« Ça va commencer à bien faire, là.
- Ouais. A priori c'est une illusion.
- Et bas de gamme, avec ça, regarde.
- Ah ouais, ton bras traverse les murs. Classe.
- Du coup on est certainement découverts par les deux débiles.
- On sort de l'illusion et on les retrouve, on a perdu suffisamment de temps comme ça. »

Sceau magique et talisman d'indépendance sont plus que suffisants pour se tirer d'une magie aussi facile à déceler, et bientôt les arbres reviennent à leur place, et l'illusion du Village Perché disparaît. Aucune trace de leurs hommes de main, ceci dit. L'heure de mettre cartes sur table.

« Sortez de vos cachettes, on est plus dans votre illusion !
- ...
- Ils sont peut-être partis ?
- Ils ont pas eu le temps.
- ...
- On veut passer un marché avec vous !
- Quel genre de marché ?
- Tu vois, je t'avais dit qu'ils étaient encore là.
- Le genre de marché où on vous tue pas si vous nous amenez à Alfonso !
- J'aime pas ce genre de marché ! Surtout que vous savez pas où on est !
- Ah, parce que vous savez où on est, nous ? »

Invisibilité pour l'un, Marchombre pour l'autre, ils disparaissent en direction de là où la voix a parlé à deux reprises. Un coup chacun derrière la tête, et voilà les deux hommes de main assommés et attachés.

« Ça fait du bien de reprendre les rennes un peu, j'avais l'impression d'être dans une mauvaise blague des dieux.
- Ouais. Bon, tu nous fais oublier, ou t'as mieux en réserve pour les convaincre de nous amener à Alfonso ? »

Un coup de cristal plus tard, à l'abri des oreilles indiscrètes de leur nouveau camarade, une patrouille est mise en route pour leur position, afin de récupérer le grand, toujours assommé, et les espions reprennent la route avec leur prisonnier, qui est pas spécialement rassuré.

« Qui me dit que vous allez pas me buter une fois que vous aurez mis la main sur Alfonso ?
- C'est si tu la fermes pas, qu'on va te buter.
- Et la récompense, elle est de combien ?
- Tu verras. Mais suffisante pour t'assurer un petit confort jusqu'à la fin de ta vie.
- Je me demande quand même s'ils vont pas me chercher, si je balance le frère du patron. Pas envie de finir en retraite dans un bled paumé, à me finir à la bière dans une une taverne pas très classe, genre le pochtron du coin à raconter les tours de vert du Village Perché...
- Un vrai poète.
- T'inquiète pas, mon vieux, y'a des repentis qui s'en tirent vachement bien, sur Aryon. »

Petit regard amusé en direction de Vrenn, qui balance pour toute réponse un grognement presque imperceptible.

« Qu'est-ce que vous en savez, vous ?
- Dis, tu voudrais pas te concentrer sur la route ? Ou à la limite, si tu veux parler, parle nous d'Alfonso, c'est qui la meuf avec qui il a pris la poudre d'escampette ?
- Sa fille.
- J'aurais parié pour sa maîtresse... Comme quoi, les préjugés ont la vie dure.
- Elle était enfermée avec lui dans la baraque du Village Perché ?
- Vous nous avez surveillés pendant combien de temps ?
- Suffisamment. Réponds à la question.
- Nan. L'était arrivée quelques jours avant. Elle bosse pour Ugo, l'était censée avoir trahi son père.
- Encore une repentie.
- Ou pas... on sait pas où elle l'emmène...
- Elle a l'air sacrément dysfonctionnelle, dis donc, cette famille Ponca, n'empêche.
- Et encore, je suis sûr que vous avez pas rencontré la soeur aînée. »

Regard interloqué. Elle voit dans les yeux de Vrenn que lui-même n'en avait jamais entendu parler.

