Autres identités connues : Sakuna, Kala
Age : 24 ans
Sexe : Féminin
Groupe : Citoyen
Spécialité/Métier/etc : Danseuse à L'Insomnie, domestique au palais et membre de la cabale
En quelques mots...
Bisexuelle plus par nécessité que par envie | Se produit au cabaret sous le nom de Sakuna | Connue comme domestique au palais sous le pseudonyme de Kala | Seule la cabale et ses membres connaissent son véritable prénom, Diane | Même si elle aime chanter elle est bien moins douée qu'en danse | Toutes les formes d'art l'intéresse | Elle a une peur panique du noir | Supporte mal la solitude | Elle adore jouer de ses charmes | C'est une amoureuse inconditionnelle du bon vin | Elle supporte mal l'alcool | Sa couleur préférée est le rouge suivit de près par le doré | Elle est très intriguée par ce qui se passe au delà du mur | Elle porte une affection certaine à Ash mais ne lui fait absolument pas confiance.
Nom du pouvoir : Kiss Traker
Catégorie : Divers (?)
Le pouvoir de Diane est d’une simplicité enfantine. Il lui permet de géolocaliser avec précision et en tout temps une personne qu’elle a embrassé. Les murs ou les toits ne sont absolument d’aucun secours. Le seul moyen viable de lui échapper est de sortir du rayon de vingt kilomètre imposé par son pouvoir, cependant si en se déplaçant vous entrez de nouveau dans ce champs elle n’aura aucun mal à connaître votre position. Il en va de même si c'est elle qui se déplace. Il existe également une seconde possibilité une fois que vous êtes prit au piège ; qui n’est autre que la patience. Tout simplement car Diane ne peut localiser ses cibles que pendant un mois -sauf si ces dernières se laissent encore avoir par l’un de ses baisers empoisonnés, auquel cas le compte à rebours sera remit à zéro. De même elle ne peut ni voir, entendre, sentir ce qui vous entoure. Il lui est toutefois simple de savoir si l’une de ses cibles est décédée puisque cette dernière disparaîtra instantanément de ses radars.
Diane peut choisir ou non d’activer son pouvoir. Un baiser n’est pas synonyme de traque et à vrai dire vu le nombre de cibles restreintes ( cinq ), la jeune femme évite de faire usage de sa capacité à tord et à travers. Sans compter qu’il y a plus d’une fois où elle aurait fortement appréciée ne pas savoir où se trouvait une personne.
Mental :
Diane telle que la connaît la majorité des gens, est d’une nature flambante. De bonne composition mais impulsive il n’est pas rare de voir des émotions négatives traverser son visage sans qu’elle ne les exprimes avec ses mots, également, lorsque ses dernières se font trop fortes, elle prend tout simplement la poudre d’escampette pour ne réapparaître que lorsque l’orage est passé. La jeune femme ne fait pas tâche en travaillant au milieu de la noblesse puisque, et aussi étrange que cela puisse paraître, elle maîtrise à la perfection les règles, us et coutumes qui régissent cet univers. A vrai dire elle s’y complet d’une certaine façon ; nombreux sont les nobles à apprécier sa compagnie. Joviale, elle est parfaitement instruire et même si elle n’en fait pas étalage, sa culture est vaste. De plus sa capacité d’adaptation est extraordinaire ; homme, femme, garde, noble, chèvre ou cheval, Diane n’aurait aucun mal à s’adapter à la fois à son interlocuteur et à la situation. Elle est d’ailleurs doté d’un humour sarcastique et tranchant qui peut parfois blesser les personnes qui le subissent. D’ailleurs ce n’est pas car ses compétences d’acclimatations sont bonnes que Diane s’entend avec tout le monde, bien au contraire. Si elle sait se montrer aussi bien obéissante, que douce et débrouillarde, elle est également capable d’une arrogance et d’un égoïsme sans faille qui n’auront pour égal que sa mauvaise foi.
