— Je ne te le fais pas dire, je vais devoir courir d’ici à la bijouterie.
— C’est dommage que tu ne restes pas plus il y a encore tellement de confiseries.
— Vous les mangerez pour moi, si je ne retourne pas au travail maintenant ma femme va faire une tuerie.
— Tu exagères toujours Bertran, ta femme n’est pas une valkyrie.
— Elle aurait pu l’être, surtout avec son charme et sa barbarie.
— C’est le truc des valkyries la barbarie ?
— Aucune idée, mais la femme de Bertran n’a tout de même pas cette force-là, c’est une souri.
— Du coup, vous prenez des pots en plus pour votre femme ?
Il y eut un sursaut de la part du groupe de trois hauts à la petite table du salon de thé à qui il a loué la salle pour faire des dégustations et vente de confiserie et pâtisserie faite à base des fruits au sirop récupéré du village natal de Java. Pour le moment c’était un franc succès et c’était plus que visible à l’humeur de Faolan qui avait un grand sourire et s’amusait même des clients qui ne faisaient que discuter de sujet trivial. Avoir quelques rumeurs pour discuter avec des amis plus tard était en plus de cela des plus agréable.
Son fil courait d’une table à l’autre de la pièce en babillant joyeusement avec les gens. Pour le moment une ambiance bonne enfant régnait dans les lieux, malgré le temps dehors, une pluie qui tombait comme vache qui pisse. Vraiment, la joie de Faolan était plus que palpable pour qui savait pour son pouvoir.
Au final il put vendre une dizaine de pot de confiture différent et des cerises à l’alcool pour ce bijoutier bien pressé de rejoindre sa femme sans en prendre une part de lui-même. Cela aurait été dommage pour lui. L’homme lui avait promis de lui envoyer des clients qui passerais chez lui, voir même sa femme pour qu’elle se détient un coup. Le cuisinier lui promis d’offrir le thé et la première confiserie choisis par la dit femme quand elle viendrait, échange de bon procédé. Puis même, l’homme avait fait une assez bonne dépense chez lui avec tous les pots qu’il pouvait bien lui offrir cela pour ne pas finir égorger par sa femme qui semblait avoir son petit caractère.
Une odeur bien spécifique de riz au lait qui cuit lui prit le nez et il se hâta en cuisine pour sortir la casserole de la flamme. Après plusieurs tours de palette en bois dans la mixture et surtout avoir gouter, il était certain que ce plat-là était fin prêt. Il allait pouvoir le proposer en alliance avec de pèche au sirop poché au vin, le tout avec un coulis de framboise au miel. Il retourna dans la pièce principale et nota l’ajout du plat à l’ardoise des plats préparés proposer. En plus de confiture ou de fruit en sirop ou à l’alcool à pouvoir prendre directement, il y avait aussi un large choix de tarte, guimauve, même des sorbets accompagner de chantilly, ainsi qu’une salade de fruits des plus fraiche ou quelque feuille de menthe flottaient pour aromatiser l’ensemble, le tout avec des thés varier. Vraiment il y avait de quoi remplir les ventres et les gosiers. La seule chose qui manquait un peu était du divertissement.
C’était décidé, il tenterait de faire connaissance avec la prochaine personne qui viendrait seul dans le salon de thé. Au pire ça ne donnera rien, au mieux il se fait un nouvel ami, tout simplement. Il n’y a plus qu’à croiser les doigts que le bouche-à-oreille sur sa boutique temporaire fonctionne bien.
Salade de fruits jolie, jolie...
Ft : Faoltan Sealtar
D'ailleurs, cela te faisais penser que tu avais fais l'acquisition d'une Scribouilleuse, un objet magique assez pratique surtout pour quelqu'un qui passait le plus clair de son temps le nez dans la paperasse et, même si cela te rendais un peu plus fainéant, cela t'aidais au quotidien. C'était le principal, n'est ce pas ?
Dehors, la pluie continuait de tomber. Oh, il ne pleuvait pas averse non plus mais assez pour que les gens pressent le pas, pour retourner chez eux ou se mettre à l'abri. Puis, soudain, ton regard accrocha quelque chose qui te fis tiquer. Aussitôt, tu te levas, manquant de faire sursauter Julia, qui nettoyait un coin de ton bureau :
« Messire ? Quelque chose ne va pas ?
– Je suis navré de vous avoir autant surpris Julia mais, je vais faire un tour dehors
– Sous cette pluie ? Très bien, couvrez vous bien dans ce cas »
Tu eus un sourire en attrapant une large cape que tu pouvais rabattre sur ta tête pour te protéger de la pluie avant de sortir de ton bureau, aller hors du Palais et te diriger vers la place commerçante. Comme tu pouvais l'imaginer, sous cette pluie, il n'y avait pas grand monde dehors. Peut être avais tu rêvé alors ? Tu t'apprêtais à faire demi tour lorsque tu entendis un bruit étrange... Comme un... Miaulement ? Étrange...
Prenant donc la décision de ne pas retourner de suite au Palais, tu bravas la pluie pour te diriger vers la source de bruit et bien t'en fis car il se trouvait qu'il y avait un chaton trempé, miaulant à la mort. Tu avais bien entendu. Lentement tu tendis les bras pour venir prendre l'animal :
« Et bien... Que fais tu ici ? Tu es perdu ? »
Le chaton avait l'air seul mais tu espérais qu'il ne l'était pas réellement car tu te voyais mal le ramener avec toi au Palais. Pourtant, à l'instant présent, cela te faisais mal au cœur de le laisser sous la pluie du coup, tu le pris avec toi, l'emmitouflant comme tu le pouvais sous ta cape, bien au chaud mais en le laissant respirer tout de même.
