Début de la saison froide, les journées se font de plus en plus courte à notre plus grand désespoir pour la Garde. Notre patrouille dans la Capitale se font plus difficile car le réseau de lanternes magiques ne permet pas d’éclairer la moindre petite ruelle surtout dans certaine quartiers. Il faut donc, en plus de notre attirail réglementaire avoir nos portes-lanternes pour circuler en toute sécurité. Mais voir à la lueur d’une lanterne peut créer des situations bien cocasses. Qui n’a jamais pris peur avec une ombre étrange qui se reflète contre un mur ? Tout le monde, ne mentez pas ! C’est pourquoi, depuis quelques jours, on reçoit de plus en plus de rapport avec la présence de meutes de rats et qui s’approchaient dangereusement de la zone du Palais. Bon tant que ça ne passe pas sur l'Île Royale nous sommes sauvés mais d’après les rapports de la guilde d’il y a deux saisons de cela, les rats se trouvaient plutôt au sud de notre belle Capitale.
Après les nombreuses plaintes et surtout la peur ça envahisse les beaux quartiers de la ville, une enquête est ouverte par la Garde. J’ai lu les différents rapports dont un retour de mission avec l’examinateur Whiskeyjack Callahan. J’ai déjà eu affaire avec lui, un homme sympathique qui lui aussi était tombé dans une sombre histoire de trafic d’alcool et règlement de compte. Depuis, je n’ai jamais vu son nom dans un autre rapport donc je n’ai pas essayé de le revoir mais pour cette affaire. Je vais juste devoir lui demander quelques explications supplémentaires. Direction donc la Guilde, seul endroit où je pourrai rencontrer le fameux Jack. Je me présente à l'accueil et par chance, celui-ci est dans son bureau. Je monte les marches et arrive devant son bureau où je toque. Pas de réponse, je finis par tout de même entrée. Il était là, en train de faire une petite sieste, une pile de dossier bien haute à gauche de son bureau et juste quelques feuilles de l’autre.
- Jack ?
Celui-ci se réveille en sursaut.
- Oui, oui. Je fais mes dossiers.
Il plisse ses yeux quand il me reconnaît.
- Oh, c’est vous.
- Je ne vous dérangerais pas longtemps puis vous pouvez retourner à votre travail.
- Je vous remercie Lieutenant.
- Je viens pour cette affaire de rats. Vous savez, vous êtes allés chez M. Deulguer, il y a deux saisons de ça. Malheureusement, il semble que nouveaux foyers ont été découvert.
- Les rats surtout plus intelligents, un peu plus gros même. C’est cette boule qui les attirait.
- C’est à dire ?
- Bah vous savez, comme les boules pour voir l’avenir. Chez Tante Irma, elle peut voir tout ce que vous voulez. Vous devriez y aller puis après il y a même…
- Jack, vous vous égarez encore.
- Pardon, c’est vrai. Avec vous, j’ai toujours l’impression de n’avoir jamais le temps donc je dis tout ce que je pense.
- Parlez moi donc de cette boule.
- Rien, l’homme était en panique quand on suggérait de la casser. Vous savez les grosses gouttes de sueur et tout ça. Il a froid dans le dos le petit monsieur. C’était louche, très louche. Le genre d’affaires digne de la garde. C’est pourquoi votre humble serviteur a fait un rapport à la Garde. Il était bien écrit ?
- Monsieur Callahan...
- Oui donc bah on l’a cassé évidemment. Vous connaissez mon agilité. Protéger la vie humaine ou cet artefact, je n’avais guère le choix.
Je levais les yeux au ciel. Avec lui, tout pouvait être sujet à discussion mais il faut avoir qu’il était plutôt marrant sauf quand tu es pressée…
- Bon, on l’a cassé puis une petite fumée, piouf puis les rats se sont dispersés. A mon humble avis, faut chercher les personnes capables de faire ce genre de boule. D’ailleurs, je connais un souffleur de verre à la capitale, un pote à Gégé.
- Vous et votre Gégé. A chaque fois, ça finit mal quand j’entends ce nom.
- Mais non, vous fabulez. Voulez-vous que je vous protège Lieutenant lors de votre enquête ?
- Merci bien Jack. Malheureusement, c’est la Garde qui s’en occupe. Je pars avec un collègue pour faire ça. Merci de vos informations.
- Au plaisir puis vous connaissez où se trouve l’auberge de Gégé. Elle est comme neuve maintenant.
- Oui, j’ai lu ça dans des rapports. Mes amitiés à votre ami.
Il me tends alors un tract avec une sorte de moustache en carton.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Je me présente à l'élection de conseiller à la guilde. J’espère que vous pouvez appuyer ma candidature à vos hommes.
- Je verrai ce que je peux faire mais oui un homme sympathique comme vous, ça pourrait être une bonne idée. Je dois vous laisser Jack.
- Bonne journée et faites attention au boule. Sept ans de bonheur si on en casse une !
Il me fait un signe de la main et je quitte alors le bâtiment de la Guilde. J’avais quelques informations maintenant et il me restait à rejoindre l’Ile Citadelle pour trouver un Garde Royal. Je monte sur Hamlet, mon cheval de guerre et traverse la ville au pas. J’en profite pour passer devant quelques patrouilles de mon bastion et discuter avec eux. C’est une heure plus tard que j’arrive devant la forteresse, plusieurs gardes montaient la garde.
- Bonjour, je viens pour une affaire.
- Oui le Major Grassim nous en a parler.
- Merci.
