Renmyrth Grimvor
Mon boulot à mi-temps ? Boarf, j'suis Roi.
En quelques mots...
Faut-il présenter votre souverain ? Ah, bon sang. Si on m'avait dit que ça faisait partie du lot pour épouser Allys ... Eh, non j'rigole. Je suis effectivement Roi, de bonne famille, j'ai quitté l'aventure pour épouser la future Reine. Qu'est-ce qu'on ferait pas par amour.
Catégorie : Divers
Fier comme un lion, dont l'icône est devenue un symbole de puissance et de charisme. Leonhart a un effet simple, ce que le Roi veut, le Roi l'obtient. Comment ? Grâce à sa détermination sans pareille. Imaginez la volonté d'un homme aux portes de la mort, avec un objectif distinct, une détermination immuable afin de laisser sa trace dans le monde, quoi qu'il en coûte. Et bien voici le pouvoir de Grimvor qui saura tirer de lui-même la force d'avancer et d'obtenir ce qu'il veut. Ce qui compte, c'est la volonté.
En d'autres mots, activer son pouvoir permet au Roi de développer sa force physique et son endurance au-delà des limites de son corps, lui octroyant une volonté implacable et une aura de puissance et de charisme presque surnaturelle. Autant dire que face à plus lâche, la simple activation du pouvoir permet de dissuader sans avoir à réellement s'énerver.
Le Roi peut maintenir cette aura pendant deux heures au maximum, dans le courant d'une journée entière. Se reposer, faire la sieste ou dormir profondément pendant au minimum quatre heure réinitialise cette limite.
Pour le résumer en quelques mots, voici là un bon camarade de beuverie, un père attentionné souhaitant offrir la meilleure vie à ses enfants et un mari doux et aimant, même s'il manque parfois un peu de patience. En tant que Roi, il a sûrement trop tendance à déléguer les tâches qu'il juge avec peu d'intérêts à sa femme. Lors des situations plus graves, il cherchera en général un compromis qu'il jugera au plus juste pour chacun, en tâchant au mieux de rester impartial et ce, quelque soit l'intéressé au centre du conflit, à la seule exception de sa famille qu'il estime plus que tout et protégera peut-être même au-delà du sens moral. En tant que guerrier, il sera également sur la ligne de front avec ses troupes, un bon roi est un roi qui inspire la confiance a ses troupes et il sait que certains de ses actes passés ont laissé une mauvaise image de lui : il cherchera à se rattraper avec le temps, par les actes.
Physiquement ? Voyons, ne regardez pas de trop près, vous allez finir aussi myope que Gimbert Montagnard. Il y a deux types de personnes pour décrire Grimvor : d'un côté, les admirateurs, le trouvant plutôt bel homme et très bien conservé pour ses 42 ans, de l'autre côté, les jaloux. Sa chevelure oscille entre le brun et le roux tirant sur le cramoisi dépendant de l'exposition, pourvu d'une ondulation naturelle bonne à faire pleurer toutes les femmes de la cour, il regrette secrètement qu'aucun de ses enfant n'en ait hérité. Ses yeux sont verts-dorés et son iris est cerclée par un dégradé noir rendant son regard d'autant plus profond, comme s'il sondait les tréfonds de votre âme chaque fois qu'il plante ses pupilles dans les votre. Une barbe mal rasée tous les jours de la semaine, sauf à l'approche d'une réunion importante, il faut dire qu'Allys est impressionnante lorsqu'elle hausse la voix trop fort. Un bon mètre 85, 80kg de muscles soigneusement répartis sur tout le corps, il n'a peut-être pas l'agilité de ses jeunes années, mais en termes de force, il n'est pas en reste pour soulever une armure avec sa lance préférée.