Soudainement, la pluie s'intensifia et tu te mis à courir vers le premier abri que tu trouvas et l'heureux hasard fit qu'il s'agissait apparemment d'un salon de thé. Le chat dans ta cape poussa un nouveau miaulement et cela te conforta dans le fait de t'approcher, en retirant le haut de ta cape qui faisait office de capuche. Ainsi, tu t'approchas vers le jeune homme qui semblait être le tenancier de ce salon, pour le saluer :
« Bonjour, pardonnez moi cette arrivée en trombe mais la soudaine pluie m'a surpris. J'espère que je ne vous dérange pas » Un nouveau miaulement se fit entendre, provenant de ta cape : « Ah oui, j'ai trouvé ce petit bonhomme dans la rue et je ne pouvais pas me résoudre à le laisser dehors. Ne vous inquiétez pas, je le garderais avec moi et ferais en sorte qu'il ne vous pose aucun problème. Cependant... » Tu eus une légère mine contrite « Si cela ne vous dérange pas évidemment, puis je vous demander si vous avez un bol de lait pour mon compagnon ? J'ignore si vous êtes toujours ouvert mais si c'est le cas, je serais ravi de prendre une tasse de thé également »
Cet endroit était bien un salon de thé, n'est ce pas ? Et il avait l'air d'être ouvert en plus mais cela ne coûtait rien de poser la question pour être sûr. De plus, ton petit compagnon à fourrure semblait vraiment être affamé vu à quelle fréquence il miaulait.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes et son envie de discuter était a son comble quand la porte du salon de thé s’ouvrit avec une certaine vivacité qui le fit presque sursauter et tourner deux trois visage dans la direction du bruit de porte qui s’ouvre avant que rapidement chacun reprenne ses diverses conversations. Dans l’un des coins il était presque certain avoir entendu des filles glousser sur la prochaine dentelle qu’elles voudraient avoir et le jeune père espéra que son fils soit bien loin de ce genre de propos pour son innocence.
— Bonjour, ne vous inquiétez pas, la pluie nous donne de bons visiteurs alors prenez un siège et réchauffer vous.
Puis il était complètement responsable d’une certaine manière de cela. Un sourire aux lèvres et curieux il avança un peu pour regarder l’animal que le nouveau venu tenait entre ses mains. Un mignon chaton qui fera certainement fondre le cœur de Melta quand il viendra par ici plus tard.
— Il est adorable ce petit père, attendez, je vais vous cherche de quoi le sécher en plus de le nourrir un peu. J’ai mieux que du lait pour lui.
Par pur réflexe Faolan gratouilla un peu le pelage du chaton qui lui mordilla les doigts quand ils arrivèrent à sa porter. Cela fit rire le blond et retombez sur des souvenirs d’enfance de lui avec le chat de la cuisine des nobles chez qui il travaillait. D’une certaine façon il avait toujours eu un faible pour les animaux, surtout aussi jeune.
— Prenez vos aises je reviens. Nous sommes bien entendu encore ouvert vous aurez votre tasse de thé, juste, est-ce que vous avez une préférence ? Peut-être que vous prendrez un en cas avec cela et du coup avoir un gout qui se mari bien ensemble. Il y a le menu juste là, je vous laisse voir le temps que je reviens.
Il lui indiqua du bout du doigt l’ardoise où il avait rajouté un peu plutôt le dessert à base de pêche. Le choix était assez ravier et le cuisinier n’avait aucun doute qu’il y aurait forcément quelque chose au gout de ce nouveau client. En cuisine il attrapa un vieux plaid et un peu de friandises pour glooby qu’il avait faits pour Guimauve à la base, c’était moelleux et les aliments dedans étaient assez universels pour que cela soit agréable pour le petit, il ajouta tout de même un peu de poisson séché qu’il avait dans ses affaires et une boisson légèrement tiède à base d’eau et de camomille pour le détendre. Les vieux cuisiniers de son enfance faisaient cela pour les chats de la cuisine et cela avait toujours fait de très bons effets.
Une fois tout mis sur un plateau il revient vers l’homme au chaton et lui tendit le plaid pour sécher le félin alors qu’il disposait les denrées pour le chat sur la table. Avec un grand sourire et une pluie de plus en plus forte, il reprit la parole.
— Voilà, avec cela il devrait être mieux. Est-ce que du coup vous-même avez fait votre choix pour vous réchauffer ? Est-ce qu’il vous faut quelque chose pour vous sécher en plus ?
Salade de fruits jolie, jolie...
Ft : Faoltan Sealtar
A ton grand regret, tu dus te rendre compte qu'il y avait beaucoup de choses que tu ne pouvais pas prévoir mais c'était quelque chose de tout à fait normal car personne ne le pouvait. Il y avait le temps, aléatoire par excellence mais également les « imprévus » que tu pouvais trouver sur ta route comme ce petit bonhomme à fourure par exemple.
Heureusement cependant, pour ce qui était du temps, tu avais eu le réflexe de te vêtir en conséquence c'est à dire de prendre une large veste qui couvrait tout ton corps avec une capuche que tu avais pu rabattre sur ta tête, ce qui dissimulait ton visage, certes, mais au moins étais tu un minimum au sec.
