Jean Freiszmuth
au-dessus des montagnes
En quelques mots...
Catégorie : Transformation
• Pour faire apparaître son géant, elle doit donner de son sang en restant immobile pendant une trentaine de secondes sans se faire interrompre au risque de malformations et de potentielles faiblesses supplémentaires. Son pouvoir reste actif pendant deux heures – mais elle se fatigue au bout de la première heure.
• Son corps humain se logeant dans le crâne de celui-ci, sa tête devient une de ses plus grandes faiblesses – toutefois, si son bras gauche se trouve sectionné, sa transformation prend immédiatement fin. Des dégâts mortels ont le même effet.
• Elle doit attendre entre deux à quatre jours avant de ré-utiliser son pouvoir – dépendant de combien de temps elle l'a utilisé précédemment. Ce temps augmente si elle est forcée de revenir en forme humaine par les mains d'autrui. Lorsque sa transformation prend fin, son géant se tourne en pierre pour y laisser une jolie statue brisée jusqu'à sa prochaine utilisation.
• Anciennement mesurant quatre mètres, son géant en mesure à présent neuf. Ses poussées de croissance semblent se déclencher à la suite d'événements traumatiques. – mais personne ne peut affirmer d'en est vraiment certain.
• Toutes les émotions que Jean puisse ressentir lors de la transformation s'intensifient sous sa forme de géante. Si son corps humain a une petite faim en conséquence son corps sera affamé. La peur se tourne en terreur. Sa colère laisse place à de la furie. Sa joie devient un danger euphorique.
À se demander qui contrôle l'autre ? Semble-t-il qu'elle se laisse dévorer de l'intérieur – qu'importe, son géant peut même lui ronger les os, elle ne flanchera pas pour un physique non-désiré. Encore moins si celui-ci puisse l'aider dans certaines actions – ce qui est petit est mignon et ce qui dépasse l’entendement est terrifiant, elle l'a bien compris et en joue. Jean pose une main ferme sur son mental et non l'inverse. Elle dirige son monde et nul n'a son mot à dire là-dessus. À force de voir le monde du haut d'une montagne, on finit par se vaincre qu'il en est médiocre. Ses yeux jugent le moindre mouvement, le moindre bruit, le moindre humain. Nul n'écrase un titan, mais tout le monde a quelque chose à lui offrir.
Par conséquent, elle se montre douce et attentionnée – toujours le cœur sur la main pour aider autrui tant qu'il peut lui offrir le double voire le triple. Des yeux qui pétillent, un sourire qui paraît sincère en accompagnant des charmantes conversations parfois maladroites. Elle passe pour l'ange des montagnes, majoritairement ça porte ses fruits. Malheureusement, l'aura qu'elle dégage ne suit pas sa couverture. Même si son manque de politesse en est sûrement pour beaucoup – étant au-dessus de ce piètre monde, il est normal que ce soit aux autres d'aborder des bonnes manières en sa présence. Son problème se trouve dans ses mots, ils ne fonctionnent pas ensemble – parfois elle pense à haute voix, elle sort des phrases sans queue-ni-tête, elle parle trop vite ou coupe ses phrases, exagère ses émotions ou les efface complètement... Au final, elle n'est pas la seule à finir confuse.
Ainsi, on la connaît maladroite – confuse dans ses pensées. Sait-elle vraiment ce qu'il se passe dans son propre crâne est une question légitime. Jean donne l'impression de ne pas être très au courant de ses actes, elle se rend compte de ses fautes après le drame – ou le fait-elle exprès ? Le résultat reste le même, elle observe la scène – que ce soit dans un silence assourdissant ou en assommant son interlocuteur avec des milliers de mots.
Sa forme titanesque est tout ce qu'elle n'a pas sous forme humaine – enfin... quasiment tout. Une grande taille de neuf mètres avec des longs cheveux de jais. Objectivement, c'est une jolie géante, mais avec une taille pareille, elle en devient terrifiante. Jean ne reproche qu'un seul détail à son géant, ce détail étant sa voix chaotique plus qu'angélique – ou plutôt ses voix puisqu'on peut en entendre deux. On reconnaît la petite voix mélodieuse de Jean, mais elle se fait écraser par un ton grave et traînant.
Lors de la saison froide, l'Auberge Enneigée n’accueille que les plus courageux. Cette année encore, ils ne sont pas nombreux à se risquer en haut des montagnes – et pour cause, cet hiver ne cesse de danser avec les tempêtes. Le moindre flocon est capable de transformer un homme de feu en une statue de glace. Toutefois, pour les enfants de la famille Freismuth – Bernhard et Jean – cette saison présente la météo idéale pour se coller à la chasse annuelle de Grognours. Cette tâche semble dangereuse pour deux enfants livrés à eux-mêmes, mais ce n'est rien d'autre qu'une façade pour désigner une bataille de neige.
Le but du jeu est simple : Il y a deux équipes d'une seule personne – puisque les enfants ne courent généralement pas les montagnes. L'équipe du Grognours et celle du Héros. Tandis que la spécialité de la première équipe est le corps-à-corps, celle de la seconde est la distance et l'usage de la neige. L'enfant qui construit le plus grand monstre – ou bonhomme de neige en l'espace de dix minutes peut sélectionner l'équipe souhaitée. Lorsque le jeu a été inventé, seulement ton frère prenait l'équipe de la Bête – mais depuis que tu sais râler pour avoir ce que tu veux, il te laisse gagner. Peut-être parce qu'il est un grand frère attentionné ou peut-être parce que tu te ridiculises tant à imiter un monstre que tu n'as jamais vu ni entendu. Trois hivers que tu t'obstines à être le Grognours et n'a jamais été victorieuse. Cette année est bien différente – la victoire sera tienne.
