Le royaumed'AryonForum RPG light-fantasyPas de minimum de ligne
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • Dernières imagesDernières images  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • AryonpédiaCarte interactiveDiscord

    Un monde plein de mystères,
    plein de magie et surtout plein d'aventures...

    Il est peuplé de créatures fantastiques. Certaines d'une beauté incomparable, d'autres aussi hideuses qu'inimaginables, beaucoup sont extrêmement dangereuses alors que quelques unes sont tout simplement adorables. La magie est omniprésente sur ces terres : des animaux pouvant contrôler la météo, des fleurs qui se téléportent, des humains contrôlant les éléments, des objets magiques permettant de flotter dans les airs...

    Dans ce monde, il y a le royaume d'Aryon. Situé à l’extrémité sud du continent, c'est un royaume prospère, coupé du monde. Il est peuplé d'hommes et de femmes possédant tous un gros potentiel magique, chacun vivant leurs propres aventures pour le meilleur comme pour le pire.

    En savoir plus

    Accueil Aryonpédia Carte interactive
    Haut de page Bas de page
    Nobles
    Citoyens
    Gardes
    Aventuriers
    RP de la semaineEn lire plus
    Trappe-Trappe Gardé

    Red et Bridget se transforment en instructeurs de la Garde de la Forteresse pour une journée, en compagnie d'une véritable instructrice...

    Administrateurs
    Modérateurs
    Maîtres du jeu
    Luz WeissTeam Mono-compte
    Admin amoureuse du rangement et de l'administratif, venez me voir !
    Message privé
    Nikolaos LehnsherrIvara Streÿk
    Administrateur-MJ, préposé au lore et toutes ses histoires
    Message privé
    Ivara StreÿkNikolaos Lehnsherr
    Administratrice générale, hante ceux qui n'ont pas leur JDB à jour.
    Message privé
    Aord SvennAurélius | Vivianne | Sarah | Silène
    Modérateur RP, prêt à lâcher Sainte Pampersa sur vos bêtises alors attention…
    Message privé
    Kasha ShlinmaRalia
    La modo-caméléon, qui vous guette dans chacun de vos RPs
    Message privé
    Hryfin DanvilWarren | Nephali
    Petit padawan du staff, modérateur général
    Message privé
    Whiskeyjack CallahanNicholodéon
    Chef suprême des glooby
    Message privé
    Olenna BelmontKlarion | Lunar | Iris | Circé
    MJ aussi malicieux qu'un chat pour vous plonger dans de belles féeries !
    Message privé
    Zahria AhlyshTeam mono-compte
    Toujours là pour vous faire rêver et vous shiper
    Message privé
    Les nouveautés deOctobre
    Poster une petite annonce Le Blizzard, Régiment de Forteressse est fait pour vous si voulez répondre à vos propres défis et servir le Royaume !L'Ordre des Célantia recherche encore deux joueurs pour incarner les archontes manquants : Sandro Deketzione et Oscar Gauss.L'Académie des Sciences recherche des érudits ou des individus assoiffés de connaissances.
    Evènement InRPLes rumeurs qui circulent et évènements...
    Devenir partenaire ?
    hall of fame
    ChronologieLes groupes de joueursLes dernières rumeurs
    Nos jours an 1002 saison fraiche
    Empyrée an 1002 saison douce
    Le désert volant an 1001 saison douce
    La cité enfouie an 999 saison fraîche
    La tour en ruines an 999 saison douce
    L'académie des sciencesL’Académie des Sciences est le fleuron de la recherche scientifique au sein du royaume. Entre ses murs, on trouve bon nombre d’érudits soucieux du progrès d’Aryon ainsi que de percer les secrets des arcanes du monde qui les entoure.
    L'Astre de l'AubeL’Astre de l’Aube est une organisation médicale qui prône la valeur de la vie et des sciences : ses membres d’élite ont affiné leurs compétences de soin jusqu’au perfectionnement.
    Le trone d'amphitriteLe trône d'Amphitrite regroupe des chasseurs de monstres afin d'éliminer les créatures qui peuplent le royaume et en récupérer certains composants pour les revendre à ses partenaires.
    L'Ordre des CélantiaDissimulés derrière la compagnie Althair, l'Ordre des Célantia regroupe tous les citoyens, aventuriers, gardes ou nobles à la recherche d'artefacts ou de reliques en lien avec le passé d'Aryon.
    Les belluairesLes Belluaires assurent la sécurité de la forêt du royaume. Réputés pour accueillir les « cas désespérés » de la Garde, mais aussi pour leur polyvalence et leur sympathie !
    Le blizzardLes gardes du Blizzard sont de valeureux guerriers. Postés au nord du pays. Pour eux, plutôt mourir que faillir. Voici leur force, voici leur courage
    Régiment Al RakijaGarde Sud. Multiples unités aux profils colorées, assure avec autonomie et indépendance la sécurité de cette région du Royaume. Atypiques, anti-conformistes, professionnels, à contre-pied de la classique image de la Garde.
    Les espionsRégiment de la garde dont les membres experts en infiltration et à l'identité secrète sont chargés de recueillir des informations sur tout le territoire afin d'assurer la sécurité de tous.
    On raconte qu’au terme du tournoi organisé par la maison Tanner, les leçons d’escrime connurent un soudain regain de popularité auprès de la gente féminine. La rumeur, récente et grandiose, voudrait que l’épée soit un excellent moyen de donner la chasse aux meilleurs partis du royaume. … Les filles de la cour feront longtemps des gorges chaudes en se rappelant de la souillon (anonyme) qui avait enlacé un conseiller royal (qu’on ne nommera pas).En savoir plus...
    A une journée de cheval de la Capitale, aux abords d'une petit village quelconque, un véritable massacre a eu lieu. Dans les décombres, on trouve pas moins d'une demi douzaine de corps, morts avant l'arrivée du feu. Que s'est-il passé exactement ? Qui a fait tout cela ? Personne n'en sait rien mais chose encore plus étrange : de longues heures après l'événement, un mist blanc à la crinière bleu y a été vu avant d'en repartir aussi vite. Autant dire que cet événement peu commun soulève bien des mystères...En savoir plus...
    Une maison supposément abandonnée a pris feu en pleine nuit, dans un village aux abords de la Capitale. Certains témoins racontent qu'un combat sanglant s'y est déroulé avant l'incendie. Plusieurs corps calcinés y ont été retrouvés.En savoir plus...
    La Couronne a annoncé la démission officielle d'Arban Höls au poste de Commandant du Royaume ! Si la fête et le discours donnés en l'honneur de son départ ont été dignes de ses nombreux services rendus à la Garde, la liste des invités s'est révélée étonnement courte et fermée. Il se raconte dans certains couloirs que la date de ce départ a été plusieurs fois avancée sous couvert du secret, et que cette démission ne serait pas aussi volontaire qu'elle le semblerait... On lui prête notamment des atomes crochus avec un écoterroriste tristement célèbre dans nos contrées. La Couronne a du moins assuré qu'Arban Höls pourrait désormais profiter pleinement de sa demeure fermière située au nord du Grand-Port, tel qu'il l'a toujours souhaité. Quelques Gardes seront également dépêchés sur place afin d'assurer sa sécurité. ... Ou serait-ce pour le surveiller ? Le poste de Commandant sera du moins provisoirement occupé par notre souverain, Grimvor Renmyrth, qui a réaffirmé sa volonté de protéger le peuple en ces temps incertains ! Il se murmure qu'une potentielle refonte de la Garde serait à prévoir, et qu'un successeur serait trouvé dans les prochains mois. A bon entendeur !En savoir plus...
    L’Astre de l’Aube au marché noir ? Ce matin, une rumeur des plus sombres se répandait dans les salons de la Capital. La célèbre Luz Weiss aurait été aperçue en train d’acheter des objets illégaux au marché noir ? Simple rumeur, tentative de décrédibilisation ou simple mensonge de couloir ? Impossible de le dire ! L’Astre de l’Aube dément officiellement que sa directrice puisse avoir de telles relations avec la pègre. Une mauvaise pub qui pourrait éclabousser l’organisation médicale si elle s’avérait vraie, mais pour l’instant ce ne sont que des rumeurs. Des rousses, il y en a beaucoup dans Aryon et ce ne sont pas toujours la célèbre Médecin à la chevelure flamboyante. Affaire à suivre.En savoir plus...
    Une flamboyante annonce est venue chambouler les bureaux de la Guilde des Aventuriers : un nouveau Saphir est né parmi l'élite de l'élite. Le désormais célèbre Jin Hidoru s'est ainsi fait connaitre au fil de plusieurs aventures. De la récolte d'herbe blanche, une enquête menée sur l'Île sombre au sujet de disparitions, la chasse d'une immense créature bloquant l'entrée du Grand Port ou même la révélation d'une affaire criminelle derrière un mystérieux pinplume dorée, Jin s'était également démarqué en revenant vivant des Ruines des corbeaux sur le Désert volant. Une étoile montante récompensée par l'insigne des Saphirs à suivre de près !En savoir plus...
    Une œuvre d'art s'arrache à prix d'or au profit d'un orphelinat ! La semaine dernière, la célèbre créatrice C. Cordoula, de la maison éponyme, a une fois de plus créé l'évènement en mettant aux enchères sa toute dernière pièce de collection : une paire de tongs de plage à l'effigie de la mascotte Wougy le woggo. De nombreuses personnalités s'étaient rassemblées en ce jour pour participer à la vente et l'engouement généré a dépassé toutes les attentes, surprenant même leurs organisateurs ! De nombreux noms ont tenté de faire inscrire leur patronyme dans l'histoire de cette transaction, dont une partie des bénéfices a été reversée à l’œuvre caritative l'Arche de l'Espoir et aurait été remportée par une des éminences de la Guilde après un incident impliquant une attaque de dinde.En savoir plus...
    Informations personnages
    Sujets des rumeurs généralesla capitalela gardele palais
    Les péripéties des défis de la saison chaudean 1000an 1001
    Connexion

    Récupérer mon mot de passe



    -20%
    Le deal à ne pas rater :
    -20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
    79 € 99 €
    Voir le deal

    On touche avec les yeux, pas la langue
    Faolan SealtarApprouvé par Gordon Ramsay
    Faolan Sealtar
    Informations
    On touche avec les yeux, pas la langue
    Lun 27 Juil 2020 - 13:20 #

    On touche avec les yeux, pas la langue 6bf9cd9e3ca1b9816ec9b1d6aa60f383

    On touche avec les yeux, pas la langue

    Qu’est-ce que c’était que ce bordel ?

    À la base, Faolan voulait simplement faire plaisir à son fils. Rien de plus. Vraiment, la base de base était cette dernière. Il avait loué une petite cuisine pour l’après-midi, donnant sur la vois principal, uniquement pour faire plaisir à Melta qui tapait des pieds qui pour avoir un goûter digne de ce nom.

