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Le corbeau et le renard | Niraen
Solveig P. PrêthLa Garde
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Depuis plusieurs lunes maintenant et après en avoir payé le prix, Solveig avait réussit à développer une nouvelle capacité. Ou du moins plusieurs. Elle était maintenant en mesure de troquer l’un de ses membres contre celui de l’animal qui partageait ses gênes. Des pattes, des griffes, des crocs, tout avait été amélioré pour son plus grand plaisir. Les entraînements n’en avaient été que facilité et la jeune femme avait ainsi progressé au corps à corps. Sans parler du nouveau panel de blagues en tout genre qui s’offrait à elle. Solveig était plus fière que jamais de ses capacités. Toutefois il en résidait une qui, malgré sa beauté, lui posait un énorme problème. Depuis toujours la chiraki avait été une femme de la terre, l’eau n’était pas sa tasse de thé et surtout naître au Grand Port ne lui avait jamais conférer un quelconque pied marin. Ce qui se révélait être un problème de chacun instant. Bref, Solveig aimait avoir les pieds sur terre et son dernier pouvoir lui, lui avait offert des ailes. Une magnifique paire, identique à celle des chiraki. D’un noir ébène, elles étaient constituées d’une membrane suffisamment épaisse pour soulever la masse de leur propriétaire.
La Valkyrie, loin d’être craintive s’était essayée plus d’une fois à les faire fonctionner. Les obliger à battre était un véritable combat, comme un muscle atrophié qu’elle se devait de dégripper. Il fallait allier à cela la vitesse suffisante ainsi que l’orientation parfaite pour faire décoller son corps et cela… Elle n’y était jamais parvenu. Pourtant ce n’était pas faute d’essayer. Il arriva même une fois où Thépa la rattrapa de justesse avant qu’elle ne heurte le sol après avoir sauté de l’un des remparts du bastion. Cette dernière lui avait d’ailleurs interdit de se percher pour prendre son premier envole. Ce à quoi Solveig avait promis de ne plus prendre les remparts comme perchoir.
C’est donc tôt ce matin là, alors que le soleil commençait tout juste à percer à l’horizon de ses rayons jaune pâle, qu’elle quitta sa chambre sur la pointe des pieds. Évidemment Azazel grésilla, émit un grondement mécontent et la suivit. Depuis quelques temps maintenant, il avait cessé de l’électrocuter toutes les cinq minutes et se contentait de ronchonner tout en la suivant partout. Chose qui amusait beaucoup se maîtresse.
- Arrête de râler, tu vas réveiller Sam.
Azazel bourdonna, menaçant.
- Ce n’est pas toi qu’elle sermonne ! Se plaignit-elle.
Il grésilla encore plus fort et Solveig le gratifia d’un grognement tout en quittant l’endroit à la hâte. Une fois dehors elle hissa son petit sac sur son dos et partie en trottinant à travers les rues du grand port. Un petit footing matinal ne pourrait pas lui faire de mal, de même si elle s’imposait une cadence suffisamment soutenue elle serait au point parfait pour profiter du levé du soleil. Un léger sourire aux lèvres, elle pressa le pas.
Au bout d’un peu de moins de quarante minutes elle arriva aux prémisse d’un sentier suffisamment large pour que deux personnes puissent y tenir. Son teisheba tournoya et effectua plusieurs boucles sous son nez. Elle y répondit en penchant la tête.
- Quoi ?
L’animal fonça en ligne droite sur quelques mètres puis revient vers elle en trépignant d’impatience.
- Oh… Son regard se posa vers le chemin et un sourire taquin fendit son visage. - Si tu arrives en dernier je le dirais à Vreneli ! Débita-t-elle d’une seule traite avant de démarrer en trombe de toute la puissance de ses jambes.A mesure qu’ils avançaient, le chemin se faisait moins praticable et bientôt l’ascension se résuma en une course d’obstacle. Cela ne lui avait et ne lui posait pas problème. Son corps entier avait été taillé pour de telles épreuves et Azazel lui flottait dans les airs sans que rien ne viennent entraver son avancée. D’ailleurs il en vint rapidement à prendre la tête de leur course, Solveig força encore l’allure sans jamais perdre son sourire. Ainsi, pendant une poignée de minutes familier et propriétaire s’invectivèrent, se doublèrent et tentèrent même de se lancer quelques branches et éclairs.
Enfin, sans aucune discrétion ils débouchèrent sur la petite clairière qui donnait ensuite sur le bord de la falaise. Mais jamais leur course ne cessa, pas même lorsque que Solveig lança son sac sur le sol. Bien au contraire, elle offrit un sourire confiant à son familier. Ce dernier était à ses côtés depuis suffisamment longtemps maintenant, pour savoir ce qui se tramait sous la crinière blanche de la chiraki, c’est donc sans aucun doute qu’il l’a suivit lorsqu’elle s’élança par delà le sol, au dessus du vide. Dans un grand claquement les ailes noirâtre apparurent puis se déployèrent de part et d’autre de son corps, elles bâtirent deux fois et la jeune Prêth tomba à pic.
- Je crois que ce n’est pas encore pour cette fois ! Eut-elle le temps de crier à son familier. Ce dernier émit un sifflement moqueur et commença déjà à voleter vers la plage qui bordait le pied de la falaise. Solveig l’y rejoint quelques minutes plus tard, trempé jusqu’aux os, ses ailes ayant disparues. - Bon… On remonte ! Et le duo repartie comme s’ils ne s’étaient jamais arrêté.
L’un des traits commun aux Prêth était leur entêtement. S’il fallait qu’elle saute dix fois, elle le ferait sans hésiter. Surtout elle, Thépa avait le mérité d’être plus réfléchit. Cependant lorsqu’ils arrivèrent à nouveau sur le petit bout de terre, elle freina des quatre fers. Ses yeux, si habiles, avaient saisit un mouvement sur sa droite et pas n’importe quel mouvement. Stoppant sa course, elle leva le nez vers le ciel et plissa les yeux. C’était certain, c’était bien une paire d’aile qui planait juste au dessus d’eux.
- Hey ! Appela-t-elle, les mains cercle autour de ses lèvres. - Eh oh ! Cette fois elle effectua un petit saut tout en agitant la main. - Apprend moi ! Dit-elle tout en adressant un grand sourire à cet inconnu qui, possiblement, ne discernait même pas ses traits ni sa voix.
La Valkyrie, loin d’être craintive s’était essayée plus d’une fois à les faire fonctionner. Les obliger à battre était un véritable combat, comme un muscle atrophié qu’elle se devait de dégripper. Il fallait allier à cela la vitesse suffisante ainsi que l’orientation parfaite pour faire décoller son corps et cela… Elle n’y était jamais parvenu. Pourtant ce n’était pas faute d’essayer. Il arriva même une fois où Thépa la rattrapa de justesse avant qu’elle ne heurte le sol après avoir sauté de l’un des remparts du bastion. Cette dernière lui avait d’ailleurs interdit de se percher pour prendre son premier envole. Ce à quoi Solveig avait promis de ne plus prendre les remparts comme perchoir.
C’est donc tôt ce matin là, alors que le soleil commençait tout juste à percer à l’horizon de ses rayons jaune pâle, qu’elle quitta sa chambre sur la pointe des pieds. Évidemment Azazel grésilla, émit un grondement mécontent et la suivit. Depuis quelques temps maintenant, il avait cessé de l’électrocuter toutes les cinq minutes et se contentait de ronchonner tout en la suivant partout. Chose qui amusait beaucoup se maîtresse.
- Arrête de râler, tu vas réveiller Sam.
Azazel bourdonna, menaçant.
- Ce n’est pas toi qu’elle sermonne ! Se plaignit-elle.
Il grésilla encore plus fort et Solveig le gratifia d’un grognement tout en quittant l’endroit à la hâte. Une fois dehors elle hissa son petit sac sur son dos et partie en trottinant à travers les rues du grand port. Un petit footing matinal ne pourrait pas lui faire de mal, de même si elle s’imposait une cadence suffisamment soutenue elle serait au point parfait pour profiter du levé du soleil. Un léger sourire aux lèvres, elle pressa le pas.
Au bout d’un peu de moins de quarante minutes elle arriva aux prémisse d’un sentier suffisamment large pour que deux personnes puissent y tenir. Son teisheba tournoya et effectua plusieurs boucles sous son nez. Elle y répondit en penchant la tête.
- Quoi ?
L’animal fonça en ligne droite sur quelques mètres puis revient vers elle en trépignant d’impatience.
- Oh… Son regard se posa vers le chemin et un sourire taquin fendit son visage. - Si tu arrives en dernier je le dirais à Vreneli ! Débita-t-elle d’une seule traite avant de démarrer en trombe de toute la puissance de ses jambes.A mesure qu’ils avançaient, le chemin se faisait moins praticable et bientôt l’ascension se résuma en une course d’obstacle. Cela ne lui avait et ne lui posait pas problème. Son corps entier avait été taillé pour de telles épreuves et Azazel lui flottait dans les airs sans que rien ne viennent entraver son avancée. D’ailleurs il en vint rapidement à prendre la tête de leur course, Solveig força encore l’allure sans jamais perdre son sourire. Ainsi, pendant une poignée de minutes familier et propriétaire s’invectivèrent, se doublèrent et tentèrent même de se lancer quelques branches et éclairs.
Enfin, sans aucune discrétion ils débouchèrent sur la petite clairière qui donnait ensuite sur le bord de la falaise. Mais jamais leur course ne cessa, pas même lorsque que Solveig lança son sac sur le sol. Bien au contraire, elle offrit un sourire confiant à son familier. Ce dernier était à ses côtés depuis suffisamment longtemps maintenant, pour savoir ce qui se tramait sous la crinière blanche de la chiraki, c’est donc sans aucun doute qu’il l’a suivit lorsqu’elle s’élança par delà le sol, au dessus du vide. Dans un grand claquement les ailes noirâtre apparurent puis se déployèrent de part et d’autre de son corps, elles bâtirent deux fois et la jeune Prêth tomba à pic.
- Je crois que ce n’est pas encore pour cette fois ! Eut-elle le temps de crier à son familier. Ce dernier émit un sifflement moqueur et commença déjà à voleter vers la plage qui bordait le pied de la falaise. Solveig l’y rejoint quelques minutes plus tard, trempé jusqu’aux os, ses ailes ayant disparues. - Bon… On remonte ! Et le duo repartie comme s’ils ne s’étaient jamais arrêté.
L’un des traits commun aux Prêth était leur entêtement. S’il fallait qu’elle saute dix fois, elle le ferait sans hésiter. Surtout elle, Thépa avait le mérité d’être plus réfléchit. Cependant lorsqu’ils arrivèrent à nouveau sur le petit bout de terre, elle freina des quatre fers. Ses yeux, si habiles, avaient saisit un mouvement sur sa droite et pas n’importe quel mouvement. Stoppant sa course, elle leva le nez vers le ciel et plissa les yeux. C’était certain, c’était bien une paire d’aile qui planait juste au dessus d’eux.
- Hey ! Appela-t-elle, les mains cercle autour de ses lèvres. - Eh oh ! Cette fois elle effectua un petit saut tout en agitant la main. - Apprend moi ! Dit-elle tout en adressant un grand sourire à cet inconnu qui, possiblement, ne discernait même pas ses traits ni sa voix.
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Cristaux : 1854MESSAGES : 513COULEUR : #Niraen ThraniCitoyen
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Quand il était chez lui, Nir avait deux choix quand il avait du temps libre : essayer de récolter encore plus d'informations sur les animaux vivant aux alentours, ou bien se reposer pour une fois, prendre du temps pour lui... Ce qui impliquait très souvent un lien avec les animaux quand même, entre jouer avec un des chiens de l'élevage, lire sur la nature ou prendre soin de lui-même, et étant hybride kaetsu, on ne pouvait pas dire que ça soit hors sujet non plus.
Bref, tout ça pour dire qu'ici, loin de chez lui, il paraissait évident que Nir avait d'autant plus de chances de profiter de son temps libre avec quelque chose lié aux animaux. Il avait été amené ici pour le travail, et avait décidé d'en profiter pour voir s'il ne pouvait pas trouver d'autres tâches qu'il puisse réaliser, et du même coup étudier par lui-même la faune locale, qu'il connaissait forcément moins vu qu'il n'habitait pas du tout dans la région et n'était pas venu très souvent.
Il se retrouvait ainsi, tôt le matin, à marcher sur la côte, observant la faune et la flore environnants, essayant de se souvenir de tout ce que sa mère Nede lui avait raconté au sujet des différentes plantes et animaux qu'il croisait. Parfois, il croisait une espèce rare et s'approchait pour l'observer, notant des observations, réalisant quelques croquis dans le carnet qui ne le quittait jamais. Un jour, il faudrait sans doute qu'il fasse une sorte de pèlerinage faisant le tour du pays pour parfaire ses connaissances. En attendant, ce genre de petit séjour improvisé suffirait.
Il croisa aussi quelques animaux, certains sur terre, d'autres dans les cieux, ou même en bas de la falaise qu'il longeait, à la surface des vagues. Il lui semblait en effet voir quelques poloms sur la berge, et même des esprits fluctus jouer à la surface des vagues, un peu plus loin. Sa vision, meilleur que celle d'un humain normal, ne lui permettait néanmoins pas de voir les détails, et il n'avait guère envie de faire trempette maintenant, d'autant qu'il ne voyait aucun chemin à proximité pour descendre.
Oh, il avait bien envie de céder à la facilité... En effet, l'hybride possédait des yeux bleus, ainsi qu'une queue, des oreilles et des ailes rousses de kaetsu, entre autres attributs moins visibles comme ses canines prononcées et ses bois, formant actuellement de petites cornes cachées par ses cheveux. Et bien que ses oreilles ne lui confèrent pas une ouïe aussi bonne qu'un kaetsu en chair et en os, elles restaient plus efficaces que des oreilles humaines, de par leur forme et leur mobilité. Mais surtout, il y avait ses ailes, qui en plus d'êtres impressionnantes une fois dépliées, lui permettaient réellement de voler. Il partageait hélas la préférence du kaetsu pour la terre ferme, ce qui le désolait presque un peu, mais cela ne l'empêchait pas d'apprécier user de ses capacités de temps en temps. Il ne les maîtrisait toujours pas parfaitement, faute de pouvoir voler assez longtemps même en essayant de s'entraîner souvent, mais tout de même assez pour pouvoir s'amuser dans la plupart des occasions.
Heureusement, le temps était plutôt calme et ne présentait pas les bourrasques de vent qui auraient pu le mettre en difficulté, voir en danger. L'hybride étira ses ailes, s'assura que sa besace était bien fermée et que rien ne risquait de tomber ou s'échapper par mégarde puis, une fois rassuré, il se laissa tomber du haut de la falaise et rouvrit les ailes à mi hauteur, filant au-dessus de l'eau avec une sensation grisante que rien j'avais jamais réussi à égaler. Un sourire béat s'affichait sur ses lèvres alors qu'il survolait les esprits fluctus, avant de tenter tant bien que mal de reprendre de la hauteur tout en faisant demi-tour.
Voilà pourquoi il ne s'était pas amusé à ouvrir ses ailes près de l'eau. En plus du risque de se foirer - oui, ça pouvait encore lui arriver - et donc de finir dans l'eau, les conditions de vol y étaient différentes à cause de la proximité de la mer, influencée par les vagues. De plus, il préférait être prudent. Malgré l'eau claire et sa bonne vue, nombre de choses pouvaient se cacher sous la surface. La présence des poloms et des esprits renards ne le rassurait pas totalement.
De toute façon, il lui fallait maintenant remonter, et c'était là qu'il était heureux de ne pas être trop descendu! Prendre de l'altitude était parfois très compliqué. Hélas, même si ses muscles ne le tiraient pas encore, ça commençait déjà à chauffer. Pas étonnant vu l'effort qu'il avait demandé à ses muscles d'entrée de jeu, mais il préférait ne pas s'attarder au-dessus de l'eau. Il aurait adoré pour observer de là, mais les animaux auraient de toute façon été effrayés par sa présence - quoique si les poloms avaient en effet eu des réactions de fuite en le prenant pour un prédateur, les esprits, eux, ne semblaient pas avoir eu d'autre réaction que de noter sa présence, semblant plus curieux qu'autre chose - et il préférait être au-dessus du sol au moment où il serait trop fatigué pour continuer à voler.
Il retourna du côté de la falaise, et une bourrasque l'aida à passer par-dessus. Il ne put s'empêcher de s'imaginer s'écrasant contre la falaise, et était toujours à la foi rassuré et émerveillé de sa maîtrise et de voir ce qu'il pouvait faire avec. Il allait vraiment falloir qu'il trouve le moyen de voler plus longtemps... Une amélioration peut-être? Il paraît que ça se faisait, mais Nir n'était pas sûr que ça aide la part kaetsu en lui qui préférait rester les pieds sur terre.
Enfin! Maintenant qu'il pouvait se poser quand il voulait, il voulu en profiter pour survoler un peu la côte. La vue était magnifique, même alors qu'il n'était pas encore très haut - tout juste une dizaine de mètres par rapport à la cime de la plupart des arbres, afin d'avoir de la marge. On peut gagner comme perdre de l'altitude très vite dans les airs, surtout avec des vents pareils! Heureusement, ses plumes l'aidaient à deviner les thermiques et les trous d'airs, s'adaptant aux conditions, le guidant vers le meilleur endroit, mais c'était fatiguant, autant physiquement que mentalement. Il s'éclatait, mais il savait que bientôt il ne pourrait plus lutter très longtemps.
Des cris lui parvinrent alors. Avec la hauteur et le vent, il avait du mal à les entendre, encore plus à les situer, mais en baissant les yeux, il repéra très rapidement une femme lui faire de grands signes dans une clairière qu'il avait brièvement passé plus tôt. Il ne pouvait pas avoir de doute sur le fait que c'était bien à lui qu'elle s'adressait, aussi s'approcha-t-il doucement, lui permettant ainsi, associé à la lecture de ses lèvres, de comprendre sa dernière phrase :
- Apprend moi !
Intrigué, Nir fit une sorte de petit piqué avant de ralentir juste avant de toucher terre pour atterrir toute en douceur à proximité de l'inconnue. Il fut accueillit par un grésillement méfiant, et eu aussitôt un frisson. Avec la lumière, il n'avait pas remarqué le teisheba qui accompagnait celle qui l'avait interpellé et l'animal réveillait de mauvais souvenirs en lui. S'il aimait les animaux et était curieux d'absolument toute forme de vie, il était quand même certaines espèces qu'il avait nettement moins envie de côtoyer, telles les espèces dangereuses. Le teisheba en faisait parti, avec son mauvais caractère. Le fait qu'il en avait croisé un groupe de trois, par accident, en étant jeune, et que les trois s'étaient aussitôt vengé de son interruption en lui envoyant des décharges qu'il avait eu l'impression de sentir pendant des jours en plus de le gêner pour bouger, y était sûrement pour quelque chose!
- Bonjour, salua-t-il en repliant ses ailes. Je ne vous ai pas bien entendu de là haut. Vous voulez que je vous... apprenne à voler?
Il ne voyait pas trop ce que ça pourrait être d'autre. Il ne connaissait pas cette personne, et voler était exactement ce qu'il faisait quelques instants plus tôt. En plus, il identifia rapidement la personne en face de lui comme étant une hybride aussi, étant donné la forme particulière de ses yeux et son odeur légèrement inhumaine. Néanmoins, il ne lui avait vu aucune paire d'aile de là haut, ce qui le surprenait. Bien sûr, certaines personnes pouvaient faire apparaître des ailes de par leur pouvoir - fonctionnelles ou non, ça c'était encore autre chose - mais si elle le pouvait, c'était bizarre qu'elle lui demande de lui apprendre à voler non? Enfin, c'était peut-être différent quand on ne pouvait pas les faire apparaître souvent. Nir avait eu l'avantage de naître et grandir avec, pouvant ainsi s'y habituer, les apprivoiser, les muscler, et s'entraîner petit à petit.
Bref, tout ça pour dire qu'ici, loin de chez lui, il paraissait évident que Nir avait d'autant plus de chances de profiter de son temps libre avec quelque chose lié aux animaux. Il avait été amené ici pour le travail, et avait décidé d'en profiter pour voir s'il ne pouvait pas trouver d'autres tâches qu'il puisse réaliser, et du même coup étudier par lui-même la faune locale, qu'il connaissait forcément moins vu qu'il n'habitait pas du tout dans la région et n'était pas venu très souvent.
Il se retrouvait ainsi, tôt le matin, à marcher sur la côte, observant la faune et la flore environnants, essayant de se souvenir de tout ce que sa mère Nede lui avait raconté au sujet des différentes plantes et animaux qu'il croisait. Parfois, il croisait une espèce rare et s'approchait pour l'observer, notant des observations, réalisant quelques croquis dans le carnet qui ne le quittait jamais. Un jour, il faudrait sans doute qu'il fasse une sorte de pèlerinage faisant le tour du pays pour parfaire ses connaissances. En attendant, ce genre de petit séjour improvisé suffirait.
Il croisa aussi quelques animaux, certains sur terre, d'autres dans les cieux, ou même en bas de la falaise qu'il longeait, à la surface des vagues. Il lui semblait en effet voir quelques poloms sur la berge, et même des esprits fluctus jouer à la surface des vagues, un peu plus loin. Sa vision, meilleur que celle d'un humain normal, ne lui permettait néanmoins pas de voir les détails, et il n'avait guère envie de faire trempette maintenant, d'autant qu'il ne voyait aucun chemin à proximité pour descendre.
