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[Métier]Un anniversaire, une surprise et un contrat.[Terminé]
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La journée fut animée dans le manoir de la famille Blacks, depuis le matin une grande fête était donnée, de temps à autre il fallait bien dépenser beaucoup d'argent pour parader aux yeux de tous et montrer le pouvoir à sa disposition. Zadyelle n'avait pas lésiné sur les moyens cette fois ci, des dizaines de noble plus ou moins influent, commerçant, négociant ou simplement d'une importance inévitable. Toute la bâtisse avait foisonnées d'artiste en tout genre, des jongleurs, aux musiciens en passant par une cartomancienne un peu louche et une dresseuse pas très douée qui provoquait l’hilarité plutôt que l'ébahissement.
Zadyelle profitait de ses invitées tout en gardant un œil discret mais attentif à ses gens, y avait-il assez de nourriture dans les plats, de vins sur les tables ou d'ambiance dans les pièces de la maison. Tout devait être parfait ou presque, c'était son anniversaire et la noblesse la raillerait pendant des semaines si un grain de sable venait enrayer la machinerie bien huilée. Les cadeaux débordaient cependant sur la grande table de la salle à manger, de petites boites nouées de rubans multicolores, de grands rouleaux d'étoffes, même une cage avec un mignon ptidodo à l'intérieur et d'autre folie du genre. Mais l'hôte de la journée n'était pas dupe de toutes ces attentions, tout ne lui était pas réservé, chacun rivaliser pour se montrer supérieur à son voisin avec une modestie à peine feinte.
Après cette journée de chant, de danse et d'alcool ; Zadyelle fut ravie de voir ses invités partir en fin de soiré. Elle avait renvoyée la plupart des serviteurs et leurs laisseraient faire le ménage le lendemain, le manoir n'était pas si dérangé que ça après tout et la maîtresse des lieux avait hâte de monter dans ses appartements. Minuit sonna, il restait Jil dans sa chambre au rez de chaussé et deux gardes en faction devant sa porte, avec toute ces personnes importantes il fallait bien assurer la sécurité. Heureuse du bon déroulement de la fête, même si elle devrait attendre les inévitables ragots pour s'assurer de la réussite de la journée. Il faisait chaud ou les vapeurs du vins lui donnait chaud, elle ouvrit la fenêtre et y resta un moment à sentir l'air frais sur sa peau.
Elle se jeta toute habillée sur son lit, les yeux fixés au plafond, sur les ombres émises par une unique chandelle à l'autre bout de la pièce. La moitié d'une bouteille de vin blanc liquoreux traînée sur une table basse près de la fenêtre avec un morceau du gâteau, mais trop fatiguée pour se lever, Zadyelle se contenta de se qu'elle avait dans l'estomac. Le sommeil ne semblait pas vouloir la gagner comme si elle devait rester éveillée. Elle tourna la tête vers la porte fermée ou sur le tapis le ptidodo dormait tranquillement dans sa cage, ses jolies plumes jaunes feraient un magnifique éventail et une fois plus grand elle pourrait le monter, qui sait. La pièce tournait un peu autour d'elle, le délicieux vin faisait son effet mais elle n'avait pas bu plus que nécessaire alors ça lui passerait rapidement.
Ses paupières s'ouvraient et se fermaient avec un rythme régulier à mesure qu'elle sombrait ou qu'elle émergeait. La flamme de la chandelle vacilla et s'éteignit, un petit bruit étouffé se fit entendre et Zadyelle commençait à prendre peur. Elle ria pourtant, se moquant d'elle même, pauvre petite fille qui avait peur du noir, alors que ce n'était pas le cas. Elle demanda pourtant à la pièce vide :
- Il y a quelqu'un ?
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Un anniversaire, une surprise et un contrat
Un contrat était un contrat, même si l'employeur payait mal. Pire, ce dernier était un répugnant petit noble qui avait su attirer sans attendre la haine de la vipère. Un début de barbe répugnant, un air affable et un faux sourire qui lui donnait envie de l'empoisonner.... Comme bien des nobles...
Mais, la paye était là, et donnée en avance sans poser plus de question. L'avantage de ces riches, c'est qu'ils payaient sans faire d'histoire, leurs moyens étant plus que raisonnable pour ce genre de travaux.
Le Compte d'Ambroise donc....
Les ordres étaient clair, assassiner une rivale d'un domaine viticole. Pourquoi ? Aucune idées et cela ne la regardait pas vraiment. Et le comment.... c'était son secret professionnel cela.
Elle c'était donc mêlée à la foule vêtue de son déguisement, pour passer inaperçu parmi cette foule de noble qui l'ignora au tout début.
Puis la Comtesse Luna commença à se faire remarquer par son physique délicieux, ses grands yeux jaunes innocents attirant la sympathie, et son verbe affable la capturant impitoyablement.
Se rapprocher de Miss Blacks fut chose aisée, et elles discutèrent un bon moment toutes les deux. C'était dommage de devoir tuer une femme aussi intelligente et puis.... tuer ne faisait que supprimer un potentiel client.