Grimvor, un enfant de bonne famille, vivant dans un contexte bon et privilégié. La cuillère en argent dans la bouche, les servantes aux petits soins du premier et dernier bambin d'un couple de nobles ayant fait fortune il y a de ça assez de générations pour que nulle ne s'en soucie. Son père travaillait proche des casernes de la garde royale, en tant que comptable, sa mère elle était directrice d'un établissement prestigieux prodiguant des soins relaxants et un accès privilégié à probablement, les meilleurs bains de la Capitale. Pour aussi peu que cela, il était donc évident que le chemin du petit Grimvor était tout tracé, c'est ainsi qu'un soir, assis à table lors du diner, l'enfant âgé d'un peu plus d'une dizaine d'année exprima son premier souhait.
- Je veux être aventurier !
Le bruit des couverts tombant et la porcelaine fissurée fut sa réponse, essuyant un regard profondément ennuyé de la part de ses géniteurs. Par ennuyé, entendez outré, choqué, "jvaistefoutreàlaporte-é" et passons-en des vertes et des pas mûres. Ce fut d'ailleurs un argument, "tu n'es pas assez mûr pour prendre une décision aussi sérieuse", "tu devrais te concentrer sur ce que t'apprends ton professeur pour devenir comptable", "mais non voyons, il ne sera pas comptable, il reprendra le flambeau de mon glorieux institut". Le tout sans un mot plus haut l'un que l'autre alors que les mimiques et expressions faciales traduisaient un certain agacement concernant les décisions de l'un envers l'autre.
Et quelques semaines plus tard, ce ne fut pas son professeur habituel qui se présenta sur le porche, mais un homme qu'il avait déjà aperçu par le passé. Commandant de la garde royale, bien que ce genre de titre ne veuille rien dire pour un jeune adolescent, mais surtout ami de son père : Edmond Delancy. Un homme pour le moins discret mais charismatique, distingué, sérieux, répondant probablement très bien à l'image qu'on attend d'un homme à la responsabilité d'innombrables têtes, formées à défendre la famille royale. Cet homme ne se dirigea pas vers le père de famille mais bien vers lui, petit Grimvor d'à peine 12 ans, avec une expression déterminée.
- Grimvor, il est grand temps. Prépare-toi, on part dans cinq minutes.
Comment ? Pour quelle raison ? Pourtant aucun des deux parents ne protesta. Était-ce là une manière dérivée de s'opposer au souhait du jeune homme concernant son désir d'aventure ? Ceci, il ne le demanda jamais, bien trop en colère et ressentant cet évènement comme une trahison de ses proches. Ainsi, Edmond l'escorta jusqu'à la caserne de la garde royale, là où il débuta son entraînement à l'école militaire pour intégrer les rangs de cette unité d'élite.
L'entraînement était rigoureux, éprouvant, si bien qu'il aida grandement à construire la personnalité du garçon, de plus en plus rebelle à mesure qu'on essayait de le recadrer. Il fit sa première fugue pour aller se saouler avec des aventuriers plus vieux lors de ses 15 ans et répéta l'opération régulièrement, jusqu'à se faire attraper quelques mois plus tard. Sanctionné pour ses actes irresponsables, il eut le droit de poursuivre l'entraînement, seulement à l'écart du groupe principal et de manière encore moins miséricordieuse. Une faille dans sa garde et son maître d'arme appuyait là où ça faisait mal, si bien qu'assez rapidement, plutôt que de combler ses lacunes à l'épée, le jeune homme s'intéressa à une autre arme : la lance. Efficace aussi longtemps qu'il garderait sa cible à distance, il perfectionna tant bien que mal sa propre technique à l'écart de tous pendant ses heures libres. Elle était bien loin, la vie de luxe, le confort d'un foyer, la chaleur de son lit. Mais à chaque coup manquant de force, la détermination de Grimvor ne fit que grandir un peu plus, jusqu'à devenir à elle seule sa drogue et son remède magique contre l'épuisement.