Oh, il avait bien envie de céder à la facilité... En effet, l'hybride possédait des yeux bleus, ainsi qu'une queue, des oreilles et des ailes rousses de kaetsu, entre autres attributs moins visibles comme ses canines prononcées et ses bois, formant actuellement de petites cornes cachées par ses cheveux. Et bien que ses oreilles ne lui confèrent pas une ouïe aussi bonne qu'un kaetsu en chair et en os, elles restaient plus efficaces que des oreilles humaines, de par leur forme et leur mobilité. Mais surtout, il y avait ses ailes, qui en plus d'êtres impressionnantes une fois dépliées, lui permettaient réellement de voler. Il partageait hélas la préférence du kaetsu pour la terre ferme, ce qui le désolait presque un peu, mais cela ne l'empêchait pas d'apprécier user de ses capacités de temps en temps. Il ne les maîtrisait toujours pas parfaitement, faute de pouvoir voler assez longtemps même en essayant de s'entraîner souvent, mais tout de même assez pour pouvoir s'amuser dans la plupart des occasions.
Heureusement, le temps était plutôt calme et ne présentait pas les bourrasques de vent qui auraient pu le mettre en difficulté, voir en danger. L'hybride étira ses ailes, s'assura que sa besace était bien fermée et que rien ne risquait de tomber ou s'échapper par mégarde puis, une fois rassuré, il se laissa tomber du haut de la falaise et rouvrit les ailes à mi hauteur, filant au-dessus de l'eau avec une sensation grisante que rien j'avais jamais réussi à égaler. Un sourire béat s'affichait sur ses lèvres alors qu'il survolait les esprits fluctus, avant de tenter tant bien que mal de reprendre de la hauteur tout en faisant demi-tour.
Voilà pourquoi il ne s'était pas amusé à ouvrir ses ailes près de l'eau. En plus du risque de se foirer - oui, ça pouvait encore lui arriver - et donc de finir dans l'eau, les conditions de vol y étaient différentes à cause de la proximité de la mer, influencée par les vagues. De plus, il préférait être prudent. Malgré l'eau claire et sa bonne vue, nombre de choses pouvaient se cacher sous la surface. La présence des poloms et des esprits renards ne le rassurait pas totalement.
De toute façon, il lui fallait maintenant remonter, et c'était là qu'il était heureux de ne pas être trop descendu! Prendre de l'altitude était parfois très compliqué. Hélas, même si ses muscles ne le tiraient pas encore, ça commençait déjà à chauffer. Pas étonnant vu l'effort qu'il avait demandé à ses muscles d'entrée de jeu, mais il préférait ne pas s'attarder au-dessus de l'eau. Il aurait adoré pour observer de là, mais les animaux auraient de toute façon été effrayés par sa présence - quoique si les poloms avaient en effet eu des réactions de fuite en le prenant pour un prédateur, les esprits, eux, ne semblaient pas avoir eu d'autre réaction que de noter sa présence, semblant plus curieux qu'autre chose - et il préférait être au-dessus du sol au moment où il serait trop fatigué pour continuer à voler.
Il retourna du côté de la falaise, et une bourrasque l'aida à passer par-dessus. Il ne put s'empêcher de s'imaginer s'écrasant contre la falaise, et était toujours à la foi rassuré et émerveillé de sa maîtrise et de voir ce qu'il pouvait faire avec. Il allait vraiment falloir qu'il trouve le moyen de voler plus longtemps... Une amélioration peut-être? Il paraît que ça se faisait, mais Nir n'était pas sûr que ça aide la part kaetsu en lui qui préférait rester les pieds sur terre.
Enfin! Maintenant qu'il pouvait se poser quand il voulait, il voulu en profiter pour survoler un peu la côte. La vue était magnifique, même alors qu'il n'était pas encore très haut - tout juste une dizaine de mètres par rapport à la cime de la plupart des arbres, afin d'avoir de la marge. On peut gagner comme perdre de l'altitude très vite dans les airs, surtout avec des vents pareils! Heureusement, ses plumes l'aidaient à deviner les thermiques et les trous d'airs, s'adaptant aux conditions, le guidant vers le meilleur endroit, mais c'était fatiguant, autant physiquement que mentalement. Il s'éclatait, mais il savait que bientôt il ne pourrait plus lutter très longtemps.
Des cris lui parvinrent alors. Avec la hauteur et le vent, il avait du mal à les entendre, encore plus à les situer, mais en baissant les yeux, il repéra très rapidement une femme lui faire de grands signes dans une clairière qu'il avait brièvement passé plus tôt. Il ne pouvait pas avoir de doute sur le fait que c'était bien à lui qu'elle s'adressait, aussi s'approcha-t-il doucement, lui permettant ainsi, associé à la lecture de ses lèvres, de comprendre sa dernière phrase :
- Apprend moi !
Intrigué, Nir fit une sorte de petit piqué avant de ralentir juste avant de toucher terre pour atterrir toute en douceur à proximité de l'inconnue. Il fut accueillit par un grésillement méfiant, et eu aussitôt un frisson. Avec la lumière, il n'avait pas remarqué le teisheba qui accompagnait celle qui l'avait interpellé et l'animal réveillait de mauvais souvenirs en lui. S'il aimait les animaux et était curieux d'absolument toute forme de vie, il était quand même certaines espèces qu'il avait nettement moins envie de côtoyer, telles les espèces dangereuses. Le teisheba en faisait parti, avec son mauvais caractère. Le fait qu'il en avait croisé un groupe de trois, par accident, en étant jeune, et que les trois s'étaient aussitôt vengé de son interruption en lui envoyant des décharges qu'il avait eu l'impression de sentir pendant des jours en plus de le gêner pour bouger, y était sûrement pour quelque chose!
- Bonjour, salua-t-il en repliant ses ailes. Je ne vous ai pas bien entendu de là haut. Vous voulez que je vous... apprenne à voler?
Il ne voyait pas trop ce que ça pourrait être d'autre. Il ne connaissait pas cette personne, et voler était exactement ce qu'il faisait quelques instants plus tôt. En plus, il identifia rapidement la personne en face de lui comme étant une hybride aussi, étant donné la forme particulière de ses yeux et son odeur légèrement inhumaine. Néanmoins, il ne lui avait vu aucune paire d'aile de là haut, ce qui le surprenait. Bien sûr, certaines personnes pouvaient faire apparaître des ailes de par leur pouvoir - fonctionnelles ou non, ça c'était encore autre chose - mais si elle le pouvait, c'était bizarre qu'elle lui demande de lui apprendre à voler non? Enfin, c'était peut-être différent quand on ne pouvait pas les faire apparaître souvent. Nir avait eu l'avantage de naître et grandir avec, pouvant ainsi s'y habituer, les apprivoiser, les muscler, et s'entraîner petit à petit.
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Les yeux de Solveig étaient toujours rivés sur cette personne aux ailes coquelicot. Pendant un instant elle s’imagina à sa place. Aurait-elle autant de prestance ? D’aisance ? Elle en doutait fortement. Cependant ses ailes à elle n’étaient pas là pour lui permettre de faire des ballets aériens. Elles étaient là pour lui sauver la vie et peut-être celles de ses frères d’armes. Sans compter qu’à son niveau actuel, elle n’était pas en mesure de les maintenir active bien longtemps, encore moins lorsqu’elle se devait de changer fréquemment d’atout animal. Il fallait néanmoins qu'elle apprenne à voler, de quoi aurait-elle l’air ? Une chiraki incapable de s’envoler. Une garde incapable d’utiliser son pouvoir. Ridicule. Mais aujourd’hui cela allait changer, elle le sentait.
Alors que le blond descendit comme un éphèbe de son ciel azur, Azazel émit un sifflement mécontent et fit claquer quelques éclairs dans l’air. - Calme toi. Lui répondit-elle sans jamais quitter l’homme du regard. Enfin, elle fit un pas vers lui, puis un second jusqu’à se retrouver juste en face de lui. A ce moment là elle pencha la tête et ne se cacha pas de le dévisager. De longues secondes s’écoulèrent et enfin un large sourire vint fendre son visage abîmé. - Tu es comme moi. Dit-elle tout en tendant la main vers les oreilles rousses qui pointaient vers le ciel. Elle les effleura du bout des doigts, son regard se faisant chaleureux. De mémoire de chiraki personne ne lui avait tant ressemblé tout en étant si différent. Un sentiment de chaleur lui réchauffa la poitrine et elle ne put s’empêcher de trépigner d’impatience. - Bonjour ! Dit-elle enfin tout en penchant le visage en direction de celui de son vis à vis. Sans doute trop près d’ailleurs. - Je suis Solveig ! Incapable de tenir en place une seconde de plus, elle fit le tour du jeune homme et en un clin d’œil se retrouva dans son dos.
Les yeux de la jeune Prêth parcoururent chaque parcelle rougeoyante, chaque plume. - Génial… Murmura-t-elle sans oser y toucher. - Les miennes sont bien moins jolies. Se plaignit-elle. - Je crois que je suis un peu jalouse ! Elle s’exclama tout en éclatant de rire puis sautilla jusqu’à se retrouver de nouveau devant lui, à ce moment là elle tendit la main et se saisit de la sienne, la secouant frénétiquement. - Je disais donc, je suis Solveig ! Et je ne suis définitivement pas douée pour voler ! En même temps c’est tout nouveau, je me suis offert une amélioration il y a peu… De sa main libre elle donna un léger coup dans la boucle d’oreille en cône pendant à son oreille. - Je suppose que tu as des choses à faire mais si tu peux me donner juste quelques conseils je suis preneuse ! Elle le relâcha enfin. - J’ai essayé le sur place, ensuite en sautant des remparts du bastion et tout à l’heure de la falaise mais je pense que je manque de technique… En même temps je ne les maintient pas plus de dix minutes… Elles ne sont pas faites pour me permettre de voler longtemps tu comprends ? Plutôt pour me faire gagner en vitesse ou mettre des gens en sûreté. Mais bon… Si je n’arrive même pas à les faire battre… Un soupir franchit la barrière de ses lèvres et le haut de son corps s’affaissa. - Cela fait deux longues semaines que je bataille sans succès. Alors quand je t’ai vu voler aussi facilement... Brusquement elle se redressa, joignit ses mains et lui fit un de ses regards aux pupilles dilatées à l’extrême, celui qu’elle réservait aux cuisinier pour obtenir un peu de rab, celui qui faisait même fondre le cœur gelé de sa cadette. - Apprends moi s’il te plaît ! Promis je ne me plaindrais pas !
- Bzzzzzz… Râla son familier.
Les oreilles de Solveig oscillèrent sur son crâne.
- Oh oui, je te présente Azazel ! Dit bonjour ! S’écria-t-elle à l’attention du teisheba. Pour toute réponse il leur tourna le dos. - Il est ronchon, comme tu peux le constater. Mais il n’a pas mauvais fond ! Enfin, revenons en à nos bouctons ! Dans un grand claquement ses ailes apparurent dans son dos, musculeuses, puissantes. - Bon, elles en jettent beaucoup moins que les tiennes, je dois l’admettre. Après tout le chiraki n’est pas franchement réputé pour sa beauté… Passons ! Tu acceptes ? Et de nouveaux les ailes d’ébènes disparurent.
Alors que le blond descendit comme un éphèbe de son ciel azur, Azazel émit un sifflement mécontent et fit claquer quelques éclairs dans l’air. - Calme toi. Lui répondit-elle sans jamais quitter l’homme du regard. Enfin, elle fit un pas vers lui, puis un second jusqu’à se retrouver juste en face de lui. A ce moment là elle pencha la tête et ne se cacha pas de le dévisager. De longues secondes s’écoulèrent et enfin un large sourire vint fendre son visage abîmé. - Tu es comme moi. Dit-elle tout en tendant la main vers les oreilles rousses qui pointaient vers le ciel. Elle les effleura du bout des doigts, son regard se faisant chaleureux. De mémoire de chiraki personne ne lui avait tant ressemblé tout en étant si différent. Un sentiment de chaleur lui réchauffa la poitrine et elle ne put s’empêcher de trépigner d’impatience. - Bonjour ! Dit-elle enfin tout en penchant le visage en direction de celui de son vis à vis. Sans doute trop près d’ailleurs. - Je suis Solveig ! Incapable de tenir en place une seconde de plus, elle fit le tour du jeune homme et en un clin d’œil se retrouva dans son dos.
Les yeux de la jeune Prêth parcoururent chaque parcelle rougeoyante, chaque plume. - Génial… Murmura-t-elle sans oser y toucher. - Les miennes sont bien moins jolies. Se plaignit-elle. - Je crois que je suis un peu jalouse ! Elle s’exclama tout en éclatant de rire puis sautilla jusqu’à se retrouver de nouveau devant lui, à ce moment là elle tendit la main et se saisit de la sienne, la secouant frénétiquement. - Je disais donc, je suis Solveig ! Et je ne suis définitivement pas douée pour voler ! En même temps c’est tout nouveau, je me suis offert une amélioration il y a peu… De sa main libre elle donna un léger coup dans la boucle d’oreille en cône pendant à son oreille. - Je suppose que tu as des choses à faire mais si tu peux me donner juste quelques conseils je suis preneuse ! Elle le relâcha enfin. - J’ai essayé le sur place, ensuite en sautant des remparts du bastion et tout à l’heure de la falaise mais je pense que je manque de technique… En même temps je ne les maintient pas plus de dix minutes… Elles ne sont pas faites pour me permettre de voler longtemps tu comprends ? Plutôt pour me faire gagner en vitesse ou mettre des gens en sûreté. Mais bon… Si je n’arrive même pas à les faire battre… Un soupir franchit la barrière de ses lèvres et le haut de son corps s’affaissa. - Cela fait deux longues semaines que je bataille sans succès. Alors quand je t’ai vu voler aussi facilement... Brusquement elle se redressa, joignit ses mains et lui fit un de ses regards aux pupilles dilatées à l’extrême, celui qu’elle réservait aux cuisinier pour obtenir un peu de rab, celui qui faisait même fondre le cœur gelé de sa cadette. - Apprends moi s’il te plaît ! Promis je ne me plaindrais pas !
- Bzzzzzz… Râla son familier.
Les oreilles de Solveig oscillèrent sur son crâne.
- Oh oui, je te présente Azazel ! Dit bonjour ! S’écria-t-elle à l’attention du teisheba. Pour toute réponse il leur tourna le dos. - Il est ronchon, comme tu peux le constater. Mais il n’a pas mauvais fond ! Enfin, revenons en à nos bouctons ! Dans un grand claquement ses ailes apparurent dans son dos, musculeuses, puissantes. - Bon, elles en jettent beaucoup moins que les tiennes, je dois l’admettre. Après tout le chiraki n’est pas franchement réputé pour sa beauté… Passons ! Tu acceptes ? Et de nouveaux les ailes d’ébènes disparurent.
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Outre les yeux, l'inconnue possède également des oreilles. Une personne normale aurait sans doute du mal à savoir de quel animal il s'agissait, mais elles étaient assez reconnaissables pour que Nir devine rapidement qu'elle devait être hybride chiraki. Cela lui faisait toujours plaisir de croiser d'autres hybrides, il ressentait toujours comme une sorte de proximité particulière. Il en avait déjà croisé quelques uns, mais pas tant que ça, et leur hybridation n'était pas forcément avec des animaux proches du sien, voir même étaient trop discrètes pour être visibles facilement.
La personne en face de lui était un peu entre les deux, car en dehors de ses oreilles, peu de choses la distinguaient d'un humain normal. Même ses yeux auraient pu passer pour un pouvoir à part entière par exemple. Pour Nir, c'était beaucoup plus difficile à rater, entre sa queue, ses oreilles et ses ailes, le tout roux en plus! Ses canines étaient plus discrètes et rares étaient les personnes qui les remarquaient.
Néanmoins, se sentir une proximité avec les autres hybrides ne voulait pas toujours dire bien s'entendre avec eux. Fort heureusement, jusqu'à maintenant, Nir s'était plutôt bien entendu avec ceux qu'il avait rencontré, surtout avec Lulla. D'ailleurs l'hybride qui lui faisait face lui rappelait un peu cette dernière, par son côté franc, et cette manie de s'imposer d'une certaine manière. Il eu un mouvement de recul quand elle s'approcha pour effleurer ses oreilles, plus par surprise qu'autre chose. Elle finit enfin par se présenter avant de commencer à faire le tour du dresseur, curieuse. Nir agita la queue, trahissant son léger malaise, tout en répondant d'une voix cordiale :
- Moi c'est Niraen, enchanté...
Il tourna la tête pour garder Solveig en vue, cherchant la trace d'une queue de chiraki, mais il n'en voyait pas. Cela l'intriguait. Lulla, elle, avait comme lui les oreilles et la queue de son animal d'hybridation. Les onces n'ayant pas d'ailes, ça s'arrêtait là - enfin, grossièrement - mais c'était surprenant pour lui de croiser une hybride n'ayant que les oreilles. Ainsi, chacun prit un peu le temps de s'observer, mais du coup, Nir était un peu perturbé par l'absence de queue, qui était un élément de langage important. Bon, bien sûr, il savait lire les émotions humaines autrement, la majorité des gens autant de lui n'ayant ni oreilles ni queue, mais avec d'autres hybrides, d'habitude...
Soudain, Solveig commença à parler. Nir pointa ses oreilles vers elle, mais fut bien en peine d'en placer une tant elle enchaîna. Il retint surtout qu'elle pouvait voler grâce à une amélioration - oh, intéressant, il faudrait vraiment qu'il réfléchisse à la question lui aussi - et que c'était récent. Oui, ça lui paraissait logique que, même si elle était adulte, elle ai du mal à apprendre à voler en deux semaines, particulièrement si ses ailes restaient aussi peu de temps. Enfin, ça correspondait aussi à son temps de vol maximum, mais encore une fois, lui avait l'avantage d'avoir pu s'entraîner depuis tout petit!
Nir n'eut pas à réfléchir longtemps à la demande de Solveig. Il n'avait rien d'urgent à faire, et... Honnêtement, il savait ce que c'était de voler, il adorait ça, et l'idée de faire découvrir cette joie à quelqu'un lui plaisait. Mais avant qu'il n'ai pu vocaliser cela, un nouveau bourdonnement le fit frissonner, et il tourna un regard méfiant vers le familier, qui se tenait heureusement assez loin. Préférant éviter les hostilités, Nir salua le familier mais gardait une attitude réservée à son égard, et une oreille tournée de son côté pour s'assurer qu'il ne s'approcherait pas en douce. Surtout s'il devait donner des cours de vol, c'était pas le moment de se prendre des décharges surprises!
- Arrête, tu as déjà vu un chiraki? Répondit Nir à la dépréciation de Solveig, passant naturellement à un ton plus familier comme elle faisait de même. Ils sont très beaux, et ce sont des chasseurs très efficaces! Je rappelle qu'ils chassent en vol, d'autres proies aériennes en plus, autant dire qu'ils doivent bien assurer pour ça. Alors oui, les ailes comme les tiennes n'ont pas les mêmes avantages et inconvénients que les ailes à plumes comme les miennes, mais crois moi, il y en a aussi!
Meilleur façon de transformer Nir en pipelette et de vous attirer sa sympathie : lui parler, ou le faire parler d'animaux. Il écarta ses ailes en continuant ses explications :
- Par exemple, avec des ailes membranes, et surtout en les faisant apparaître comme tu le fais, tu n'as pas besoin de les entretenir. Car des ailes comme les miennes nécessitent de s'occuper minutieusement du plumage qui le compose, et ça prend du temps!
Il y avait arranger les plumes, les nettoyer, et les enduire de l'huile imperméable que sa peau sécrétait à la base des plumes. Il n'avait pas envie d'énumérer toutes les tâches à faire et leur fréquences, toujours est-il que ça lui prenait un temps fou et occupait pas mal de son temps libre, même s'il considérait ça comme une partie de ses choses à faire régulièrement. Hors de question de négliger son plumage!
- Mais bref, pour te répondre, je veux bien. Je n'ai jamais apprit à quelqu'un à voler par contre, j'ai appris moi même au fur et à mesure vu que je suis né et ai grandit avec les miennes, donc je ne sais pas si j'arriverais à bien t'aider... Mais tu sais, je ne peux pas voler plus de 10 minutes avec non plus!
En espérant que ça ne soit pas un frein d'ailleurs. Il avait déjà eu un peu de temps pour se reposer, mais il ignorait à quelle fréquence Solveig pouvait faire apparaître les siennes passé son délai d'utilisation maximum.
La personne en face de lui était un peu entre les deux, car en dehors de ses oreilles, peu de choses la distinguaient d'un humain normal. Même ses yeux auraient pu passer pour un pouvoir à part entière par exemple. Pour Nir, c'était beaucoup plus difficile à rater, entre sa queue, ses oreilles et ses ailes, le tout roux en plus! Ses canines étaient plus discrètes et rares étaient les personnes qui les remarquaient.
Néanmoins, se sentir une proximité avec les autres hybrides ne voulait pas toujours dire bien s'entendre avec eux. Fort heureusement, jusqu'à maintenant, Nir s'était plutôt bien entendu avec ceux qu'il avait rencontré, surtout avec Lulla. D'ailleurs l'hybride qui lui faisait face lui rappelait un peu cette dernière, par son côté franc, et cette manie de s'imposer d'une certaine manière. Il eu un mouvement de recul quand elle s'approcha pour effleurer ses oreilles, plus par surprise qu'autre chose. Elle finit enfin par se présenter avant de commencer à faire le tour du dresseur, curieuse. Nir agita la queue, trahissant son léger malaise, tout en répondant d'une voix cordiale :
- Moi c'est Niraen, enchanté...