« La soeur aînée ?!
- A-ha. Vous pensiez tout savoir, les nazes ?
- C'est une blague, ils ont une soeur les Ponca ?
- C'est elle qui dirige tout, dans l'ombre. Ugo et Alfonso, z'étaient là sur le devant de la face, mais c'est elle la véritable matronne de la famille.
- Dis donc, t'étais haut placé dans la hiérarchie, pour savoir tout ça ?
- M'ont souvent utilisé pour mon pouvoir.
- C'est tout ?
- Ouais. »

C'est clairement pas tout, mais ils vont peut-être pas tout lui faire déballer tout de suite. En tout cas ça semble l'avoir calmé, il ne pose plus de questions, et avance en reniflant le sol de temps à autre. Zahria et Vrenn se mettent aux petits soins pour lui, eau, vivres, ils le portent même chacun leur tour quand il annonce être trop fatigué pour continuer à marcher. Quelques baffes, aussi, parfois, pour lui montrer que c'est pas lui qui commande. Le soir, ils s'arrêtent pour monter le camp et après avoir abattu un kinococo qui ira parfaitement dans le ragoût, attachent leur nouvel ami à un arbre.

« On est encore loin ?
- On s'est rapprochés d'eux, mais ils n'ont pas fini leur périple. Ils avancent vite, ça doit vouloir dire qu'ils ne vont pas encore beaucoup loin, à moins de vouloir se fatiguer de trop. On devrait y être demain soir, ils ne seront pas arrivés depuis longtemps.
- C'est pratique, ce pouvoir, n'empêche.
- Si ce n'est que ça crève, ouais. Du coup si on pouvait manger et dormir rapidement... »

Les désirs de monsieur ne sont pas des ordres, mais en même temps il n'y a pas grand chose d'autre à faire. Et avec un prisonnier à surveiller, pas de galipettes pour Zahria et Vrenn, ils dorment à tour de rôle, malgré le fait que leur précédent nuit blanche les a déjà bien fatigué. La cuillère énergétique donne un coup de fouet à leur fatigue dans le ragoût de kinococo, mais ses effets ne sont que temporaires. Suffit de renouveler assez souvent et se reposer du mieux que possible.

Au matin, un petit coup de ragoût en plus, et ils ont l'impression de ne plus ressentir aucune fatigue, aucun des trois. Ils reprennent prestement la route, un reste de ragoût énergétique dans leurs écuelles pour leur pause. Le coup de barre les prend plus vite que prévu, mais Tarin a un étrange sourire, après avoir reniflé le sol.

« Ils se sont arrêtés. A trois heures de marche.
- Ils sont arrivés ?
- Non, ils font une sieste. Ils ont dû se fatiguer aussi.
- C'est notre chance, on va pouvoir rattraper le retard qu'on avait.
- Et les choper avant qu'ils arrivent à leur destination, si on est bons.
- Soyons bons, alors.
- T'es prêt, Tarin ?
- Détachez-moi, ça ira plus vite, et je ferais ce qu'il faut pour la récompense. Par contre, m'appelle pas Tarin.
- C'est quoi ton blase ?
- Gonzalo. »

Marrant, ces consonances. On dirait les mêmes que dans la famille Ponca. D'un accord tacite, Zahria et Vrenn détachent leur nouvel ami. Probablement un bâtard en recherche de vengeance. Voilà qui devient plus intéressant, tout à coup.

« Je sais que vous m'avez expliqué cinq fois, mais je comprends toujours pas pourquoi on fonce dans leur embuscade sans se poser de question.
- P'têtre qu'on est juste cons, Gonzalo.
- Ah oui effectivement cette explication-là c'est presque la plus rationnelle.
- On est à quelle distance, là ?
- Presque arrivés. Dix minutes avant collision, je dirais.
- Et ça va, tu regrettes pas de faire partie de la bande des cons qui vont se faire choper dans l'embuscade ?
- J'le vis bien, étonnamment.
- Bon bah tant mieux alors. »

Sur le dos de Zahria, Gonzalo commence à peser son poids. Mais son pouvoir actif depuis qu'ils ont décidé d'aller droit dans le danger l'empêche de reprendre des forces, et donc de marcher. Au point où ils en sont, par contre, ils pourraient presque l'abandonner sur place. Mais il s'agit peut-être là de la pièce maîtresse de la partie qui va bientôt se jouer, et s'il y a bien quelque chose que Zahria a appris aux dames, c'est qu'une pièce maîtresse, ça peut se sacrifier même au dernier moment, alors autant prendre son temps.

