Mais qu’est-ce dont il lui a pris de vouloir jouer le coursier pour la Guilde… Il se demande encore en pensant à cette histoire assez anecdotique. Ainsi, il avait fait un chemin à pied de la Capitale au Grand port. Il se souvient bien de cette endroit, c’était lorsqu’il avait fait son premier enchantement. La traversée de la Mer l’avait assez émerveillé, toutes ses couleurs, cette faune, cette flore. Il aimerait bien y repasser encore quelques heures. Et pour une fois, Lucy l’avait entendu, et l’avait poussé à aller vers la Cité Aquatique, récupérer des plans pouvant servir à la Guilde.

Passant à travers les flots, il se posta à un hublot, contemplant les fonds marins. Un petit garçon semblait essayer de sauter pour voir ce qu’il se passait de l’autre côté aqueux. L’albinos vient l’attraper par les épaules, le portant à ses épaules et lui permet de voir la mer. En le voyant aussi heureux, et remarquant la reconnaissance auprès des parents du jeune homme, Nivix fut touché par une certaine reconnaissance. Cela, il n’aimait pas trop faire aller ses sentiments, et leur répondit par un sourire.

Le voyage dura quelques minutes et finalement la cité se présenta aux yeux de l’enfant. Celui lui arracha un cri de surprise et d’émerveillement. Mais finalement, le spectacle ne dura pas, et l’aventurier vient déposer le petit homme et lui ébouriffa la tignasse. Il le regarda repartir vers ses parents avant de prendre ses affaires au creux de sa main. Aurait-il été un bon père ? Il ne sait pas, mais peut être existe-t-il d’autres formes de paternité autre que celle qu’il avait vécu. Il réfléchit à l’idée, déambulant au travers des ruelles de la grande cité aquatique.

Il avait rendez-vous à la Coupole, un chouette endroit dans un sens. Les couleurs étaient reflétées avec force et émerveillement. L’aventurier faisait un peu tâche, en armure, la main sur la garde de son épée. Il manquerait plus qu’il soit en plaque et on le confondrait avec un garde. Sa démarche était assez rapide mais pas agressif, les scientifiques se retournèrent lorsqu’il passa, gloussant sur sa tenue vestimentaire. Mais pour l’aventurier, l’armure s’est la garantis de la vie. Finalement, il trouva l’homme dont il devait récupérer le dossier. Après avoir échangé divers modalités et prouver qu’il était bien lui, il lui tendit un gros paquet enliassé de divers élastiques.

Mais du coin de l’œil, une présence familière l’avait interloqué, un bref salue d’au revoir au scientifique et l’albinos alla dans la direction d’une petite noble. Lentement, il vient s’arrêter à deux mètres d’elle, toussotant. Il afficha un léger sourire.

-Onélie, cela fait plaisir de te voir ici ? Alors, on est en vadrouille ?

Un brin d’humour, il la connaissait bien après tout. Ils s’étaient mutuellement sauvé le popotin. Cela faisait assez plaisir de voir cette dernière ici. Et en même temps, il se questionnait de pourquoi elle était là si loin de son île. Il allait lui poser la question quand un cri retentit. Instinctivement, il se plaça devant la noble, la main sur la garde de la lame. Il était prêt à dégainé. Il était six voire sept, et ils s’investirent petit à petit le lieu.

-Les blessures sont guéris, de toute manière, un aventurier se doit d’avoir des cicatrices, cela est du à l’aventure….

Alors qu’il allait enchainer, des cris résonnèrent au sein de la coupole. Nivix commença à faire le tour de ce qu’il se passait. Son bras vint mécaniquement se poser sur la garde de son arme. Leur lame était comme des étoiles dans la nuit, mais elles n’en étaient rien bienveillantes. Il commença à analyser la situation, ils commencèrent à entasser le monde, surtout ceux avec les lances. Il remarqua la position des mains et des pieds, sur les onze, trois ne savaient pas se servir d’arme. Bon, il va devoir agir mais pas maintenant.

-Oui je peux les battre, mais il y a un moment quand le nombre l’emporte sur la qualité. Il me faut une bonne ouverture pour réduire le nombre. Je vais paraitre inoffensif, prenez mon fourreau, ils ne penseront pas que vous soyez armés

Il se laissa entasser dans le fond, par la menace de leur arme. Nivix mit la capuche de sa cape, et pria pour qu’Onélie restât derrière lui. De sa main, il lui avait passé sa lame, mais cela n’était pas un preuve de sans défense. Il possède un important arsenal caché. Un homme s’avança vers le groupe de gens comprimé les uns sur les autres.

-Nous sommes les Enfants de la Mer, nous ne vous voulons aucun mal. Mais, nous avons tout fait pour vous ouvrir les yeux, mais vous, vous restez impassible à notre appel, à leur appel. Les Seigneurs de la Mer réclame ce qui leur appartient, cette vile leur appartient, IL FAUT LA LEUR RENDRE A TOUT PRIX sinon, le mal s’abattra sur cette nation.

Tous commencèrent à s’agiter comme prit dans un tripe, une ode, un serment de guerre. Il restait stoïque, prêt à répondre à n’importe quel ordre.

-Des fanatiques, rien que des fanatiques…

La situation commençait à lentement se glisser dans un aspect qu’il déplaisait fortement à l’aventurier. Ses personnes semblaient être contre l’occupation de la ville. Des fanatiques, rien que des fanatiques. Nivix était religieux, pieux, mais pas au point de vouloir tuer des gens pour une quelconque religion. Cela fit rugir silencieusement l’aventurier. Il avait passé l’arme à Onélie. Il se pressa un peu plus contre celle derrière. Mais tout semblait partir dans le mauvais sens, il entendait la voix de l’a noble derrière lui. Il hésita puis dit.