Il tourna la tête pour garder Solveig en vue, cherchant la trace d'une queue de chiraki, mais il n'en voyait pas. Cela l'intriguait. Lulla, elle, avait comme lui les oreilles et la queue de son animal d'hybridation. Les onces n'ayant pas d'ailes, ça s'arrêtait là - enfin, grossièrement - mais c'était surprenant pour lui de croiser une hybride n'ayant que les oreilles. Ainsi, chacun prit un peu le temps de s'observer, mais du coup, Nir était un peu perturbé par l'absence de queue, qui était un élément de langage important. Bon, bien sûr, il savait lire les émotions humaines autrement, la majorité des gens autant de lui n'ayant ni oreilles ni queue, mais avec d'autres hybrides, d'habitude...
Soudain, Solveig commença à parler. Nir pointa ses oreilles vers elle, mais fut bien en peine d'en placer une tant elle enchaîna. Il retint surtout qu'elle pouvait voler grâce à une amélioration - oh, intéressant, il faudrait vraiment qu'il réfléchisse à la question lui aussi - et que c'était récent. Oui, ça lui paraissait logique que, même si elle était adulte, elle ai du mal à apprendre à voler en deux semaines, particulièrement si ses ailes restaient aussi peu de temps. Enfin, ça correspondait aussi à son temps de vol maximum, mais encore une fois, lui avait l'avantage d'avoir pu s'entraîner depuis tout petit!
Nir n'eut pas à réfléchir longtemps à la demande de Solveig. Il n'avait rien d'urgent à faire, et... Honnêtement, il savait ce que c'était de voler, il adorait ça, et l'idée de faire découvrir cette joie à quelqu'un lui plaisait. Mais avant qu'il n'ai pu vocaliser cela, un nouveau bourdonnement le fit frissonner, et il tourna un regard méfiant vers le familier, qui se tenait heureusement assez loin. Préférant éviter les hostilités, Nir salua le familier mais gardait une attitude réservée à son égard, et une oreille tournée de son côté pour s'assurer qu'il ne s'approcherait pas en douce. Surtout s'il devait donner des cours de vol, c'était pas le moment de se prendre des décharges surprises!
- Arrête, tu as déjà vu un chiraki? Répondit Nir à la dépréciation de Solveig, passant naturellement à un ton plus familier comme elle faisait de même. Ils sont très beaux, et ce sont des chasseurs très efficaces! Je rappelle qu'ils chassent en vol, d'autres proies aériennes en plus, autant dire qu'ils doivent bien assurer pour ça. Alors oui, les ailes comme les tiennes n'ont pas les mêmes avantages et inconvénients que les ailes à plumes comme les miennes, mais crois moi, il y en a aussi!
Meilleur façon de transformer Nir en pipelette et de vous attirer sa sympathie : lui parler, ou le faire parler d'animaux. Il écarta ses ailes en continuant ses explications :
- Par exemple, avec des ailes membranes, et surtout en les faisant apparaître comme tu le fais, tu n'as pas besoin de les entretenir. Car des ailes comme les miennes nécessitent de s'occuper minutieusement du plumage qui le compose, et ça prend du temps!
Il y avait arranger les plumes, les nettoyer, et les enduire de l'huile imperméable que sa peau sécrétait à la base des plumes. Il n'avait pas envie d'énumérer toutes les tâches à faire et leur fréquences, toujours est-il que ça lui prenait un temps fou et occupait pas mal de son temps libre, même s'il considérait ça comme une partie de ses choses à faire régulièrement. Hors de question de négliger son plumage!
- Mais bref, pour te répondre, je veux bien. Je n'ai jamais apprit à quelqu'un à voler par contre, j'ai appris moi même au fur et à mesure vu que je suis né et ai grandit avec les miennes, donc je ne sais pas si j'arriverais à bien t'aider... Mais tu sais, je ne peux pas voler plus de 10 minutes avec non plus!
En espérant que ça ne soit pas un frein d'ailleurs. Il avait déjà eu un peu de temps pour se reposer, mais il ignorait à quelle fréquence Solveig pouvait faire apparaître les siennes passé son délai d'utilisation maximum.
Image de profil : Succès : Cristaux : 3431MESSAGES : 579COULEUR : #ff3300Solveig P. PrêthLa Garde
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Si elle avait déjà vu un chiraki ? Non seulement plus d’un avait faillit avoir sa peau mais en prime elle avait passé plusieurs années sur leur territoire. Elle se garda également de préciser qu’elle avait dû en tuer une petite dizaine à elle toute seule. Ce n’était pas quelque chose qu’elle avait franchement apprécié mais c’était un là un mal nécessaire. Elle ou eux. Un choix dont les variantes étaient impossibles à choisir pour elle. Les ailes de Niraen se déplièrent et elle leur accorda toute son attention.
Pour sa part, Solveig n’y connaissait fichtrement rien. Plume, membrane… Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle aussi aurait dû voler. Encore plus avec une hybridation comme le chiraki. Comme son vis-à-vis le faisait si bien remarquer, ils étaient des chasseurs hors-pair dans ces cieux. Or ce n’était pas son cas. Ça ne l’avait pas surpris. Si elle était agile de ses quatre membres, elle se savait gauche face à la nouveauté. Et qu’on le veuille ou non, des ailes étaient une nouveauté. Mais ce n’était qu’un détail, dès lors que le jeune homme aurait prit le temps de lui expliquer le fonctionnement, tout se déroulerait à merveille. Elle en était convaincu. Enfin le blond termina d’épiloguer concernant les avantages et surtout inconvénients des plumes. Sans doute la Valkyrie ne retiendrait pas la moitié des informations qu’il venait de lui donner mais une chose était sûre, elle l’avait écouter.
Dès qu’il accéda à sa requête elle effectua un petit bon suivit d’une de ses danses de la victoire. Après tout, ce n’était pas tout les quatre matins que l’on rencontrait à la fois un homme avec des ailes et disposé à vous filer un coup de main. Faisant un pas en avant elle se planta devant Niraen, venant presque coller son nez au sien.
- Alors par où commencer ? D’abord les limites. Dix minutes toutes les six heures ! Ce n’est pas grand-chose mais je suis prête à prendre le temps qu’il faudra ! J’ai du utiliser environ trente seconde depuis ce matin… Dit-elle tout en triturant le bout de sa grande oreille. Intérieurement, elle se remercia de ne pas avoir utilisé d’autre membre du chiraki ce matin, auquel cas elle aurait largement pu retirer quatre ou cinq minutes au temps qui lui était offert. - Ah et si les faire apparaître ne me fatigue pas… Elle soupira. - Ce n’est valable que pour les deux ou trois premières fois. Au bout d’un moment je finis inexorablement par m’épuiser. Oh et aussi, elles disparaissent sans prévenir lorsque ma réserve de temps est écoulée. Je trouve ça drôle mais les autres un peu moins. Tendant la main, elle se saisit de celle de Niraen et le tira dans son sillage. - C’est pour ça que je suis venu ici. La falaise est haute mais l’eau fait un bon amortie. Enfin ça ne pourrait pas être pire que le sol du bastion. Je t’ai dis qu’une fois j’ai essayé de m’envoler des remparts ? Heureusement que ma petite sœur était dans les parages sinon j’aurais eut un sacré ravalement de façade ! Elle éclata d’un rire franc et sonore puis repartie de plus belle. - Quoi que je dis ravalement de façade, mais mon visage aurait bien besoin de quelque rénovations. De sa main libre elle tira sur l’une des cicatrices blanches parsemant son minois. - Bref, passons ! Tu n’es pas très bavard te concernant ! Qu’est ce que tu fais dans la région ? Tu es d’ici ? On découvre de nouvelles têtes chaque année dans le coin, c’est amusant !
Si l’homme était bavard lorsqu’il s’agissait de parler familier, Solveig était bavarde lorsqu’il s’agissait de parler tout court. Rare était les gens à apprécier un tel comportement mais après plus de trente deux longues années avec un tel caractère… Plus personne n’était présentement capable de la faire changer. La jeune Prêth s’arrêta une fois au bord du précipice. A ce moment là, seulement, elle fit de nouveau apparaître sa paire d’aile sombre et sans lâcher la main du jeune homme, elle tourna la tête dans sa direction tout en lui offrant l’un de ses grands sourires.
- Au cas ou tu craindrais la chute, on y survit très bien ! Ce n’est pas le première fois que je viens ici et je suis tombée tout à l’heure c’est te dire ! Quoi que si tu n’aimes pas l’eau froide… Je n’aime pas ça non plus, tu me diras… Mais c’est préférable à une vraie chute. Mais je devrais peut-être me taire et te laisser faire, après tout de nous deux, c’est toi le pro ! Réalisant son incapacité à la boucler, elle coucha légèrement ses oreilles sur son crâne en guise d’excuse et riva les yeux sur Niraen. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas été aussi impatiente !
Pour sa part, Solveig n’y connaissait fichtrement rien. Plume, membrane… Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle aussi aurait dû voler. Encore plus avec une hybridation comme le chiraki. Comme son vis-à-vis le faisait si bien remarquer, ils étaient des chasseurs hors-pair dans ces cieux. Or ce n’était pas son cas. Ça ne l’avait pas surpris. Si elle était agile de ses quatre membres, elle se savait gauche face à la nouveauté. Et qu’on le veuille ou non, des ailes étaient une nouveauté. Mais ce n’était qu’un détail, dès lors que le jeune homme aurait prit le temps de lui expliquer le fonctionnement, tout se déroulerait à merveille. Elle en était convaincu. Enfin le blond termina d’épiloguer concernant les avantages et surtout inconvénients des plumes. Sans doute la Valkyrie ne retiendrait pas la moitié des informations qu’il venait de lui donner mais une chose était sûre, elle l’avait écouter.
Dès qu’il accéda à sa requête elle effectua un petit bon suivit d’une de ses danses de la victoire. Après tout, ce n’était pas tout les quatre matins que l’on rencontrait à la fois un homme avec des ailes et disposé à vous filer un coup de main. Faisant un pas en avant elle se planta devant Niraen, venant presque coller son nez au sien.
- Alors par où commencer ? D’abord les limites. Dix minutes toutes les six heures ! Ce n’est pas grand-chose mais je suis prête à prendre le temps qu’il faudra ! J’ai du utiliser environ trente seconde depuis ce matin… Dit-elle tout en triturant le bout de sa grande oreille. Intérieurement, elle se remercia de ne pas avoir utilisé d’autre membre du chiraki ce matin, auquel cas elle aurait largement pu retirer quatre ou cinq minutes au temps qui lui était offert. - Ah et si les faire apparaître ne me fatigue pas… Elle soupira. - Ce n’est valable que pour les deux ou trois premières fois. Au bout d’un moment je finis inexorablement par m’épuiser. Oh et aussi, elles disparaissent sans prévenir lorsque ma réserve de temps est écoulée. Je trouve ça drôle mais les autres un peu moins. Tendant la main, elle se saisit de celle de Niraen et le tira dans son sillage. - C’est pour ça que je suis venu ici. La falaise est haute mais l’eau fait un bon amortie. Enfin ça ne pourrait pas être pire que le sol du bastion. Je t’ai dis qu’une fois j’ai essayé de m’envoler des remparts ? Heureusement que ma petite sœur était dans les parages sinon j’aurais eut un sacré ravalement de façade ! Elle éclata d’un rire franc et sonore puis repartie de plus belle. - Quoi que je dis ravalement de façade, mais mon visage aurait bien besoin de quelque rénovations. De sa main libre elle tira sur l’une des cicatrices blanches parsemant son minois. - Bref, passons ! Tu n’es pas très bavard te concernant ! Qu’est ce que tu fais dans la région ? Tu es d’ici ? On découvre de nouvelles têtes chaque année dans le coin, c’est amusant !
Si l’homme était bavard lorsqu’il s’agissait de parler familier, Solveig était bavarde lorsqu’il s’agissait de parler tout court. Rare était les gens à apprécier un tel comportement mais après plus de trente deux longues années avec un tel caractère… Plus personne n’était présentement capable de la faire changer. La jeune Prêth s’arrêta une fois au bord du précipice. A ce moment là, seulement, elle fit de nouveau apparaître sa paire d’aile sombre et sans lâcher la main du jeune homme, elle tourna la tête dans sa direction tout en lui offrant l’un de ses grands sourires.
- Au cas ou tu craindrais la chute, on y survit très bien ! Ce n’est pas le première fois que je viens ici et je suis tombée tout à l’heure c’est te dire ! Quoi que si tu n’aimes pas l’eau froide… Je n’aime pas ça non plus, tu me diras… Mais c’est préférable à une vraie chute. Mais je devrais peut-être me taire et te laisser faire, après tout de nous deux, c’est toi le pro ! Réalisant son incapacité à la boucler, elle coucha légèrement ses oreilles sur son crâne en guise d’excuse et riva les yeux sur Niraen. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas été aussi impatiente !
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Bon point, malgré que la personne en face d'elle semblait du genre plutôt bavarde, elle ne le coupait pas lorsqu'il parlait, semblant au contraire écouter avec attention. Ça pouvait sembler anodin, mais Nir était particulièrement agacé par les gens lui coupant la parole, surtout si c'était eux-même qui avaient sollicité son aide ou ses conseils.
Solveig commença à lui expliquer les limites de son pouvoir avant même que l'hybride n'ai besoin de lui demander. Il ne s'en plaignait pas, c'était une information importante, surtout lorsqu'il apprit que non seulement elle avait un temps de vol maximal aussi limité que le sien, mais qu'en plus son temps de récupération était bien plus long. Il allait falloir être précis sur les exercices de vol et ne pas perdre trop de temps pendant que ses ailes seront sorties. Si en plus il ne fallait pas qu'elle les fasse apparaître et disparaître régulièrement et que, gros désavantage aux yeux de Nir, ses ailes disparaissaient toutes seules une fois le temps écoulé, le cours allait être un petit challenge en soit! Rien d'insurmontable, cela donnait plutôt des airs de défi, mais Nir était bien content d'avoir ces informations en avance. Heureusement que lui, il sentait la fatigue et pouvait réagir en conséquence...
Son élève improvisée lui saisit la main pour le traîner jusqu'au bord de la falaise. Nir se laissa faire sans opposer de résistance, écoutant toujours les histoires de la jeune femme, écarquillant les yeux en apprenant sa tentative d'envol depuis des remparts. Enfin, ce n'est pas parce qu'on saute dans l'eau qu'on ne peut pas se faire très mal, surtout à une telle hauteur, mais elle devait déjà le savoir et plonger un minimum correctement si elle l'avait déjà fait.
- Oh, moi, je suis là pour mon travail, je ne vais pas rester. Je ne vis pas ici.
Sa réponse fut assez sommaire. Non pas qu'il rechignait particulièrement à parler de lui, mais la situation ne semblait pas trop se prêter à ce qu'il s'attarde sur le sujet. Et en effet, Solveig ne tarda pas à faire réapparaître ses ailes avant de le rassurer sur leur survie en cas de chute. Nir ne se faisait pas trop de soucis pour lui-même, il avait suffisamment de maîtrise pour ne pas risquer de finir dans l'eau involontairement. Par contre pour Solveig...
- Vu ta limite de temps, il ne vaudrait pas mieux que tu ne sortes tes ailes que juste avant de commencer un exercice? Suggéra-t-il. Il faut mieux qu'on décide quoi faire et que je te l'explique avant que tu les sortes. Enfin, puisqu'elles sont là... Fait quand même attention au plongeons si tu tombes à nouveau, on peut aussi se blesser en atterrissant dans l'eau!
Il s'éloigna un peu de Solveig pour avoir la place d'étendre ses ailes sans la toucher. Le vent se soulevait par intermittence, et la force des vagues et de l'océan formaient comme un courant d'air qui venait s'écraser et remonter contre la falaise, créant un courant d'air ascendant. Ce serait parfait pour leur premier exercice.
Sur le rebord de la falaise, Nir ouvrit ses ailes, les dirigea légèrement vers le bas, et les garda droite, essayant de capter le vent qui arrivait.
- Est-ce que tu arrives à sentir l'air qui arrive? Si tu ne sais pas lire les courants d'air, ça rendra très difficile d'apprendre à voler. Ce n'est pas juste une question de battre des ailes, mais aussi de sentir les mouvements d'air, les vents.
Tout en parlant, il avait réussit à entrer dans un courant d'air, le soulevant du sol pendant quelques instants sans un seul battement d'aile avant de revenir doucement sur la falaise pour ne pas s'éloigner de son élève. D'un regard et d'un signe de tête engageant, il l'encouragea à faire de même. Si c'était trop subtil pour elle, il avait bien une autre idée d'exercice, si refinir trempée ne la gênait pas, mais il voulait déjà voir comment elle s'en sortait ici. Si elle avait du mal, ce n'était pas la peine de discuter décollage depuis un sol plat de toute façon. Pas encore.
Solveig commença à lui expliquer les limites de son pouvoir avant même que l'hybride n'ai besoin de lui demander. Il ne s'en plaignait pas, c'était une information importante, surtout lorsqu'il apprit que non seulement elle avait un temps de vol maximal aussi limité que le sien, mais qu'en plus son temps de récupération était bien plus long. Il allait falloir être précis sur les exercices de vol et ne pas perdre trop de temps pendant que ses ailes seront sorties. Si en plus il ne fallait pas qu'elle les fasse apparaître et disparaître régulièrement et que, gros désavantage aux yeux de Nir, ses ailes disparaissaient toutes seules une fois le temps écoulé, le cours allait être un petit challenge en soit! Rien d'insurmontable, cela donnait plutôt des airs de défi, mais Nir était bien content d'avoir ces informations en avance. Heureusement que lui, il sentait la fatigue et pouvait réagir en conséquence...
Son élève improvisée lui saisit la main pour le traîner jusqu'au bord de la falaise. Nir se laissa faire sans opposer de résistance, écoutant toujours les histoires de la jeune femme, écarquillant les yeux en apprenant sa tentative d'envol depuis des remparts. Enfin, ce n'est pas parce qu'on saute dans l'eau qu'on ne peut pas se faire très mal, surtout à une telle hauteur, mais elle devait déjà le savoir et plonger un minimum correctement si elle l'avait déjà fait.
- Oh, moi, je suis là pour mon travail, je ne vais pas rester. Je ne vis pas ici.
Sa réponse fut assez sommaire. Non pas qu'il rechignait particulièrement à parler de lui, mais la situation ne semblait pas trop se prêter à ce qu'il s'attarde sur le sujet. Et en effet, Solveig ne tarda pas à faire réapparaître ses ailes avant de le rassurer sur leur survie en cas de chute. Nir ne se faisait pas trop de soucis pour lui-même, il avait suffisamment de maîtrise pour ne pas risquer de finir dans l'eau involontairement. Par contre pour Solveig...
- Vu ta limite de temps, il ne vaudrait pas mieux que tu ne sortes tes ailes que juste avant de commencer un exercice? Suggéra-t-il. Il faut mieux qu'on décide quoi faire et que je te l'explique avant que tu les sortes. Enfin, puisqu'elles sont là... Fait quand même attention au plongeons si tu tombes à nouveau, on peut aussi se blesser en atterrissant dans l'eau!
Il s'éloigna un peu de Solveig pour avoir la place d'étendre ses ailes sans la toucher. Le vent se soulevait par intermittence, et la force des vagues et de l'océan formaient comme un courant d'air qui venait s'écraser et remonter contre la falaise, créant un courant d'air ascendant. Ce serait parfait pour leur premier exercice.
Sur le rebord de la falaise, Nir ouvrit ses ailes, les dirigea légèrement vers le bas, et les garda droite, essayant de capter le vent qui arrivait.
- Est-ce que tu arrives à sentir l'air qui arrive? Si tu ne sais pas lire les courants d'air, ça rendra très difficile d'apprendre à voler. Ce n'est pas juste une question de battre des ailes, mais aussi de sentir les mouvements d'air, les vents.
Tout en parlant, il avait réussit à entrer dans un courant d'air, le soulevant du sol pendant quelques instants sans un seul battement d'aile avant de revenir doucement sur la falaise pour ne pas s'éloigner de son élève. D'un regard et d'un signe de tête engageant, il l'encouragea à faire de même. Si c'était trop subtil pour elle, il avait bien une autre idée d'exercice, si refinir trempée ne la gênait pas, mais il voulait déjà voir comment elle s'en sortait ici. Si elle avait du mal, ce n'était pas la peine de discuter décollage depuis un sol plat de toute façon. Pas encore.
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Alors comme ça, Niraen n’était pas du coin ? Elle ne l’aurait pas parié avec sa peau légèrement dorée et ses cheveux blond comme les blés. Quoi qu’elle était assez mal placée pour dire quoi que ce soit avec sa chevelure entièrement blanche et son œil bleu qui contrastaient drastiquement avec sa peau basanée ainsi que son iris orange. De toute façon chez Solveig rien n’était logique et chaque chose avait son opposition. Cela allait aussi bien à son physique qu’à son état d’esprit. Toutefois cela ne l’avait jamais franchement intéressée, elle était comme cela, c’était tout. Maintenant au bord du précipice le petit duo cessa d’avancer et Niraen fut le premier à reprendre la parole.
La Valkyrie l’écouta avec calme tout en laissant un léger sourire flotter sur ses lèvres. Les paroles de son professeur du jour étaient amusantes. Cela faisait de très longues années que quelqu’un avait supposé qu’elle puisse se blesser. D’une certaine façon cela la renvoyait à ses premières années de service, lorsque sa peau était encore fine et lisse. A cette époque ses paires étaient les premiers à scander des « ne te blesse pas » à tout bout de champs. Aujourd’hui il suffisait d’un regard sur son visage pour se dire qu’elle ne craignait rien et c’était en partie vrai. D’aussi loin qu’elle pouvait se souvenir, il n’y avait pas un de ses os qui n’avait pas déjà été brisé ou une de ses articulations déboîtées. Alors ce n’était pas une chute de quelques mètres qui lui ferait mal !