Ils connaissent les pouvoirs des deux personnes qu'ils poursuivent, et selon Tarin, il n'y a qu'eux deux au devant. Alfonso a un pouvoir d'illusion donnant l'impression à quiconque se trouve dans son rayon d'action que les autres ont le même visage que lui et une autre personne de son entourage - Zahria s'avancerait presque à dire la presque qui compte le plus, mais ça serait faire des suppositions sur les sentiments de Vrenn à son égard, et elle n'en est pas là. Quant à sa fille, elle crée des explosions de fumée enivrante, plus efficace qu'une bouteille de chez Gégé. Sans les avantages de l'alcool.

Donc la logique voudrait qu'ils ne s'approchent surtout pas d'eux, et restent à bonne distance. Mais la logique les a conduit à traverser le royaume complet pour mettre la main sur Alfonso, alors aux chiottes la logique. Ils marchent droit vers le piège, avec la conviction que de toutes façons, ils se sortiront de la situation abracadabrantesque dans laquelle ils se retrouveront. Autant ne pas perdre de temps, et aller au front, au point où ils en sont. Sur le dos de Zahria, Gonzalo s'agite.

« Ça va ?
- Je sens d'autres odeurs. Ils sont pas que tous les deux.
- Ah. Ça change la donne.
- Combien ?
- Deux autres mais... ils sentent la pisse et la peur, aussi.
- Oh. Ils se sont fait choper dans l'embuscade. Voilà qui est intéressant.
- Vous aviez prévu ça ? C'est pour ça que vous fonciez dans cette direction ?
- Evidemment, tu nous prends pour qui ? »

Et effectivement, au bout de quelques minutes, ils entendent des voix, et dans la nuit tombée, aperçoivent de la lumière et des silhouettes.

« ... Maintenant parlez, vous étiez là de la part de qui ?!
- U... Ugo.
- Vous êtes que tous les deux ?
- Oui, oui, que nous ! Ugo a envoyé plusieurs escouades mais les autres savaient pas où vous irez.
- Et vous vous saviez comment ?
- On a une boule de vision améliorée. »

Oh... intéressant, comme objet à confisquer...

« Le truc qui s'est carré là tout à l'heure quand vous êtes tombés dans le trou ?
- Ouais. »

Ah. Dommage.

« 'Pa... je pensais que ce serait Gonzalo le premier à nous retrouver.
- Moi aussi, mais reste sur tes gardes, il ne doit pas être loin. Faut qu'on remette le piège en place et... »

Vrenn apparaît derrière Alfonso, et pose sa dague sous son cou. Zahria ayant lâché Gonzalo s'occupe de la fille, et bientôt ils se retrouvent tous ligotés au coin du feu.

« Vous attendez encore de la compagnie, Alfonso ?
- C'est pas impossible, oui.
- Bon, c'est bien, plus on est de fous plus on rit. »

Et plus on met de mafieux derrière les barreaux. Va falloir demander des renforts à Höls, par contre.

« Et si on discutait un peu, avant que les autres n'arrivent ?
- Mais vous êtes qui, vous, en fait ?
- Nous ? Un tiers parti. Vous inquiétez donc pas. »

Avant que le reste des mafieux prévus pour la petite réunion n'arrive, Zahria arrive à s'éloigner pour passer quelques appels. Höls leur envoie une patrouille, mais ils ne seront pas là avant un moment. Par contre, la bonne nouvelle, c'est que Feuille est dans le coin, et devrait pouvoir les rejoindre dans la nuit, qui s'annonce longue. Et effectivement, le temps de revenir au campement, il y a déjà du grabuge, et deux autres prisonniers ont rejoint les premiers grâce à l'efficacité du Sbire. Ça commence à faire beaucoup de monde, et s'ils décident de commencer à utiliser leurs pouvoirs, ils ne pourront pas tous les arrêter.