-Sers toi de l’épée si quelqu’un essaya d’attaquer les autres. Tu dégaines et tu frappes sans réfléchir même tu essayes d'attaquer par derrière, c'est mieux. Je vois deux autres aventuriers plus loin, s’ils te voient attaquer, ils te suivront.

Lentement, il créa son armure en silence, passant entre les interstices de sa nouvelle armure. Un alliage entre le cuir tanné et clouté et la masse osseuse. Une masse de dessinait elle aussi sur son épaule, caché par la cape. Mais elle était déjà présente. Un petit ajout assez morbide mais que l’aventurier appréciait au plus haut point. Une marque, un trophée, voilà ce que c’était. Alors que les trois qui essayaient de faire reculer un peu plus les autres. L’un pointa sa lance vers l’aventurier, l’ordonnant de reculer encore, le pensant sans danger. Un sourire se dessina sur les lèvres de Nivix, il n’allait pas le tuer mais cela l’amusait déjà, du moins, il essayait plus de se concentrer. Dans un souffle, il lâcha à Onélie un :

-Maintenant !

D’un mouvement rapide, l’aventurier expérimenté contourna la lance et l’attrapa à la jonction de la lame et du manche. D’un mouvement sec, il la tira vers le haut déstabilisant son adversaire. Il termina cela par un crochet d’une main osseuse en plein dans la figure. L’effet de surprise marchait du tonnerre, malgré sa petite taille, Nivix commença ses foulées vers le chef de l’opération. La cape de l’aventurier tomba pour dévoiler une armure puissante mais surtout sur son épaule, le crâne d’une de ses victimes, un Gévaudan. Deux autres hommes vinrent lui barrer la route et l’attaquèrent de leur épée. Ils ne rencontrèrent que de l’os durcit. Des appendices avaient bloqué mécaniquement leur attaque. L’albinos ne se fit pas prier, tandis que son casque se formait en un crâne humain cornu, de chacun de ses mains, il attrapa leur légère protection au poitrail. C’était un bustier en cuir souffle, facile à agripper. Nivix sait une chose, c’est qu’il est sûr de sa force, il a affronté un Gévaudan à la force, ce n’est pas deux gringalets qui vont lui faire peur. Dans une poussée qui le fit lâcher un rugissement, il les envoya en l’air derrière lui, les faisant décoller de plus d’un mètre. La bête était réveillée, le chasseur de monstre lui commençait à jubiler. Ils n’allaient pas les tuer, mais les assommer, cela irait.

Il continua son avancée vers le chef qui avait arrêté ses incantations, sortant une rapière depuis son ceinturon. Pour tout réponse, Nivix rigola et forma ce qu’il était maintenant sa nouvelle arme. Dans un bruit sourd d’un objet rencontrant le sol et de carrelages brisés, un marteau à deux mains s’était délicatement posé au sol. Il y avait que deux choses qui fit impression. La représentation de Lucy et la devise « Mieux vaut mourir pour elle, que vivre pour soi-même »

Un combat avait démarré, un affrontement pour la survie d’un camp. C’était un combat d’idéologie en quelques sortes. Chacun avait tiré leur arme au clair, chacun avait commencé à croiser le fer. Ce fut une mêlée. Les non-combattants avaient commencé à s’éparpiller loin de l’affrontement. Les aventuriers présents avaient commencé l’affrontement. La garde ne devrait pas tarder, du moins, on l’espérait. Mais pour le moment, le rapport de force était à l’avantage des aventuriers, mais l’effet de nombre allait surement reprendre le dessus.

Quant à l’aventurier à la blanche chevelure, l’adrénaline commençait à le gagner de plus en plus. C’était un peu comme s’il était à la chasse au Gévaudan. Mais le seul Gévaudan présent, n’était plus, mais plutôt était crânien sur l’épaule de Nivix. Son adversaire, n’était pas impressionné par sa taille, mais plutôt par son envergure. Lentement, l’aventurier souleva son lourd marteau aux inscriptions prieuses de la Sainte Lucy. Un pied de nez à son adversaire, pas seulement, la religion était un point le plus important pour ce dernier. L’arme de l’aventurier dessina de lents arc de cercle pour finalement revenir sur son épaule. L’homme encapuchonné commença à lentement agiter son arme, essayant de distraire l’aventurier. Car les deux autres qui avaient renversé se relever, arme aux poings.

Sauf que les bruits informèrent le tueur de Gévaudan et cela le fit sourire. Il se laissa foncer dessus, après tout, Nivix est un tank, celui qui prend des coups et qui les renvoie. Alors qu’ils foncèrent à trois. L’aventurier tapa lourdement au sol de son pied. Des appendices tel des pattes chitineuses sortir de son dos et bloquèrent leur attaque. Celui de devant attaque avec sa lame en pointe. Grossière erreur, l’armure de Nivix se cristallisa et la lame se brisa. Il n’eut pas le temps de faire un pas en arrière. Usant de sa force de bourrin, le blanc pivota détachant le marteau de son corps. La force centrifuge fit son office, et lourdement, ses adversaires viennent se faire percuter tour à tour par le plat du marteau. Mais détrompez-vous, l’aventurier n’avait pas tapé dans les viscères ni la têtes. Ce sont les jambes et les hanches qui en partirent. Des bruits d’os retentirent dans la coupole suivit de cris de souffrance.

-Bien, maintenant on reste calme hein.

Finalement, il les laissa hurler de douleur quand quelques minutes plus tard, des multiples bruits de pas retentirent dans les ruelles adjacents.