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[Défi RP] Pauvres âmes en perdition
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Ain L. SunrickLinus Dahl
Marchant calmement dans les rues de la capitale, une petite fille vous accoste tous les deux (libre à vous de dire que vous étiez déjà ensemble ou que la petite fille vous prend tous les deux dans la rue). Elle vous demande alors de l'aider à trouver de la nourriture et des vêtements. Elle vous dit qu'elle connaît un très bon lieu pour ça, et vous demande de la suivre.
Mais vous voyez briller quelque chose dans son regard, quelque chose de bestial...
Que faites-vous ?
Marchant calmement dans les rues de la capitale, une petite fille vous accoste tous les deux (libre à vous de dire que vous étiez déjà ensemble ou que la petite fille vous prend tous les deux dans la rue). Elle vous demande alors de l'aider à trouver de la nourriture et des vêtements. Elle vous dit qu'elle connaît un très bon lieu pour ça, et vous demande de la suivre.
Mais vous voyez briller quelque chose dans son regard, quelque chose de bestial...
Que faites-vous ?
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Succès : ![[Défi RP] Pauvres âmes en perdition FFXnyYu](https://i.imgur.com/fFXnyYu.png)
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La vie à la capitale était vraiment une série de pile ou face pour savoir si la journée serait intéressante. Tantôt il ne se passait rien, c’était les mêmes types de personnes croisées, les mêmes actions effectuées en une espèce de routine étrange où seuls les protagonistes échangeaient de rôle. Tantôt par contre quelque chose de notable se passait si on se trouvait au bon moment et au bon endroit. D’aucuns diraient que ce sont le mauvais endroit et le mauvais moment, mais ces d’aucuns-là ne savaient probablement pas apprécier les épices de la nature comme Linus savait le faire. Comme dirait quelqu’un, qui s’il existait dans ce monde serait probablement peintre, il n’y pas d’erreurs, que de joyeux accidents.
Ce matin-là, Linus n’avait pas de gueule de bois, c’était assez rare ces derniers temps pour le noter. Après tout, il fallait bien profiter des attraits de la capitale, même si le Grand Port n’était pas à plaindre à ce niveau là non plus. En tout cas, entre le dépaysement, les tests de boisson et les fameuses tournées des bars incontournables de la capitale, il y avait suffisamment d’excuses pour se murger régulièrement. Mais la veille d’aujourd’hui avait fait exception. Ainsi, il pu se préparer convenablement pour cette journée : douche, parfum, vêtement propre voire même se peigner. Il enfila une chemise blanche, releva le col pour donner un faux style, un pantalon en cuir, des bottes, lança son sac sur son dos et partit de bonne humeur.
Aujourd’hui il voulait rencontrer quelqu’un ou quelque chose dans le quartier résidentiel de la ville. Comme tout le monde le sait, par hasard comme Linus ou non, le meilleur moyen que quelque chose se produise c’est de faire comme si on ne s’attendait pas à ce que ça arrive. Il traînait comme ça près des habitations, le pas lent, sifflotant, profitant du climat clément qui recouvrait la capitale.
Soudain, le noble fut happé sur le côté, attiré par son bras droit par une force qu’il n’identifia pas tout de suite. Confus d’avoir parcouru pas loin d’un mètre en l’espace de quelque secondes, il se remis les idées en place pour savoir comment il devait réagir. La force inconnue se révéla être une petite fille aux cheveux noirs très ébouriffés, habillée de chiffons déchirés qui formaient de façon plutôt aléatoire des habits. A vrai dire, il y avait quelques traits féminins qui le faisait dire que c’était une petite fille, mais il n’en était pas réellement certains.
En parlant de personne dont il avait du mal à définir le genre, il remarqua que quelqu’un se tenait à l’opposé de la gamine. Cette personne semblait être une jeune adulte s’il devait jauger, elle n’avait pas spécialement l’air d’être aussi frêle que les citoyens de la capitale mais ne semblait pas non plus être les boites de raviolis qui faisaient office de gardes. Il alterna du regard entre les deux personnages. La petite prit la parole :
Ce matin-là, Linus n’avait pas de gueule de bois, c’était assez rare ces derniers temps pour le noter. Après tout, il fallait bien profiter des attraits de la capitale, même si le Grand Port n’était pas à plaindre à ce niveau là non plus. En tout cas, entre le dépaysement, les tests de boisson et les fameuses tournées des bars incontournables de la capitale, il y avait suffisamment d’excuses pour se murger régulièrement. Mais la veille d’aujourd’hui avait fait exception. Ainsi, il pu se préparer convenablement pour cette journée : douche, parfum, vêtement propre voire même se peigner. Il enfila une chemise blanche, releva le col pour donner un faux style, un pantalon en cuir, des bottes, lança son sac sur son dos et partit de bonne humeur.