En tout cas, Alfonso a pas spécialement l'intention de se mettre à table, et cette position devient intenable. En plus ils commencent à manquer de corde. Vrenn lui jette un regard lourd de sens, elle acquiesce. Soit ils bougent, soit ils fortifient. Elle jette un regard autour d'eux. Il reste toujours le trou creusé par Alfonso et sa Fifille, au pire. Dans un premier temps, ça leur semble une bonne solution, et tout leur petit monde est envoyé en bas, attachés les uns aux autres.

Evidemment, après, ça s'emballe. Deux groupes de personnes arrivent dans leur direction, chacun venant d'un coin différent. Et à leur tête, on pourrait pas mieux faire, le bras droit d'Ugo, à qui Vrenn a eu l'occasion de faire la causette il y a quelques temps à la Ville Aquatique, et en face un autre gars, à peu près de l'âge de Gonzalo, et avec le même pif que toute cette satané famille. Ils arrivent précisément au même moment au campement, Zahria et Vrenn les attendent sagement, accroupis contre un arbre, à côté du trou.

« Mario.
- Rico.
- Je viens récupérer Alfonso, pour Ugo.
- Moi je viens le récupérer pour ma mère. »

Oh. Mario est le fils de la grande soeur ? Ça devient intéressant.

« Ecarte-toi, Rico, elle a la priorité là-dessus.
- Ugo est celui qui a mis Alfonso à l'arrêt, c'est à lui de le récupérer.
- C'est aussi lui qui l'a perdu. Ma mère reprend l'affaire.
- Ecoute, on est pas là pour se battre, soyons raisonnables tous les deux, récupérons-le, on verra après.
- Après, il vient avec moi au Grand-Port, c'est simple. »

Donc la soeur est au Grand-Port. Manquerait plus qu'ils disent son nom, et niveau récolte d'informations, les espions seraient bien, là.

« Tu veux pas qu'on s'occupe de ces deux-là avant tout ?
- Ouais, vous êtes qui, vous ?
- On va pas refaire toute l'explication...
- C'est pas la peine, de toutes façons, vous allez gentiment nous rendre Alfonso et... ah tiens, t'es là aussi, toi... Gonzalo, du coup.
- Et moi ?!
- Et Dina, ouais, aussi.
- Et si on vous les rend pas ?
- On est trop nombreux pour vous.
- Vous êtes sûrs de ça ?
- Les écoute pas, Mario, ils sont que deux.
- Ta gueule Alfonso !
- Parle pas comme ça à ton oncle ! »

Ça se chamaille, le ton monte. Vrenn charge un Focus. Il va le lancer, de toutes façons, quoi qu'elle décide, elle voit son regard résolu.

« Tir de dissuasion, Vrenn. »

Il soupire, mais entend l'ordre. Son truc, après tout, c'est d'y obéir, alors il s'exécute. L'arbre touché, pile entre les deux groupes, présente un énorme trou, et s'effondre en arrière. Tout le monde se tait, les armes sont dégainées.

« Vous croyez vraiment qu'on aurait tiré dans le vide, si on avait pas l'occasion de recommencer tout de suite ? Asseyez-vous, ça va bien se passer. »

Les mafieux sont pas très obéissants, eux, tant pis. Les deux groupes leur foncent dessus en même temps, Vrenn lui jette un regard qui signifie "Je l'avais dit", mais elle l'ignore. Les clones de son amant les rejoignent rapidement dans le combat, mais même comme ça, ils sont moins nombreux. Qu'importe, ils sont plus entraînés et équipés. Ils enfilent tous les deux leurs lunettes de nuit, qui étaient posées sur leurs fronts, et les lumières environnantes disparaissent.