Ta stratégie est relativement simple, tu comptes l'impressionner par ton évolution en tant que monstre des neiges. Depuis trois semaines tu perfectionnes ton interprétation de Grognours en assommant les clients de l'Auberge de questions dont eux-même n'ont pas forcément les réponses. Tu te caches sous la neige pour un effet de surprise plus grand et lorsque tu penses que ton frère tourne le dos, tu ressors en laissant entendre ton plus beau grognement victorieux. – sans se mentir, ce grognement a plus l'air d'un client ivre se cognant au comptoir pour redemander une boisson qu'un Grognours en colère. Bernhard joue la comédie et prend un air terrorisé avant de te lancer des boules de neige au visage. Tu peines à courir dans la neige épaisse, tu te cognes même le crâne contre un arbre en voulant rapidement te cacher de ses attaques. Tu as mal, mais la joie de ton frère est communicative et tu ne peux t'empêcher de rire aux éclats en pensant à une manière de l'attraper. Tu réfléchis tellement que tu commences à en voir flou. Manque de temps pour réfléchir, il te faut agir vite – tu sors de ta cachette en grognant avant de courir vers Bernhard. Il semble accepter le corps-à-corps et s'empresse vers ta direction. Il ne rigole plus et se montre de plus en plus paniqué. A-t-il compris qu'il ne faisait plus le poids ?
À peine as-tu eu le temps de cligner les yeux que tu aperçois Bernhard au sol – il est devenu si petit. Après trois hivers à subir des défaites, tu es bien décidé de profiter de sa position. Tu rigoles si fort qu'il en devient apeuré. Les trois semaines d'apprentissage portent leurs fruits. Ton interprétation de la Bête est parfaite. Tu tapes au sol pour montrer ta force auprès de la montagne. Tape, tape, tape. Bernhard court au loin et tu peux à peine l'entendre pleurer. Veut-il vraiment abandonner alors que tu n'es qu'à un croc de la victoire ? Tu n'acceptes pas cet acte, l'abandon n'a pas sa place dans ce jeu. Tu agrippes le manteau de ton frère pour l'obliger a regarder sa défaite en face. Il hurle ton nom, mais tu ne l'écoutes pas. Les Héros ne peuvent pas fuir, quel que soit la bataille. Le Monstre – ou plutôt tu croques dans le bras de ton frère avant de jeter son corps dans la neige. Tu es si contente. La victoire est dans ton estomac. Après une série de défaites, il ne peut plus se vanter. La montagne peut entendre l'écho de ton exploit.
Moins d'une dizaine de minutes plus tard – Le pouvoir de Grognours est parti et tu peux observer ton frère agonisant dans la neige ensanglantée. Il hurle, il pleure, impossible de comprendre un piètre mot de ce qu'il dit. Tout ce que tu retiens est qu'il ne partage pas ta joie et ça ne te plaît pas – pourtant, quand il gagnait, tu riais à ses côtés. Pourquoi est-ce que tu pleures Bernhard ? Ce n'est pas digne d'un Héros. Il ignore tes paroles et continue de pleurer. Tu devrais être content que Grognours te laisse en vie. Normalement, je meurs tout le temps lorsqu'on joue ! Un bras plutôt qu'une vie est un cadeau, alors arrête de pleurer pour ça. Arrête, arrête, arrête. Malgré ses mots, tu fonds en larmes en entendant les cris de vos parents au loin. Tu te batailles avec la neige pour les rejoindre avant de les mener à la statue de pierre. Tu la pointes du doigt avant d'expliquer que Grognours a fait du mal en voulant jouer avec vous. Le dernier souvenir de cette soirée reste le visage horrifié de ta mère.
1000
Le calme et la joie sont revenus rapidement après l’événement. Comme si tout le monde a oublié la scène – plus personne n'a reparlé de cette soirée depuis. Depuis la saison froide de 986, ton regard sur le monde a changé. L'être humain dont même celui que tu pensais le plus fort reste sans défense face à ce qu'il n'attend pas. Tu t'attaques a priori qu'aux bêtes, c'est ce que tu clames – mais il est vrai que depuis ce soir-là, plus de personnes se perdent en montagne.
Côté HRP
Bonjour ! J'ai 22 ans et je n'ai déjà plus rien à dire. Des bisous !
Et quelques petites questions pour les curieux !
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? J'avais une réponse à cette question, mais j'ai oublié... Ne jamais rien oublier me semble comme un bon pouvoir.
Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? Non, non, non merci!
Quelle serait la première chose que tu ferais ? Enlever ma réponse à la première question et oublier ce que je suis.
Comment as-tu connu le forum ? Par Java Anggun
Un truc à rajouter ? Non, non, non!
Source de l'avatar
- Code:
Pour un personnage féminin :
[color=#ff3366][size=16]♀[/size][/color] [b]GRIS[/b], Gris @"Jean Freiszmuth"
La bienvenue sur Aryon Jean, en espérant que tu te plaises parmi nous !
JE L'AIME TROP !!! BIENVENUE JOLIE JEAN !
Sache que je ne suis pas habitué à la seconde personne et je suis pas fan de base, mais j'ai énormément accroché à ton histoire, tu as une super plume ! J'ai hâte de te lire !
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !
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