    Il avait babillé a presque tous les stands de nourriture pour avoir un petit quelque chose et il avait fallu beaucoup de volonté et persuasion pour que son fils ne se retrouve pas le ventre plein de divers aliments qu’il n’aurait pas préalablement cuisinés et qui aurait pu faire un mauvais mélange pour le tendre estomac du plus jeune.

    Pas si tendre que cela l’estomac sachant que les rondeurs enfantines de Melta étaient alimentées par une alimentation riche offerte par son père. Il faisait certes attention à la santé de l’enfant, mais ne voulais pas le priver et le savoir en pleine croissance faisait que régulièrement le jeune père n’était pas si regardant que cela à la quantité ingérée par un si petit organisme. Lui-même ayant un bon coup de fourchette pour aider son organisme a supporté son pouvoir et ses particularités.

    Quoi qu’il en soit il avait pris de quoi faire un goûter assez garni. Certainement trop pour deux personnes, mais quand il se mettait au fourneau Faolan avait du mal à ne faire que les quantités demander, amateur de rab ou tout simplement de rations pour plus tard. C’est dans cette même optique, alors que son fils était assis à table à dessiner tranquillement qu’il préparait le gouter. La table avait cinq chaises autour et était assez spacieuse, vraiment un bon endroit pour accueillir du monde. Avoir ce genre de lieu était plaisant.

    Une pluie dense pleine de toute la bonne humeur du cuisinier tombait sur les deux mètres autour du lieu. Ne faisant pas attention à ce qui l’entourait il préparait tranquillement une casserole de chocolat au lait et crème chaud à la cannelle. Du pain perdu mouillait imbibait dans un mélange œuf, lait et sucre n’attendant plus qu’à être poêlé au dernier moment. Dans une autre casserole, qu’il ne cessait de remuer d’une main, cuisant un riz au lait où un peu de caramel venait d’être ajouté. Déjà prêt et réservé, n’attendant plus que tout le reste soit mis sur la table, un saladier plein d’îles flottantes avec une crème anglaise à la vanille.

    Il en avait vraiment trop fait pour deux personne, mais c’était tout ce dont son fils avait eu envie. Il aurait bien ajouté une salade de fruits, mais il n’avait pas trouvé les fruits lui convenant pour un mélange appréciable de son point de vue. Cela faisait bien une demi-heure qu’il sifflotait face à ses plats, la cuisson du riz arrivant à son terme. Alors qu’il stoppait le feu sous les plats il tourna la tête vers son fils pour voir si tout allait bien, l’enfant étant resté des plus silencieux, sûrement trop pris dans son dessin.

    Le blondin eut un sursaut quand il vit que son fils n’était pas seul à la table de la petite cuisine. Certes, le lieu était ouvert et non à lui, mais qui s’installe ainsi sans aucun gène ?

    — Heu… Bonjour ? Est-ce que je peux savoir ce que vous faites là ou est-ce que je dois appeler directement la garde ?

    Si la personne c’était annoncer il n’avait pas fait attention, trop prise dans son moment, ça ne l’empêchait pas d’être méfiant, surtout une personne aussi proche de son enfant. Melta le fixa avec un grand sourire avant de montrer la demoiselle en question qu’il avait visiblement ajoutée à son œuvre. OK, il n’avait vraiment pas fait attention pour que son fils soit le temps de dessiner la dame sans qu’il n’ait rien entendu. Il se perdait vraiment dans son monde une fois au fourneau.
    Solveig P. PrêthLa Garde
    Solveig P. Prêth
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Jeu 30 Juil 2020 - 17:51 #
    Combien de paire d’années cela faisait-il que la demi-chiraki n’avait pas mis les pieds à la capitale? D’aussi loin que remontaient ses souvenirs, sa dernière visite ici remontait à la naissance de Samaël. Autrement dit sept années auparavant. Avant cela elle y avait passé ses classes avant de rejoindre la forteresse. Ce n’était pas un lieu qu’elle portait dans son cœur mais elle devait admettre qu’il avait une symbolique toute particulière. Alors lorsque Thépa lui avait demandé d’acheminer une cargaison et ses quatre gardes jusque là, elle ne s’était pas faites prier. Voyager lui ferait du bien.

    Cela faisait maintenant quelques jours que Solveig était ici, attendant patiemment de pouvoir rentrer au Grand Port retrouver sa famille. Mais les nobles étant ce qu’ils étaient, ils prenaient leur temps. Un peu trop au goût de la garde qui, après avoir fais plusieurs fois le tour de la ville et rendu visite à l’aubergiste qui s’était occupée d’elle lors de son accouchement, se mit à s’ennuyer ferme. Plusieurs fois elle hésita à aller quémander du travail au sein de la garnison principale, ne serais-ce qu’une petite patrouille de routine. Malheureusement ce n’était là ni son poste, ni son bataillon, sans parler du fait que même si elle n’avait actuellement rien à faire elle était toujours en mission. Pour la énième fois la jeune femme était repartie dans les ruelles animées, priant Lucy de tomber sur quelque chose d’intéressant. Il fallait croire qu’aujourd’hui était son jour de chance.

    La jeune Prêth avait toujours eut la fâcheuse manie de traîner dans les quartiers de restauration. Mais que pouvait-elle faire face à un estomac comme le sien, qui réclamait constamment à manger ? Qui engloutissait sans difficulté le double d’une ration normale pour son gabarit ? Et bien elle le remplissait. Sans parler de son odorat sur-développé qui l’attirait toujours à l’entrée d’une auberge ou d’une maison. Cet après-midi là, alors que le soleil lui donnait l’impression de vouloir la brûler vive, elle bifurqua dans une ruelle, traquant une légère odeur de cannelle venue lui titiller les narines. Diantre qu’elle aimait cette épice. Dans les plats principaux, les gâteaux ou encore les desserts, cela se mariait avec presque tout. Alors si un point de restauration venait à proposer une carte en contenant, il pouvait être certain d’avoir décroché une cliente. Mais encore fallait-il qu’elle arrive à localiser la provenance exacte du fumet ?

    Plus elle avait la sensation de tenir le bon bout, plus une odeur de pluie lui emplissait les narines anéantissant presque toutes les autres odeurs. Pourtant lorsqu’elle levait la tête, Solveig ne voyait qu’un ciel atrocement bleu. Il lui suffit de faire quelques pas en plus pour comprendre d’où venait tout ces relents. Aussi surprenant que cela pouvait paraître, une trombe d’eau tombait dans un périmètre qui semblait parfaitement définit.

    La curiosité était l’un des principes de la garde, pour ne pas appeler ça une philosophie de vie. A tel point que ce qu’elle était venu faire ici s’estompa de son esprit et qu’elle se planta devant le rideau d’eau. Observant chacune de ses gouttes, sa vue découpant chacune des images qui lui parvenait. Rien n’était logique. Était-ce la quelque chose dû à un objet magique ? Mais qui aurait mit de l’argent dans un objet capable de faire pleuvoir ? Un fermier peut-être. Ou alors c’était un pouvoir ? Mais quel drôle de pouvoir dans ce cas ! Petit à petit tout un questionnement naquit dans un coin de son esprit, tandis que d’un autre côté se furent des théories qui s’élaborèrent. Mais bientôt, au delà de l’ondée, une petite bouille aux cheveux couleur cannelle attira son regard. Les oreilles blanchâtre se dressèrent sur la tête et s’attardèrent sur les mouvements d’arrière plan. Quelqu’un était en train de cuisiner, tandis qu’un autre l’observait. Sans de poser plus de question elle passa dans le mur d’eau, prenant une petite douche gratuite au passage.

    Ce n’était pas tout les jours qu’on pouvait observer un tel spectacle. Face à elle, un homme qui faisait facilement deux têtes de plus qu’elle était en train de s’acharner aux fourneaux. Sans doute bien mieux que ne l’aurait fait sa propre mère. Solveig pouvait maintenant dire avec certitude d’où venait ces arômes qu'elle captait. Tout en discrétion, elle intima au petit garçon qui la regardait de ne pas faire de bruit et elle vint s’asseoir à ses côtés. Loin d’être impressionné ou intimidé il lui présenta son dessin et la jeune femme dû retenir un petit rire. Silencieusement elle lui demanda l’autorisation d’emprunter son crayon et dès qu’il lui donna son aval, elle se permit d’ajouter une petite casserole dans la main du plus grand des personnages. Puis elle lui rendit son matériel. Ainsi se poursuivit le dessin. Jusqu’à ce qu’une voix grave ne vienne les interrompre.

    Sans piper mot la jeune Prêth se leva de sa chaise, passa une main affectueuse dans les cheveux du garçonnet et fit suffisamment de pas en direction du blond pour qu’ils ne soit plus séparés que par une longueur de bras.

    - Bonjour ! La voix de Solveig explosa comme un feu d’artifice autour d’elle. Si elle était presque crédible lorsqu’il s’agissait d’avoir un air neutre, elle se faisait trahir par tout le reste de son corps. N’y tenant plus, son visage se fendit d’un sourire et elle plongea la main dans son généreux décolleté. - Pas besoin d’appeler la garde, elle est déjà à votre porte ! Puis elle partie d’un rire franc. - Aller… D’un léger bon elle s’approcha encore du jeune homme et glissa un bras autour de ses épaules comme elle l’aurait fait avec un vieil ami. - Ne faites pas cette tête ! Faites plutôt comme lui ! Elle désigna le garçon. - Il est moins tendu. Passant dans son dos avec rapidité elle fit mine de lui masser les épaules. - Un sourire n’a jamais tué personne, promis ! Je m’appelle Solveig, garde de son état. Quoi que certain disent que c’est dur à croire. Sa tête passa sur l’un des côtés du blond pour observer son visage. - Vous croyez que c’est dur à croire vous ? Quoi que vous n’avez pas la tête d’un cuistot non plus. Si les cuisiniers sont censé avoir une tête particulière. Je ne sais pas. Repassant devant lui, elle haussa les épaules. - Pour en revenir à votre question… J’ai un bon odorat premièrement et deuxièmement ce petit garçon, elle le désigna d’un coup de nez, - semblait s’ennuyer à dessiner tout seul, j’ai l’habitude des enfants alors je me suis dis… Solveig s’éloigna en sautillant et prit doucement la feuille de la table pour la présenter à ce qu’elle supposa être le père de l’enfant. - Qu’il vous manquait une casserole entre les mains et il avait l’air plutôt d’accord avec moi. J’avoue par contre ne pas avoir demandé d’oreille de lapin. Enfin, il n’a pas l’air très vieux… Mais apprenez lui la différence entre un lapin et un chiraki, sinon il risque d’être surprit en grandissant. Une nouvelle fois son rire se fit entendre et la jeune femme retourna s’asseoir sur sa chaise, rendant le dessin qu’elle venait de prendre. - Enfin tout ça pour dire que je comptais piquer un peu de ce que vous préparez si c’est négociable. Et elle lui servit son meilleur regard de supplication, ses mains venant se poser en coupe autour de ses joues.  
    Faolan SealtarApprouvé par Gordon Ramsay
    Faolan Sealtar
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Lun 3 Aoû 2020 - 22:02 #

    On touche avec les yeux, pas la langue 6bf9cd9e3ca1b9816ec9b1d6aa60f383

    On touche avec les yeux, pas la langue

    Beaucoup trop tactile. C’est le premier commentaire qu’il se fait alors qu’elle venait se coller à lui comme si c’était parfaitement normal. La tension dans ses épaules ne descendit que quand effectivement il ne vit pas de signe de crainte de l’inconnu par son fils. Si le petit n’avait pas l’air mal, qu’importe de combien la situation était étrange, il saurait faire avec, tout simplement.