- Bâtiment de droite, on vous attends Lieutenant.
Je rentre au pas dans la cour et un palefrenier s’occupe de mon cheval. Ajustant mon armure de mon régiment, elle n’était pas si resplendissante que les gardes royaux ou autres prétoriens mais elle ne perdait pas de sa superbe. Je me dirige vers l’endroit indiqué quand un jeune soldat semble m’attendre.
- Bonjour, vous êtes le Garde Ifrael ?
- HRP:
- Vu avec Jack
Bridget Alnilnam - Dante Ifrael
Rencontre avec une légende
Revenir à la capitale hein... Cela faisait maintenant quelques jours que j'étais ici, et je prenais des nouvelles marques, travaillant d'un côté à l'autre, pour la garde et côté royal... Je devais faire mes preuves et j'en étais aussi content, qu'anxieux. Me faire ainsi pistonner était pas la meilleure des choses, mais cela me permettait de rester en contact avec la princesse et d'être à ses côtés.
Pour le moment, j'étais en parti à disposition, surement une mise à l'épreuve de mes capacités à protéger la princesse. Ainsi, on m'avait demandé de rejoindre une enquête avec la lieutenant du solstice, beaucoup de chose était dit à son propos et je ne l'avais jamais rencontré. Je ne m'occupais pas de rumeur, mais cela m'intriguait d'autant plus à son sujet, généralement, plus on a de rumeur, plus notre présence est... Disons conséquente, ainsi que notre histoire.
Sans aller jusqu'à dire que j'étais un gamin rencontrant son héro, j'étais assez impatient. Ferait-elle un rapport si je me montre incapable de l'aidé ? Comme il s'agissait d'une enquête, c'était plus mon intellect qui allait être mis en avant non ?
Revêtu de ma tenue de garde, je patientais, droit, observant les alentours de la cour, j'avais eu peu d'information et la nervosité grimpait doucement au fil du temps quand enfin la lieutenant arriva. Je me raidis à son approche et me mit au garde à vous, faisant ainsi claquer mes talons.
- Bonjour Lieutenant Alnilnam ? Je suis le garde Dante Ifrael pour vous aidez dans cette enquête. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous épauler à cette affectation. Si vous avez la moindre question à mon propos, je me tiens à votre disposition. Nerveux ? A peine...
Si mes propos pouvaient sembler absurde, il me paraissait tout à fait normal de devoir me présenter, un lieutenant doit connaître ses alliés afin d'en faire le meilleur usage non ?
- Pourriez-vous m'expliquez quelle est la situation ? Je sais que je dois enquêter sur une affaire lié à l'apparition massive de rat dans la ville, mais je n'ai pas été informé plus de cela. Je restais au garde à vous, montrant mon sérieux et ne la quittai pas des yeux, prêt à l'action.
Le jeune garde ne semblait pas le plus à l’aise en ma présence. Pourtant, c’était moi qui était à la Garde Royale, dans leur fief, j’aurai plutôt inversé la situation. Me rappelle encore du discours de l’ancien capitaine de la Royale avec ses “ mieux en matière de soldat “, “ qualités physiques, vivacité d’esprit sont au-dessus d’un simple garde civile “. Oui, ils protègent ses Majestés mais nous aussi nous protégeons le royaume à notre façon. Ce ne sont pas eux à la Frontière… non ce ne sont pas eux…
- Repos, Garde.
Je lui fais un léger signe de hochement de tête pour détendre l’atmosphère. Mais j’ai l’impression rien n’y fait, il a l’air toujours aussi tendu.
- Allons dans un endroit plus tranquille pour vous présenter le dossier.
Une porte et un couloir plus tard, nous arriverons dans une salle avec une carte de la ville. D’un geste de la main, je l’invite à se placer devant moi avant de commencer mon petit discours.
- Une affaire qui date d’il y a plus d’une saison. La guilde a reçu une demande d’extermination de rats qui malheureusement ne s’est pas déroulée comme prévu. Je me suis renseignée auprès du responsable de l’affaire du côté des aventuriers. Ces nuisibles n’agissent pas comme d’habitude, comme ensorcelés. Ils ont fouillé dans la cave d’un certain Delguer. Une sphère magique a été retrouvé et cassé lors de l’inspection. Ces rats semblaient y être liés, donc une personne indésirable est derrière tout ça, d’où une enquête menée par la Garde.
Me plaçant maintenant devant la carte, je pointe divers endroits.
- Tout est parti depuis cette zone, vers le sud. Les derniers témoignages nous indiquent qu’ils se trouvent tout proche de l’lle Royale et surtout les beaux quartiers. Comme vous le savez quand ça touche un certain de population, ça devient une affaire d’état.
Je soufflais intérieurement mais il y a encore quelques lunes, ça ne dérangeait personne.
- Pourquoi une affaire conjointe avec la Civile et la Royale? Encore une idée de la Commission et du Commandant. Si ça atteints l'Île Royale, il faut que vous soyez au courant et on nous accuse encore qu’on fait mal notre boulot. D’où votre présence, nous sommes dans le même bâteau.
J’aurai dû esquisser un sourire dans cette situation mais ce n’était pas approprié. Avec mes hommes, oui je l’aurai fait mais là, au bastion de Hekmatyar, non.
- Comment vont se dérouler les prochains jours. C’est assez simple, on va patrouiller vers les dernières zones connues, se faufiler dans les souterrains dans la ville. Si vous ne le connaissiez pas, je vous invite à ne pas choisir la plus belle de vos tenues. Trouver cet enchanteur ou trouver sa planque avec tous les spheres magiques ou sinon il nous reste la solution de trouver le nid pour extermination mais le problème ne sera réglé que temporairement.