La raison de ta présence dehors par ce temps ? Tu avais simplement cru entendre du bruit mais, apparemment, il ne s'agissait que du fruit de ton imagination mais au moins n'avais tu pas tout perdu car tu ramenais un petit compagnon avec toi même si tu savais que cette rencontre n'était que temporaire puisque tu n'allais pas le ramener au Palais avec toi car ce petit bonhomme avait surement une famille qui le cherchait.
Quoi qu'il en soit, tu eus la chance de pouvoir te « réfugier » dans un salon de thé et, même si tu étais « caché » par ta capuche et ta longue cape, cela ne t'empêchais pas de faire preuve de politesse en t'excusant car tu ignorais si le salon était réellement ouvert avant de t'inviter ainsi sans crier gare mais tu fus rapidement conforté par le gérant qui te confirmas qu'il était ouvert.
Ainsi, tu te permis de commander une tasse de thé pour toi ainsi qu'un bol de lait pour ton petit compagnon miaulant :
« Merci de votre hospitalité. Je crains malheureusement que ce petit bonhomme ne soit pas à moi. J'irais partir à la recherche des siens une fois que le temps sera plus clément »
Répondis tu avec un léger sourire en regardant Faolan gratouiller un instant le chaton avant de te prévenir que tu pouvais prendre tes aises en te demandant des précisions sur ton thé et si tu voulais avoir un en cas avec. Pourquoi pas après tout ? Tu avais toujours quelques cristaux dans ta poche pour payer si ce genre de choses arrivait.
Ainsi, tu hochas légèrement la tête avant de prêter attention au menu, tandis que Faolan s'éloignait pour trouver de quoi sécher ton petit compagnon a fourrure. Tu en profitas aussitôt pour plonger ta main dans une des poches de ta cape et sortir un cache œil dont tu « t'équipas » avant de défaire ta queue de cheval, laissant ainsi tes cheveux encadrer ton visage.
Cela ne te pris pas longtemps, si bien que tu vis Faolan revenir avec un plaid et quelques friandises pour le chat. Décidément, ce petit était bien tombé et allait être gâter. D'ailleurs, ses miaulements se firent plus forts ce qui te fis légèrement sourire à croire qu'il avait déjà repérer les friandises à l'odeur. En même temps, il était connu que l'odorat des animaux était beaucoup plus fin que celui des humains...
Néanmoins, Faolan voulu également prendre ta « commande », en te demandant si tu avais choisi et si tu souhaitais également quelque chose pour te sécher. Hochant la tête, tu pris la parole pour répondre :
« Je crois que je vais me laisser tenter par un thé vert, cela me réchauffera » Tu abaissas finalement ta capuche, laissant découvrir ton visage, ton cache œil et tes longs cheveux légèrement ébourriffés, qui l'encadrait : « Heureusement ma tenue m'a protégé mais il est vrai que ça m'arrangerais si je pouvais avoir une serviette pour m'essuyer les cheveux. Ils ne sont pas si trempés que ça mais je ne tiens pas à risquer d'attraper un rhume » Puis, regardant les affaires que Faolan avait ramené pour le chaton, tu ne pus t'empêcher de commenter : « Décidément, ce petit bonhomme est bien gâté. Attention qu'il ne prenne pas de mauvaises habitudes »
évidemment, ce n'était pas une critique puisque c'était dit sur le ton de l'amusement tandis que tu redressais la tête vers Faolan, conscient que tu n'allais pas pouvoir utiliser l'entiereté de ton pouvoir avec un œil caché.
— Hum… Vous devriez certainement lui trouver une nouvelle famille au lieu de chercher les siens. Une chatte ne laisse pas ses petits sans surveillance comme cela.
Il y avait beaucoup de monde qui pensait que cela arrivait, qu’elle pouvait simplement les oublier dans un coin, puis revenir plus tard. Parfois cela arrivais, c’est certain, mais la plupart du temps soit le chaton avait été lâché par sa mère pour commencer à vivre comme un grand dans la nature, soit elle était morte ou encore prise pour servir de chat de compagnie à quelqu’un.
Ce fut un peu une déception pour le cuisinier de ne pas avoir plus qu’un thé vert à mettre sur son plateau, peut-être que ce qu’il y avait sur la carte n’était pas au gout de l’homme ou qu’il n’avait pas faim. À aucun moment il ne pensa au fait qu’il n’avait pas les moyens pour payer en voyant la qualité de ses vêtements. On ne porte pas cela, sans avoir de l’urticaire à l’idée de le mouiller, si on n’avait pas le budget en conséquence pour l’assumer à la suite.
— Je vais vous chercher votre boisson du coup, je reviens rapidement.
Il laissa son intimité à se supposer noble et prépara un thé vert au gingembre tranquillement. Alors qu’il faisait chauffer l’eau il eut le droit à une autre commande d’une autre table, une gaufre saupoudrée de cacao en poudre, avec un bonhomme de neige en sorbet citron et une guirlande de guimauve autour de son cou factice. Le temps de faire cela et servir l’eau avait été à la bonne température et il prépare le thé en faisant attention au temps d’infusion pour que le meilleur du gout ressorte de ce qu’il faisait. Il y avait eu quelque client râleur sur le fait qu’ils voulaient eux-mêmes choisi quand retirer le sachet de thé de la tasse, mais s’ils n’étaient vraiment pas contents ils rentraient chez et eux et le faisaient eux-mêmes.