L'épée Wardän de Zahria sort de sa bague Tsépi, et Zahria bloque la première lame qui s'approche, maladroite dans l'obscurité ambiante. Son corps commence à luire quand elle active ses magies, et elle est rapidement prise pour cible. Mais Vrenn et ses clones fondent sur leurs ennemis, en faisant tomber quelques uns. Elle crée un Mirage d'elle-même sur sa position, puis active le Marchombre pour les prendre à revers. Le Mirage, immobile, est tout de suite ignoré, alors Zahria le réabsorbe. Un coup de Teïzeur, et l'un des mafieux tombe à la renverse, sonné. Une lame frappe contre son épaule, une deuxième sur son flanc, laissant s'échapper deux gerbes de lumière réactivant la luminosité du feu de camp. Et soudain, derrière, une explosion, et un nuage de fumée. La fumée de Dina.

Zahria recule dans une ombre, pour se mettre hors de portée du nuage, et on vient taper sur son épaule. Elle se retourne, épée Wardän en joue, pour découvrir un Feuille souriant. Vrenn est un peu plus loin, en train de tabasser Rico. Elle voit sortir du trou leurs anciens prisonniers, et Alfonso, Dina et Gonzalo décamper ensemble.

« Les ordres, Ombre ?
- Aide le Sbire ici, attention à la fumée enivrante. Je pars à la poursuite des trois là-bas.
- Ombre ?!
- Oui ?
- C'est lequel, Sbire ?
- Ah oui merde, j'oublie tout le temps que vous l'oubliez aussi. Celui-là. »

Elle pointe Vrenn du doigt, puis part en courant à la poursuite de Mario, lui-même en train de poursuivre les trois autres. Deux charges dans le Teïzeur. La priorité, arrêter Dina, qui a le pouvoir le plus compliqué. Relâchant toutes ses autres magies, Zahria les rattrape en un coup de Flash, puis se téléporte dans l'ombre de Dina pour lui planter le Teïzeur entre les côtes. Mario lance une dague sur Gonzalo, qui tombe en crachant une gerbe de sang. Bien, plus que deux... Vrenn à arrêter. Alfonso a activé son pouvoir.

Elle commence par Mario-Vrenn, le dernier qu'elle a eu en vue, mais Dina-Zahria lui chope la jambe pour l'arrêter. Zahria lui met un coup de pied finissant de l'assommer, et Mario-Vrenn a changé de position. Et ils sont trois, maintenant. Gonzalo est toujours à terre, donc ça veut dire qu'un troisième les a rejoint. Ils se dévisagent, et passent à l'attaque en même temps, se jetant les uns sur les autres. Un dernier coup de Teïzeur sur le premier Vrenn qui passe, et un coup de pied pour accompagner la chute. Elle sent un muscle claquer dans sa jambe. Contrecoup du Flash sans le repos nécessaire derrière... Un Vrenn en profite pour lui mettre un coup de poing, elle grimace et crache un peu de sang. Un deuxième coup lui fait lâcher son épée, elle recule et prend sa fiole dague à sa ceinture.

Elle s'apprête à asséner un coup maladroit quand le Vrenn s'effondre après s'être pris un coup derrière la tête. Un autre Vrenn la regarde en souriant.

« Vrenn ?
- Lichael.
- Oh. Il est où ?
- Il finit le ménage de l'autre côté.
- D'accord... bon, on menotte tout ce qu'on peut, surtout elle, et on attend les renforts. Et on soigne ceux qui doivent l'être.
- C'est parti.
- MAIS VOUS ÊTES QUI, BORDEL ? »

Alfonso. Il a relâché son sort et vient de voir apparaître des menottes anti-magie. Le pauvre, il a toujours pas compris.

« La Garde.
- Merde. »