    Obéissant pars habitude d’être conciliant il force un sourire quand elle lui dit qu’un sourire ne tuera personne, certes, elle a raison, une présentation correcte non plus. Elle enchaine avec cela donc il ne l’ouvrit pas pour le faire remarquer et hocha simplement la tête avant d’ouvrir la bouche pour se présenter lui-même. Il se stoppa quand elle commença à nouveau à parler.

    Pas la tête d’un cuisinier ? Pas la tête d’une garde ? Parce qu’il y a des têtes à métiers ? C’était quoi cette coutume là pour le coup ? C’est un truc du coin qu’il ne connaît pas ? En tout cas à sa tête des plus hébétés il n’est pas trop difficile de comprendre qu’il est plutôt sur le cul d’une telle rencontre. Quand elle désigne le dessin de son fil, il prit alors une mine totalement outrée de ses dires et cette fois là ne laissa pas du tout passer.

    — Mais il connaît la différence ! Ce n’est pas des oreilles de lapin, c’est plus fin et long quand il en fait. Attendez, je vous montre.

    Sans plus attendre il attrapa sa plume de lumière et fit à la vas vite un lapin et un chiraki l’une à côté de l’autre dans les airs. Le dessin est très grossier, mais il y a mis beaucoup de passion tout de même. Ensuite il interpella son fils et montra chacun des dessins l’un après l’autre.

    — Melta, c’est quoi ça ?
    — Pinpin !
    — Et celui-là ?
    — Chichi !
    — C’est bien.

    Il ébouriffa doucement les cheveux roux du petit qui ria un peu avant de se remettre à mettre de la couleur sur sa feuille de dessins fiers d’avoir retenu les leçons que son père lui apprenait. Après cela le cuisinier le se tourna vers la visiblement garde et soupira assez fort.

    — Ne critique pas son dessin, il a deux ans.

    Il y a toute sa frustration dans sa voix. Il a l’impression que dire que son fils n’est pas capable de faire la différence alors qu’il fait de son mieux pour lui apprendre le plus possible est une critique envers lui-même comme parent. Il regarda rapidement ce qu’il avait préparé puis son invité impromptu. Une part de lui voulait la mettre dehors pour sa façon d’être sans gène, l’autre part de lui sait très bien que malgré son appétit et celui de son fils, jamais ils ne finiront tout et ça serait du gâchis de nourriture.

    — Prends une chaise et installe-toi parterre, tu es la bienvenue pour notre gouter miss la garde.

    Quelque part il était assez content d’avoir une compagnie en plus, puis il y avait cette pointe de culpabilité aussi d’avoir effectivement pu faire que le petit s’ennuie. Il posa les casseroles sur la table et donna ce qui aurait dû être ses couverts à l’hybride avant de lui-même retourner en prendre pour lui.

    — Je suis Faolan et voici mon fils Melta… J’ai plus le sourire quand on me prend pas surprise et qu’on ne remet pas en question les dessins de mon fils.

    Il se stoppa et mit une part de chaque dessert à son fils, puis à Solveig.

    — Mais merci de l’avoir aidé pour la casserole. Tu dois aussi pas mal t’ennuyer pour finir ici à manger avec un type qui ne sourit pas et un gamin qui fait selon toi pas la différence entre un chiraki et un lapin. Tu avais faim depuis combien de jours pour affronter la pluie et venir jusqu’ici ?

    Il est curieux, sur ce qui a pu pousser vraiment l’autre à venir. Ça ne peut pas être que sa nourriture d’après lui, il ne pensait pas faire des plus attirants des inconnues en pleine rue. Enfin, si, il le pensait, mais il y a toujours une part de doute en lui, surtout pour de nouvelles recettes ou des basiques comme celle qu’il avait faite aujourd’hui. Il vit Melta tendre les bras vers sa tasse et il se leva pour l’aider à boire tout doucement sans s’en mettre partout.
    Solveig P. PrêthLa Garde
    Solveig P. Prêth
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Sam 8 Aoû 2020 - 11:57 #
    « Oh ? C’est une corde sensible ? » Pensa Solveig alors que le visage de son hôte venait de se tendre comme la corde d’un arc. Plus encore ; ses yeux étaient en mesure de déceler chacune des mimiques que ses traits produisaient de manière imperceptible. C’était quelque chose qui l’amusait particulièrement. Voir ce que même les propriétaire de ces visages étaient incapable de remarquer. Certains pensaient même qu’elle était capable de lire dans les pensées. Ce qui était bien évidemment faux. Elle lisait les minois, tout simplement. Et après trente trois ans de pratique, elle était passée maître dans cet art. Toutefois, la jeune femme était bien trop hyperactive pour s’y intéresser constamment, tête en l’air également mais cette fois elle n’avait rien d’autre à faire qu’observer le blond. Quoi que… Ces gouttes de pluie auraient mérités bien plus d’attention qu’elle ne leur avait donné jusqu’à présent. C’est bien volontiers qu’elle l’aurait questionné à ce sujet, si elle ne venait pas de se mettre sur une pente glissante. Glissante pour qui n’avait pas des griffes suffisamment acérée pour s’empêcher de glisser et si il y avait bien quelque chose qu’elle possédait, c’était cela.

    Sans piper mot, laissant tout le loisir à ce papa poule d’exhiber le savoir de son petit garçon, elle observa chacun des dessins et écouta avec attention les réponses de Melta. Ce duo était attendrissant, beaucoup plus que ne voudrait sans doute l’admettre le paternel. Pendant quelques instants Solveig se vit ramener à une époque où, contrairement au rouquin, Samaël ne cessait de piailler pour un oui ou un non. C’était un garçonnet calme, sans aucun doute. Mais comme sa mère, il ne la bouclait jamais. Son regard se perdit un instant dans le vide sans que jamais son visage ne perde son sourire. Puis la voix grave du blond la rappela à l’ordre, l’obligeant à ranger ses souvenirs dans un recoin de son esprit. Immédiatement son regard reprit vivacité et son pied se mit à tapoter le sol. D’aucun aurait pu y voir un signe d’impatience ou pire d’agacement, cependant ce n’était là que l’attitude d’une hyperactive pour s’empêcher de sauter dans tout les sens.

    Sous les ordres du jeune homme, l’aîné des Prêth alla s’installer. Non sans avoir effectué un petit saut de victoire ainsi qu’un petit cri de joie incontrôlable. Elle pouffa aussi lorsqu’il ronchonna au sujet de son arrivée surprise. Il n’était pas le premier à faire ce genre de réflexion. Cela n’avait jamais fais changé son comportement. Personne n’avait jamais réussit à changer ce qu’elle était en réalité. Pas même elle. Sa nature était bien trop profonde, bien trop instinctive pour qu’elle ne soit en mesure d’y renoncer, même avec beaucoup de volonté. Enfin, Faolan les servit puis s’installa à leurs côtés, ne manquant évidemment pas de piquer une dernière fois la chiraki.

    - De jours ? D’heures tu veux dire ? Je n’ai pas mangé depuis… Quatre ou cinq heures environ. D’ailleurs, tu n’as qu’à cuisiner des choses qui sentent mauvais si tu ne veux pas attirer les estomacs sur patte ! Ta recette sent aux quatre coins de la capitale. Je l’ai suivit et je suis tombée sur ton rideau de pluie. Je dois dire que ça m’a intriguée. En vérité je suis peut-être un peu trop curieuse. Quoi qu’on est jamais vraiment trop curieux. C’est ton pouvoir ? Elle sourit et prit une prière bouchée avant que son visage ne s’illumine. - Anhw… Ca me change des rations de survit ! Une seconde. - A défaut d’avoir un joli sourire tu es un sacré cuisinier ! D’ailleurs, ça ne me dérange pas si tu ne souris pas. Enfin, si ce n’est pas ton genre, pourquoi est-ce que tu te forcerais ? Si tu n’en a pas envie, ne le fais pas. Je trouverais bien un moyen de te faire passer ce petit air constipé. Puis elle éclata d’un rire sonore. - Plus sérieusement. Tu ne serais pas un papa poule ? Elle leva un doigt précipitamment au cas où il voudrait l’empêcher de terminer. - Laisse moi finir. Je suis désolée que tu aies pu croire que je critiquais Melta. Et c’est sincère. Alors ne soit pas rabat-joie. Avec rapidité et agilité, elle se leva de telle façon qu’elle se retrouva aux côtés de Faolan en un instant. Doucement elle posa un doigt au milieu de son front, tout en prenant garde de ne renverser ni la tasse ni le petit garçon. - Tu es si jeune et tu as déjà une ride de contrariété. De nouveau son rire raisonna et elle pivota sur ses talons.

    Cette fois elle atterrie tout en légèreté à côté de Melta et passa une main maternelle sur sa joue. - Ce que je disais n’était pas méchant, d’accord ? Dit-elle simplement comme si elle s’adressait à son propre fils. - Je crois que ton papa est un tout petit peu… Comme un chiraki avec son bébé. Puis elle ne put retenir un sourire taquin qui vint fendre son visage. S’asseyant à même le sol en tailleur et toujours aux côtés du rouquin, elle posa un regard sérieux sur Faolan. - Plus sérieusement, de mère à père. Tu ne devrais pas prendre personnellement les remarques que l’on peut faire concernant ton petit. Sinon tu ne t’en sortiras pas. Les gens ne sont pas tendre. Tu sais ce qu’il vaut ? Qu’est ce qui compte le plus ? Son regard perçant ne riait plus, il était simplement posé sur lui, attendant une réponse de sa part. Néanmoins, elle tendit le bras et recommença à manger. - J’ai élevé mon fils toute seule. Pour être honnête je n’avais rien d’une bonne mère et je crois que je ne le suis toujours pas. Rare sont les gens à avoir fais l’éloge de son éducation. Pourtant moi je le trouvais parfait comme il était. Alors j’ai laissé couler les critiques. Aujourd’hui c’est un bon petit gars. Son rire était cette fois plus calme, moins fou. - Crois moi, avec un tel passé je serais mal placé pour remettre en cause les capacités de ton fils ou les tiennes. Son regard se planta dans celui rougeoyant du blond. - Et mes oreilles sont plus grandes et fines que celles d’un lapin. Râla-t-elle tout en tendant les deux appendices au plus haut sur son crâne.
    Faolan SealtarApprouvé par Gordon Ramsay
    Faolan Sealtar
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Sam 22 Aoû 2020 - 7:22 #

    On touche avec les yeux, pas la langue 6bf9cd9e3ca1b9816ec9b1d6aa60f383

    On touche avec les yeux, pas la langue

    Ce n’était donc qu’une question d’heure pour cette femme. C’est un fait qui le surpris, mais il ne répliqua rien sur cela et imagina que ça pouvait être un des contre coup de son pouvoir pour avoir aussi faim alors qu’elle semblait relativement svelte pour un appétit pareil. Ou alors c’était une constitution classique pour les gardes féminins qu’il rencontrait que de manger beaucoup et avoir plus de muscle que de graisse dans le physique.