Cette journée d'anniversaire passa, Valeera faisant de son mieux pour ne pas mourir d'ennui devant le faste de cette réception, de la montagne de cadeaux et de la quantité de nourriture qui aurait pu nourrir un quartier de la capitale au complet.
Elle avait même prit le soin de servir régulièrement sa nouvelle amie, toujours avec un sourire aimable bien entendu.
Ses cheveux affichaient un bleu éclatant comme ceux de sa cible et tombaient jusqu'à se hanches de façon relâchée pour former une jolie cascade azurée qui ne manquèrent pas d'attirer plus d'un regard. La comtesse Luna de Voss était arrivée sans être connue à cette soirée, mais resta dans bien des esprits à sa fin.
Et lorsque que tout les invités furent partis, la jeune femme resta sur place, prétextant un petit abus sur la boisson pour prolonger son séjour dans la somptueuse demeure et aussi éviter les questions gênante sur l'absence de serviteur ou de carrosse. Une noble arrivant à pied ou sur un vulgaire cheval ne manquerait pas d'attirer l'attention. Elle s'absenta dans les toilette, suivit par deux servant pour la guider dans la vaste demeure.
A peine son déguisement fut il enlevé que les deux hommes se regardèrent sans comprendre ce qu'ils faisaient ici avant de vaquer chacun à leurs occupations, laissant à Valeera tout le loisir d'explorer la vaste demeure vidée par la maîtresse.
Le vol n'était pas son objectif ce soir et ainsi, elle se contenta de repérer les lieux, dont la chambre de sa cible.
Une brève observation lui apprit que deux gardes étaient en faction pour protéger l'entrée... Cela compliquait le travail... mais rien d'impossible.
Les lourds tapis brodés camouflaient à merveille les pas de de la vipère qui se glissa dans la salle à mangée encore encombrée pour disposer les bouteilles de vin restantes sur la table, rassemblant tout ce qui était mangeable sur la table, comme si un domestique prévenant avait tout rassemblé avant de partir. Ouvrant une des fenêtre de la résidence
Puis, renversa une des bouteilles qui se brisa sur le sol.
-Tu as entendu ?
-Ouais, ça doit être un domestique
-Non ils sont tous partis, c'est peut être un cambrioleur
-Ici ? Bah peu de chance....
-On devrait tout de même aller voir
-Et laisser dame Blacks ?
-De toute façon elle dort, et le salon est le seul accès à l'escalier
Et sans un mot de plus, les deux mercenaires partirent inspecter la source du bruit, allumant successivement les lumières pour inspecter les alentours avant que l'un d'eux ne remarque la fenêtre ouverte.
-Et bah voilà ! Un idiot à oublié une fenêtre, le vent à renverser une bouteille vide qui traînait, c'est malin
-Il faudra qu'ils nettoient ça demain... Mais j'y pense, t'a pas faim toi ?
-Si, voir ces nobles bouffi avec leurs nourriture.... dire qu'on à veillé toute la journée
-On mérite bien un petit plus non ?
-Oui et puis ce serait bien le diable de ne pas goutter le vin.
Une bouteille était d'ailleurs bien en évidence déjà débouchée et les deux soldats, sachant pertinemment que personne ne viendrait vérifier les restes se servirent deux grands verre avant de boire joyeusement
-C'est que c'est pas mauvais !
-Ouais, la patronne sait faire du bon vin, y a pas à dire
-Même si.... arf il me monte à la tête...
-Moi aussi c'est...
Et les deux s'endormirent sur leurs chaises, Valeera rigolant doucement dans les ombres. Un petit somnifère était tellement efficace, à quoi bon user de poisons compliqués quand une simple herbe faisait l'affaire.
Montant quatre à quatre les marches pour se faufiler dans la chambre de sa cible. Remarquant avec agacement qu'il restait une lumière.
Les volets étaient encore ouvert et la jeune femme dormait tout habillée, l'éclat de la lune éclairant la chambre pour révéler des détails amusants, soufflant la bougie restante, elle partit s'asseoir sur le rebord de la fenêtre, ses deux yeux jaunes se mettant à lui sous la faible lumière.
Une voix fatiguée demanda si quelqu'un était là.
-Bien sur Zadyelle, je suis toujours là pour mes amies.
Un instant de silence s'ensuivit alors que le petit rire de Valeera résonna dans la pièce, froid et cynique. Elle n'avait pas vraiment besoin d'être là. La comtesse mourrait d'elle même, mais un certains sens de l'ironie dramatique la poussait à venir voir son oeuvre
-J'espère que le vin était à votre gout comtesse, j'ai mis du temps à l’empoisonner à votre gout, vous savez cela n'a rien de facile quand tout le monde vous regarde.
Et j'ai moi même failli me perdre dans vos yeux un petit moment.
Un poison subtil, qui n'avait pas d'effet immédiat. Pas très dur à trouver mais difficilement ajoutable à de l'eau car il la colorait d'un rouge profond et nécessitait plusieurs doses pour ne pas donner un horrible goût à l'eau
Fort heureusement la noblesse et le vin....
