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Comment plaire à sa reine.
Haru Du LysPremière Ministre
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Le temps était radieux malgré la température légèrement fraîche. Quoi qu’il en soit, au fil des jours, il faudra s’armer de nos écharpes et autres capes à mettre par-dessus nos tenues. Une fois n’est pas coutume, je pris un peu l’air dans les jardins royaux après une longue réunion. C’était la seule solution que j’ai trouvé pour m’aérer l’esprit avant de m’enfermer de nouveau dans mon bureau. Le jardin avait pris ses nouvelles couleurs, les teintes orangées avaient le don de réchauffer mon coeur. Depuis toujours j’hésite entre la saison fraîche et douce pour la beauté de sa nature. L’épanouissement des fleurs aux premiers rayons chauffant après un hiver dur ou l’inverse, ses teintes qui jaunissent pour disparaître au sol. Je pense que j’adore tout autant ses deux saisons et aujourd’hui, le ciel était dégagé. Couverte d’un long manteau pour me protéger du vent, une soie violette couvre mon cou. Les gants n’étaient pas encore de la partie mais d’ici une lune ou deux, je n’arriverais pas à sortir sans. Non pas que je sois frileuse mais arriver les doigts gelés pour tenir ma plume était inconcevable malgré que ma scribouilleuse pourrait faire beaucoup de choses pour moi. Je prends alors vers l’ouest où une longue rangée de ginkgo trônaient fièrement debout. Conifère de base, on le confond souvent avec ses feuilles caduc mais oui, ils étaient de la même famille que nos sapins. Un oeil non expert pourrait le confondre avec un platane où tout autre arbre d’alignement mais cet arbre est un combatif, il peut survivre à n’importe quel climat ! Je prends alors cette grande allée où le feuillage jaune est encore au bout de ses branches et trouve une silhouette famillière un peu plus loin.
Chess Arkhet, conseiller royal proche du couple royal. Je n’ai jamais eu beaucoup d'informations de celui-ci, la Reine m’en parle rarement d’ailleurs. Comme une ombre qui traîne dans le palais, il affiche toujours un visage souriant et bienveillant. Bel homme, de nombreuses têtes se tournent après son passage. Je l’ai vu de nombreuses fois parler avec quiconque et j’avoue que depuis que je suis au Palais, je ne lui ai jamais adressé la parole directement, peut-être à des réunions. En tout cas, la Reine a confiance en lui, des regards discrets se passent entre eux, comme un langage que je ne connaissais pas mais qui j’étais pour juger ce comportement ? J’ai fait quelques recherches sur le nom de sa famille, quelques bribes mais sur cet homme, Chess Arkhet, rien… A croire que c’était voulu mais Allys ne fait jamais rien au hasard, peut-être qu’on ne devait pas savoir son véritable nom. Mais mise à part ce point, il était de bons conseils et ne semblait pas hostile à ses majestés, j’avoue avoir utilisé mon pouvoir contre lui et rien d’alarmant. Peut-être aujourd’hui était mon jour de chance, pouvoir lui parler en tête en tête de manière informelle. Pour ne pas le troubler et que mes yeux ne changent au fil de nos discussions, mon pouvoir s’active ainsi mes iris prennent une douce teinte ambrée.
D’une démarche sûre et délicate, je m’approche de lui, l’interpellant pour annoncer mon arrivée. Il se tourna et je vois enfin son visage de près. Les rumeurs étaient vraies, il était vraiment beau, des traits féminins et sa chevelure aux teintes violettes avait quelque chose d’exquis. Ne croyez pas que j’ai un certain fétichisme pour ce genre de choses mais la chevelure de Nyx ainsi que la préceptrice de ma pupille sont un régal pour mes yeux.
- Sire Arkhet, ravie de vous rencontrer ici. Puis-je vous accaparer quelques instants ?
Ma voix était chaleureuse, de toute façon, je ne lui voulais rien de mal, juste à apprendre à le connaître. Je voulais surtout satisfaire une curiosité malsaine, pourquoi la Reine l’appréciait autant sans m’en avoir parlé. Voilà la mission du jour, qui était ce Chess ? Amant, impossible, Allys était plus qu’amoureuse de son Grimvor, un camarade de sa jeunesse avec qui elle a partagé de nombreux moments ? Je ne pense pas car il a à peine la trentaine. Le père d’Arkhet était un ami du Roi Melvis ? Plus probable mais il n’était pas un complotiste, ses émotions ne montraient rien de malfaisant.
- Si vous voulez profitons pour marcher un peu pendant que nous discutions, ça nous évitera de nous refroidir.
Cette proposition était surtout valable pour moi, je ne tenais à me frigorifier sur place mais je l’invite à me suivre dans l’une de ses grandes allées. Il était plus grand que moi de quelques centimètres, marchant près de lui, je remarque sa carrure svelte me faisant penser un peu à mon ami d’enfance Hoani. Longue chevelure, démarche féline, de deux, on aurait cru tous les deux des femmes mais hélas non, c’était bien des hommes.
- Nous devons parler d’un sujet d’une importance capitale tous les deux !
Je me montre un peu taquine pour attiser la discussion.
- L’anniversaire d’une personne qu’on tient tous les deux approchent à grands pas et je voudrais connaître vos idées. Que souhaitez-vous offrir à Allys ? J’avoue d’être curieuse à votre égard !
J’affiche un petit sourire chaleureux pour lui donner envie de répondre. Quoi de mieux de parler que de parler d’une chose qu’on apprécie tous les deux pour commencer notre discussion non ?
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Comment plaire à sa Reine
Ft : Haru du Lys
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Le froid avait beau être mordant à l'extérieur ces jours ci, cela ne devait pas t'empêcher de sortir afin de te changer les idées et puis il fallait également dire que tu avais une petite idée en tête. L'avantage d'être proche du couple royal et confident de la Reine était que tu avais accès à des informations inaccessibles à d'autres et tu étais très fier d'avoir un tel honneur.
Enfin, là n'était pas la question. Poussant un soupir, tu rangeas des documents dans ton tiroir avant de te lever et aller regarder par la fenêtre :
« Messire ? Tout va bien ? Vous avez l'air d'avoir besoin de prendre l'air si je puis me permettre
– Vous avez entièrement raison Julia. Le rapport du Conseil de la semaine dernière m'a épuisé mais il s'agit là de mon travail. Je pense que je vais aller faire un tour dans les Jardins
– Bien, Messire mais n'oubliez pas de vous vêtir en conséquences car les températures ont baissées »
Tu eus un sourire en hochant la tête. Effectivement, il fallait être fou pour sortir dehors sans être préparé à « combattre » les températures extérieures qui étaient loin d'être clémentes donc, ainsi que te l'avais conseillée Julia, une des servantes du Palais, tu allas chercher une longue cape qui avait l'avantage de tenir chaud.
Avant de partir cependant, tu refis un « petit tour » jusqu'à ton bureau, afin de ranger quelques papiers qui traînaient avant d'attacher correctement ta cape au niveau du col. Voilà, tu étais préparé pour « affronter » l'extérieur tout en gardant un brin d'élégance tout de même car tu restais dans l'enceinte du Palais.
Une main sur la porte de ton bureau, tu donnas tes dernières instructions à Julia :
« Je vais donc suivre vos conseils et faire un tour. Si quelqu'un me demande, dites lui que je suis malheureusement indisponible car ayant soudainement attrapé un rhume que je n'ai nulle envie de transmettre. Par contre, s'il s'agit d'une demande provenant de Leurs Majestés, demandez leur de bien vouloir patienter et venez me chercher »
Julia ne pu s'empêcher de répondre, légèrement taquine :
« Ainsi donc, vous ne voulez transmettre votre « rhume » à personne excepté Leurs Majestés, Messire ?
– Vous savez Julia, il y a des maladies qui partent aussi soudainement qu'elles sont arrivées »
évidemment tu plaisantais mais c'était histoire de dire que tu étais indisponible pour le commun des mortels mais pas pour le couple royal qui pouvait te solliciter à toute heure, du jour comme de la nuit. Cette discussion terminées et les instructions données, tu sortis finalement de ton bureau et te dirigeas lentement vers les Jardins Royaux.
Le trajet était calme. En même temps, qui voulait se risquer à sortir au vu des températures qu'il faisait dehors ? Pourtant, arrivé dans les Jardins, tu fus étonné de croiser quelques personnes tout de même et tu les saluas avec respect, t'inclinant devant ces Dames et ses Messires, acceptant d'échanger rapidement quelques banalités avec eux.
D'ailleurs, il fallait être aveugle pour ne pas voir le regard que ces Dames posaient sur toi, pour la plupart mais, en toute honnêteté, cela te passais au dessus et tu n'en fis guère attention jusqu'à ce qu'une voix féminine, que tu avais déjà entendu mais dont le nom de la propriétaire de cette voix ne te revenais pas, te hélas. Enfin, héla Chess Arkhet...
Habitué à ce nom, tu te retournas pour rencontrer une jeune femme, dont la silhouette te disais quelque chose et, à force de réflexion, tu réussis à retrouver le nom :
« Mes hommages, Madame la Première Ministre » Répondis tu respectueusement en t'inclinant légèrement devant la jeune femme avant de te redresser : « Comment puis je faire pour vous être utile ? »
Parce que oui, la question se posait naturellement : que te voulais Dame Haru Du Lys ? Voulait elle « t'accaparer » comme elle le disait, en tant que Première Ministre ou simplement en tant que noble ? En tout cas, tu ne le saurais pas avant qu'elle ne te le dise explicitement et, pour le moment, apparemment, elle souhaitait marcher pendant votre discussion. Qu'étais tu pour refuser ? Ainsi, tu acceptas, naturellement :
« Ce serait un honneur pour moi de vous accompagner et de discuter également sur un sujet qui commencerait presque à me rendre curieux »
Petit brin d'humour mais il ne fallait pas être intelligent pour comprendre que Haru était sérieuse dans sa proposition car la jeune femme était à deux doigt d'être frigorifiée alors autant marcher pour contrer ce désagréable processus. Ainsi donc, tu l'accompagnas, avançant à son allure car tu ne voulais pas risquer l'incident diplomatique en allant plus vite qu'elle et puis c'était elle qui avait fait cette proposition en premier lieu.
Alors que vous marchiez tranquillement, il ne fallu pas longtemps à Haru pour te dire, sur un ton un peu taquin d'ailleurs, qu'il fallait que vous parliez d'un sujet d'une importance capitale. Inutile de feindre la surprise puisque tu l'étais réellement, surpris. Tu voulus demander le sujet de cette conversation mais la jeune femme te devanças en te disant que l'anniversaire d'une personne que vous appréciez tous deux approchait et elle voulait avoir ton avis sur ce que tu allais offrir à Allys Renmyrth, la Reine d'Aryon dont tu avais l'honneur d'être proche.
Passée la surprise, tu eus un temps de réflexion avant de répondre :
« Ce que je souhaite offrir à Sa Majesté pour son anniversaire ? C'est une très bonne question Madame la Première Ministre. Quelque chose qu'elle appréciera c'est une évidence. Cependant, il faudrait éviter les cadeaux qui pourraient être la source d'une mauvaise interprétation » Tu poussas un léger soupir : « J'ai beau avoir l'honneur d'avoir la confiance de la Reine, je ne suis qu'un simple Conseiller et il ne faudrait en aucun cas que le présent que je lui offre alimente de fausses rumeurs qui pourraient lui porter préjudice... » Par la suite, tu regardas Haru dans les yeux en sachant que ton pouvoir de lecture dans les pensées pouvait s'enclencher, puis, sur le même ton chaleureux que la jeune femme avait utilisé, tu demandas : « Je m'excuse de vous imiter ainsi, ma Dame, mais pourrais je vous poser cette même question à savoir si vous même avez une idée du présent à offrir à Sa Majesté ? »
Effectivement, c'était un sujet délicat. De plus, Haru semblait réellement être curieuse à ce sujet et tu ignorais pourquoi elle souhaitait ton avis. Pourtant, tu devais avouer que c'était une très belle approche de la part de la Première Ministre pour débuter la discussion entre vous
Enfin, là n'était pas la question. Poussant un soupir, tu rangeas des documents dans ton tiroir avant de te lever et aller regarder par la fenêtre :
« Messire ? Tout va bien ? Vous avez l'air d'avoir besoin de prendre l'air si je puis me permettre
– Vous avez entièrement raison Julia. Le rapport du Conseil de la semaine dernière m'a épuisé mais il s'agit là de mon travail. Je pense que je vais aller faire un tour dans les Jardins
– Bien, Messire mais n'oubliez pas de vous vêtir en conséquences car les températures ont baissées »
Tu eus un sourire en hochant la tête. Effectivement, il fallait être fou pour sortir dehors sans être préparé à « combattre » les températures extérieures qui étaient loin d'être clémentes donc, ainsi que te l'avais conseillée Julia, une des servantes du Palais, tu allas chercher une longue cape qui avait l'avantage de tenir chaud.
Avant de partir cependant, tu refis un « petit tour » jusqu'à ton bureau, afin de ranger quelques papiers qui traînaient avant d'attacher correctement ta cape au niveau du col. Voilà, tu étais préparé pour « affronter » l'extérieur tout en gardant un brin d'élégance tout de même car tu restais dans l'enceinte du Palais.
Une main sur la porte de ton bureau, tu donnas tes dernières instructions à Julia :
« Je vais donc suivre vos conseils et faire un tour. Si quelqu'un me demande, dites lui que je suis malheureusement indisponible car ayant soudainement attrapé un rhume que je n'ai nulle envie de transmettre. Par contre, s'il s'agit d'une demande provenant de Leurs Majestés, demandez leur de bien vouloir patienter et venez me chercher »
Julia ne pu s'empêcher de répondre, légèrement taquine :
« Ainsi donc, vous ne voulez transmettre votre « rhume » à personne excepté Leurs Majestés, Messire ?