    — Je suis l’homme qui fait pleuvoir quand je suis heureux, le temps parfait pour un goûter au chaud sous une couette.

    Il répondit cela en marmonnant un peu quand elle lui demanda pour son pouvoir et eut une touche de fierté de savoir que sa nourriture était meilleure que des rations de survie. Ce n’est pas grand-chose, mais le moindre bout de compliment est quelque chose qui lui faisait énormément plaisir à vivre. Se nourrissant de la satisfaction des gens, quelque qu’en soit leur standard de départ.

    Son froncement de sourcil s’accentua quand elle commença à lui reparler de son sourire ou du fait d’être papa poule. Il savait parfaitement sourire quand on ne s’invitait pas sans aucune raison à sa table et sans faire de bruit, juste à côté de son petit. Tout comme il n’était pas un père si protecteur que cela, enfin il lui semblait. Beaucoup de mauvaise fois et d’inexpérience dans toute cette logique.

    La bouche prête à aboyer contre les mots qu’il prenait comme une attaque il se stoppa totalement dans cette idée en continuant de l’écouter parler. Peu à peu, tous ses muscles se détendirent et une certaine gêne et honte le prit pour avoir été aussi impulsif envers elle. Il avait toujours l’impression d’être tout seul dans sa situation, d’oublier que d’autres parents avaient pu vivre ce qu’il avait pu vivre ou que Melta avait forcément besoin d’être protégé de tout dans le monde.

    — Ha… Je…

    Cela lui bloqua les mots dans sa gorge et il la fixa en se grattant intensivement l’arrière du cou, des plus mal à l’aise. Une impression d’être en pente glissante sans pouvoir ne rien y faire se faisant de plus en plus présente. Il jeta un regard à son fils et soupira avant de regarder à nouveau son invitée du jour.

    — Je suis désolé de m’être emporté. Ce n’est pas habituel pour moi d’avoir des plaisanteries comme ça et… enfin… Il est un trésor que je garde un peu trop précieusement visiblement…

    Les mots ne sont pas faciles à sortir. Admettre qu’il sur protège le petit lui fait pas mal de mal, surtout qu’il a si souvent l’impression d’être égoïste en voulant continuer de se déplacer à droite et à gauche même avec lui dans les jambes. Se faire remettre un peu les pendules à l’heure par quelqu’un d’autre n’est pas si mal. Peut-être, surement, un signe de Lucy sur le fait qu’il fallait apprendre à vivre doucement pour deux et pas uniquement pour son fils. Faolan n’en savait trop rien, mais dans le doute il resservit de ce qu’il avait préparé, sa façon a lui de vraiment montrer qu’il était désolé.

    — Melta est parfait comme il est, en soit c’est juste, je ne sais pas… J’aimerais qu’il continue de vivre dans son monde ou battre des rats géants ou chevaucher des sangliers des montagnes, qu’importe de combien la situation est dangereuse, semble être un jeu de tous les jours.

    Un monde où le rire de son fils restait son soleil constant pour lui qui ne savait que faire tomber la pluie quand il avait la joie au cœur. Il y a un bout d’ironie dans sa voix tout de même, parce qu’il voit bien aussi de comment ce genre de chose fait que l’instinct de survis du petit n’est pas des plus développer pour la suite de son avenir. C’est peut-être son envie de protection qui lui sera fatale un jour ou l’autre.

    — Sinon, oui, tes oreilles sont trop fines, alors mange plus pour les remplumer un peu plus.

    Cela ne sert à rien, il le sait bien, mais il tente un sourire qu’il veut sincère. La pluie dehors n’a pas arrêter de tomber quoi qu’il se soit passer, même si un peu de neige c’est mêler à la pluie lors d’un moment de mélancolie passager.

    — Être un bon parent ce n’est pas justement d’être fier de son enfant, quoi qu’il puisse faire ? D’être là pour lui au bon moment ? L’éducation et le reste ce n’est pas uniquement un souci de noble si on y regarde bien ? Je ne te connais pas, ne sais pas comment tu es avec ton petit, mais pourquoi tu ne te juges pas comme une bonne mère ? Si c’est un bon petit gars ton fils, c’est que tu as été une bonne mère.

    Rien de plus, rien de moins. Pourtant il comprend le fait de ne pas se sentir comme un bon parent, c’est un sentiment qui le prend si facilement au cœur mine de rien dans la vie de tous les jours.

    — Hum… Tu veux un peu plus de chocolat ?

    Melta, lui, tendit sa tasse avec enthousiasme au mot chocolat et le blond le resservit sans même y réfléchir de base.
    Solveig P. PrêthLa Garde
    Solveig P. Prêth
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Mer 26 Aoû 2020 - 16:41 #
    Les yeux de Solveig pétillaient alors qu’elle écoutait Faolan avec attention, taquinant Melta du bout des doigts de temps à autre. Son hôte était expressif bien que la colère sembla constamment guetter une occasion de pointer le bout de son nez. « Pas la colère. Pas seulement » Pensa-t-elle sans jamais décrocher ses yeux de lui, manquant de renverser la bouchée qu’elle enfourna au fond de son gosier. Elle trouva également très drôle ce sourire bancal qu’il tenta vainement d’afficher, toutefois elle se garda bien de le lui faire remarquer. Après tout, si elle y voyait quelque chose d’adorable, elle était certaine qu’il ne partagerait pas son opinion. Mais si l’on y faisait bien attention, ses iris parlaient pour elle. Si elle pensait de Faolan qu’il était une personne expressive, elle le surpassait largement. Quoi qu’à première vu, lui, avait une manière bien spécifique de le faire. Inconsciemment ses sens s’attardèrent sur la pluie lorsqu’il indiqua faire pleuvoir de bonheur et étonnamment, la chiraki se sentit rassurée en l’entendant tomber à un rythme régulier.

    De temps à autre la garde éclata de rire aux remarques du cuisinier mais jamais elle ne chercha à l’interrompre, bien au contraire, avec attention elle écouta sa voix, son cœur et tout ce que son corps voulait bien lui crier silencieusement. De cette façon elle avait l’impression d’en apprendre bien plus. L’ouïe aux aguets elle ne manqua pas la proposition de chocolat et tendit son récipient vers Faolan avec au moins autant d’entrain que Melta, les joues gonflées de gourmandise. Dans une grimace elle déglutit puis se remit à sourire.

    - S’il te plaît ! Aaaah… Toujours assise, elle étira son dos afin de pouvoir loucher dans la casserole remplit d’or noir. - Anhw… J’ai l’impression de ne pas en avoir bu depuis un millénaire ! Et cette odeur… Sa langue passa furtivement sur ses lèvres avant qu’elle ne disparaisse dans une première gorgée qui lui laissa une magnifique moustache. - Aah… Par Lucy… Autant de réconfort en une seule journée. Je vais être jetée en enfer dès demain c’est certain ! Puis elle éclata de rire avant de ramener ses jambes contre elle pour s’asseoir en tailleur. Elle s’accouda ensuite à la table tout en regardant les deux garçons.

    - Ne t’excuse pas. Je ne t’en veux pas. Ses iris plongèrent dans son riz au lait. - D’ailleurs je pourrais lui apprendre à manier une épée en bois afin de terrasser les rats géants ! Mais pour ça il faudra venir en vacance au grand port ! Elle pencha la tête. - Et attendre qu’il prenne peut être quelques centimètres… J’ai essayé de mettre une épée d’exercice dans les mains de Sam quand il avait son âge. Non seulement il n’a pas réussit à la soulever mais en plus il a atterrit tête la première dans un buisson. A ce souvenir elle éclata d’un rire franc avant de poursuivre en essuyant une larme amusée. - J’ai eu le droit à l’une de ses pires crises de larmes. Mais bon… Solveig haussa les épaules. - Il n’aime pas beaucoup les armes, ni les combats. Je dirais qu’il est plutôt porté sur l’exploration. Il est curieux de tout. Il y a quelques années j’ai dis à ma mère que lorsqu’il serait en âge de se débrouiller seul, je rendrais les armes et je partirais explorer le royaume et au-delà si Lucy le veut. Devine qui m’attendais, baluchon sur l’épaule le lendemain ? Elle tendit la main et reprit du chocolat chaud. - Il a juré « Moi, quand je serais grand, je partirais avec toi maman ! ». J’ai hésité à lui dire que d’ici là, il y a bien d’autres personnes avec qui il aurait envie d’explorer le monde. Son regard se fit triste l’espace de quelques secondes puis le sentiment s’évanouit et laissa place à son euphorie habituelle. - Melta est encore jeune mais il va t’en faire voir de toutes les couleurs, tu n’es pas au bout de tes peines !

    Incapable de rester assise plus longtemps, elle se leva et étira chacun de ses membres puis se mit à faire les cents pas autour de la table. - Pour ce qui est d’être un bon parent… Tu as raison, l’éducation reste secondaire pour peu que tu inculques de bonnes valeurs mais… Elle se pencha et posa son museau sur l’épaule de Faolan. - La différence entre un bon parent et un mauvais, c’est la différence qu’il y a entre toi et moi. Si je ne m’abuses tu restes aux côtés de ton fils ? Je me trompe ? Son sourire retomba, pour la première fois depuis son arrivée. - Moi je n’ai pas réussit. Dès que l’occasion s’est présentée je m’en suis retournée auprès de la garde, l’aventure me manquait trop. Enfin, elle se recula et effectua une petite pirouette au milieu de la pièce. - J’ai fais passer mes envies avant les siennes. Il ne m’en tient pas rigueur aujourd’hui et est même très fier d’avoir une maman Valkyrie. C’est ce qui me fait dire que c’est un bon garçon. Pour l’heure la jeune Prêth se garda bien de parler de l’avortement qu’elle avait faillit infliger à ses enfants avant qu’ils ne naissent, ainsi qu’à la punition qui s’en était suivit. Même si elle ne se cachait pas vraiment d’avoir des défauts, il y avait certain secret qu’elle avait encore du mal à dévoiler, certain voile qu’elle n’était pas prête à lever.