Il déposa la tasse de thé à l’homme au chaton avec une verrine de salade de fruit fait avec des pêche, poire, abricot et cerise au sirop. Un petit quelque chose de frais et sucrée pour accompagner la boisson chaude, il avait mis aussi un petit sucrier aussi. Il se permit une caresse supplémentaire au félin qui ronronna de plaisir et cela le fit sourire.
— Est-ce que c’est vraiment une mauvaise habitude que de manger à sa faim, d’être aimé et de pouvoir en profiter ?
Cela était dit avec un bout de rire et un peu d’ironie. Sûrement parce que ne lui ne voyait pas en quoi son geste pour le chaton pouvait lui donner de mauvaises habitudes, le fait de lui-même chouchouter son fils à outrance n’aidait pas du tout.
— Est-ce que vous avez besoin d’autre chose ?
Salade de fruits jolie, jolie...
Ft : Faoltan Sealtar
La remarque du jeune homme était tout à fait exact : ce petit bonhomme était à présent livré à lui même à moi qu'une famille humaine accepte de s'en occuper et, ce qui était dommage, c'était qu'il n'y avait aucune chance pour que ce soit toi car, bien que tu ne sois pas contre l'envie d'avoir un petit compagnon sur pattes, tu doutais de lui offrir une vie idéale.
Non, il allait falloir quelqu'un d'autre, mais, pour le moment, la question était tout autre : le nourrir et se réchauffer car tu avais été surpris par l'averse qui, d'ailleurs, était entrain de redoubler d'intensité à l'extérieur. Décidément, quelle idée de sortir en pleine tempête...
Néanmoins, tu hochas légèrement la tête :
« Dans ce cas, l'objectif, une fois que le temps se sera calmé, sera de lui trouver une famille adoptive » D'ailleurs, puisque l'idée te vins, autant demander : « ça me fais penser d'ailleurs... Je peux vous demander si vous connaissez du monde qui serait près à s'occuper d'une petite boule de poils ? »
Le ton était peut être un peu familier pour « Chess » mais qu'importe et puis tu ne faisais que poser la question. Libre au jeune homme de te répondre favorablement ou non même si tu l'espérais pour la survie de ce petit. Cependant, cela ne t'empêchas pas de passer ta commande, un simple thé vert, commande qui pouvait sans doute porter à interprétation sur ton statut social mais... Encore une fois, tout était volontaire.
Tu hochas lentement la tête, patientant ainsi en regardant autour de toi. Oui, peut être qu'avec la tenue que tu arborais actuellement, tu ne faisais pas penser à un riche noble mais cela ne te dérangeais pas de passer ainsi pour un « sans-le-sou » même si tu ne pu prévoir la suite.
En effet, tu pus constater qu'il y avait d'autres clients ainsi, le gérant ne devait pas trop se plaindre niveau travail mais... Niveau clients justement... Tu eus un discret sourire en imaginant rapidement la scène avant que ton attention ne soit rapportée sur quelque chose qui pouvait paraître insignifiant aux yeux des autres mais qui, pour toi, fus une agréable surprise.
Le gérant finit alors par revenir, ton thé vert sur un plateau, accompagné cependant d'une verrine de fruits. Tu fis aussitôt la remarque :
« Le moins que l'on puisse dire est que vous savez gâter les clients ! Je n'aurais pu rêver d'un meilleur supplément. Avec de la chance, je crois que j'ai assez de cristaux pour vous régler » Autant jouer ton rôle jusqu'au bout n'est ce pas ? Puis, répondant à la remarque au sujet du chaton : « Oh mais je ne disais pas le contraire ! Je disais seulement que ce petit risquera de ne plus vous lâcher si vous continuez à le gâter ainsi »
Le ton était amusé pusique cette remarque n'était pas une critique, surtout que tu entendais ton petit compagnon à fourrure se mettre à ronronner une énième fois sous la caresse. De plus, le chaton semblait être insatiable dans le sens où il se mettait à vouloir chercher la main de Faolan pour continuer d'être caressé.
Intérieurement, cette scène t'attendrissais, ce serait mentir que de dire le contraire mais à la question du gérant à savoir si tu avais besoin de quelque chose, tu répondis sur un ton d'amusement cependant peiné :
« Qu'est ce que je pourrais bien vouloir de plus ? Le thé m'a réchauffé et j'ai également eut le droit à des fruits en sirop que j'imagine délicieux. Il ne me reste qu'à attendre que le temps s'éclaircisse mais cela, j'imagine que je ne le verrais sur aucun menu n'est ce pas ? » Tu eus un petit rire avant de soupirer : « C'est quand même pas malin de sortir avec un temps pareil mais j'ai promis à ma sœur de venir la voir. J'espère qu'elle m'en voudra pas trop de rallonger nos retrouvailles comme ça mais ce sera la faute de la météo » Tu hésitas un moment : une gorgée de thé ou les fruits au sirop qui te faisaient de l'oeil ? Incapable de choisir pour le moment, tu repris la parole, demandant, simplement : « Je vois que vous avez des clients. Votre salon de thé à l'air de bien se porter, je me trompe ? »
Aucun mal a être un peu curieux, si ?
— Je ne connais personne à la capitale. Je suis un itinérant qui loue des locaux en ville pour faire mon commerce temporaire. Même la vaisselle ici n’est pas la mienne. Les dernières fois que j’ai entendu parler de personne souhaitant un chaton ça a été à mon dernier voyage au village perché, vous pouvez toujours vous renseigner là-bas.
