Abbott Demetrius

Nom du pouvoir : Réarrangement des organes
Catégorie : Pouvoirs et changements physiques


Permet de modifier l'emplacement de ses organes.

Dem’ est un jeune homme des plus banals. De lui, rien ne sortant d’ordinaire ne vient. Il fait un mètre nonante, avec des yeux assez clairs et a toujours un sourire aux lèvres. Il est assez fier de son corps et fait en sorte de l’entretenir convenablement surtout pour son métier de garde royal qui lui tient à cœur. Il ne porte aucun tatouage sur le corps et, il a juste une boucle d’oreille à son oreille gauche qu’il a depuis l’enfance. Cette boucle, il y tient, car on lui a offert et c’est un signe important à ses yeux. Ses cheveux sont mi-long et surtout très blond. Niveau mental, il est très simpliste. On sait facilement lire en lui, car c’est un livre ouvert. Il est toujours souriant et toujours là pour aider les autres. C’était une évidence qu’il finisse en tant que garde vu son honnêteté et sa gentillesse à être là pour autrui. Il a quand même un caractère assez fort et peut se montrer parfois imprudent à vouloir aller trop loin et têtue. Il faut savoir bien argumenter pour le faire changer d’avis. En tant que garde, il est loyal et respecte ses convictions. Il n’hésitera en rien pour remplir son devoir. C’est une personne consciencieuse et très observateur. Malgré son pouvoir a remanier ses organes lui permettant lors de combat d’éviter à ce qu’il soit touché, ça lui pose parfois soucis, car faire plusieurs choses à la fois peut lui faire défaut.  Enfin, jusque maintenant, cela ne l’a pas tué, mais qui sait !

Je ne vais pas dire que mes parents étaient pauvres, mais ils n’étaient pas riches non plus. Ils étaient boulangers dans le royaume d’Aryon et j’appréciais ce qu’ils faisaient. Mes parents faisaient en sorte que je ne manquais de rien et m’ont même inscrit à l’école pour que j’apprenne à lire, écrire et à compter. Pour eux, c’était primordial que je connaisse les bases pour bien vivre plus tard. Dès que j’avais l’âge, je les aidais dans leur boulangerie a servir les clients, faire les pains et à ranger le magasin. Un jour, des voyous sont entrés dans le magasin et ils ont commencé à tout saccager en réclamant la somme que mon père refusait de lui donner. Quand il leva son épée sur lui pour le tuer ou le blesser, mon cœur eut un arrêt mais son geste fut stoppé par un garde qui était intervenu. Les voyous furent arrêtés, mon père sauvé et tout se finissait bien. J’ai été ébloui par l’intervention du garde et je me suis dit que je voulais être aussi classe que lui plus tard. Mes parents n’y virent pas d’objection. Jusqu’à mes douze ans, je m’étais entraîné de mon côté physiquement pour convenir aux règles des gardes et je pus entrer à l’internant de l’académie pour commencer ma nouvelle vie.

Mon pouvoir apparut à mes treize ans lors d'un entrainement. On faisait un entrainement matinale en équipe où on devait se battre l'un contre l'autre. J'étais tombé sur la brute de service, on va dire, et il avait l'habitude de pas retenir ses coups. Il avait la fâcheuse habitude de viser le ventre dès le premier coup pour te faire vomir tout ton déjeuner et franchement, ça ne me motivait pas grandement de tester. On a commencé le combat et direct, il visait mon ventre. Là, j'ai pensé très fort "pas mon ventre, pas mon ventre" et soudainement, j'ai senti en moi quelque chose bouger sans que je m'en rende compte. Quand le coup vint là où devait être mon estomac, je n'ai rien senti comme organe de toucher donc je n'ai pas vomi. Sur le coup, j'ai continué le combat, mais mon adversaire ne semblait pas apprécié que j'ai gagné le premier coup et s'acharnait encore et encore en visant encore et toujours mon estomac qu'il ratait. Enfin, c'est ce que je pensais, mais par la suite, je compris que c'était moi qui, inconsciemment, déplacé mon estomac pour qu'il évite le coup. Après ce combat, je pensais en avoir fini et ben, soudainement, j'ai quand même vomi mon déjeuner. Je ne compris que plus tard que même s'il ne l'a pas touché, à force d'être bougé dans tous les sens, cela n'avait pas plu à mon estomac qui me fit vomir mon déjeuner comme punition pour le voyage fait. Par la suite, j'ai tenté de comprendre ce pouvoir en faisant des test. Je compris plusieurs chose. De un, je pouvais bouger tous les organes de mon corps : pancréas, poumon, estomac, foi et même mon coeur. La distance dépendant de ce qui les tenait dans mon corps et les faire bouger les affecter aussi. Comme bouger rapidement mon estomac, ça pouvait me faire vomir ou me donner des nausées comme si j'avais le mal de mer. si je faisais des noeuds avec mes poumons, ça pouvait m'étouffer et si je bloquais des veines du coeur, je bouchais le sang et ça poserait aussi des problèmes. Donc en clair, je devais utiliser cela avec parcimonie pour que cela ne m'affecte pas. En clair, si et seulement si on me visait avec une épée que je ne pouvais pas parer pour sauver mes organes en urgences. Si je bouge un seul organe, après quelques minutes, il se remet de lui-même à sa place. Si j'en bouge plusieurs à la fois, il est préférable que je les remette moi-même pour éviter que des nœuds se créent, car la priorité de chaque organe est de se remettre à sa place sans se soucier des autres. Et si je l'utilise trop de fois, j'ai comme des irritations en moi qui doit sûrement venir du fait d'avoir fait trop gigoté mes organes dans tous les sens. Donc ça peut être pratique en cas d'urgence, mais pas à utiliser à tout-va.

Les années qui suivirent étaient des entraînements du matin au soir pour devenir un bon garde. Je ne bâclais aucun exercice et j’avais toujours l’envie de faire mieux à chaque fois. C’était des journées difficiles et éprouvantes, mais la compagnie d’enfants avec les mêmes ambitions m’ont donné du courage de continuer. A la fin, à mes seize ans, j’avais fini major de ma promotion et c’est là qu’on vint me proposer d’entrer dans la garde royale qui était un poste unique à mes yeux et je ne pouvais donc pas refuser.

Pouvoir protéger nos souverains qui nous offrent cette période de paix et de prospérité était un engagement de cœur à mes yeux.  Et depuis 9ans aujourd’hui, je faisais ce travail avec toujours autant de détermination qu’au début. J’avais bien grandi que ce soit physiquement que mentalement et l’expérience était sur mes épaules maintenant. J n’étais plus la jeune recrue qu’il fallait mettre à l’épreuve, j’avais largement mérité ma place maintenant et mon armure que je portais avec fierté.