Je pense que je venais de faire le tour de tout ceci. Je me détendis légèrement les épaules avant de connaître son avis sur la question.
- D’autres questions, Garde Ifrael ? N’hésitez pas si vous avez de bonnes idées et aucune question n’est bête. Nous allons travaillons ensemble pour les prochains jours donc autant que ça se passe bien non ?
Bridget Alnilnam - Dante Ifrael
Où allons nous ?
La lieutenant était une belle femme, mais la n'était pas la question. Elle m'ordonna le repos et je le fis, mais je restais malgré tout un peu nouer des épaules, la mâchoire serrer à l'idée de cette mission. Elle m'ordonna de la suivre dans un autre lieu pour discuter, j'hocha la tête en accord et la suivis.
Une table entre nous, avec une carte, je fis face à la guerrière et l'écouta attentivement.
Notre histoire était un peu étrange, celle d'un manipulateur de rat ? Mon pouvoir ne serait pas des plus appropriés alors. Je suivis ensuite les lieux donner, un petit sourire gêner à la critique ouverte sur la noblesse. Ne m'y attendant pas, je comprenais toutefois que cela puisse l'énerver. Toutefois la suite me fit ouvrir des yeux confus, elle était gêner de cette union ? La garde royale venait taper la garde de la capitale ? Je n'étais pas au courant, et à sa manière de le dire, je me sentais mal à l'aise. Comme jugé.
- ... Oui.
Je ne sus que répondre à cela, elle continua en expliquant la marche à suivre sur les différents jours, me faisant cette fois sourire à cette idée de tenue, je prenais note même si cela me serait paru évident. J'étais toutefois pour faire les deux, trouver l'enchanteur et exterminer les rats, et pour finir ce fut à mon tour de parler, je repris un sourire et une position plus décontracter.
- Je serais pour l'extermination des rats et attraper l'enchanteur. La personne est un problème maintenant, mais les rats le seront aussi sur la durée, s'il ne le sont pas déjà. Pour la marche à suivre, j'aimerais pouvoir vous proposez d'autres idées, mais pour l'instant, rien ne me viens en tête afin de nous facilité la tâche.
Je croisais les bras, réfléchissant à ce que je pouvais rajouter...
- Mon pouvoir se nomme Aegis, il permet de créer une bulle protectrice.
Pour lui démontrer cela, j'invoqua mon pouvoir et fut entouré d'une bulle semi-transparente avec une fleur violette à une pétale m'entourant entièrement.
- Elle ne sera pas utile pour l'enquête mais je peux l'utiliser de bien des manières. Souriais-je plutôt fier de mon imagination sur son utilité. Rho Aias. La bulle disparut.
Qu'elle connaisse mon pouvoir me semblait utile à notre cohésion de groupe, qu'elle ne soit pas surpris à son utilisation et puisse me demander de la protéger rapidement si elle perçoit une menace que je n'aurais pas prévus.
- Nous sommes que deux pour cette mission malheureusement. La théorie voudrait qu’on fasse tout ça mais si on doit s’amuser à chercher tous les foyers dans la capitale… Nous ne sommes pas arrivés au bout de notre peine.
Son idée était bonne mais ça nous prendrait un temps interminable. On pourrait trouver les différents foyers et envoyer de nombreuses équipes pour s’occuper de l’extermination des rats. La guilde des Aventuriers pourraient même nous fournir son aide, c’était un boulot qui faisait régulièrement si la mission était bien définie. Car oui, certains aventuriers pensent à faire un carnage quand on dit extermination…
- Mais nous pouvons en éliminer le plus possible sur notre route. Si nous atteignons le fameux maître enchanteur, nous aurons fait une belle avancée ?
Un problème à la fois. Courir derrière plus lièvres et la mission sera un fiasco. Viser la tête pensante et détruisons les petites mains ensuite. On va dire que nous étions presque d’accord sur notre programme. Le jeune garde me montre son pouvoir. Cette bulle transparente l'enveloppait. Je retiens que c’est une bulle protectrice mais vu qu’il me la montre toute de suite, était peut-être la preuve qu’il pouvait l’utiliser à volonté non ? Impressionnant donc pour son âge.
- Vous montrez vos atouts rapidement, jeune homme. Le mien également aussi est une sorte de bouclier mais utile essentiellement pendant les combats. Un pouvoir utile pour un garde !
Je ne fis aucune démonstration car mes “ cartouches “ étaient limitées pour ma part. Je prends le chemin de la porte. Mes familiers m’attendaient derrière.
- Bon, si nous allions au dernier lieu à notre connaissance ?
Je prends la tête de l’expédition. Nous allons faire ça à pied. Les rues n’étaient pas faites pour déambuler en cheval. Mes familiers passent directement devant. Lucy, ma jeune catosorus et Loki, mon kitsune roux de combat. Nous quittons l'île citadelle et on se dirige vers les beaux quartiers de la ville. Il fallait une quinzaine de minutes pour atteindre l’endroit avec une marche rapide. Je ne prends pas forcément le temps de parler avec le garde royale. J’observe les petites ruelles sur notre route. Lucy ou Loki s’occupaient de flairer une piste de rats. Leur odorat pouvait nous aider sur le coup mais malheureusement rien…
- Le dernier incident se situe au bout de cette rue, derrière cette place. Faites moi signe, si vous entendez quelque chose.