– Vous savez Julia, il y a des maladies qui partent aussi soudainement qu'elles sont arrivées »
évidemment tu plaisantais mais c'était histoire de dire que tu étais indisponible pour le commun des mortels mais pas pour le couple royal qui pouvait te solliciter à toute heure, du jour comme de la nuit. Cette discussion terminées et les instructions données, tu sortis finalement de ton bureau et te dirigeas lentement vers les Jardins Royaux.
Le trajet était calme. En même temps, qui voulait se risquer à sortir au vu des températures qu'il faisait dehors ? Pourtant, arrivé dans les Jardins, tu fus étonné de croiser quelques personnes tout de même et tu les saluas avec respect, t'inclinant devant ces Dames et ses Messires, acceptant d'échanger rapidement quelques banalités avec eux.
D'ailleurs, il fallait être aveugle pour ne pas voir le regard que ces Dames posaient sur toi, pour la plupart mais, en toute honnêteté, cela te passais au dessus et tu n'en fis guère attention jusqu'à ce qu'une voix féminine, que tu avais déjà entendu mais dont le nom de la propriétaire de cette voix ne te revenais pas, te hélas. Enfin, héla Chess Arkhet...
Habitué à ce nom, tu te retournas pour rencontrer une jeune femme, dont la silhouette te disais quelque chose et, à force de réflexion, tu réussis à retrouver le nom :
« Mes hommages, Madame la Première Ministre » Répondis tu respectueusement en t'inclinant légèrement devant la jeune femme avant de te redresser : « Comment puis je faire pour vous être utile ? »
Parce que oui, la question se posait naturellement : que te voulais Dame Haru Du Lys ? Voulait elle « t'accaparer » comme elle le disait, en tant que Première Ministre ou simplement en tant que noble ? En tout cas, tu ne le saurais pas avant qu'elle ne te le dise explicitement et, pour le moment, apparemment, elle souhaitait marcher pendant votre discussion. Qu'étais tu pour refuser ? Ainsi, tu acceptas, naturellement :
« Ce serait un honneur pour moi de vous accompagner et de discuter également sur un sujet qui commencerait presque à me rendre curieux »
Petit brin d'humour mais il ne fallait pas être intelligent pour comprendre que Haru était sérieuse dans sa proposition car la jeune femme était à deux doigt d'être frigorifiée alors autant marcher pour contrer ce désagréable processus. Ainsi donc, tu l'accompagnas, avançant à son allure car tu ne voulais pas risquer l'incident diplomatique en allant plus vite qu'elle et puis c'était elle qui avait fait cette proposition en premier lieu.
Alors que vous marchiez tranquillement, il ne fallu pas longtemps à Haru pour te dire, sur un ton un peu taquin d'ailleurs, qu'il fallait que vous parliez d'un sujet d'une importance capitale. Inutile de feindre la surprise puisque tu l'étais réellement, surpris. Tu voulus demander le sujet de cette conversation mais la jeune femme te devanças en te disant que l'anniversaire d'une personne que vous appréciez tous deux approchait et elle voulait avoir ton avis sur ce que tu allais offrir à Allys Renmyrth, la Reine d'Aryon dont tu avais l'honneur d'être proche.
Passée la surprise, tu eus un temps de réflexion avant de répondre :
« Ce que je souhaite offrir à Sa Majesté pour son anniversaire ? C'est une très bonne question Madame la Première Ministre. Quelque chose qu'elle appréciera c'est une évidence. Cependant, il faudrait éviter les cadeaux qui pourraient être la source d'une mauvaise interprétation » Tu poussas un léger soupir : « J'ai beau avoir l'honneur d'avoir la confiance de la Reine, je ne suis qu'un simple Conseiller et il ne faudrait en aucun cas que le présent que je lui offre alimente de fausses rumeurs qui pourraient lui porter préjudice... » Par la suite, tu regardas Haru dans les yeux en sachant que ton pouvoir de lecture dans les pensées pouvait s'enclencher, puis, sur le même ton chaleureux que la jeune femme avait utilisé, tu demandas : « Je m'excuse de vous imiter ainsi, ma Dame, mais pourrais je vous poser cette même question à savoir si vous même avez une idée du présent à offrir à Sa Majesté ? »
Effectivement, c'était un sujet délicat. De plus, Haru semblait réellement être curieuse à ce sujet et tu ignorais pourquoi elle souhaitait ton avis. Pourtant, tu devais avouer que c'était une très belle approche de la part de la Première Ministre pour débuter la discussion entre vous
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Haru Du LysPremière Ministre
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- Oublions les titres, Sire Arkhet.
Dis-je d’un ton amical. Je comprends alors pourquoi Allys me demande de l’arrêter de l’appeler “ Sa Majesté “ en privé et même n’importe quand mais il m’est encore difficile de l'appeler par son prénom à la vue de tous. Je voulais garder ce petit secret pour nos moments privés. Cette petite marche me permet de pas me refroidir, j’aurai dû prendre quelque chose de plus chaud mais je ne comptais pas passer ce moment auprès du conseiller royal. Ca serait un mal pour un bien, apprendre à connaître ce mystérieux confident.
- Oui j’en ai quelques unes mais j’ai l’impression que vous ne souhaitez pas me le dire non ?
Le plus simple c’est de lui offrir ce thé aux fruits rouges ponctué de vanille, elle avait adoré une lune plus tôt. Bien entendu les gourmandises seront offertes en accompagnement. Je ne me sentais pas assez proche avec elle pour lui offrir un ensemble de lingerie fine qu’elle avait particulièrement adoré lors de notre escapade. Nous n’étions pas à ce stade de cette “ relation “ même si l’envie d’y retourner avec elle serait bien amusante. A voir pour faire plaisir à Jin, un nouvel ensemble pourrait cette nouvelle saison…
- Je comptais lui offrir du thé et des biscuits. Pourquoi pas un joli carré de soie pour affronter la nouvelle saison.
Les étoffes étaient aussi le pêché mignon de la Reine. Toutes les choses délicates finalement en y repensant. J’esquisse un sourire pour moi-même, me concentrant de nouveau sur mon vis-à-vis.
- Je me suis alors posée la question ce que vous, vous auriez pu lui offrir.Vous êtes un homme bien mystérieux Sire Arkhet.
Un homme aux allures efféminées ou maniérées ne font pas forcément l’homme qui se cache. Chess me rappelle étrangement le peintre royal, Maître Ukiyo. Des kimonos aux détails si extraordinaires que ça me rendait presque jalouse. Malheureusement, ce genre de tenues ne m’allait guère. Préférant le tailleur pantalon et des chemises avec différents types de col même si j’affectionne notablement le col cassé ou mao.
- Après n’ayez pas l’impression que je vous mets dos au mur. Je ne vous volerai pas l’idée mais si nous pouvions éviter d’offrir la même chose !
Même si je doute qu’il trouve exactement le même thé, je voulais garder un brin d’exclusivité.
- Alors mon cher ami, promis, je sais garder les secrets.
Il était clair maintenant que mon sourire était visible sur mon visage et je ralentis un peu le pas pour attendre sa réponse.
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Comment plaire à sa Reine
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« Qu'il en soit ainsi, Dame du Lys »
Tu lui avais répondu avec un sourire en pensant que c'était décidément bien étrange, surtout compte tenu du statut de Haru qui était tout de même la Première Ministre mais c'était ainsi. Après tout, ce n'était pas un entretien formel donc ceci expliquait cela. La conversation débuta ainsi, à savoir quel présent offrir à Sa Majesté la Reine pour son anniversaire et, ce que tu avais répondu était assez vague pour justifier la remarque de Haru.
Remarque qui te fis sourire de nouveau, d'ailleurs. Non pas que tu ne souhaitais pas le dire à la jeune femme, comme elle venait de l'interpréter mais... Tu n'avais pas vraiment d'idées précises sur le sujet. Accrochant correctement le haut de ta cape, pour te protéger de ce petit vent qui venait de souffler, tu lui répondis :
« Navré de vous faire croire que je ne souhaite pas partager mes idées, Ma Dame, mais le fait est que, même si j'ai quelques idées sur la question, je ne suis pas encore arrivé à en choisir une, précisément »
D'ailleurs, plus tu y réfléchissais, plus les idées se bousculaient dans ton esprit. Ayant l'honneur de connaître les goûts de la Reine notamment en terme de musique ou de culture, tu hésitais entre deux choix possibles et, tandis que tu te demandais, avec curiosité, ce que Haru allait lui offrir, la jeune femme ne tarda pas à répondre.
Du thé et des biscuits hein ? C'était un très beau cadeau, surtout pour « combattre » la saison froide qui allait arriver et puis... Ce que proposait Haru était beaucoup plus élégant que si elle avait choisit de lui offrir du potage ... Enfin, maintenant que tu connaissais les « intentions de cadeaux » de la jeune femme, ce fut à toi de répondre :
« Votre idée de cadeau est très charmante. Je ne doute pas que la Reine appréciera. Quant à moi, pour être tout à fait honnête avec vous.... » Après un instant de réflexion, tu repris le fil de tes idées : « Je dois avouer que j'hésite... Ayant l'honneur de connaître les goûts la Reine en terme de musique ou de culture, j'avais pensé soit à apprendre à jouer d'un instrument de musique – avec une préférence pour le violon – ou essayer de prendre quelques cours de théâtre pour offrir un mini spectacle à Sa Majesté »
Voilà, clair net et concis, sans fioritures et pas de quoi en faire une salade. Pour une fois, tu étais honnête sur tes intentions même si... Il y avait toujours cette « pique » de culpabilité au fond de toi qui te rappelais que tu trompais la Première Ministre en ne lui ayant pas donné ta réelle identité. D'ailleurs, si cela tournait au vinaigre, tu ne t'en pourrais t'en prendre qu'à toi même, tu étais prévenu !
Par la suite, la remarque de Haru te fis sourire. Effectivement, tu passais pour un homme mystérieux mais c'était totalement voulu et, même si tu ne t'en vantais pas, tu étais fier de l'aura qu'il y avait autour de toi même si l'inconvénient était qu'il te conférait une vie solitaire mais cela te convenais. D'ailleurs, tu en fis la remarque, en répondant à Haru sur un ton amusé :
« Vous me flattez ma Dame mais vous avez entièrement raison et je dois vous avouer que j'aime à entretenir cette aura de mystère qui plane autour de moi, pour certaines raisons. Après, si le cœur vous en dit, vous pouvez très bien essayer de me percer à jour » Ton sourire s'agrandit alors qu'une pensée te vint à l'esprit : « D'ailleurs, je pourrais même me servir de cela pour construire le scénario de ma petite pièce de théâtre, si tant est que je choisisse cela comme cadeau à offrir à la Reine : « Mystères à élucider au Palais royal », que penseriez vous de ce titre, Dame du Lys »
Que dire de plus ? Elle savait tout et, comme elle le disait, quel que soit le cadeau que tu déciderais de choisir, il ne fera sûrement pas doublon avec celui de Haru. À présent, resterait à savoir si la Reine apprécierait réellement l'intention
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Haru Du LysPremière Ministre
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J’admirais la volonté de cet homme pour plaire à sa Reine. Ce n’était pas une chose aisée d’entreprendre d’apprendre de jouer d’un instrument. J’ai mis des années à savoir manier l’archet d’une main de maître. Je me rappelle du jour où la Reine a appris que je joue de cet instrument, aujourd’hui encore, j’ai réussi à esquiver mon concert privé mais il n’est qu’une question de temps avant qu’elle m’attrape pour accéder à sa demande.
- Je pense que même avec toute la volonté du monde, apprendre à jouer du violon va vous prendre un certain temps ou du moins un résultat convenable pour une partition de quelques minutes. Mais un peu de divertissement humoristique serait une très bonne idée !
Chess jouait à un petit jeu qui éveillait ma curiosité. Il sait très bien l’aura mystérieuse qui plane sur lui et personne ne peut réfuter ma part de connaissances auprès des affaires du Royaume mais lui… c’était l’exception ! D’ailleurs quand il sourit, sa bonne humeur me réchauffe, oubliant quelques instants ce froid persistant. Tout comme ce défi qui me lance, je pris alors un ton ironique à sa demande.
- Mais bien sûr, ce titre est excellent. La Reine adore ce genre de choses surtout si ça concerne des personnes qu’elles apprécient énormément. Je serai ravie d’être là lors de votre représentation pour savoir qui est ce fameux Chess Arkhet !
Ça me rappelle les diverses pièces de théâtre où on doit résoudre un crime avec l’aide du public. Ce genre de divertissement à le don de tenir en haleine le spectateur et la Reine ne pouvait qu’apprécier ce genre d’initiative.
- Notre Majesté adore aussi la peinture, la poésie ou autre texte lyrique d’ailleurs. Je me rappelle encore de quelques vers qu’un artiste a pu déclamer lors d’un banquet.
Divers poétes avaient pris place dans le Grand théâtre pour des joutes verbales intéressantes. Je me rappelle de cet homme sur son sonnet sur l’amour. Je prends alors une inspiration et chantonne ses vers.
Et chaque jour qui passe, je suis là, je t’enlace
C’est vrai quand je te t’embrasse, l’amour prends tant de place,
Ton souffle sur ma peau qui me donne si chaud
Le coeur dans un étau ta main glisse sur mon dos
Le passion qui s’éveille a fait fuir le sommeil
Toute pensée mise en veille l’amour devient merveille.