Le jour de son examen d'entrée dans la garde, deux silhouettes s'approchèrent : Edmond Delancy et le maître d'arme ayant tourmenté le jeune noble. A quatre yeux, ils devraient déterminer au cours de l'épreuve physique les capacités au combat du garçon dont le regard transpirait de volonté. Si le premier resta silencieux, le second ne perdit pas l'occasion de le railler lorsque l'élève se présenta dans la cour avec une lance et non pas une épée. "Regardez le, il supporte déjà mal le poids de son armure", "incapable de lever sa lance correctement, ses frappes sont grossières", "qu'il se dépêche d'en finir, qu'on passe à un élément plus prometteur". Ces mots tranchants n'étaient plus suffisants pour le blesser et bien au contraire, ils devinrent sa puissance, lorsque plantant son pied dans sol, une aura de puissance émana du garçonnet. Frêle, mais maniant son arme comme si elle n'était qu'une brindille. Sa cible était le mannequin d'entraînement, grossièrement protégé par une vieille armure et un bouclier en bois. Alors que l'exercice consistait en une épreuve d'analyse pour toucher une ouverture dans la garde de l'ennemi, Grimvor lui, transperça d'un coup sec le bouclier, le brisant dans un rugissement proche de l'animal, empreint de sa colère accumulée. Le silence suivit son estoc alors qu'il reprenait sa pose au repos, défiant du regard son ancien professeur pour lequel il n'exprimait aucune sympathie. Au contraire, Edmond en tant que mentor, lui, semblait satisfait et constatant la force de frappe du jeunot, valida cette partie de l'examen.
S'en suivit alors toutes les autres épreuves physiques qu'il passa haut la main et les épreuves écrites qu'il ... Bref, on ne peut pas être bon partout. Malgré quoi, il sécurisa sa place et intégra les forces de la garde civile à l'âge de 16 ans. Il y eut une cérémonie pour adouber les élèves validés et ce fut leur honneur que de rencontrer les dirigeants du pays, Melvis et Neila Renmyrth. Alors que dans les rangs, après le discours prenant du Roi, l'on louait ses prouesses au combat, Grimvor lui n'avait pas la tête à écouter ses partenaires de promotions, attendant sagement l'autorisation de rompre pour retrouver ses appartements. Il passa ainsi les trois années suivantes à alterner entre son rôle de garde et l'entraînement intensif d'Edmond aussitôt rentré à la caserne, cherchant à améliorer encore plus sa technique et visant – sur le long terme – sa succession en tant que Capitaine de la Garde Royale. Malgré quoi, il était loin d'être le plus fort et ne maîtrisait pas totalement encore son pouvoir, ainsi, il renonça à cet espoir lorsque son mentor passa l'arme à gauche. Un modèle, une figure paternelle qui l'avait soutenue, peut-être même qui sait, un ami d'une certaine manière ? Leurs échanges sur le terrain étaient professionnels, en dehors, composés essentiellement de surnoms peu flatteurs. "Petit con", "vieux crouton", "l'emmerdeur", "le sénile". C'est avec un sourire désolé et une amertume que cette nuit-là, après tant de temps, il fugua de nouveau pour aller se saouler. A vrai dire, il s'efforça d'oublier au plus vite et aligna les verres avec une détermination prodigieuse. Affrontant de vaillants aventuriers au concours de cul sec, il en ressortit titubant, mais vainqueur, avant de peiner à retrouver sa route pour s'écrouler dans sa chambre.
Il était présent à la cérémonie d'Edmond. Mais il n'y avait pas que lui. Certains élèves, son père qu'il n'avait plus croisé depuis ... et bien, aussi longtemps qu'il avait pu l'éviter jusque-là, il y avait aussi la famille royale, escortée par un cortège d'hommes et femmes décorés des plus hauts honneurs. Une garde rapprochée protégeant avidement le couple et leur fille, un brin de femme pour le moins tout à fait ravissante qui à partir de ce jour-là, ne quitta plus la mémoire du garçon. A vrai dire, il en était probablement tombé amoureux au premier coup d'œil. Chasser son image en battant le fer lors des entraînements ne servait à rien, il avait aussi significativement réduit ses escapades nocturnes malgré les multiples occasions qui se présentaient. Il gradua au rang de garde royale à 19 ans et alla-même jusqu'à soigner son apparence et s'entraîna à draguer des inconnues dans les bars pendant 2 années supplémentaires pour finalement, au cours d'une soirée à laquelle se présentait la jeune femme, tenter le tout pour le tout. A vrai dire, il ne tira aucune des phrases qu'il avait apprit en côtoyant le peuple dans les bars, ce qui s'échappa de ses lèvres ne fut autre que l'étendu de son appréciation pour la personne face à lui, parfaitement désintéressé de son rang social. Ce ne fut pas aussi évident que cela, bien évidemment, mais à force d'efforts et de persévérance, Grimvor arriva à s'emparer du cœur de la princesse.