Je ralentis la marche. Je doute que les rats se trouvent ici mais peut-être que Lucy sera clémente cette fois-ci. Nous arrivons presque à notre objectif quand une femme nous interpelle.
- Bah enfin vous pointez le bout de votre nez ici.
La femme avait une belle toilette, un employé derrière son dos qui portait ses sacs. Il était assez facile de comprendre que j’avais en face de moi, une femme qui avait les moyens de se payer un “ larbin “ pour porter ses courses.
- Ca fait deux jours que nous avons prévenu que cette vermine traîne dans la rue. Je ne peux plus sortir sans me boucher le nez. L’odeur est horrible et nous ne sommes pas dans les quartiers sud de la ville… Nous avons le devoir de vivre dans des conditions sanitaires irréprochables.
Je garde mon calme mais cette femme ne semble voir que ses propres problèmes. Je mets alors mon masque d’indifférence face à cette citoyenne qui se croit supérieur à certains d’entre nous.
- Oui nous sommes là pour cette affaire. Il nous a fallu quadriller la zone pour trouver ce que l’on cherche. Nous faisons notre possible. Si vous avez des questions, je vous invite à aller direction à l’accueil de la Caserne Centrale.
- Comme si j’avais que ça à faire. Faites votre boulot, laissez moi déambuler dans ma rue !
- Je vous laisse à mes occupations, laissez faire mon travail.
- Surtout, ce matin encore, tôt dans la matinée. Il y avait du bruit dans la ruelle à l’ouest. Des chats qui chahutaient et j’en pense. J’ai même pas pu dormir tranquillement.
- Merci du renseignement.
Je fis un signe de la tête à Dante. Direction la ruelle que nous a indiqué la mégère.
Bridget Alnilnam - Dante Ifrael
A la recherche aux indices
La réponse du lieutenant était bien plus réfléchis que moi. N'être qu'a deux ne nous permettrais pas d'agir rapidement, c'était à prendre en compte. Ce qui était une mauvaise idée étant donner qu'on devait plutôt agir rapidement afin d'éviter que le problème ne prenne de l'ampleur. Les rats sont du genre à bien proliférer donc bon...
- Non en effet, vous avez raison. Soupirais-je à cette info.
Elle me fit toutefois sourire en reprenant ses paroles.
- Oui, nous arriverons alors à un point qui seraient plus aisé pour agir.
Je lui montra ensuite mon pouvoir afin qu'elle ne soit pas surprise, avec un niveau assez faible pour ne ressentir qu'un petit picotement durant la durée de son activité, durant une petite dizaine de seconde. Sa réponse me fit légèrement hausser un sourcil, j'avais un doute sur le fait qu'elle me complimentait. Je ne voyais pourtant aucun problème à lui montrer mon pouvoir, je n'aurais pas dû ?
Par contre je fus un peu déçu que l'on ai le même pouvoir ou presque, dommage... Cela aurait été bien que l'on ai deux pouvoirs différents afin d'être complémentaire. Je notais toutefois cela dans ma tête, que chacun de nous pouvait se protéger.
Je suivis ainsi ma supérieur, souriant à ses familiers. Moi aussi j'en aimerais bien un !
La marche fut assez silencieuse et fut content que ses familiers soient dans l'action. J'observais les alentours et pensait à des plans pour découvrir les rats, leur maitre et ce qu'il faudrait faire. Tandis que nous marchons, une femme nous accoste et sa première réplique à le don de faire grincer mes dents, mais je reste aimable, alors que Bridget est plus neutre. Plus encore son "devoir" de bien vivre m'eut envie de lui mettre un rat dans la robe et de la laisser se débattre toute seule.
Et encore elle en rajoute "sa rue" ... Pas un sceau d'eau quelques pars ? Qu'on fasse notre boulot oui, qu'on soit respecté, aussi. Elle nous donna toutefois une information très intéressante. Des chats chahutant, une proie non ? Certainement un rat, là ou il y a des chats, les souris danses... au creux de leur papattes.
Sans répondre à la femme, j'hocha la tête et suivit ma supérieur en allant à cette fameuse ruelle. Toutefois aurons nous des résultats ? J'en avais un léger doute, certes les chats pouvaient avoir trouver une proie, cela nous guideraient-ils pour autant ?
Arrivé sur les lieux nous commencèrent notre fouille et je déploya mon bouclier à une fleur sur sa zone maximal comme un radar. Acceptant toutes les présences à l'intérieur. Une manière rapide de découvrir toute chose vivante au sein de mon bouclier.
Je ressens alors une présence humaine dans une boite, ce qui me fait froncer les sourcils. Je me tourne vers ma supérieur et lui fait signe d'approcher en silence. Ne montrant aucune agressivité j'espère qu'elle ne sautera pas sur le petit être qui s'y cache. J'attrape le couvercle et ... Finalement tape doucement dessus. Il y a un sursaut derrière.
- Y a personne !
Je manque d'éclater de rire à cette réponse.
- Petit on ne te veux pas de mal, j'ouvre.
- N-non !
Mais trop tard, j'enlève le couvercle et l'enfant grimace à la vive lumière.
- Tu veux bien sortir ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
Il était dans un sale état, des contusions un peu partout et des vêtements sales, déchirés. Il tente de récupérer le couvercle que je tiens en hauteur, il sort la tête et regarde partout craintif.
- Vous pouvez me protéger ?
- De qui ?
- Des rats et de l'homme en noir !
Je tournais mon visage vers ma supérieur, c'était un peu trop facile, mais qui étais-je pour me plaindre lorsque l'on tombe sur un complice ? Un témoin ?