Ou le faire en ville ou encore l’adopter vous-même. Il ne dit pas les deux dernières fins de phrase, mais elles sont pensées très fortement, mais il y a une certaine dose d’insolence qu’on se doit de garder un peu en soi pour ne pas blesser les clients ou passer pour un salaud.
Ce qui visiblement n’est pas le cas des clients. Le pire, il le sait, c’est qu’à chaque fois que les clients font le genre de remarque que ce qu’il vient de faire à la fin, cela ne part pas d’une mauvaise attention. Est-ce que pour autant cela lui faisait plaisir ? Absolument pas. Quand on offre un supplément à un client ce n’est pas pour le lui le faire payer cela.
— Laisser pour le prix du supplément, cadeau de la maison pour profiter plus pleinement du thé. Je ne me fais pas trop de souci pour ce petit père, j’ai un fils bien trop remuant pour qu’il souhaite rester avec moi de toute façon.
C’est un constat pour l’avoir déjà vécu des animaux qui suivaient leur route pendant un temps pour ensuite s’enfuir à cause des gestes un peu trop brusques du bambin ou du bruit qu’il pouvait faire. Il avait une vie bien trop instable pour ce genre d’animal. Avec les familiers mine de rien cela était bien plus simple du coup. Le lien avec le familier jouait beaucoup dans l’histoire.
— Sinon, vous pourriez vouloir l’intégralité de mon menu. Pas que je sois contre les compliments et que je ne sois pas d’accord avec le fait que ces fruits-là soit d’une qualité exceptionnelle, je préfère avoir l’avis des gens après qu’ils aient pu goûter. Pour le temps, effectivement, mais je pense que vous êtes là pour pas mal de temps mon brave monsieur.
Il y a un amusement très clair sur la fin de sa phrase, comme s’il disait une blague en même temps. Quelque part c’était une plaisanterie pour lui et c’était plus que plaisant d’avoir ce genre d’effet.
— L’emplacement est bon et c’est que ça aide pas mal à faire que le salon se porte bien pour le temps que je suis ici. Puis, par la grâce de Lucy, j’ai la météo avec moi. Sur ce, je vous laisse. N’hésitez pas à me redemander si vous avez besoin d’un peu plus, je n’ai malheureusement pas de pastille synébrale pour prévenir votre sœur.
Et sans rien ajouter de plus il partit prendre une commande de thé vert au jasmin avec une part de tarte au péché au vin deux tables plus loin et un chocolat chat avec des sucres d’orge juste à côté de l’autre table.
Salade de fruits jolie, jolie...
Ft : Faoltan Sealtar
Pour le moment, tu n'avais pas tellement de choix de prendre le chaton à ta charge puisque techniquement tu étais « bloqué » dans ce salon de thé à cause de la météo à l'extérieur qui ne semblait pas revenir à la normale bien au contraire vu que la pluie s'intensifiait. Intérieurement tu poussas un soupir en te disant que tu aurais peut être dû écouter les conseils de Julia au final mais cela ne servait à rien de penser à ça maintenant.
Pourtant, tu n'étais pas homme à plaindre dans le sens où, justement, le gérant de ce salon vous chouchoutait, ton petit compagnon et toi en donnant des friandises au chaton, certes, mais en te proposant de choisir ce que tu voulais au menu pour t'apporter, en supplément, des fruits au sirop, qui était le genre de produit dont tu avais du mal à résister.
Ainsi, tu remercias ton « sauveur » en lui disant cependant qu'il ne fallait pas trop gâter le petit animal car il risquerait de ne plus vouloir partir mais, heureusement pour toi, le gérant semblait avoir un deuxième degré comprit ta plaisanterie en te répondant cependant qu'il ne connaissait pas grand monde à la capitale qui serait susceptible d'adopter le chaton, te conseillant même d'aller voir du coté du village perché :
« Et bien je vous remercie du conseil même si je crains que la situation est assez embêtante dans le sens où je n'ai aucune affaire qui serait susceptible de m'emmener jusqu'au Village Perché donc je pense chercher plus sérieusement du coté de la Capitale pour donner une nouvelle famille à ce petit bonhomme »
Personnellement, tu ne connaissais personne non plus mais tu ne t'inquiétais pas pour autant car tu étais persuadé qu'en faisant quelques « séances » de porte à porte, tu allais bien réussir à tomber sur une famille adoptive puisque généralement les enfants étaient les premiers à craquer sur ces petites boules de poils : maintenant restait plus qu'à convaincre les parents...
Enfin, pour le moment, la question n'était pas là. Une fois le thé servit, tu tendis les mains pour prendre délicatement la tasse pour te réchauffer sans te brûler en écoutant le gérant te dire que tu ne lui devais rien pour ce supplément qu'il s'agissait d'un cadeau de la maison pour savourer plus pleinement le thé.
