C'est parti pour deux semaines de vacances à l'archipel ! Vous avez pris quelques jours de congés et une connaissance en commun (libre à vous de le PNJser) vous a tout deux invité dans sa demeure sur les îles du sud...
Vous voilà donc parti avec vos affaires, tout heureux de profiter d'un petit bout de paradis.
Seulement vous arrivez en même temps devant ce manoir et là surprise ! Il est en feu. Devant les portes, votre ami en commun et ses domestiques sont en larmes devant un tel désastre :
- Nooon! Ma fortune ! Ma maison !
Il/Elle pleure à chaude larmes.
- J'ai tout perduuuuu... bouhouhou...
Et vous entendez les domestiques chuchoter :
- Heureusement que tout le monde est sorti.. mais vous êtes sûr que c'était un accident ?
Une fois dans son labo, elle fit une chose qu’elle ne faisait jamais, elle ouvrit et sortit toutes ses tenus. Il y avait un tas de robes qu’elle mettait rarement, des pantalons à foison, des hauts, des soutien-gorges de toutes les couleurs. Il y en avait même un rouge avec un cœur dessus, les années études, ralala. Mais elle s’étonna qu’elle n’avait pas de maillots de bain. Voilà une chose qu’elle allait devoir acheté. Ce qu’elle fit une fois son boulot travailler, elle avait toujours un mal de dos à transporter ses caisses. Surtout depuis qu’un Gloot s’était amusé à lui sauter dessus à la Bibliothèque.
Le jour J arriva à grand pas, et pour une fois, la valise de Néma fut sortit des placards. Elle avait trouvé un domestique pour s’occuper de la tribu des chats. Sa valise quant à elle, était aussi rempli qu’elle débordait presque. L’alchimiste se dit qu’elle avait peut-être un peu abusée, peut-être… Elle parvint même à trouver une cariole qui l’emmènera au Grand Port. Elle était à côté d’un groupe de jeunes gens qui avait la bouteille facile. Ce qui provoqua le roulement des yeux félins de la dame, qu’il n’essaye pas de l’approcher même si elle voyait des yeux se portaient plus bas sur son poitrail. Le voyage dura des plombes, des jours même, mais elle arriva enfin à destination. Après une toilette spartiate mais nécessaire dans une douche, elle trouva enfin le navire qui allait les affaiter à bon port. Il n’y avait pas grand monde, l’équipage qui d’ailleurs l’avait accueilli à bras ouvert. Il leur montra sa cabine, elle s’y changea pour une tenue plus décontractée. Un beau chapeau de paille, un haut de maillot de bain à sa taille et une jupe de plage ouverte sur le côté. Elle était prête à plonger dans les eaux turquoises. Redressant son unique pair de lunette sur le nez, elle alla vers la proue du navire, s’appuyant contre le bord du navire. Le vent lui faisait virevolter sa chevelure blanche bloquée par son chapeau
Elle remarqua du passage sur le pont, et remarqua qu’elle n’était pas la seule à prendre le large vers la propriété de Dame Hopper. Mais elle ne préféra pour l’instant ne pas s’attarder et regarda le large. La dernière fois qu’elle avait pris le bateau, elle avait risqué de se noyer car une poutre l’avait éjecté hors du navire. Par chance, un beau marin l’avait secouru, mais elle a oublié son nom. Finalement, elle reporta son attention sur celui qui venait de rejoindre le pont. Un beau jeune homme homme, blond, musclé, tout ce dont elle aimait mais elle n’était pas vraiment là pour ça. Elle le regarda de loin pendant quelques instants, n'osant pas le déranger et puis, zut, autant faire plus ample connaissance. Elle vint à sa rencontre saluer celui qu’elle connaissait et qu’elle respectait plus que tout.
-Bonjour Monsieur Hekmatyar, je suis ravie de vous voir. Êtes vous aussi du voyage pour aller chez Dame Hopper ?