Voilà ce dont je me souvenais, le sonnet était beaucoup plus long mais les rimes étaient émouvantes, rien d’y penser, ça me prend encore de nouveau.
- Enfin, je m’égare. Revenons sur votre pièce de théâtre. Qu’est-ce que ça m’apprendra sur vous ? Avez-vous des talents cachés ? Je sais de sources sûres que votre sourire en fait craquer plus d’un. Est-ce comme ça que vous avez séduit notre Reine ?
J’accentue le mot séduit pour le taquiner. Loin de là que ma Reine puisse avoir un amant mais il n’était pas que beau, il avait aussi un don pour les conseils.
- Ou simplement vous avez vocation d’aider ce royaume à votre manière ?
Mon pouvoir était toujours actif depuis le début de la conversation. Il ne laissait rien paraître et face à ses questions détournées, j’essayais de voir la loyauté qu’il avait pour la cause commune...
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A bien y réfléchir, c'était étonnant d'entendre quelqu'un comme la Première Ministre « pousser la chansonnette » mais c'était assez agréable et, même si tu pouvais te montrer volontiers taquin, ce n'était pas dans l'intention de te moquer bien au contraire. Pourtant, le sujet n'était pas là car, pour le moment, vous discutiez d'une éventuelle idée de cadeau à offrir pour la Reine.
Haru fut la première à te dévoiler ses intentions : c'est à dire de lui offrir du thé et des biscuits. Simple, certes, mais toujours élégant et de bon goût et, connaissant la souveraine d'Aryon comme vous la connaissiez tous les deux, tu savais que cette initiative allait être accueillie avec joie par Allys. Il n'y en avait nul doute !
Lorsque ce fut à ton tour de te « dévoiler », tu répondis, avec honnêteté que tu hésitais entre deux idées de cadeaux : soit apprendre un instrument – avec une préférence pour le violon – soit prendre rapidement quelques cours de théâtre pour faire une mini scène et la présenter à la Reine tout en espérant secrètement qu'elle soit la seule et unique membre de ton « public ».
La Première Ministre te fis alors comprendre qu'il te fallait peut être envisager d'oublier le fait d'apprendre le violon et te concentrer sur ton éventuelle scène de théâtre. Du « divertissement humoristique » ? Tu eus un léger sourire, en répondant à Haru :
« Voilà qui pourrait être une bonne idée, ma Dame car, effectivement, un peu d'humour ne ferait pas de mal. Cependant, je doute sur ma capacité à jouer la comédie... » Que tu disais alors même que tu étais un acteur né... : « Mais s'il me reste du temps devant moi, je pense être dans la mesure de concocter quelque chose de correct. Enfin, je l'espère tout du moins... »
Effectivement, la scène de théâtre, tu étais entrain de la jouer en ce moment même, avec l'intention de t'arrêter rapidement cependant car ce n'était pas à Haru que tu devais montrer tes « talents », mais bien à la Reine donc autant que cela soit une surprise pour tout le monde et ne pas faire l'erreur de dévoiler ton jeu trop vite.
D'ailleurs, ton sourire s'agrandit lorsque la Première Ministre assura que le titre que tu lui avais donné était excellent. En même temps, un titre comme celui ci avait de quoi être accrocheur n'est ce pas ? Tu en étais fier certes, mais tu préféras jouer la modestie. Par contre, lorsque Haru tu disais qu'elle serait ravie d'être là.... Heureusement, que tu savais comment « retourner » la conversation :
« Allons, ce n'est qu'une idée. Il n'y a là rien de définitif, ma Dame, mais je suis tout de même honoré que ce titre soit à votre goût. Quant à votre proposition d'être présente pour voir la représentation et bien... Si je puis me permettre de vous en faire une nouvelle... » Cette fois ci, ce fut sans honte que tu regardas la jeune femme dans les yeux mais tout en veillant à rester le plus respectueux possible. Il s'agissait là de la Première Ministre tout de même ! : « Pourquoi ne pas assister à cette représentation comme vous dites, non pas en tant que simple spectatrice mais plutôt... En tant que comédienne à mes cotés ? Voyez cela comme une sorte d'entraide. Qu'en penseriez vous, ma Dame ? »
Et là... En tant normal tu étais quelqu'un qui savait ravaler sa fierté et qui ne le montrais pas mais là... Tu étais assez fier de ce petit « croche pied amical » donné à Haru même si tu étais persuadé que la jeune femme saurait se dépêtrer de cette situation sans le moindre problème. Après tout, cela ne faisait que donner un peu de piquant à votre conversation.
Ce fut d'ailleurs à cet instant que Haru te rappelas que la Reine était également friande de poésie et qu'un artiste avait déclamé quelques vers pendant un banquet, vers que la Première Ministre était, d'ailleurs, entrain de réciter de mémoire. Par respect, tu ne l'interrompit pas même si le sujet de ces rimes était aussi classique qu'explicite puisqu'il s'agissait de l'amour.
Une fois que Haru eut terminée sa performance, tu pris la parole :
« Vous avez là une excellente mémoire, ma Dame et, entre vous, vous êtes sûrement la mieux placée pour mettre en vers ce genre de sujet » Petite révérence théâtrale avant de reprendre : « J'espère que vous me pardonnerez l'audace de cette flatterie qui avait, cependant, une grande part de sincérité »
Voilà maintenant que tu jouais le rôle d'un beau parleur et d'un joli cœur à croire que, réellement, la pièce de théâtre avait déjà commencé à l'insu de Haru... Mais bon, tu revins tout de même un peu plus sérieux car tu n'allais pas laisser la Première Ministre s'essayer, seule, aux poèmes, sans essayer quelque chose de ton coté.. Ainsi, bombant légèrement le torse, tu repris la parole :
« Bien, permettez moi également de vous réciter un extrait de poème que je garde en souvenir »
Tu t'éclaircis alors la voix et.... :
« Malgré les frimas de l'hiver, mon cœur peut se réchauffer
Car ta présence, seule, suffit à me faire oublier le froid de cette saison
Toi qui es comme la rose car, à peine fânée
Tu trouves la force de t'épanouir de nouveau, pleine de dévotion »
Car ta présence, seule, suffit à me faire oublier le froid de cette saison
Toi qui es comme la rose car, à peine fânée
Tu trouves la force de t'épanouir de nouveau, pleine de dévotion »
Ce n'était qu'un court extrait certes, mais tu avais prévenu. Ce passage te tenais à cœur, sans même trop savoir pourquoi. Tu l'avais lu dans un livre et tu avais pris plaisir à le réciter quelques fois, pour toi, pour te redonner du courage dans les moments de doutes car oui, malgré tout ce que tu pouvais faire, tu restais humain.
Enfin, après cette « performance » de ta part, il fallait que vous reveniez au sujet principal de votre conversation et tu entendis Haru te demandais ce que ta pièce de théâtre pourrait révéler sur toi en t'assurant qu'elle savait, de sources sûres, que tu avais un sourire à en faire craquer plus d'un et même... La Reine.
Aussitôt, tu eus un air faussement outré car il fallait être aveugle pour ne pas avoir comprit que Haru te taquinais sur ce sujet. Tu l'avais bien compris et tu décidais de jouer son jeu :
« Allons ma Dame... Me croyez vous réellement capable de faire une chose pareille ? De plus, pourquoi voudrais je séduire la Reine ? Étant également un proche du Roi je n'ai nul intérêt de provoquer ce genre de scandale mais je vous remercie une nouvelle fois » Nouvelle révérence théâtrale : « Cependant, force est de constater que vous savez relever mes qualités. Oserais je ainsi interpréter cela comme un signe ? »
Tu « jouais » subtilement, montrant clairement à Haru que tu la taquinais également car tu ne souhaitais pas que la Première Ministre se fasse de faux espoirs sur toi même si tu étais persuadé qu'elle n'en n'avait pas. Pourtant, tu ne pouvais t'empêcher de te montrer également joueur car tu pensais que la situation s'y prêtait. En même temps, cette rencontre était « officieuse » n'est ce pas ? Il n'y avait donc aucun risque d'un malentendu.
Par la suite, tu entendis Haru te demander si tu avais simplement la vocation d'aider le royaume à ta manière. Aussitôt, le « jeu » s'arrêta et tu revins Rhis... Enfin Chess :
« Une nouvelle fois, vous avez bien deviné, Dame du Lys. Après tout, je suis tout autant le serviteurs de Leurs Majestés que celui du royaume donc oui, l'on peut effectivement dire qu'il s'agit de ma vocation en quelques sortes » Puis, reprenant sur un ton, plus mystérieux : « Mais la véritable question serait plutôt à savoir si vous allez vous contenter de cette réponse, ma Dame »
Et c'était repartit pour l'attitude de la Souris qui cherche à faire tourner le Chat en bourrique mais... N'était ce pas cela qui était le plus amusant au final ?
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Haru Du LysPremière Ministre
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Le petit jeu qui s’instaure entre mon interlocuteur et moi devient plaisant. Chacun jouant avec ses propres règles, ses propres mots. Nous souhaitons nous connaître l’un de l’autre sans pour autant trop se dévoiler. Chess essaye de me déstabiliser plusieurs fois mais d’un fameux jeu de pirouettes, je reste sur le terrain.
- Si je participe, ça ne sera plus votre cadeau mais un cadeau commun. Tout le mérite vous revient sur cette agréable idée. Je ne pense pas malheureusement avoir assez le temps pour des répétitions mais ça aurait été avec plaisir de vous aider dans cette quête.
Il n’y avait ici aucun mensonge, je n’avais réellement pas le temps après le travail de faire ce genre de choses, ni même la journée. Tout était chronométré et j’avais qu’une hâte, me poser chez moi pour discuter soit avec ma pupille soit avoir la délicieuse compagnie de Jin. Enfin, nous partons encore sur nos joutes verbales quand subtilement, il répond à ma question. Il avait raison, cette réponse était loin d’être suffisante et mon pouvoir n’a montré aucune espièglerie ou signe d’anxiété. Ses propos étaient donc sincères de prime abord.
- C’est vrai, j'aurais voulu plus de détails. Peut-être qu’aujourd’hui n’est pas le bon jour. Mais nous pouvons toujours faire notre petite balade dans le jardin avant que je reprenne le travail.
Ce que je fis, reprenant notre chemin pour faire le tour d’un petit point d’eau. Des nénuphars traînaient sur la surface de l’eau. Quelques oiseaux vagabondaient également. Le soleil était maintenant en face de nous, je lève le bras pour me cacher les yeux. Tout de suite, mes joues se réchauffent et je me tourne vers Sir Arkhet.
- Dans plusieurs lunes, il faudra s’armer d’une panoplie de solstice pour sortir. Est-ce qu’on aura encore de la neige cette année ?
Le palais sous les flocons était un spectacle grandiose mais il fallait ensuite préparer toute une logistique dans la ville pour permettre les déplacements. On avait quelques caniveaux chauffants magiques sur les artères principales mais c’est tout. Il fallait permettre le déplacement rapide de notre armée au cas où. Mais il n’y avait pas que ça lors de cette période festive, les échoppes sur la grande place commerçante était de mise avec la vente de chataîgnes, macarons et autres sucres d’orge !
- Sinon Sir, que pensez-vous de notre roi. Je travaille essentiellement avec sa majesté la Reine, j’aimerai le connaître un peu plus.
Quand on dit armée, on pense directement à Sir Grimvor. Je ne traitais jamais ce genre d’affaires mais j’étais curieuse de quoi ils parlaient entre eux.
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Comment plaire à sa Reine
Ft : Haru du Lys
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Bon et bien... Tu avais joué et tu avais « perdu ». Effectivement, en tant que Première Ministre, Dame Haru du Lys ne devait pas avoir le temps ne serait ce que pour penser à jouer un rôle dans une pièce de théâtre, aussi petite soit elle. Tu poussas un soupir faussement résigné : bon perdant, tu admettais volontiers ta « défaite » cette fois ci en te disant que ce n'était que partie remise.
En même temps, ce que disait la jeune femme était loin d'être faux car, oui, si elle participait, ce ne serait pas une surprise personnelle mais bien commune donc autant que cela vienne du cœur. Haussant donc, légèrement les épaules, tu pris la parole, sur un ton plus amusé qu'autre chose :
« Dans ce cas me voilà bien parti soit pour des périodes d'insomnies ou, je ne l'espère pas, de somnambulisme a essayer de mettre au point mon idée de pièce de théâtre » Nouveau soupir faussement résigné : « Au moins cela me changera t il de ses instants, penché sur mon bureau, à lire et relire les rapports du Conseil Royal »
Le ton que tu avais employé laissait clairement sous entendre que tu te plaignais de ce travail peut être un peu trop répétitif mais tu le faisais exprès. D'accord, il y avait sûrement d'autres choses à faire de moins monotone mais au moins avais tu une place privilégiée au sein du Palais.
Tu avais cependant raison : cette réponse était loin de convenir à Haru qui souhaitait en savoir plus mais... Tu n'étais pas homme à dévoiler tous tes secrets de prime abord et tu prenais un certain plaisir à « jouer » ainsi, en sachant très bien qu'il n'y aurait aucune conséquence catastrophique à la clé.