Avant qu’elle ait le temps de répondre quoi que ce soit le jeune homme recula et déploya de nouveau ses larges ailes. C’était la seconde fois aujourd’hui que Solveig assistait à ce genre de scène pourtant à ce moment précis elle pensa qu’elle serait bien incapable de s’en lasser. Son attention se porta ensuite sur les courants d’air et les appendices rouges qui semblaient bouger avec lenteur, comme si ils cherchaient à capter quelque chose. La réponse ne se fit pas attendre et Niraen lui expliqua rapidement ce qu’il cherchait à faire. Amusée, Solveig s’éloigna de lui à son tour pour étirer ses élytres. Si il y avait bien quelque chose dont elle était capable c’était de remarquer une chose aussi subtile qu’un coup de vent. Que cela soit grâce à son ouïe ou son odorat, détecter cela n’était pas pour elle l’exercice le plus compliqué.
Si Niraen s’éleva avec légèreté puis redescendit avec le même genre d’élégance ce ne fut pas le cas de la Valkyrie. Quoi que de prime abord elle cru y arriver. D’abord elle sentit le filet passer sous la membrane fine et enfin ses pieds se soulevèrent légèrement du sol. Malheureusement c’est à partir de cet instant précis que tout se mit à capoter. L’inclinaison de ses ailes était empruntée à celle de Niraen, toutefois elle n’avait rien de naturelle, aussi elle eut la riche idée de l’oublier pendant une demi seconde. Cela suffit à créer un mouvement de bascule qui l’envoya directement le nez dans l’herbe, l’obligeant à lâcher un couinement de douleur. Pendant plusieurs secondes elle resta prostrée avant de se redresser tout en tenant son nez, le pouce en l’air elle afficha un sourire.
- J’ai compris ! Dit-elle tout en reniflant légèrement, essuyant ensuite le coin de son nez d’où perlait une petite goutte de sang. - Je recommence ! Puis sans attendre une quelconque réponse elle reproduisit de nouveau la scène précédente. Sauf que cette fois elle obligea ses ailes à ne pas s’orienter dans la mauvaise direction. Par conséquent elle ne chuta pas bien que son atterrissage soit quelque peu bancal. - Aaaaah ! C’était mieux ! Sans prévenir elle se retourna vers son compagnon de galère et se mit à trépigner d’un pied sur l’autre. - Je m’en sors mieux que prévu non ? Je ne suis pas très douée quand il s’agit d’autre chose que la terre ferme ! J’ai même le mal de mer et tu n’imagines pas quel genre d’enfer c’est ! Surtout quand tu es dans un bastion proche de la mer. Parce que cela veut dire que nous avons des unités et missions en mer. Je crois que je préfère encore les airs ! Par réflexe elle voulu passer un bras autour des épaules du jeune homme, comme elle l’aurait fait avec un vieil ami mais bien vite l’envergure de leurs ailes la rappela à l’ordre et elle se contenta d’une main posée sur son épaule. - On passe à la suite avant que le temps soit écoulé ? Je t’écoute !
La Valkyrie l’écouta avec calme tout en laissant un léger sourire flotter sur ses lèvres. Les paroles de son professeur du jour étaient amusantes. Cela faisait de très longues années que quelqu’un avait supposé qu’elle puisse se blesser. D’une certaine façon cela la renvoyait à ses premières années de service, lorsque sa peau était encore fine et lisse. A cette époque ses paires étaient les premiers à scander des « ne te blesse pas » à tout bout de champs. Aujourd’hui il suffisait d’un regard sur son visage pour se dire qu’elle ne craignait rien et c’était en partie vrai. D’aussi loin qu’elle pouvait se souvenir, il n’y avait pas un de ses os qui n’avait pas déjà été brisé ou une de ses articulations déboîtées. Alors ce n’était pas une chute de quelques mètres qui lui ferait mal !
Avant qu’elle ait le temps de répondre quoi que ce soit le jeune homme recula et déploya de nouveau ses larges ailes. C’était la seconde fois aujourd’hui que Solveig assistait à ce genre de scène pourtant à ce moment précis elle pensa qu’elle serait bien incapable de s’en lasser. Son attention se porta ensuite sur les courants d’air et les appendices rouges qui semblaient bouger avec lenteur, comme si ils cherchaient à capter quelque chose. La réponse ne se fit pas attendre et Niraen lui expliqua rapidement ce qu’il cherchait à faire. Amusée, Solveig s’éloigna de lui à son tour pour étirer ses élytres. Si il y avait bien quelque chose dont elle était capable c’était de remarquer une chose aussi subtile qu’un coup de vent. Que cela soit grâce à son ouïe ou son odorat, détecter cela n’était pas pour elle l’exercice le plus compliqué.
Si Niraen s’éleva avec légèreté puis redescendit avec le même genre d’élégance ce ne fut pas le cas de la Valkyrie. Quoi que de prime abord elle cru y arriver. D’abord elle sentit le filet passer sous la membrane fine et enfin ses pieds se soulevèrent légèrement du sol. Malheureusement c’est à partir de cet instant précis que tout se mit à capoter. L’inclinaison de ses ailes était empruntée à celle de Niraen, toutefois elle n’avait rien de naturelle, aussi elle eut la riche idée de l’oublier pendant une demi seconde. Cela suffit à créer un mouvement de bascule qui l’envoya directement le nez dans l’herbe, l’obligeant à lâcher un couinement de douleur. Pendant plusieurs secondes elle resta prostrée avant de se redresser tout en tenant son nez, le pouce en l’air elle afficha un sourire.
- J’ai compris ! Dit-elle tout en reniflant légèrement, essuyant ensuite le coin de son nez d’où perlait une petite goutte de sang. - Je recommence ! Puis sans attendre une quelconque réponse elle reproduisit de nouveau la scène précédente. Sauf que cette fois elle obligea ses ailes à ne pas s’orienter dans la mauvaise direction. Par conséquent elle ne chuta pas bien que son atterrissage soit quelque peu bancal. - Aaaaah ! C’était mieux ! Sans prévenir elle se retourna vers son compagnon de galère et se mit à trépigner d’un pied sur l’autre. - Je m’en sors mieux que prévu non ? Je ne suis pas très douée quand il s’agit d’autre chose que la terre ferme ! J’ai même le mal de mer et tu n’imagines pas quel genre d’enfer c’est ! Surtout quand tu es dans un bastion proche de la mer. Parce que cela veut dire que nous avons des unités et missions en mer. Je crois que je préfère encore les airs ! Par réflexe elle voulu passer un bras autour des épaules du jeune homme, comme elle l’aurait fait avec un vieil ami mais bien vite l’envergure de leurs ailes la rappela à l’ordre et elle se contenta d’une main posée sur son épaule. - On passe à la suite avant que le temps soit écoulé ? Je t’écoute !
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Une fois à nouveau sur la terre ferme, ses ailes toujours un peu à l'horizontale, il les replia un peu pour pouvoir mieux observer son élève sans risquer de la gêner. Sans trop de surprise, sa première tentative ne fut pas très glorieuse, causant à Nir de s'approcher, un peu inquiet par sa chute, à moitié rassuré de la voir se relever en affirmant que tout allait bien au vu du sang au niveau de son nez. Enfin, ça n'avait pas l'air très grave...
Certes, elle avait des traces de cicatrices. Lui-même en avait, même si très peu figuraient à des endroits visibles, sauf ses mains mais comme il cicatrisait plutôt bien ça laissait peu de traces en général, mais ça ne l'empêchait pas de continuer à se blesser. En fait, Solveig avait un certain charme, avec son hybridation, ses yeux vairons, et maintenant les ailes qui allaient avec ses oreilles.
Son deuxième essai fut bien plus fructueux. Nir n'avait pas vraiment de moyen de réaliser qu'elle utilisait peu la sensibilité de ses ailes pour repérer les mouvements d'air, ce qui serait pourtant bien plus précis que n'importe quel autre sens. Tout ce qui comptait, c'était qu'elle y arrivait, et elle serait bien obligée de passer par là de toute façon. Encore que, chacun s'adaptait à sa manière et pouvait passer outre ce qui paraissait indispensable aux autres.
Il ne réagit pas mal à la main posée sur son épaule, se contentant d'un sourire mi amusé mi désolé.
- Hé bien, pardon pour ton mal de mer mais j'espère que retourner te tremper ne te gêne pas. Si tout se passe bien tu finiras sèche, sinon hé bien tant pis!
Plus le temps passait, plus il adoptait un ton et des attitudes familiers, comme s'il connaissait Solveig depuis longtemps. Il n'en était pas encore à avoir le contact physique facile, mais avec quelqu'un comme elle avec qui le courant passait plutôt bien et avec des attitudes aussi amicales, si ça passait bien de son côté aussi il avait vite tendance à faire de même, sans doute plus ou moins par imitation.
Nir se replaça sur le bord de la falaise, appréciant le vent qui arrivait et sentant qu'il semblait à peu près stable. Vu que son élève avait réussi à tenir la position sur quelques secondes, ça pouvait se tenter. De toute façon, il fallait essayer, échouer et réessayer à nouveau pour apprendre, et les sensations que cela lui donnerait ne seraient qu'un avant-goût de ce qui l'attendait et une motivation supplémentaire.
- Voyons comment tu t'en sors pour un court vol plané! Essaie de trouver le bon angle pour descendre doucement, sans perdre d'altitude trop vite. Ensuite, fait un léger virage pour retourner vers la plage et y atterrir bien au sec. Si tu n'y arrive pas, ce n'est pas grave. Recommence et continue, cela améliorera ta lecture des mouvements d'air, ta musculature et la finesse de ton contrôle.
Naturellement, il s'élança le premier, se laissant doucement glisser sur l'air, se laissant porter par le vent qui arrivait vers lui. La perte d'altitude était régulière mais pas brutale, et il fit un large demi-tour tout en douceur pour illustrer avant de tenter de reprendre de la hauteur et observer Solveig faire, l'encourageant à se lancer à son tour. En principe, elle ne pouvait pas se faire mal, surtout en atterrissant sur le sable de la plage. Le seul risque était que d'une façon ou d'une autre elle heurte la falaise, raison pour laquelle Nir préférait rester en vol, avec assez d'altitude pour pouvoir piquer en cas de soucis. Il sentait la fatigue de son précédent vol, mais ça devrait encore aller pour l'instant, ça ne prendrait sûrement que quelques secondes, que Solveig réussisse ou échoue.
Certes, elle avait des traces de cicatrices. Lui-même en avait, même si très peu figuraient à des endroits visibles, sauf ses mains mais comme il cicatrisait plutôt bien ça laissait peu de traces en général, mais ça ne l'empêchait pas de continuer à se blesser. En fait, Solveig avait un certain charme, avec son hybridation, ses yeux vairons, et maintenant les ailes qui allaient avec ses oreilles.
Son deuxième essai fut bien plus fructueux. Nir n'avait pas vraiment de moyen de réaliser qu'elle utilisait peu la sensibilité de ses ailes pour repérer les mouvements d'air, ce qui serait pourtant bien plus précis que n'importe quel autre sens. Tout ce qui comptait, c'était qu'elle y arrivait, et elle serait bien obligée de passer par là de toute façon. Encore que, chacun s'adaptait à sa manière et pouvait passer outre ce qui paraissait indispensable aux autres.
Il ne réagit pas mal à la main posée sur son épaule, se contentant d'un sourire mi amusé mi désolé.
- Hé bien, pardon pour ton mal de mer mais j'espère que retourner te tremper ne te gêne pas. Si tout se passe bien tu finiras sèche, sinon hé bien tant pis!
Plus le temps passait, plus il adoptait un ton et des attitudes familiers, comme s'il connaissait Solveig depuis longtemps. Il n'en était pas encore à avoir le contact physique facile, mais avec quelqu'un comme elle avec qui le courant passait plutôt bien et avec des attitudes aussi amicales, si ça passait bien de son côté aussi il avait vite tendance à faire de même, sans doute plus ou moins par imitation.
Nir se replaça sur le bord de la falaise, appréciant le vent qui arrivait et sentant qu'il semblait à peu près stable. Vu que son élève avait réussi à tenir la position sur quelques secondes, ça pouvait se tenter. De toute façon, il fallait essayer, échouer et réessayer à nouveau pour apprendre, et les sensations que cela lui donnerait ne seraient qu'un avant-goût de ce qui l'attendait et une motivation supplémentaire.
- Voyons comment tu t'en sors pour un court vol plané! Essaie de trouver le bon angle pour descendre doucement, sans perdre d'altitude trop vite. Ensuite, fait un léger virage pour retourner vers la plage et y atterrir bien au sec. Si tu n'y arrive pas, ce n'est pas grave. Recommence et continue, cela améliorera ta lecture des mouvements d'air, ta musculature et la finesse de ton contrôle.
Naturellement, il s'élança le premier, se laissant doucement glisser sur l'air, se laissant porter par le vent qui arrivait vers lui. La perte d'altitude était régulière mais pas brutale, et il fit un large demi-tour tout en douceur pour illustrer avant de tenter de reprendre de la hauteur et observer Solveig faire, l'encourageant à se lancer à son tour. En principe, elle ne pouvait pas se faire mal, surtout en atterrissant sur le sable de la plage. Le seul risque était que d'une façon ou d'une autre elle heurte la falaise, raison pour laquelle Nir préférait rester en vol, avec assez d'altitude pour pouvoir piquer en cas de soucis. Il sentait la fatigue de son précédent vol, mais ça devrait encore aller pour l'instant, ça ne prendrait sûrement que quelques secondes, que Solveig réussisse ou échoue.
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Niraen ne semblait pas avoir à redire sur le comportement de la garde, au contraire, il paraissait se détendre. Voilà qui était bon signe. Sans pouvoir s’en empêcher elle laissa un petit sourire flotter sur ses lèvres et cela même lorsqu’il reprit la parole afin de lui annoncer qu’elle avait toutes les chances du monde de finir trempé. Bon il ne l’avait annoncé de cette façon mais Solveig avait le mérite d’être lucide. De toute façon à ses yeux, l’échec n’était pas une fin en soit, un simple contre temps tout au plus. C’est donc sans hésitation qu’elle s’approcha de la falaise lorsque le blond eut prit son envol.
- Bien. J’ai le choix entre une grande claque dans le sable, un beau plongeon ou prendre de plein fouet la falaise… Au moins elle savait à quoi s’attendre. Et en toute honnêteté cela ne faisait que pimenter ce cours, bien qu’il le fut déjà.
Comme lors de son arrivée le jeune homme se déplaçait avec agilité. Doucement il plana au dessus de la mer encore scintillante, vira quelque fois de bords mais vint finalement stationner entre deux eaux. Les yeux de la Valkyrie l’avait suivit comme elle le faisait avec l’une de ses proies. A vrai dire il savait se montrer intéressant que cela soit à cause de ses ailes aux couleurs chatoyantes ou de cette manie de lui voler sous le nez. Dans les deux cas pour l’heure il captait l’entièreté de son attention, tant et si bien qu’elle en oublia presque qu’il était maintenant temps pour elle de s’élancer aussi. Un soubresaut parcourut ses ailes tandis qu’elle hésitait, puis ses oreilles s’affolèrent comme des petites girouettes.
- Bzz… Grésilla Azazel en décrivant de léger cercle au dessus de son crâne.
- Oh ne fait pas cette tête…
Il siffla.
- Ce n’est pas plus dangereux que lorsque je saute avec toi !
Pour toute réponse le teisheba descendit en piquet avant d’aller virevolter, mécontent, non loin de Niraen comme pour lui signifier qu’il veillait au grain. Ce qui en soit n’aurait pas changé la suite des évènements.
A son tour Solveig se laissa tomber en avant, les ailes grandes ouvertes, prêtes à capter le moindre flux d’air. Au début l’exercice parut simple. Certes il fallait maintenir toute le voilure en un angle bien précis, mais les courants d’air étaient stables et simple à détecter. Au début en tout cas. Rapidement les ondes et les souffles changèrent tandis qu’un vent bien plus fort et tourbillonnant se levait. Il n’y avait pas de quoi se rouler parterre en vérité mais pour un débutant s’était une difficulté dont on se passerait bien. Les ailes basculant d’avant en arrière, la Valkyrie tentait de garder un cap stable. Elle était maintenant à la moitié de son trajet lorsqu’une rafale vint balayer sa zone de passage, l’emportant inexorablement sur la droite. Elle battis des ailes plusieurs fois afin d’essayer d’amortir sa chute mais rien n’y faisait, elle ne due son salut qu’à une rafale qui l’envoya de l’autre coté. Malheuresement de l’autre côté se trouvait son professeur et aux vues de la mine surprise de la jeune femme, elle n’était pas en mesure d’éviter la collision. C’est pourquoi quelques mètres avant de l’atteindre, non sans s’être débattu avec ses attribues, elle décida de les faire disparaître et plongea en piquet vers la mer. Avec un peu de chance l’atterrissage ne serait pas trop rude et elle réussirait à éviter Niraen.
- Bien. J’ai le choix entre une grande claque dans le sable, un beau plongeon ou prendre de plein fouet la falaise… Au moins elle savait à quoi s’attendre. Et en toute honnêteté cela ne faisait que pimenter ce cours, bien qu’il le fut déjà.
Comme lors de son arrivée le jeune homme se déplaçait avec agilité. Doucement il plana au dessus de la mer encore scintillante, vira quelque fois de bords mais vint finalement stationner entre deux eaux. Les yeux de la Valkyrie l’avait suivit comme elle le faisait avec l’une de ses proies. A vrai dire il savait se montrer intéressant que cela soit à cause de ses ailes aux couleurs chatoyantes ou de cette manie de lui voler sous le nez. Dans les deux cas pour l’heure il captait l’entièreté de son attention, tant et si bien qu’elle en oublia presque qu’il était maintenant temps pour elle de s’élancer aussi. Un soubresaut parcourut ses ailes tandis qu’elle hésitait, puis ses oreilles s’affolèrent comme des petites girouettes.
- Bzz… Grésilla Azazel en décrivant de léger cercle au dessus de son crâne.
- Oh ne fait pas cette tête…
Il siffla.
- Ce n’est pas plus dangereux que lorsque je saute avec toi !
Pour toute réponse le teisheba descendit en piquet avant d’aller virevolter, mécontent, non loin de Niraen comme pour lui signifier qu’il veillait au grain. Ce qui en soit n’aurait pas changé la suite des évènements.
A son tour Solveig se laissa tomber en avant, les ailes grandes ouvertes, prêtes à capter le moindre flux d’air. Au début l’exercice parut simple. Certes il fallait maintenir toute le voilure en un angle bien précis, mais les courants d’air étaient stables et simple à détecter. Au début en tout cas. Rapidement les ondes et les souffles changèrent tandis qu’un vent bien plus fort et tourbillonnant se levait. Il n’y avait pas de quoi se rouler parterre en vérité mais pour un débutant s’était une difficulté dont on se passerait bien. Les ailes basculant d’avant en arrière, la Valkyrie tentait de garder un cap stable. Elle était maintenant à la moitié de son trajet lorsqu’une rafale vint balayer sa zone de passage, l’emportant inexorablement sur la droite. Elle battis des ailes plusieurs fois afin d’essayer d’amortir sa chute mais rien n’y faisait, elle ne due son salut qu’à une rafale qui l’envoya de l’autre coté. Malheuresement de l’autre côté se trouvait son professeur et aux vues de la mine surprise de la jeune femme, elle n’était pas en mesure d’éviter la collision. C’est pourquoi quelques mètres avant de l’atteindre, non sans s’être débattu avec ses attribues, elle décida de les faire disparaître et plongea en piquet vers la mer. Avec un peu de chance l’atterrissage ne serait pas trop rude et elle réussirait à éviter Niraen.
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Solveig avait bien résumé. Heureusement, bien que consciente des risques, cela ne semblait pas la refroidir outre mesure. En même temps, vu son activité et ce qu'elle avait raconté à Nir, cela l'aurait étonné!
Son familier semblait nettement moins enthousiaste. Il voleta autour d'elle avant d'aller se placer à proximité de Nir, et si le dresseur aurait pu croire qu'il voulait apprécier le spectacle, il pouvait voir son anxiété à ses mouvements. C'était plutôt touchant, mais aussi révélateur du danger de la manœuvre, et le druide en venait presque à hésiter. Est-ce que ce n'était pas un peu difficile comme exercice pour un débutant? Hum, selon comment les choses évoluaient, il proposerait peut-être à Solveig de s'éloigner de la falaise pour finir l'entraînement plus loin. Surtout que plus le temps passait, plus elle fatiguait, et surtout plus elle atteignait ses limites, et faute de les connaître précisément, mieux valait ne pas trop jouer avec le feu.
La chiraki s'élança à son tour, et le moins qu'on puisse dire, c'est que le début donnait plutôt tord aux inquiétudes du teisheba et de l'hybride. Certes, son vol n'était pas très assuré, et on la sentait rapidement déstabilisée par les petits courants d'air et changements de vent, mais elle réussissait à rester stable, perdant de l'altitude à un rythme assez doux pour ne pas prendre trop de vitesse et garder une maîtrise de sa trajectoire.
Hélas, les vents changeaient rapidement, poussant en arrière la pauvre Solveig qui avait bien du mal à savoir comment ce jouer de ce vent là, pourtant loin d'être le pire qu'elle pourrait rencontrer. La voyant se rapprocher de la falaise, Nir la suivit, inquiet. Elle était plus portée sur le côté que réellement sur le mur rocheux, mais il n'allait pas attendre le dernier moment pour intervenir, se serait trop tard!