Elle vint le saluer respectueusement, abaissant sa tête et son haut du corps devant lui. Respecter les dirigeant de l’ordre public et protecteur de ses majestés, était un du à son grade.
Des vacances ? Voilà qu'une noble dame venait de lui proposer quelques temps dans le confort d'une demeure dans les îles. Sans doute pour profiter de sa bienveillance le jour venu.
Manque de chance, Arthorias était intraitable... Mais se voyait mal refuser une telle opportunité de se reposer. Ces derniers temps, c'était devenu bien trop rare.
Alors il avait finit par accepter, plongeant ses affaires dans ses sacs sans fonds, bien que reléguant sa tenue d'acier au fond du sac pour une tunique grise aux liserés blancs bien plus légère, laissant l'officier bien plus libre de ses mouvements et surtout : bien plus apte à profiter de l'air de la mer.
Ses longs cheveux attachés derrière sa nuque, il était appuyé contre le bastingage, observant l'océan qui s'étendait à perte de vue avec un air songeur.
Mieux valait arrêter de penser au travail, ces vacances étant théorique faites pour le repos du corps et de l'esprit.
Une voix le fit se retourner, découvrant l'alchimiste royale, une belle jeune femme qu'il était difficile d'ignorer, même avec l’exigence habituelle d'Arthorias. Difficile de faire autrement que de pleinement profiter de la vue ainsi offerte.
-Oh, Miss Thomme, le plaisir est partagé
Dit il en souriant gaiement, la vue généreuse ne pouvant lui donner autre chose qu'une joie momentanée.
Se tournant pour s'appuyer contre la poutre, cheveux aux vents, il hocha la tête en affirmative.
-Absolument, Dame Hopper à généreusement proposée de m’accueillir quelques temps, je dois avouer que l'idée de passer plusieurs jour dans une villa près de la mer avait de quoi attirer, c'est également votre cas ?
Si tel était le cas... Cela ne rendrait les vacances que plus alléchantes, l'alchimiste ayant toujours été une énigme pour lui, bien qu'ils travaillent tout deux au seins du palais royal.
La Garde et les services de sa majesté ne se côtoyaient que peu ce qui était presque dommage en un sens.
Et alors que le bateau arrivait au port, on pouvait déjà apercevoir un long panache de fumée s'élever au dessus de la petite bourgade, ce qu'Arthorias prit tout d'abord pour un événement local.
-Il semblerait que ce soit la période pour faire brûler des choses... étrange
Quoi qu'il en soit, nous ne sommes plus très loin nous devrions accoster sous peu.
Et effectivement, le bateau avait replié ses voiles, et commençait à finir son chemin à la rame. Les marins préparant les cordages.
Ce voyage ne commençait pas si mal. Et à peine le pied à terre, une carriole attendait l'improbable binôme
Ouvrant la portière à la demoiselle, Arthorias observa le chemin qu'ils allaient prendre.
-Et bien, je pense que notre début de vacances communes aura une odeur de fumée sur son début
-Dame Hopper est une de mes clientes les plus assidues et fidèles, elle m’achète sans cesse des philtres, j’ai du lui faire une réduction à force. Ainsi pour me remercier, elle m’a sûrement invité. Mais il est exact, ce sera un plaisir immense de passer ses vacances en votre gracieuse compagnie.
Connaître un peu plus la garde royale et celui qui la diriger allait être une expérience enrichissante. Elle commença à s’appuyer elle aussi contre le bord, contemplant tour à tout le splendide levée de soleil sur la mer et la beauté du visage du blond. Mais progressivement, un panache de fumée commença à s’élever de l’île. Assez intriguant tout de même, se disait-elle.