Aujourd’hui il voulait rencontrer quelqu’un ou quelque chose dans le quartier résidentiel de la ville. Comme tout le monde le sait, par hasard comme Linus ou non, le meilleur moyen que quelque chose se produise c’est de faire comme si on ne s’attendait pas à ce que ça arrive. Il traînait comme ça près des habitations, le pas lent, sifflotant, profitant du climat clément qui recouvrait la capitale.
Soudain, le noble fut happé sur le côté, attiré par son bras droit par une force qu’il n’identifia pas tout de suite. Confus d’avoir parcouru pas loin d’un mètre en l’espace de quelque secondes, il se remis les idées en place pour savoir comment il devait réagir. La force inconnue se révéla être une petite fille aux cheveux noirs très ébouriffés, habillée de chiffons déchirés qui formaient de façon plutôt aléatoire des habits. A vrai dire, il y avait quelques traits féminins qui le faisait dire que c’était une petite fille, mais il n’en était pas réellement certains.
En parlant de personne dont il avait du mal à définir le genre, il remarqua que quelqu’un se tenait à l’opposé de la gamine. Cette personne semblait être une jeune adulte s’il devait jauger, elle n’avait pas spécialement l’air d’être aussi frêle que les citoyens de la capitale mais ne semblait pas non plus être les boites de raviolis qui faisaient office de gardes. Il alterna du regard entre les deux personnages. La petite prit la parole :
- J’ai faim et j’ai b’soin d’habits pour les saisons à v’nir, vous pourriez p’tet m’aider ? J’connais l’endroit idéal pour ça !
Partagé entre l’improbabilité de la situation et son habituel désir d’aider son prochain, il prit rapidement la décision de la raison, de revenir sur un territoire connu en prenant une approche qui avait fait ses preuves : poser des questions.
- Mais… euh… oui mais comment tu t’appelles, où sont tes parents ? lança-t-il subitement.
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Pauvres âmes en perdition
Avec Linus Dahl | Défi RP
Ain n'aimait pas prendre du repos, elle en avait déjà trop pris ces derniers temps et cela n'avait jamais terminé correctement. Et puis, si elle voulait se reposer, elle avait tout le temps de le faire pendant les trajets qui la menait à sa destination, passer du temps sur les routes n'était pas une corvée mais bien un moment de tranquillité pour cette aventurière qui n'aimait pas la ville. Du coup, sa prochaine quête avait déjà été décidée, une rapide escorte jusqu'au grand port qui partirait le lendemain. Elle avait donc encore un jour à tuer à la capitale et elle avait décidé de refaire un peu des stocks pour être fin prête lors du départ.
Elle se dirigeait donc vers la place commerçante en coupant par les zones d'habitations. Elle préférait nettement les petites ruelles aux grandes rues, bien trop bondées pour elle. Vif, le chantelune était sur son épaule et chantait encore d'atroce chanson : VIIIF LE PLUS BOOOO ! LE PLUS GRAND DES VIF ! LE VIF DE TOUS LES ENFANTS ! LE HEROS DES DAMES ET DES SOLNARS ! D'un point de vue extérieur, on ne pouvait qu'entendre le chant délicat qui a valu le nom qu'on donne à cet oiseau. Mais télépathiquement, Ain ne pouvait que grincer des dents en entendant les paroles : est-ce que les chants des chantelunes se traduisaient-ils tous ainsi ? Miel, le petit solnar quant à lui était resté à la maison, il n'appréciait pas les balades en villes et n'accompagnait l'aventurière que lorsqu'elle se rendait à la campagne.
C'est d'un pas rapide qu'elle se dirigeait vers sa destination mais elle fut interrompu par une jeune fille.. ou un jeune garçon qui lui demanda de la nourriture et des vêtements. Ain soupira et s'apprêtait à sortir quelques cristaux de sa poche pour être tranquille et lui dire de se débrouiller toute seule comme elle avait du le faire à son age. Mais elle repensa à Shnor qui l'avait finalement recueilli et qui n'aurait pas laissé l'enfant toute seule.
- Bon.. rapidement alors
Et la petite fille lui fit un sourire carnassier qui n'échappa pas à l’œil vigilant d'Ain... La jeune femme suivi donc l'enfant tout en restant sur ses gardes, si elle avait réellement faim et devait s'habiller, n'importe quelle échoppe aurait pu faire l'affaire mais elle semblait vouloir l'amener quelque part. Cependant, avant d'arriver à destination, l'enfant alla chercher un autre humain dans la foule. Elle le traina jusqu'à leur ruelle avec une facilité déconcertante pour un tel petit gabarit. Ain haussa un sourcil.