Il s'en suivit alors, selon l'ordre naturel des choses, un mariage l'année suivante - qui alla de pair avec son couronnement, un évènement qui changea sa vie pour le meilleur comme pour le pire - et la naissance de son premier fils encore un an après, nommé Aeron. Sa première fierté et un pilier autour duquel il souhaite – encore maintenant malgré l'écart s'étant formé entre père et fils – graviter tant dans ses choix que dans son quotidien. A son premier souffle il prit conscience que cet enfant serait un jour Roi et à défaut d'avoir pu développer un lien aussi fort avec lui qu'il l'avait fait avec sa mère, il continua à donner au maximum de sa présence, du moins pendant ses premières années : jusqu'à la naissance d'Atheas. Ce fut ... différent, pour le second enfant. Premièrement, elle n'aurait peut-être pas à devenir Reine elle-même, mais aussi, elle avait dans son regard une lueur qui rappela au père la malice et très rapidement, il développa un lien puissant avec elle, délaissant probablement trop Aeron dont le gouffre les séparant ne faisait que croître avec le temps. Vint également un moment où ses deux enfants quittèrent la maison, disparurent sans laisser de trace, qui fut une passe difficile pour le Roi retombant dans ses vieux travers et s'éclipsant périodiquement du Palais pour se saouler dans les bars, cachant finalement une blessure ouverte qu'il n'arrivait pas à faire guérir. Il rencontra pendant cette période plusieurs personnes, une certaine Astrid Dalgaard qui s'avérait n'être autre qu'Edmond Delancy et ce malgré l'enquête verbale menée auprès de l'intéressée qui répondit juste à tout. Il y avait aussi Yuduar Al Rakija, rencontré lors d'une escapade en taverne également. Haut-gradé dans la garde travaillant au Grand-Port, il s'avéra être un compagnon de boisson pour le moins agréable, faisant provisoirement oublier son titre de Roi à celui qui était au pouvoir depuis déjà une bonne poignée d'années. Il y avait bien d'autres personnes marquantes dont il avait croisé la route, une certaine trésorière, sa première ministre, une couturière royale, chacune avec certainement leurs propres objectifs et bien qu'il puisse se tramer des choses dans l'ombre, Grimvor préféra tout simplement les ignorer et accorder malgré tout sa confiance à son nouvel entourage, bien loin de celui qu'il avait au sein de la garde. Qui sait comment les choses évolueront à partir de ce point là ?
Côté HRP
Eh, j'vous ai manqué ?
Et quelques petites questions pour les curieux !
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? blbl
Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? Roi d'Aryon ? J'espère que vous êtes prêts parce que moi pas
Quelle serait la première chose que tu ferais ? Flex devant un miroir, non mais j'veux dire, il est beau gosse le Grim !
Comment as-tu connu le forum ? C'était pendant un été confiné, en l'an 2020 ... non j'déconne, top site.
Un truc à rajouter ? "Ouais, j'suis team mono-compte blablabla"
Source de l'avatar (laissez la balise CODE)
- Code:
Pour un personnage masculin :
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]FINAL FANTASY XV[/b], Ardyn Izunia @"Grimvor Renmyrth"
C'est avec lui du coup que tu vas te tenter les RPs à la deuxième personne ? C'est chouette de voir que le prédéf du roi a été pris en tout cas !!
Le pouvoir est super chouette et bien pratique du coup en étant à la tête de la capitale ohoh.
Aeron > Bonjour, cher fils.
Olenaz > Ouais ... attends t'es qui déjà ? :nani:
Léliana > From paysan to roi
Leif > Nope ! Grimvor je vais me refaire la patte à la première je pense ! La seconde arrivera quand je maîtriserais à la perfection ces deux styles simultanément (ce qui ... va être tendu xD)
En tout cas, merci à tous pour l'accueil ! Je ferais de mon mieux pour vous donner le meilleur roi possible !