-Cela quand même assez gros ce qu’il brûle, vous voyez les panaches, il monte assez haut, cela veut dire que la fumée dégagée est bien légère, comme une combustion lente. Pour autant, un feu de camp ne monte pas haut… Désolé petite déformation professionnelle, je devrais mettre mon cerveau en vacances héhé
Venant se gratter la tête en rougissant, elle avait assez honte de ne pas trop contrôler sa langue quand on parle de science. C’est un petit point qu’elle devrait travailler dans le futur. Elle alla chercher sa lourde valise qu’elle traîna du mieux qu’elle pouvait sur le pont tandis que le navire s’affréter. Tandis qu’elle descendait par le ponton, elle vit un carrosse, un magnifique carrosse .C’était son rêve de petite fille de monter dans un. Lentement, ses yeux étaient plus félin, comme prit par une attirance envers le moyen de locomotion. Elle essaya de porter sa valise sur le derrière, ce qu’elle arriva rapidement vu qu’elle avait hate d’y entrer. Mais ce fut l’action galante de son collègue qui la fit encore plus s’émerveiller. Elle se sentait un peu, princesse pendant quelques temps.
-Merci Arthorias, heu pardon, sir Hekmatyar, ma langue a fourché. Apparemment vous avez raison, heureusement que je ne suis pas transformé en chat, sinon, cette fumée m’aurait gêné encore plus.
Lentement, après un claquement de rêne, le carrosse se mit en route sur le pavé. Lentement, la direction qu’emprunter les deux invitées prenait celle de l’origine de la fumée. Mais l’exitation de passer une belle journée ne tarda pas à se mouvoir en cauchemar. Devant eux, par les fenêtres, se dessinait non pas un feu de camp, mais un édifice en feu. Petit à petit, Néma comprit et porta ses mains à sa bouche pour cacher sa stupéfaction.
Les cris que poussaient une femme c’était ceux de miss Hopper. A peine le carrosse fut arrêté, elle ouvrit rapidement la porte et alla vers Catherine Hopper. Elle sanglotait, c’était sa villa qui brulait devant eux. Elle n’osa rien dire, mais dès qu’elle vit les deux invités, elle alla se précipiter dans les bras de l’alchimiste. Mécaniquement, elle vint la câliner, elle ne savait pas quoi dire. Elle n’aimerait jamais avoir à subir cela, encore moins après une vie passée. Elle la réconforta pendant quelques instants, puis ce fut au tour d’Arthorias. La chatte passa ensuite vers les domestiques, qui étaient aussi attristé, mais une phrase fit tilte dans l’esprit scientifique de la jeune femme. Un accident, cela se pourrait mais certains domestiques n’étaient pas dur.
Elle alla ensuite vers l’officier quand il fut libre et s’approcha de lui. Elle avait une mine triste et désolée pour son amie, oui son amie car elle appréciait miss Hopper.
-Je ne suis pas certaines, mais d’après les dires et ce que je vois, je doute d’un accident… Le feu a consumé d’abords le haut, regardait.
Elle pointa le clocher qui avait complètement disparu alors que le feu, quant à lui sévissait encore plus bas. Cela était complètement déconcertant. Elle n’avait même pas remarqué qu’elle avait coupé sa distance sociale qu’elle s’imposait avec quelqu’un d’un autre rang, s’étant rapprochée à moins d’un mètre de distance.
-Est-ce que vous pouvez m’aider à enquêter ? Je sais que vous êtes en congés, mais… Je peux me tromper… Mais je ne pense pas un accident… Mon instinct me dicte qu’il y a quelque chose de louche…
Ce qu'il avait d'abord prit pour un quelconque feu utilitaire c'était brusquement transformé en incendie bien moins sympathique. Et la vue qui força l'officier à quitter l'alchimiste des yeux suffit à lui tirer un petit claquement de la langue en signe d'agacement.
-Tch... Qu'est ce que c'est encore que cette histoire...
Sa main se serra là ou aurait du se trouver son épée, par pur réflexe plutôt qu'autre. Une sorte de vieux réflexe qui n'aurait pu être assimilé à un vieil homme tachant de retrouver sa cane.
Le fameux manoir était devenu une ruine fumante, les os calcinés qu'étaient ses fondations saillant, dépassant d'un tas de cendre et de gravât comme une cage thoracique éventrée.
Rapidement, l'odeur du bois brûlé et des cendres encore chaude envahit les narines de tout les occupants de la calèche.