Il la suivait quand même d'assez loin pour ne pas être surpris par un brusque changement de direction du vent. Aussi, si Solveig s'affola du soudain changement de direction qui la rapprochait de son professeur, ce dernier en était en contraire rassuré. Il recula doucement, et du se rendre à l'évidence qu'il devrait l'esquiver s'il ne voulait pas qu'ils se rentrent dedans. Il avait suffisamment de maîtrise pour savoir avoir largement le temps de réagir à ces distances et vitesses, mais l'expression beaucoup moins sereine de Solveig lui rappela trop tard que ce n'était pas son cas, et avant qu'il n'ai pu libérer le passage pour la rassurer, elle fit disparaître ses ailes, la faisant partir en plongeon tout droit vers l'eau, mais pas droit, un peu de côté à cause de son élan.
Sauf que les vents qui l'avaient déstabilisée lui avaient aussi redonné de la hauteur, et vu son angle, la chute pouvait être dangereuse. D'instinct, Nir sentait le danger, et alors que Solveig passait à proximité, il piqua pour l'attraper au passage et essayer au maximum de ralentir sa chute, sentant le teisheba tourner et siffler autour d'eux, ayant aussi comprit le danger.
Il était bien sûr vain d'essayer de voler à deux, d'autant qu'il était beaucoup trop fatigué pour ça. Mais il attrapa Solveig autour de la taille, avant qu'elle ne prenne trop de vitesse, ce qui lui évita de se faire mal en ouvrant grand ses ailes pour les ralentir, essayant de les faire se diriger vers la plage plutôt qu'au large avant que ses ailes ne lui fassent comprendre qu'il leur demandait trop d'efforts et qu'il ne lâche Solveig pour plonger un peu plus loin afin d'éviter la collision.
Heureusement, il avait quand même réussi à bien ralentir leur chute, et ils étaient assez près de l'eau maintenant pour ne plus risquer de se faire mal, même en faisant un plat. Nir eu le temps de replier ses ailes avant de heurter la surface de l'eau, effectuant un plongeon pas très optimal, mais au moins sans douleur. Il retourna rapidement à la surface, prenant une grande goulée d'air avant de chercher Solveig du regard.
- Ça va aller?
Une fois qu'il fut rassuré quant à la santé de son élève, les deux nagèrent vers le rivage. Nir avait essayé de trouver le juste milieu entre lâcher près du rivage mais aussi dans des eaux assez profondes pour ne pas se faire mal. Il aurait aimé les amener un peu plus loin, mais ils n'eurent pas à nager trop longtemps non plus pour regagner la plage. Une fois dehors, Nir s'ébrouha tel un animal, particulièrement au niveau des ailes. Il avait beau avoir consciencieusement enduit ses plumes de l'huile imperméable qu'elles sécrétaient, ce n'était pas exactement adapté à un tel choc. Heureusement, l'eau s'évacuait quand même bien, et il devrait sécher rapidement en restant au soleil. C'était différent pour ses affaires, mais rien de grave dans tous les cas.
- J'ai oublié de te dire de pas te soucier de moi, fit Nir en essayant d'évacuer autant d'eau qu'il le pouvait de ses vêtements en les essorant, et après s'être assuré que Solveig allait bien aussi. Tu aurais sûrement pu tenir encore un peu sans moi. Je suis désolé, j'aurais pu m'écarter plus tôt, mais je n'y ai pas pensé, j'étais trop occupé à voir comment tu t'en sortais...
Enfin! Il leur fallait maintenant remonter, et sans doute attendre un peu pour que Solveig refasse appel à ses ailes sans trop de soucis. Heureusement, Nir avait d'autres idées d'exercices moins risqués.
- Je pense que ça serait trop dangereux de réessayer depuis la falaise aujourd'hui, vu ton temps de vol... Mais j'ai d'autres idées pour travailler de façon plus sûr! Tu ne sais pas décoller depuis le sol je suppose? On peut essayer d'y remédier! Enfin, si tu te sens toujours d'attaque pour ça, bien sûr...
Visuellement, il avait l'impression qu'elle allait bien, mais autant la laisser le confirmer par elle-même avant toute chose.
Son familier semblait nettement moins enthousiaste. Il voleta autour d'elle avant d'aller se placer à proximité de Nir, et si le dresseur aurait pu croire qu'il voulait apprécier le spectacle, il pouvait voir son anxiété à ses mouvements. C'était plutôt touchant, mais aussi révélateur du danger de la manœuvre, et le druide en venait presque à hésiter. Est-ce que ce n'était pas un peu difficile comme exercice pour un débutant? Hum, selon comment les choses évoluaient, il proposerait peut-être à Solveig de s'éloigner de la falaise pour finir l'entraînement plus loin. Surtout que plus le temps passait, plus elle fatiguait, et surtout plus elle atteignait ses limites, et faute de les connaître précisément, mieux valait ne pas trop jouer avec le feu.
La chiraki s'élança à son tour, et le moins qu'on puisse dire, c'est que le début donnait plutôt tord aux inquiétudes du teisheba et de l'hybride. Certes, son vol n'était pas très assuré, et on la sentait rapidement déstabilisée par les petits courants d'air et changements de vent, mais elle réussissait à rester stable, perdant de l'altitude à un rythme assez doux pour ne pas prendre trop de vitesse et garder une maîtrise de sa trajectoire.
Hélas, les vents changeaient rapidement, poussant en arrière la pauvre Solveig qui avait bien du mal à savoir comment ce jouer de ce vent là, pourtant loin d'être le pire qu'elle pourrait rencontrer. La voyant se rapprocher de la falaise, Nir la suivit, inquiet. Elle était plus portée sur le côté que réellement sur le mur rocheux, mais il n'allait pas attendre le dernier moment pour intervenir, se serait trop tard!
Il la suivait quand même d'assez loin pour ne pas être surpris par un brusque changement de direction du vent. Aussi, si Solveig s'affola du soudain changement de direction qui la rapprochait de son professeur, ce dernier en était en contraire rassuré. Il recula doucement, et du se rendre à l'évidence qu'il devrait l'esquiver s'il ne voulait pas qu'ils se rentrent dedans. Il avait suffisamment de maîtrise pour savoir avoir largement le temps de réagir à ces distances et vitesses, mais l'expression beaucoup moins sereine de Solveig lui rappela trop tard que ce n'était pas son cas, et avant qu'il n'ai pu libérer le passage pour la rassurer, elle fit disparaître ses ailes, la faisant partir en plongeon tout droit vers l'eau, mais pas droit, un peu de côté à cause de son élan.
Sauf que les vents qui l'avaient déstabilisée lui avaient aussi redonné de la hauteur, et vu son angle, la chute pouvait être dangereuse. D'instinct, Nir sentait le danger, et alors que Solveig passait à proximité, il piqua pour l'attraper au passage et essayer au maximum de ralentir sa chute, sentant le teisheba tourner et siffler autour d'eux, ayant aussi comprit le danger.
Il était bien sûr vain d'essayer de voler à deux, d'autant qu'il était beaucoup trop fatigué pour ça. Mais il attrapa Solveig autour de la taille, avant qu'elle ne prenne trop de vitesse, ce qui lui évita de se faire mal en ouvrant grand ses ailes pour les ralentir, essayant de les faire se diriger vers la plage plutôt qu'au large avant que ses ailes ne lui fassent comprendre qu'il leur demandait trop d'efforts et qu'il ne lâche Solveig pour plonger un peu plus loin afin d'éviter la collision.
Heureusement, il avait quand même réussi à bien ralentir leur chute, et ils étaient assez près de l'eau maintenant pour ne plus risquer de se faire mal, même en faisant un plat. Nir eu le temps de replier ses ailes avant de heurter la surface de l'eau, effectuant un plongeon pas très optimal, mais au moins sans douleur. Il retourna rapidement à la surface, prenant une grande goulée d'air avant de chercher Solveig du regard.
- Ça va aller?
Une fois qu'il fut rassuré quant à la santé de son élève, les deux nagèrent vers le rivage. Nir avait essayé de trouver le juste milieu entre lâcher près du rivage mais aussi dans des eaux assez profondes pour ne pas se faire mal. Il aurait aimé les amener un peu plus loin, mais ils n'eurent pas à nager trop longtemps non plus pour regagner la plage. Une fois dehors, Nir s'ébrouha tel un animal, particulièrement au niveau des ailes. Il avait beau avoir consciencieusement enduit ses plumes de l'huile imperméable qu'elles sécrétaient, ce n'était pas exactement adapté à un tel choc. Heureusement, l'eau s'évacuait quand même bien, et il devrait sécher rapidement en restant au soleil. C'était différent pour ses affaires, mais rien de grave dans tous les cas.
- J'ai oublié de te dire de pas te soucier de moi, fit Nir en essayant d'évacuer autant d'eau qu'il le pouvait de ses vêtements en les essorant, et après s'être assuré que Solveig allait bien aussi. Tu aurais sûrement pu tenir encore un peu sans moi. Je suis désolé, j'aurais pu m'écarter plus tôt, mais je n'y ai pas pensé, j'étais trop occupé à voir comment tu t'en sortais...
Enfin! Il leur fallait maintenant remonter, et sans doute attendre un peu pour que Solveig refasse appel à ses ailes sans trop de soucis. Heureusement, Nir avait d'autres idées d'exercices moins risqués.
- Je pense que ça serait trop dangereux de réessayer depuis la falaise aujourd'hui, vu ton temps de vol... Mais j'ai d'autres idées pour travailler de façon plus sûr! Tu ne sais pas décoller depuis le sol je suppose? On peut essayer d'y remédier! Enfin, si tu te sens toujours d'attaque pour ça, bien sûr...
Visuellement, il avait l'impression qu'elle allait bien, mais autant la laisser le confirmer par elle-même avant toute chose.
Image de profil : Succès : Cristaux : 3431MESSAGES : 579COULEUR : #ff3300Solveig P. PrêthLa Garde
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Bien qu’elle aurait préféré que cela se termine autrement sa chute était amorcée, ses ailes avaient disparues en un claquement de doigt et son corps s’était immédiatement mit à chuter. Sa position ne permettrait pas un atterrissage des plus agréables mais au moins elle n’avait pas heurté le pauvre Niraen de plein fouet. Quoi qu’aux vues de la vitesse et la facilité avec laquelle il l’avait esquivé, sans doute aurait-elle put conservée ses ailes et tenter de voleter. « Aaaah… C’est trop tard de toute façon » Pensa-t-elle tout en essayant de se redresser.
- Hein ? Sursauta-t-elle lorsqu’elle sentit des bras se nouer autour de sa taille. D’un simple regard en coin -et par déduction- elle comprit ce qu’il tentait de faire. - Lâche moi ! Articula vainement la chiraki avant d’atteindre l’eau, avalant une belle gorgée au passage. Pendant un instant elle resta immobile, appréciant le silence qui l’entourait puis en quelques brasses elle regagna la surface. - Eurk… Un gémissement écœuré franchit la barrière de ses lèvres et elle recracha de l’eau par le nez. Immédiatement et non sans grimacer ses yeux se mirent à chercher la silhouette de Niraen, qu’ils retrouvèrent plusieurs mètres devant.
- Tout va bien. Et toi ? S’enquit-elle tout en nageant dans sa direction.
Visiblement les deux jeunes gens allaient très bien. Sans plus de cérémonie ils se dirigèrent vers la berge. Par chance le blond avait réussit à dévier la trajectoire de sa chute et ainsi réduire la distance à parcourir. Ce n’était pas pour déplaire à la Valkyrie qui avait toujours eut du mal avec l’eau. Non pas qu’elle ne soit pas bonne nageuse, au contraire mais elle détestait cette sensation d’humidité qui faisait coller ses poils entre eux et qui lui donnait froid au moindre coup de vent. Cependant dans de telles circonstances, elle était bien contente que le bas de la falaise soit fait d’eau et non de terre.
A peine le pied de la blanche toucha le sol qu’une décharge bruyante claqua juste à côté, par réflexe Solveig esquiva, lançant un regard mauvais à Azazel qui le lui rendit bien volontiers. Elle le rattrapa d’ailleurs de justesse avant qu’il n’aille en faire de même avec Niraen qui ne l’aurait probablement pas évité aussi facilement. L’animal ne daigna se calmer que lorsque la conversation reprit, de son côté sa maîtresse en profita pour ébrouer le poil de ses oreilles.
- C’est mon travail de me soucier des gens. Avoua-t-elle dans un sourire lorsque le jeune homme eut terminé. - Il valait mieux que je tombe seule plutôt que de t’emporter avec moi ! S’approchant de lui, elle lui toqua doucement le crane avec son index. - Si je retombe, laisse moi tomber, je ne me ferais pas mal. Comment nous aurions fais si tu t’étais blessé ? Et cesse de t’excuser, tu es bon professeur. C’est moi qui ne suit pas à l’aise autrement que sur terre. Ce qui est d’ailleurs ironique… Ses derniers mots furent presque un murmure. Ses pensées vagabondèrent peu à peu, se rappelant des toits qu’elle avait arpentés, des montagnes qu’elle avait gravit ou encore des arbres où elle grimpait. La hauteur ne lui avait jamais fait peur alors pourquoi voler lui semblait si inconfortable ? Aucune réponse ne lui parvint ; elle décida de laisser ce sujet en suspend pour le moment.
- Je ne suis pas pressé de retourner dans l’eau non plus. En plus j’ai laissé mon sac à dos là-haut, il y a de quoi manger. Je meurs de faim… Pas toi ? Son ventre gargouilla à cet instant précis comme pour lui donner raison. - Aller vient ! Je suis encore d’attaque pour des dizaines d’exercices ! Tout sourire elle saisit sa main et y entrelaça ses doigts avant de l’entraîner à sa suite.
Évidemment la garde n’aurait jamais été en mesure d’enchaîner autant d’exercice, son temps limité était justement en train d’approcher de la fin. Elle le sentait. Chacun de ses muscles la tiraillaient. Mais il en fallait bien plus pour abattre un esprit tel que le sien, qui s’acharnait jusqu’à là dernière limite et tirait sur la corde jusqu’à ce qu’elle soit sur le point de lâcher. C’était le minimum pour faire partie de l’élite, Solveig le savait et était prête pour ce genre de chose.
Ils reprirent enfin le chemin en direction du belvédère. Solveig relâcha la main de Niraen, son rythme était plus lent que lors de ses précédentes ascension. Azazel était également plus calme même si il s’amusait à chatouiller la jeune femme, l’invitant en une nouvelle course qu’elle lui refusa à contre cœur. Il en vint donc à réclamer à leur accompagnateur, allant voir tantôt l’un tantôt l’autre tout le long du trajet et cela jusqu’à ce qu’ils regagnent le plateau.
- On continue ? Demanda-t-elle une fois en haut. - Ou tu préfères faire une pause ? Personnellement je suis tout à fait apte à continuer !
- Hein ? Sursauta-t-elle lorsqu’elle sentit des bras se nouer autour de sa taille. D’un simple regard en coin -et par déduction- elle comprit ce qu’il tentait de faire. - Lâche moi ! Articula vainement la chiraki avant d’atteindre l’eau, avalant une belle gorgée au passage. Pendant un instant elle resta immobile, appréciant le silence qui l’entourait puis en quelques brasses elle regagna la surface. - Eurk… Un gémissement écœuré franchit la barrière de ses lèvres et elle recracha de l’eau par le nez. Immédiatement et non sans grimacer ses yeux se mirent à chercher la silhouette de Niraen, qu’ils retrouvèrent plusieurs mètres devant.
- Tout va bien. Et toi ? S’enquit-elle tout en nageant dans sa direction.
Visiblement les deux jeunes gens allaient très bien. Sans plus de cérémonie ils se dirigèrent vers la berge. Par chance le blond avait réussit à dévier la trajectoire de sa chute et ainsi réduire la distance à parcourir. Ce n’était pas pour déplaire à la Valkyrie qui avait toujours eut du mal avec l’eau. Non pas qu’elle ne soit pas bonne nageuse, au contraire mais elle détestait cette sensation d’humidité qui faisait coller ses poils entre eux et qui lui donnait froid au moindre coup de vent. Cependant dans de telles circonstances, elle était bien contente que le bas de la falaise soit fait d’eau et non de terre.
A peine le pied de la blanche toucha le sol qu’une décharge bruyante claqua juste à côté, par réflexe Solveig esquiva, lançant un regard mauvais à Azazel qui le lui rendit bien volontiers. Elle le rattrapa d’ailleurs de justesse avant qu’il n’aille en faire de même avec Niraen qui ne l’aurait probablement pas évité aussi facilement. L’animal ne daigna se calmer que lorsque la conversation reprit, de son côté sa maîtresse en profita pour ébrouer le poil de ses oreilles.
- C’est mon travail de me soucier des gens. Avoua-t-elle dans un sourire lorsque le jeune homme eut terminé. - Il valait mieux que je tombe seule plutôt que de t’emporter avec moi ! S’approchant de lui, elle lui toqua doucement le crane avec son index. - Si je retombe, laisse moi tomber, je ne me ferais pas mal. Comment nous aurions fais si tu t’étais blessé ? Et cesse de t’excuser, tu es bon professeur. C’est moi qui ne suit pas à l’aise autrement que sur terre. Ce qui est d’ailleurs ironique… Ses derniers mots furent presque un murmure. Ses pensées vagabondèrent peu à peu, se rappelant des toits qu’elle avait arpentés, des montagnes qu’elle avait gravit ou encore des arbres où elle grimpait. La hauteur ne lui avait jamais fait peur alors pourquoi voler lui semblait si inconfortable ? Aucune réponse ne lui parvint ; elle décida de laisser ce sujet en suspend pour le moment.
- Je ne suis pas pressé de retourner dans l’eau non plus. En plus j’ai laissé mon sac à dos là-haut, il y a de quoi manger. Je meurs de faim… Pas toi ? Son ventre gargouilla à cet instant précis comme pour lui donner raison. - Aller vient ! Je suis encore d’attaque pour des dizaines d’exercices ! Tout sourire elle saisit sa main et y entrelaça ses doigts avant de l’entraîner à sa suite.
Évidemment la garde n’aurait jamais été en mesure d’enchaîner autant d’exercice, son temps limité était justement en train d’approcher de la fin. Elle le sentait. Chacun de ses muscles la tiraillaient. Mais il en fallait bien plus pour abattre un esprit tel que le sien, qui s’acharnait jusqu’à là dernière limite et tirait sur la corde jusqu’à ce qu’elle soit sur le point de lâcher. C’était le minimum pour faire partie de l’élite, Solveig le savait et était prête pour ce genre de chose.
Ils reprirent enfin le chemin en direction du belvédère. Solveig relâcha la main de Niraen, son rythme était plus lent que lors de ses précédentes ascension. Azazel était également plus calme même si il s’amusait à chatouiller la jeune femme, l’invitant en une nouvelle course qu’elle lui refusa à contre cœur. Il en vint donc à réclamer à leur accompagnateur, allant voir tantôt l’un tantôt l’autre tout le long du trajet et cela jusqu’à ce qu’ils regagnent le plateau.
- On continue ? Demanda-t-elle une fois en haut. - Ou tu préfères faire une pause ? Personnellement je suis tout à fait apte à continuer !
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Oh si, Nir l'a senti même de loin, l'électricité qui a parcouru l'air! Enfin, de loin... Il n'était pas si loin non plus, ça n'avait pas aidé. Et puis malgré le temps qui s'était écoulé depuis, le souvenir restait vif, et cela suffit instantanément à le tendre comme un ressort, la queue déjà un peu hérissée, sur ses gardes, les oreilles à moitié tournées vers l'arrière dans une attitude trahissant un malaise marqué.
Fort heureusement, le teisheba fut retenu par la chiraki. Tous deux étant désormais arrivés et occupés à se sécher, Nir avec toujours les ailes entrouvertes pour évacuer l'eau plus vite, même après s'être ébroué.
Enfin, s'il put éviter Azazel, il n'évita pas Solveig, qui vient lui donner une tape du doigt sur le haut du crâne, à sa plus grande surprise. Il ne s'était pas inquiéter en la voyant approcher. Il l'avait rassuré quand ils étaient encore dans l'eau, ils s'étaient déjà assurés qu'ils allaient tous les deux bien, mais il avait quand même cru qu'elle s'approchait pour être sûr, ou juste parce qu'elle était comme ça... Elle était tactile donc il ne se posait pas plus de questions que ça maintenant.
Nir fit la moue et croisa les bras, tel un enfant qui boude. Mais son expression plus sérieuse tranchait avec celle plus enfantine qu'il avait initialement prise.
- Et moi, mon travail c'est de me soucier de tout ce qui est vivant. Si j'accepte d'être prof, c'est pas pour tourner le dos à mon élève au moindre soucis! Si je l'ai fais, c'est que je savais ce que je faisais. J'avais peu de chances de me blesser.
Ses ailes ne seraient sans doute pas vraiment d'accord, ça avait quand même tiré d'avoir le double de poids, même si c'était juste pour essayer de les ralentir et pas pour s'envoler. Mais il ne s'était pas réellement blessé a priori, et il s'y attendait, donc hé, ça ne lui donnait pas tord!
Nir comptait de toute façon retourner là haut aussi, c'était mieux pour ce qu'il avait en tête, mais il fut prit au dépourvu par Solveig qui saisit sa main pour l'entraîner sur le chemin sans lui laisser le temps de manifester son approbation. Bon ben... Il n'avait plus qu'à suivre le mouvement visiblement!
La montée se fit en silence, chacun se concentrant sur son chemin et récupérant de leurs récentes aventures. Nir avait l'habitude des montées, et c'étaient ses ailes qui avaient travaillé, pas ses jambes, donc il ne s'en sortait pas si mal. Solveig, étant débutante, avait peut-être aussi eu le mauvais réflexe de contracter des muscles non nécessaires à l'exercice, c'était fréquent dans ce genre de cas.