Alors alors (t'as vu j'ai changé de compte exprès pour toi, Papounet )
Donc, quelques petits points, comme je t'ai déjà dit à rajouter et modifier :
Côté caractère
Développer un peu plus l'aspect " Roi " vu que là tu parles beaucoup de l'homme aventurier, l'époux et le père.
Côté histoire :
- Juste un point sur l'entrée dans la GR a 16 ans c'est un peu short, il faudrait que tu passes un temps dans la vicil avant d'être promu dans la royale
- Sinon après ça, ton histoire s'arrête lorsqu'il rencontre Allys et c'était il y a plus de 20 ans... donc il faudrait que tu continues encore un peu au moins jusqu'à l'an 999 (avant qu'il ne fasse ses débuts sur le forum) donc son mariage, ses enfants, son couronnement etc...
Je te laisse corriger / rajouter ces points et lorsque c'est bon, fait moi signe je passerais te donner ton test RP
J'ai modifié/ajouté les points cités en espérant que ce sera suffisant ! Je me trouve donc prêt à recevoir ce test RP et faire mes débuts, le trac, tout ça, mais c'est certainement le lot pour vivre la vie royale
Après ça on ira faire les 400 coups ensemble et on se fera tirer les oreilles par Allys en rentrant !
Alors tes corrections ont l'air correcte (que Yudu me dise si je me trompe pour ta rencontre avec lui, je crois que vous avez du voir ça en PV ou lire le RP) mais après c'est lui qui a été en charge d'Aeron lors du premier event donc je me demande pas si tu n'aurais pas déjà entendu parlé de lui ? Je t'invite à aller le voir en PV pour ça.
Sinon, concernant ton test le voici :
Si tu as des questions sur la chrono ou les liens, n'hésites pas à me demander ou directement aux concernés!Tu vas devoir nous faire un solo en mode "monologue interne" Grimvor est seul et va faire une rétrospective sur ce qui s'est passé ses derniers temps :
- an 999 (début du prédef)
- saison douce 999 : Event de la tour en ruines, Grimvor participe à l'opération, Atheas reste au palais, Allys encourage les troupes depuis l'extérieur et.. Aeron(1.0) participe aussi à l'opération sous la garde de Yuduar... mais il disparaît.
- Quelques lunes plus tard, il rentre (Aeron 2.0) mais a changé, fait des cauchemars étranges, comme un appel vers une entité ténébreuses. Allys subit aussi un peu de cette étrange magie.
- Fin de la saison chaude : Atheas fugue (au moment où Aeron rentre environs) et elle disparaît pendant presque un an (son garde personnel -Owain- part à sa recherche dans l'event 2 et disparait également)
- Event 2 : Grimvor participe à la cité enfouie
- Aujourd'hui : Aeron (3.0) est au palais avec Allys, Atheas est rentré il y a peu avec un nouveau garde personnel
Bonne chance !
Je te laisse le poster à la suite pour le "test" et si il est ok et que tu es validés, tu pourras aller le poster InRP
Je me trouve là, dans ce bureau poussiéreux portant le titre "d'office royal". Cet endroit m'ayant été désigné pour accomplir mes tâches royales, celles que je délaisse en majorité à Allys – bien plus depuis la disparition de mon fils. Je m'approche de cette étagère en verre pour servir dans un verre à whisky le premier ambre me faisant de l'œil, un bourbon donc, assez puissant pour m'enivrer et inhiber mes sens. Était-ce devenu un réflexe de me saouler pour mieux penser ? Je n'étais probablement plus à la hauteur de mes gloires passées et pourtant, cela ne m'importait que trop peu. Je ne désire plus être ni un aventurier, ni un garde, peut-être même plus un roi. S'il ne s'agissait que d'abandonner la couronne pour retrouver mes enfants, ainsi l'aurais-je fait sans hésiter un seul instant. Je trouve un fauteuil confortable et le tournes d'un quart pour poser mon verre sur mon vieux bureau et regarder par la fenêtre. D'ici, je vois Allys s'occuper des plantes du jardin, était-ce sa manière à elle d'oublier sa propre douleur ? Elle est si forte, à se tenir droite et sourire en la présence d'invités importants. Mon seul réconfort se trouve dans ces bouteilles que j'ai trop souvent réapprovisionnées avec la quantité grandissante de boisson que j'ingurgite au fil des semaines.