'Dés 6 faces' :
Le gamin est dans un sale état. Encore un énième enfant des rues qui traînent dans la capitale. Ce qui est étrange, c’est pourquoi il se trouve ici dans un beau quartier. Peut-être ils tentent sa chance dans les beaux restaurants même si la plupart du temps, ils sont moins cléments avec ce genre d’individu. Je pose alors la pointe de l’épée à terre et m’approche du duo. Je demande à mes familiers de rester en arrière pour ne pas faire peur à l’enfant.
- Nous sommes de la garde, tu ne crains rien. Tu reconnais ses armoiries ?
Je désigne le torse de mon collègue. Personne n’ignore le blason de la garde royale. Pour certains ce sont des héros pour d’autres des gardes comme les autres. Ce que je sais, pour les enfants, ils faisaient toujours partis de la première catégorie jusqu’à qu’il tombe dans les ennuis.
- C’est un garde royal ! Je crains rien alors ?
- Est-ce qu’un garde royal failli à son devoir ?
- Non, c’est pour ça que le Roi et la reine ne craignent rien !
- Veux-tu aider à protéger ses majestés et on trouve un endroit sûr.
- Je ne veux pas retourner chez Tatie Anne.. elle sent mauvais et elle nous demande de voler des choses…
- Non, je connais un endroit qui accueille les petits garçons comme toi.
- Vous ne dites rien à Tatie Anne, vous ne lui ferez pas de mal non plus ?
- Nous ne sommes pas là pour ça. Alors parle nous de cet homme en noir.
- Il est géant ! Vous savez comme le capitaine du village Perché. Le colosse, je l’ai déjà vu en vrai avant que je partes du village perché. Il fait peur !
- Donc il est grand et quoi d’autre ?
- Bah il avait quelques rats derrière lui mais c’est bizarre d’avoir des trucs si minuscules avec lui. Je le verrais plus avec un smilodon ou voir un incandescent !
- Malheureusement, on ne peut pas se promener avec un incandescent dans les rues de la Capitale puis en voir un vrai, c’était déjà un miracle et on en ressort rarement en vie mon petit.
- Vous en avez vu un ?
- De loin et je ne veux pas tenter l’expérience de nouveau. Bon Garde Ifrael, acceptez-vous la mission ?
Un léger sourire sur mon visage et je pense que l’affaire est réglée. J’attrape la main de l’enfant.
- Mais avant, dis nous la direction de l’homme. Si il marchait vite, si tu as vu ses yeux, tous les indices !
- Bah, il était grand, il allait par là.
Il nous montrait l’ouest. L’homme en question s’éloignait donc du centre de la ville.
- Il toussait aussi mais bon peut-être il n’a pas mis de couette cette nuit. Ma maman m disait souvent ça… “ mets ta couette sinon tu vas attraper un rhume “. peut-être il n’a plus de maman comme moi.
Je frotte la tête du gamin avant d’appeler Lucy. Le garçon eut un mouvement de recul.
- Mais qu’est-ce que ça fait ici ça.
- ne t’inquiètes pas, elle est a moi. C’est Lucy, ma catosorus.
- Je peux monter dessus ?
- Bien sûr.
Je l’attrape par la taille et le mets sur le dos de ma future monture. Ca lui fera un petit exercice. Je lui adresse un message télépathique qu’elle fasse attention, de même pour Loki.
- On le dépose à l’orphelinat qui se trouve aussi à l’Ouest. Ca nous fait un petit détour mais nous devons déposer notre cargaison.
Un signe vers le petit et nous prenons la route. Nous n’avons pour une dizaine de minutes mais plus on avançait, plus Loki me disait que ça sentait le rat. Finalement, c’était une bonne piste...
Bridget Alnilnam - Dante Ifrael
Marcher sur la queue du rat
Je regardais l'enfant et ma supérieur, qui vint le rassuré. Me montrant du doigt, je fus d'abord surpris et souris ensuite un peu gêner. Je venais d'arrivé et ne me sentais pas encore comme un vrai membre de la garde Royal, mais je devais m'en montrer digne !
J'hochais la tête avec un grand sourire réconfortant et chaleureux.
Il se mit facilement à parler, normal, c'est un enfant. Nous informant de sa petite vie d'orphelin et de précieuse donné sur cet homme au rats, je fus surpris que celui-ci soit aussi grand. S'il ne l'avait pas connu, j'aurais émis de doutes sur sa taille, après tout, pour un enfant, les adultes sont parfois des géants ! Je fus toutefois plutôt sensible à sa situation en apprenant qu'il venait de mon village.
Je fus aussi surpris de savoir que Bridget avait fait face à ce genre de créature. J'étais bien incapable d'imaginer la chose, mais j'en eu un petit frisson dans le dos. Je souriais à l'enfant et pris une poste militaire.
- Oui lieutenant ! AEGIS !
Ma bulle protectrice grandissa pour donner un petit deux mètres carrés, nous entourant complètement. Je ne l'avais fait qu'a une fleure, car il s'agissait plus de le faire se rassuré que de nous protéger réellement, ainsi, j'avais un léger mal de tête, mais rien de dérangeant.
L'enfant ne pu malheureusement nous donner beaucoup de détails, il était grand et toussai, s'éloignant du centre ville.
Toutefois, une taille de géant comme ça... On oublie pas, donc on trouverai certainement des informations.
Puis nous prirent la direction de l'orphelinat, dont je n'avais pas connaissance.
