Freyja Ó Cuinn
Sexe : Féminin
Surnom : Frey
Groupe : Aventurière
Fonction/Rang/Métier/Spécialité : Gardienne de cimetière
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Particularité : Son regard, sûrement la seule chose qui la distingue des autres jolies jeunes femmes blondes de son âge, aux éclats rougeoyants.
Memento Mori
Un grand regard curieux et un sourire chaleureux, c’est sûrement les deux premières choses que l’on remarque chez la jeune demoiselle. Il est ensuite possible de constater qu’elle a un bien joli visage aux traits fins, ce dernier encadré d’une longue chevelure blonde qui cascade jusqu’au creux de ses reins. Elle n’est pas bien grande, touchant à peine le mètre soixante et a une silhouette assez délicate, pesant à peine cinquante kilos. Elle a les épaules fragiles, les membres fins, n’étant pas bien musclée, bien qu’arborant des formes agréables au regard qu’elle cache le plus souvent sous une cape. Parce qu’elle n’aime pas attirer les regards, la jeune Freyja, n’étant pas particulièrement friande d’attention. Bien au contraire, elle se fait discrète, longe les murs et se confond dans les ombres, préférant presque que sa présence se fasse oubliée. Elle n’a pas besoin qu’on la regarde et n’a pas l’envie de devenir le centre d’intérêt de qui que ce soit. Cela lui permet d’éviter bien des soucis. Ce n’est pas tant qu’elle est timide. Elle n’a aucun problème à interagir avec autrui et n’est pas spécialement maladroite lorsqu’elle se retrouve confrontée à des inconnus. Disons simplement qu’elle a eu quelques désagréables expériences qui l’amènent à faire attention à ceux qu’elle accepte dans sa vie. Elle observe donc plus qu’elle ne parle, préférant écouter pour ainsi parvenir à connaître les autres avant qu’ils en viennent à la connaître elle. Souvent silencieuse, elle n’est pourtant pas désintéressée, préférant simplement se laisser bercer par la voix d’autrui et les histoires qu’ils peuvent avoir à raconter. Elle est sensible, la jeune Freyja. Cette douceur que l’on peut remarquer chez elle, tant sur ses traits que dans ses manières, se trouve bien ancrée dans sa personne. Elle qui ne veut du mal à quiconque, ne prononçant jamais un mot plus haut que les précédents, capable de faire preuve de beaucoup de patience et pesant ses mots pour ne pas froisser, peine à comprendre la méchanceté de certains, ou tout simplement la cruelle franchise de d’autres. Elle n’aime pas que l’on hausse le ton contre elle, pas plus que l’on se permettre de lui dire ce qu’elle ne veut pas entendre. Elle est d’avis que ce n’est pas toute vérité qui est bonne à dire et qu’il y a une façon d’adresser les choses pour ainsi éviter de brusquer ou de vexer. Parce qu’elle-même est facile à vexer, susceptible bien malgré elle, prenant mal ce qui n’est parfois que plaisanterie, y voyant-là un fond de vérité qu’elle n’apprécie pas spécialement. Il s’agit de quelqu’un de foncièrement gentil. Quelqu’un qui veut aider les autres, bien que parfois maladroite dans sa façon de faire. Elle essaie d’être présente lorsque quelqu’un en a besoin, simplement parce qu’elle sait ce que c’est que d’être seule et préférant éviter cette réalité à d’autres. Elle fait aussi des efforts pour cacher son naturel pessimiste, lorsqu’elle tente de rassurer autrui, pour ne pas ajouter de poids sur leurs épaules, préférant adresser quelques belles paroles parfois un peu fausses plutôt que de miner le moral avec ce qu’elle croit être le seul résultat possible. Son verre est bien souvent à moitié vide, ses actions plus souvent posées pour éviter que la situation soit moins terrible que ce qu’elle s’imaginait plutôt que meilleure que ce qu’elle avait pu anticiper. C’est une jolie jeune demoiselle qui aspire à une vie tranquille, en quelque sorte, ou, tout du moins, loin des ennuis et à l’écart de gens peu fréquentables. C’est quelqu’un qui vit à son rythme, en essayant de ne pas trop se soucier du regard des autres, faisant même attention à ce que ces derniers ne se posent pas sur elle. Discrète et curieuse, elle en sait souvent plus que ce que l’on pourrait penser, à l’écoute des autres et de son environnement. |
Histoire
Son enfance fut tranquille, bercée au rythme des saisons qui passaient. Le jour, elle écoutait ce que les plus vieux avaient à raconter, s’efforçait de comprendre les textes qui se trouvaient sous ses yeux tout en traçant maladroitement quelques lettres, tentant ainsi de former les mots qu’elle était pourtant en mesure d’articuler sans problème. Le soir, elle jouait avec les autres enfants de son âge. Certains étaient déjà capables de grandes choses, ou, tout du moins, de choses qui étaient impressionnantes pour la gamine qu’elle était. Et d’autres, comme elle, se contentaient d’attendre patiemment le jour où, eux aussi, pourraient manifester quelconque talent qui les distinguerait des autres. Pour sa part, elle n’était pas spécialement pressée. Elle n’avait pas besoin de l’être. Personne ne l’était, de là où elle venait.
