Helmnor Charles

Nom du pouvoir : Nain
Catégorie : Changement Physique


Réduit la taille du possesseur à un peu plus d’un dixième de sa taille originel.
La modification est permanente et ne procure aucun boost, l’utilisateur possède la force, l’agilité, la rapidité de quelqu’un de cette taille. Un livre devient donc un objet plutôt lourd.

Charles… Pour le décrire physiquement il est important de préciser qu’en général, il passe inaperçu. Non parce qu’il est discret ou qu’il se cache. Loin de là, mais simplement il est petit. Très petit. Mesurant à peine 23 cm et demi il est facile de passer à côté de lui sans le remarquer ou même, parfois, de le propulser contre un mur d’un coup de botte sans faire exprès.

Mais, malgré sa petite taille, il observe le monde de ses grands yeux vert émeraude dévoilant l’innocence de son âme qui n’a pas voulu sortir de l’enfance. Son visage est plutôt simple, légèrement rondelet, possédant un petit nez entouré de tache de rousseur allant jusqu’à ses oreilles légèrement pointues, il est surplombé de cheveux blonds mi-longs et d’un chapeau vert en pointe.

Plutôt musclé au vu des objets communs environnant qui ne sont pas adaptés à sa taille, il n’y a pas grand-chose d’intéressant à noter sur son corps, sa tenue par contre est un peu plus particulière. Gardant une couleur verte, il possède une tenue verte et large, gênant parfois les mouvements. Mais accès sur le confort. De toute façon, la plupart des gens ne le remarquent même pas il n’est donc pas important pour lui de s’habiller correctement, préférant ainsi une tenue confortable dans laquelle il se sent bien, plutôt qu’une tenue présentable. Il porte donc un haut vert, décoré de finie rayure dorée et d’un pantalon bien trop large pour lui jaune et vert. Enfin, il porte des bottes sales, mais lui permettant de courir un peu partout. La rumeur dit que s’il se replie sur lui-même, se cachant sous son chapeau, il devient facile de le confondre avec le paysage, comme s’il n’avait jamais existé.

Côté mentale, il y a un peu plus de choses à dire. La première étant qu’il est quelqu’un de timide, facile à impressionner et qui s’émerveille devant tout et n’importe quoi. Certains qualifient cela d’innocence, comme un enfant qui découvre le monde. Et pourtant, il connait le monde, pour l’avoir parcouru pendant longtemps. Mais dans sa tête, il continue de s’émerveiller de tout et de rien, profitant de chaque instant, gravant dans sa mémoire chaque scène pour pouvoir la raconter plus tard. Car oui, il aime raconter des histoires.

Charles est un barde, et en conséquence, il passe sa vie à chercher de nouvelles histoires, à trouver de nouvelles choses, de nouvelles personnes qui accompliront de grandes choses. Il aime amplifier ce qu’il c’est passé pour faire rêver les autres. De sa voix claire il créer un monde irréel dans l’esprit des autres pour qu’ils puissent imaginer ce qu’il c’est passé pendant ces moments. Parfois effrayant, parfois joyeux, il raconte tout de façon à ce que les spectateurs pensent être sur les lieux de l’aventure. Et il aime ça.

Et en racontant ses histoires, il en profite pour montrer aux autres que certains se battent, dans l’ombre, pour la sécurité des autres, sans attendre de grandes récompenses, sans attendre de reconnaissance. Il aime faire savoir aux gens la réalité du monde, quelle qu’elle soit. Même si certaines histoires sont amplifiées pour les rendre un peu plus impressionnante, il veut au fond de lui, raconter ce que les gens ne voient pas. Et du haut de ses 23 centimètres et demi, il voit énormément de choses qu’une personne normale ne verrait pas.

Il est quelqu’un d’attentif, à l’écoute des autres, toujours curieux d’en savoir plus, de connaitre le moindre détail. Pour lui, rien n’est inintéressant, dans toute histoire, il y a quelque chose à raconter. Et même si il ne chante pas tout ce qu’il entend, il garde dans sa mémoire la plupart des informations.

D’un autre côté, Charles est un trouillard, un vrai, pur et dur, qui n’hésitera pas à prendre la fuite, abandonnant tout derrière lui. Sauf son instrument. L’unique moyen pour que Charles fasse preuve de courage, c’est que son instrument soit en danger. Offert par sa famille, il y tient comme la prunelle de ses yeux. Il n’y a rien de plus important pour lui en dehors de sa voie. Et même s’il n’est pas bien impressionnant, il ne faut pas le sous-estimer. Un barde à beaucoup de contact et parfois même, de la famille. Et il aime sa famille. Bien que ses parents ne travaillent plus, ses deux frères font le même métier que lui et il sait qu’il peut compter sur eux en cas de besoin.

La confiance est quelque chose d’important pour lui, sans ça, il ne pourrait faire son travail, il ne pourrait pas raconter les histoires des autres. Demandant toujours leurs accords avant d’écrire quelque chose. Mais ce n’est pas quelque chose qu’il faut briser. Il a la rancune tenace, pouvant rester plusieurs années sans aucun problème, et il n’hésitera pas à faire payer des centaines de fois les crasses qui lui sont faites. Même s’il peut pardonner facilement certains écarts souvent dus à sa petite taille, il ne faut pas briser la confiance qu’il accorde parfois bien trop facilement.

La vie de Charles n’a pas grand intérêt. Même s’il est possible de trouver quelques anecdotes bien sympathiques, préparez-vous d’avance à voir quelque chose de banal.

