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[Métier] Entre terre et mer
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feat. Aslander#ff3333 – Musique
En cette belle journée de la 1ème lune du solstice de la saison chaude, la guilde est on ne peut plus calme. Étonnant - il est vrai mais parfois par la force du hasard la plupart des aventuriers poursuivent tous plus ou moins en même temps diverses quêtes qui les emmènent à vagabonder aux quatre coins d'Aryon. Ce sont de rare moments de répit pour Fei, quand l'odeur ambiante ne lui taquine pas les narines et lui donne l'envie de passer sa journée à fumer pipe sur pipe. Malgré la satisfaction de sentir le tabac câliner ses poumons, l'abus - comme pour tout - fini inévitablement par lui donner d'énorme migraine. Son pouvoir n'est pas fait pour ne sentir qu'une odeur à la fois et elle le sait très bien Fei. Il y a une sorte de punition qui découle de ses actes. Son propre purgatoire. Après tout comment qualifier l'attitude de quelqu'un qui ne supporte pas les effluves d'aventure et qui pourtant travaille au plus près du danger. ... Au plus près que possible en tout cas.
Malgré le manque de monde environnant, Fei ne s'ennuie pas. Non, elle a toujours du travail sur le feu Fei. Accoudez contre le rebord de son bureau à l'entrée de la guilde elle passe en revus ce qui lui reste à faire sur sa précieuse liste. Depuis qu'elle n'est plus aventurière elle a remplacée les poignards par le papier et la plume. Elle s'est même fabriquée son propre carnet Fei avec des chutes d'étoffes qu'elle a découpé d'un de ses jupons. Il y a quelque chose de terriblement satisfaisant dans l'acte même de créer. Elle passe un rapide coup d'oeil sur les annonces à accrocher sur le tableau de bord à l'entrée de la guilde une fois que l'encre aura séchée. L'acte de créer passe aussi par la conception de ces affiches, écrit à la main tous les jours. Un sourire nait au creux de ses lèvres quand elle pense au fait que personne ne s'attarde assez pour se demander qui écrit toutes ses affiches, combien de temps elle y consacre chaque jour. Non, les aventuriers ne voient que les mots qu'elle y a inscris, la promesse d'une nouvelle aventure, le doux parfum de l'or qui leur pend au nez. On ne pense jamais à ça tant que l'on n'est pas la personne en charge de le faire.
La triste beauté de cet instant de répit où bon nombre de ses « collègues » sont en quête siège dans la certitude qu'ils reviendront tous triomphants - ou non - dans une cacophonie d'adrénaline qui lui sert le coeur de la jalousie et de mélancolie. Alors, Fei se concentre à faire des listes de choses à faire - pour calmer la bête verte qui lui ronge le coeur elle la nourrit tous les jours de cette illusion d'utilité pour lui faire oublier qu'elle aurait pu être tellement plus. Mais c'est une histoire pour la Fei de demain.
Pour la Fei d'aujourd'hui, il y a beaucoup de choses encore à faire. Beaucoup d'arrangements à passer: racheter du matériel pour les aventuriers, s'approvisionner en nourriture, préparez les nouveaux packs en fonction des nouvelles quêtes à venir. Passez commande auprès du forgeron pour de nouvelles plaques. Anticiper les retours des aventuriers et les payements à collecter auprès des porteurs de quêtes. Les minutes passent sans qu'elle ne relève la tête de ses papiers Fei. Si concentrée, Fei.
Tellement concentrée qu’elle ne réalise que quand il est trop tard. La tête toujours plongée dans les papiers les mots deviennent flou. Son regard se fixe sur la même phrase encore et encore. L’odeur de la brise marine lui titille les narines. Elle ferme les yeux par instinct, une seconde. Une seconde pendant laquelle son coeur se retrouve au creux de ses intestins, où des yeux jaunes l’observe grands et absolument effrayants. Ou tout devient rouge, le sang, les cris. Il pleut. Il pleut encore dans son âme, ça fait 7 ans qu’il pleut.
Elle ouvre les yeux et inspire, il est hors de question qu’elle se laisse submerger il est hors de questions que quiconque la voit ainsi Fei. Alors elle relève la tête et sort son étui à tabac et sa pipe. Le coin des lèvres relevé d’une demi lune en équilibre, les yeux lourds. La flamme de son allumette danse devant ses yeux, cachant une silhouette qu’elle reconnait de par la richesse des effluves qui dansent au rythme de la mer. Elle décerne une odeur féminine, beaucoup trop douce, trop sucré, entremêlé d’arômes de sueurs et d’alcool. Aslander. Évidemment.
Elle ferme son carnet et dépose de son briquet sur son bureau dans un mouvement lent, le regard fixé sur l'homme qui se trouve devant elle. Expire. Elle l'observe un instant, prends le temps de s'imbiber les narines de tabac, d'inspirer un bon coup de nouveau, pour oublier l'espace d'un instant la goutte suante de terreur qui se loge au creux de sa nuque. « Aslander mon cher. Tu as passé une bonne soirée? » Inspire. Sucre ambré et citron avec une pointe de jasmin, deux donc. Quel charmeur. « Je sens que oui. » Elle a le regard entendu, presque moqueur. « Que me vaux cette charmante visite? » Professionnelle, elle sourit. Encore et toujours sourire.
Aslander O'SullivanBrûlant comme la glace
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La capitale, ce lieu que je maudis autant que je l'aime, ville grouillante si loin de la mer que je chéris mais si remplie de demoiselles n'attendant que ma venue! J'y ai vécu de bons moments mais également des moments déplaisants et mon affection pour ce lieu n'a d'égal que le dégoût qu'il m'inspire! Pourtant, j'y suis présentement : pas de gaieté de cœur il convient de l'avouer, le hasard m'y a amené comme c'est bien souvent le cas, je ne choisis jamais d'y venir, en réalité, je finis juste parfois en son sein pour des raisons plus ou moins obscure et, dans ces cas là, j'accepte simplement que j'ai une chose à y faire! Parfois, il ne faut pas chercher plus loin que cela! Certains appellent cela le destin, d'autre le hasard moi... Moi je nomme cela les affaires!
Je suis arrivé la veille au soir pour une mission ne concernant pas la guilde, une offre d'emploi moins formelle et demandant plus de discrétion et de savoir faire, le genre d'affaire pour laquelle je donne un faux nom voir pas de nom du tout! La mission s'est relativement bien passé en réalité, pas de pertes inutile, pas de témoins, pas de problèmes! Après tout c'était une mission illégale certes mais elle ne nécessitait pas non plus qu'il y ait mort d'homme! Je ne suis pas un assassin après tout, juste un noble qui a un peu trop parlé de son nouvel achat et qui se l'est fait subtiliser sous le couvert de la nuit! La routine! Rien de bien glorieux certes mais la paie était bonne alors, cela me suffit amplement! Pour le reste, il était trop tard pour retourner au grand port alors, je me suis adonné à l'un de mes petits plaisir coupables : me dirigeant vers une taverne quelconque afin de dilapider de l'argent - facilement - gagnée et de rencontrer quelques charmantes compagnies! Après plusieurs heures, plusieurs verres, plusieurs parties, j'ai séjourné dans une auberge miteuse, ce genre d'établissement dans lequel on ne pose aucune question pour peu que l'on paie et j'ai partagé ma chambre avec deux jeunes filles, leur nom? L'ais-je seulement réellement connu?
