absente après avoir demandé l’autorisation de partir en voyage. Je n’avais pas pu lui refuser cette faveur. Elle qui n’en demandait jamais et qui n’avait pas l’air bien récemment. J’avais décidé de lui accorder les jours de congé qu’elle avait demandé afin qu’elle revienne en forme. Terminant par Leoven, je lâchais.
- Si tu as des questions c’est maintenant, sinon je te laisse suivre Solveig et Ahia pour déposer t’es affaire et te préparer à la mission qui nous attends. Allez tout le monde ! On perd pas de temps !
- Bien, maintenant que vous avez fais connaissance, on s’arrête là, vous ferez en sorte de vous entendre au moins pendant les missions. La survie de chacune d’entre vous dépend des autres, vous êtes là pour couvrir vos arrières.
Je pris une inspiration.
- Pour ce qui est des brigands. Autorisation de tuer, je prendrais toutes responsabilités concernant les actions commise mais, n’oubliez pas que nous devons en ramener le plus possible. Au vu du nombre actuel, cela risque de compliquer donc ne vous mettez pas en danger outre mesure. Si vous estimez ne pas pouvoir faire autrement, faite disparaître la menace.
J’étais sérieuse, oui, cette fois-ci, éliminer la menace faisait partie des options. Je tenais à la vie des personnes que je dirigeais, bien plus qu’à celle de brigands cherchant juste à créer leur territoire sans faire attention aux lois du royaume.
- On part dans une heure au grand maximum avec les 200 Valkyries sans exceptions.
Fixant Solveig je continuais.
- Solveig, je te laisse réunir tout le monde et faire en sorte que tout soit prêt à temps, Ahia t’accompagnera pour t’aider à organiser ça. Prenez tout le monde, même si il s’agit de leurs jours de congé, ça sera rattrapé après.
Je me tournais vers Sammael.
- Puisque Riley est absente pour le moment, tu auras le rôle de seconde au moins pour cette mission et jusqu’à ce qu’elle revienne, je te laisse aller faire en sorte que les chevaux et tout le nécessaire au voyage soit prêt dans une heure.
Oui, Riley était absente après avoir demandé l’autorisation de partir en voyage. Je n’avais pas pu lui refuser cette faveur. Elle qui n’en demandait jamais et qui n’avait pas l’air bien récemment. J’avais décidé de lui accorder les jours de congé qu’elle avait demandé afin qu’elle revienne en forme. Terminant par Leoven, je lâchais.
- Si tu as des questions c’est maintenant, sinon je te laisse suivre Solveig et Ahia pour déposer t’es affaire et te préparer à la mission qui nous attends. Allez tout le monde ! On perd pas de temps !
Solveig P. PrêthLa Garde
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- Je ne suis pas folle. Juste un peu extravertie tout au plus ! Pas vrai Thép’ ? Dit-elle tout en lançant un regard plaintif à sa sœur. Elle se doutait bien entendu qu’elle n’aurait pas son soutient mais sur un malentendu… Au même moment la nouvelle venu décida de s’échapper de son étreinte, attirant son attention sur elle plutôt que sur sa cadette. Pas difficile à vivre, Solveig la laissa s’échapper non sans glousser.
- Un vilain félin ? Un chaton tout en plus ! Tout en éclatant de rire, elle fit un pas de côté pour observer Leoven des pieds à la tête. - Tu n’as pas grand-chose de félin, le farfadet… Puis arriva ce qui devait arriver. Si la plus âgée des Prêth était une femme d’âge mûr, cela n’en faisait pas une personne sage et encore moins calme. Alors lorsqu’elle entendit la rouquine sous entendre qu’elle pourrait y perdre des doigts, son sourire se transforma en un petit rictus où perçait le soupçon de folie qui l’avait toujours habité. Avec une lenteur exagérée elle se planta devant elle puis se baissa légèrement afin que leurs yeux soient à la même hauteur. - Si je perd un doigt, tu perdras ta main. Si je perd une main, tu perdras la tête. Son ton était calme, posé, beaucoup trop pour l’hyperactive qu’elle était. Après quoi, elle recula, se dégageant des mains sur ses épaules et se remit à sautiller. - Aller on va pas rester planter là ! En plus la p'tite va finir par s'ennuyer !
- Mais noooon ? Sérieux ?!! S’écria Solveig tout en faisant vriller ses propres tympans. En une grande enjambée elle se retrouva plantée devant sa sœur, les yeux de merlan frit pointés sur elle. - On pourra vraiment les tuer sans sommations ? Surexcité elle se détourna de la blanche pour saisir Ahia par les épaules, collant son nez au sien. - C’est beaucoup trop génialement génial ! On va pouvoir se lâcher. Et elle la relâcha pour effectuer une petite danse de la victoire qui la mena jusqu’à la sortie.