Tu appris aussi, dans la foulée, que l'homme avait un jeune fils apparemment. Penchant légèrement la tête sur le coté après avoir prit une petite gorgée de thé, tu pris la parole, demandant :
« Jeune père donc ? » Puis, tu te mis légèrement à rire en reprenant : « Vous avez sûrement raison car j'ignore lequel sera le plus turbulent parce que j'imagine qu'à cet âge, les chatons ont besoins de se dépenser donc ça risquera de vous faire une double dose d'énergie à supporter. De ce point de vue là, ce n'est effectivement pas une bonne idée de vous le confier » Et, pour éviter que l'homme ne le prenne mal, tu enchaînas : « Attention ! Je ne suis pas entrain de dire que vous ne saurez pas vous en occuper, juste que vous risquerez d'être deux fois plus fatigué en fin de journée, surtout si vous avez un commerce à faire tourner »
Par la suite... Oui, il était vrai que tu n'avais pas pris le temps de regarder le menu et ce fut d'ailleurs ce que le gérant de l'établissement te conseillas. Tu hochas alors légèrement la tête, en ayant toujours un regard vers ton petit compagnon pour éviter qu'il ne fasse des bêtises. En tout cas, lui aussi avait l'air d'apprécier les friandises qu'on lui proposait.
Heureusement, pour le moment, il restait relativement sage, ne miaulant que quelques fois soit pour avoir de nouvelles caresses soit pour de nouvelles friandises tandis que tu répondais :
« Vous avez sûrement raison mais le fait est que je n'ai pas vraiment pris le temps de regarder ce que vous proposiez. Je ferais plus attention » Assuras tu alors que tu prenais effectivement le menu dans les mains : « Et puis je ne me fais aucun soucis sur la qualité des produits que vous vendez » Par la suite, tu partis d'un petit rire lorsque tu entendis la remarque du gérant concernant le temps : « Dans ce cas je continuerais d'attendre, mais je ne me fais pas de soucis. En tout cas, du peu que je constate, l'ambiance m'a l'air très correcte »
Effectivement, tu étais assez bien tombé question ambiance et, de toute manière, tu n'avais pas d'autres choix que de rester dans le sens où tu n'allais pas prendre le risque d'affronter le temps massacrant de l'extérieur et puis le gérant avait vraiment l'air d'avoir un certain sens de l'humour alors que demander de plus ?
Par contre, lorsqu'il assurait qu'il avait la météo pour lui... Tu penchas légèrement la tête sur le coté avant de l'incliner légèrement vers l'avant lorsqu'il te demanda de l'excuser car il allait servir d'autres clients. Évidemment, tu n'allais pas l'empêcher de faire son travail alors tu te contentas de reprendre une gorgée de ton thé vert, parfaitement infusé, laissant ainsi ton regard – enfin ton œil unique maintenant que tu avais un cache œil – fureter autour de toi.
De temps en temps, ton regard dériva vers le menu. Tu n'avais pas spécialement faim mais peut être que l'appétit viendrait en mangeant n'est ce pas ? Ainsi, tu allais sûrement te laisser tenter par quelque chose une fois le gérant revenu mais, pour le moment, tu continuais d'observer.
— Oui, cela semble bien plus simple de lui retrouver une famille ici même. Peut-être, une personne de votre entourage ou vous-même pourrez savoir vous laisser séduire.
Parce qu’après tout, c’est cet homme qui avait trouvé ce chaton, peut-être est-ce que c’était un cadeau de Lucy pour lui offrir un peu de réconfort et dont il lui fallait le comprendre. Ou bien une manière de trouver sa future moitié si jamais ce n’était pas encore le cas. Les volontés de la déesse sont quelque chose qui le dépasse dans tous les cas. Cela dépasse certainement tout le monde en y regardant bien.
— Pas du tout une bonne idée effectivement, puis j’ai ma propre ménagerie de familier et ajouter un animal dedans sans un lien de familier sera compliquer. Déjà que mon faucon n’a parfois un peu de mal, aucune envie de voir ce que ça donnera avec un compagnon supplémentaire.
Après tout, avec un Ptidodo, un faucon et un Glooby en proie cela allait mal finir, si ce n’était pas son Rarwük qui n’attaquait pas le petit par jeu. Elle avait bien voulu faire cela avec Tea et c’était bien assez problématique ainsi.
— Je ne vais pas prendre mal vos propos, j’ai d’une entendue bien pire et de deux, effectivement, je ne suis pas la personne qu’il faut pour ce chaton.
Il haussa un peu les épaules avec une certaine flemme. Vraiment, il lui en fallait plus pour s’agacer de parole. En soi, les propos sur sa cuisine sans avoir gouté le piquaient bien plus dans cette histoire-là. Chacun avait sa sensibilité propre. Du moment qu’on ne lui sortait pas qu’il s’occupait mal de son fils directement et frontalement, il pensait pouvoir être assez calme sur le sujet. Ce n’était pas encore arriver des attaques trop frontal. Ou alors loin des oreilles du petit et là il pouvait être un peu plus vindicatif pour fermer le claquer de son interlocuteur.
— Prenez le temps de lire et voir ce qui vous tente, nous avons pas mal de temps avant que le temps se calme, je m’y connais un peu en météo. Peut-être que vous serez même encore là à la fermeture si cela continue ainsi. Et…
— Papa ! Cannelle faim !
— Melta, je t’ai déjà dit de na pas me couper quand je parle à un client et…
— Mais Cannelle faim…
L’enfant, un petit rouquin avec un regard de chiot abandonner sous la pluie le fixait sans se soucier qu’il était à côté d’un client. Comme toujours avec cet enfant qui était un petit roi dans son monde.
— Ce n’est pas plutôt toi qui as faim plus que Cannelle ?
— … Oui. OH ! Chaton !
L’enfant avait quitté tout intérêt pour son père et son futur goûter pour fixer le chaton qui avait sursauté suite à l’exclamation de l’enfant. Le petit trépignait d’impatience et il tendit la main vers le petit chaton pour le laisser sentir comme il faisait avec les familiers maintenant. Le cuisinier soupira et secoua un peu la tête.