Continuer votre balade avant que Haru ne reprenne le travail ? Décidément, la jeune femme prenait son rôle de Première Ministre très à cœur et était très stricte dans la gestion de son emploi du temps. Tu ne pus d'ailleurs pas t'empêcher de le relever, toujours sur un ton amusé :
« Dans ce cas, je suis honoré que vous acceptiez de m'accorder un petit instant de votre emploi du temps chargé, ma Dame » Légère inclinaison du torse comme respectueuse révérence : « Je serais ravi de poursuivre cette conversation en votre compagnie dussé je, pour cela, vous demander un entretien de manière plus officielle »
évidemment, tu plaisantais. Même si tu étais un homme qui aimait le « jeu » en général, tu n'étais pas aussi égoïste pour déranger Haru dans son travail de Première Ministre qui, cependant, là, dans les jardins royaux, se perdait à parler de la pluie et du beau temps.
Effectivement, la saison froide avait commencé et la réflexion de la jeune femme était tout à fait intéressante : sortir la panoplie du solstice pour sortir tout en se demandant s'il y aurait de la neige cette année. Suivant donc le regard de Haru, tu tourna le tien en direction du ciel en reprenant la parole, sur un ton calme, peut être même légèrement mélancolique :
« Il est vrai que le Palais sous la neige constitue un paysage magnifique. Certains ont sûrement déjà prévu de bonnes chaussettes pour se protéger du froid s'ils veulent sortir, pendant que d'autres pensent déjà à se réchauffer près d'une cheminée » Petit silence, le temps que tu te laisse aller à une légère réflexion, avant de demander à Haru, le regard accrochant toujours le ciel : « J'espère que vous me pardonnerez cette question indiscrète, sans obligation de réponse toutefois, ma Dame mais, êtes vous du genre à sortir dehors en temps de froid ou à rester chaudement à l'intérieur ? »
Il n'y avait rien de mal à être curieux au sujet d'une collègue n'est ce pas ? Et puis, libre à Haru d'y répondre ou pas, tu n'étais pas entrain de lui mettre une lame sous la gorge. Et puis... En parlant de questions indiscrètes, la jeune femme te demandas comment était le Roi puisqu'elle ne travaillait exclusivement qu'avec la Reine. Tiens donc ? Entre deux curieux, vous devriez bien vous entendre tous deux.
Tu eus un instant de réflexion, ne répondant pas tout de suite car, après tout, il fallait que tu choisisse bien tes mots en fonction de ce que tu allais dire et puis, cela te permettais aussi de te stimuler ta mémoire. Haussant alors les épaules, tu finis par répondre, en affichant une mine contrite :
« J'ai beau avoir l'honneur d'être proche de la famille royale, je dois cependant avouer que je n'ai pas eu le loisir de côtoyer Sa Majesté le Roi depuis quelques temps à présent mais je ne m'inquiètes pas. Tout comme vous, Dame du Lys, il doit être quelqu'un de très occupé, surtout lorsqu'il s'agit d'affaires touchant le domaine militaire. Mon rôle se limite donc simplement à l'aider lorsqu'il me demande des conseils sur le plan politique »
En espérant que Haru n'ai pas un pouvoir permettant de détecter les mensonges car tu ne disais que la demie vérité mais c'était ainsi et de toute manière, tu étais un homme qui aimait faire des cachotteries et qui ne révélait jamais sa carte maîtresse d'entrée de jeu.
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Haru Du LysPremière Ministre
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Cet homme était plein de secrets. Pour le peu que tu observes, on se demande où il trouve le temps pour faire tout ce qu’il fait. Sa place dans le conseil était établie certes mais j’ai l’impression qu’il y a autre chose. Un emploi fictif ? Ça m'étonnerait de la part de sa Majesté d’utiliser pareille méthode mais Chess était partout et nulle part à la fois.
- Transformer vos dossiers en pièce de théâtre alors ! Peut-être qu’ils deviendront plus intéressants !
Dis-je d’une rire timide. Si ça pouvait être aussi simple comme cette balade dans les jardins royaux. Tout pouvait être simple, il suffisait que je quitte mon poste de Ministre pour vivre d’amour et d’eau fraîche ? Non, ce n’était guère possible, j’aimais beaucoup trop mon travail et le Royaume. Puis voir la Reine tous les jours était un plaisir sans nom que je gardais pour moi.
- Vous demandez pourquoi je déambule ici dans ses allées au lieu de travailler ?
Je plaisantais bien entendu mais je ne lui laissais pas le temps de s’offusquer que je reprenais le fil de la discussion.
- Rester enfermée tout le temps n’est pas bon pour le moral. Si je ne sors pas de mon bureau juste pour rentrer chez moi… j’aurai l’impression d’être dans une prison ! Enfin une cellule avec tout le confort bien entendu mais vous comprenez volontier l’idée non ?
C’était même certains que s’aérer l’esprit permettait de mieux réfléchir et on fait plus de rencontres en dehors de son cabinet que dedans. Ce n’est pas pendant les réunions que j’aurai pu l’aborder aussi facilement.
- Mais ne vous inquiétez pas, cette sortie est calée dans mon emploi du temps. Ce n’est pas une perte de temps bien au contraire… J’apprends à vous connaître.
On passe d’un sujet à un autre comme nos rapports avec le couple Royal. Je pensais qu’il était un ami plus proche de Grimvor à moins qu’il ne veut pas m’en dire plus. C’est vrai que je ne vais pas dire à quiconque que j’aime prendre le thé avec la Reine Allys pour parler de tout et de rien. Bien entendu, un sujet récurrent venant régulièrement, ma vie amoureuse mais la brune était curieuse et j’ai l’impression qu’elle est en train de voir une romance à travers moi, comme un livre…
- La politique donc ? Je pensais à des sujets plus masculins. Je me rappelle encore d’un pari que nous avons fait il y a quelques saisons de là. A l’arène, lors d’une course de rapidodo. Sir Grimvor est très confiant dans les courses mais cette fois-ci, j’ai gagné à son plus grand déplaisir. Notre roi est un vrai bon vivant, il est proche du peuple, beaucoup l’apprécie pour ça, surtout à la Garde.
Je sais qu’il a beaucoup d’affinités avec un Capitaine, celui du Grand-Port. Il y a peu, Allys avait accompagné son mari à un barbecue improvisé dans la ville portuaire. Elle m’a avoué que ce n’était pas son élément. Beaucoup moins protocolaire, c’était…. Différent.
- Évidemment, l’objet du pari restera un secret rien que pour tous les deux mais il a été dur en affaires !
Refusant de perdre certainement mais qu’il avait un amour inconsidérable pour ça, je n'ai rien obtenu de lui. L’enjeu était simple pourtant, le perdant devait une faveur au gagnant, dans la limite du raisonnable. Curieuse, je lui avais demandé un simple baiser mais il avait refusé. Allys ne l’aurait jamais accepté et je fus plus qu’heureuse qu’il refuse, preuve qu’il était un homme bien. Non, au lieu de cela, on a trouvé un arrangement commun. Il avait besoin de placer quelqu’un sous surveillance, j’ai envie d’aider indirectement quelqu’un pour sa carrière et il a fallu que ce soit de la même personne qu’on parle. Queen Milan, ma cousine éloignée ainsi que la trésorière royale qui a perdu il y a peu ses parents. C’est regrettable même si sa mère était une personne peu respectueuse mais elle ne méritait pas ce châtiment.
- Peut-être que je devrais tenter de nouveau ma chance lors de la prochaine course ! Je choisirai mieux le pari, cette fois-ci.
L’idée de passer de nouveau temps avec le roi boute-en-train serait plaisant. On n’avait pas l’impression de parler à un roi et il lui fallait quelques rappels à l’ordre pour qu’il fasse son devoir quelques fois.
- Ou peut-être avec vous sinon. Quand la belle raison reviendra, allons faire un tour dans l'arène Royal. On pourra certainement trouver un accord pour s’amuser non ?
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Comment plaire à Sa Reine
Ft : Haru du Lys
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Qu'il était plaisant de discuter avec Haru qui, malgré son titre de Première Ministre, était une jeune femme ayant de la conversation, ce qui était réellement agréable de ton point de vue et puis, même si cette discussion pouvait être qualifiée de « badinages », tu ne perdais pas ton temps pour autant.
Après tout peut être allait elle lâcher des informations que tu pouvais utiliser par ailleurs ? Pour cela, il fallait voir comment la situation allait évoluer mais, pour le moment, Haru te conseillais, avec un rire timide, de transformer tes rapports en pièces de théâtre.
Tu aurais peut être dû lui répondre que cette proposition était absurde mais... :
« Voilà un conseil fort intéressant, Dame Du Lys. Malheureusement, je crains que les scènes de cette « pièce de théâtre » ne tournent un peu trop sur la même chose car, en ce moment, le Conseil n'arrive pas à se mettre d'accord de façon unanime sur le budget du Royaume donc, à chaque séance, ce sujet revient sur le tapis » Tu poussas un soupir en secouant la tête : « Cela en deviendrait presque ennuyant parce que nous n'avançons pas... »
Ce qui était vrai et puis, si elle était au gouvernement, Haru pouvait sans doute corroborer tes dires même si, pour le moment, vous étiez bien loin de ce genre de sujet car déambulant toujours dans les jardins royaux. Tu te fis d'ailleurs la réflexion que ce n'était pas la première fois que tu venais ici.
Non, effectivement, tu étais déjà venu après avoir envoyé une missive un peu trop formelle à un jeune Garde Royal affilié à la protection de la Princesse Atheas. Rencontre, d'ailleurs, aussi intéressante que ton actuelle entrevue avec la Première Ministre qui te demandas si tu savais pourquoi elle déambulait ainsi dans les allées au lieu de travailler.
Tu eus un léger sourire mais tu restas silencieux. Après tout, chacun avait ses raisons de faire ce qu'il faisait et Haru ne faisait pas exception et puis, pour quelqu'un comme elle, qui croulait sous le travail, il était également important de se balader pour penser à autre chose, n'est ce pas ?
Par ailleurs, inutile de poser la question puisqu'elle répondit d'elle même en disant qu'elle avait l'impression d'être dans une cellule, tout confort certes, mais une cellule quand même. Tu hochas alors la tête :
« Je ne peux que comprendre ce que vous ressentez, ma Dame, même si je suis certain que nombre de prisonniers doivent nous envier d'avoir une « cellule » comme la nôtre. Heureusement, dans mon cas, j'arrive plus ou moins à trouver des stratagèmes pour sortir de mon bureau » Menton sous ton poing, dans une attitude de réflexion avant de reprendre, sur un ton légèrement complice : « D'ailleurs, j'avoue particulièrement apprécier l'un d'entre eux qui consiste à s'inventer une quelconque maladie infectieuse afin d'être sûr de pouvoir prendre l'air en toute tranquillité sans être dérangé par autrui. Certes, c'est un stratagème puéril mais il a le mérite de fonctionner à tous les coups »
Partant d'un rire clair, amusé par ton propre aveu, tu finis par te calmer pour écouter la suite du discours de la Première Ministre qui te disais d'être rassuré car cette sortie était calée dans son emploi du temps. Que répondre ? Par contre, la deuxième partie était bien plus intéressante.
Ainsi, la demoiselle apprenait à te connaître... Ce n'était pas faux mais ce n'était pas une raison pour que tu lui dise toute la vérité te concernant. Certes, il n'était pas difficile de deviner que Haru était également très proche de la Reine mais... Ce n'était pas une raison suffisante pour « lâcher la bride » et être moins vigilant sur tes paroles. Non, car les seules personnes avec lesquelles tu pouvais te permettre d'être réellement toi même était la Reine Allys et le Roi Grimvor.
Pourtant, tu n'allais pas jouer les rabats joie pour autant :
« J'ignorais que je vous intéressais autant, ma Dame. Laissez moi vous dire que je suis sincèrement touché de cet intérêt que vous me portez. Sachez, ainsi, que cet intérêt est réciproque »
Et tu gonflas le torse, attitude volontairement exagérée, comme un jeune coq fier du fait qu'on le trouve intéressant mais tout cela n'était qu'un jeu entre vous et tu allais continuer d'y jouer jusqu'à ce que l'un d'entre vous, tu « pariais » d'ailleurs sur Haru, ne se lasse.
Continuant d'avancer dans les jardins, tu soufflas légèrement sur tes mains, ayant senti que le temps s'était rafraîchi et n'ayant pas prévu de gants malgré les températures que tu savais fraîches et les conseils de Julia. Tu continuas également d'écouter Haru qui fut apparemment étonné d'apprendre que le domaine de prédilection de tes conseils était la politique : elle pensait, en effet, à quelque chose de plus masculin, enchaînant ensuite sur une anecdote.
A partir de là, tu écoutas avec plus d'attention même si, ayant l'honneur de connaître également le Roi Grimvor, tu connaissais son petit coté « bon-mauvais perdant ». Ce fut pour cela que l'anecdote de la Première Ministre te fis rire :
« Je n'en doute pas une seule seconde. Sir Grimvor a beau ne pas aimer perdre, ce qui est l'apanache de la majorité, il n'est pas rancunier pour autant » Puis, presque malgré toi, tu partis dans tes souvenirs, racontant, par la suite, sur un ton de douce mélancolie : « Il m'est arrivé, quelques fois, d'être invité par Sa Majesté le Roi à la taverne pour boire quelques verres afin d'échapper un peu à nos quotidiens respectifs. Je me souviens d'un défi que nous nous sommes donnés et qui consistait a être le dernier à ressentir les effets de l'alcool. J'étais persuadé avoir mes chances de gagner, malheureusement, force était de constaté que ce ne fut pas le cas. Le Roi a tenu bon et j'ai hérité d'un mal de tête atroce, a rester toute une journée enfermé dans mes appartements, cloué au lit »
Si les souvenirs pouvaient trahir, ils venaient de le faire car le fait d'entendre l'anecdote d'Haru t'avais fais repensé à cela et tu venais de réveler une information qui pouvait être compromettante, cela dépendait de ton interlocuteur. Enfin, ce qui était fait était fait.