Ce matin, je me suis levé, me dégageant des corps encore dénudés de ces demoiselles, une douche rapide et un départ sans un mot! Après tout, je ne leur doit rien de plus que la nuit que nous avons partagé, c'est ma seule et unique promesse! Normalement, j'aurais sans aucun doute dû retourner vers le grand port, je n'ai aucune raison particulière de traîner dans cette ville cependant, hasard, destin ou affaire je l'ignore mais je passe devant la guilde des aventuriers qui est plus vide que jamais... Je souris doucement, je ne passe que rarement par ici lorsque je quitte la ville mais mes pas m'ont conduit ici alors, pourquoi pas? Je pousse la grande porte et alors qu'elle s'ouvre de plus en plus, se dessine sur mon visage un sourire qui semble s'élargir en même temps que l'ouverture! Derrière le comptoir, elle est là : la seule raison qui peut pousser un homme tel que moi à fréquenter le siège centrale de la guilde, l'hôtesse qui illumine souvent mes journées et s'invite parfois dans mes songes la nuit! Après tout, je suis bien heureux de prendre mes quêtes dans la succursale du grand port mais, nous n'avons pas Fei malheureusement...
Elle ne me remarque pas, pas immédiatement du moins! Je m'approche cependant déterminé du comptoir, je sais qu'elle finira par me remarquer même si j'ignore toujours comment elle fait, je n'ai jamais posé la question en réalité, je ne demanderai jamais les secrets d'une dame! Comme prévu, elle relève la tête, allumant sa pipe et je l'observe avec un sourire plein de sous-entendu! Son visage, son allure, sa tenue et la maîtrise de chacun de ses gestes! Cela n'a l'air de rien mais tout dans son attitude impose une attente et un respect! Pour un marin, plus un ancien pirate même, Fei est forcément attirante, en un sens elle est telle la mer : belle, calme, captivante mais il ne fait aucun doute qu'elle est également redoutable! Après tout, tout le monde dans la guilde connait son histoire! Pour certains elle gâche son potentiel, pour d'autre c'est une terrible perte ce qui est arrivé ce jour là même si c'est toujours un mystère... Moi, j'étais pirate à l'époque, je n'ai pas connu son père mais l'histoire s'est raconté depuis que je suis à la guilde et maintenant, j'attends uniquement le moment durant lequel la mer se déchaînera car après tout, je suis un pirate dans l'âme et la mer m'attire peu importe son état!
Un sourire, elle sait que j'ai passé une bonne nuit? Je ris doucement alors que je prends appuies sur le comptoir sans la quitter du regard, bien-sûr elle le sait, cependant il ne faudrait pas qu'elle se méprenne! Je ne joue pas spécialement avec elle... Elle n'est pas juste une simple femme naïve après tout elle est tout de même hôtesse de guilde, pas le genre de personne avec laquelle un aventurier veut créer un malentendu! De toute manière, cela n'a jamais été mon intention, je n'ai jamais caché mon attirance pourquoi commencerais-je.
"Quelle étrange question? Tu sais bien que tu es la seule raison me poussant à quitter le grand port pour venir ici..." Et je ris doucement. Oh bien-entendu ce n'est pas totalement vrai mais elle le sait parfaitement, ce n'est pas un mensonge juste un détournement de la vérité. "Plus sérieusement j'étais en ville pour affaire et, voyant la guilde vide je me suis dis que je pouvais te tenir compagnie! J'espère que cela ne te dérange pas?"
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feat. Aslander#ff3333
« Quelle étrange question? Tu sais bien que tu es la seule raison me poussant à quitter le grand port pour venir ici… »
Évidemment.
Décidément quel charmeur. Fei plisse les yeux l’espace d’un instant, sceptique. Elle n’y croit pas un mot mais se contente de hocher la tête doucement. C’est un peu comme ça que ça fonctionne entre eux. Une sorte d’entente cordiale où elle accepte la demi vérité car elle sait qu’il sait qu’elle sait. Au final cela ressemble plus à un jeu qu’autre chose. C’est flatteur c’est certains. Fei n’est pas dupe, elle sait qu’elle plait, elle sait que ses attributs sont attirants et qu’avec ses longs cheveux et ses tenues hautes en couleurs elle en fait tourner des têtes. Et elle en joue, après tout, elle s'amuse comme elle peut, Fei.
Aujourd’hui Fei porte une robe rose pâle, sans manches laissant ses épaules exposées à la vue des plus curieux. Ses cheveux sont relevés dans une haute queue de cheval et elle porte des bracelets d’or et d’argent qui émettent un léger bruit quand elle bouge, c’est à dire - soyons honnête - continuellement.
« Plus sérieusement j'étais en ville pour affaire et, voyant la guilde vide je me suis dis que je pouvais te tenir compagnie! J'espère que cela ne te dérange pas? »
« Affaire dis tu? » Elle sourit de nouveau, curieuse, son sourcil s'élève et se cache sous sa frange. Elle soutient son regard un instant. Si c’est une affaire à la capitale ce n’est pas une affaire de la guilde. Autrement elle serait au courant. Elle inspire de nouveau sur sa pipe et presque aussitôt recrache la fumée. L’épais nuage arrive presque à effacer l’odeur sous jacente de mer sur la peau de l’aventurier. Elle se lève de sa chaise pour être au niveau de son interlocuteur. Yeux dans les yeux, elle est plutôt grande Fei. En toute honnêteté elle aurait préféré qu’il ait une raison… disons d’affaire pour qu’il soit ici plutôt que de simplement vouloir lui tenir compagnie. Elle n’a rien contre Aslander, vraiment. Il est plutôt sympathique, loufoque et toujours prêt à parier avec elle. Mais juste… son odeur. Son odeur de mer est tellement poignante parfois que la possibilité de passer une après midi entière à ses côtés la fatigue d’avance. Mais elle ne peut pas lui avouer Fei, ce serait se montrer faible, ce serait s’avouer à elle-même qu’elle est encore affectée. Ce serait ouvrir une porte qu’elle n’est même pas prête à approcher. Alors elle le regarde une seconde de trop et puis: « Tu sais ce n’est pas parce que les aventuriers ne sont pas tous là que je ne fais rien. La machine ne roule pas toute seule. » Clin d’oeil. Elle se penche légèrement pour amasser les annonces qu’elle venait de finir, sèches maintenant. Elle contourne son bureau pour se diriger vers le tableau d’affichage des quêtes, en passant devant Aslander elle annonce d’une voix joviale, mais désintéressée - nonchalante « Enfin si tu n’as rien de mieux à faire…. Un peu de compagnie ne fait jamais de mal. »
Le tableau des quêtes est toujours bien remplie, bien organisé aussi - autant que possible. Certaines quêtes - celles qui sont perpétuelles - sont proprement classées par importance à droite du tableaux. Pour tout ce qui est des quêtes uniques, là ça devient un peu plus brouillon. Un vrai chaos pour être honnête. Fei soupire légèrement, la pipe à la bouche. Une main sur la hanche les feuilles pressées contre sa poitrine, elle scrute le tableau d’un air blasé. « C’est toujours un vrai bordel… »
Elle se parle à elle-même et à Aslander, elle sait qu’il l’a suivi elle le devine à sa chair de poule et à la tension toujours présente dans les lignes crispées ses épaules. Ça lui rappelle la traque, quand elle devait toujours être aux aguets, toujours prête à bondir et suivre une piste. Les sens en éveil. C’est épuisant et à la fois excitant de toujours être sur le qui-vive au côté de quelqu’un. Même quelqu’un dont on ne craint rien. D’une main agile elle réarrange les annonces pour faire de la place aux nouvelles, retire celles qui sont obsolètes. Un vrai foutoir.