Tout arrivait à point à qui savait attendre.
Elle aimait bien les animaux, la petite. Il n’était pas rare de la voir grimpée dans un arbre pour admirer les pinplumes, qu’elle trouvait tout simplement adorable. Elle s’était même liée d’amitié avec l’un d’entre eux, qui, aussi craintif et timide pouvait-il être, s’était laissé approché, avec le temps, par la tête blonde qui attendait tous les jours, à la même heure, au même endroit, pour aller le saluer. Puis vint un événement malheureux. Un accident. Un entraînement qui s’était mal passé. Lui qui s’était envolé et s’était retrouvé victime d’une flèche tirée d’un adolescent qui avait raté (de loin) la cible qu’il visait. Elle avait beaucoup pleuré. Parce qu’elle trouvait ça injuste. La vie était injuste. C’était là l’un des premiers apprentissages qu’elle venait de faire. Les gens et les animaux mourraient et ce, sans jamais réellement s’y en attendre et s’y préparer. Tout comme d’autres tombaient malades sans n’avoir jamais rien demandé. Les choses étaient ainsi faites, sans explication, sans justification. Ses parents lui suggérèrent de l’enterrer, ce pinplume qui avait égayé ses journées. C’est ce qu’elle fit. Or, en déposant le petit corps dans la terre qu’elle venait de creuser, elle souhaita fortement qu’il soit là, avec elle. Qu’il puisse de nouveau battre de ses ailes. Qu’il puisse courir à ses côtés.
Puis, sans trop comprendre comment, l’animal s’anima. Sa blanche fourrure était toujours maculée de sang, mais, il s’agitait. D’un bond, il sortit du trou dans lequel elle l’avait déposé pour lever vers elle un regard vide. N’y portant que peu d’attention, elle se laissa emportée par la joie, attrapant l’animal dans ses bras pour le ramener à ses parents. Elle parlait fort, et vite, avant de leur montrer le pinplume qui, selon ses dires, n’était pas vraiment mort.
Ou, tout du moins, il ne l’était plus.
Ce fut à ce moment-là que les choses se compliquèrent pour la jeune demoiselle. Dans ce village tranquille où tous vivaient au rythme des saisons, sans jamais se presser et sans jamais s’opposer aux lois qu’imposaient la nature, ce qu’elle venait de faire allait à l’encontre de ce qu’ils avaient toujours fait et prôné. Ils maintenaient une certaine balance. Des enfants naissaient et les plus vieux trépassaient. Ainsi allait le cycle de la vie. Et elle, petite tête blonde débordante de bonheur semblait être en mesure d’aller à l’encontre de cela. De donner un nouveau souffle de vie à ce qui était déjà mort. Il lui fut demandé (ou plutôt exigé) que plus jamais elle ne fasse de démonstration de talent comme elle venait de le faire. Quelque chose qu’elle peinait à comprendre. Pourquoi cela ? Pourquoi se priver de ce qui l’avait rendu heureuse ? Bon, le pinplume n’était plus que l’ombre de lui-même et ne semblait pas posséder de volonté propre, se contentant de la suivre. Mais il était là. Avec elle. Et c’était ce qui importait à cette jeune enfant d’à peine une dizaine d’années.
Les années qui suivirent furent plus difficiles. Elle les sentait, ces regards sur elle, la méfiance que le village semblait avoir vis-à-vis d’elle. Elle se sentait surveillée. Parce qu’on lui avait interdit d'interagir avec les morts, d’altérer leur condition. Alors elle s’isolait de plus en plus. Tout comme elle s’éloignait de plus en plus du village, quittant ces regards qu’elle exécrait, marchant longuement pour ainsi pouvoir s’entraîner à ce qu’elle savait être en mesure de faire sans pour autant avoir l’occasion de s’exercer. Au départ, il s’agissait de petits animaux possédant encore un corps. De la chaire et de la peau. Puis, peu à peu, les animaux se firent plus gros. Elle était en mesure de faire danser des ossements s’étant reconstitués en une forme reconnaissable sous ses yeux.