-Enfin navré que cela ne soit pas très agréable, les sueurs froides, la tête qui tourne, l'équilibre précaire... cela passera quand vous serrez dans le coma, d'ici là... nous avons tout le temps de profiter de vos derniers instant.
Que je regrette sincèrement, une belle femme comme vous....
Quel gâchis
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Il y avait quelqu'un, une voix étouffée lui parvenait en écho, la voix d'une de ses invitées avec qui elle avait sympathisé. Ses pensées étaient un peu trouble mais la jolie noble gardait le contrôle, elle écoutait tremblotante allongée sur ses draps, les propos tenus par cette voix devenait de plus en plus effrayants.
"Le vin à mon gout ? Surement vu le prix de la bouteille"
pensa t-elle en essayant de se rassurer par la dérision. Puis elle réussit à répondre :
- Empoisonnée, tellement ironique. Mais ...
Les sueurs froides Zadyelle en goûtaient les effets, tout comme l’impression d'avoir la tête percer par un engin de torture. Le reste, elle devait l'expérimenter et effectivement en s'asseyant sur le lit, sa main se déroba en la laissant légèrement titubante. Elle évitait délibérément de croiser le regard de cette assassin, peut-être parce qu'elle avait lu trop de roman ou que si elle la voyait le moment deviendrait trop réel. Elle choisie donc de se masser les yeux et les tempes avec les doigts dans un lent mouvement de rotation.
- ... Cela passera quand vous serrez dans le coma, d'ici là... nous avons tout le temps de profiter de vos derniers instant.
Que je regrette sincèrement, une belle femme comme vous.... Quel gâchis
"Non, je ne dois pas sombrer dans l'inconscience ou je suis perdue !
Allez ma grande, motive toi, crie ! Attrape la dague dans le tiroir du bureau !
Attend,
Pourquoi tu regrettes, j'ai une chance de négocier"
Allez ma grande, motive toi, crie ! Attrape la dague dans le tiroir du bureau !
Attend,
Pourquoi tu regrettes, j'ai une chance de négocier"
- Qui t'envoie ? Non, c'est pas important. Combien il te payes ? Je triple la somme contre un antidote.
En entendant les mots sortir de sa bouche, la négociante se mordit les lèvres. Elle était pathétique à supplier pour sa vie comme une mendiante mais surtout, elle se serait mit une gifle à cause cette façon de négocier. Avant de proposer quoi que ce soit et ainsi dévoiler une partie de son jeu, elle devait regarder son adversaire dans les yeux pour pouvoir la jauger au mieux les besoins de son interlocutrice. Ce poison lui brouillait l'esprit mais elle n'était pas encore à l'agonie, toute à fait apte encore a exercer ses talents d'expertises de la nature humaine. Il fallait lever la tête, observer sa cible comme un prédateur près à se jeter sur sa proie et montrer que c'était elle qui avait l'ascendant. Alors elle s'obligea à regarder cette femme qui s'était permise de s'introduire chez elle et de l'empoisonner.
- Vous connaissez mon nom, si je doit mourir de votre main, donnez moi le votre ?
Le ton employé, plus maîtrisé, lui plut beaucoup plus. Il y avait dans le bureau trois bourses contenant chacune 250 cristaux sombres, avec un peu de chance elles suffiraient. Zadyelle se leva doucement pour ne pas effrayer son invité, le mouvement resta fluide mais ses muscles commençaient à s'affaiblir. Elle ne l'avait pas encore observée et risqua un coup d’œil furtif, puis une fois le bureau atteint elle en tira le tiroir, effleura la dague en acier du bout des doigts.
- J'espère que ces deux bourses vous convaincrons de me donner un peu plus de temps pour la suite !
Tout en parlant, Zadyelle lui lança les deux sacs puis elle s'assit sur sa chaise de travail. La chambre n'était éclairée que par la lune alors récupérant une boite d'allumette dans le tiroir toujours ouvert, elle alluma deux bougies qui laissèrent enfin entrevoir à la noble les traits de son interlocutrice. La lumière dérangea le ptidodo toujours enfermé, la cage dans un coin de la pièce, il piailla pour se rendormir aussitôt. Valeera était plutôt agréable d'aspect, un vrai petit ange avec cette longue chevelure bleue et ce sourire. A ce moment seulement, la jeune noble se rappela que oui, elle avait passait une partie de la soirée à lui faire la conversation comme à chacun des autres invités et cela la mit en colère !
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Un anniversaire, une surprise et un contrat
Oh un sursaut d'émotion ? Cela changeait, à croire qu'elle était suffisamment forte pour hurler une dernière fois et supplier. Voir même mieux, négocier.
Ce genre de choses ne se refusaient pas, et il serait dommage de tuer une si belle noble, surtout au profit d'un idiot comme le compte d'Ambroise.
-Tripler hein ? C'est pas mal, c'est pas mal, presque suffisant pour acheter l'antidote, maiiiiiiis.... ce serait bien peu professionnel de ma part
Un mensonge éhonté bien entendu. Seul l'argent pouvait la préserver de la rue et seul l'argent pouvait louer ses services, peu importe leurs nature.