- Réveiller les marmottes, jeter le farfadet dans sa chambre, enfin ses affaires et aller chercher celles qui se dorent la pilule dans un coin de caserne ! C’est noté. Ni une ni deux, elle ouvrit la porte à la volée et partie d’un pas guilleret. - Poil de carotte, va ranger tes affaires. Ahia fait le tour de la caserne pour récupérer les Valky hors des chambres. On se retrouve aux écuries. Son regard se fit légèrement sadique sur les bords. - Moi je vais réveiller les lèves tard. A plus ! Sans attendre de réponse, elle partie en courant.
L’avantage lorsque l’on possède un pouvoir d’hybridation avec un animal tel que le chiraki, c’est qu’il est beaucoup plus simple de repérer les chambres vides ainsi que les âmes qui y sont endormit. C’est donc sans douceur aucune que la jeune femme avait débarqué dans des dizaines de chambre. Parfois elle recevait des oreillers, d’autres fois de simple grognement de désapprobation. Dans tout les cas en moins de trente minutes toutes les chambrées étaient réveillées et en train de se préparer. Elle avait même eut le temps de repasser par sa chambre récupérer ses armes de prédilections.
La course matinale avait finit par la mener aux écuries, où déjà plusieurs Valkyries terminaient de seller leurs montures. D’un simple coup d’œil elle remarqua sa carne de jument à la barre d’attache. Vu l’angle de ses oreilles et son regard fout, elle était encore de mauvais poil. Qu’à cela ne tienne, ce n’était pas comme si elle avait été du genre à être de bonne humeur une fois dans vie ! Remarquant qu’elle n’était pas encore complètement harnaché, elle termina de le faire non sans esquiver une paire de coup de dent.
- Un vilain félin ? Un chaton tout en plus ! Tout en éclatant de rire, elle fit un pas de côté pour observer Leoven des pieds à la tête. - Tu n’as pas grand-chose de félin, le farfadet… Puis arriva ce qui devait arriver. Si la plus âgée des Prêth était une femme d’âge mûr, cela n’en faisait pas une personne sage et encore moins calme. Alors lorsqu’elle entendit la rouquine sous entendre qu’elle pourrait y perdre des doigts, son sourire se transforma en un petit rictus où perçait le soupçon de folie qui l’avait toujours habité. Avec une lenteur exagérée elle se planta devant elle puis se baissa légèrement afin que leurs yeux soient à la même hauteur. - Si je perd un doigt, tu perdras ta main. Si je perd une main, tu perdras la tête. Son ton était calme, posé, beaucoup trop pour l’hyperactive qu’elle était. Après quoi, elle recula, se dégageant des mains sur ses épaules et se remit à sautiller. - Aller on va pas rester planter là ! En plus la p'tite va finir par s'ennuyer !
- Mais noooon ? Sérieux ?!! S’écria Solveig tout en faisant vriller ses propres tympans. En une grande enjambée elle se retrouva plantée devant sa sœur, les yeux de merlan frit pointés sur elle. - On pourra vraiment les tuer sans sommations ? Surexcité elle se détourna de la blanche pour saisir Ahia par les épaules, collant son nez au sien. - C’est beaucoup trop génialement génial ! On va pouvoir se lâcher. Et elle la relâcha pour effectuer une petite danse de la victoire qui la mena jusqu’à la sortie.
- Réveiller les marmottes, jeter le farfadet dans sa chambre, enfin ses affaires et aller chercher celles qui se dorent la pilule dans un coin de caserne ! C’est noté. Ni une ni deux, elle ouvrit la porte à la volée et partie d’un pas guilleret. - Poil de carotte, va ranger tes affaires. Ahia fait le tour de la caserne pour récupérer les Valky hors des chambres. On se retrouve aux écuries. Son regard se fit légèrement sadique sur les bords. - Moi je vais réveiller les lèves tard. A plus ! Sans attendre de réponse, elle partie en courant.
L’avantage lorsque l’on possède un pouvoir d’hybridation avec un animal tel que le chiraki, c’est qu’il est beaucoup plus simple de repérer les chambres vides ainsi que les âmes qui y sont endormit. C’est donc sans douceur aucune que la jeune femme avait débarqué dans des dizaines de chambre. Parfois elle recevait des oreillers, d’autres fois de simple grognement de désapprobation. Dans tout les cas en moins de trente minutes toutes les chambrées étaient réveillées et en train de se préparer. Elle avait même eut le temps de repasser par sa chambre récupérer ses armes de prédilections.
La course matinale avait finit par la mener aux écuries, où déjà plusieurs Valkyries terminaient de seller leurs montures. D’un simple coup d’œil elle remarqua sa carne de jument à la barre d’attache. Vu l’angle de ses oreilles et son regard fout, elle était encore de mauvais poil. Qu’à cela ne tienne, ce n’était pas comme si elle avait été du genre à être de bonne humeur une fois dans vie ! Remarquant qu’elle n’était pas encore complètement harnaché, elle termina de le faire non sans esquiver une paire de coup de dent.
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