Une fois tout arrangé elle se recule de quelque pas pour admirer son oeuvre. De dos, Aslander a probablement une vue plongeante sur ses omoplates et son énorme tatouage de lotus.
« Tu vois quelque chose qui t’intéresse? » Fei parle du tableau, évidemment.
Aslander O'SullivanBrûlant comme la glace
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Bien-sûr elle est sceptique, quel dommage tout de même! Certes je ne fais pas le trajet depuis le grand port uniquement pour elle, ô en toute honnêteté il ne serait pas impossible que je le fasse si elle le demandait, après tout c'est une beauté pour laquelle on pourrait se damner, cependant au jour d'aujourd'hui elle n'a jamais montré ce désir et je ne suis pas le genre d'homme qui va attendre éternellement une femme même si cela signifiait passer à côté de mon âme soeur! De toute manière je n'y crois pas spécialement, je doute qu'il y ait une seule personne qui puisse nous correspondre et si c'était le cas, il y a de fortes chances que je l'ignore! Elles sont rares les femmes qui m'attirent et dont je retiens le nom, je peux aisément les compter sur les doigts d'une main! Pour être sincère je n'ai même pas besoin d'une main complète elles ne sont que trois et -c'est un fait que l'on ne peut nier - Fei en fait partie...
Elle a l'avantage de connaître mon nom en plus - je ne pouvais pas cacher mon identité d'emprunt à l'hôtesse de la guilde - ce qui n'est pas le cas de l'une des trois femmes! En un sens je pense qu'elle est celle qui en sait le plus sur moi grâce à son métier mais également à son pouvoir, il est difficile de lui cacher des choses et puis, j'ai bien compris il y a longtemps que lui mentir ne m'amènerait à rien! Certes, être honnête ne m'a pas offert plus de chances jusqu'à présent, il faut dire aussi que je ne tente pas forcément ma chance comme je pourrais le faire naturellement! Nos échanges ressemblent bien souvent à un jeu de séduction dans lequel il n'y a aucun vainqueur! Le problème c'est que cela nous a totalement bloqué dans cet espèce de status quo et j'ai l'impression que si, maintenant, je poussais un peu plus le vice alors, je me déclarerai moi-même perdant! Pour un parieur tel que moi, cela serait malheureusement inacceptable de m'avouer vaincu avant que la partie ne soit terminé même si cela fait qu'elle reste sceptique à mes avances! Il faut aussi avouer que venir avec l'odeur de femmes sur moi ne doit pas aider ma cause mais, je ne vais pas me refuser les plaisir de la vie - et de la chaire - en attendant qu'une opportunité se déclare!
Oh le voilà ce petit sourire joueur alors qu'elle montre de l'intérêt pour mes affaires! Bien-entendu cela l'intrigue, elle sait qu'il n'y a aucune corrélation entre mes affaires et la guilde, c'est bien pour cela que j'en ai parlé! Après tout, jouer avec le feu est toujours plus agréable quand l'autre joueur en vaut la peine... "Tu sais ce que c'est... Aventurier certes mais noble également! Parfois, le privé prend le pas sur le professionnel malheureusement." Car après tout ce n'est que cela, une affaire "privée" par rapport à la guilde mais une offre professionnelle tout de même! La suite par contre n'a rien de bien plaisante : une remarque ponctuée d'un clin d'oeil certes mais elle m'a regardé avant, un regard qu'elle a parfois en ma présence, un regard que je fais mine de ne pas voir - ou que je refuse de voir peut-être - mais qui semble me signifié que ma présence lui déplaît! C'est rare certes mais ce n'est pas la première fois, déjà lors de notre première rencontre, lorsqu'elle m'a aperçu la première fois, j'ai vu ce même regard! Il est plus rare ces temps-ci mais parfois il refait son apparition durant un bref instant et, il me glace le sang car j'ignore la raison de son existence... Elle se reprend bien vite cependant, affirmant qu'un peu de compagnie ne fait jamais de mal! C'est ce qu'elle affirme cependant, sa voix, bien que joviale, me dit que j'ai déjà perdu cette partie! Mais je ne suis pas homme à abandonner sans combattre!
Je la suis donc jusqu'au tableau des quêtes et je la regarde faire alors qu'elle réorganise ce qui doit l'être, ce n'est pas que je n'ai pas envie de l'aider mais, comme elle le dit, c'est un vrai bordel! C'est son niveau d'expertise qui permet de tout mettre en ordre, en réalité je l'admire pour réussir à tenir si bien cet endroit, surtout lorsqu'on sait à quel point certains aventurier sont des sauvages! Je ne voudrais pas - même si cela part d'une bonne attention - désordonner plus encore ce qu'elle s'évertue à ordonner! Elle se recule, me demandant si je vois quelque chose qui m'intéresse alors que j'observe son dos, sa peau délicate, son tatouage et c'est presque dans un murmure que je réponds la seule chose qui me passe par la tête : "Plus que tu ne peux l'imaginer..." Bien-sûr notre centre d'intérêt n'est pas le même en cet instant, je sais qu'elle parle du tableau des quêtes mais mon cerveau refuse de faire abstraction de sa présence! Encore une fois, je sais que j'ai perdu cette partie de notre petit jeu, elle est bien souvent meilleur que moi pour mon plus grand regret.
Je secoue doucement la tête histoire de reprendre mes esprit et je reprends de mon timbre de voix plus habituel, comme si je pouvais encore espérer donner le change... "Oh pardon tu parlais des quêtes n'est-ce pas?" Faire semblant que c'était volontaire? Je sais que cela ne marchera pas mais je ne peux tout de même pas avouer mon échec...
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feat. Aslander#ff3333
Elle inspire un peu plus sur sa pipe. Garde l’air longtemps dans ses poumons, sur le fil car elle sait ce qui l’attend. « Plus que tu ne peux l'imaginer... » - Expire. Elle l’entend mais ne répond rien, le regard fixé sur le tableau. Son sourire s’étale. Il y a quelque chose d’excitant dans la séduction.
Le truc, c'est qu'avec Aslander, tout est si intense. Toujours tellement intense. Son regard chargé sur elle, son personnage extravagant et bruyant, son espièglerie et son entêtement à ne jamais vraiment se défaire de son béguin pour elle. Elle ne s’attarde jamais vraiment pour lui rendre la pareille, non, elle préfère le laisser dans le flou. C'est tellement plus amusant de cette façon. C’est comme un jeu, le chat et la souris. Si intense, Aslander. Elle est coincée entre se sentir flattée, le trouver attachant. Et se sentir absolument terrifiée et dégoûtée par la façon dont il sent. La fraîcheur de son odeur emportant avec lui ce parfum âcre - à ses yeux - de sel marin qui la rend toujours dans un état instable. Toujours sur le point de la faire basculer dans les ténèbres.
« Oh pardon tu parlais des quêtes n'est-ce pas? »
Elle se tourne alors vers lui, les yeux chargés d’une exaspération joueuse. Si impudique ce Aslander. Elle le regarde avec un regard lourd de sens, comme pour dire: «Sérieusement? » Mais c'est amusant alors elle pouffe. Doucement. Juste une bouffée d'air avant de lever les yeux aux ciel. Malgré le fait qu'elle garde ses distances pour garder l'odeur à bais, elle ose se pencher un peu plus en avant pour prendre son visage entre une de ses mains et le tourner face au tableau. « Oui, le tableau, As’. Autant y jeter un œil pendant que tu es ici. » Elle garde sa main un peu plus longtemps que nécessaire en exerçant une légère pression comme pour lui signifier: je te défie de ne pas faire ce que je viens de demander.
Elle le lâche une fois qu'elle est sûre qu'il ne la regardera plus. Et retourne à son bureau où elle s’y assit, le bureau oui pas la chaise, en repliant ses jambes l’une sur l’autre - élégante. Son livre dans une main et sa pipe dans une autre passant en revue sa liste avec une certaine désinvolture. Elle a rendez-vous plus tard dans la journée pour une demande de quête. Habituellement, les gens passent et déclarent simplement ce dont ils ont besoin et combien ils sont prêts à payer pour cela. Mais parfois, comme aujourd'hui, on lui demande un rendez-vous. Probablement un noble, qui envoie d'abord son employé puis, jugeant l’endroit suffisamment sûr, fini par venir lui-même. Pour être honnête, elle préfère traiter ce genre de requête directement avec la personne intéressée. Il est plus facile de comprendre l’étendu de la demande lorsque vous parlez directement à la personne qui vous donnera de son argent. De plus, elle a besoin d'un dépôt. Il est absolument impossible qu'elle accepte une demande sans une preuve de bonne foi. On parle affaires ici, ce n’est pas de la charité.
Cette fois, quand la légère odeur de brise marine se loge aux creux de ses narines, Fei n'est pas surprise. Elle lève les yeux de son livre pour planter son regard dans les yeux de l’aventurier et demande d'une voix légère «Alors? Y a-t-il quelque chose sur ce tableau qui mérite de rester un peu plus longtemps dans notre chère capitale? » Puis elle incline la tête avec un regard provocant. « On peut même faire un pari, qu'en dis-tu? »
Aslander O'SullivanBrûlant comme la glace
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Elle se tourne, me regardant avec ce regard lourd de sens mais je n'en démords pas, un léger sourire plaqué sur le visage, il faut tout de même donné de la repartie même s'il est clair que dans notre petit jeu, je suis le chat et elle la souris bien trop intelligente pour le pauvre matou! Je chasse, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour atteindre mon objectif mais, irrémédiablement, elle a un tour d'avance et échappe sans cesse à mes griffes! On pourrait croire que dans ce genre de jeu consentent, le prédateur a l'avantage et pourtant, c'est sans aucun doute elle qui gagne absolument toute nos rencontres au point que j'ignore la raison pour laquelle ce jeu n'est toujours pas terminé! Je suis constamment dans le doute, l'ignorance concernant ce qu'elle pense de tout cela, pourrait-elle succomber à mon charme ou me laisse-t-elle continuer par pitié ou, pire, par un petit plaisir malsain de me savoir à ce point entiché? Après tout, plaire est toujours agréable, suffisamment pour que certaines personnes s'amusent à laisser croire à quelques imbéciles qu'ils ont une chance... Je ne peux pas dire que ce soit le cas de Fei cependant, de mémoire elle n'a jamais fais le moindre geste m'invitant à espérer quoi que ce soit, c'est sans doute juste moi qui refuse de lâcher prise mais que puis-je y faire? Je suis ce genre d'homme que les obstacles n'arrêteront jamais!
Au moins j'arrive à la faire rire, juste un peu bien sûr, plus un pouffement qu'un rire en réalité mais c'est déjà cela! Elle s'approche et je ne la quitte pas des yeux, sa main venant se saisir de mon visage alors qu'elle tourne ma tête vers le tableau, m'obligeant à décrocher mon regard de son délicieux visage et à regarder des affiches sans aucun intérêt! Oh certes, il y a des quêtes qui peuvent être intéressantes mais elles me semblent bien futiles en comparaison de la belle! Cependant, son ton ne me laisse aucun doute, son emprise ferme non plus : une main de fer dans un gant de velours, il vaut mieux me concentrer sur ces quelques affiches au moins pendant un instant si je ne désire pas courroucer la belle et en effet, cela est loin d'être mon but - loin d'être dans mon intérêt également en fait - alors soyons sage pour l'instant! Après tout, ce que femme veut...
Je prends bien notes des quelques affaires qui sont proposés : rien qui ne nécessite réellement mon expertise en fait, quelques affaires pouvant être intéressante mais pas suffisamment pour me pousser à prendre l'une de ces requêtes, après tout cela signifierait me mettre en route et donc, quitter la compagnie de la jeune femme! Ce serait sans doute bon pour les affaires mais cela est d'une importance secondaire! Je me tourne pour retourner vers elle et je la vois assisse directement sur son bureau, une jambe par dessus l'autre et je me surprends à sourire plus encore... On dit que les hommes perdent la tête lorsqu'ils voient une belle paire de jambes? Que dire alors dans ces conditions? Que peut faire un simple homme lorsqu'il se trouve face à la vision d'une telle femme? Je m'avance vers elle et elle relève la tête, nos yeux se croisent et je dépose une main sur le comptoir, juste à côté de ses jambes m'avançant légèrement vers elle alors qu'elle a utilisé un mot magique : paris... Je ne décroche pas mon regard du sien, l'odeur de tabac pouvant se faire sentir assez fortement dû à la proximité mais rien de gênant, j'ai toujours connu la femme avec une pipe à la main et pour être honnête, cela lui va assez bien! Un parfait accord entre cet instrument et son allure noble - divine même mais cela, c'est peut-être mon attirance qui me le fait dire - qui n'a rien pour me déplaire.
"S'il est question de paris, je suis toujours intéressé tu le sais mais... Que me proposes-tu? Je veux que le jeu en vaille la chandelle..."
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feat. Aslander#ff3333
« S’il est question de paris, je suis toujours intéressé tu le sais mais... Que me proposes-tu? Je veux que le jeu en vaille la chandelle… »
Fei soutient son regard quelques secondes avant de détourner les yeux vers son carnet de nouveau. Elle le feuillette avec désintérêt. Hausse les épaules.
« Pas de quête, pas de paris As’ tu connais la maison. »
Elle a une machine à faire tourner non mais oh.
Elle laisse le silence tombé un instant, fume sur sa pipe de nouveau. Elle est vide. Mince… Fronçant les sourcils elle y jette un coup d’oeil emplie de trahison. Elle ne s’en était pas rendu compte et c’est un peu ridicule d’inspirer du vent. Posant l’objet sur son bureau elle se racle la gorge les joues un peu rosées. Elle cache son embarras, relève les épaules et agis comme si tout ça était prévu. Elle voit le regard dans le regard d’Aslander qu’il est sur le point de lâcher une petite remarque moqueuse alors dans un mouvement un peu précipité elle presse un doigt contre ses lèvres. Les yeux rieurs.
« Pas un mot monsieur O’Sullivan. »
Et puis, elle rétracte sa main presque aussitôt. Elle ne veut pas que son odeur s’imprègne sur sa peau. Encore et toujours cette histoire d’attraction répulsion qui se refuse à se déloger dans le coin de sa tête. Sans tabac les odeurs sont plus limpides. Elle se recule de nouveau, le plus loin possible et s’appuie sur ses bras jaugeant l’homme en place d’elle d’un regard lourd. L’amusement sur son visage laissant place à un peu plus de sérieux. Il est plutôt beau c’est un fait. Fei a beau être principalement attiré par les femmes elle n’est pas aveugle. Si seulement il ne sentait pas aussi… marin. Elle se souvient de la première fois qu’elle a croisé sa route, à quel point il sentait fort et la force qu’elle avait due conjurer en elle pour maintenir une façade neutre lors de son admission à la guilde. Elle se souvient de ses remarques dragueuses à tout va. Elle ne croit pas qu’il s’intéresse vraiment à elle, elle le trouve trop joueur, trop charmeur. C’est toujours le même jeu avec lui. Aslander n’est pas réel, et elle le sait. Elle sait aussi qu’elle est sûrement une des personnes avec lequel il est le plus honnête mais qu’importe l’occasion il ne peut se défaire de son personnage. Au fond, ils sont un peu pareil, elle, distante cachée sous un manteau désintéressé mais polie. Lui de par ses frasques joueuses et ses réactions enflammés. Il ne révèle rien de son essence non plus. C’est peut-être pour ça qu’il ya cette alchimie palbable entre eux.
Une pause, et puis:
« Le papier tout en haut à gauche du tableaux. » Elle ne perd pas le nord, Fei. Pointe son visage dans la direction du tableau sans le lâcher des yeux. « Il y a une quête pour récupérer des perles d’Agalea. C’est une mission qui nécessite d’être près de l’archipel et vu que c’est ton milieu de prédilection je pense que ça pourrait t’intéresser. » Les agalean ne sont pas faciles à approcher, ce sont des créatures avec un fort tempérament et terriblement méfiante - comme elle un peu. Elles collectionnent les trésors, perles coquillages en tout genre. L’idée serait donc de les leur dérober. Pas très éthique certes mais la quête en elle-même paye bien et ce n’est pas une mission très compliqué. Le seul soucis c’est qu’il faut voyager jusqu’à l’archipel et revenir jusqu’à la capitale - un long voyage pour peu d’adrénaline. « Si tu y parviens tu devras revenir par la capitale pour déposer ton butin en main propre car la personne qui a passé cette requête est une vieille dame qui ne peut plus vraiment se déplacer. Elle est très généreuse sur le montant cependant: 120 cristaux. Je crois qu’elle en faisait collection à l’époque et qu’elle est simplement un peu triste de ne plus pouvoir voyager autant qu’avant. »
La vieille dame était si mignonne, Fei s’en souvient encore. Elle avait fait l’effort de venir à la guilde malgré la fatigue que ça a engendré pour elle juste pour déposer sa demande de quête personnellement. Elle avait des mains toutes petites et toutes douces et sentait le pain d’épice. Ça lui a rappelé des doux souvenirs d’enfance, quand elle passait des nuits - entre deux aventures - au coin du feu avec son père et quelques gardes aux alentours du village perché. Fei aimerait bien voir sa quête se réaliser.
« Si tu acceptes tu auras une semaine pour réaliser cette quête. Elle nécessite de ramener 3 perles, mais si tu parviens à en ramener 5 alors… » Elle se penche en avant de nouveau presse ses bras contre son ventre juste en dessous de sa poitrine et parle d’une voix plus basse « Je te dirais quelque chose sur moi que je n’ai jamais révélé à personne. » Et peut-être qu’alors il se décidera à s’ouvrir aussi, et qu’enfin ils pourront se voir telle qu’ils sont réellement.
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Bien-entendu les règles... Quel dommage tout de même que les règles ne puissent pas être transgressées ici malheureusement! C'est tellement plus simple dans mon second emploi, on ne se soucie pas des règles, il n'existe qu'une loi et c'est celle du plus fort! Je suis obligé de prendre une quête sinon aucun paris et s'il n'y a pas de paris alors, il n'y a pas de récompense... Je soupire doucement, puis-je réellement refuser son offre? Le problème c'est qu'elle sait qu'elle a la main dominante et je ne peux pas faire grand chose contre cela, c'est déplaisant d'un certain côté et en même temps, la trouverais-je seulement à moitié aussi désirable si elle n'avait pas cette prestance en tout temps? J'en doute très fortement je ne peux le nier, après tout, je n'ai jamais réellement été intéressé par des femmes que je pouvais avoir d'un claquement de doigt. ce genre de donzelle qui se couche pour quelques mots doux n'a rien de bien attirant, ce ne sont que des femmes de passage utiles pour soulager un besoin primaire! Suis-je un connard en pensant de la sorte? Sans le moindre doute cependant je ne m'en cache pas, Fei... Elle par contre, je ne la vois pas de cette manière! J'ignore si elle le sait, je ne pense pas lui avoir jamais dis mais en même temps, elle me connait comme étant un beau parleur, qui croirait un homme qui joue si habillement avec les mots et les compliment que je suis capable de le faire?
Elle tire sur sa pipe mais aucune fumée? Je la regarde un instant alors qu'elle dépose son instrument fétiche en rougissant légèrement? Je ne peux m'empêcher de sourire, c'est bien la première fois qu'elle perd de sa contenance! Je m'apprête d'ailleurs à faire une petite remarque, pour une fois que je suis celui pouvant se jouer un peu d'elle cependant, elle est plus vite que moi! Toujours un temps d'avance alors qu'elle dépose son index sur mes lèvres pour un contact qui est loin de me déplaire... C'est bien la première fois que nous avons un véritable contact, habituellement nous ne nous touchons jamais, pas même une poignée de main... Je pourrais m'y habituer! Cependant, sa main recule aussi vite alors qu'elle m'intime l'ordre de ne rien dire, je n'aurais pas pu de toute manière, qu'aurais-je pu répondre à cela? Elle se recule, remettant une distance lourde de sens entre elle et moi, j'ignore pourquoi chaque fois qu'il me semble que l'on se rapproche, elle recule plus loin que précédemment! Je ne pense pas qu'elle me craigne, elle n'a aucune raison de le faire! Je ne pense pas non plus que ce soit pour couper une quelconque attirance qui pourrait laisser naître une pulsion soudaine, nos petits jeux me font penser que je suis le seul pouvant être victime d'un tel fait alors, qu'est-ce? Je regarde sa pipe qu'elle a abandonné... Maintenant que j'y pense, n'est-ce pas une réflexe qui lui vient lorsque son tabac vient à manquer? Une corrélation serait possible...
Je suis tiré de mon introspection par sa voix qui me ramène à une toute autre réalité : une quête et un paris bien-évidemment! Je ne tourne même pas la tête quand elle évoque le papier! Je sais de quelle quête il s'agit, lorsque j'ai observé le tableau je l'ai fais avec tout mon sérieux, après tout elle m'avait demandé si je voyais quelque chose de mon intérêt - en dehors d'elle - pour formuler une réponse sincère il fallait bien que je regarde le tableau avec attention! Les perles d'Agaela... Ce n'est pas une quête particulièrement compliquée, certes les créatures ne se laissent pas aisément approcher mais avec mon pouvoir, cela serait une banalité! Difficile de fuir lorsqu'on est complètement gelé sur place! Bien-entendu, la quête n'offre pas grand intérêt malgré la récompense, sans compter la longueur du voyage, il n'y a que peu de plaisir et de défis dans cette mission! Cependant, je me moque de cela, après tout, peu importe la mission, la seule chose qui importe étant le paris!