Un jour, alors qu’elle était un peu plus âgée, elle s’était éloignée de nouveau. Une cape sur les épaules, un peu d’argent dans une bourse et la capuche rabattue sur sa tête, elle était partie, comme elle le faisait bien souvent. Une randonnée, comme presque tous les jours. Or, cette fois-ci, elle ne rentra pas. Elle poursuivit sa route, sans trop savoir où elle allait. Elle savait seulement qu’elle ne voulait pas rentrer là-bas. Elle ne voulait plus sentir leurs regards sur elle. Elle ne voulait plus entendre les murmures sur son passage. Elle n’en pouvait plus, de cette solitude que la mort venait chasser, ses amis n’étant qu’un tas d’ossements qu’elle trimballait dans une besace qu’elle tenait près de son corps, ne souhaitant pas voir quiconque poser son regard sur ce qu’elle traînait désormais comme un secret. Un poids sur ses frêles épaules.
Peut-être qu’au milieu de la foule, là où tous se trouvaient, elle n’aurait plus à se sentir de la sorte ? Peut-être même arriverait-elle à trouver quelqu’un capable des mêmes choses qu’elle ? Loin de là d’où elle venait, loin de ces gens qui vivaient au sein de cette petite communauté fermée, peut-être parviendrait-elle à chasser ces murmures qui la hantaient encore, ces commentaires qui l’avaient amené à se renfermer davantage sur elle-même plus le temps passait.
De villages en villes, la demoiselle en était venue à accepter des petits contrats. Ayant appris à se battre de là où elle venait, possédant quelques bases à l’arme blanche et au bâton, elle s’était retrouvée à chasser quelques menaces animales, ces dernières plus ennuyantes que réellement dangereuses, et ce, pour quelques cristaux qui lui permettaient de poursuivre sa route. Discrète, elle passait sans trop se faire remarquer, écoutait, assise à une table d’une auberge, sans chercher à se manifester. Elle écoutait les rumeurs tout comme les histoires que d’autres avaient raconté. Elle en apprenait plus, au fil du temps, de cette vie qu’elle ne connaissait pas, de cette réalité loin du village d’où elle venait.
C’est ainsi qu’au fil des mois et des années, de longues marches et de combats sans grande envergure, qu’elle put mettre les pieds à la capitale. Une grande ville avec une importante population, tous si semblables et si différents à la fois. Et elle, qui traversait la foule, sa chevelure blonde flottant derrière elle, se fondant dans la masse, discrète demoiselle qui cherchait encore à se faire sa place en ce monde beaucoup trop grand pour une si fine silhouette qui se confondait avec les autres, à peine était-elle aperçue qu’elle était de nouveau perdue dans la foule.
Source de l'avatar : Ereshkigal
Double compte ? Non
Comment avez vous découvert le forum ? En voguant ici et là
Disponibilités : Quelques jours par semaine
Quelques mots sur vous ? Pas grand chose, je fais du rp depuis plusieurs années déjà
Quelque chose à rajouter ? Très joli forum !
Hâte de connaître ce nouveau personnage!
Fais moi signe si tu as des questions ou quand tu auras fini ta fiche
(pour ton nom, voudras-tu que je le change ? )
Pour le nom, oui, s'il vous plait !
(Je me suis inscrite précipitemment)
Merci de l'accueil
Ereshkigal ? On va avoir une jumelle de notre princesse version blonde ?
J'ai fais un copier coller du nom écrit sur ta fiche mais dis moi si j'ai fait une faute ou une bêtise
Bienvenue sur le forum, courage pour ta fiche !
ON DIRAIT MA FILLE.
J'en perds mon latin...
Bon courage pour la suite ma petite !
Merci à tous pour votre acceuil !
Allys : J'ai le droit de t'appeler maman ?
J'en profite aussi pour signifier que ma fiche est terminée ! Merci d'avance
Avant de te valider, si tu pouvais juste me rajouter une petite précision sur ton pouvoir : Préciser le "pour un certain temps" (quelques minutes, heures, jours ?) et en fonction aussi donner une limite de "mort relevés" simultanément (un, deux, trois ? Un cimetière ?)
Voilà voilà ! Dès que c'est fait je te valide ma belle
Et voilà ! J'avais laissé ça un peu plus flou pour permettre à l'évolution du pouvoir inrp du coup j'espère que les précisions conviendront
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil !