Non, j'avais fuis la réalité, j'avais fuis mes responsabilités. Je faisais de grand effort pour ne pas être tenter de me suicider et oublier toute cette peine, toute cette douleur que nous ravivions l'un à l'autre.
Cela serait tellement plus facile... Mais aussi au combien plus pitoyable et horrible pour Solveig comme mon fils. Je me devais de lui offrir un père qu'il méritait, un père qui serait là pour lui, qui ne fuirai plus... Plus jamais !
Je fus soulager puis angoissée lorsqu'elle m'expliqua que ce serait lui qui déciderai, voudrait-il me voir ? Même si elle se montra discourtoise, ce que je méritais, elle n'allait pas l'empêcher de faire son choix et j'étais sûr qu'elle le ferait, qu'elle serait juste et "impartiale", elle ne rallierait pas son fils contre moi, elle le laisserai vraiment décider. Enfonçant le clou, elle ne l'informerai que quand j'irais mieux ? Je du me mordre la langue, après tant d'année... Elle me forçait à faire un bond, sinon le temps pourrai s'écouler encore longtemps... J'étais inquiet, mais je n'avais pas le choix, c'était ça ou je ne la revoyais pas, plus jamais.
- oui. Murmurais-je espérant toutefois qu'elle ne m'imagine pas reprendre la garde, je n'en n'avais plus la force et ne serais-je pas traité en tant que déserteur ?
J'hocha la tête et repris mon masque, n'osant pas la regarder. Elle me fit sourire, il serait à nu... Normal un enfant est plus directe et je devrais le lui rendre, mais cela serait-il si facile ? Non... Pas tant que je ne m'aurais pas accepter, ça allait être dur, mais je devais le faire pour lui !
J'écouta sans bouger, avais-je des choses à dire ? Non... J'aurais aimé lui donner mon adresse, mais j'étais sûr qu'elle n'en voudrai pas, pas tout de suite.
Je resta un moment, sans bouger, sur le sol, avant que mon crâne ne me fasse mal, l'esprit plus calme, je me redresse, vint nettoyé la blessure et me regarda dans le miroir de la salle de bain, j'étais triste, fatigué, mais déterminé. L'appétit coupé, j'alla me coucher, l'esprit complètement vide face à toute ses émotions.
Je commencerais demain.