Elle m'explique les termes du paris : en une semaine? Juste le voyage jusqu'à l'archipel prend plus de temps à moins bien-entendu de passer par les portails de téléportation mais cela signifierait dépenser une petite fortune! Au fond, si j'accepte cette quête me remboursera juste ce que j'ai dépenser pour prendre les portails! Une bien maigre récompense donc, ramener cinq perles n'a rien d'impossible loin de là, mais le temps est un handicape qui sera difficile à surmonter... Cela étant dit, il reste à entendre la véritable récompense de ce paris : qu'ais-je véritablement à y gagner? Pas ces modestes cristaux non, ce qui m'intéresse c'est uniquement ce que la belle me propose! Elle croise ses bras sur son ventre, s'avance et parle dans un murmure pour me donner la nature de la récompense : une chose sur elle qu'elle n'a jamais dis à personne... Autrement dit, elle me demande de prendre de mon temps, de faire une quête qui n'a rien de passionnante, de la faire bénévolement puisque la récompense servira à payer mes frais et tout cela juste pour une bride d'information? Je soupire doucement...
"Lorsqu'on fait un paris ne convient-il pas de le rendre équitable? Une semaine c'est le temps qu'il faut pour se rendre jusqu'à l'archipel si tout va bien, à moins de passer par les portails de téléportation! Cela va me coûter une centaine de cristaux et j'y gagnerai une information... Ce paris me semble affreusement biaisé... Cependant..." Cependant notre partie est biaisée depuis le début, cette femme m'intéresse réellement et je pense qu'elle ne le croit pas! Sans doute se dit-elle que je ne fais que jouer avec elle comme je peux le faire avec nombre de femme, que je me moque de qui elle est réellement, que je ne vois en elle rien d'autre qu'un trophée prestigieux à mettre à mon tableau de chasse... Accepter cette offre ne serait-il pas un moyen de lui montrer que je m'intéresse à sa personne et non pas - uniquement - à son divin corps? Alors je pose mes mains sur le comptoir en souriant. "Une information sur toi vaut bien toutes les peines du monde... J'acceptes!"
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« Lorsqu'on fait un paris ne convient-il pas de le rendre équitable? Une semaine c'est le temps qu'il faut pour se rendre jusqu'à l'archipel si tout va bien, à moins de passer par les portails de téléportation! Cela va me coûter une centaine de cristaux et j'y gagnerai une information... Ce paris me semble affreusement biaisé... Cependant… »
Fei hausse les épaules, qui a dit que les paris devait être équitable? Si cela ne tenait qu’à elle, Fei doublerait les contraintes rien que pour tout ce que son odeur lui fait subir….
C’est faux. Fei ne ferait jamais ça après tout il n’est pas responsable son passée et de la raison pour laquelle être proche de l’homme la rend si tendue. Il n’y est pour rien. Et il a raison sur ce point ce paris est diablement déséquilibré en sa faveur. Mais Fei est tellement attachée et attendrie par cette vieille femme et ses petites perles qu’elle ferait tout pour voir sa quête se réaliser, y compris user de ses charmes sur l’aventurier car elle sait qu’elle ne le laisse pas indifférent. Tout les coups sont permis et puis, ça ne fait de mal à personne.
« Une information sur toi vaut bien toutes les peines du monde... J'acceptes! »
Bingo.
Un sourire triomphant s’étire sur ses lèvres. Mine de rien ça la rend plutôt contente qu’il accepte malgré tout. Le simple fait d’énoncer ce paris était déjà un paris en lui-même. Un paris qu’elle vient juste de gagner visiblement. Il n'est pas si mal cet aventurier après tout.
« À la bonne heure! » Dit-elle en clapant des mains.
Sautant légèrement de sa table dans un mouvement plein d’entrain, Fei se permet une petite tape l’épaule d’Aslander avant de décrocher l’annonce du tableaux. « Tu vas rendre une petite dame très heureuse tu peux être fière. » Légèrement ironique, elle sait bien qu'il n'en a rien à faire de la cliente.
Retournant derrière le comptoir elle sort les papiers nécessaires à la préparation du contrat de quête. Dans nos imaginaires une quête on l’accepte et on part de suite à l’aventure, mais en réalité ce n’est pas aussi simple. Il faut signer un contrat qui stipule les tenants et les aboutissants dans les plus grands détails: Le nom du client, l’objet de la quête, le lieu où se déroule cette quête, les contraintes éventuelles lié à la quête, la récompense, le nom de vos compagnons s’il y en a. Il faut y inscrire son nom, son matricule d’aventurier pour la guilde, le nom de sa guilde rattachée, et sa signature stipulant par ce fait que l’on accepte tout risques: danger, perte temporaire de pouvoirs, emprisonnement, blessures et même mort dans les cas les plus extrêmes. Les quêtes les plus dangereuses ont même droit à un indexe supplémentaire où l’aventurier doit stipuler ses souhaits quant à sa dépouille, et la répartition de ses biens dans l’éventualité d’un décès. Non vraiment on ne s’imagine pas tout le travail qu’il y a derrière l’aventure.
Dans le cas d’Aslander c’est plutôt facile puisque la mission en elle-même est plutôt moindre. Pendant qu’elle s’occupe de remplir les papiers, penchée sur le comptoir, la curiosité a raison d’elle. « Bon dis moi, par "affaire" parlais-tu de ton escapade nocture avec deux jeunes filles en fleurs ou bien tu as d’autres activités dont je ne suis pas censée connaitre l’existence? » Elle lance un petit coup d’oeil appuyé vers Aslander. Les odeurs ça ne trompe pas et elle a bien senti deux odeurs de parfums féminin accroché à la peau de l'homme entre deux effluves aquatique. Elle reconnait ses parfums, elle en porte un elle-même et le deuxième lui rappelle une femme qu'elle a perdu de vue depuis trop longtemps.
« Tu sais bien que cela reste entre nous. »
Elle en connait des secrets Fei. Entre son métier et son naturelle calme et à l’écoute, elle a tout les attributs d’une bonne confidente. Encore une fois elle s’amuse comme elle peut Fei. Elle doûte qu'Aslander la mette dans la confidence néanmoins mais qui ne tente rien n'a rien; après tout il a déjà fait preuve de beaucoup plus d'honnêteté en sa présence qu'il en a l'habitude c'est certain.
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Bien-sûr qu'elle gagne, elle gagne toujours de toute façon, elle sait qu'elle ne m'a jamais laissé indifférent et je sais qu'elle n'en a que faire de moi et pourtant... Pourtant je continue à me laisser avoir et à céder au moindre de ses petits caprices... Qui pourrait dire qu'une femme peut si aisément me faire manger dans le creux de sa main en voyant mon comportement avec d'autres? À quel imbéciles je fais parfois! Enfin bon, elle sourit en se tapant dans les mains et descend de son bureau pour en faire le tour... Le moment le plus ennuyeux de toute prise de quête est venu : le temps de la paperasse! Bien-entendu, cette fois au moins c'est en compagnie de cette magnifique hôtesse, de ce fait le temps ma paraîtra moins long et moins désagréable que lorsqu'il s'agit de l'un ou l'une de ses collègues mais tout de même... J'ai toujours détesté cette obligation de remplir tout un tas de formulaires, les risques? Ils ne sont pas très importants, sans risques il n'y aurait aucun plaisir dans ce métier, c'est l'adrénaline qui fait le plaisir d'être aventurier!