— Fais attention à ne pas lui faire peur, sinon il va faire pipi sur la table. Je vais chercher de quoi remplis ton estomac, soit sache.
Sans plus se soucier du pauvre homme il laisse l’enfant qui semblait ce être calmer d’un seul coup à la mention d’un possible pipi sur la table du petit. Il ne fit plus un bruit, retira sa main et juste fixa l’animal avant d’être sorti de sa contemplation par une part de flan aux cerises et abricot.
— Merci papa !
L’enfant prit son butin et s’enfuit aussi rapidement qu’il était arrivé dans l’arrière-boutique à fin de jouer avec les familiers du cuisinier. Tout cela fit rire ce dernier et la pluie sembla suivre encore plus sa bonne humeur.
— Oui, définitivement mon fils sera trop énergique pour ce chaton, désolé pour la scène il est encore trop jeune pour bien comprendre ce que cela implique de travailler et de ne pas déranger pendant un certain temps donner.
Salade de fruits jolie, jolie...
Ft : Faoltan Sealtar
Pour le dire honnêtement, ton apparence actuelle n'était pas si différente de l'apparence que tu utilisais tous les jours mais il n'y avait pas à dire : un simple cache œil pouvait faire toute la différence quelques fois même si là n'était pas le sujet. Effectivement, tu étais désormais assis à une table d'un salon de thé, avec un chaton dans les mains.
Tu étais d'ailleurs assez embêté de déranger vu que tu avais mis les pieds ici par un simple concours de circonstances étant donné que c'était la pluie qui t'avais poussé a entrer dans ce salon et le gérant avait fait preuve d'hospitalité en t'accueillant même si, techniquement, tu allais payer le thé vert que tu étais entrain de consommer.
Tu eus cependant le droit à un petit « cadeau de la maison » qui était une coupe de fruits au sirop ainsi qu'une bonne serviette pour ton compagnon à fourrure que tu allais devoir abandonner tout au tard, à moins que tu le prennes avec toi mais bon... D'ailleurs, se fut en étant plongé dans ce genre de pensées que tu entendis le gérant du salon te donner des conseils sur l'adoption :
« C'est une piste à explorer en effet mais je vais faire de mon mieux pour lui trouver un nouveau foyer » Petit rire : « En vérité j'apprécierais vraiment de pouvoir m'en occuper moi même mais je crains ne pas être dans un environnement idéal pour ce petit »
Effectivement, presque jamais là, presque toujours occupé soit par la paperasse soit par des missions qui t'engageaient, ce n'était vraiment pas un environnement idéal pour le développement d'un chaton. Étrangement cependant, tu eus un léger soupir en te disant que cette idée n'était pas si idiote que cela finalement.
Avoir un compagnon pour ne pas se sentir seul car c'était peut être la problématique qui te rongeais mais, même si tu disais souffrir de la solitude, tu ne voyais pas comment éviter ce genre de situation. Étant un homme secret de base et dont le « métier » nécessitait la création de plusieurs personnalités, tu te doutais bien que personne de sensé n'allait accepter être avec quelqu'un comme ça.
Tu te mis alors légèrement à secouer la tête, refusant de continuer à avoir ce genre de pensées, avant de reprendre contenance quand le gérant du salon de thé approuvait le fait que ce n'était pas une bonne idée d'adopter lui même le chaton puisque, apparemment, il avait également sa ménagerie de familiers à s'occuper :
« En effet, c'est compréhensible. S'en est d'ailleurs à se demander comment vous arrivez à gérer tout ce monde. Un jeune fils ainsi que plusieurs familiers tout en vous occupant d'un commerce... Honnêtement, je vous tire mon chapeau » Tu pris une gorgée de thé : « M'est avis qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui serait capable de supporter ce genre de gestion qui doit être considérable »
De plus, ça t'allais bien de dire cela dans le sens où tu n'avais rien toi, ni enfant ni familier donc, en gros, tu vivais la « belle vie » par rapport au gérant. Enfin, tu eus un nouveau sourire en reposant ton bol de thé sur la table et redressant légèrement la tête pour regarder ton interlocuteur avec ton œil bandé, en passant une main dans tes cheveux comme s'il s'agissait d'un tic.
En tout cas, tu avais eu la réponse à ta question : ton petit compagnon à fourrure n'allait apparemment pas trouver de famille ici mais tu n'allais pas insister. Au contraire, tu décidas de te contenter à écouter le gérant d'une oreille attentive, lorsqu'il te dis de prendre ton temps pour lire la carte et choisir ce que tu souhaitais car, se connaissant apparemment dans le domaine de la météorologie, il affirma que le temps n'allait pas se gâter tout de suite et que tu serais peut être toujours là à l'heure de la fermeture.
Tu eus alors un léger rire :
« Je serais curieux de savoir si ça peut me placer dans la catégorie des « nouveaux clients fidèles » mais j'ai des doutes à ce sujet »
Soudain, tu entendis une petite voix débarquer dans votre conversation et, au ton qu'employait le gérant par rapport au garçon qui venait d'arriver, il était facile de deviner qu'il s'agissait de son fils qui, apparemment, apportait une nouvelle importante : Cannelle avait faim. Te mettant alors un peu en retrait, par respect, tu eus un léger sourire attendrit.