Elle sortit la petite fiole de sa veste, le secouant doucement pour en faire voir le liquide cristallin.
Et, enfin un regard, désespéré,mais avec un suffisamment de rage pour lui donner un frisson certain.
-Mauvaise question Zadyelle, très mauvaise question, mon nom n'à que peu d'importance, c'est louable d'avoir des principes, mais ils ne te sauverons pas. Sois meilleur que cela veux tu, j'en attend plus de toi ma chère.
Et cela vint rapidement. L'argent ! Oui l'argent ma belle, c'était justement ça qu'elle voulait entendre. Et alors qu'elle se levait péniblement, lui lançant deux jolies bourses qu'elle ouvrit avant d'en examiner le contenu
-C'est un bon début, mais pas assez pour me combler, cela dit je peux t'offrir pour cela.... voyons, un petit stimulant qui te tiendra consciente quelques minutes de plus pour que tu sois plus imaginative.
Et comme je t'aime bien, ce sera à effet immédiat
Attrape.
Gardant l'antidote, elle lui jeta un petit stimulant, pas assez pour combattre la fièvre et la douleur, mais largement pour qu'elle soit éveillée et se motive à lui donner un peu plus, et se montre intéressante.
-Cela dit... il va falloir faire vite. D'ici dix minutes tu fermera les yeux pour de bon.
Je vais t'avouer quelque chose qui te servira morte ou vivante : je n'aime pas tuer, surtout des gens comme toi, c'est un gâchis conséquent
Mais l'argent...
Ses yeux ne lâchaient pas une seconde la noble attendant la proposition qui la ferait changer d'avis. Avec presque ce souhait muet qu'elle trouve de quoi lui faire changer d'avis
-Dix minutes pour me convaincre... c'est un sacré casting tu ne trouves pas ?
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"Elle commence sérieusement à m'énnerver cette garce, m'obliger à supplier
Elle s'invite, a l'audace de discuter en amie sous mon toit et le reste"
Elle s'invite, a l'audace de discuter en amie sous mon toit et le reste"
Toute cette soirée virait au cauchemar, mais c'était contre elle-même que la noble était vraiment furieuse. La duperie dont avait fait preuve cette femme, cela lui ressemblait tellement, elle se faisait prendre à son propre jeu et rien ne l'avait jamais irritée autant que l'instant présent. Paradoxalement elle jubilait inexplicablement, peut-être d'avoir trouvée une âme aussi torturée que la sienne. Non, jamais Zadyelle n'avait commis de meurtre, ni commanditée, que ce soit de semblable directement ou indirectement.
Elle attrapa péniblement la fiole et la versa dans sa gorge rapidement, se disant que de toute façon ça n'empirerait pas son état. Elle riait, les nerfs à vif, elle ne pouvait pas se retenir. Alors elle se lâcha tout en parlant, hoquetant entre chaque respiration.
- "500 cristaux sombres, sonnant et trébuchant, pour dix minutes de répits. Tu es une sacrée négociatrice ! Oublies pas qu'on ne négocie pas avec les morts."
- Dix minutes pour me convaincre... c'est un sacré casting tu ne trouves pas ?
Cette pouf se moquait d'elle, assise tranquillement à jacter, ouvertement ravie du tour qu'elle jouait à sa victime. Plus elle y pensait et plus la victime se sentait bien, les effets du poison, ou l’impression d'être libre. L'antidote commençait à faire effet, alors Zadyelle attrapa la troisième bourse dans le tiroir et la jeta au pied de sa tortionnaire. Peut-être que son regain d'énergie et un moment d’inattention lui permettrait de la poignarder avec la dague encore cachée. La maîtresse de maison leva la tête pour regarder autour d'elle si quelque chose pourrait l'aider. Le Ptidodo dans sa cage ressemblait de plus en plus à un nugget sur patte, elle devait avoir faim. Sur le lit les draps défaits ne serviraient à rien mais à côté de l'assassin il restait une bouteille de vin à moitié pleine.
- "250 de plus, j'imagine que cela ne suffit pas", continuât elle en reprenant son souffle. "Je ne connait pas vos tarifs mais j'ai prouvée ma capacité à payer ! Je t'engage pour savoir Qui veut ma mort et Ou il se trouve", la dernière phrase avait été prononcée avec un sérieux et un calme imité de son père lors des réunions importante observé en secret.
Zadyelle qui s'était levée, laissa sa main traîner dans le tiroir pour ôter l'arme discrètement. Elle contournait le bureau avec une main dans le dos, serrant ses doigts crispés sur le manche ouvragé. Quand son adversaire se baissa pour ramasser ses deniers, Zadyelle banda ses muscles endolories pour se jeter sur l'autre. Elle se sentit trop fatiguer pour réussir un exploit, alors en une seconde elle décida de changer de stratégie. Lancer la lame ne serait pas si facile mais il fallait tenter, la distance était faible mais sa vue se troublait et puis sa cible devait être extrêmement agile ou c'était elle qui devenait de plus en plus lente.