    Ses acrobaties prirent fin lorsqu’elle s’arrêta entre les deux garçons, s’accroupissant elle donna un léger coup de nez dans la joue de Melta avant de lui sourire. Les manières de Solveig pouvait parfois paraître atypique ou mal polie, toutefois il était bon de rappeler que le caractère de cette femme était tout aussi sauvage que son hybridation, ainsi la notion d’espace vital lui échappait totalement de même que la proximité avec les inconnus ne la gênait en rien.  Enfin son menton vint rencontrer la table et ses deux yeux allèrent rechercher ceux du blond. - Alors c’est ton pouvoir ? De faire pleuvoir lorsque tu es heureux ? Le menton fut remplacé par la joue. - Je n’avais encore jamais croisé quelque chose comme ça, ce doit être agaçant que les gens sachent ce que tu ressens à chaque instant, non ? D’ailleurs, la mélodie de ton cœur est d’une grande tristesse. Son sourire se voulut bienveillant et elle garda le silence un long moment. Puis soudain elle sauta sur ses deux pieds. - Vous voulez voir un truc trop cool ?! Elle se mit à applaudir tout en effectuant de petit saut.  
    Faolan SealtarApprouvé par Gordon Ramsay
    Faolan Sealtar
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Mar 1 Sep 2020 - 21:44 #

    On touche avec les yeux, pas la langue 6bf9cd9e3ca1b9816ec9b1d6aa60f383

    On touche avec les yeux, pas la langue

    Il ne sait pas si son chocolat donne assez de réconfort dans un seul bol pour avoir le droit à l’enfer pour y avoir goûté, mais cela lui arrache un rire. Il aurait voulu ne pas rire, se montrer un peu plus sérieux, ne pas craquer et lui faire comprendre que même s’il est reconnaissant de cette conversation, c’est tout de même un adulte qui sait se tenir. Seulement il ne peut pas, elle a un vent de fraîcheur qui fait partir cela bien loin, d’un coup de mot bien placé.

    Les yeux de Melta plein de vie et de joie en l’écoutant sont un cadeau à voir. Il imagine le petit avec une épée en bois, ça ne serait pas bien loin de bâton fin qu’il utilise pour jouer à la bagarre. Peut-être que c’est une bonne alternative pour lui, quelque chose qui sera un jeu et un entrainement pour plus tard. Il y pense et écoute en même temps. Le fils de Solveig semble être un sacré numéro et un brave gamin, un petit explorateur qui aime sa mère. Elle ne le sait pas, mais elle balaie certaine des doutes du blond pour en ajouter d’autre ensuite. Peut-être que c’est le chemin commun des parents d’avoir ce genre de moment de doute.

    Sans même s’en rendre compte, alors qu’il est toujours heureux de l’écouter, il y a une touche de mélancolie qui vient s’ajouter à tout cela et de la neige accompagne la pluie. Un mélange toujours un peu perturbant à voir quand Faolan fait attention, ce qui n’est pas le cas présentement. Pourtant il a un sursaut quand elle parle du fait que la mélodie de son cœur est triste. Est-ce qu’il y a autrement que dans son pouvoir que sa morosité arrive à se voir aussi fortement ?

    — Papa triste ?
    — Hein ?
    — Cœur triste et neige.
    — Ah !

    L’éloquence à l’état pur, voilà Faolan en pleine action de compréhension. Il regarde dehors et voit effectivement les bouts de neige dans sa pluie et secoue doucement la tête en forçant un sourire à son fils.

    — Non, pas triste, il pleut mon riboux.
    — Mais neige…
    — Ce n’est rien.
    — Pas mentir ?
    — Finis ton bol sinon je le mange.
    — NON !

    Et sans un mot de plus le petit se remit à manger sans plus faire attention à la neige. Cela donne un petit rire au cuisinier qui savait parfaitement que l’attention du petit était complètement sur tout ce qu’il allait pouvoir mettre dans son ventre pour un petit temps. Il tourna son regard vers Solveig et cette fois arriva à lui faire un sourire qui ressemblait plus à un, un peu plus franc qu’avant, un peu plus éteint et triste aussi.

    — Oui, je voyage avec lui, mais la situation est bien différente. Pour lui il n’y avait que deux solutions, l’orphelinat ou moi. La première option est la plus moche, parce qu’il a ses deux géniteurs, juste aucun assez fort pour être responsable de lui avoir donné la vie. Et en soit, il a été ma clef de ma liberté a un endroit où si je restais allait finir par me faire pourrir.

    Parce que c’est une réalité profonde. Il a été comme enchainé à chez lui et adopter Melta était une fuite de là-bas. C’est une manière différente de suivre son rêve avec son fils avec lui. Le chemin est différent, mais au fond la base est la même. Pourtant, même si don fils est le soleil de sa vie, il ne peut pas s’empêcher d’en vouloir à Asha et Elthas pour leur choix, mettre une la bague de contraception ou avorter était des solutions viables à ses yeux, l’abandonner comme un mouchoir usagé et ne plus jamais avoir de nouvelle de son existence beaucoup moins.

    — Il n’y a malheureusement jamais de tutoriel pour être parent. Si tu fils est fier de toi, même si tu avances dans tes propres envies, c’est le principal. Ça ne le rendrait pas plus heureux de te voir triste en te contraignant pour lui. Je sais, par exemple, qu’il vaudrait mieux que je ne sois pas toujours sur les routes pour une stabilité et blabla qui vas avec. Seulement je passerais mon temps à neiger de déprime et Melta, même si, du coup, lui apprendra à faire des boules de neige magnifique, ce n’est pas cela qui va lui donner le sourire.

    Il fait attention à chacun de ses mots, les oreilles de son fils sont beaucoup trop proches et il a bien vus de comment certain terme arrive très rapidement à capter son attention. Il a déjà eu une crise sur les bras à cause de cela, il aimerait éviter d’en avoir une autre par inadvertance.

    — Et sinon, oui, mon truc c’est l’humeur météo, toujours très pratique pour cacher ce que tu ressens ou ne pas être malade…
    — Papa malade ?
    — Non, Melta.
    — Pourquoi dire malade ?
    — C’est pas bien d’espionner les conversations des grands.
    — Suis super espion !
    — Ce n’est pas ce que je dis…
    — Madame, va montrer quoi ?
    — Hein ?
    — Madame Chichi a dit truc cool ! Truc cool spectacle !
    — Ha ! Euh…
    — Montre !
    — La politesse Melta…
    — Te plait !
    — On dit s’il te plait.
    — Oui, a dit te plait !

    Un soupire las de sa discussion avec son fils sorti de sa bouche, dommage, il aurait voulu lui demander ce qu’elle voulait dire par le bruit du cœur triste, plus tard peut-être. Alors que le petit tout heureux et plein de vie battait des mains pour voir ce que Solveig leur avait dit. Maintenant qu’il avait mangé tout son pain perdu, il pouvait la regarder sans avoir peur que sa pitance lui soit retirée sans explication. Pas que cela lui soit arrivé, mais il avait vus des enfants et gens se faire voler leur nourriture et avec son esprit d’enfant il ne voulait pas que ça lui arrive aussi, tout simplement.
    Solveig P. PrêthLa Garde
    Solveig P. Prêth
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Sam 5 Sep 2020 - 23:29 #
    Solveig émit un léger rire lorsque Faolan confirma son pouvoir. Toutefois plus que quelque chose d’ironiquement pratique, elle trouvait que cela avait un réel intérêt. Non pas pour la personne mais bien pour son entourage. Depuis toujours elle avait eut du mal à saisir les faux pas qu’elle commettait, rare était les personnes à le lui dire ouvertement, alors si tout le monde était un peu plus comme Faolan, peut-être qu’elle serait un peu moins gauche ! Alors qu’elle était en train de glisser dans ses propres pensées un mot la rappela à l’autre et elle tourna un regard peiné vers Melta.

    - Solveig, Melta… Sol-Veig. Pas madame. Articula-t-elle. - Aaaaah je viens de prendre dix ans de plus dans la figure. Fit-elle mine de pleurnicher. Enfin, toujours à la hauteur du petit garçon elle lui sourit puis se releva avant de se reculer. Évidemment elle n’allait pas faire quoi que ce soit de dangereux mais elle ne voulait pas prendre le risque de frapper le petit garçon ou son père par inadvertance. Aussi, elle recula jusqu’à ce que quelques gouttes tombent le long de ses mèches pâles. Son sourire se fit alors plus grand, digne d’un enfant. - Tadam ! S’écria-t-elle alors qu'un grand claquement retentit autour d’elle. Dans son dos trônait maintenant une gigantesque paire d’aile sombre, surmontées de plusieurs larges ergots. La garde les replia précautionneusement dans son dos et retourna auprès des deux garçons. - C’est l’un des derniers progrès que j’ai pu apporter à mon pouvoir ! Enfin cela va bien plus loin que juste des ailes mais c’est la classe ! Elle étendit celle du côté de Melta et l’agita légèrement. - Je vous proposerais bien un tour de la capitale par le dessus mais… Elle eut un rire amer. - Je n’ai encore jamais réussi à décoller avec. Mais ça viendra et à ce moment là je vous emmènerais faire un tour ! Enfin peut-être pas tout les deux, vous seriez trop lourd. Non pas que vous soyez gros hein, c’est moi qui ne suit pas suffisamment puissante pour vous deux ! Alors qu’elle allait poursuivre, les ailes retombèrent dans son dos comme un soufflet sans pour autant disparaître. Elle pencha la tête alors que ses yeux se levaient une nouvelle fois vers le visage de Faolan.

    - « Il a ses deux géniteurs mais aucun assez fort pour être responsable de lui avoir donné la vie » ? Demanda-t-elle. - Ce n’est pas ton fils biologique ? Sa tête pencha de l’autre côté. - Moi qui vous trouvais un air de famille… Elle pouffa. - Il faut croire que ma vue me joue parfois des tours ! M’enfin… Dans tout les cas tu as pris la bonne ainsi qu’une sage décision. Je crois. Mais si tu penses après tout ce temps que c’était un bon choix pour vous deux, c’est que c’était le cas. Dans un nouveau claquement ses ailes disparurent et un souffle lui échappa. - Désolé, les maintenir trop longtemps m’épuise. Puis sans crier gare, une fois de plus, elle tendit la main et la glissa dans les cheveux blond de Faolan. - Tu sais, je crois que tu es un bon père au moins autant que tu es bon cuisiner. Sans compter que tu as un très beau sourire. Je crois que je comprend pourquoi tu le gardes pour toi. Sur son visage, un air taquin passa et elle laissa sa main retomber. - Dis Melta ! La garde effectua une petite pirouette et se retrouva accroupit en face de lui. - Tu veux que je fasse apparaître une partie en particulier ? Et elle lui sourit comme si ils se connaissaient depuis des années.
    Faolan SealtarApprouvé par Gordon Ramsay
    Faolan Sealtar
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Dim 6 Sep 2020 - 19:55 #

    On touche avec les yeux, pas la langue 6bf9cd9e3ca1b9816ec9b1d6aa60f383

    On touche avec les yeux, pas la langue

    Il voyait la chose arrivée grosse comme une maison ou un Fenrir. Surement plus un Fenrir pour le coup. Quoi qu’il en soit il se retenue de rire en voyant le nez qui se fronce de Melta à la réplique de Solveig sur son prénom et de ne pas avoir la madame. Il pouvait quelque part la comprendre, mais il savait aussi très bien pourquoi son fils était parti sur madame Chichi plutôt que son prénom, beaucoup plus simple pour sa bouche d’enfant.