Arthorias ne craignait pas pour ses vacances, ses considérations n'allant à rien d'aussi futile. Mais plutôt à ce que cela impliquait.
Tournant son regard bicolore vers Nema, il eut un léger sourire, à moitié triste vers elle.
-Laissons tomber les politesses à partir d'ici Miss Thommes, je crois que nous allons au devant de soucis qui feront passer cela pour des actes superflus
Puis-je vous appeler Nema ?
Effectivement... Tout était en ruine et seule la pauvre Dame Hopper était là à pleurer devant les décombres, la pauvre dame trouvant cela dit assez d'énergie pour courir vers les nouveaux venus et se jeter dans les bras de la belle alchimiste
Il ne pouvait pas lui en vouloir, la dame l'ayant sans doute inviter pour tenter de mieux le connaitre.
Ainsi il attendit patiemment observant les alentours avant que l'alchimiste ne revienne vers lui.
-Effectivement... Je ne suis pas spécialiste, mais un incendie par le bas, donc normal, aurait fait s'écrouler le reste de la maison... Ici tout semble... s'être immoler par le haut.
Enquêter donc ? Oui il pouvait, et comme le programme de plage et détente venait brusquement d'être coupé net...
Autant en profiter pour faire quelque chose de productif, ils trouveraient un endroit ou dormir plus tard.
-Je peux oui, ce sera même avec plaisir, ne serait-ce que pour aider Dame Hopper. Il serait inconvenant de la laisser là.
Pensez vous à quelque chose en particulier ?
S'approchant de la ruine, il sentit la chaleur des braises irradier vers lui, le contraignant à se tenir à bonne distance tout de même.
Avec son armure il aurait sans doute pu examiner l'épicentre de cet incendie, mais il faudrait pour le moment attendre que cela ne refroidisse.
Posant une main compatissante sur l'épaule de la noble, il produisit au moins un air compatissant.
-Allons madame, nous allons vous aider, ne serait-ce que pour établir une certaine justice.
Elle était encore plongée dans ses sanglots, mais bafouilla quelques remerciement un peu précipités avant d'essayer de réunir ses propres affaires laissant l'alchimiste et le capitaine seuls à nouveau.
-Un incendie donc... vous sauriez en déterminer la cause ? Bois ou alchimique ? J'imagine que c'est presque votre quotidien
Observant les décombres, il tacha de trouver les parties supérieures de la toitures avant de prendre Nema par l'épaule pour lui désigner une planche comme rongée par un liquide
-Ah voyez ! Ici !
-Bien sûr, cela va de soit dans les deux côtés, Arthorias. Je ne suis pas une experte en feu, à vrai dire, j’en déteste un peu l’usage même. Mais toute savante se doit de travailler l’ensemble de ses connaissances possibles, enfin, on n’est pas là pour parler de cela.
Lentement mais surement, le petit groupe d’inspecteur se mirent à enquêter. On aurait dit Sherlock Holmes et Watson, une savante et un inspecteur, ou l’inverse je m’en souvenais plus. Elle nota la curiosité des poutres qui ne semblaient pas avoir tant pris le feu, car elles étaient le dernier élément qui commençait à peine à prendre feu.