Ce petit homme est né à la capitale, dans une famille sans histoire aimant la chanson et la musique. Une famille ni riche ni pauvre, vivant au calme et sans se prendre la tête. Et surtout, une famille de barde. Chez Charles, être barde était presque un devoir, une religion, et c’est avec plaisir qu’il suivit la voie familiale. Tranquillement, il suivit la route de son frère et sa sœur âgées respectivement de deux et quatre ans de plus que lui, eux aussi apprenaient le métier de barde.

Et les premières étapes étaient d’entraîner sa voix, chaque jour pendant quelques heures, apprendre à la moduler, à mettre de l’émotion, à montrer aux autres. Charles aimait écouter sa famille et, bien qu’il fût moins bon que les autres, il travaillait dur afin de rattraper son retard. Une progression lente, mais qui peu à peu, porta ces fruits. Sa famille était patiente et chacun des membres essayait de l’aider à s’améliorer.

Puis, à l’âge de huit ans, ce fut le moment d’apprendre à construire son instrument, et surtout, de le choisir. Ce fut le plus dur pour Charles. Choisir son instrument. Bien entendu, il en avait déjà essayé plusieurs, mais il ne savait pas encore lequel prendre. Et c’est au bout de plusieurs jours qu’il décida de prendre le Luth. La confection était compliquée, mais il en aimait le son et les possibilités qu’il offrait. L’apprentissage fut long et difficile, peu adroit de ses mains, Charles détruisit plusieurs fois tout son travail. Mais la fierté qu’il éprouva lorsqu’il parvint enfin à terminer son instrument fut sans égale. Pour lui, c’était un accomplissement important et il ne lui restait plus qu’à apprendre à en jouer correctement.

C’est ce qu’il fit, tout en s’intéressant aux autres instruments afin de pouvoir en jouer en cas de besoin, il du aussi apprendre à lire et écrire afin de poser sur papier les chansons qu’il concocterait. Il rêvait d’aventure, de les chanter et chaque soir, il s’endormait en fredonnant. Jusqu’au jour de ses douze ans, où son pouvoir s’activa.

Un matin il se réveilla perdu dans sa couette. Et ce n’était pas une métaphore. De l’extérieur, on ne pouvait voir qu’une petite boule se déplaçant sous la couette, cherchant une sortie. Et, parfois, un petit crie ce faisait entendre, appelant à l’aide. Mais heureusement, la petite boule finit par atteindre le bord du lit et à tomber sur le sol. Charles avait rétrécis, drastiquement, ne mesurant plus que quinze petits centimètres. La suite ne fut que confusion, il hurla à l’aide et sa petite voix se fit entendre par son père passant dans le couloir. Ouvrant la porte, il découvrit son fils, minuscule. Et la panique s’installa.

Pendant un moment, ils cherchèrent l’origine du mauvais sort qui avait touché leur fils, puis ils se résignèrent, tous ensemble. Il s’agissait là de son pouvoir. Un pouvoir peu pratique qui n’allait en rien aider Charles pour son avenir. Mais la famille ne se découragea pas. S’adaptant à ce qu’il s’était passé ils adaptèrent chaque partie de la maison pour que Charles puisse vivre à peu près normalement. Et c’est avec le soutien de tout le monde que le petit homme continua d’apprendre, construisant un nouveau Luth à sa taille, continuant de chanter, apprenant à porter sa voix afin de se faire entendre. Un travail long et laborieux qui n’était pas parfait.

Peu à peu, la maison se vida. Ce fut d’abord sa sœur, qui prit la route afin de trouver des histoires à écrire et à raconter, puis son frère, deux ans plus tard. Pour Charles ce fut bien plus tard, ses parents n’osant pas vraiment le laisser voyager, ayant peur qu’il se fasse écraser par un cheval sur la route. Mais, à ses 19 ans, lorsqu’il eut finit de grandir, il put enfin partir comme il le souhaiter depuis si longtemps. Un petit sac sur le dos, son luth à la main, de quoi écrire. Il était fin prêt.

Pour lui, ce fut compliqué. Il faut imaginer que même un Smiley pouvait être dangereux. Le moindre monstre pouvait amener à une mort certaine et il le savait. Ainsi, il fit en sorte de voyager en sécurité, toujours accompagner, se focalisant sur les escortes. Et peu à peu, il créa ses chansons. Pas forcément parfaite, mais elle lui plaisait et c’était l’essentiel. L’avantage que lui procurait sa petite taille était le coût de la vie. Consommant très peu de nourriture et prenant peu de place, il lui était facile de subvenir à ses besoins. Et sa vie avança tranquillement.

Jusqu’au jour où il apprit la nouvelle que son frère avait été enfermé. Pour avoir suivi de trop près une mission d’escorte lors d’une mission d’exile. Mais il l’apprit en retard, et lorsqu’il revint chez ses parents, il avait déjà été libérer. Apparemment tout aller bien, et il était parvenue à obtenir l’aventure d’un groupe s’aventurant derrière la frontière. Du moins en grande partie et c’est avec passion que Charles écouta son histoire, notant au passage d’éviter toute confrontation avec ce genre de personne. Oui, le coup qu’avait reçu son frère serait suffisant pour le tuer sur le coup.

Le reste ce passa sans accrochage, Charles repris sa route, continuant de voyager, jusqu’à aujourd’hui, cherchant au passage, un moyen de se faire entendre de tous afin de pouvoir exercer plus facilement son métier. Certaines options commençant peu à peu à ce dessiné, il était persuadé de pouvoir progresser.