    — Pas madame Chichi, Solvache… Solvache Chichi…

    Il entendit parfaitement son fils marmonner cela en se répétant cela plusieurs fois pour être certain de bien dire le prénom de l’hybride. Il y mettait pas mal de conviction et Faolan se mordit fort la langue pour retenir son rire.

    — Non, c’est Solveig. Veig, pas vache. C’est une Chiraki, pas une vache.
    — Solvague ?
    — Veig.
    — Vague ! À dit vague comme t’as dit !
    — C’est veig mon riboux.
    — Ai dit Solvague bien !

    Le petit gonfle les joues avec force avant de croiser les bras sur sa poitrine comme pour montrer son désaccord sur le fait de se faire reprendre sur sa prononciation. Il était certain de bien l’avoir fait et rien ne le ferait changer d’avis là tout de suite. L’action sortit un bout de rire à Faolan qui reporta son attention sur Solveig suite à cela.

    La sortie des ailes mit des étoiles dans les yeux des garçons des lieux. Melta n’avait plus aucune bouderie et c’était lever pour regarder de plus près le tout. Il y avait une hésitation dans ses mains sur le fait de pouvoir toucher ou non les ailes, son père ne lui dit rien contre, laissant la Valkyrie gérer cela si ça arrivait. Une garde d’élite du grand-port n’avait pas trop de souci à se faire mine de rien face à un petit roux trop plein de vie.

    Il fut en tout les cas touchés par le fait que malgré qu’il ne soit pas son fils biologique il y est un air de famille entre eux. C’est l’une des choses qui lui faisait le plus peur pour le coup, le fait d’avoir pas assez l’air d’être une famille et qu’on souhaite lui prendre son petit sans rien lui demander. Cela avait bien failli arriver quand il avait fait la rencontre de Jack après tout.

    La bouche ouverte, prête à répondre, la main dans ses cheveux le coupa totalement. C’est comme ça avait aspirer ses futurs mots et monter le sang à ses joues d’un seul coup. Littéralement un vent de surprise assez léger l’enveloppa les deux suites à cette action. Il ouvrit la bouche à nouveau pour grogner sur le fait qu’on ne touchait pas les gens comme ça sans prévenir bordel de merde, mais la présence de Melta le coupa dans son élan et il referma aussitôt la bouche. Un parfait poisson hors de l’eau à deux reprises.

    — PELUCHE ! Apparaître peluche !

    Bien entendue, Melta avait compris que la garde lui proposait un tour de magie qui fait apparaitre des trucs comme ses ailles du coup maintenant il veut une peluche. Normal. En même temps il a deux ans, si on ne lui explique pas tout il ne comprend pas ce qu’on lui demande et se fait ses propres films dans son coin.

    — Pourquoi papa tout rouge ? Malade ? Attention Solvague, maladie méchante et attaque si trop près papa ! Câlin qui guérit et cachet pas bon à prendre après.

    Les joues de Faolan se colorèrent encore plus de rouge de gêne suite aux mots de son fils. Il lui avait expliqué cette histoire de maladie qui attaque pour ne pas qu’il approche tout les gens qui semblent malades pour faire des câlins juste pour les guérir. Ce n’est pas parce qu’il avait vu une fois un guérisseur soignant ainsi que tous les soins se passent ainsi. Ne bougeant pas plus du touché de Solveig, parce que même si le contact le gène, il ne sait pas non plus comment son interlocutrice prendrait un rejet pur et simple de ses mains, Faolan décide tout de même de répondre à son fils.

    — Je ne suis pas malade mon riboux.
    — Pourquoi tout rouge ?
    — Je t’expliquerais quand tu seras plus grand…
    — Déjà grand.
    — Encore plus que maintenant.
    — Pas juste !
    — Tu reveux du pain perdu ?
    — OUI !

    Et voilà de comment régler une histoire rapidement.

    — Pardon.

    Et sur ce mot il se décala en grognant un peu dans une barbe inexistante sur les gens sans aucune manière et qui prenne les gens par surprise. Des jurons remplacer à la vas vite en mots de tous les jours tout en servant son fils en pain perdu supplémentaire.

    — Oui, biologiquement ce n’est pas ça, mais je pense que niveau du cœur je suis bien plus son père que n’importe qui, donc c’est normal qu’on ait un air de famille. On en est une.

    Il y a une fierté dans sa voix en disant cela. Un léger bombement de torse et un visage qui perd un peu ses couleurs trop rouges. Il regarda l’assiette vide de Solveig et eut comme une illumination.

    — Tu en reveux aussi d’ailleurs ? Ton pouvoir te pompe de l’énergie et te donne faim peut-être ?
    Solveig P. PrêthLa Garde
    Solveig P. Prêth
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Jeu 10 Sep 2020 - 16:02 #
    Le visage de Faolan à cet instant était mémorable. A tel point que Solveig prit bien soin de le graver dans son esprit, même ses joues rouges ne lui échappèrent pas, bien au contraire. Sans doute avait-il voulu répondre quelque chose ; il fut coupé par sa propre progéniture pour le plus grand bonheur de la demoiselle. Du peu qu’elle connaissait le père de famille elle était presque certaine qu’il comptait lui souffler dans les bronches. Mais cela en valait le coup ! Largement ! C’est pour cela qu’elle se promit de recommencer à chaque occasion que Lucy lui ferait. Pour l’heure son attention se porta sur Melta qui à défaut de la qualifier de « Solvache », lui demandait maintenant une peluche. Peut-être aurait-elle dû spécifier les termes du contrat ? Une idée germa dans son esprit. Elle n’avait encore jamais tentée cette possibilité mais… Eh bien elle devait sans doute être réalisable. Ne restait plus qu’à espérer que le petit garçon n’ait pas peur.

    La garde se fit violence afin de ne pas éclater de rire. Déjà que l’expression qu’avait arboré le cuisiner lorsqu’elle l’avait touché était amusante, le voir pataugé dans les questions de son fils était d’autant plus drôle. Bien trop gentille, Solveig se contenta de gonfler les joues pour retenir un rire franc qui lui fit tout de même monter une larme à l’œil. Faolan savait toutefois comment attirer l’attention ailleurs et dès qu’une occasion se présenta il proposa du pain perdu. Cela eut le dont d’attiser l’estomac de la chiraki qui se mit également à gargouiller. Lentement, elle s’étira et s’approcha de nouveau du blond.

    - Arrête de faire ta mauvaise tête, je n’ai jamais dis que vous n’étiez pas une famille ! Par contre avant de manger, j’ai une petite expérience à mener… Se faisant elle fit un pas de plus dans sa direction. - J’ai aussi fait une proposition à Melta que je pense pouvoir tenir. Mais avant… Mon expérience. Plissant les yeux elle le dévisagea un moment avant que son visage ne se fende d’un large sourire mutin. Sa main se tendit devant elle et elle se saisit du menton de Faolan, le coinçant entre son pouce et son index. - Surtout… Ne bouge pas… Murmura-t-elle. Enfin, elle se pencha vers lui et déposa ses lèvres sur sa joue avec douceur. L’instant suivant elle se tenait de nouveau en face de lui. Cependant elle n’attendit pas de recevoir ses foudres, à la place elle se retourna vers le rouquin, lui saisissant la main. - Je n’ai pas de peluche Mitty, mais je peux peut-être… Bon attend !  Ah et regarde, je crois que papa va encore virer au tout rouge ! Elle tourna le dos aux deux garçons.

    Solveig avait toujours apprécié son apparence ainsi que son hybridation. Évidemment tout n’avait été toujours simple et bien des personnes s’étaient moquées, que cela soit à cause de ses oreilles ou de ses yeux disparates et cela n’avait pas empêché de s’aimer ainsi. Alors quand elle avait vu une occasion d’accentuer son hybridation tout en renforçant ses capacités de combattante, l’hésitation n’avait pas été très longue.  

    Lorsque la Valkyrie se retourna ce ne fut plus le visage d’une jeune femme qui leur fit face mais celui d’un animal. Recouvert d’une épaisse fourrure blanche immaculée où apparaissait quelques traces rouges et imberbes là où son véritable visage possédait des cicatrices. De même ses oreilles étaient bien plus larges et longues, surmontées de plusieurs cornes propres au chiraki. Cependant ses yeux, eux, demeurèrent identiques. Incertaine, elle ne chercha pas à s’approcher plus. La dernière chose voulu était bien d’effrayer l’un de ses deux hôtes. A la place elle s’assit sur le sol et tendit les bras en direction de Melta, ses cordes vocales n’étant plus capable d’interpréter des paroles humaines.  
    Faolan SealtarApprouvé par Gordon Ramsay
    Faolan Sealtar
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Lun 14 Sep 2020 - 11:13 #

    On touche avec les yeux, pas la langue 6bf9cd9e3ca1b9816ec9b1d6aa60f383

    On touche avec les yeux, pas la langue

    Bien entendu qu’elle n’avait pas dit qu’ils n’étaient pas de la même famille, mais comme à chaque fois qu’il tente de faire un compliment en le disant à ta façon, ça tombe visiblement à l’eau. Au moins on est certain que ça ne sera pas lui qui sera engagé pour être porte-parole de quoi que ce soit. Ou alors il ne faut pas que ça soit de jeunes femmes en face au vu de comment ça passe mal avec ses dernières.

    Il est prêt à répliquer, avec tout son verbe possible. Une certaine énergie dans l’âme tout de même, mais les lèvres de Solveig se pause sur sa joue et il est presque certain que tout son sang vient d’aller dans son visage si c’était possible. Il y a un vent de surprise autour d’eaux qui se soulève qui fait rire Melta, une grêle douce de son appréhension, avec une touche d’orage d’agacement, même si la pluie de sa confiance et joie restait la plus présente.

    — Papa tomate !

    Oui, papa tomate et il ne comprend rien à l’attitude de la femme en face de lui. Est-ce que c’est un truc des gens du capital d’être autant tactile et ouvert avec les gens qu’ils rencontrent pour la première fois ? Est-ce qu’il n’y avait que dans sa campagne profonde qu’on avait un peu plus de décence ? Est-ce que le fait de permettre à Melta de rencontrer autant de culture dans le pays n’allait pas le transformer en futur voyou en fait ? Est-ce qu’il était en train de former le futur plus grand criminel du monde sans même le savoir ? Est-ce qu’à cause de cela ont n’allais pas raser son village sans qu’il est pu faire quoi que se soit d’autre ? Est-ce que….