Je vais faire plaisir à une vieille dame? Je ricane légèrement, elle sait que si ce n'était pas de notre paris je n'aurais sans doute jamais accepté cette quête! Je suis habitué à des quêtes plus dangereuses, celles qui obligent à signer une décharge et à donner des consignes concernant mon corps en cas de mort - et à condition que mon corps soit récupérable bien-entendu - d'ailleurs, je marque toujours la même chose à cette question : laissez mon corps là où je suis tombé! Je n'ai ni famille, ni ami, personne qui s’inquiéterait de ma mort, personne qui pleurerait sur ma tombe! C'est un peu triste d'une certaine façon mais, le jour de ma mort, autant qu'on ne se fatigue pas à tenter de ramener mon cadavre, cela ne servirait de toute manière à rien! Je secoue doucement la tête, de toute façon tout cela n'a pas lieu d'être en ce qui concerne cette quête bien particulière et puis, je suis sorti de ma torpeur par la voix de la belle qui me pose une question de plus indiscrète! Je souris doucement, je savais que mes affaires auraient de l'intérêt pour elle, oh bien-sûr je pourrais le lui dire, déformer doucement la réalité pour lui raconter une histoire vraisemblable constituée de quelques informations et de beaucoup de déformations... Cela restera entre nous pas vrai? Je souris en coin en la regardant doucement.
"Mon aventure nocturne t'intéresse? Tu es jalouse peut-être?"
Quelle subtilité et surtout, quel magnifique moyen de séduire que de se vanter d'une aventures avec deux filles n'ayant aucune importance! Je sais que la belle ne répéterait sans doute pas mes confidences, je pense sincèrement pouvoir lui faire confiance et pourtant... Pourtant je ne peux pas le lui dire! Je me penche sur le comptoir, approchant doucement de la belle, je ne lâche pas son regard du mien, nous sommes proches, si proches, trop proches... Je me demande un instant, quel goût peuvent bien avoir ses lèvres? Auront-elle le goût du tabac qu'elle fume bien souvent? Je les imagines sucrés et douces, j'aimerai en avoir le cœur net mais cela m'est impossible malheureusement, je ne vais pas risquer notre relation, notre alchimie si agréable et pourtant si douloureuse pour une folie fugace...
"Tu sais que je ne peux te le dire... Tu as déjà bien trop d'avantages sur moi, si je te donne toutes les armes, nos jeux deviendraient vite ennuyeux... Mais qui sait? Si je gagne ce paris et que j'apprends une chose sur toi que personne d'autre ne sait, peut-être te rendrais-je la pareille? Ou peut-être en profiterais-je pour équilibrer nos chances va savoir... Alors? Les papiers sont prêts? Je n'ai qu'une semaine après tout!"
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Il porte sur elle un regard emplie d’une certaine douceur. Le moment s’étend et s’étire. Elle sourit aussi.
« Mon aventure nocturne t'intéresse? Tu es jalouse peut-être? »
Jalouse? Fei hausse un sourcil. Serait-elle jalouse? Il y a de quoi ce poser la question. Elle n’a jamais vraiment été attirée par l’aventurier outre mesure, mais il a un certain charme qui ne la laisse pas de marbre. Peut-être est-ce juste son égo qui frétille à chaque soupçon d’intérêt. Ou le mystère qui se dégage de l’homme et qui lui rappelle ce que l'on ressent lorsqu’on part en quête. Peut-être est-ce le danger qui se découle de ses pores, la possibilité infime mais toujours présente de la faire basculer. Quand il est loin Fei ne pense jamais à Aslander, mais quand il est là, dans le présent, avec elle, c’est comme si le monde autour devenez flou. Le résultat d’une hyper fixation sur son odeur ou une alchimie naissante? Peut-être les deux.
« Oh tu sais bien que toutes les aventures nocturnes m’intéressent. Il faut bien passer le temps tu sais. »
Passer le temps depuis qu’elle n’est plus aventurière. Passer le temps à utiliser son pouvoir pour traquer qui couche avec qui, qui aime qui. Des commérages sans intérêt. Un poids de plus sur sa conscience Fei. Une raison de plus pour se sentir coupable. Si son père la voyait.
Aslander ne la lâche pas des yeux, il la dévorerait presque. L’air se charge légèrement et Fei sent un frisson le long de sa nuque quand elle le voit se rapprocher. Elle sert sa plume, il est trop prêt ça sent trop fort. Impossible de contourner les yeux pourtant, et pendant les quelques secondes où l’aventurier se rapproche Fei a l’impression qu’elle est sur le point de sauter dans le vide. Une longue pause, le coeur qui s’arrête. Les yeux qui s’écarquillent légèrement. Paralyser par la peur, Fei se retient de respirer. Un moment salvateur pour elle, comme un acte d’auto protection.
« Tu sais que je ne peux te le dire... Tu as déjà bien trop d'avantages sur moi, si je te donne toutes les armes, nos jeux deviendraient vite ennuyeux... Mais qui sait? Si je gagne ce paris et que j'apprends une chose sur toi que personne d'autre ne sait, peut-être te rendrais-je la pareille? Ou peut-être en profiterais-je pour équilibrer nos chances va savoir... Alors? Les papiers sont prêts? Je n'ai qu'une semaine après tout! »
Expire.
Elle le fixe pendant de longues secondes, se concentre sur ses mots.
Il est de nouveau joueur et comme si de rien n’était la bulle éclate, le moment passe et l’air devient de nouveau respirable et Fei en profite pour se reculer légèrement. Un léger coup de vent refroidit sa nuque et elle se rend compte à quel point elle en deviendrait presque trempée Fei. Ça fait 7 ans … Il serait temps de vivre avec - peut-être.
Elle se racle la gorge de nouveau et sourit légèrement. Avec moins d’enthousiasme. « Les papiers sont prêts oui, tu n’as plus qu’à signer ici et là. Tu connais la procédure je n’ai donc pas besoin de t’expliquer ce que tu signes. »
En fouillant dans ses tiroirs elle sort deux papiers, qu’elle dépose devant l’aventurier. Elle évite son regard pour l’instant, elle a besoin de quelques secondes pour se replonger dans leur atmosphère joueuse et légère.