L'homme se mit à la questionner et l'aventurière observa la scène en restant muette. Elle se demandait d'ailleurs si elle pouvait les laisser maintenant que l'enfant avait trouvé un autre adulte qui semblait plus enclin à s'occuper d'une telle gamine.
- Si tu n'as plus besoin de moi du coup, j'ai à faire.
Et Ain s'apprêta à tourner les talons mais quelque chose lui agrippa le poignet. La jeune femme se retourna et fixa la gamine qui avait une poigne beaucoup trop importante pour une enfant de son age.
- N-non.. reste !
Ain soupira. Que pouvait-elle faire... Sur son épaule, Vif se cacha dans son col et tremblait comme une petite feuille.
- M-man Vif à peur... la petite sent pas bon..
Encore un élément suspicieux qui fini de convaincre Ain de rester observer la scène, d'un coup sec, elle détacha sa main de la poigne de l'enfant et la posa sur le pommeau de son épée. Presque au garde à vous. Elle laisserait l'homme se charger de la discussion vu qu'il avait l'air bien parti mais au cas où les choses tournerait mal, il n'avait pas l'air très équipé pour faire face à ce type de situation.
Elle se dirigeait donc vers la place commerçante en coupant par les zones d'habitations. Elle préférait nettement les petites ruelles aux grandes rues, bien trop bondées pour elle. Vif, le chantelune était sur son épaule et chantait encore d'atroce chanson : VIIIF LE PLUS BOOOO ! LE PLUS GRAND DES VIF ! LE VIF DE TOUS LES ENFANTS ! LE HEROS DES DAMES ET DES SOLNARS ! D'un point de vue extérieur, on ne pouvait qu'entendre le chant délicat qui a valu le nom qu'on donne à cet oiseau. Mais télépathiquement, Ain ne pouvait que grincer des dents en entendant les paroles : est-ce que les chants des chantelunes se traduisaient-ils tous ainsi ? Miel, le petit solnar quant à lui était resté à la maison, il n'appréciait pas les balades en villes et n'accompagnait l'aventurière que lorsqu'elle se rendait à la campagne.
C'est d'un pas rapide qu'elle se dirigeait vers sa destination mais elle fut interrompu par une jeune fille.. ou un jeune garçon qui lui demanda de la nourriture et des vêtements. Ain soupira et s'apprêtait à sortir quelques cristaux de sa poche pour être tranquille et lui dire de se débrouiller toute seule comme elle avait du le faire à son age. Mais elle repensa à Shnor qui l'avait finalement recueilli et qui n'aurait pas laissé l'enfant toute seule.
- Bon.. rapidement alors
Et la petite fille lui fit un sourire carnassier qui n'échappa pas à l’œil vigilant d'Ain... La jeune femme suivi donc l'enfant tout en restant sur ses gardes, si elle avait réellement faim et devait s'habiller, n'importe quelle échoppe aurait pu faire l'affaire mais elle semblait vouloir l'amener quelque part. Cependant, avant d'arriver à destination, l'enfant alla chercher un autre humain dans la foule. Elle le traina jusqu'à leur ruelle avec une facilité déconcertante pour un tel petit gabarit. Ain haussa un sourcil.
L'homme se mit à la questionner et l'aventurière observa la scène en restant muette. Elle se demandait d'ailleurs si elle pouvait les laisser maintenant que l'enfant avait trouvé un autre adulte qui semblait plus enclin à s'occuper d'une telle gamine.
- Si tu n'as plus besoin de moi du coup, j'ai à faire.
Et Ain s'apprêta à tourner les talons mais quelque chose lui agrippa le poignet. La jeune femme se retourna et fixa la gamine qui avait une poigne beaucoup trop importante pour une enfant de son age.
- N-non.. reste !
Ain soupira. Que pouvait-elle faire... Sur son épaule, Vif se cacha dans son col et tremblait comme une petite feuille.
- M-man Vif à peur... la petite sent pas bon..
Encore un élément suspicieux qui fini de convaincre Ain de rester observer la scène, d'un coup sec, elle détacha sa main de la poigne de l'enfant et la posa sur le pommeau de son épée. Presque au garde à vous. Elle laisserait l'homme se charger de la discussion vu qu'il avait l'air bien parti mais au cas où les choses tournerait mal, il n'avait pas l'air très équipé pour faire face à ce type de situation.
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