    Attendez, elle vient de faire quoi avec son pouvoir là tout de suite ? Il n’est pas certain de comprendre de comment ça peut-être vu a un moment ou un autre comme une peluche. La transformation le laisse sans voix et une certaine crainte pour la sécurité de son fils se fait tout de même. Parce qu’en soit, même si c’est une garde est-ce qu’elle n’était pas en fuite ou son passe-temps pendant ses permissions était de manger des enfants ? Est-ce que…

    — Solvague super peluche !
    — Attend…

    Et avant d’avoir pu faire le moindre geste en plus son fils s’élance vers l’hybride pour lui faire un câlin. Les yeux pleins d’étoiles si c’était possible, une joie certaine qui transparait de partout en lui, ainsi qu’une confiance totale en la forme si différente de ce qu’il put voir juste avant.

    — Veux ! Papa ! Garde Solvague ! Solvague à moi !
    — Quoi ?
    — Ma Solvague!
    — Mais non ! Pas Solveig n’est pas à toi mon riboux, c’est juste un tour de magie, elle te l’a dit.
    — Mais Melta sage, veux garder Solvague.
    — Ce n’est pas une question d’être sage ou non. C’est une personne, on ne la garde pas. Elle a une famille et dois rentrer à sa maison.
    — Non ! Solvague famille Melta maintenant ! À moi !

    La pluie diminue d’intensité, un brouillard d’ennui de ce que cette situation créait, ainsi que la neige de songerie sûre de comment résoudre cela fut au rendez-vous. La plupart du temps le petit était assez réactif au changement de météo de son père, mais là l’envie de garder l’hybride avec eux semblait plus forte.

    — On ne décide pas ça des gens comme ça.
    — Pourquoi ?
    — C’est comme ça, les gens on ne les prend pas juste comme cela.
    — Pourquoi ?
    — Parce qu’elle a aussi un fils et qu’il sera triste si elle ne revient pas le voir.
    — Prendre fils Solavgue aussi !
    — Non, on ne peut pas.
    — Pourquoi ?
    — Melta… J’ai dit non, arrête…
    — Mais suis sage.
    — Je sais, mais ça ne change rien. On ne peut pas garder les gens tout de même. Même en étant sage.
    — Pas juste…

    Il eut un soupir interne de contentement en entendant son fils cédé et le brouillard se dissipa. La neige restant encore un peu mêler à la pluie dehors. Avec tout cela il avait mis très loin cette histoire de baiser sur la joue et n’avais même pas l’énergie pour lui grogner dessus contre cela.

    — Papa…
    — Quoi Melta ?
    — Refait tomate rouge.

    Sa seule action face à cela fut de frapper son front contre le mur avec un certain désespoir de la situation présente.

    — Non papa, tout visage rouge, pas front tout seul.

    Il regarda son fils et se demanda vraiment ce qu’il avait fait pour subir cela aujourd’hui.
    Solveig P. PrêthLa Garde
    Solveig P. Prêth
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Lun 21 Sep 2020 - 16:32 #
    Si ça n’avait tenu qu’à elle, Solveig serait présentement entrain d’embrasser son propre reflet. De même si ses cordes vocales n’avaient pas été atrophiées suite à la transformation de son cou et de sa tête, elle serait sans doute entrain de prendre son meilleur fou rire. C’était une vision assez saugrenue d’ailleurs que celle d’un chiraki grimaçant de façon à afficher un sourire. Mais elle était bien incapable de s’en empêcher. Tout comme elle ne put se retenir de refermer ses bras autour de Melta dès lors qu’il se glissa contre elle.  

    La garde serait volontiers resté à leurs côtés elle aussi. Ce duo père fils était aussi amusant que sympathique, de plus elle n’avait pas finit de faire tourner le pauvre Faolan en bourrique. Le peu qu’il lui avait montré jusqu’ici méritait d’approfondir les recherches, sauf qu’elle n’était pas sotte au point de l’embêter à outrance. Pas si elle voulait rester dans ces bonnes grâces. Et puis de son côté aussi, Samaël attendait sagement son retour auprès de ses grands-parents. Tout en cajolant le petit rouquin, elle les écouta débattre, venant simplement frotter son museau sur la joue de Melta d’un air distrait.

    Ce fut finalement le grand boum d’un front contre un mur qui attira son attention, faisant dresser ses oreilles sur son crâne. Poussant un dernier et léger grondement son pelage se déforma et en un tour de main elle reprit sa forme humain.

    - Aaaaaah c’est une des premières fois que je me transforme c’est assez… Spécial ! Je suis sûre que je pourrais bientôt en prendre la forme entière ! Dit-elle. - Quant à toi… Son regard se tourna vers Melta et elle le serra contre elle. - Si je pouvais je te garderais pour moi toute seeeeeule. Précautionneuse elle se dépêcha d’ajouter un simple. - Non je ne l’enlèverais pas. Par contre… Un petit rire sadique lui échappa. - Vous devrez me rendre visite au sud dès que vous pourrez ! Relâchant le petit garçon elle se dirigea vers son père et se rapprocha à tel point que leur nez étaient presque totalement collés. - Sinon je viendrais vous chercher moi même et je peux t’assurer que Melta pourra te comparer longuement à une tomate… Enfin, elle reprit ses distances et retourna s’asseoir autour de la table, tapotant ses genoux pour inviter le petit garçon à s’installer. - Je dois dire que je suis contente de vous avoir rencontré tout les deux ! Au début je pensais que tu étais juste un râleur avec un balais dans le soupirail rectal mais je me suis trompée à ton sujet. Lentement elle s’accouda à la table. - Alors quelle est votre prochaine destination les garçons ? Peut-être que nous nous rendrons au même endroit ! Et elle eut un petit rire amusé.
    Faolan SealtarApprouvé par Gordon Ramsay
    Faolan Sealtar
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Lun 28 Sep 2020 - 10:19 #
    Son cœur rata un battement. Une frayeur pure coula dans ses veines, la pluie se stoppa d’un seul coup pour laisser place à de la grêle d’un seul coup avant que la Valkyrie dise que c’était une simple blague de lui prendre son fils. Il eut un rire nerveux aux lèvres et il du fermer les yeux en prenant une forte inspiration pour reprendre son calme et que la pluie revienne, même s’il restait des relents de grêle un peu par-ci par-là. Il ne pouvait pas s’en empêcher, depuis cette histoire avec la fleuriste marionnette, il était un peu pointilleux avec les histoires d’enlèvement.

    Ouvrant les yeux, il l’écoute et reprendre sa mine boudeuse, mais en étant beaucoup plus serein pour le coup. Pour cacher son trouble, il se resservit un bol de chocolat en grognant bien fort des mots que lui-même ne comprenait pas par rapport à de l’humour foireux et d’hybride sans gène. Le tout sans insulte, vraiment, avoir son fils dans les jambes lui avait appris à ne plus le faire. C’était peut-être le self contrôle des adultes cette façon de faire du coup. Il n’en savait rien, mais c’était tout de même un pacifique assez intéressant, surtout quand on doit vendre ses produits sans s’agacer en boucle des gens qui le prenais pour un idiot à cause de son âge.

    — On viendra, bien entendu qu’on viendra. Melta t’as adopté, si je ne viens pas je n’aurais plus de sommeil. J’y tiens quand je peux en avoir.

    Aucune envie de sacrifier un bout de sa tranquillité avec son fils pour simplement ne pas avoir voulu revoir une femme qui mange à si bonne dent ce qu’il propose. Avoir des estomacs neufs à remplir surtout quand ils se remplissaient sans aucune honte était plaisant. Les gros mangeurs avaient un quelque chose de rassurant pour le cuisinier. Un peu le sentiment qu’il faisait ce qu’il faisait pour quelque chose de vrai. Qu’il était utile.

    — Je suis impressionné par ta façon de dire certaines choses aussi poliment, je vais faire comme si c’était uniquement un compliment et que je n’avais pas envie de te remercier avoir l’énergie chaotique de Floki corrompu.

    Parce qu’il se sentait tout de même un peu vert de se faire dire qu’il avait un balai dans le cul alors qu’il avait été, de son point de vue bien entendu, parfaitement sympathique, convivial et plein de bonne humeur et gentille attention. C’était peut-être aussi parce qu’il ne se rendant pas compte quand il était sec qu’Asha avait préféré un noble à lui. Peut-être aussi pour l’argent et qu’Elthas était un pur produit de créateur de bave et quelques qu’en soit il n’aurait pas dit non si ça avait été lui qui l’avait dragué. À la place il était le père de son enfant, alors qu’il lui avait pris son ex-fiancée, ironie du sort.

    Doucement, mais sûrement le jeune père nettoya son matériel en laissant Solveig avoir son fils sur ses genoux. Le petit semblait parfaitement aux anges. Il aurait voulu partir à l’instant ça aurait été impossible vue de comment les yeux du petit est encore trop plein d’admiration pour l’hybride. Vraiment, les gardes qu’il croisait rendaient presque à chaque fois son fils complètement ivre de joie.

    — Enfin bon, le plaisir est étrangement partagé pour la rencontre.

    Et tout en disant cela il lui servit la dernière part de pain perdu et remit du riz au lait face à elle. C’était plus simple de s’occuper les mains en même temps qu’on discutait avec quelqu’un, ça lui donnait presque l’impression de gérer totalement la situation d’un bout à l’autre. Ce qui n’était pas le cas, mais les illusions sont important pour le bien être de l’ego. Il hésite sur expliquer sa prochaine destination, pas qu’il pense qu’il sera juger, mais est-ce que c’était le genre d’information à donner directement ?

    — En fait, je pensais faire un tour à la salle des enchères. Il parait qu’un œuf de glooby va être mis en vente et mon fils voulais qu’on ait un nouveau membre de famille, donc comme ce n’est pas compliquer à s’occuper je me suis dit que pour lui ça pourrait être une bonne responsabilité et… enfin, je sais que certain aime pas ses animaux, alors qu’en fait, avec leur bave ont peux faire de l’améliorant pour rendre les guimauves lues savoureuses, un peut comme si tu mordais dans un nuage, mais avec des goûts qui explose en bouche, le tout avec après l’impression de mâcher en boucle un cœur gluant, mais qui fait éclater bouché après bouché ses saveurs avant de glisser dans la gorge une fois tous les goûts sortis. Avec une touche de miel supplémentaire si jamais tu as mal à la gorge c’est juste parfait pour faire oublier cela et… Et je me suis emporté…

    Il avait été pris dans la passion de sa nouvelle friandise qu’il voulait absolument faire. Son visage avait repris une belle teinte rouge et il c’était renfrogné à nouveau agacer par lui-même.

    — Bref, on va à la salle aux enchères et toi ?
    Solveig P. PrêthLa Garde
    Solveig P. Prêth
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Dim 4 Oct 2020 - 23:46 #
    Enfin, Faolan approuva l’idée de lui rendre visite et Solveig ne put s’empêcher d’applaudir. Ravi qu’il accède à sa demande. Un peu comme une gamine à qui l’on offre son premier lumios. Glissant l’une de ses mains griffus dans les cheveux roux, elle se pencha pour chuchoter à l’oreille de Melta.