- "AAARRRGGG !!!!!"
Ce cri du cœur n'était pas prévu mais il sortit furieusement des poumons de Zadyelle. Elle arma son bras et lança la dague avec une force insoupçonnée. Le Ptidodo se réveilla surpris et commença à se débattre dans sa cage réussissant à briser le loquet qui la verrouillait, laissant le volatile s'envoler dans la pièce.
- Lancer de dés:
Lancer de dés
Zadyelle lance une dague sur Valeera
Résultat 34 : Échec - La dague tournoie dans les airs et rate sa cible
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Un anniversaire, une surprise et un contrat
Cette jeune dame était perspicace, même en lui lançant une petite fortune elle devina très rapidement que cela ne suffirait pas.
Valeera n'était pas cruelle outre mesure, l'argent était simplement son seul moteur. Elle n'avait pas eu la chance de naître avec une cuillère en argent dans la bouche et une belle villa.
Tout ce qu'elle avait, tout avait été gagné de façon plus ou moins honnête. Cela avait été dur, mais elle avait travaillé et parfois saigné pour obtenir tout cela.
Elle marquait cela dit un point, on ne négociait pas avec les morts et donc elle savait pertinemment que ses chances de mourir étaient faible. Et pour cause... 5 cristaux gris était une sacré somme. 15 cela dit... c'était le début d'une richesse.
-C'est un bon début, votre concurrent me paye 5 cristaux gris pour vous supprimer, cela nous fera donc 15 cristaux gris.
Oh je me doute que lorsque vous aurez le nom, vous pourrez tout faire pour ne pas me payer. Néanmoins, ne pensez pas pouvoir me doubler, vous aurez oublié ce à quoi je ressemblais, mais ce que vous me devrez.
Mais alors que tout allait bien se passer, Zadyelle tenta un pari fou. Insensé et qui se solda par un lamentable échec, lançant une dague que le vipère n'avait pas vu.
Dommage, cette dernière partit totalement dans le décor, se plantant en sonnant contre une planche, faisant tellement paniquer le petitdodo qu'il réussit à se libérer.
Courageuse, mais désespérée. Le poison finit cependant par la faire s’effondrer au sol et ce fut à ce moment que la vipère se leva, regardant la noble avec pitié. La pièce n'était pas sombre et même sans être nyctalope, Valeera devina que le coup avait largement manqué
-Hum... c'est facheux... sans cette dague je vous aurais même débarrassé du concurrent, mais il faudra surement rallonger ma facture désormais. C'est le prix du désespoir.
On attaque pas quelqu'un qui vous à empoisonné.
Soupirant, elle voulu sortir l'antidote, mais se rendit rapidement compte que la noble n'était plus en état de la boire.
Et voilà ce qu'il en coûtait de perdre du temps. Avec des gestes inutiles.
-Vous auriez du rester tranquille, les choses vont désormais être moins facile. Mais qu'importe, si je ne suis pas payé, je saurais quelle plantation faire brûler.
Débouchant la bouteille de l'antidote, elle le but en grande partie, le gardant dans sa bouche avant de se pencher sur le corps inanimé pour injecter le liquide par un bouche à bouche bien moins répugnant que d'habitude.
Cela effectué, elle se releva en s'essuyant doucement les lèvres, affichant un petit sourire satisfait.
-J'aurai souhaité que cela se passe autrement, mais que voulez vous ma chère Zadyelle... C'est le prix à payé pour des actions inconsidérées.
Encore quelques minutes de paralysies et vous pourrez vous relever, difficilement je le crains, mais cela vous laissera tout le loisir de parler.
Elle regagna son perchoir, récupérant la dague qui avait été lancée, mieux valait prévenir que guérir, et le prochain geste stupide serait bien moins pardonné.
-Oh, j'oubliais, vos gardes dorment bien profondément au rez de chaussé. Pas des mauvais bougre, mais je connais peut de gardes résistant au vin.
Quoiqu'il en soit, comme nous l'avons convenus... Je vais vous dire le nom de votre malfaiteur.
Même si j'aurai à mon avis peu de chose à dire sinon son nom, le reste... vous le savez surement déjà.
Elle préparait cette révélation avec soin, laissant la noble se rétablir quelque peu, suffisamment pour s'asseoir tout du moins.
Posant un doigt sur sa bouche, elle se mit à sourire
-Harold d'Ambroise, cela vous parle ?
Elle sentait que dans cette nuit, bien des choses allaient voler en éclat et une partie sombre de la noble allait surement se réveiller
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Quelques heures plus tôt en se réveillant, la jeune femme aux cheveux azur n'avait pas imaginé les événements de cette soirée. Elle avait préparé dans son bureau le salaire des saltimbanques engagés en extra et comptait les payer le soir même, mais la fête avait duré plus longtemps que prévu au grand désespoir de ceux-ci. Ils seraient donc obligés de revenir le lendemain pour toucher leur solde mais connaissaient l’excentricité de certain noble, ils ne furent donc pas difficile à convaincre. Un petit contretemps anodin qui sauva certainement la vie de la maîtresse de maison en cette journée d'anniversaire.