D'instinct, le dresseur se tendit en voyant le teisheba se détourner de sa maîtresse pour aller le voir, mais il semblait de meilleur humeur que tout à l'heure. Il semblait le titiller, comme s'il voulait quelque chose, mais l'hybride était bien en peine de comprendre quoi. Les teishebas n'étaient pas aussi facile à comprendre que d'autres animaux qu'il avait pu côtoyer, et vu son expérience avec eux, il avait bizarrement eu tendance à les éviter depuis... Il le regrettait un peu maintenant. Azazel n'était pas agressif, et il se détendit rapidement, réagissant moins lorsqu'il revenait le voir par moments, sans pour autant réellement saisir ce que le familier désirait. Sa queue n'était plus hérissée et ses oreilles étaient droites, pointées vers l'avant, ou vers l'animal en l'occurrence, intrigué.
Une fois en haut et après avoir retrouvé le sac de son élève, cette dernière demanda la suite des évènements. Nir se départi des vêtements inutiles pour essayer de faire sécher le reste au mieux, étalant ses affaires dans un lieu au soleil et à l'abri du vent, enfin autant que possible, ne gardant que le strict nécessaire, soit... Son pantalon, globalement. Il était donc tout à son intérêt de ne pas trop s'éloigner d'ici.
- Je suggère une petite pause. Le prochain exercice ne nécessite pas de voler à proprement parler, mais si mes ailes pouvaient être à peu près sèches d'ici là, ça m'arrangerait quand même. C'est pas obligatoire pour la démonstration mais c'est mieux... Grignotons un peu en attendant. Tu ne disais pas avoir faim avant de monter?
En tout cas, lui ne serait pas contre un petit encas! Voler, ça le creusait toujours, c'était très intense. Et il n'avait pas des masses mangés depuis le début de la journée non plus, il faut dire!
Nir s'assit donc non loin de ses affaires, récupérant de quoi grignoter dans sa besace et proposant un morceau de viande séchée à Solveig. Certes, elle avait dit avoir de quoi manger dans son sac, mais ça ne coûtait rien de proposer. Cela ne suffirait pas à le caler complètement de toute façon, mais c'était toujours ça! Par principe, il ne partait jamais sans un peu de nourriture. Il s'en sortirait un peu mieux avec les baies, noix et fruits séchés qu'il avait emmené, mais il préférait quand même éviter de tout manger.
Fort heureusement, le teisheba fut retenu par la chiraki. Tous deux étant désormais arrivés et occupés à se sécher, Nir avec toujours les ailes entrouvertes pour évacuer l'eau plus vite, même après s'être ébroué.
Enfin, s'il put éviter Azazel, il n'évita pas Solveig, qui vient lui donner une tape du doigt sur le haut du crâne, à sa plus grande surprise. Il ne s'était pas inquiéter en la voyant approcher. Il l'avait rassuré quand ils étaient encore dans l'eau, ils s'étaient déjà assurés qu'ils allaient tous les deux bien, mais il avait quand même cru qu'elle s'approchait pour être sûr, ou juste parce qu'elle était comme ça... Elle était tactile donc il ne se posait pas plus de questions que ça maintenant.
Nir fit la moue et croisa les bras, tel un enfant qui boude. Mais son expression plus sérieuse tranchait avec celle plus enfantine qu'il avait initialement prise.
- Et moi, mon travail c'est de me soucier de tout ce qui est vivant. Si j'accepte d'être prof, c'est pas pour tourner le dos à mon élève au moindre soucis! Si je l'ai fais, c'est que je savais ce que je faisais. J'avais peu de chances de me blesser.
Ses ailes ne seraient sans doute pas vraiment d'accord, ça avait quand même tiré d'avoir le double de poids, même si c'était juste pour essayer de les ralentir et pas pour s'envoler. Mais il ne s'était pas réellement blessé a priori, et il s'y attendait, donc hé, ça ne lui donnait pas tord!
Nir comptait de toute façon retourner là haut aussi, c'était mieux pour ce qu'il avait en tête, mais il fut prit au dépourvu par Solveig qui saisit sa main pour l'entraîner sur le chemin sans lui laisser le temps de manifester son approbation. Bon ben... Il n'avait plus qu'à suivre le mouvement visiblement!
La montée se fit en silence, chacun se concentrant sur son chemin et récupérant de leurs récentes aventures. Nir avait l'habitude des montées, et c'étaient ses ailes qui avaient travaillé, pas ses jambes, donc il ne s'en sortait pas si mal. Solveig, étant débutante, avait peut-être aussi eu le mauvais réflexe de contracter des muscles non nécessaires à l'exercice, c'était fréquent dans ce genre de cas.
D'instinct, le dresseur se tendit en voyant le teisheba se détourner de sa maîtresse pour aller le voir, mais il semblait de meilleur humeur que tout à l'heure. Il semblait le titiller, comme s'il voulait quelque chose, mais l'hybride était bien en peine de comprendre quoi. Les teishebas n'étaient pas aussi facile à comprendre que d'autres animaux qu'il avait pu côtoyer, et vu son expérience avec eux, il avait bizarrement eu tendance à les éviter depuis... Il le regrettait un peu maintenant. Azazel n'était pas agressif, et il se détendit rapidement, réagissant moins lorsqu'il revenait le voir par moments, sans pour autant réellement saisir ce que le familier désirait. Sa queue n'était plus hérissée et ses oreilles étaient droites, pointées vers l'avant, ou vers l'animal en l'occurrence, intrigué.
Une fois en haut et après avoir retrouvé le sac de son élève, cette dernière demanda la suite des évènements. Nir se départi des vêtements inutiles pour essayer de faire sécher le reste au mieux, étalant ses affaires dans un lieu au soleil et à l'abri du vent, enfin autant que possible, ne gardant que le strict nécessaire, soit... Son pantalon, globalement. Il était donc tout à son intérêt de ne pas trop s'éloigner d'ici.
- Je suggère une petite pause. Le prochain exercice ne nécessite pas de voler à proprement parler, mais si mes ailes pouvaient être à peu près sèches d'ici là, ça m'arrangerait quand même. C'est pas obligatoire pour la démonstration mais c'est mieux... Grignotons un peu en attendant. Tu ne disais pas avoir faim avant de monter?
En tout cas, lui ne serait pas contre un petit encas! Voler, ça le creusait toujours, c'était très intense. Et il n'avait pas des masses mangés depuis le début de la journée non plus, il faut dire!
Nir s'assit donc non loin de ses affaires, récupérant de quoi grignoter dans sa besace et proposant un morceau de viande séchée à Solveig. Certes, elle avait dit avoir de quoi manger dans son sac, mais ça ne coûtait rien de proposer. Cela ne suffirait pas à le caler complètement de toute façon, mais c'était toujours ça! Par principe, il ne partait jamais sans un peu de nourriture. Il s'en sortirait un peu mieux avec les baies, noix et fruits séchés qu'il avait emmené, mais il préférait quand même éviter de tout manger.
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« Une sieste ! » Fut la première pensée qui traversa l’esprit de la jeune femme. Pas pour tout de suite mais cet après midi, quand ils auraient terminés les leçons, elle se roulerait en boule dans un coin d’herbe et dormirait deux bonnes heures. Minimum. Mais pour l’instant il y avait plus important… Comme son estomac qui était actuellement en train de gémir sa souffrance. En même temps c’était une chose assez commune. Au delà du fait que son pouvoir l’obligeait à manger des quantités drastiques de nourriture afin de combler ses besoins, elle était une incorrigible gourmande.
Les deux hybrides se séparèrent pour chacun aller chercher ses affaires. Niraen fut le premier à s’installer et Solveig ne mit pas longtemps à le rejoindre, déposant sa besace devant elle.
- Tu peux aller jouer. Dit-elle à l’attention d’Azazel en secouant la main. Ce dernier se chargea d’électricité et plongea dans un buisson à quelques mètres d’eux. - Ah… Je crois qu’il compte chasser. Elle murmura avec un air amusé.
Rapidement l’attention de Solveig revint sur le blond ou plutôt sur ce qu’il tenait dans sa main. Ni une ni deux elle se pencha doucement pour saisir le bout de viande entre ses crocs. - Merchi… Marmonna-t-elle en refermant ses lippes autour du met, se redressant ensuite pour sourire à celui qui venait de le lui offrir. En même temps elle ouvrit son propre sac, en sortie une dague qu’elle déposa avec précaution sur le côté et enfin le petit festival culinaire commença. Viande de boucton, salade de divinam, brioche… Le sac de la garde renfermait un garde mangé à lui tout seul. Elle étala le tout devant eux et s’apprêta à parler lorsqu’une voix rauque, venant de se réveiller l’interrompit.
- Mademoiselle Prudence ?
- Solveig. Ronchonna-t-elle.
- Mademoiselle Prudence ! Cela fait bien vingt longue minute que je vous hèle ! Où étiez vous donc passez ?! S’exclama la voix.
- Aaaaah… Tu dis ça mais je suis sûre que tu étais en train de dormir, j’entendais tes ronflements du bas de la falaise !
- QUOI ?! DU BAS DE LA FALAISE MAIS MADEMOISELLE PRUDENCE…
- Solveig… Dit-elle dans une moue râleuse. - Ne crie pas, nous avons un invité.
- Oh… Souffla la voix. - Vous auriez dû le dire tout de suite ! Mais… C’est un homme… C’est votre petit ami ? Le ton changea légèrement ; partagé entre politesse et curiosité.
- Louis… Tu pourras poser la question autant de fois que tu veux tu sais, je n’ai personne et je te l’ai déjà dis.
- Mais Mademoiselle Prudence... A votre âge… Dans votre situation…
D’un geste rapide et net elle attrapa la dague et la colla contre son nez, louchant dessus avec un air mécontent.
- Tu peux répéter, je ne suis pas certaine d’avoir bien compris… Mon âge ? Ma situation ? Je suis encore une frêle et jeune fleur, tu m’entends Louis ?!
- O-o-oui Mademoiselle Prudence !
- Solv… Oh puis laisse tomber. Louis, je te présente Niraen.
La dague agita sa petite chaînette en guise de bonjour.
- Niraen, je te présente Louis. C’est une très belle dague, qui renferme une âme artificielle. Je dois dire que je n’étais pas au courant de sa présence au début. Il dort… Beaucoup. Elle soupira et la posa devant elle.
- Mademoiselle sachez que le gentilhomme que je suis…
- Oui oui, tu as besoin de repos… Je connais la chanson. Elle se pencha pour murmurer à l’oreille de Niraen. - C’est un véritable trouillard, je n’ai jamais vu ça.
- Qu’ouïe-je ? Répondit Louis avec sa voix la plus hautaine.
- J’expliquais à Niraen à quel point tu étais fort utile en combat !
- Tch… Cracha-t-il. - Ce n’est pas ma faute si je me retrouve dans un tel objet voyez-vous ! Moi, Mademoiselle Prudence…
- Solveig.
- … J’aurais mérité d’être le gant d’une dame, afin de caresser chaque parcelle de sa peau et la réchauffer les matins d’hiver…
- Quel gentleman. Répondit la valkyrie hilare.
- C’est sur que ce n’est pas dans une dague que je puis l’être ! Maussade, la dague ronchonna.
- Enfin bref, c’est un râleur également. Cette fois Solveig s’adressa à Niraen, repoussant Louis elle poussa son garde mangé dans sa direction. - Sert toi ! Et sans se faire prier elle se mit à piocher dedans. - Du coup des ailes humides t’empêche de voler ? Et dis moi ! Qu’est ce que tu fais dans la vie ? Hein non parce que tu parles pas beaucoup de toi quand même ! Aller dis moi en plus ! Elle s’accouda à son genou et planta ses yeux curieux dans ceux du blond.
- Quelle curiosité mal plac-… Un simple regard de la chiraki fit taire Louis.
- Ne fait pas attention, je t’écoute !
Les deux hybrides se séparèrent pour chacun aller chercher ses affaires. Niraen fut le premier à s’installer et Solveig ne mit pas longtemps à le rejoindre, déposant sa besace devant elle.
- Tu peux aller jouer. Dit-elle à l’attention d’Azazel en secouant la main. Ce dernier se chargea d’électricité et plongea dans un buisson à quelques mètres d’eux. - Ah… Je crois qu’il compte chasser. Elle murmura avec un air amusé.
Rapidement l’attention de Solveig revint sur le blond ou plutôt sur ce qu’il tenait dans sa main. Ni une ni deux elle se pencha doucement pour saisir le bout de viande entre ses crocs. - Merchi… Marmonna-t-elle en refermant ses lippes autour du met, se redressant ensuite pour sourire à celui qui venait de le lui offrir. En même temps elle ouvrit son propre sac, en sortie une dague qu’elle déposa avec précaution sur le côté et enfin le petit festival culinaire commença. Viande de boucton, salade de divinam, brioche… Le sac de la garde renfermait un garde mangé à lui tout seul. Elle étala le tout devant eux et s’apprêta à parler lorsqu’une voix rauque, venant de se réveiller l’interrompit.
- Mademoiselle Prudence ?
- Solveig. Ronchonna-t-elle.
- Mademoiselle Prudence ! Cela fait bien vingt longue minute que je vous hèle ! Où étiez vous donc passez ?! S’exclama la voix.
- Aaaaah… Tu dis ça mais je suis sûre que tu étais en train de dormir, j’entendais tes ronflements du bas de la falaise !
- QUOI ?! DU BAS DE LA FALAISE MAIS MADEMOISELLE PRUDENCE…
- Solveig… Dit-elle dans une moue râleuse. - Ne crie pas, nous avons un invité.
- Oh… Souffla la voix. - Vous auriez dû le dire tout de suite ! Mais… C’est un homme… C’est votre petit ami ? Le ton changea légèrement ; partagé entre politesse et curiosité.
- Louis… Tu pourras poser la question autant de fois que tu veux tu sais, je n’ai personne et je te l’ai déjà dis.
- Mais Mademoiselle Prudence... A votre âge… Dans votre situation…
D’un geste rapide et net elle attrapa la dague et la colla contre son nez, louchant dessus avec un air mécontent.
- Tu peux répéter, je ne suis pas certaine d’avoir bien compris… Mon âge ? Ma situation ? Je suis encore une frêle et jeune fleur, tu m’entends Louis ?!
- O-o-oui Mademoiselle Prudence !
- Solv… Oh puis laisse tomber. Louis, je te présente Niraen.
La dague agita sa petite chaînette en guise de bonjour.
- Niraen, je te présente Louis. C’est une très belle dague, qui renferme une âme artificielle. Je dois dire que je n’étais pas au courant de sa présence au début. Il dort… Beaucoup. Elle soupira et la posa devant elle.
- Mademoiselle sachez que le gentilhomme que je suis…
- Oui oui, tu as besoin de repos… Je connais la chanson. Elle se pencha pour murmurer à l’oreille de Niraen. - C’est un véritable trouillard, je n’ai jamais vu ça.
- Qu’ouïe-je ? Répondit Louis avec sa voix la plus hautaine.
- J’expliquais à Niraen à quel point tu étais fort utile en combat !
- Tch… Cracha-t-il. - Ce n’est pas ma faute si je me retrouve dans un tel objet voyez-vous ! Moi, Mademoiselle Prudence…
- Solveig.
- … J’aurais mérité d’être le gant d’une dame, afin de caresser chaque parcelle de sa peau et la réchauffer les matins d’hiver…
- Quel gentleman. Répondit la valkyrie hilare.
- C’est sur que ce n’est pas dans une dague que je puis l’être ! Maussade, la dague ronchonna.
- Enfin bref, c’est un râleur également. Cette fois Solveig s’adressa à Niraen, repoussant Louis elle poussa son garde mangé dans sa direction. - Sert toi ! Et sans se faire prier elle se mit à piocher dedans. - Du coup des ailes humides t’empêche de voler ? Et dis moi ! Qu’est ce que tu fais dans la vie ? Hein non parce que tu parles pas beaucoup de toi quand même ! Aller dis moi en plus ! Elle s’accouda à son genou et planta ses yeux curieux dans ceux du blond.
- Quelle curiosité mal plac-… Un simple regard de la chiraki fit taire Louis.
- Ne fait pas attention, je t’écoute !
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Bien qu'Azazel ne soit de toute évidence pas de la même trempe que les autres teishebas qu'il a pu rencontrer - soit assez peu, au final, en dehors de ceux qui lui ont laissé ces mauvais souvenirs - Nir ne peut s'empêcher de se détendre un peu en le voyant partir chasser.
Solveig accepte le morceau qu'il lui tend d'une drôle de façon, mais il ne s'en formalise pas. Il n'a pas le temps de sortir autre chose qu'il se fige, stupéfait, en voyant son élève du jour déballer tout ce que contient son sac. Pour contenir autant de choses bien conservées, ça doit être un sac magique, mais même ainsi, cela restait impressionnant. Lui-même avait tendance à avoir un sacré appétit, surtout quand il volait, mais en journée il était souvent capable de se contenter de peu, et il s'autorisait rarement de gros repas vu les besoins importants en nourriture de l'endroit où il vivait, ce qui rendait les dits gros repas d'autant plus agréables et mémorables. Mais là...
Un autre point eu très vite fait de le surprendre : la voix qui s'éleva, d'abord de nulle-part avait-il cru, avant de réaliser qu'elle venait de la dague. Le druide ne pouvait cacher sa surprise devant la discussion qui se déroulait sous ses yeux, n'ayant encore jamais rien vu de tel de lui-même, même s'il en avait très vaguement entendu parler.
- Enchanté, répondit enfin Nir à l'attention de la dague. Tu... Vous... Vous pouvez voir et sentir ce qui se passe? Comment...
Comment ça marche? Comment c'est arrivé? Qui est-il? Est-ce qu'il y a besoin de le "nourrir" en magie ou il n'y en a pas besoin? Ces questions sont sûrement indiscrètes, mais forcément, le druide ne peut qu'être surpris et intrigué par un tel phénomène. Il est cependant distrait par les questions de Solveig et tâche d'y répondre comme il peut en commençant doucement à piocher lui aussi parmi toute la nourriture qu'elle a étalé devant lui. Puisqu'elle propose... Il ne va pas se priver! Disons que ça servira de paiement pour la leçon. Enfin, il ne faut pas trop qu'il mange non plus, mais l'odeur de la viande et du reste de la nourriture lui ont mit l'eau à la bouche.
- Mes ailes sont imperméables, mais pas non plus à un bon plongeon. Je pourrais voler tel quel, mais très difficilement. Encore qu'une bonne partie de l'eau est déjà partie, mais je préfère attendre que tout se soit bien écoulé. J'ai déjà bien volé aujourd'hui, donc autant ne pas me mettre de contrainte supplémentaire!
En parlant, il se repositionna pour être à proximité de Solveig mais pas trop non plus, se mettant face à elle pour pouvoir écarter ses ailes de chaque côté sans risquer de la gêner afin de faire goutter ses ailes. Et puis soyons honnête, les faire chauffer au soleil avait toujours été plutôt agréable.
- Je ne crois pas que tu m'ait dit ce que tu faisais non plus... Garde, je suppose, vu ce que tu m'as dis? De mon côté, je suis druide et dresseur.
Il s'interrompit, le temps de manger un peu, avant de préciser, se doutant qu'elle ne se contenterait pas de ça :
- Je vis dans l'élevage familial, et on va chercher directement dans la nature les œufs des familiers qu'on élève pas quand on nous en demande. Je peux aussi dresser tous les familiers et animaux domestiques qu'on peut rencontrer, et par ma formation de druide, administrer les premiers soins et soigner des blessures et maladies communes. Je connais aussi pas mal de plantes et je sais comment fonctionne la nature, surtout en forêt. Voilà en gros. Et toi?
Nir but un peu de l'eau qu'il avait avec lui et continua à grignoter ici et là en écoutant la réponse de Solveig, appréciant la chaleur du soleil sur ses plumes et la bonne compagnie.
Solveig accepte le morceau qu'il lui tend d'une drôle de façon, mais il ne s'en formalise pas. Il n'a pas le temps de sortir autre chose qu'il se fige, stupéfait, en voyant son élève du jour déballer tout ce que contient son sac. Pour contenir autant de choses bien conservées, ça doit être un sac magique, mais même ainsi, cela restait impressionnant. Lui-même avait tendance à avoir un sacré appétit, surtout quand il volait, mais en journée il était souvent capable de se contenter de peu, et il s'autorisait rarement de gros repas vu les besoins importants en nourriture de l'endroit où il vivait, ce qui rendait les dits gros repas d'autant plus agréables et mémorables. Mais là...
Un autre point eu très vite fait de le surprendre : la voix qui s'éleva, d'abord de nulle-part avait-il cru, avant de réaliser qu'elle venait de la dague. Le druide ne pouvait cacher sa surprise devant la discussion qui se déroulait sous ses yeux, n'ayant encore jamais rien vu de tel de lui-même, même s'il en avait très vaguement entendu parler.
- Enchanté, répondit enfin Nir à l'attention de la dague. Tu... Vous... Vous pouvez voir et sentir ce qui se passe? Comment...
Comment ça marche? Comment c'est arrivé? Qui est-il? Est-ce qu'il y a besoin de le "nourrir" en magie ou il n'y en a pas besoin? Ces questions sont sûrement indiscrètes, mais forcément, le druide ne peut qu'être surpris et intrigué par un tel phénomène. Il est cependant distrait par les questions de Solveig et tâche d'y répondre comme il peut en commençant doucement à piocher lui aussi parmi toute la nourriture qu'elle a étalé devant lui. Puisqu'elle propose... Il ne va pas se priver! Disons que ça servira de paiement pour la leçon. Enfin, il ne faut pas trop qu'il mange non plus, mais l'odeur de la viande et du reste de la nourriture lui ont mit l'eau à la bouche.