-Peut être une jalousie, ou un défaut d’orgueil à ce qui aurait pu pousser la personne à faire cela. Dame Hopper semble être une personne à l’écoute de son prochain, et à la mine triste de ses domestiques, ils devaient l’aimer… Du moins, au moins une partie, mais passons. Si j’en réfère à mes connaissances en matière de particules inflammables, je dirais un élément puissant. Ce n’est pas de l’alcool, non, c’est alchimique, ou du moins chimique d’un premier moment. Et pour être honnête, l’expérimentation est la base de la réflexion, c’est tout bonnement enrichissant quand vous vous y plongez Arthorias
Lentement, ils firent le tour de ce qu’il pourrait trouver, mais rien, le feu ne laissait rien derrière son passage. Néma ne voulait pas abandonner, elle avait promis à Hopper de tout faire pour résoudre ce mystère et que justice soit rendue. Lorsque le garde vint l’interpeler, elle accourut. Ses yeux se mirent à luire d’un instinct félin. Mais il y avait un hic, c’était proche du brasier, mais assez prêt. Quelques poutres encore en hauteur commencèrent à grincer. Elle regarda à droite et à gauche, tant pis. Sans un mot au garde, elle se précipita entre les débris fumant, elle n’écouta même pas le cri d’Arthorias, elle voulait aller vite, filer comme l’air. Attrapant cette branche en pleine course, elle repassa dan la zone non brulante, en venant se jeter au sol. Ses vêtements commençaient à fumer. Elle n’était pas consciente du danger, mais elle avait réussi.
-Je l’ai, la substance je crois la connai… Qu’est-ce qu’il y a Arthorias ?
Déjà les braises finissaient par s'éteindre, mais gardaient une chaleur infernale à même de faire cuir un humain sur place. Et pourtant, que ce soit par chance ou quelques artifices de son cru. L'alchimiste était partie au milieu des décombres évitant presque d'instinct les zones brûlantes et les faux pas qui auraient transformés cette escapade en enfer.
Retenant un juron, l'officier regarda, effaré la scène.
-Nema ! Vous êtes au milieu des braises !
Dit il en ameutant quelques servant encore en état, leurs ordonnant d'aller chercher de l'eau pour sécuriser un passage.
Lui même sortit son armure de son sac sans fond, la disposant grossièrement au sol avant de se glisser dedans et de fendre le brasier en tant que golem d'acier insensible, traversant des zones qui auraient détachées la peau des os de quelqu'un de mal protégé.
Se rapprochant d'elle, il sentit sa botte s'enfoncer dans un tas de cendre qui se révéla être une zone active qui se renflamma au contact de l'air, faisant disparaître le capitaine quelques instant, mais dont la stature métallique ressortit rapidement des flammes pour revenir vers la belle.
-Ne restez donc pas en proie aux flammes naissantes ainsi, gardez donc votre physique avantageux intact
Dit il en la soulevant pour l'emmener dans une zone plus sure, ou ses vêtements ne se transformeraient pas en miettes brûlantes, la déposant au sol et en sécurité avant de se débarrasser de son scaphandre et retrouver des traits plus organiques.
Mais ce qu'elle avait dit méritait plus d'attention assurément
-Vous la connaissez donc ? Dites m'en plus !
Mais par pitié tachez de ne pas vous exposer ainsi
Nema avait littéralement dansé au travers des braises, ses sandales commençaient à bruler tout comme une partie de la peau de ses orteils. Elle avait mal mais elle s’en fichait. Elle avait fait une promesse auprès de Miss Hopper, de trouver le responsable pour qu’il soit châtié. Elle avait envie de crier de douleur, de s’effondrer, un moment, une braise brula méchamment le bras de Nema, laissant une marque rouge sur son avant-bras. Elle eut le reflexe de s’écarte de la zone chaude, et attrapa la planche en dessous de la substance.
Alors qu’elle pensait repartir, usant du reste de sa force contenue dans son corps. Mais à peine elle se retourna une gigantesque flamme émergea juste devant elle. Elle fit un bond en arrière mais quelque chose vint le retenir le bras. Une main métallique émerge des flammes puis une gigantesque forme humanoïde, comme un golem. Ce dernier l’attrapa et le mit dans ses bras. Elle était abasourdie, ne sachant pas trop quoi faire et qui s’était. Puis une voie retentissait, comme comprimée par une objet, c’était celle d’Arthorias. La féline l’entendait depuis la boite de conserve. Il parla de physiques avantageux, même la chaleur était présente et l’adrénaline coulait encore dans ses veines. Elle rougit jusqu’aux pommettes.
-Phy…hysique avantageux ?!