Plus on avançait, plus je voyais le familier de Bridget se tendre, ou du moins me sembler être concentré sur quelques choses. Jusqu'à ce qu'il se stop dans une direction, museau pointer vers des caniveaux. Je me doutais bien de ce que cela voulait dire en vue de la situation. Nous n'étions plus très loin de l'orphelinat, il nous seraient donc aisé de revenir sur nos pas. J'abaissais mon bouclier.
- Il semblerait que la suite de notre mission soit tout tracé, Lucy est avec nous. Souriais-je à Bridget.
Nous nous pressèrent donc un peu plus ramener l'enfant à l'orphelinat et revenir sur nos pas. Sachant que ce genre d'endroit empestait en général, mon regard se tourna vers ses familiers.
- Est-ce que ça va aller pour eux ? Ils ont certainement un odorat fin... Grimaçais-je en imaginant bien les soucis que cela pourrait leur poser.
Tout en discutant, j'ouvrais la serrure du caniveau grâce aux clés récupérer à notre départ. Comme nous avions parlé de rat, il était assez évident que nous allions descendre à un moment donner ou l'autre dans les bas-fonds et avoir les clés m'avait sembler indispensable.
Il ne restait plus qu'a savoir ce que nous allions y trouver et comment nous en occuper. L'extermination de rat, ce n'est pas mon fort et vu le pouvoir de ma supérieur... ça risquait d'être compliqué. Devions nous demandez un renfort ?
Cela me prit quelques minutes avec Soeur Madeleine pour lui expliquer la situation avant qu’elle ne prenne l’enfant. On retourne alors sur nos pas quand Dante propose d’aller faire un petit tour dans la galerie souterraine de la ville. J’avais déjà exploré une partie avec Jack, décidément il est partout celui-là. Il existe de nombreux souterrains utilisés par beaucoup de petits délinquants mais pas que. Certains affineurs, cavistes ou autres s’en servaient comme local pour la conservation de leur aliment ou autre stockage.
Cet accès était facile, cela ressemblait à une grille simple et après, nous avions quelques escaliers pour descendre au fur et à mesure. C’est l’accès d’une ancienne réserve d’eau souterraine. La rivière Luisante nous permettait de donner assez d’eau pour toute la capitale mais cette infiltration donnait des caves comme celle-ci. Très pratique lors de la saison chaude ou la rivière diminue grandement suite à la chaleur. Nous descendions tout doucement, on entendait nos bottes qui frappaient les escaliers en pierre, l’humidité devenait de plus en plus importante, mon nez s’y accommode rapidement sauf pour l’odeur des nuisibles.
- Vous en faites pas, ça leur fera un bon entraînement.
Loki redresse aussitôt les oreilles et Lucy secoue la tête. L’odeur devenait de plus en plus présente et nous prenions à droite pour quitter cette réserve d’eau. Nous quittons ce passage technique pour quelque chose de plus brut. Fini la pierre au sol, nous voilà avec de la terre et la galerie maintenue par des bastaings. Nous apercevons quelques éboulis mais rien d’alarmant. Nous devons baisser quelquefois la tête pour éviter une poutre. Nous marchions ainsi quelques minutes pour tomber sur une grosse artère.
- Je ne sais pas si vous avez l’habitude de venir ici mais voici un chemin de secours pour la garde en cas d’invasion. Un peu comme une étoile, nous avons plusieurs grands tunnels de ce genre pour évacuer la ville ou inversement amener des troupes. Le passage important est entre l'île citadelle et la caserne principale. Il existe un passage secret qui mène à l'île royale mais je n’oserai jamais mettre le pied dedans sans me faire recevoir par un carreau d’un garde ! Peu de gens sont dans la confidence même chez vous à la Garde Royal.
Peut-être est-ce une légende mais j’essaye de me souvenir de la carte des galeries. J’avais fait l’effort de la retenir mais sous terre, l’orientation est beaucoup plus difficile. Le meilleur façon est de s’orienter avec sa main et une petite craie. J’avais fait quelques marques et il y avait des symboles sur les parois pour nous indiquer les points cardinaux.
- L’Ouest est par là ! Allons-y.
On continue notre marche, nous trouvons des restes d’ordures et autres présences humaines. Verre de bouteille, mégot ou autre tabac, certains jeunes traînent ici pour être tranquille et se protéger du froid. Beaucoup de vagabonds se cachent ici mais il était rare qu’on fasse des descentes pour faire du vide, tant qu’ils se cantonnent à rester au chaud, nous ne les délogeons pas.
- Bon, maintenant, ça va être de trouver le bon couloir !
Car oui, là c’était facile de marcher mais dès qu’on prendra un passage secondaire, on pourra dire adieu à nos belles bottes. Lucy finit par accélérer et pointe de la truffe un couloir. Loki fait les vérifications et tous les deux me disent que c’est ici que l’odeur est la plus forte.
- Bon, tentons par là !
Je prends ma craie et marque notre croisement. Il y avait une petite marche et j’attrape ma lampe magique. Il n'a fallu que quelques pas pour voir un cadavre de rat mort. Je me penche et il était dans un sale état et l’odeur… n’en parlons pas !
- Bon… on continue ?
Bridget Alnilnam - Dante Ifrael
Aratatack
La femme me fit rire, ce serait un entraînement pour eux ? Je regardais ses familiers, en seraient-ils heureux ? j'en doute et j'espère que cela n'arrivera que rarement de venir ici. Même si... Vue les caves, il était aisé d'imaginer la contrebande et les affaires louches s'y passer.