- Mes ailes sont imperméables, mais pas non plus à un bon plongeon. Je pourrais voler tel quel, mais très difficilement. Encore qu'une bonne partie de l'eau est déjà partie, mais je préfère attendre que tout se soit bien écoulé. J'ai déjà bien volé aujourd'hui, donc autant ne pas me mettre de contrainte supplémentaire!
En parlant, il se repositionna pour être à proximité de Solveig mais pas trop non plus, se mettant face à elle pour pouvoir écarter ses ailes de chaque côté sans risquer de la gêner afin de faire goutter ses ailes. Et puis soyons honnête, les faire chauffer au soleil avait toujours été plutôt agréable.
- Je ne crois pas que tu m'ait dit ce que tu faisais non plus... Garde, je suppose, vu ce que tu m'as dis? De mon côté, je suis druide et dresseur.
Il s'interrompit, le temps de manger un peu, avant de préciser, se doutant qu'elle ne se contenterait pas de ça :
- Je vis dans l'élevage familial, et on va chercher directement dans la nature les œufs des familiers qu'on élève pas quand on nous en demande. Je peux aussi dresser tous les familiers et animaux domestiques qu'on peut rencontrer, et par ma formation de druide, administrer les premiers soins et soigner des blessures et maladies communes. Je connais aussi pas mal de plantes et je sais comment fonctionne la nature, surtout en forêt. Voilà en gros. Et toi?
Nir but un peu de l'eau qu'il avait avec lui et continua à grignoter ici et là en écoutant la réponse de Solveig, appréciant la chaleur du soleil sur ses plumes et la bonne compagnie.
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Nul doute que si Louis avait été doté d’une paire d’yeux, il aurait foudroyé Niraen du regard. Toutefois, avant même qu’il n’ait le temps de lui répondre quoi que ce soit, Solveig posa un doigt léger mais strict sur la garde de l’arme, lui intimant de se taire. Elle n’était pas une propriétaire très embêtante, au contraire, l’âme était bien libre de dire ou faire ce qui lui chantait mais les rares fois où la chiraki imposait son autorité, il était bon de savoir se taire. Cette fois-ci ne faisait pas différence. Et comme elle s’y attendait le blond plongea sur la nourriture et poursuivit avec les réponses qu’elle attendait.
Quelle ne fut pas sa surprise d’apprendre que lui aussi avait un temps de vol limité ! Bien entendu elle se doutait qu’il ne pouvait pas voler des heures durant, mais ses ailes faisaient tellement partie de lui qu’elle n’y avait pas songé un seul instant. Tout comme elle n’avait pas imaginé que l’eau puisse poser autant problème. A bien y réfléchir c’était une chose logique et de toute façon la jeune femme n’était jamais contre une pause casse-croûte. C’est donc tout en grignotant qu’elle continua de l’écouter, essayant de prendre la parole lorsqu’il lui demanda son métier, sans succès ; puisqu’elle n’avait rien trouvé de mieux que d’avaler une quignon de pain tout rond.
- Eh beh… Heureusement ce n’est pas votre compagnon Mademoiselle Prudence ! Quelle impolitesse ! S’exclama enfin Louis, furibond. Solveig quand a elle, manqua de recracher son morceau de pain et dû se tapoter le sternum à plusieurs reprises.
- Kof-kof-kof… Ça va Louis, calme toi ! Tout le monde ne croise pas d’AA tout les quatre matins.
- Peut-être… Ronchonna-t-il. - Mais est-ce que moi je lui pose des questions aussi évidente ? Hein ?
Levant les yeux au ciel, elle eut un sourire pour Niraen.
- Louis est une âme artificielle. Je ne sais pas si tu connais… Mais en gros il voit et entend se qui se passe. Il ne peut pas se déplacer cela dit, le matériaux dans lequel il a été fabriqué est bien trop rigide. Il arrive à agiter un peu cette chaînette… Elle l’a désigna du doigt. - Mais rien de bien grandiose.
- C’est déjà plus que la majorité des âmes !
- Je ne voulais même pas d’AA pour être honnête, je recherchais seulement une nouvelle dague après la perte de la mienne pendant une mission. Pendant un instant, une ombre passa sur son visage aux souvenirs de cette assignation dans la tour en ruine mais elle reprit vite ses airs joyeux. - Il s’avère que cette dague était à bas prix pourtant elle est d’une qualité remarquable… L’attrapant par la lame, elle l’a tendit à Niraen pour qu’il puisse constater par lui même si il le souhaitait. - Autant te dire que je comptais bien profiter de l’occasion même si je ne comprenais pas la raison d’un tel prix et puis…
- Et puis je me suis réveillé dans le fourreau de Mademoiselle Prudence.
- Et il ne daigne toujours pas m’appeler par mon prénom.
- Votre deuxième prénom est bien plus joli.
- C’est un combat que j’ai cessé de mener.
- Un bonne initiative.
- Ne me cherche pas trop, Louis.
- Comme il vous plaira.
- Tu vas finir en râpe à fromage.
- Madame est trop bonne.
- Louis.
- Plait-il ?
- Tch… Elle croisa les bras sur sa poitrine et prit grand soin d’ignorer la petite voix qui ronchonnait en fond sonore. - Bref adresse toi à lui comme à n’importe qui.
- Je ne suis pas n’importe qui !
Elle l’ignora.
- Je suis déçu de ne pas t’avoir rencontré avant ! Dit-elle, pétillante, à l’attention de l’homme oiseau. - Azazel m’a posé pas mal de problème dans ses premiers mois. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est réglé mais il a arrêté de m’électrocuter à tout va ! Je t’assure que c’est un grand tournant dans notre relation. D’ailleurs ton élevage est dans quel coin ? Tu as dis tout à l’heure que tu n’étais pas d’ici ! Et puis tu te déplaces pour certaines créatures ? C’est super mais ça doit être de sacrée bestioles pour que tu fasses le déplacement. Ou alors tu n’es pas si loin que ça ? Petit à petit elle se perdit dans ses pensées, continuant de grignoter -tout de même.
Finalement, au bout de quelques secondes, elle s’exclama de nouveau. - Moi je suis Valkyrie ! Ou garde. En fait les Valkyrie sont une sous-section de la garde sud. Et euh… J’ai bien peur que ça ne doit pas bien intéressant comparé à ce que tu fais ! En dehors des missions, des patrouilles… Eh bien je suis garde, c’est tout ! Je passe mes journées à me bagarrer et j’aime bien ça. Enfin je ne saute pas sur tout ce qui bouge non plus, seulement quand on m’en donne l’ordre ou que c’est nécessaire enfin… Tu vois l’idée. Elle haussa les épaules et se laissa tomber dans l’herbe sur le côté. - Tiens, j’ai une autre question pour toi… Tendant la main, elle glissa ses doigts autour de quelques plumes qu’elle caressa avec douceur. - Tu as des sensations dessus ? Je veux dire : Est-ce que ton touché est aussi précis que sur ta peau ? Est-ce que tu as mal lorsqu’elles sont arrachées, coupées ou qu’elle tombe ? Tu es vraiment une créature à part ! Annonça-t-elle comme si elle parlait de la pluie et du beau temps, son regard amusé se parant également d’une avide curiosité.
Quelle ne fut pas sa surprise d’apprendre que lui aussi avait un temps de vol limité ! Bien entendu elle se doutait qu’il ne pouvait pas voler des heures durant, mais ses ailes faisaient tellement partie de lui qu’elle n’y avait pas songé un seul instant. Tout comme elle n’avait pas imaginé que l’eau puisse poser autant problème. A bien y réfléchir c’était une chose logique et de toute façon la jeune femme n’était jamais contre une pause casse-croûte. C’est donc tout en grignotant qu’elle continua de l’écouter, essayant de prendre la parole lorsqu’il lui demanda son métier, sans succès ; puisqu’elle n’avait rien trouvé de mieux que d’avaler une quignon de pain tout rond.
- Eh beh… Heureusement ce n’est pas votre compagnon Mademoiselle Prudence ! Quelle impolitesse ! S’exclama enfin Louis, furibond. Solveig quand a elle, manqua de recracher son morceau de pain et dû se tapoter le sternum à plusieurs reprises.
- Kof-kof-kof… Ça va Louis, calme toi ! Tout le monde ne croise pas d’AA tout les quatre matins.
- Peut-être… Ronchonna-t-il. - Mais est-ce que moi je lui pose des questions aussi évidente ? Hein ?
Levant les yeux au ciel, elle eut un sourire pour Niraen.
- Louis est une âme artificielle. Je ne sais pas si tu connais… Mais en gros il voit et entend se qui se passe. Il ne peut pas se déplacer cela dit, le matériaux dans lequel il a été fabriqué est bien trop rigide. Il arrive à agiter un peu cette chaînette… Elle l’a désigna du doigt. - Mais rien de bien grandiose.
- C’est déjà plus que la majorité des âmes !
- Je ne voulais même pas d’AA pour être honnête, je recherchais seulement une nouvelle dague après la perte de la mienne pendant une mission. Pendant un instant, une ombre passa sur son visage aux souvenirs de cette assignation dans la tour en ruine mais elle reprit vite ses airs joyeux. - Il s’avère que cette dague était à bas prix pourtant elle est d’une qualité remarquable… L’attrapant par la lame, elle l’a tendit à Niraen pour qu’il puisse constater par lui même si il le souhaitait. - Autant te dire que je comptais bien profiter de l’occasion même si je ne comprenais pas la raison d’un tel prix et puis…
- Et puis je me suis réveillé dans le fourreau de Mademoiselle Prudence.
- Et il ne daigne toujours pas m’appeler par mon prénom.
- Votre deuxième prénom est bien plus joli.
- C’est un combat que j’ai cessé de mener.
- Un bonne initiative.
- Ne me cherche pas trop, Louis.
- Comme il vous plaira.
- Tu vas finir en râpe à fromage.
- Madame est trop bonne.
- Louis.
- Plait-il ?
- Tch… Elle croisa les bras sur sa poitrine et prit grand soin d’ignorer la petite voix qui ronchonnait en fond sonore. - Bref adresse toi à lui comme à n’importe qui.
- Je ne suis pas n’importe qui !
Elle l’ignora.
- Je suis déçu de ne pas t’avoir rencontré avant ! Dit-elle, pétillante, à l’attention de l’homme oiseau. - Azazel m’a posé pas mal de problème dans ses premiers mois. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est réglé mais il a arrêté de m’électrocuter à tout va ! Je t’assure que c’est un grand tournant dans notre relation. D’ailleurs ton élevage est dans quel coin ? Tu as dis tout à l’heure que tu n’étais pas d’ici ! Et puis tu te déplaces pour certaines créatures ? C’est super mais ça doit être de sacrée bestioles pour que tu fasses le déplacement. Ou alors tu n’es pas si loin que ça ? Petit à petit elle se perdit dans ses pensées, continuant de grignoter -tout de même.
Finalement, au bout de quelques secondes, elle s’exclama de nouveau. - Moi je suis Valkyrie ! Ou garde. En fait les Valkyrie sont une sous-section de la garde sud. Et euh… J’ai bien peur que ça ne doit pas bien intéressant comparé à ce que tu fais ! En dehors des missions, des patrouilles… Eh bien je suis garde, c’est tout ! Je passe mes journées à me bagarrer et j’aime bien ça. Enfin je ne saute pas sur tout ce qui bouge non plus, seulement quand on m’en donne l’ordre ou que c’est nécessaire enfin… Tu vois l’idée. Elle haussa les épaules et se laissa tomber dans l’herbe sur le côté. - Tiens, j’ai une autre question pour toi… Tendant la main, elle glissa ses doigts autour de quelques plumes qu’elle caressa avec douceur. - Tu as des sensations dessus ? Je veux dire : Est-ce que ton touché est aussi précis que sur ta peau ? Est-ce que tu as mal lorsqu’elles sont arrachées, coupées ou qu’elle tombe ? Tu es vraiment une créature à part ! Annonça-t-elle comme si elle parlait de la pluie et du beau temps, son regard amusé se parant également d’une avide curiosité.
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Nir est trop surpris par le phénomène que constitue Louis pour lui pour réaliser son impolitesse et son indiscrétion, d'autant plus que Solveig étant du genre spontanée, il est lui aussi passé dans un état d'esprit beaucoup plus direct. Et puis, c'est plutôt naturel comme question devant un objet qui parle, non? Nir avait la chance d'avoir une assez bonne culture générale et des connaissances variées grâce à sa mère druide, mais ça... Ça le dépassait complètement!
Il remarqua bien le mouvement de Solveig, mais n'eut pas le loisir de l'interpréter ni de revenir sur le sujet devant les questions de l'hybride. Il y répondit donc tout naturellement, pour être prit au dépourvu par Louis, qui semblait d'un coup beaucoup plus hostile à son égard.
- Pardon, je ne voulais pas être indiscret... Mais non, désolé, ce qui est évident l'est sans doute pour vous, qui le vivez, mais pas pour moi, qui rencontre une âme artificielle pour la première fois!
Le kaetsu est un animal formidable, vraiment, mais un des impacts que le caractère de l'animal a sur Niraen, c'est de le rendre très susceptibles, et recevoir un retour si négatif alors qu'il était plein de bonnes intentions, peu importe qu'il en soit responsable ou non, suffit à l'assombrir un peu. Enfin, cela reste léger, mais on sent bien sur la fin de sa tirade que le dresseur est assez vexé.
Enfin, tout ceci est intéressant en tout cas! Il ne savait pas qu'on pouvait tomber ainsi sur des âmes artificielles par accident. Quoique c'est sans doute l'exception plus que la règle, il devrait plutôt dire qu'il ne savait pas que ça existait!
En tout cas, il laissa bien volontiers Solveig s'éloigner du sujet pour revenir sur des terrains plus familiers et habituels. Il essaie tant bien que mal de profiter d'une pause pour répondre à ses questions avant qu'elles ne se multiplient trop et qu'elle change complètement de sujet, mais ça reste quelque chose qu'il maîtrise bien mieux que des discussions avec des gens bougons. Être enfermé dans un bout de métal sans pouvoir bouger explique sans doute en partie sa réaction, mais Nir est du coup moins intéressé pour en savoir plus, d'autant que son acquisition semble être liée à un souvenir peu heureux de Solveig, alors c'est avec son enthousiasme habituel quand il parle de sa profession qu'il explique :
- Oh non, j'habite pas tout près! L'élevage en question s'appelle les Mille et une Bêtes. C'est à Litlan, un village au nord-est de l'Arbre Sacré. C'est pas la porte à côté, mais parfois on me demande de faire le déplacement quand mes clients ne peuvent ou ne veulent pas bouger. Parfois, selon la mission demandée, c'est aussi plus indiqué d'aller là où habite mon client. De toute façon, je suis obligé de voyager pour répondre à certaines demandes, quand il s'agit de trouver un familier en particulier par exemple.
Il pourrait en parler des heures, et ça se sent. Il aime ce qu'il fait et il aime en parler, mais il est aussi curieux, alors il s'interrompt pour laisser Solveig développer sur elle-même. Enfin, développer... Elle en dit finalement assez peu, ce qui le surprend un peu de sa part, mais ne le gêne pas outre mesure. Il a déjà discuté avec des gardes et eu un aperçu de leur métier, donc ce n'est pas complètement inconnu! Sans doute que cela ne varie pas beaucoup entre les villes. Il aurait bien posé une ou deux questions quand même, mais la chiraki reprend déjà avec d'autres questions le concernant, attrapant doucement certaines de ses plumes au passage.
- Oh oui, je les sens! Je sens quand une plume est mal placée, ça me fait mal quand elles sont trop tordues et, bien sûr, arrachées. C'est un peu comme des poils en plus complexe, on sent quand un poil bouge. Pour les plumes, c'est un peu pareil, et j'en ai besoin pour voler. C'est cette sensibilité qui me permet de sentir les mouvements d'air, et je bouge beaucoup mes plumes pour voler. C'est pour ça qu'elles doivent être bien rangées, pour s'articuler entre elles sans problème.
Raison pour laquelle elles nécessitaient autant d’entretien, surtout comparé à des ailes de chiraki. Cela impliquait aussi un style de vol complètement différent, pour autant chacune permettait des prouesses tout à fait impressionnantes.
- Tu n'es pas mal non plus, en terme de créature à part, plaisanta-t-il.
Ils étaient tous à part de toute façon. Tous différents, chacun avec leur pouvoir. Mais c'est vrai que peu d'hybrides avaient des attributs aussi importants et variés que lui, encore moins de naissance, sans amélioration!
Il réussit à se rappeler de quoi ils discutaient juste avant, et décida quand même de revenir un peu dessus :
- Tu dis que ton métier n'est pas très intéressant par rapport au mien, mais quand même! Tu dois en voir des choses, et ça doit être risqué parfois. Une garde de la capitale m'a déjà raconté un peu certaines de ses histoires de service. Je me demande si c'est à peu près pareil pour toi ou si ça varie d'une ville à l'autre?
Quitte à apprendre à se connaître, autant que ça soit donnant donnant! Et puis Nir était curieux aussi. Ce n'est pas parce qu'il n'avait jamais aspiré à être garde que ça ne l'intéressait pas. Et surtout... Son frère cadet avait choisit cette voie, donc forcément, ça l'intriguait, et il trouvait toujours intéressant d'avoir des retours différents du sien sur ce choix de carrière si particulier.
Il remarqua bien le mouvement de Solveig, mais n'eut pas le loisir de l'interpréter ni de revenir sur le sujet devant les questions de l'hybride. Il y répondit donc tout naturellement, pour être prit au dépourvu par Louis, qui semblait d'un coup beaucoup plus hostile à son égard.
- Pardon, je ne voulais pas être indiscret... Mais non, désolé, ce qui est évident l'est sans doute pour vous, qui le vivez, mais pas pour moi, qui rencontre une âme artificielle pour la première fois!
Le kaetsu est un animal formidable, vraiment, mais un des impacts que le caractère de l'animal a sur Niraen, c'est de le rendre très susceptibles, et recevoir un retour si négatif alors qu'il était plein de bonnes intentions, peu importe qu'il en soit responsable ou non, suffit à l'assombrir un peu. Enfin, cela reste léger, mais on sent bien sur la fin de sa tirade que le dresseur est assez vexé.
Enfin, tout ceci est intéressant en tout cas! Il ne savait pas qu'on pouvait tomber ainsi sur des âmes artificielles par accident. Quoique c'est sans doute l'exception plus que la règle, il devrait plutôt dire qu'il ne savait pas que ça existait!
En tout cas, il laissa bien volontiers Solveig s'éloigner du sujet pour revenir sur des terrains plus familiers et habituels. Il essaie tant bien que mal de profiter d'une pause pour répondre à ses questions avant qu'elles ne se multiplient trop et qu'elle change complètement de sujet, mais ça reste quelque chose qu'il maîtrise bien mieux que des discussions avec des gens bougons. Être enfermé dans un bout de métal sans pouvoir bouger explique sans doute en partie sa réaction, mais Nir est du coup moins intéressé pour en savoir plus, d'autant que son acquisition semble être liée à un souvenir peu heureux de Solveig, alors c'est avec son enthousiasme habituel quand il parle de sa profession qu'il explique :
- Oh non, j'habite pas tout près! L'élevage en question s'appelle les Mille et une Bêtes. C'est à Litlan, un village au nord-est de l'Arbre Sacré. C'est pas la porte à côté, mais parfois on me demande de faire le déplacement quand mes clients ne peuvent ou ne veulent pas bouger. Parfois, selon la mission demandée, c'est aussi plus indiqué d'aller là où habite mon client. De toute façon, je suis obligé de voyager pour répondre à certaines demandes, quand il s'agit de trouver un familier en particulier par exemple.
Il pourrait en parler des heures, et ça se sent. Il aime ce qu'il fait et il aime en parler, mais il est aussi curieux, alors il s'interrompt pour laisser Solveig développer sur elle-même. Enfin, développer... Elle en dit finalement assez peu, ce qui le surprend un peu de sa part, mais ne le gêne pas outre mesure. Il a déjà discuté avec des gardes et eu un aperçu de leur métier, donc ce n'est pas complètement inconnu! Sans doute que cela ne varie pas beaucoup entre les villes. Il aurait bien posé une ou deux questions quand même, mais la chiraki reprend déjà avec d'autres questions le concernant, attrapant doucement certaines de ses plumes au passage.
- Oh oui, je les sens! Je sens quand une plume est mal placée, ça me fait mal quand elles sont trop tordues et, bien sûr, arrachées. C'est un peu comme des poils en plus complexe, on sent quand un poil bouge. Pour les plumes, c'est un peu pareil, et j'en ai besoin pour voler. C'est cette sensibilité qui me permet de sentir les mouvements d'air, et je bouge beaucoup mes plumes pour voler. C'est pour ça qu'elles doivent être bien rangées, pour s'articuler entre elles sans problème.
Raison pour laquelle elles nécessitaient autant d’entretien, surtout comparé à des ailes de chiraki. Cela impliquait aussi un style de vol complètement différent, pour autant chacune permettait des prouesses tout à fait impressionnantes.
- Tu n'es pas mal non plus, en terme de créature à part, plaisanta-t-il.
Ils étaient tous à part de toute façon. Tous différents, chacun avec leur pouvoir. Mais c'est vrai que peu d'hybrides avaient des attributs aussi importants et variés que lui, encore moins de naissance, sans amélioration!