Elle vint sérer un peu plus le bout de bois qui lui servait à retrouver le meurtrier de maison. Elle trouva cela bien pratique d’avoir un golem ignifugé pour la transporter dans ce brasier. Finalement, sa tête de cochon aurait du attendre avant de se jeter dans le braiser brulant. Elle fut posée au sol. Et elle tenait toujours le morceau de planche en évidence assez haut. L’excitation commençait à retomber, sentant une belle brulure à ses pieds. Elle siffla et feula, sentant tout cela s’intensifier. Instinctivement, elle posa ses petits petons dans l’eau en enlevant ses sandales qui avait littéralement cramée. Alors que la phrase d’Arthorias se répétait dans son esprit, elle essaya de faire le vide en regardant la substance.
-Ou…Oui, la substance, je pense, et j’en suis quasiment sur, c’est ce qu’on appelle une salive d’Incandescent, bien sûr, ce n’est pas des vrais Incandescents, mais plutôt de part un procédé magique. Ce qu’on a la c’est le reste du combustible sur de quoi on a tiré une grande force magique non pas de feu, mais de terre. La substance verte sont des pommes, du blé et de cristaux incandescents et surtout de la salpêtre, notre pyromane est un manieur de roche ou de cristaux…
Elle sortit de l’eau examinant ses pieds et ses brulures sur ses pieds. Elle ne comprenait pas comment elle avait réussi à marcher avant. Elle retourna son regard vers celui bichrome du garde.
-Tu…tu peux m’aider à me relever ? Il suffit maintenant de trouver la personne mais j’aimerai être là.
Alors que les décombres refroidissaient, Arthorias était d'avantage inquiet pour l'alchimiste qui avait plongée sans trop hésiter dans le brasier, mais au moins était-ce pour une bonne raison.
Les indices se faisaient bien trop rare et ce brasier menaçait de consumer chaque parcelle de preuve qu'il pouvait bien rester.
Son armure regagnant son sac, Arthorias essuya les dernières cendres qui maculaient ses longs cheveux avant d'aider avec plaisir l'alchimiste à se remettre sur ses pieds.
-Hum ça délimite un certains périmètre de recherche pour notre incendiaire, mais évitez de prendre tant de risque tu veux, j'aurai du mal à expliquer à sa majesté pourquoi son alchimiste est revenue calcinée de ses vacances
Même s'il n'avait pas de devoir spécifique envers elle, ce serait gaspillé les talents de la couronne que de la laisser mourir.
S'agenouillant devant elle, il prit délicatement sa cheville dans la main, examinant les pieds de la jeune femme, étant plutôt habitué à voir des membres en salle état.
Un doigt passa délicatement sur la peau brûlée et un sifflement désapprobateur s'échappa de ses lèvres
-Vous ne vous êtes pas raté... Je devrais avoir quelques chose pour vous dans mon sac... Mais cela nécessitera que je m'occupe de vous ce soir.
Il n'est pas bon de laisser des brûlures trop longtemps non traitées.
Et elle risquait plus qu'une décoloration à ce niveau. Heureusement qu'il était prévoyant. Mais pour le moment, il se retourna, se mettant dos à elle l'invitant à grimper.
-Je vais vous porter d'ici ce qu'on trouve notre incendiaire, inutile de vous abîmer d'avantage, mieux vos que notre alchimiste et enquêtrice soit en bon état pour le reste de ses vacances vous ne pensez pas ?
-Désolé, c’est typique de moi, quand j’ai une idée dans la tête, je ne l’ai pas ailleurs, ça doit venir de mon pouvoir héhé. Mais je ne suis pas encore carbonisée, ça devrait aller.
Disait-elle en rougissant quelque peu et se grattant la tête. Elle posa ses coudes au sol et tendit ses pieds meurtris vers Arthorias. Elle se mordit la lèvre de douleur, empêchant un cri de sortir quand le doigts érafla la partie enflammée et brulée. Cela lui faisait un mal de chien, mais elle ne voulait pas trop le montrer. Surement que l’adrénaline lui avait donné un coup pour tenir. Maintenant, elle devait se faire violence. Un petit sourire se dessina sur son visage.