N'étant jamais venue ici, je la suivis, observant et tentant de me remémorer la carte des environs afin de ne pas me perdre si jamais nous étions séparer... D'ailleurs.
Je n'eus pas le temps de parler qu'elle m'informa d'une tunnel secret, j'ouvrais de grand yeux surpris qu'elle m'en informe. Cependant... J'étais le garde personnel de la princesse, cette information me serait très certainement donner un peu plus tard. Donc ça allait, mais je n'approuvais pas nécessairement qu'elle m'en informe. Espérons qu'elle ne dise pas cela à tout le monde...
- Je vois, un chemin à n'aller qu'en dernier recours. Soufflais-je.
En tout cas elle était bien plus adroite et doué que moi, apporter sa craie et faire des marques, ne me serait venue à l'idée qu'une fois perdue... Ou aller, à l'entrée, mais il aurait fallu faire demi-tour pour aller acheter le nécessaire.
- Êtes-vous déjà venue ici ? Vous semblez connaître et avoir prévus la chose. J'avoue honteusement que je ne m'y étais pas préparer. Grimaçais-je en démontrant que je n'étais encore qu'un novice et pourtant cela faisait plusieurs année que j'étais garde, la honte !
J'observais les familiers qui semblait aller mieux que je ne l'aurais cru, l'odeur est désagréable mais encore supportable pour l'instant. Nous continuons alors d'avancer pour arriver à un nouvel embranchement que nous confirme son allié, c'est assez pratique... peut-être devrais-je tenter de dompter un familier moi aussi.
Nous ne tardons pas à tomber sur un cadavre de rat... J'étais un peu troublé, ils mourraient pourquoi ? La faim ? Un prédateur ? La question de Bridget n'était pas utile mais me fit sourire.
- Que pourrions nous faire d'autre ? Souriais-je un peu avant de la suivre.
Moi qui pensais que l'enquête serait plus longue, Lucy, la déesse serait-elle avec nous ?
Nous avancions de plus en plus profondément, Bridget continuai de marquer notre chemin et ses familiers de nous guider. Pour le moment je ne me sentais pas franchement utile... Déjà que j'avais été incapable de prévoir le nécessaire, si je ne me montrais pas nécessaire avant la fin de cette enquête, ça poserait mal mon poste. J'en soupirais intérieurement avant que nous débouchions sur une entrée plus grande, un homme se cachait derrière un rocher, regardant plus profondément les entrailles de la terre.
A sa tenue rapiécer et ses cheveux sales, nous devinions aisément qu'il logeait ici. Il sursauta à notre arrivé et son air craintif pris un élan d'espoir à notre vue, il nous fit de grand signe pour venir nous cacher.
- Ne rester pas à vue, ils vont vous voir ! Siffla-t-il.
Considérant qu'un "originaire" des lieux seraient nous guider et donner des informations, je vins à lui en tentant de voir ce qu'il y avait au loin. Quelques torches assez éloignés les unes des autres, donnait la profondeur, mais rien en vue.
- Que se passe-t-il ?
- Les rats et se satané Crozoe ! Vous êtes là pour eux ?! Nous regarda-t-il avec de grand yeux remplis d'espoir, il me prit même les mains, ce qui me donna un frisson avec sa saleté, mais je tâcha de garder un air bienveillant.
- Oui, que pouvez-vous nous dire.
- Cet enflure essaie de diriger les souterrains avec ses rats ! Il... La voix de l'homme se cassa. Venger mes amis !
Je le regarda sans comprendre.
- Ses rats... ils ont manger mes amis ! Beugla-t-il, vive la discrétion.
J'étais sidérer, des rats pouvaient-ils manger un humain ? ... Vivant ? Et si oui, combien était-ils ? Leur taille ? Je tournais un regard consterné vers ma supérieur. Est-ce qu'elle avait déjà rencontré ce genre de rat ? Ce "Crozoe" que tentait-il de faire ? Sa m'inquiétait un peu tout ça !
Comment une menace pareille était sous nos pieds depuis tout ce temps ? L’examinateur de la Guilde m’avait parlé d’un homme qui pouvait diriger les rats, des dizaines de meutes mais ils pouvaient aussi manger les humains ? Cette affaire commençait à me dépasser et le but de la mission se tendait de plus en plus vers l’arrestation de l’homme, ce Crozoe.
- Vous nous avez bien dit manger ?
- Je n’étais jamais présent mais quand on voit ce qu’il restait de mes amis… ce n’est pas bien beau à voir et je vous jure qu’il va payer !
- Où sont les cadavres ?
- Brûler ! Je n’allais pas les laisser aux proies pour ses charognards.
- Ils sont auprès de Lucy, leurs âmes sont à ses côtés, il ne peut plus rien leur arriver...
- Cet homme ! Ce géant et ses saloperies de rats, ils sont fous !
- Vous avez une estimation de leur nombre ?
- Des milliers !
- Des milliers, ça me semble tout bonnement impossible. Nous aurions plus de déjections, plus de dégâts, ça doit trouver de quoi se nourrir.
- Justement, les humains !
Même en mangeant des humains, ça ne suffirait pas. Cet homme était fou, c’était sûr et la peur lui fait perdre ses moyens. Peut-être millier veut dire des centaines, il était dur d’estimer un nombre de nuisibles s' ils sont tous agglutinés devant nos yeux.
- Avez-vous une direction ?