Il réussit à se rappeler de quoi ils discutaient juste avant, et décida quand même de revenir un peu dessus :
- Tu dis que ton métier n'est pas très intéressant par rapport au mien, mais quand même! Tu dois en voir des choses, et ça doit être risqué parfois. Une garde de la capitale m'a déjà raconté un peu certaines de ses histoires de service. Je me demande si c'est à peu près pareil pour toi ou si ça varie d'une ville à l'autre?
Quitte à apprendre à se connaître, autant que ça soit donnant donnant! Et puis Nir était curieux aussi. Ce n'est pas parce qu'il n'avait jamais aspiré à être garde que ça ne l'intéressait pas. Et surtout... Son frère cadet avait choisit cette voie, donc forcément, ça l'intriguait, et il trouvait toujours intéressant d'avoir des retours différents du sien sur ce choix de carrière si particulier.
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Tout en continuant de jouer avec les plumes de Niraen, Solveig écouta les réponses à ses questions. Il lui fallut d’ailleurs un certain temps avant qu’elle ne soit en mesure de situer le nord-est de l’arbre sacré. Depuis toujours son sens de l’orientation laissait vraiment à désirer et elle ne devait sa capacité à se repérer qu’à son instinct. Ainsi qu’à ses capacités physique qui ne voyaient aucun problème à se rajouter des détours lorsqu’elle se perdait.
Pendant quelques secondes elle cessa de triturer le plumage du pauvre homme, juste le temps de lui adresser un regard de côté. Alors comme ça les plumes rougeoyantes étaient aussi sensible que n’importe quelle partie de son corps voire plus en y regardant bien. D’une nature taquine Solveig dû faire des pieds et des mains afin de s’empêcher de voir à quel point elles pouvaient l'être. Quoiqu’elle pourrait peut-être essayer plus tard. Mais après leur leçon de vol, perdre son professeur maintenant serait sans doute la pire idée qu’elle aurait jamais eut. Or depuis le peu de temps où elle avait fait la connaissance du blond, elle avait plus avancé qu’en plusieurs mois seule à manquer de se tuer tout les quatre matins. C’est en roulant dans l’herbe qu’elle était revenue se mettre à sa place initiale, restant tout de même allongée. Elle tendit la main et attrapa la première chose qui lui passa sous la main avant de l’enfourner dans sa bouche.
- Les missions varient d’une garde à une autre. Dit-elle finalement lorsqu’il eut terminé. - Pour la simple et bonne raison que les terrains sont complètement différent. A la forteresse tu as plus de chance de croiser des créatures. Il n’y a pas grand-chose autour et surtout ils sont là pour surveiller la frontière. J’ai passé un bon moment là-bas. Sept ou huit ans, quelque chose comme ça… Eh bien je pense pouvoir dire qu’on y trouve les pires créatures. Passant une main sur son visage, elle souleva sa frange et désigna les quelques larges cicatrices blanchâtres. - La majorité viennent de là-bas et je t’épargne le reste du corps. Elle se mit à rire et ses yeux se levèrent vers le ciel. - La forteresse possède indéniablement les combats les plus intéressants. La capitale… Est plus académique. Patrouille de routine, arrestation… Ce genre de chose. Le bastion du village perché est amusant aussi ou c’est simplement que c’est un endroit qui correspond naturellement à mes aptitudes… ? S’interrogea-t-elle en croquant de nouveau dans un fruit. - Après nous partons en mission et celles-ci sont communes à toutes les gardes alors… Haussant les épaules elle se tourna sur le côté pour regarder Niraen. - Comme je te l’ai dis je fais partie des Valkyrie ce qui fait que je suis rarement dépêchée sur des missions comme les patrouilles de routine. Il m’arrive d’être affecté à un groupe de garde afin de renforcer le puissance de frappe par exemple. Une sorte de soutiens d’élite. Quelque chose dans le genre. On me demande d’exceller en combat et c’est ce que je fais, ce qui implique inexorablement des risques encore plus dans mon régiment mais… Soyons honnête, tu ne croiseras aucun Valkyrie qui n’ait pas soit le goût du risque, soit un brin de folie. Elle marqua un léger temps d’arrêt. - Je pense pouvoir dire que je cumule les deux !
Après lui avoir adressé un sourire aussi grand que possible, la jeune Prêth se leva d’un bon et s’étira.
- Tiens, question amusante ! Quelle est la créature la plus dangereuse que tu ais eut à dresser ? La curiosité de Solveig était définitivement insatiable. - Oh et ne te formalise pas pour Louis, c’est un grincheux mais il n’a pas mauvais fond. De l’index elle désigna la dague qui , au vu du son qu’elle émettait, s’était déjà rendormis. - Bouuuh, j’ai le ventre plein pour les deux prochaines heures ! S’exclama-t-elle enfin.
Pendant quelques secondes elle cessa de triturer le plumage du pauvre homme, juste le temps de lui adresser un regard de côté. Alors comme ça les plumes rougeoyantes étaient aussi sensible que n’importe quelle partie de son corps voire plus en y regardant bien. D’une nature taquine Solveig dû faire des pieds et des mains afin de s’empêcher de voir à quel point elles pouvaient l'être. Quoiqu’elle pourrait peut-être essayer plus tard. Mais après leur leçon de vol, perdre son professeur maintenant serait sans doute la pire idée qu’elle aurait jamais eut. Or depuis le peu de temps où elle avait fait la connaissance du blond, elle avait plus avancé qu’en plusieurs mois seule à manquer de se tuer tout les quatre matins. C’est en roulant dans l’herbe qu’elle était revenue se mettre à sa place initiale, restant tout de même allongée. Elle tendit la main et attrapa la première chose qui lui passa sous la main avant de l’enfourner dans sa bouche.
- Les missions varient d’une garde à une autre. Dit-elle finalement lorsqu’il eut terminé. - Pour la simple et bonne raison que les terrains sont complètement différent. A la forteresse tu as plus de chance de croiser des créatures. Il n’y a pas grand-chose autour et surtout ils sont là pour surveiller la frontière. J’ai passé un bon moment là-bas. Sept ou huit ans, quelque chose comme ça… Eh bien je pense pouvoir dire qu’on y trouve les pires créatures. Passant une main sur son visage, elle souleva sa frange et désigna les quelques larges cicatrices blanchâtres. - La majorité viennent de là-bas et je t’épargne le reste du corps. Elle se mit à rire et ses yeux se levèrent vers le ciel. - La forteresse possède indéniablement les combats les plus intéressants. La capitale… Est plus académique. Patrouille de routine, arrestation… Ce genre de chose. Le bastion du village perché est amusant aussi ou c’est simplement que c’est un endroit qui correspond naturellement à mes aptitudes… ? S’interrogea-t-elle en croquant de nouveau dans un fruit. - Après nous partons en mission et celles-ci sont communes à toutes les gardes alors… Haussant les épaules elle se tourna sur le côté pour regarder Niraen. - Comme je te l’ai dis je fais partie des Valkyrie ce qui fait que je suis rarement dépêchée sur des missions comme les patrouilles de routine. Il m’arrive d’être affecté à un groupe de garde afin de renforcer le puissance de frappe par exemple. Une sorte de soutiens d’élite. Quelque chose dans le genre. On me demande d’exceller en combat et c’est ce que je fais, ce qui implique inexorablement des risques encore plus dans mon régiment mais… Soyons honnête, tu ne croiseras aucun Valkyrie qui n’ait pas soit le goût du risque, soit un brin de folie. Elle marqua un léger temps d’arrêt. - Je pense pouvoir dire que je cumule les deux !
Après lui avoir adressé un sourire aussi grand que possible, la jeune Prêth se leva d’un bon et s’étira.
- Tiens, question amusante ! Quelle est la créature la plus dangereuse que tu ais eut à dresser ? La curiosité de Solveig était définitivement insatiable. - Oh et ne te formalise pas pour Louis, c’est un grincheux mais il n’a pas mauvais fond. De l’index elle désigna la dague qui , au vu du son qu’elle émettait, s’était déjà rendormis. - Bouuuh, j’ai le ventre plein pour les deux prochaines heures ! S’exclama-t-elle enfin.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1854MESSAGES : 513COULEUR : #Niraen ThraniCitoyen
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Au départ patient, Nir commençait à s'agacer du jeu de Solveig avec ses plumes, qui devenait désagréable, mais elle s'arrêta d'elle-même. Il en profita pour secouer un peu ses ailes et les ramener près de lui, les plaçant hors de sa portée. Vu le soleil et le vent, elles avaient bien séché, il pouvait se permettre de les replier, alors il ne s'en fit pas prier, grignotant tout en écoutant les récits de Solveig.
- Il faudrait que j'aille à la forteresse un de ces jours, songea-t-il. Je sais que les bestioles de là bas sont dangereuses, mais on en sait justement assez peu à leur sujet à cause de ça, alors que ça doit être passionnant...
Enfin, il y a déjà pas mal de bestioles dangereuses ici, et tout autant à observer et sur lesquelles il pourrait en apprendre plus! C'était aussi pour ça qu'il était resté plus longtemps au Grand Port, pour observer la faune locale, entre autre.
La question de la chiraki le prit de court. Il réfléchit un moment avant de répondre.
- Difficile à dire... Certains animaux qui sont pourtant des familiers ont pu être assez compliqués, mais quand d'autres m'ont demandé de dresser des animaux sauvages, je crois que c'était encore pire! Heureusement, certains ont abandonné avant d'avoir à me demander leurs services, sinon... Il n'aurait sans doute pas rester quand monde à qui apprendre quoi que se soit! L'un d'eux avait voulu dompter un smilodon fulgeo, heureusement ma mère l'en a dissuadé avant qu'il essaie de mettre son idée en application... Pour le reste, nombre des familiers de combats, s'ils ont un vécu difficile ou un mauvais caractère, peuvent s'avérer dangereux.
Il avait tant d'anecdotes, difficile d'en choisir une! Il avait eu des soucis avec des griffons grincheux, à des coeurls particulièrement agressifs, et nombre d'autres! Si la garde avait pas mal de cicatrices, lui-même ne se défendait pas mal, même si aucune n'était visible.
Il n'insista pas sur le sujet de Louis, qui semblait étonnamment silencieux, pensant plutôt à la suite de leur programme d'apprentissage de vol improvisé. Il avala un nouveau bout, ayant mine de rien pas mal mangé aussi même si sans doute un peu moins que Solveig. Néanmoins il commença aussi à se lever et à s'étirer.
- Alors, tu te sens d'attaque pour reprendre un peu ou pas? J'ai des idées pour que tu puisses décoller depuis un sol plat comme ici, annonça-t-il.
Juste après avoir bien mangé comme ça, ce n'était pas l'idéal, mais ce n'était pas rédhibitoire non plus, restait à voir si son élève était d'attaque ou non.
- Il faudrait que j'aille à la forteresse un de ces jours, songea-t-il. Je sais que les bestioles de là bas sont dangereuses, mais on en sait justement assez peu à leur sujet à cause de ça, alors que ça doit être passionnant...
Enfin, il y a déjà pas mal de bestioles dangereuses ici, et tout autant à observer et sur lesquelles il pourrait en apprendre plus! C'était aussi pour ça qu'il était resté plus longtemps au Grand Port, pour observer la faune locale, entre autre.
La question de la chiraki le prit de court. Il réfléchit un moment avant de répondre.
- Difficile à dire... Certains animaux qui sont pourtant des familiers ont pu être assez compliqués, mais quand d'autres m'ont demandé de dresser des animaux sauvages, je crois que c'était encore pire! Heureusement, certains ont abandonné avant d'avoir à me demander leurs services, sinon... Il n'aurait sans doute pas rester quand monde à qui apprendre quoi que se soit! L'un d'eux avait voulu dompter un smilodon fulgeo, heureusement ma mère l'en a dissuadé avant qu'il essaie de mettre son idée en application... Pour le reste, nombre des familiers de combats, s'ils ont un vécu difficile ou un mauvais caractère, peuvent s'avérer dangereux.
Il avait tant d'anecdotes, difficile d'en choisir une! Il avait eu des soucis avec des griffons grincheux, à des coeurls particulièrement agressifs, et nombre d'autres! Si la garde avait pas mal de cicatrices, lui-même ne se défendait pas mal, même si aucune n'était visible.
Il n'insista pas sur le sujet de Louis, qui semblait étonnamment silencieux, pensant plutôt à la suite de leur programme d'apprentissage de vol improvisé. Il avala un nouveau bout, ayant mine de rien pas mal mangé aussi même si sans doute un peu moins que Solveig. Néanmoins il commença aussi à se lever et à s'étirer.
- Alors, tu te sens d'attaque pour reprendre un peu ou pas? J'ai des idées pour que tu puisses décoller depuis un sol plat comme ici, annonça-t-il.
Juste après avoir bien mangé comme ça, ce n'était pas l'idéal, mais ce n'était pas rédhibitoire non plus, restait à voir si son élève était d'attaque ou non.
Image de profil : Succès : Cristaux : 3431MESSAGES : 579COULEUR : #ff3300Solveig P. PrêthLa Garde
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« Aller à la forteresse, quelle idée saugrenue ! » pensa simplement Solveig alors qu’un frisson faisait naître une chaire de poule sur ses bras juste à l’idée de remettre les pieds là-bas. Toutefois elle devait bien avouer que jusqu’ici les affrontements les plus intéressants qu’elle avait eut se tenaient là-bas. Même sa place au sein de Valkyrie ne lui offrait pas des échanges aussi épiques. Mais le niveau était bien différent et aux vues de l’enquête qu’elle menait ce n’était plus qu’une question de temps ! Tant mieux, Solveig n’était pas de ces gens qui aimaient à rester dans un coin à attendre que le temps passe, ni de ceux qui se contente de faire des patrouilles de surveillance. C’était bien pour cette raison qu’elle s’était entraîné avec hargne pendant un an. Également pour rejoindre sa sœur et son fils, évidemment, mais pas seulement.
- Un smilodon ? Vraiment ? Dit-elle tout en éclatant d’un rire franc et sonore. - Les gens sont fout ! Quoi qu’à bien y réfléchir une telle créature pourrait être un sacré avantage en combat… Mh… D’un seul coup elle agita la main. - Enfin, j’ai déjà assez à faire avec Azazel ! Sans parler de Louis ! Je me pencherais sur l’idée d’un nouveau familier plus tard ! Surenchérit-elle comme si elle répondait au jeune homme.
Tout en époussetant son pantalon au niveau des fesses elle écouta attentivement le blond avant que son visage ne se sabre d’un petit sourire. Elle se pencha alors et commença à ranger tout ce qu’elle avait sortie, elle n’allait tout de même pas laisser la moitié des aliments s’éventer de cette façon ! Une fois que ce fut chose faites, elle se redressa et posa ses poings sur ses hanches.
- Eh il en faut plus pour fatiguer un Prêth jeune homme ! Dans un bruit de claquement qu’ils connaissaient très bien tout les deux, Solveig fit apparaître sa paire d’aile sombre. Afin de se remémorer les dernières leçons de Niraen, elle les fit battre quelques instant puis posa enfin les yeux sur son professeur. - Je suis tout ouïe ! L’invita-t-elle à poursuivre.
- Un smilodon ? Vraiment ? Dit-elle tout en éclatant d’un rire franc et sonore. - Les gens sont fout ! Quoi qu’à bien y réfléchir une telle créature pourrait être un sacré avantage en combat… Mh… D’un seul coup elle agita la main. - Enfin, j’ai déjà assez à faire avec Azazel ! Sans parler de Louis ! Je me pencherais sur l’idée d’un nouveau familier plus tard ! Surenchérit-elle comme si elle répondait au jeune homme.
Tout en époussetant son pantalon au niveau des fesses elle écouta attentivement le blond avant que son visage ne se sabre d’un petit sourire. Elle se pencha alors et commença à ranger tout ce qu’elle avait sortie, elle n’allait tout de même pas laisser la moitié des aliments s’éventer de cette façon ! Une fois que ce fut chose faites, elle se redressa et posa ses poings sur ses hanches.
- Eh il en faut plus pour fatiguer un Prêth jeune homme ! Dans un bruit de claquement qu’ils connaissaient très bien tout les deux, Solveig fit apparaître sa paire d’aile sombre. Afin de se remémorer les dernières leçons de Niraen, elle les fit battre quelques instant puis posa enfin les yeux sur son professeur. - Je suis tout ouïe ! L’invita-t-elle à poursuivre.
Image de profil : Succès : Cristaux : 1854MESSAGES : 513COULEUR : #Niraen ThraniCitoyen
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Nir hocha la tête avec un soupir un peu exaspéré.
- Les smilodons des plaines font déjà d'excellents familiers, mais un fulgeo... C'est un coup à finir calciné, très franchement je ne m'y essayerais pas!
Il tenait à sa vie, et à moins d'un miracle, il ne voyait vraiment pas comment il serait possible de domestiquer une bestiole pareille tout en gardant son intégrité physique. Autant laisser vivre, c'était bien plus sûr!
En tout cas, pour un expert, lui même n'avait aucun familier pour l'instant, et si l'idée d'y remédier le traversait souvent, il n'avait pour l'heure pas encore fait son choix, et n'avait aucun réel besoin en la matière, alors...
En attendant, il se redressa à son tour, remerciant Solveig pour l'encas plutôt copieux, et sourit devant son enthousiasme. Bon, il ignorait combien de temps il lui restait, mais puisque ses ailes étaient déjà de sorties, autant ne pas perdre de temps!
- Puisqu'il y a des arbres, autant en profiter : essaie de prendre de l'élan et de t'appuyer dessus pour t'élancer vers le ciel. Par contre, il te faudra battre des ailes, tu as peu de chances de trouver un courant qui puisse te porter à cette hauteur.
Comme d'habitude, il s'élança en premier pour montrer l'exemple, courant vers un tronc qui ne présentait aucune branche à sa base, sautant un peu avant pour poser le pied dessus et s'en servir pour se propulser vers le haut, s'écartant de l'arbre du même coup pour pouvoir déplier ses ailes et ainsi commencer à battre des ailes. Grâce à l'habitude, quelques coups lui suffirent pour commencer à s'élever, mais la fatigue des vols de la journée se fit aussitôt ressentir et il se laissa glisser au sol afin de laisser la place à son élève.
Pour sûr, ce n'était pas l'exercice le plus simple. Cela nécessitait de prendre en compte tout un tas de paramètres, et il aurait été sans doute plus judicieux de s'y entraîner sans ailes pour commencer, mais tant qu'à faire... Et cela restait sans doute plus simple que de s'élancer directement depuis un terrain plat. Il pouvait le faire, et ce même à l'arrêt, mais c'était énergivore et il préférait généralement user d'autres techniques pour prendre de la hauteur avant de s'envoler, tel la falaise plus loin, dès qu'il en avait l'occasion. Mais au moins, les risques d'accidents étaient bien moindres ici, même si, comme lui, Solveig pouvait aller plus vite et sauter plus haut grâce à son hybridation, elle ne pourrait sans doute pas s'envoler assez pour risquer de se faire mal même sans réussir à se maîtriser ou si ses ailes arrivaient au bout de leur temps d'utilisation, et il se tenait toujours à proximité, tout autant observateur que prêt à intervenir en cas de besoin.
- Les smilodons des plaines font déjà d'excellents familiers, mais un fulgeo... C'est un coup à finir calciné, très franchement je ne m'y essayerais pas!
Il tenait à sa vie, et à moins d'un miracle, il ne voyait vraiment pas comment il serait possible de domestiquer une bestiole pareille tout en gardant son intégrité physique. Autant laisser vivre, c'était bien plus sûr!
En tout cas, pour un expert, lui même n'avait aucun familier pour l'instant, et si l'idée d'y remédier le traversait souvent, il n'avait pour l'heure pas encore fait son choix, et n'avait aucun réel besoin en la matière, alors...
En attendant, il se redressa à son tour, remerciant Solveig pour l'encas plutôt copieux, et sourit devant son enthousiasme. Bon, il ignorait combien de temps il lui restait, mais puisque ses ailes étaient déjà de sorties, autant ne pas perdre de temps!
- Puisqu'il y a des arbres, autant en profiter : essaie de prendre de l'élan et de t'appuyer dessus pour t'élancer vers le ciel. Par contre, il te faudra battre des ailes, tu as peu de chances de trouver un courant qui puisse te porter à cette hauteur.
Comme d'habitude, il s'élança en premier pour montrer l'exemple, courant vers un tronc qui ne présentait aucune branche à sa base, sautant un peu avant pour poser le pied dessus et s'en servir pour se propulser vers le haut, s'écartant de l'arbre du même coup pour pouvoir déplier ses ailes et ainsi commencer à battre des ailes. Grâce à l'habitude, quelques coups lui suffirent pour commencer à s'élever, mais la fatigue des vols de la journée se fit aussitôt ressentir et il se laissa glisser au sol afin de laisser la place à son élève.
Pour sûr, ce n'était pas l'exercice le plus simple. Cela nécessitait de prendre en compte tout un tas de paramètres, et il aurait été sans doute plus judicieux de s'y entraîner sans ailes pour commencer, mais tant qu'à faire... Et cela restait sans doute plus simple que de s'élancer directement depuis un terrain plat. Il pouvait le faire, et ce même à l'arrêt, mais c'était énergivore et il préférait généralement user d'autres techniques pour prendre de la hauteur avant de s'envoler, tel la falaise plus loin, dès qu'il en avait l'occasion. Mais au moins, les risques d'accidents étaient bien moindres ici, même si, comme lui, Solveig pouvait aller plus vite et sauter plus haut grâce à son hybridation, elle ne pourrait sans doute pas s'envoler assez pour risquer de se faire mal même sans réussir à se maîtriser ou si ses ailes arrivaient au bout de leur temps d'utilisation, et il se tenait toujours à proximité, tout autant observateur que prêt à intervenir en cas de besoin.
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