Tout commença il y a un peu plus d'un an, alors que les rapports inquiétant se multipliaient, évoquant une tour supposément en ruine, mais dont la magie n'avait cessé d'opérer pour une raison obscure. J'étais bien évidemment sur le terrain, accompagné de Yuduar, un capitaine mais aussi un ami rencontré au bar. Aeron aussi, participa à l'expédition et à l'époque, malgré ma réticence, je n'ai su lui refuser l'aller, peut-être une de mes plus grosses erreurs en tant que roi, mais également en tant que père. Je me souviens encore du visage de Yuduar lorsqu'il vint m'annoncer la nouvelle de sa disparition, j'étais déchiré, mais lui aussi était prit aux tripes. Je n'étais pas seul responsable, nous l'étions tous et à la fois, personne ne l'était. Ainsi je tentais au mieux de le rassurer, peut-être qu'au fond, cela colmatait également mes propres blessures. Les nuits et les lunes passèrent sans faire de progrès, malgré quoi une partie de moi refusait d'admettre le pire et à mon grand soulagement ...
C'était à raison.
Aeron rentra, dans un état affligeant mais il était encore en vie. Mon sang, ma chair, j'avais beau vouloir rester digne, peut-être mon expression faciale était aussi décomposée que je l'étais à l'intérieur. Mais tout allait bien, à présent, ou presque. Nous allions pouvoir recomposer une famille, unie, j'y mettais du mien, au maximum, afin de devenir un meilleur père et meilleur roi. Certes, je ne l'ai pas toujours été et malgré ces cauchemars dont souffrait mon fils, je devais continuer à tout donner, me disais-je. Ça lui passerait, supposais-je. Mais Allys à son tour commença à en subir les frais, elle-même frappée par l'assaut de colère d'une entité qu'on espérait bannie après les évènements tragiques de la tour. Il n'en fut rien et petit à petit cet Eden renaissant dévoila un nouveau masque de folie. Suis-je devenu fou ? Ma famille se brisait et j'étais le seul à ne pâtir d'aucun effet, mon souhait était de prendre toute leur douleur et la garder au fond de moi, retrouver le sourire de chacun. Pourtant, j'étais bel et bien là, au milieu de la souffrance et bientôt, la disparition de ma chair, à nouveau. Atheas partit sans laisser de trace. Nous dépêchions Owain, son garde personnel, il ne fallait pas qu'elle court le moindre danger en dehors des murs, alors aussitôt la nouvelle fut apprise que nous l'envoyons sur le terrain pour la retrouver. Ma patience se faisait menue et à mesure que les lunes et saison passaient, je perdais peu à peu mon humour et le sourire.
Je porte le verre à mes lèvres et prend une grande lampée. Son arôme traverse mon palais et s'estompe aussi rapidement qu'il est arrivé. Depuis peu, seule la plus puissante eau-de-vie me laisse encore la sensation de me saouler et, avec la sensation de ma boisson aussi stérile que celle d'une eau plate ou d'un thé froid, je la termine d'une traite, hésitant un instant à me relever pour me resservir. Finalement, je me concentrerais à trouver de la saveur dans ce goûter froid et inodore, à moins que ce ne soit la pièce empestant déjà trop d'alcool qui me laisse cette illusion. Le bourbon me prend comme une amante destructrice m'enlaçant à nouveau, je succombe un peu plus dans l'abime, des suites d'une étreinte amoureusement fatale.