L'objet du pari donc ? Parce qu'ils avaient déjà prévus d'en faire un de nouveau. Étrangement, tu restas silencieux, te maudissant intérieurement du fait que tu n'avais pas été vigilant pour le coup mais cela ne t'empêchais pas de rester attentif aux paroles de la Première Ministre.
Cependant, tu constatas que Haru resta silencieuse sur l'objet du pari et tu réussis à faire taire ta curiosité en ne demandant rien. Après tout, cela ne te concernais pas et comme c'était du Roi Grimvor que vous parliez, il n'y avait rien à craindre :
« Provoquer la chance est une bonne chose mais tâchez tout de même de faire attention pour ne pas que cela vous en coûte de trop »
Tac, un petit conseil au passage. Décidément, tu étais incorrigible et tu ne pouvais t'en empêcher. Soudainement, tes yeux s'écarquillèrent pendant une seconde lorsque tu entendis Haru passer d'un sujet, qui concernait le Roi, à toi en te proposant un « rendez vous » dans l'arène Royale lorsque la belle saison reviendra.
Ton sourire s'agrandit ensuite alors que tu hochais légèrement la tête, en signe d'assentiment :
« Cela pourrait être amusant effectivement. Cependant, je préfère vous prévenir à l'avance, ma Dame, je suis un très mauvais perdant mais je m'en voudrais de vous faire l'affront d'un refus donc je garderais cette « invitation » dans un coin de ma tête en attendant le retour de la belle saison »
Et, comme si le ciel vous avais entendu, une éclarcie se dessina juste à ce moment là dans les jardins royaux que vous traversiez
Après tout peut être allait elle lâcher des informations que tu pouvais utiliser par ailleurs ? Pour cela, il fallait voir comment la situation allait évoluer mais, pour le moment, Haru te conseillais, avec un rire timide, de transformer tes rapports en pièces de théâtre.
Tu aurais peut être dû lui répondre que cette proposition était absurde mais... :
« Voilà un conseil fort intéressant, Dame Du Lys. Malheureusement, je crains que les scènes de cette « pièce de théâtre » ne tournent un peu trop sur la même chose car, en ce moment, le Conseil n'arrive pas à se mettre d'accord de façon unanime sur le budget du Royaume donc, à chaque séance, ce sujet revient sur le tapis » Tu poussas un soupir en secouant la tête : « Cela en deviendrait presque ennuyant parce que nous n'avançons pas... »
Ce qui était vrai et puis, si elle était au gouvernement, Haru pouvait sans doute corroborer tes dires même si, pour le moment, vous étiez bien loin de ce genre de sujet car déambulant toujours dans les jardins royaux. Tu te fis d'ailleurs la réflexion que ce n'était pas la première fois que tu venais ici.
Non, effectivement, tu étais déjà venu après avoir envoyé une missive un peu trop formelle à un jeune Garde Royal affilié à la protection de la Princesse Atheas. Rencontre, d'ailleurs, aussi intéressante que ton actuelle entrevue avec la Première Ministre qui te demandas si tu savais pourquoi elle déambulait ainsi dans les allées au lieu de travailler.
Tu eus un léger sourire mais tu restas silencieux. Après tout, chacun avait ses raisons de faire ce qu'il faisait et Haru ne faisait pas exception et puis, pour quelqu'un comme elle, qui croulait sous le travail, il était également important de se balader pour penser à autre chose, n'est ce pas ?
Par ailleurs, inutile de poser la question puisqu'elle répondit d'elle même en disant qu'elle avait l'impression d'être dans une cellule, tout confort certes, mais une cellule quand même. Tu hochas alors la tête :
« Je ne peux que comprendre ce que vous ressentez, ma Dame, même si je suis certain que nombre de prisonniers doivent nous envier d'avoir une « cellule » comme la nôtre. Heureusement, dans mon cas, j'arrive plus ou moins à trouver des stratagèmes pour sortir de mon bureau » Menton sous ton poing, dans une attitude de réflexion avant de reprendre, sur un ton légèrement complice : « D'ailleurs, j'avoue particulièrement apprécier l'un d'entre eux qui consiste à s'inventer une quelconque maladie infectieuse afin d'être sûr de pouvoir prendre l'air en toute tranquillité sans être dérangé par autrui. Certes, c'est un stratagème puéril mais il a le mérite de fonctionner à tous les coups »
Partant d'un rire clair, amusé par ton propre aveu, tu finis par te calmer pour écouter la suite du discours de la Première Ministre qui te disais d'être rassuré car cette sortie était calée dans son emploi du temps. Que répondre ? Par contre, la deuxième partie était bien plus intéressante.
Ainsi, la demoiselle apprenait à te connaître... Ce n'était pas faux mais ce n'était pas une raison pour que tu lui dise toute la vérité te concernant. Certes, il n'était pas difficile de deviner que Haru était également très proche de la Reine mais... Ce n'était pas une raison suffisante pour « lâcher la bride » et être moins vigilant sur tes paroles. Non, car les seules personnes avec lesquelles tu pouvais te permettre d'être réellement toi même était la Reine Allys et le Roi Grimvor.
Pourtant, tu n'allais pas jouer les rabats joie pour autant :
« J'ignorais que je vous intéressais autant, ma Dame. Laissez moi vous dire que je suis sincèrement touché de cet intérêt que vous me portez. Sachez, ainsi, que cet intérêt est réciproque »
Et tu gonflas le torse, attitude volontairement exagérée, comme un jeune coq fier du fait qu'on le trouve intéressant mais tout cela n'était qu'un jeu entre vous et tu allais continuer d'y jouer jusqu'à ce que l'un d'entre vous, tu « pariais » d'ailleurs sur Haru, ne se lasse.
Continuant d'avancer dans les jardins, tu soufflas légèrement sur tes mains, ayant senti que le temps s'était rafraîchi et n'ayant pas prévu de gants malgré les températures que tu savais fraîches et les conseils de Julia. Tu continuas également d'écouter Haru qui fut apparemment étonné d'apprendre que le domaine de prédilection de tes conseils était la politique : elle pensait, en effet, à quelque chose de plus masculin, enchaînant ensuite sur une anecdote.
A partir de là, tu écoutas avec plus d'attention même si, ayant l'honneur de connaître également le Roi Grimvor, tu connaissais son petit coté « bon-mauvais perdant ». Ce fut pour cela que l'anecdote de la Première Ministre te fis rire :
« Je n'en doute pas une seule seconde. Sir Grimvor a beau ne pas aimer perdre, ce qui est l'apanache de la majorité, il n'est pas rancunier pour autant » Puis, presque malgré toi, tu partis dans tes souvenirs, racontant, par la suite, sur un ton de douce mélancolie : « Il m'est arrivé, quelques fois, d'être invité par Sa Majesté le Roi à la taverne pour boire quelques verres afin d'échapper un peu à nos quotidiens respectifs. Je me souviens d'un défi que nous nous sommes donnés et qui consistait a être le dernier à ressentir les effets de l'alcool. J'étais persuadé avoir mes chances de gagner, malheureusement, force était de constaté que ce ne fut pas le cas. Le Roi a tenu bon et j'ai hérité d'un mal de tête atroce, a rester toute une journée enfermé dans mes appartements, cloué au lit »
Si les souvenirs pouvaient trahir, ils venaient de le faire car le fait d'entendre l'anecdote d'Haru t'avais fais repensé à cela et tu venais de réveler une information qui pouvait être compromettante, cela dépendait de ton interlocuteur. Enfin, ce qui était fait était fait.
L'objet du pari donc ? Parce qu'ils avaient déjà prévus d'en faire un de nouveau. Étrangement, tu restas silencieux, te maudissant intérieurement du fait que tu n'avais pas été vigilant pour le coup mais cela ne t'empêchais pas de rester attentif aux paroles de la Première Ministre.
Cependant, tu constatas que Haru resta silencieuse sur l'objet du pari et tu réussis à faire taire ta curiosité en ne demandant rien. Après tout, cela ne te concernais pas et comme c'était du Roi Grimvor que vous parliez, il n'y avait rien à craindre :
« Provoquer la chance est une bonne chose mais tâchez tout de même de faire attention pour ne pas que cela vous en coûte de trop »
Tac, un petit conseil au passage. Décidément, tu étais incorrigible et tu ne pouvais t'en empêcher. Soudainement, tes yeux s'écarquillèrent pendant une seconde lorsque tu entendis Haru passer d'un sujet, qui concernait le Roi, à toi en te proposant un « rendez vous » dans l'arène Royale lorsque la belle saison reviendra.
Ton sourire s'agrandit ensuite alors que tu hochais légèrement la tête, en signe d'assentiment :
« Cela pourrait être amusant effectivement. Cependant, je préfère vous prévenir à l'avance, ma Dame, je suis un très mauvais perdant mais je m'en voudrais de vous faire l'affront d'un refus donc je garderais cette « invitation » dans un coin de ma tête en attendant le retour de la belle saison »
Et, comme si le ciel vous avais entendu, une éclarcie se dessina juste à ce moment là dans les jardins royaux que vous traversiez
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Haru Du LysPremière Ministre
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A force de parler, il devenait plus aisé de délier nos langues. Délivrant chacun de notre tour, les petits confessions sur nos majestés. Il est vrai que chacun de notre côté, nous avions nos petits secrets et même si je connaissais le roi bon vivant, ça ne m’étonnait guère qu’il lance ce genre de pari avec le jeune conseiller. Je n’allais pas m’offusquer, je connaissais l’homme sous la couronne. Il ne faisait pas ça pour fuir sa femme ou autres responsabilités. C’est juste un poste qu’il n’a jamais voulu mais épouser la fille, c’était épousé la Couronne !
- En vous entendant, j’ai l’impression que j’ai établi un plan diabolique pour forcer cette rencontre.
Pour répondre à ce conseil, certes intelligent.
- il m’arrive parfois de regarder par la fête, regardant les personnes déambuler dans ces allées. Je me suis dis qu’un jour, je vous attraperais. Mais promis, la prochaine fois, j'essaierai un autre endroit pour varier les plaisirs dirons nous.
Enfin je ne pouvais me le permettre avec tout le monde. M’inventer un petit rhume pour sortir était certes inconcevable pour moi mais faire l’école buissonnière pour une petite heure, c’était préférable pour ma fonction. Si Allys apprend que je suis malade, elle pourrait retourner le palais pour me trouver le meilleur guérisseur qui soit.
- Garder cette invitation au chaud alors les festivals de la saison douce démarrent sur les chapeaux de roues ! Nous allons avoir besoin de toutes les forces vives pour trouver de nouvelles activités, la Reine ne déborde jamais d’idées pour son peuple.
Et je pouvais aussi dire adieu à mes journées tranquilles. Plus jamais je ne prépare la fête du solstice. Heureusement que c’est tous les mille ans ainsi que ce rayon de soleil bienfaiteur qui caresse ma joue me réchauffe quelque peu. Je me demande si je n’avais pas trop accaparé l’attention de l’homme.
- Est-ce trop vous demander de m’accompagner jusqu’à l’aile des artistes ? Je dois m'entretenir avec Maître Ukiyo sur une commande pour Dame Neila.
La mère régente s’occupait encore de la décoration du Palais. Sa fille lui laissait quelques responsabilités du genre même si c’était elle au pouvoir maintenant. C’était une femme à connaître, fort en caractère mais quand on sait comment la manier, il est assez aisé de voir ce qui cache derrière certaines ses paroles.
- L’Orangerie est par ici ainsi que l’Aîle de la Rose.
Lieu où tous les artistes royaux officient. Sculpteurs, peintres, mosaïstes, il y avait de tout ! On passe par une autre partie du jardin avec d’autres types de fleurs, plus colorés, plus hétérogène. L’Orangerie était ainsi, une composition florale de nos paysagistes !
- Avant de nous séparer, avez-vous une dernière question à me poser ? Profitez, ça ne sera pas tous les jours Sir Arkhet !
Je pouvais le confirmer. Pas tous les jours que je laisse la chance à quelqu’un de poser ce genre de questions.
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Comment plaire à Sa Reine
Ft : Haru du Lys
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Plaisante discussion à n'en pas douter mais, comme le disait si bien le dicton « toutes les bonnes choses avaient une fin » et cette petite balade improvisée dans les jardins n'allait pas tarder à se terminer elle aussi, ce qui était bien dommage d'un coté car tu ne pouvais t'empêcher de te montrer curieux à présent : évidemment, tu n'avais pas la prétention d'être le seul privilégié à détenir les faveurs royales mais tout de même, tu aurais bien aimé avoir des détails sur les liens que partagaient Haru et la Reine. Tu te doutais d'ailleurs bien que cela ne soit qu'une relation professionnelle mais... Ce n'était pas le moment de poser ce genre de questions sans éveiller les soupçons.
Quoi qu'il en soit, tu entendis la Première Ministre dire qu'à t'entendre, elle avait formanter un plan diabolique pour forcer cette rencontre, ce qui te permis de répondre au tac-o-tac :
« J'ai bien peur que vous vous soyez trompée sur mes intentions, ma Dame. Je n'ai jamais eu de telles pensées mais j'avoue que vous avez éveillé ma curiosité, à vous entendre parler de « plan diabolique ». Soit vous en avez trop dit, soit pas assez » Tu eus un rire discret avant de l'écouter et ton sourire s'agrandit avant que tu ne réponde à ton tour : « Un autre endroit dites vous ? Voilà qui est étonnant. Seriez vous déjà lassée de déambuler dans les jardins ? Pourtant, je trouve personnellement cet endroit apaisant, je dirais même, reposant » Petit silence, le temps de te mettre dans une posture de réflexion, avant de reprendre une nouvelle fois : « Je vous laisserais cependant le soin de trouver un autre lieu, ainsi cela me permettra d'avoir un peu plus connaissance de vos goûts, ce qui n'est pas plus mal »
Impossible à dire si tu étais sérieux ou non car, à cet instant là, tu jouais sur l'ambiguité de tes paroles mais Haru devait avoir prit l'habitude à présent de ce « jeu de charme » sans en être un. En réalité, tu étais un très mauvais séducteur dans le sens où tu ne savais jamais comment faire et puis, il fallait aussi dire que ce genre de choses ne t'intéressais pas.