- - ... On attaque pas quelqu'un qui vous à empoisonné.
" Non, peut-être pas mais je devais quand même tenter ma chance,
"Toujours en avant" "
Pensa-t-elle avant de trébucher, à demi inconsciente."Toujours en avant" "
Depuis qu'elle avait compris en quoi consistait son pouvoir, Zadyelle s'était procurée des manuels d'alchimie, d'herboristerie et d'autre volume plus spécifique expliquant la manière d'agir des potions, poisons et plantes. Elle n'avait fait que les survoler pour le moment, son niveau de maîtrise dans le domaine étant nul, mais une phrase revenait souvent, Gardez toujours l'antidote sur vous en cas d'accident. Ce fut cette indication qui motiva la jeune femme à passer à l'action, le choix simple de laisser son destin entre les mains de cette assassin ou tenter le tout pour le tout en misant sur elle-même. Le Ptidodo échappé et affolé voltait dans tout les sens et sentant l'air frais provenant de la fenêtre ouverte, il s'y engouffra et disparut dans la nuit.
Les deux gardes au rez-de-chaussé avait donc eux aussi goûté au talent de cette catin, si elle l'avait pu, elle en aurait bien rit. Deux balourds engagés au rabais par l'intermédiaire de Matt, le palefrenier. Celui-là il allait entendre parler du pays si sa patronne s'en sortait et ses amis aussi par la même occasion, ça lui servirait de leçon de faire confiance à un homme qu'elle n'avait pas envoûté. Ce Matt savait y faire avec les chevaux et son mari Erik avait insisté pour qu'il s'occupe des écuries du manoir, Zadyelle n'avait trouvé aucune raison de lui refuser cette faveur mais les choses pourrait changer.
Quoi qu'il en soit, un genou à terre, elle se redressa en prenant appui sur le bord du lit et s'y adossa. Assise plus confortablement qu'elle ne l'aurait voulu, elle sentit une brume l'envahir. Les yeux mi-clos et la tête se dodelinant de gauche à droite, elle ne voyait plus la pièce ni son bourreau qui se penchait vers elle pour quoi faire d'ailleurs, savourer ses derniers instant ? Non, lui donner un baiser humide, elle ne comprit pas et avala le remède instinctivement
- - Harold d'Ambroise, cela vous parle ?
Ho oui que ce nom elle le connaissait, une crapule, un sale vermisseau suintant et répugnant. Zadyelle avait fait sa rencontre aux funérailles de son père ou ce vautour lui avait proposé de racheter ses terres, pour un prix si ridicule que s'en était insultant. Il avait renouvelé son offre un peu plus tard, sans même prendre la peine de l'augmenter, argumentant qu'une gamine telle que Zadyelle ne pourrait jamais maintenir son héritage sans l'aide d'un vrai vigneron. Ce fut d'ailleurs l'une des seules occasions ou la demoiselle s'était laissé aller dans sa colère, et ce sanglier puant lui avait rit au nez sans s'offusquer. Mais il y avait un bon moment qu'elle n'avait pas entendu parler de lui et elle pensait qu'il l'avait oublié.
L'antidote faisait doucement effet et les pensées de la noble s'éclaircissaient peu à peu, plusieurs incidents avaient jalonné son parcours avec l'entreprise. Le maître de chais de son père, un vieil homme souriant avait reçu une invitation pour travailler ailleurs mais sous l'entreprise du pouvoir de sa patronne, il avait décliné toute les offres. Zadyelle s'était félicité d'avoir offert à celui-ci un tonnelet de son vin agrémenté de son sang "un verre tout les matins mon cher ami, pour votre santé" lui avait elle dit, et il avait suivi ses recommandations. Toutefois ce n'était pas le moment pour Zadyelle de se perdre dans ses pensées, elle aurait tout le temps plus tard. Son corps se réveillait doucement, toujours ankylosé mais elle sentait que son état s'améliorait. Assez du moins pour relever la tête et s'exprimer clairement.
- "Nous avons donc un accord." La jeune noble se frotta le visage avec ses deux mains et perdit l'équilibre, chutant mollement sur le tapis brodé et elle se mit à rire.
- "Je n'avais encore jamais négocié de cette façon", continua-t-elle en s'allongeant par terre, les bras écartés. "Comment peut-on être aussi fatigué. Tu avais déjà utilisé se poison ou je suis la première ?" Sa voix ne contenait plus rien d'autre qu'une lassitude immense, elle savait que dorénavant elle ne pourrait plus opposer de résistance et que sa vie n'était plus en danger, alors elle se laissa aller à discuter.
- "T'es une pro alors ! Pah, ce d'Ambroise de malheur, c'est un porc. Il veut racheter mon vignoble, il a même essayé de me mettre dans son lit ... Beurk ! Plutôt embrasser un Boucton tiens"
- "Ou toi ! D'ailleurs tu t'es permise sans même me donner ton nom, alors ?", dit-elle en souriant.