Il se passa d'innombrables nuits, durant lesquels il était à mon tour de ne plus trouver le sommeil. Mon esprit constamment blessé par la torpeur et l'effroi de perdre ma fille avec bien moins de chance cette fois-ci, il me fallut un exutoire pour endiguer la panique. Ainsi à l'annonce d'une découverte, celle de la cité enfouie, je fus présent. Mon splendide était évanoui depuis bien longtemps, pourtant en bonne compagnie je pu explorer les décombres et y trouver une sorte d'attirance grandissante pour le danger. Voulais-je simplement en finir ou exalter de puissance ? Me droguer à l'adrénaline pour oublier le quotidien, bien trop douloureux pour un père ? Malheureusement ou bien heureusement, je ne le sais point, j'ai réussi à y survivre. Le contraste du cauchemar qui s'y déroula, me laissa espérer un réveil en sursaut, où je retrouverais ma vie d'il y a un an, lorsque tout se passait bien. Cette époque où l'on pouvait encore rire et se plaindre d'un rien comme s'il allait définir un tournant dramatique dans notre vie. Nous n'avions pas les mêmes éléments de comparaison, ni même une idée de ce que serait notre vie après tant d'épreuves. Il faisait par ailleurs bien des lunes que nous n'avions plus de nouvelle d'Owain, ainsi avec lui mourut nos espoirs. Ma fille, aux milles visages qu'elle saurait alterner pour ne jamais être retrouvée, peut-être ne referra-t-elle jamais le chemin inverse ? Ma plus grande crainte encore maintenant, est de l'apprendre morte au détour d'une aventure, comme on l'entend si souvent des vagabonds un jour où l'autre.
Mon regard perdu dans les arrangements floraux au loin ne trouva aucun élément assez singulier pour l'interpeller. Cette vie devenue morose et aigrie ne renvoyait en laideur que mon reflet dans l'alcool trouble que je me sers plusieurs fois par jour. Chaque fois que mes devoirs sont assez peu demandant et même parfois dans le cas inverse, j'ai pris pour habitude de m'enfermer dans cette petite pièce, comme un fou dans sa camisole, enchaîné à mon trône par des liens ayant fait fuir ma progéniture. En me redressant, las, j'entends du grabuge dans le couloir et le cliquetis des armures. Trois coups distincts sont frappés à ma porte et d'une voix monotone, j'interroge.
- Qu'est-ce donc ?
- Votre Majesté ! C'est la princesse ! Elle est revenue !
Mon regard s'écarquilla et je bousculais mon bureau, renversant mon verre qui se brisa au sol. Sans le moindre égare de plus pour quoi que ce soit en ce monde, je me hâte vers la sortie et me précipite vers la salle, courant en évitant les obstacles sur ma route et m'arrêta net en retrouvant son visage, aussi beau qu'au premier jour. Allys était déjà sur place, interdite par sa prestance de reine malgré la voix qui trahissait son émotion lorsqu'elle accueillit notre fille. Je m'avançais alors d'un pas à la fois incertain et fébrile, comme si l'on venait de me rendre le plus cadeau qui soit en tout Aryon. C'était le cas. Mes enfants sont la plus belle chose qui me soit arrivé, bien plus lorsque je les retrouve après tant de peine. Sans un mot, je m'approchais alors que les larmes montaient, enlaçant mon sang avec tout l'amour d'un père. Ce fut de trop pour mon cœur qui évacua pour plus d'un an de larmes contenues, je sentais de nouveau la chaleur si singulière de ma fille adorée. Elle s'excusa de milles manières et sans moi-même trouver les mots, je laissais mon cœur parler à ma place.
- Ce n'est rien, ma petite, ma toute petite ... Je suis tellement heureux de te revoir ... Je suis ... tellement ...
La voix tremblante, les larmes prirent de nouveau le dessus. Elles parlent bien mieux que moi. Son invité reçut bien évidemment le foyer et même si j'étais inquiet de le savoir éprit de ma fille, moi qui voulais qu'elle trouve le véritable amour au premier essai, je levais un regard vers lui, le regard rouge et les joues humides. Ces mots là lui étaient adressés tout spécialement à lui.
- Merci ...
Hâte de lire tes RPs, je pense que tu pourras plus facilement t'imprégner du perso directement InRP !
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !
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