-Cela me va complètement pour ce soir, mais pour l’instant, nous avons un salopard à attraper et à faire subir la justice de Lucy !
Elle se hissa assez péniblement sur le dos d’Arthorias et posa sa tête sur son épaule. Elle aurait pu se transformer en chat, mais sur le coup, elle n’y a pas beaucoup pensé. Elle se laissa porter comme un sac à patate. Elle ne se fia assez rien trainer sur quelques mètres, et rigola presque à sa phrase.
-Oh que non, si je suis en vacances, c’est pour me détendre, mais un peu de boulot, cela ne fait pas de mal. Juste après, je rêve de la plage, de sentir le soleil sur ma peau… ça fait si longtemps que je ne me suis pas prélassée au soleil comme une lézarde.
Le duo arriva quelques temps après vers le groupe de personne. Quelques choses d’inhabituelles, se présenta devant eux. Plusieurs personnes avaient encerclé une tierce personne, le grillant dessus, le litigant presque. Cette dernière s’était recrobillé sur lui-même, ne sachant pas quoi faire. Dame Hopper, essayait de calmer le jeu mais rien n’y faisait. C’était à l’arrivée du chef de la garde qu’ils arrêtèrent et le forcèrent à se lever. Un des gars tenant la pauvre servante vint parler à leur arriver.
-On a trouvé qui s’était c’est elle, avec son pouvoir de feu.
-Mais… Mais, puisque je vous dis que ce n’est pas moi …. Je ne fais que créer des bougies…
-Pour plus facilement mettre le feu au poudre, n’est-ce pas ?
Nema vint sortir du dos d’Arthorias, se tenant à ce dernier par l’épaule en sautillant et trébuchant presque. Elle porta un regard mauvais sur le groupe de personne. Ils étaient tous regroupés devant la servante, pensant tous ce que c’était elle. La pauvre était en pleure, ne sachant pas vers qui se tourner pour prouver son innocence. L’alchimiste royale s’énerva et se mit à presque crier.
-Arrêtez cela tout de suite ! Ce n’est pas elle, on sait qui a pu faire cela, quelqu’un qui s’y connait un minimum en alchimie ! Qui d’entre vous possède un pouvoir lié à la terre ou aux cristaux ?
Lentement, tout le monde se tournèrent vers un majordome qui se tenait en retrait. Il déglutit et commença à vouloir s’enfuir.
-Attention, Arthorias, il s’enfuit !
Un peu de premiers soins... Mais d'abord une enquête à boucler ce qui n'était pas pour l'enchanter. Tout comme l'alchimiste, Arthorias comptait bien se détendre, mais ce plaisir simple lui était refusé par un incendiaire...
-Très bien... allons y
Dit il en haussant les épaules, replaçant ses longs cheveux en ordre avant de se diriger vers un petit groupe en pleine dispute
L'officier laissa la foule se gérer elle même, un petit sourire s'affichant sur ses traits alors que le coupable commençait à s'enfuir.
Mais s'il était plutôt rapide, le poursuivant ne fut pas assez rapide pour esquiver la lame retour qui vint proprement cisailler le côté de se bottes avant de revenir à son lanceur, le faisant proprement chuter au sol alors qu'Arthorias lui mettait la main dessus, le relevant sans ménagement avant de dire avec une pointe d'amusement
-Je crois que tu met mieux le feu que tu ne cours, manque de chance, je ne pense pas qu'on te laissera réessayer.
L'individus fut remis à la garde locale alors que le duo était gentiment invité dans la maison secondaire de la noble, qui pestait allègrement contre ce criminel
Fort heureusement, sa fortune était grande et il ne faudrait pas longtemps pour voir une nouvelle villa s'épanouir sur la côte, peut être encore plus luxueuse que la précédente.
Quoi qu'il en soit, le problème était réglé... Mais il restait encore à s'occuper des brûlures de l'alchimiste, et à profiter des vacances
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