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Un anniversaire, une surprise et un contrat
Hum, le nom avait faire sortir ce que la noble avait de pire, et rien que pour cela, elle voulait bien lui pardonner le coup de la dague. Visiblement, elle partageait le même dégoût pour ce d'Ambroise. Ainsi quand il fut question d'accord, elle hocha la tête en souriant.
-Bien sur, je préfère servir quelqu'un comme vous que ce noble ignoble. J'ignore comment vous faites pour ne supporter ne serait-ce que son haleine....
Quel homme répugnant.
Décidément... les hommes avec une moustache lui faisait une sainte horreur... Pire que cela même. Quand Valeera haïssait quelqu'un, elle devait faire un réel effort pour ne pas sortir sa lame et lui trancher la gorge.
Un client mort ne payait pas, surtout avant les négociations.
Ainsi donc c'était joué.
-C'est parce que vous n'avez jamais été ma cible encore hihihihi.
Mais pour la petite anecdote... Oui je m'en suis déjà servit, il y a fort longtemps, mais maintenant j'arrive à doser le poison à la perfection, mes premières victimes ont été moins chanceuses que vous.
Le premier avait commencé à convulser dès le premier verre, le second n'avait rien sentit.
Il avait fallu nombre d'expérimentations pour parvenir à la dose appropriée, et si depuis elle aimait les poisons qui ne nécessitaient qu'une égratignure, cet élixir simple pouvait toujours faire des merveilles.
Zadyelle avait eu de la "chance", car la vipère connaissait son affaire, bien des novices pouvaient faire de véritables catastrophe, liquéfiant les organes de la cibles en mettant un mauvais dosage.
Et fort heureusement, l'antidote était aussi puissant que le poison?
-Oh, ainsi il à eu la même indélicatesse envers vous que moi... Manque de chance, je ne pouvais pas lui régler son sort avant d'être payée. Mais comme il l'a fait en avance....
Je suppose que notre futur accord va stipuler de récupérer un nouveau vignoble ?
Ou un "simple" meurtre ? Allez savoir, reste que cette fois-ci, le poison serait peut être mal dosé... Ou peut être que le crêve coeur serait plus utile.
Elle verrait en fonction de.
-Oh, navrée, je n'ai pas trouvé meilleur moyen pour vous administrer l'antidote, je n'embrasse jamais le premier soir pourtant hihihihhi.
Le rire cristallin s'échappa de ses lèvres alors qu'elle exécutait une petite courbette pour se présenter.
-Si Comtesse Luna ne vous conviens pas, vous pouvez m'appeler Sylandri, ou tout autre nom que vous souhaiterez.
Un nom n'était qu'une suite de lettre, à la seule différence que son véritable nom valait bien plus qu'une montagne de cristaux
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- Je suppose que notre futur accord va stipuler de récupérer un nouveau vignoble ?
Aya, cette fille était perspicace, elle avait déjà entrevu une suite pour son affaire. Faire tuer d'Ambroise serait une délicieuse vengeance à la tentative qu'il venait lui même de commanditer, mais la jeune noble n'avait pas l'âme d'une meurtrière. Le livrer à la garde amènerait surement sa ruine, mais pour ça il faudrait prouver le crime et les chances étaient maigres pour que l'assassin accepte de témoigner. Elle avait bien en tête une douce musique lointaine qui jouait pour elle des notes machiavéliques, elle devait y réfléchir. Pour le moment les yeux de la comtesse Luna brillaient d'une lueur amusés de lui avoir volé un baiser.
- "J'avoue avoir connu pire contact, ce n'était pas aussi désagréable que ça", avait-elle répondu en riant.
"Comtesse Luna", "Sylandri" et bien d'autre nom encore. La graine était planté mais n'avait pas encore germé. Il faudrait un peu de patience, beaucoup de réflexion et énormément d'information pour que le plan voit le jour. Les informations, elle pouvait les acheter à Sylandri. Si elle avait réussi à s'introduire au manoir pendant la fête, s'infiltrer parmi les invités et la rejoindre dans la chambre en l'ayant empoisonné au préalable, c'était qu'elle avait un réel talent. Zadyelle avait décidé, elle engagerait la comtesse pour s'informer sur celui qui était maintenant devenu son ennemi.
- "Pour en revenir à nos affaires, je ne veux pas la mort de d'Ambroise !", affirma-t-elle. "A quoi me servirait sa mort, mis à part un court, trop court moment de satisfaction. Non ... il veut mon entreprise, et bien comme tu l'as suggéré, je prendrai la sienne ou je la détruirai."
Le ton de sa voix la surpris, de plus en plus enrouée et fragile, quelque minute plus tôt elle avait encore les idées clair mais maintenant elle manquait de consistance et d'assurance. Elle tenta de se relever, pensant que son corps c'était rétabli mais elle n'arriva pas à bouger un muscle. elle devrait passer la nuit sur le sol, sauf si Jil réveillé par le Ptidodo envolé venait la trouver.
- "En ce qui concerne tes gages, j'ai payé ma vie mais pas le ... "(elle hésites)" nom de ce porc ! 15 Cristaux gris jusqu'à maintenant, c'est une belle somme. Je t'en propose ... heu ... 5 de plus pour ma dette et 1 de plus pour chaque information."