- Plus personne ne va dans le corridor de l’ouest, si on tient à sa vie…
Ce corridor était un passage important pour la contrebande. Mon bataillon travaillait d’arrache pied pour trouver les braconniers de coraux du village aquatique mais aussi d’autres denrées et alcool. Contrôler le transport fluvial était assez aisé mais si ça ne passait pas par nos douanes et entrent dans la capitale par des tunnels pour franchir nos murailles, c’en était terminé.
- On s’en occupe
- Je viens avec vous ! Je dois les venger !
- C’est impossible, faites une déposition à la garde.
- Je ne peux pas sortir d’ici…
L’homme savait que sa situation était irrégulière et il ne pouvait pas se présenter aux autorités.
- On s’en occupe et prévenez d’autres voyageurs de ne pas s’approcher de la zone ouest.
- Mais...
- Pour la mémoire de vos amis, faites cela.
Je finis par prendre le chemin pour rejoindre le fameux corridor de l’ouest. Il était rare d’y aller avec si peu d’hommes mais si ce qu’il a dit c’était vrai, personne n’osera stationner dans ses souterrains sans faire attaquer. Je prends alors mon arme, je préviens mes familiers de faire attention aux moindres bruits ou odeurs. La marche était silencieuse et nous prenons notre temps pour rejoindre le nouveau point. Plusieurs fois, j’ai dû prendre mon mal en patience pour des bruits suspects mais c’était rien.
- Vous sentez cette odeur ?
Ca empestait et j’ai eu des fourmillements, est-ce qu’il y avait un surplus de magie ? Mon instinct me dit que oui.
- Nous approchons du repaire… Nous devons l’attraper, évitons de le tuer. Détruisez la moindre source de magie, l’aventurier m’avait dit qu’un orbe semblait les contrôler.
C’est ainsi, armes à la main, canines en évidence qu’on avançait vers le repère.
Bridget Alnilnam - Dante Ifrael
Une armée de souricat
J'écoutais les dires de cet homme qui semblait avoir perdu la boule en découvrant ses camarades rongés par les rats, je ne pensais pas qu'ils les auraient manger vivant mais un mort... C'était possible ? Après si le géant manipule les rats, il peut leur demander d'attaquer les vivants non ? Sa restait très inquiétant, je suivais leur discussion et approuva les propos de ma supérieur. L'homme termina par nous donner une direction et après l'avoir renvoyer, nous prirent le chemin.
Restant sur nos gardes, bien plus que pour une simple enquête, les armes en avant, je tenais une épée et une dague, pas besoin de bouclier avec moi et ma lance ici ne m'aurait servit à rien dans un tunnel, même bien plus dangereux pour mon allié à cause du manque d'espace. Nous nous tendions à chaque bruit, les rats ? Plus nous approchions, moins je me sentais à l'aise, j'avais l'impression d'être épié, mais l'ombre nous encerclaient et nous ne voyions pas plus loin que deux mètres en avant. Toutefois les familier de Alnilam devait l'informer si nous étions épiés non ? C'est moi qui divague ?
- Oui, j'aurais bien aimé ne pas avoir de nez pour ça. Grimaçais-je.
La magie se faisait de plus en plus forte à mesure que nous approchions. Toutefois devions nous le garder en vie ? Cela ne faisait-il pas déjà une fois qu'il nous avait échapper ? En approchant nous arrivions à une salle en contrebas d'une échelle. Vaste, de nombreuse caisses y étaient entreposer, certaines entre-ouverte, laissait voir des objets brillants à l'intérieur. Un lit de fortune dans un coin, un tapit sombre à poile et une table, avec des instruments autours. Ainsi que sur un piédestal un globe violet d'où une aura sombre l'enveloppait.
- Vous nous avez fait attendre chère invités. Ricana une voix sortant de la pénombre, l'homme était petit, frêle, portant des gants et une veste blanche sale, avec de nombreuse trace de sang, des cheveux noirs avec des mèches blanches et un regard perfide avec de lourde cerne.
Ce n'était pas le géant, toutefois... Celui-ci apparut juste derrière lui. Celui-ci le dépassait facilement de deux têtes et possédait un corps volumineux, avec une veste rapiécés cachant son corps et une capuche sur sa tête. Il semblait calme, silencieux. Mais quelque chose chez lui était étrange... Il émanait de lui une présence que j'aurais qualifié de obscure. Je ne ressentais même pas son regard sur nous, il semblait quelque peu absent.
- Après des aventuriers, voilà la garde qui se met en travers de mon chemin ?! Grogna l'homme. Pourquoi ne pas me laisser faire tranquillement mes expériences ?!
- Des expériences ?! Le regardais-je en descendant l'échelle.
Protéger par le colosse, il vint tranquillement récupérer l'orbe.
- Oui oui. Vous seriez trop stupide pour comprendre mon plan.
Au moment ou il toucha l'artefact, le tapis noir frémis et ouvris... les yeux !
Ce que j'avais pris pour un tapis était enfaite l’agglutinement des rats ! Aussitôt ils tournèrent leur petit regard vicieux vers nous.
- Qu'importe vous allez mourir ici, mais ne vous inquiétez pas, vos corps seront bien utilisé. Ricana-t-il. TUEZ LES !
Le "tapis" de rats nous chargea.
- AEGIS !
Le bouclier protecteur nous entoura, nous et les familiers. Les rats percutèrent de plein fouet la bulle et commencèrent à la griffer à donner des coups de dents.
- Pas suffisant ? Crozoe, à toi. Souria-t-il.
L'homme émit un grognement et s'approcha de nous avec une démarche patibulaire. L'affrontement était lancer.