Donc, tu jouais les charmeurs mais ce n'était qu'un des nombreux rôles que tu avais, un rôle secondaire par ailleurs. Enfin, la question n'était pas là car la Première Ministre te conseillais de garder cette invitation bien au chand dans ta mémoire pour que tu puisses t'en souvenir une fois l'arrivée de la saison chaude.
Tu hochas donc simplement la tête, signifiant ainsi à Haru que tu étais d'accord avec elle, surtout sur le fait que la Reine débordait toujours d'imagination et d'idées pour son peuple, ce qui te confortas dans l'idée que la Première Ministre n'était pas qu'une simple « relation professionnelle » pour la Reine.
Puis, alors que vous continuiez à déambuler dans les jardins, Haru en vint à te demander si ce n'était pas trop te demander de l'accompagner jusqu'à l'aile des artistes car elle avait des personnes à aller voir. Secouant légèrement la tête, tu lui répondis :
« J'ai la chance de ne pas avoir un travail aussi envahissant que le vôtre, ma Dame, ainsi ce sera avec plaisir que je vous accompagnerais. Ce serait d'ailleurs bien impoli de ma part de vous refuser cela »
De nouveau, une légère inclinaison du torse, en légère révérence respectueuse envers la jeune femme avant de marcher à ses cotés, l'accompagnant ainsi tout en gardant une distance respectable pour ne pas que vous ne soyez, tous deux, victimes de fausses et fâcheuses rumeurs vous concernant.
Ainsi, tu laissas Haru te guider, l'écoutant te montrer l'Orangerie ainsi que l'Allée de la Rose, que tu connaissais évidemment mais il était toujours plaisant d'écouter quelqu'un d'autre en parler. Cependant, tu dû avouer que la prochaine intervenation d'Haru te surpris.
Ainsi, la jeune femme te donnais l'autorisation de lui poser une dernière question ? Cela sonnait comme un défi à tes oreilles mais... Tu décidas de rester raisonnable :
« Voici une bien charmante proposition mais je crains de ne pas réussir à me mettre d'accord sur une seule question à vous poser. Ainsi, je me contenterais de vous dire que j'ai hâte de vous retrouver à l'arène royale à la belle saison pour poursuivre cette conversation que j'ai personnellement trouvé très enrichissante » Air mystérieux sur le visage, pour changer : « En espérant toutefois que vous arriviez à trouver un instant dans votre emploi du temps qui vous permette de vous « échapper » car il serait dommage de briser une si intéressante promesse, ne trouvez vous pas ? »
Tu provoquais, étant comme une souris prudente qui se plaisait à provoquer le chat tout en évitant de se faire attraper par lui. Cependant, il fallait toujours que tu gardes à l'esprit que la situation pouvait se retourner contre toi et que personne n'était vraiment maître de ce qu'il faisait.
Quoi qu'il en soit, tu entendis la Première Ministre dire qu'à t'entendre, elle avait formanter un plan diabolique pour forcer cette rencontre, ce qui te permis de répondre au tac-o-tac :
« J'ai bien peur que vous vous soyez trompée sur mes intentions, ma Dame. Je n'ai jamais eu de telles pensées mais j'avoue que vous avez éveillé ma curiosité, à vous entendre parler de « plan diabolique ». Soit vous en avez trop dit, soit pas assez » Tu eus un rire discret avant de l'écouter et ton sourire s'agrandit avant que tu ne réponde à ton tour : « Un autre endroit dites vous ? Voilà qui est étonnant. Seriez vous déjà lassée de déambuler dans les jardins ? Pourtant, je trouve personnellement cet endroit apaisant, je dirais même, reposant » Petit silence, le temps de te mettre dans une posture de réflexion, avant de reprendre une nouvelle fois : « Je vous laisserais cependant le soin de trouver un autre lieu, ainsi cela me permettra d'avoir un peu plus connaissance de vos goûts, ce qui n'est pas plus mal »
Impossible à dire si tu étais sérieux ou non car, à cet instant là, tu jouais sur l'ambiguité de tes paroles mais Haru devait avoir prit l'habitude à présent de ce « jeu de charme » sans en être un. En réalité, tu étais un très mauvais séducteur dans le sens où tu ne savais jamais comment faire et puis, il fallait aussi dire que ce genre de choses ne t'intéressais pas.
Donc, tu jouais les charmeurs mais ce n'était qu'un des nombreux rôles que tu avais, un rôle secondaire par ailleurs. Enfin, la question n'était pas là car la Première Ministre te conseillais de garder cette invitation bien au chand dans ta mémoire pour que tu puisses t'en souvenir une fois l'arrivée de la saison chaude.
Tu hochas donc simplement la tête, signifiant ainsi à Haru que tu étais d'accord avec elle, surtout sur le fait que la Reine débordait toujours d'imagination et d'idées pour son peuple, ce qui te confortas dans l'idée que la Première Ministre n'était pas qu'une simple « relation professionnelle » pour la Reine.
Puis, alors que vous continuiez à déambuler dans les jardins, Haru en vint à te demander si ce n'était pas trop te demander de l'accompagner jusqu'à l'aile des artistes car elle avait des personnes à aller voir. Secouant légèrement la tête, tu lui répondis :
« J'ai la chance de ne pas avoir un travail aussi envahissant que le vôtre, ma Dame, ainsi ce sera avec plaisir que je vous accompagnerais. Ce serait d'ailleurs bien impoli de ma part de vous refuser cela »
De nouveau, une légère inclinaison du torse, en légère révérence respectueuse envers la jeune femme avant de marcher à ses cotés, l'accompagnant ainsi tout en gardant une distance respectable pour ne pas que vous ne soyez, tous deux, victimes de fausses et fâcheuses rumeurs vous concernant.
Ainsi, tu laissas Haru te guider, l'écoutant te montrer l'Orangerie ainsi que l'Allée de la Rose, que tu connaissais évidemment mais il était toujours plaisant d'écouter quelqu'un d'autre en parler. Cependant, tu dû avouer que la prochaine intervenation d'Haru te surpris.
Ainsi, la jeune femme te donnais l'autorisation de lui poser une dernière question ? Cela sonnait comme un défi à tes oreilles mais... Tu décidas de rester raisonnable :
« Voici une bien charmante proposition mais je crains de ne pas réussir à me mettre d'accord sur une seule question à vous poser. Ainsi, je me contenterais de vous dire que j'ai hâte de vous retrouver à l'arène royale à la belle saison pour poursuivre cette conversation que j'ai personnellement trouvé très enrichissante » Air mystérieux sur le visage, pour changer : « En espérant toutefois que vous arriviez à trouver un instant dans votre emploi du temps qui vous permette de vous « échapper » car il serait dommage de briser une si intéressante promesse, ne trouvez vous pas ? »
Tu provoquais, étant comme une souris prudente qui se plaisait à provoquer le chat tout en évitant de se faire attraper par lui. Cependant, il fallait toujours que tu gardes à l'esprit que la situation pouvait se retourner contre toi et que personne n'était vraiment maître de ce qu'il faisait.
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Haru Du LysPremière Ministre
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- Moi qui vous pensais curieux, je me suis donc trompée ?
Car même si comme il le dit si bien, il pouvait en poser des centaines et ne pas réussir à trouver la question qu’il voudrait me poser, il aurait pu me poser une question totalement insignifiante juste pour le plaisir de me taquiner. Par exemple, ma couleur préférée, mon livre préféré ou bien la saison que j’adore. Des questions qui lui apprendrait un tout petit détail de moi mais déjà plus qu’une simple personne avec qui je peux parler travail. En tout cas, c’est ce que j’aurai fais pour ne pas lui demander directement c’était quoi son vrai travail dans tout ça car oui pour un homme qui est un simple conseiller, il savait beaucoup de choses, il était très proche d’eux et surtout Allys ne m’avait jamais rien dit !
- Je ne donne rarement ma parole en l’air, donc oui je trouverais le temps pour vous lors d’une course de rapidodo !
Dis-je d’un air amical tout en ouvrant la porte de l’aile de la Rose. On arrive dans un long couloir avec une multitude de portes sur les côtés. Chacunes de ses portes étaient un atelier d’un artiste ou d’un groupement de certains. De nombreuses statues trônent au milieu du couloir. Généralement de plain pied, posée sur un socle, c’était essentiellement des silhouettes humaines. Nombreuses sont celles représentant Lucy, chacun à sa manière et les grandes arches vitrées faisaient entrer la lumière sur le côté pour donner plus de profondeur sur les œuvres. Le sol était une mosaïque de carrelage, reprenant les constellations de notre ciel et les différents signes selon la saison. Le plafond était neutre, aucune œuvre n’y trônaient pour l’instant ce qui évitent de trop surchargé le bâtiment. Je finis par m’arrêter devant ma préférée. Lucy est représentée avec une lance, un bouclier et une coiffe de Capitaine. Tout le monde connaît les principes du Culte, elle est bienveillante mais tout comme Mère, toucher à ses enfants et elle montre les crocs. Cet artiste, un certain Anafiel Kushiel, avait décidé de faire la représentation de cette maxime. Cette œuvre a été une nombreuse fois critiquée, jugeant comme un blasphème mais la Reine Aurélia, dit la Juste, a repris cette idée pour montrer son autorité face à ses ennemis. Peut-être que l’artiste voulait rendre hommage à cette Reine qui s’est montrée aussi forte qu’un homme.
- Donc vous ne voulez pas profiter de cet avantage, je vais donc le prendre !
Je me tourne vers lui, desserrant mon écharpe maintenant que je ne subissais plus le froid extérieur. Cette question me trotte dans la tête depuis le début mais maintenant que nous avions dépassé certaines formalités, je pouvais me le permettre non ? Je le laissais un peu patauger, c’était de bonne guerre et m’approche un peu plus de lui. Mon pouvoir toujours actif me permettait de voir les quelques émotions qui apparaissent en lui et me fait un malin plaisir de les étudier. Attrapant un petit bout de sa tenue, je fus surprise de reconnaître la douceur du tissu, de la même manufacture d’une connaissance.
- Où vous achetez votre resplendissante tenue, il est rare de trouver pareil tissu et à défaut de séduire ses dames, qu’est-ce que vous aimez de porter de pareils vêtements ?
Un sourire s’esquisse sur mon visage et je finis par reprendre ma route, le laissant tout le temps de réfléchir à ma question.
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« Vous ne vous trompez pas, ma Dame.Je sais faire preuve de curiosité. Il se trouve simplement que j'essaie de doser au maximum car être trop curieux peut s'avérer être plus un inconvénient qu'un aventage, n'êtes vous pas d'accord ? »
Le « jeu » semblait continuer même si tu ignorais lequel de vous deux allait gagner et, honnêtement, cela t'étais égal. Simplement, tu te mis à penser que tu appréciais de plus en plus cette « relation » que tu commençais à construire avec la Première Ministre même si cela n'était que purement professionnel évidemment.
D'ailleurs, ce genre de situation t'entraînais à ne pas perdre la main, à rester méfiant et à trier en avance les informations que tu souhaitais divulguer ou non. D'ailleurs, à savoir si ce que tu allais dire était la vérité vraie et pas un énième mensonge... C'était, par ailleurs, tout l'enjeu de ce genre de « jeu » selon toi.
Pourtant, cela ne t'empêchas pas de rester attentif à ce que disais Haru comme quoi elle n'était pas femme à dire des paroles en l'air et qu'elle trouverait bien un temps pour toi lors d'une course de Rapidodo. Tu hochas alors légèrement la tête, en silence, tandis qu'elle ouvrait une porte de l'Aile de la Rose.
Entrant, tu pouvais remarqué diverses formes d'art : sculptures, statues et autres, souvent à l'effigie de Lucy si bien que tu trouvas cela dommage de ne pas pouvoir tout regarder en même temps mais c'était ainsi. Cependant, cela ne te fus pas profitable dans le sens où, tout à ton observation, tu étais moins aux aguets pour ce qui allait suivre.
Effectivement, Haru te prévins que, si tu ne voulais pas profiter de cet « avantage » de lui poser une question, elle allait le prendre pour elle même. Tu haussas alors un sourcil tandis qu'elle se retourna vers toi, désserrant l'écharpe qu'elle avait autour du cou puisque vous étiez désormais à l'intérieur pour, en finalité... Prendre un pan de ta tenue, ce qui te laissas perplexe avec une question qui te trottais désormais à l'esprit : où est ce qu'elle voulait en venir ?