Pourtant, cela ne t'empêchas pas de continuer à écouter et apprendre le nom du garçon, Melta, qui n'avait, apparemment, pas le droit de couper son père lorsqu'il était avec un client :
« Allons ce n'est rien, faites comme si je n'étais pas là »
Répondis tu sur un ton doux en faisant des petits gestes tandis que ton sourire attendrit s'agrandissait sur ton visage lorsque le petit remarqua le chaton. Évidemment, le charme opéra tout de suite mais le petit était apparemment plus intéressé par un gouter que par l'animal car il eut bien vite ce qu'il voulait/
Son père s'absenta effectivement le temps d'aller chercher de quoi nourrir son fils, te laissant seul avec lui mais tu ne disais rien de particulier, te contentant de boire quelques gorgées de ton thé et regarder de temps en temps le menu du coin de l'oeil. Il fallait avouer que s'il fallait que tu passe du temps ici, il te faudrait bien t'occuper.
Heureusement, l'absence du gérant ne dura pas longtemps avec une pâtisserie que le petit s'empressa de prendre. Quant au chaton, essayant de se remettre de ses émotions, il vint de nouveau s'enrouler dans la couverture prévue pour lui afin d'y trouver un peu de calme peut être, tandis que tu souriais lorsque la gérant s'excusa de l'attitude de son fils :
« Pas la peine de vous excuser voyons. Il ne m'a pas dérangé. C'est plutôt moi qui devrais vous dire ça surtout s'il faut que je reste un moment dans votre établissement » Dehors, la pluie ne semblait, effectivement, pas vouloir se calmer et tu poussas un soupir : « J'ai bien peur que vous ayez a me supporter encore un moment apparemment. Enfin, je ne me plains pas, je suis à l'abri. Puis, il faudra peut être que je pense à me rendre utile si je dois rester ici »
Mensonge ou vérité ? Plaisanterie ou sérieux ? Nul ne le savait. Tu jetais simplement une perche et à voir si le gérant allait la prendre ou pas
C’est très petit et beaucoup y verront un simple détail. Quelque chose de stupide qui ne devrait pas sortir ainsi, mais qui est tout de même fort en lui. Il y a beaucoup chose qu’il peut laisser passer. Beaucoup trop de choses même diront certains. Seulement, la nourriture et son fils son les deux choses les plus importantes de sa vie. Il y a bien aussi ces amitiés, mais, là on est pas là pour en parler. Surtout là il n’entre pas en ligne de compte.
— C’est adorable et sûrement partant d’une bonne intention que vous dites de faire comme si vous n’étiez pas là, mais si mon fils prend l’habitude de le faire avec tous les clients pendant que je travaille cela va devenir compliquer, pour lui autant que pour moi. Vous n’avez certainement pas d’enfant, alors je vais me permettre ce petit conseil d’ami, quand ce n’est pas son gamin, on se la ferme sur ce qui se passe autour, sauf si l’enfant est maltraité.
Le tout est dit avec une certaine douceur et un grand sourire aux lèvres. C’est con, mais les petits commentaires sur de ce qu’il faudrait faire ou non, si c’est grave ou pas, sur ce qu’il faut laisser passer ou non, il en soupe tous les jours. Même avec les meilleures intentions du monde cela porte toujours sur les nerfs, encore plus quand cela vient de personne sans enfant.
— Sinon, vous pourrez être un client fidèle de mon enseigne si votre estomac et papille souhaitent bien me faire l’honneur de goûter mes plats. Même si l’établissement du jour est un emplacement temporaire, nous passons régulièrement dans la capitale et avec mon associé nous parlons de faire de la vente en livraison à l’avenir aussi.
Enfin, plus exactement, il doit en parler avec Zoran la prochaine fois qu’il le verra, ce qui ne devrait pas être dans si longtemps, enfin il l’espère en tout cas. Pourtant il n’y a aucun doute sur le fait que ce dernier accepte ce qu’il lui proposera. Ou s’il refuse, ça sera pour proposer quelque chose de plus viable à la longue et donc pas forcément une mauvaise chose. Il prendra le temps de noter son idée ce soir tout de même pour être certain de ne pas oublier d’aborder ce point-là.
— Sinon, la meilleure façon d’être utile est de commander et vous remplir la panse pendant que je remplis mes poches de cristaux. Sinon on a un balai dans le fond de la salle et il est toujours possible de passer un coup au sol ou de faire le lavage des vitres.
Les dernières propositions sont clairement dites avec toute l’ironie qu’il lui est possible dans la voix pour bien faire comprendre la plaisanterie. Il n’a jamais été très doué pour cela. Même si d’après le pouffent d’une mamie à qui il a servi une part de flan à l’ananas beaucoup plus tôt dans la journée, que cela ne doit pas être si mauvais que cela.
— Oh ! Et pas besoin de me féliciter, je ne gère pas la gestion de mon affaire, c’est mon associer qui fait cela. Moi je me contente de vivre mon rêve avec mon fils en cuisinant dans toutes les opportunités qui se présente à moi, il y a bien plus compliquer dans la vie.
Et sur ces mots, il alla débarrasser et souhaiter une bonne journée à un couple qui venant de finir et qui s’apprêtait à partir sous la pluie battante. La vie continuait tranquillement son cours et il était persuadé que l’homme, malgré la pluie, finirait lui aussi par partir avec son animal. Une nouvelle commande à prendre et il était à nouveau derrière les fourneaux pour faire quelques plats en plus.