    - Tu as entendu ? Tu vas revenir me voir au grand port ! En plus il y a la mer et des bons ba...Aaaah tu es encore trop petit pour ce genre de chose ! Mais j’y emmènerais ton père ! Avait-elle ricané, diabolique, tout en lançant un regard au principal intéressé.

    Après tout, lorsqu’elle avait vu la grêle commencer à s’abattre elle s’était demandé si elle ne l’avait pas mit vraiment en colère. Mais sans doute ses émotions très vivaces lui jouaient-elles encore des tours. Un petit sourire naquit aux coins des lèvres de la chiraki. A ses yeux son hôte était de ces gens francs et honnêtes qui, peut-être, ne plaisaient pas au plus grand nombre mais n’avaient pas honte d’être qui ils étaient. Au delà du côté amusant de ses rougissements, elle appréciait sincèrement sa façon d’être.

    - C’en est un.

    Voyant que le blond était plus absorbé par ses ustensiles, Solveig attrapa le petit garçon par le dessous des aisselles et le tourna de façon à ce qu’il lui fasse face. Après quoi elle s’amusa à lui voler son nez, lui chatouiller le base du cou et lui tirer gentiment les joues.  Ce ne fut que lorsque la voix du paternelle retentit et qu’il déposa de nouvelles part de nourriture qu’elle arrêta de s’intéresser à Melta, le gardant tout de même bien contre elle.

    - Géniiiial ! S’exclama-t-elle tout en commençant déjà à mettre du riz dans sa bouche mais brusquement un frisson lui parcourut l’échine à l’entente des derniers mots de Faolan et elle manqua d’en faire tomber sa cuillère. Heureusement ses réflexes étant ce qu’ils étaient, elle l’a rattrapa au vole tout en pressant une main sur la poitrine du petit garçon pour lui éviter une chute lorsqu’elle se pencha sur le côté. Quand elle se redressa, ses yeux rencontrèrent le visage écarlate de Faolan et elle ne pu s’empêcher de pouffer.

    - Décidément, ta circulation sanguine est exceptionnellement bonne ! Avec douceur, elle se leva et déposa Melta à sa place, lui partageant volontiers sa part de pain perdu. De toute façon, elle n’avait plus faim. L’image d’un glooby répugnant traînait dans son esprit sans vouloir s’en aller.   - Je goutterais volontiers à toutes tes recettes si elles ne contiennent rien qui viennent d’un glooby. Un nouveau frisson la parcourus, hérissant le poil de ses oreilles. - Je n’aime pas ces créatures. Je sais qu’elles sont inoffensives mais elles me font peur. Alors en manger tu imagines ? Elle éclata d’un léger rire mi amusé, mi honteux puis haussa les épaules. - C’est un peu ridicule mais c’est ainsi ! Elle se mit a s’étirer, se penchant vers l’avant, faisant craquer son dos. - Moi je vais devoir retourner à la caserne. Je passais seulement le temps en attendant que ma mission se poursuive. Puis je suis tombée sur vous ! Je dois dire que vous avez été une bonne distraction ! Passant les bras autour des épaules de Faolan, elle les laissa reposer sur ses épaules et pencha la tête. - Note que mon invitation au grand port était des plus sincères et je compte bien sur Melta pour te faire vivre un enfer si ce n’est pas le cas ! Je suis sûre que Sam sera ravit de vous rencontrer. Et aussi… Elle se pencha vers l’avant, murmurant dans l’oreille de son ami. - J’ai un ami qui possède une loutre géante adorable, je suis sûre qu’il sera ravit de la présenter à ton fils ! Enfin, elle recula tout sourire et détacha l’un de ses bras pour lui lever un pouce devant le nez.

    Au loin, le son d’une cloche retentit. En réponses Solveig tourna la tête dans sa direction, ses oreilles soulevées par trois soubresaut. - Anhw… L’heure est arrivée. Humpf… Soupira la jeune femme, ronchon. Elle n’aimait pas les au revoir, même avec des gens qu’elle venait de rencontrer comme maintenant. Alors, sans crier gare elle sera le coléreux contre elle, glissant une main à l’arrière de sa tête et se cramponnant à lui comme si c’était la dernière fois qu’ils se voyaient. Ce qui en soit pouvait parfaitement être le cas.

    - Cesse de froncer les sourcils comme ça et apprend à accepter que tout le monde ne peut pas être aussi fanatique de ton fils que toi. C’est un bon petit gars quoi qu’on en dise. Faites attention le saison fraîche est en  train d’arriver et avec l’humidité que tu produit vous risquez d’attraper froid. Oh et si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, fait mandater Solveig Prêth à la garde du sud. Je trouverais toujours le moyen de venir ! Enfin, elle se recula et posa une main sur chacune de ses joues. Avec douceur, elle embrassa son front. - Prend soin de toi ! Diantre qu’elle détestait ce genre de moment, sans parler du fait qu’elle était sans doute la seule à ressentir un grand vide. Comme si elle quittait un membre à part entière de sa famille. Ses pas la menèrent jusqu’au rouquin et elle posa un genou à terre. - Je dois partir petit cœur, mais papa m’a promis que vous viendriez au sud ! Et si jamais vous ne venez pas je te promet que je viendrais vous voir et que papa sera aussi rouge que tu ne l’auras jamais vu ! Ça marche ? Levant le poing, elle alla checker dans celui du petit garçon. Après cela, elle déposa un tendre baiser sur son front à lui aussi.

    - Bien. Je file ! Elle resta immobile quelques instants devant le rideau de pluie. Peut-être que si elle arrivait un peu en retard… - Aaaah, tu vas déjà te faire assassiner… Mumura-t-elle. Puis, afin d’être sûre de ne plus changer d’avis, elle frappa le sol avec force, attrapa le bord d’une fenêtre et se hissa jusqu’au toit où elle démarra une course folle, comme si un diable était à ses trousses. «  A la prochaine fois les garçons ! » leur adressa-t-elle en pensée avant de disparaître sur un toit d’ardoise au loin.
    Faolan SealtarApprouvé par Gordon Ramsay
    Faolan Sealtar
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    Lun 12 Oct 2020 - 17:21 #
    Elle a quelque chose d’enfantin dans sa manière d’agir, un truc qui ne la fait pas être son aînée vraiment, un peu comme s’il pouvait dire tout du long qu’il avait plus de vécus qu’elle pour ne pas être assez enfantin. Enfin, c’est l’image qu’elle se donne et ça, Faolan ne sait pas trop de comment aborder et comprendre vraiment une personne agissant comme Solveig. Ce n’est pas un mal, mais c’est tout de même déstabilisant.

    — Oui, j’aimerais éviter autant que possible qu’il devienne alcoolique à son âge, merci de comprendre cela.

    Il y a une certaine dose d’ironie dans sa voix, pas assez pour être forcément compréhensible et cela sonnait même un peu sec. Pourtant il ne serait pas contre une soirée ou deux à prendre l’air, se détendre, vivre comme toute personne de son âge célibataire et souhaitant profiter des joies des bars. Puis, surtout, il y avait plusieurs saveurs d’alcool qu’il voulait tester et avoir dans le catalogue de son palais pour mieux appréhender ce qu’il pourrait proposer comme plat dans tel ou tel établissement, voir tout simplement quoi ajouter à ses préparations.

    Un long soupir sort de sa bouche quand elle parle de sa circulation sanguine et ce simple son fait rire Melta. Tant mieux pour lui, là son père trouve toute cette situation depuis le début grotesque. Pas un mauvais grotesque, mais tout de même un où il n’a aucun contrôle et subit tout ce qui arrive. Il n’était pas supposé avoir un contrôle de lui-même pour ne pas arriver à ce genre de chose ?

    Par contre il a un léger vent de surprise quand elle explique ne pas vouloir manger quoique ce soit venant d’un glooby. Tout comme quand elle semble avoir une certaine honte à dire qu’elle a peur d’eux. Oui, OK, une garde qui a peur de ce genre de créature là ça fait plus pitié qu’autre chose pour le coup. Ça ne devait pas être évident ce genre de peur face aux autres pour ne pas perdre la face.

    — Je t’en ferais sans rien qui vienne d’eux du coup. On ne contrôle pas notre peur ou celle des autres, donc ce n’est pas ridicule. C’est plus ceux qui ne comprennent pas qui sont ridicules.

    Tout comme le fait de ne pas vouloir manger quelque chose à base de quelque chose qui fait peur, cela est tout sauf instinctif. Les araignées sont aussi une peur ridicule quand on y regarde bien et ça n’empêche pas plus de monde d’avoir peur. Alors bon, un glooby comme peur ce n’est pas plus étrange d’autre chose. Pour le coup il aimerait bien que Melta ait un peu plus de peur de créature, même de petite ainsi que de vouloir faire des câlins à toute celle qui traine sur son passage. Enfin ce n’est pas le souci du moment.

    Soupirant à nouveau et fonçant un peu plus les sourcils, il l’écoute continuer sa proposition qu’elle lui refait. Oui, il a compris que son invitation est sincère, pas à un moment il n’a pensé le contraire. Est-ce que certaines personnes remettaient ses dires en doute à cause de son attitude pour réagir ainsi à cela ? Aucune idée, mais il hocha docilement la tête. Puis, mine de rien, il était un profiteur de ce genre d’invitation, cela voulait aussi, souvent, dire un logement sur place gratuit et en temps qu’itinérant c’était quelque chose de non négligeable tout de même.

    — Tu es amusante Solveig, même si un peu irritante parfois, c’est un plaisir d’avoir passer un moment avec toi. Si un jour ton régiment ou toi avez besoin d’un cuisinier à petit prix, pense à me mandater aussi. Ou pour servir d’arrosoir humain… C’est pas aussi impressionnant que garde, mais c’est déjà ça.

    Parce que malgré tout il faut penser un peu affaire et une personne avec un aussi bon appétit, même si c’est assez compliqué à remplir, cela veut aussi dire plus de possibilités de lui faire gouter plein de plat différent pour avoir des avis divers. En tout cas c’est ainsi qu’il le voit. Melta semble tout enthousiasme à l’idée de revoir bientôt sa nouvelle amie au grand-port, ça demandera surement quelque jour d’explication sur le fait que ça n’aura pas lieu le jour même pour le coup.

    Un rire franc sorti de sa bouche en la voyant autant paniquer ou avoir quelque chose qui ressemble à de la panique en voyant l’heure qu’il était. Surement le plus franc rire de toute la journée. Les conseils de Solveig avaient quelque chose de rassurant, tout comme sa façon de prendre soin de Melta.

    — À la prochaine fois.

    Melta faisait des grands signes d’en revoir à la demoiselle alors que Faolan vit sa pluie s’intensifier. Cette rencontre, même si elle avait été des plus étrange sur le moment l’avaient de bien fortes bonnes humeurs. Les gens comme étaient vraiment sympathique comme rencontre, ça changeait des gens de son village pour le coup. Plus il découvre le reste du monde par lui-même, plus il se dit qu’il aurait dû partir découvrir cela bien avant.
    Contenu sponsorisé
    Informations
    Re: On touche avec les yeux, pas la langue
    #