La réponse ne vint d'ailleurs pas tout de suite, comme si la Première Ministre voulait volontairement te laisser patauger pour que tu trouves la réponse à cette question toi même mais, finalement, elle te demandas ou tu avais acheté ta tenue, qu'elle qualifia même de « ravissante ». Le sourcil toujours levé, tu eus conscience d'avoir un regard idiot pendant une seconde, au moins, avant de répondre :
« Je suis honoré de vous entendre ainsi qualifier ma tenue de « ravissante », dame Du Lys, quant à savoir où je l'ai trouvé, disons qu'à force de fouiller dans certains endroits on arrive a trouver ce que l'on veut » Souris tu avec un air convainquant sur le visage avant de reprendre, pendant que vous repreniez votre route d'ailleurs : « N'est ce pas le but d'une tenue que de mettre en évidence celui qui la porte ? Cependant, soyez rassurée sur le fait que je ne porte pas cette tenue pour séduire mais plutôt car je la trouve confortable. Je trouve également que ce genre de vêtement ne fait pas trop strict et me donne tout de même un petit coté adorable. N'ai je pas raison, ma Dame ? »
Demandas tu toujours sur un ton amusé, taquin à Haru, lui prouvant ainsi que dans ce jeu du « chat et de la souris », chacun d'entre vous pouvait endosser ce rôle.
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Haru Du LysPremière Ministre
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Le conseiller ne s’attendait pas à cette question à ma plus grande satisfaction. Etre taquine était amusant avec lui car il entrait immédiatement dans le jeu et s’amusait à faire pareil. Se qualifiant même d’adorable, je n’ai pu retenir un sourire. Il venait de perdre quelques années en employant ce mot et l’entendre dire que cette tenue était surtout pour son confort était égayant. Peut-être connaissait-il sa force de son charme ou ça ne l'intéressait pas, au choix !
- Adorable ? J’aurai pu être dit attrayant, joli, charmant, désirable mais adorable, ça me fait penser à chou. Vous entendre vous qualifier ainsi me fait rire car je suis sûre que vous êtes un être redoutable Sir Arkhet !
Sur ce joli minois avec son pavanement comme un paon. Un noble sait manier sa langue comme il le souhaite, pouvant dire les pires atrocités tout en restant poli. Je ne sais pas si ils fonctionnent de cette façon. Je connais un jeune homme qui savait le faire parfaitement bien, Sir Veriano.
- Mais oui, vous êtes adorable encore plus quand vous ferez cette pièce devant sa Majesté. Enfiler votre plus belle tenue Messire !
Je décide d’arrêter de le taquiner, ne voulant pas rendre la blague trop lourde. Je ne voulais pas le vexer et rester en bons termes avec lui.
- Bon je crois que j’ai eu ma réponse à ma question. Je n’aurai malheureusement pas l’adresse de votre tailleur mais si un jour vous chinez quelque chose de ravissant, ne m’oubliez pas ! J’aime particulièrement les carrés de soie pour mettre autour du cou.
C’était relativement simple mais ça habille le cou d’une femme avec prestige !
- Alors, toujours pas curieux ? C’est votre toute dernière chance avant que je retourne dans ma tour imprenable.
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Comme quoi il fallait toujours faire attention aux propos que l'on disait, surtout avec la personne avec qui on était et cela valait en toutes circonstances, comme c'était le cas, à présent, avec Haru, même si, apparemment, elle n'était pas dans son rôle de Première Ministre actuellement.
Pourtant, une nouvelle fois, il s'agissait d'une plaisante conversation qui allait certainement devoir toucher à sa fin, ce qui serait fort dommage mais qu'y pouvait on. Enfin, ce n'était pas le moment d'y penser dans le sens où vos pas vous avez menés dans l'aile des jardins réservée aux artistes.
Votre discussion avait continué et tu n'avais pas pu cacher ta surprise à la question de la jeune femme qui concernait la tenue que tu portais. Pourquoi désirait elle savoir cela ? Évidemment, pour ne pas rester sans rien dire, tu avais répondu vaguement tout en terminant sur le fait que l'objectif d'une tenue était de mettre en valeur son propriétaire.
Tu lui avais alors demandé si cette tenue ne te donnais pas un petit air adorable et, bien que tu n'attendais pas forcément de réponse, Haru te répondis cependant qu'elle aurait peut être choisi un autre terme pour te qualifier puisqu'on pouvait entendre le terme « mignon » dans le terme « adorable ».
Elle rajouta également que tu pouvais être un être redoutable, ce qui te fis sourire et répondre à ton tour :
« Il se trouve que ce terme est le premier mot qui m'ai venu à l'esprit mais je retiens une nouvelle fois la liste de qualificatifs que vous employez pour me désigner. Je dirais plutôt que c'est vous l'être le plus redoutable actuellement puisque vous êtes entrain de me flatter l'ego, ma Dame et puis vous êtes vous même témoin que ce n'est point moi qui me suis traiter d' « attrayant », de « joli », de « charmant » et de « désirable ». Je ne fais que vous citer » Souris tu en te sentant étrangement comme un jeune coq fier car encensé : « Cependant, je n'ai rien à vous envier, ma Dame, même si je ne me risquerais pas à employer de tels qualificatifs au risque que ceux ci soient interprétés comme une tentative de vous séduire ce qui est, vous en conviendrez je l'espère, nullement mon intention »
Après, il y avait plusieurs manières d'interpréter le verbe « séduire ». Certains pouvaient dire que tu jouais de ton charme pour avoir certaines faveurs sentimentales de la part de la Première Ministre mais, en ce qui te concernais, tu utilisais plutôt ce terme là par jeu, en toute amitié.
Quoi qu'il en soit le jeu des piques semblait continuer dans le sens où Haru te confortas dans l'idée que tu serais adorable quand tu feras ta pièce de théâtre devant la Reine et te priais même d'enfiler ta plus belle tenue. Effectivement, ce fut de bonne guerre que tu répondis :
« Laissez moi le temps de mettre mes idées en place, ma Dame, que je réalise le travail que ce projet me donne mais je tâcherais de tout donner pour faire honneur à notre Reine » Lui assuras tu avant de terminer, dans une courbette théâtrale : « J'ose néanmoins espérer compter sur l'indulgeance de mon public pour le débutant que je suis »
Débutant... Sachant que tu étais capable de jouer plusieurs rôles, tu étais actuellement entrain de mentir : effectivement, la comédie n'avait pas de secret pour toi. Ce qui serait, en revanche, plus difficile, serait de faire tout cela sur scène, à la lumière alors que tu étais plutôt habitué à oeuvrer dans l'ombre.
Elle te taquinais et tu la taquinais, personne n'était laissé au hasard, pas de favoritisme entre vous deux et tu te faisais la réflexion que tu appréciais ce genre de début de relation bien que tu n'en ai connu que trop peu et puis tu eus même le droit d'apprendre quelque chose qui pouvait être fortement intéressant pour la suite : le fait que Haru ai une préférence pour les carrés de soie à mettre autour du cou :
« Voilà une information des plus intéressantes, ma Dame. Ainsi, bien que ce ne soit pas une surprise, je saurais quoi ramener pour notre prochaine entrevue, afin de ne pas venir les mains vides et être sûr de ne pas me tromper dans le choix du cadeau » Petit sourire, main sur le cœur et légère inclinaison du torse : « Je tâcherais de ne pas oublier de vous ramener un petit quelque chose, soyez en rassurée »
Mensonge ? Vérité ? La question se posait toujours avec toi mais, au fond, si Haru avait une fonction aussi importante auprès d'Allys, cela voulait dire que la Reine l'estimait et qu'il ne fallait vraiment faire aucune preuve de mauvais goût pour ne pas risquer un « incident diplomatique ».
Heureusement, pour l'instant, tu étais à milles lieux de risquer une telle chose, même si la Première Ministre insista sur le fait qu'elle t'autorisais toujours à poser une question. Bien alors :
« Puisque vous insistez autant, ma Dame, je vais réfléchir sérieusement à la question à poser » Petite pause alors que plusieurs interrogations apparaissaient dans ton esprit mais il te fallais en choisir une : « Si je devais axer ma curiosité ce serait pour vous demander si une personne aussi occupée que vous possède un passe temps, un loisir, quelque chose qui ferait en sorte que vous puissiez fuir votre travail et vos responsabilité pour une période donnée par exemple ? »
Au moins ainsi, enfin l'espérais tu, tout le monde serait content : Haru car tu lui avais posé une question et toi même qui allais certainement avoir la réponse à cette question même s'il y avait tout de même un risque que cela ne soit pas la vérité mais en même temps, était ce réellement important ?
Pourtant, une nouvelle fois, il s'agissait d'une plaisante conversation qui allait certainement devoir toucher à sa fin, ce qui serait fort dommage mais qu'y pouvait on. Enfin, ce n'était pas le moment d'y penser dans le sens où vos pas vous avez menés dans l'aile des jardins réservée aux artistes.
Votre discussion avait continué et tu n'avais pas pu cacher ta surprise à la question de la jeune femme qui concernait la tenue que tu portais. Pourquoi désirait elle savoir cela ? Évidemment, pour ne pas rester sans rien dire, tu avais répondu vaguement tout en terminant sur le fait que l'objectif d'une tenue était de mettre en valeur son propriétaire.
Tu lui avais alors demandé si cette tenue ne te donnais pas un petit air adorable et, bien que tu n'attendais pas forcément de réponse, Haru te répondis cependant qu'elle aurait peut être choisi un autre terme pour te qualifier puisqu'on pouvait entendre le terme « mignon » dans le terme « adorable ».
Elle rajouta également que tu pouvais être un être redoutable, ce qui te fis sourire et répondre à ton tour :
« Il se trouve que ce terme est le premier mot qui m'ai venu à l'esprit mais je retiens une nouvelle fois la liste de qualificatifs que vous employez pour me désigner. Je dirais plutôt que c'est vous l'être le plus redoutable actuellement puisque vous êtes entrain de me flatter l'ego, ma Dame et puis vous êtes vous même témoin que ce n'est point moi qui me suis traiter d' « attrayant », de « joli », de « charmant » et de « désirable ». Je ne fais que vous citer » Souris tu en te sentant étrangement comme un jeune coq fier car encensé : « Cependant, je n'ai rien à vous envier, ma Dame, même si je ne me risquerais pas à employer de tels qualificatifs au risque que ceux ci soient interprétés comme une tentative de vous séduire ce qui est, vous en conviendrez je l'espère, nullement mon intention »
Après, il y avait plusieurs manières d'interpréter le verbe « séduire ». Certains pouvaient dire que tu jouais de ton charme pour avoir certaines faveurs sentimentales de la part de la Première Ministre mais, en ce qui te concernais, tu utilisais plutôt ce terme là par jeu, en toute amitié.
Quoi qu'il en soit le jeu des piques semblait continuer dans le sens où Haru te confortas dans l'idée que tu serais adorable quand tu feras ta pièce de théâtre devant la Reine et te priais même d'enfiler ta plus belle tenue. Effectivement, ce fut de bonne guerre que tu répondis :
« Laissez moi le temps de mettre mes idées en place, ma Dame, que je réalise le travail que ce projet me donne mais je tâcherais de tout donner pour faire honneur à notre Reine » Lui assuras tu avant de terminer, dans une courbette théâtrale : « J'ose néanmoins espérer compter sur l'indulgeance de mon public pour le débutant que je suis »
Débutant... Sachant que tu étais capable de jouer plusieurs rôles, tu étais actuellement entrain de mentir : effectivement, la comédie n'avait pas de secret pour toi. Ce qui serait, en revanche, plus difficile, serait de faire tout cela sur scène, à la lumière alors que tu étais plutôt habitué à oeuvrer dans l'ombre.
Elle te taquinais et tu la taquinais, personne n'était laissé au hasard, pas de favoritisme entre vous deux et tu te faisais la réflexion que tu appréciais ce genre de début de relation bien que tu n'en ai connu que trop peu et puis tu eus même le droit d'apprendre quelque chose qui pouvait être fortement intéressant pour la suite : le fait que Haru ai une préférence pour les carrés de soie à mettre autour du cou :
« Voilà une information des plus intéressantes, ma Dame. Ainsi, bien que ce ne soit pas une surprise, je saurais quoi ramener pour notre prochaine entrevue, afin de ne pas venir les mains vides et être sûr de ne pas me tromper dans le choix du cadeau » Petit sourire, main sur le cœur et légère inclinaison du torse : « Je tâcherais de ne pas oublier de vous ramener un petit quelque chose, soyez en rassurée »
Mensonge ? Vérité ? La question se posait toujours avec toi mais, au fond, si Haru avait une fonction aussi importante auprès d'Allys, cela voulait dire que la Reine l'estimait et qu'il ne fallait vraiment faire aucune preuve de mauvais goût pour ne pas risquer un « incident diplomatique ».
Heureusement, pour l'instant, tu étais à milles lieux de risquer une telle chose, même si la Première Ministre insista sur le fait qu'elle t'autorisais toujours à poser une question. Bien alors :
« Puisque vous insistez autant, ma Dame, je vais réfléchir sérieusement à la question à poser » Petite pause alors que plusieurs interrogations apparaissaient dans ton esprit mais il te fallais en choisir une : « Si je devais axer ma curiosité ce serait pour vous demander si une personne aussi occupée que vous possède un passe temps, un loisir, quelque chose qui ferait en sorte que vous puissiez fuir votre travail et vos responsabilité pour une période donnée par exemple ? »
Au moins ainsi, enfin l'espérais tu, tout le monde serait content : Haru car tu lui avais posé une question et toi même qui allais certainement avoir la réponse à cette question même s'il y avait tout de même un risque que cela ne soit pas la vérité mais en même temps, était ce réellement important ?
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Haru Du LysPremière Ministre
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- Enfin une question intéressante, Sir Arkhet !
Je continue ma route dans l’allée de la Rose pour rejoindre peu à peu l'île ministérielle. Les mains dans mon dos, regardant les différentes œuvres d’art qui se trouvent dans cet immense couloir, je finis par ralentir considérablement la marche pour réfléchir à sa question.
- Il y a tellement de réponses possibles...