Elle était trop las, encore alerte mais la fatigue la pressait contre le sol. Sa tête commençait à la faire souffrir et les relents de vin à se tortiller dans son estomac. Elle n'allait pas tarder à s'endormir, mais pour le moment elle tennait le coup.
- "Alors dit moi Sylandri, comment je te contacte ?", elle aimait bien ce nom, Sylandri. "Ta un repère, une grotte secrète ?", elle rit et ferma les yeux en attendant la réponse.
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Un anniversaire, une surprise et un contrat
Ah tout de même, elle reconnaissait au moins cela. Un baiser de Valeera valait cher, même quand ce dernier n'avait rien de sensuel. Voyez vous, tout pouvait se marchander, et son corps également, le prix était simplement exorbitant.
Autant dire que la noble avait eu une chance inouïe
Mais les affaires étaient revenues rapidement sur le tapis, sans que cela ne lui déplaise vraiment. S'il était question de cristaux, elle était toujours là. Et envisager la suite de ce juteux contrat avait de quoi la faire frissonner
Des cristaux, toujours plus.... Les nobles en étaient une source intarissable, et qui coulait à flot
-A votre guise maîtresse, tant que je suis payée, je me plierai à vos ordres, mais si le meurtre vous répugne, je ne doute pas que vous trouverez une autre manière de le faire payer hihihihihi.
Oh pour ça, les nobles étaient fort. Et ils possédaient un arsenal bien plus vaste que les gens normaux. Après tout... Un travailleur lambda, on pouvait menacer sa famille, ou lui même.
Un noble ? On pouvait s'en prendre à son honneur, son entreprise, sa fierté, ses terres....
Rien que pour cela, la vipère aimait s'en prendre à eux.
S'inclinant légèrement, elle rigola sous sa cape en entendant les sommes en jeux.
-Voilà un paiement qui me conviens parfaitement mon amie, c'est grassement payé et en guise d'estime pour toi... Je vais te donner mon exclusivité pour cette affaire.... gratuitement
Bon c'était un faux cadeau, car elle voulait tout autant faire du mal à ce d'Ambroise, mais même l'exclusivité était monnayable d'habitude.
Et quand il fut question de la recontacter, elle s'empara d'une plume et d'une lettre, inscrivant la procédure pour la contacter.
-Envoyez une lettre à la taverne de l'enclume brisée, réclamez simplement une livraison de rose à l'adresse à laquelle vous voulez me voir, je vous y rejoindrais au plus vite.
J'ai bien peur de te décevoir, je n'ai point de choses aussi fantasque, simplement une maison dans laquelle je vis normalement.
Mais cela... c'est un secret hihihhi
Souvent les gens pensaient que les hors la loi vivaient dans des repères bardés de lames, ou la moindre personne honnête se ferait trancher la gorge.
La réalité était bien plus simple : la villa de Valeera se trouvait dans un quartier tellement patrouillé que la plus grave blessure qui y survenait était une égratignure...
Codage par Libella sur Graphiorum
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Une livraison de rose, une si simple et astucieuse manière de prendre contact sans attirer l'attention de qui que ce soit. Vivre dans l'ombre obligeait les gens comme Sylandri à adopter des méthodes vraiment efficaces et inventives pour éviter de se faire prendre. Zadyelle pensa qu'elle aurait beaucoup de chose à apprendre de son assassin mais elle n'avait aucune envie de vivre caché.
Cependant la méthode était tout de même dangereuse, comment l'assassin pourrait elle s'assurer de ne pas tomber dans un piège. Après tout, il suffirait à la garde de mettre en place une embuscade. Ces hommes et ces femmes sont entraînés, équipés et préparés à ce genre de situation. Cela éviterait à la noble que Sylandri ne change d'avis grâce à une bourse encore plus généreuse que la sienne. Si elle pouvait retourner sa veste pour Zadyelle, elle pourrait aussi le faire pour quelqu'un d'autre. Comment faire confiance à cette fille sans honneur !
- "Très bien ... dans ce cas, je te recontacte dans quelque jour." Elle sombrait peu à peu dans les bras de morphée, mais continua tout de même. "Le temps de me remettre sur pied ... Et dis-moi, ce traitement que tu m'inflige ... il ne laissera pas de séquelle au moins ?"
Elle avait un peu de mal à respirer, mais sa cage thoracique se soulevant à rythme régulier. La sueur perlait de son front en fine gouttelette, ruisselante dans son cou chaud. Un frémissement parcouru sa peau comme pour appuyer son propos, dressant les poils sur son passage. Il faisait frais, froid même, le léger courant d'air provenant de la fenêtre encore ouverte la gênée. Et le riche tapis de velours brodé, était confortable mais pas aussi épais qu'il n'y semblait.
Juste avant de s'endormir pour la nuit, Zadyelle pensa à dire un dernier mot :
- "Je suis heureuse que tu ne m'ais pas tué ! bonne nuit."
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