« Ici tu trouveras un acte de dépôt. Puisque tu ne passeras pas par la guilde pour déposer les biens j'ai besoin d'une preuve administrative que tu auras bien accompli la quête. Il te faudrait faire signer cette attestation par la cliente et venir la déposer ici ensuite. » Lorsque sa main s’attarde sur le deuxième papier elle hésite pendant une seconde. Et puis enfin Fei le regarde de nouveau, une légère moue sur le visage. « Tiens. » Le papier glisse sur la table vers Aslander. « Avec ce papier tu peux avoir une reduction de 50 cristaux sur ton premier portail de téléportation. Je l’ai gagné à la suite d’un pari avec un officier. » Elle se gratte légèrement la nuque un petit peu gênée. « Je reconnais que sur ce coup le paris est légèrement déséquilibré. » Elle hausse les épaules et puis enfin un sourire. « Merci de t’en occuper As’. »
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Que se passe-t-il exactement en ce moment précis entre elle et moi? Je l'ignore! Je ne pense pas réellement qu'elle soit jalouse, cette idée même me semble parfaitement impossible! après tout pourquoi le serait-elle? J'imagine que Fei peut sans aucune difficulté avoir tout ce qu'elle désire au niveau relationnel, après tout, il lui suffirait d'un simple mot pour que je ne quitte pas la capitale ce soir et contrairement aux deux femmes qui ont partagées ma couche cette nuit, elle me trouverait sans aucun doute à son réveil le lendemain! Je ne dis pas qu'il y aurait forcément plus que cela, après tout même si notre alchimie est indéniable je m'imagine mal me lancer à corps perdu dans une relation unique et stable! La raison principale étant que, peu importe qui pourrait me faire basculer dans la monogamie, une relation avec moi serait d'hors et déjà basée sur le mensonge! Après tout, je ne peux commencer en révélant ma véritable identité et, lorsque je finirai par le faire - car il est évident que cela arriverait - comment pourrais réagir la demoiselle l'apprenant? Savoir que je lui ai toujours menti, y comprit sur une chose aussi basique que mon nom, comment pourrait-elle me faire confiance?
Oh oui Fei m'attire! Quand je ne lâche pas son regard du mien, quand je contemple ses lèvres, quand j'imagine ce qu'une danse entre nos corps donnerait, quand je devine comment notre alchimie exploserait... Mais contrairement aux autres femmes, elle me terrorise également! Elle représente tout ce que j'évite : une promesse d'attaches, de liens, de faiblesses que je ne peux me permettre, de risques que je ne peux prendre, de déception que je ne peux me résoudre à affronter! Oui, toutes les histoires l'intéressent! Quelles soient nocturne ou non d'ailleurs cela elle ne peut me le cacher... Mais mes aventures à moi, il vaut sans doute mieux qu'elle les ignore encore pour l'instant! Après tout, lorsque je m'approche, quelque chose se passe! J'ignore quoi cependant, les réactions humaines sont parfois si semblables en fonction des événements : d'abord elle souriait, maintenant c'est bien différent : ses yeux qui se dilatent, sa respiration qui s"arrête... La peur! Un sentiment terrible qui vous prends face à ce que vous ne pouvez éviter! Mais qu'est-ce qui provoque cette peur dans mon approche? Est-ce justement ma personne? Nos jeux ne sont peut-être présent uniquement à cause de son métier, il n'est pas impossible qu'elle me craigne? Moi, Aslander, ce séducteur invétéré qui passe de femme en femme sans se soucier de leur sentiment... Ma réputation lui fait peut-être peur? Me voit-elle en réalité comme un prédateur qui aurait jeté son dévolu sur elle comme sur une proie? Craint-elle ce que je suis prêt à faire? Se trompe-t-elle sur mes moyens?
Ou bien, a-t-elle peur de succomber? Que si je continue elle ne puisse plus faire marche arrière? Qu'elle puisse se laisser aller à l'inconnu avec moi? J'en doute pour être parfaitement honnête mais qui peut dire ce qu'Il se passe dans la tête d'une autre personne? Peut-être même sa peur est-elle d'une toute autre nature? Quoi qu'il en soit, je ne pousse pas le vice plus loin et mes paroles la sorte de sa torpeur! Elle recule doucement, fouillant dans les tiroirs, me signalant que les papiers sont prêts... Oui elle sourit, mais ce sourire est bien moins sincère... Suis-je allé trop loin? Je ne pose pas la question, vu sa réaction autant lui laisser du temps! Je remplis le formulaire alors qu'elle sort deux autres papiers, elle les pose sur le comptoir : m'expliquant ce dont il s'agit en évitant mon regard... Quelle déception que cela! Je prends l'acte de dépôt, il m'est nécessaire! Je regarde le bon qu'elle me donne un petit instant, ricanant doucement quand elle affirme que le paris est légèrement déséquilibré... Cet air gêné, ce remerciement... Elle me fait fondre sans aucune difficulté et, pour moi qui contrôle la glace, l'expression est on ne peut mieux choisie! Je me détourne cependant sans prendre le fameux bon que je laisse sur le comptoir, je fais trois ou quatre pas avant de tourner la tête.
"Gardes-le! C'est ton gain... Je sais depuis le début que le paris est déséquilibré mais je te l'ai dis : une info..." Je m'arrête un instant, regarde la jeune femme et soupire doucement! Après tout, pourquoi ne pas être vraiment honnête pour une fois? "Non... Ce n'est pas l'information, c'est toi! Tu vaux bien toutes les peines du monde!" Et je souris avant de lui faire un petit signe de main et de me détourner à nouveau. "A dans une semaine Fei!"
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Aslander s’en va sans le bon, et Fei le suit du regard dans ciller des yeux. Étonnée elle qui est toujours sceptique, à se méfier de tout et rien. Il est vrai qu’elle laisse rarement le bénéfice du doute mais bon Aslander, peut-être qu’elle pourrait faire une exception. Ou pas? Indécise elle suppose que l’avenir le lui dira.
« Gardes-le! C'est ton gain... Je sais depuis le début que le paris est déséquilibré mais je te l'ai dis : une info...Non... Ce n'est pas l'information, c'est toi! Tu vaux bien toutes les peines du monde! »
La confession la fait rougir. Il annonce ceci avec tellement d’entrain, il est tellement vivant.
Elle secoue la tête légèrement mais aborde un sourire flattée et délicat. Plus il s’éloigne et plus elle sent déjà ses muscles se détendre. C’est fou à quel point une simple odeur peut la mettre sur le qui-vive ainsi.
Aslander lui fait signe de la main et aussitôt elle lui rend la pareille.
« A dans une semaine Fei! »
« À dans une semaine As’... »
Elle le regarde s’éloigner jusqu’à ce qu’il passe le pas de la porte et même encore un peu après cela. Elle se sent complétement vidée après cet entre-vue. Il a le don de vraiment la mettre sur les nerfs mais … pas d’une mauvaise façon. C’est juste stressant mais pas méchant. Fei expire un grand coup de nouveau et s’étale sur le comptoir pour une pause.
Le visage posé sur ses avants bras elle se demande s’il reviendra vraiment ou si il aura oublié. L’homme est persistent mais tellement inconsistent. Elle ne sait pas ce qui serait le mieux à vrai dire. Peut-être qu’au fond d’elle même elle aimerait qu’il ne revienne pas de suite. Mais têtue comme il est il risque d’être là à la première heure dans 7jours précisément. Ça la fatigue et l’amuse d’avance.
Soupire mais sourire, elle s’étire longuement. Elle a encore beaucoup de travail la journée n’est pas fini. Son rendez-vous est programmé dans les 30 prochaines minutes. Reprenant son carnet des mains elle y annote la quête d’Aslander comme étant « en cours » et puis à la fin du carnet elle y inscrit l’objet de leur paris. Une information sur elle-même que personne d’autre ne sait hum? Il y en a tellement.
HRP: FINITO! MERCI POUR CE PREMIER RP AS'
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