Car oui, j’avais quelques loisirs ici et là même si je n’avais guère le temps mais ils étaient basiques mais qu’est-ce que je désirais le plus là-dedans ? Je lui réponds un petit quelque chose pendant que je trouve mon désir le plus enfoui.
- Depuis toute petite, je joue du violon. Mère veut qu’un enfant de mon rang puisse jouer d’un instrument digne de ma valeur. Ce fut le violon mais la magie m’a permise aussi de jouer aussi du koto depuis peu mais j’avoue que la base du solfège que j’ai apprise m’aide grandement mais hélas ce n’est pas mon plus grand passe-temps. Je pourrai dire club de lecture ou jardiner. Des loisirs standards mais qui m'occupent ou me détendent lors de longue journée de travail mais ce n’est pas ça que vous voulez entendre.
Je lui fis un sourire taquin car je pense qu’il pouvait s’en douter que j’étais une grande lectrice, peut-être connaissait des informations sur le violon mais ce que je m’apprêtais à dire, non peu de gens le savaient…
- Si j’avais vraiment le temps, si on m’accorde de longues vacances. Je partirai voyager dans le royaume pour découvrir des ruines et autres lieux cultes de notre si beau pays. Je vous arrête tout de suite, pas d’expédition dangereuse, ce n’est pas mon genre mais ça fait des années que j’ai pu vu l’étoile de saphir, les ruines d’astronomie, le temple de lucy autre que par convocation officielle. J’aimerai visiter cela pour moi et non le Royaume. Peut-être plus tard quand j’aurai le temps !
Ca me rappelle cette discussion avec Allys qui finalement a pu visiter son royaume et si voyager avec elle serait possible, je la kidnapperais bien pour faire un tel périple, rien que toutes les deux, fuyant nos responsabilité le temps d’une lune !
- Je me contente alors de lire ses extraordinaires voyages à travers divers bouquins ou autres artefacts magiques qui me permettent de voyager ! Mais hélas, mes responsabilités m’y empêchent… ça serait peut-être ça mon seul regret...
Ce manque de voyage me pesait des fois et quand nous sommes partis rien que tous les deux avec Jin, j’ai pu me redécouvrir une passion d’antan. Je devrais retenter ma chance mais la porte qui indique la fin de couloir me rappelle à l’ordre. Il était temps de se dire au revoir avec cet “ adorable “ conseiller.
- Sir Arkhet, je vais devoir malheureusement vous quitter mais vous pouvez m’accompagner jusqu’à mon cabinet si vous le souhaitez. Ca serait dommage de se quitter ainsi non ?
Comme si je l’invitais indirectement à aller au travail dans son bureau.
- Mais je peux tout aussi bien fermer les yeux et vous laisser quérir à vos occupations ! Malgré le froid, il fait très beau dehors, je n’en voudrais pas que vous profitez de ce temps plaisant mais je ne peux malheureusement pas vous accompagnez plus longtemps...
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Comment plaire à Sa Reine
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Ft : Haru du Lys
Tenter sa chance avait un réel avantage mais un inconvénient tout aussi réel et tu étais bien conscient que la roue de la Fortune tournait à chaque instant. Haru t'avais accordé un « privilège », que tu avais refusé une première fois avant de le prendre finalement car la jeune femme avait accepté. A présent donc, tu étais en possession d'informations concernant la Première Ministre.
Pourtant, tu n'allais pas t'en vanter. Tu garderais cette réponse dans un coin de ton esprit pour, qui sait, t'en servir plus tard si la situation l'exigeait car n'oublions pas que cette fonction de Conseiller Royal n'était qu'une vitrine pour la réelle fonction que tu avais : Espion. Enfin, quoi que l'on pouvait en dire, il était toujours agréable d'avoir accès à des informations sans rien faire de spécial.
Alors tu écoutas, attentif, sans jamais interrompre la demoiselle qui avouait plus en détails qu'elle serait intéressée par une expédition dans les ruines tandis que tu te contentais d'hocher la tête avec un sourire. Tu aurais sans doute pu également te servir de ton pouvoir mais cela pouvait s'avérer délicat dans le sens où il te fallais regarder Haru dans les yeux, ce qui n'était pas une opération discrète bien au contraire :
« Ainsi, vous rêvez secrètement d'aventures ? Je ne peux alors que vous souhaitez que vos rêves se réalisent, ma Dame car vous semblez, effectivement, avoir besoin d'évasion » Par la suite, petit détour sur un sujet que vous aviez déjà abordés tous deux : « J'ose espérer, dans ce cas, que la fête d'anniversaire de Notre souveraine soit assez agréable pour vous faire oublier un instant votre travail pour vous permettre de passer un moment tranquille »
Sincère ou non ? Quoi qu'il en soit c'était un habile moyen de se servir de l'étiquette pour ne pas froisser ton interlocutrice qui, rappelons le également, avait une fonction importante au sein du gouvernement d'Aryon donc autant montrer « patte blanche » devant elle même si tu avais bien conscience que tu étais quelqu'un de privilégié d'avoir eu la chance de partager un tel moment de « détente » avec Haru.
Effectivement, avoir un poste aussi haut placé que le sien ne devait pas être simple tous les jours et elle ne devait pas bénéficier souvent d'instants de repos et puis... En y repensant, peut être que ta petite « pièce de théâtre » serait un autre moyen pour toi de faire ton travail d'espion ? Car n'était ce pas dans les moments de divertissements que les gens étaient moins méfiants et plus enclins à laisser échapper certaines informations ?
Une nouvelle idée à mettre dans le coin de ta tête pour plus tard car, actuellement, ton attention était de nouveau toute à Haru qui t'apprenais qu'elle n'avait guère le choix que de lire des récits d'aventures plutôt que les vivre elle même :
« Tâchez de garder espoir, Dame Du Lys car, même si, actuellement, vos envies de voyage ne se réalisent pas, nul ne sait quand une telle opportunité se produira, alors ne renoncez pas et puis... » Revoilà le « Chess joueur » : « Si votre travail est trop présent, pensez à la surprise que vous souhaitez préparer pour Notre souveraine. Je ne doute pas que cela soit, pour vous, un bon moyen de penser à autre chose et, peut être même cela vous fera t il du bien »
C'était un autre conseil pour un Conseiller Royal n'est ce pas ? Même si cette discussion allait se terminer puisque Haru était en route pour reprendre le travail justement. Pourtant, cela n'allait apparemment pas se terminer sur un simple « au revoir » patce que la Première Ministre te proposais de l'accompagner dans son bureau afin de ne pas « se quitter ainsi ».
Tu n'étais peut être pas né noble mais tes connaissances en étiquette avaient fait en sorte que tu savais qu'il ne fallait pas se défiler ainsi, surtout devant une dame même si celle ci s'apprêtait à reprendre son travail. D'ailleurs, d'après ce qu'elle disait, elle était prête à fermer les yeux et te laisser vaquer à tes occupations.
C'était adorable même si, évidemment, tu n'allais pas user de ce terme pour lui répondre :
« Pour tout vous dire, je ne suis pas aussi occupé que cela donc cela ne me dérange aucunement de vous accompagner à votre cabinet. Ainsi, le lieu me semblera moins étranger si, d'aventure, vous veniez à me convoquer, ma Dame. En espérant simplement que le motif d'une prochaine convocation ne soit pas des reproches que vous souhaiteriez me faire... »
Non, décidément, si « l'entrevue » avec la Première Ministre devait se terminer ainsi, autant qu'elle se fasse sur une note d'humour n'est ce pas ?
Pourtant, tu n'allais pas t'en vanter. Tu garderais cette réponse dans un coin de ton esprit pour, qui sait, t'en servir plus tard si la situation l'exigeait car n'oublions pas que cette fonction de Conseiller Royal n'était qu'une vitrine pour la réelle fonction que tu avais : Espion. Enfin, quoi que l'on pouvait en dire, il était toujours agréable d'avoir accès à des informations sans rien faire de spécial.
Alors tu écoutas, attentif, sans jamais interrompre la demoiselle qui avouait plus en détails qu'elle serait intéressée par une expédition dans les ruines tandis que tu te contentais d'hocher la tête avec un sourire. Tu aurais sans doute pu également te servir de ton pouvoir mais cela pouvait s'avérer délicat dans le sens où il te fallais regarder Haru dans les yeux, ce qui n'était pas une opération discrète bien au contraire :
« Ainsi, vous rêvez secrètement d'aventures ? Je ne peux alors que vous souhaitez que vos rêves se réalisent, ma Dame car vous semblez, effectivement, avoir besoin d'évasion » Par la suite, petit détour sur un sujet que vous aviez déjà abordés tous deux : « J'ose espérer, dans ce cas, que la fête d'anniversaire de Notre souveraine soit assez agréable pour vous faire oublier un instant votre travail pour vous permettre de passer un moment tranquille »
Sincère ou non ? Quoi qu'il en soit c'était un habile moyen de se servir de l'étiquette pour ne pas froisser ton interlocutrice qui, rappelons le également, avait une fonction importante au sein du gouvernement d'Aryon donc autant montrer « patte blanche » devant elle même si tu avais bien conscience que tu étais quelqu'un de privilégié d'avoir eu la chance de partager un tel moment de « détente » avec Haru.
Effectivement, avoir un poste aussi haut placé que le sien ne devait pas être simple tous les jours et elle ne devait pas bénéficier souvent d'instants de repos et puis... En y repensant, peut être que ta petite « pièce de théâtre » serait un autre moyen pour toi de faire ton travail d'espion ? Car n'était ce pas dans les moments de divertissements que les gens étaient moins méfiants et plus enclins à laisser échapper certaines informations ?
Une nouvelle idée à mettre dans le coin de ta tête pour plus tard car, actuellement, ton attention était de nouveau toute à Haru qui t'apprenais qu'elle n'avait guère le choix que de lire des récits d'aventures plutôt que les vivre elle même :
« Tâchez de garder espoir, Dame Du Lys car, même si, actuellement, vos envies de voyage ne se réalisent pas, nul ne sait quand une telle opportunité se produira, alors ne renoncez pas et puis... » Revoilà le « Chess joueur » : « Si votre travail est trop présent, pensez à la surprise que vous souhaitez préparer pour Notre souveraine. Je ne doute pas que cela soit, pour vous, un bon moyen de penser à autre chose et, peut être même cela vous fera t il du bien »
C'était un autre conseil pour un Conseiller Royal n'est ce pas ? Même si cette discussion allait se terminer puisque Haru était en route pour reprendre le travail justement. Pourtant, cela n'allait apparemment pas se terminer sur un simple « au revoir » patce que la Première Ministre te proposais de l'accompagner dans son bureau afin de ne pas « se quitter ainsi ».
Tu n'étais peut être pas né noble mais tes connaissances en étiquette avaient fait en sorte que tu savais qu'il ne fallait pas se défiler ainsi, surtout devant une dame même si celle ci s'apprêtait à reprendre son travail. D'ailleurs, d'après ce qu'elle disait, elle était prête à fermer les yeux et te laisser vaquer à tes occupations.
C'était adorable même si, évidemment, tu n'allais pas user de ce terme pour lui répondre :
« Pour tout vous dire, je ne suis pas aussi occupé que cela donc cela ne me dérange aucunement de vous accompagner à votre cabinet. Ainsi, le lieu me semblera moins étranger si, d'aventure, vous veniez à me convoquer, ma Dame. En espérant simplement que le motif d'une prochaine convocation ne soit pas des reproches que vous souhaiteriez me faire... »
Non, décidément, si « l'entrevue » avec la Première Ministre devait se terminer ainsi, autant qu'elle se fasse sur une note d'humour n'est ce pas ?
Codage par Libella sur Graphiorum
Haru Du LysPremière Ministre
Informations
- J’ai besoin d’un preux chevalier pour m’accompagner à mon bureau. C’est connu que les couloirs du palais sont dangereux !
Dis-je en plaisantant. On prend alors la route pour rejoindre l'aile ministérielle et on profite pour discuter de l'aménagement des lieux. C’était un espace très décoré par des plantes, marbres grâce à la verrière qui laisse passer la lumière. On prend le premier escalier à gauche pour rejoindre mon étage où se trouvait plusieurs bureaux. Le sol avait une moquette sur tout le long du couloir, un bleu roi avec des dorures dorées. Je ne compte pas le nombre d’heures de nettoyage sur le tissu mais ça c’est inimaginable ! Nous étions presque arrivés quand quelqu’un m’interpelle en soufflant après avoir couru derrière nous.
- Ma Dame, ma Dame ! Je vous cherchais !
- Qu’y a-t-il Monsieur Bernicard ?
- Le ministre des finances réclame votre présence pour un différent avec le ministre de la Culture. Ils ne sont pas d’accord et ne souhaitent pas déranger la Reine.
- Je vois, j’arrive d’ici peu alors.
L’homme repart à la va vite à l’autre bout et grimpe au deuxième étage pour jouer le coursier ailleurs. Je finis par me tourner par le conseiller royal.
- Sir Arkhet, je crois que je vais devoir vous abandonner.
Mes épaules s’affaissent, j’avais prévu de passer l’après-midi dans mon bureau pour finir mes derniers dossiers mais ça ne sera pas pour aujourd’hui encore une fois.
- Merci encore de m’avoir accompagné et j’attends avec impatience votre invitation pour votre représentation théâtrale !
Je me donne du courage mentalement et incline légèrement ma tête envers mon vis-à-vis.
- Je vous souhaite une agréable fin de journée Sir Arkhet et à bientôt.
Je finis par le quitter me préparant à affronter deux collègues dont aucun ne voudra montrer qu’il a tort par rapport à l’autre…
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