Capable de faire preuve d’un calme et d’une patience olympien, elle fait partie de la catégorie des gens observateurs. Se renseigner sur ses cibles ou ses clients en se contentant d’analyser leur comportement lui semble une chose primordiale. Tant et si bien que ses capacité à observer et écouter sont étrangement bonnes. Sa mémoire, tout comme son corps a été travaillée en ce sens, ainsi elle n’oublie que peu de chose. Toutefois, elle est facilement déstabilisée par des émotions trop vives comme la peur ou la colère, et dans ces cas là, sa mémoire lui paraît aussi utile qu’un panier percé. Et surtout, n’allait pas le lui faire remarquer, vous risqueriez de piquer son orgueil et la déesse seule sait ce qu’une femme susceptible est bien capable de fomenter pour se venger.
Diane est montée sur ressort et n’arrête jamais. Femme de chambre le jour sous le pseudonyme de Kala, la nuit elle revêt son masque dorée pour embrasser le nom de Sakuna. Sa renommée fait sa fierté, et elle ne s’en cache pas. Dans le cabaret, lorsque le rideau se lève et les musiciens enchaîne les premières notes, la scène lui appartient. Sensuelle, ardente, désirable, bien des mots seraient incapable de qualifier ce que l’on ne peut nommer qu’en le voyant. De cela, elle adore en jouer. C’est ainsi qu’elle arrive à séduire la majorité de ses cibles. Elle les ensorcelles de mystère, de regard évocateur et de sourire entendu, puis, lorsqu’elle les sait dans ses filets, c’est sans pitié qu’elle leur arrache leur secrets pour le compte des siens qui, eux, la connaissent sous le prénom de Diane.
Physique :
Diane est tout ce que l’on pense qu’elle n’est pas. Et c’est là que réside toute sa force. Son dos droit, le port altier de son menton ou encore ses yeux dorés perçant et sûr d’eux portent souvent à confusion. Nombre de personne ont pensées que le statut de la jeune femme était bien plus haut qu’il ne le sera jamais. Sa démarche est gracile, comme si elle était en mesure de se mouvoir avec aisance sur un tapis d’air au dessus du sol, même ses gestes les plus simples sont dotés d’une grâce et d’une légèreté impressionnante. Sa silhouette également tout en poésie est finement taillée par les années de danse, musclée par des séances continue d’entraînement. Si sa taille est svelte, son corps désirable, son art lui a tout de même ôté quelques atouts qu’elle regrette amèrement et qui se traduisent par un tour de poitrine plus petit que la moyenne.
Son visage est joli, doté d’une élégance insolente. Diane n’est pas née belle, elle a apprit à le devenir. Par l’art du maquillage, en habillant ses traits d’un sourire chaleureux, en jouant des émotions dans son regard. Elle n’est pas d’une beauté brute et éphémère. Elle est tout en charme, sauvage et éternel. Sa nature solaire ainsi que son goût prononcé pour les atours ne font que l’aider à parfaire un tableau qu’elle s’échine déjà à travailler chaque jour un peu plus. Ses cheveux pourvut de larges boucles brunes et indomptables, sont également parsemés de petits cheveux dorés ça et là dont elle ne connaît pas la provenance. Contrairement à sa peau basanée et ses longs cils noirs qui, eux, peuvent aisément être affiliés au sud du royaume.
Pour finir, si Diane ne semble pas très grande, elle l’est bien plus que la majorité des femmes en avoisinant sans aucun problème le mètre soixante dix. Ainsi elle adore porter des robes longues qui, à son sens, ne font que souligner ses longues jambes. Elle est également coquette et mettra toujours un points d’honneur à porter les plus beaux atours, ainsi que les plus beaux maquillages. Même si sa nature la pousse à suivre la mode elle affectionne particulièrement le bleu canard et le rouge pourpre, dont elle souligne son regard mordoré quasiment tout le temps.
Enivrante, la musique passait, comme vivante sur sa peau basanée. En réponse son corps se courbait au rythme du luth. La tête penchée en arrière, ses yeux rivés sur le plafond où miroitaient mille et un reflet de cristaux de lumière, elle souriait. Diane, ou plutôt Sakuna, ne se sentait jamais aussi vivante que lorsqu’elle s’exprimait en silence. Tout en légèreté son pied décrivit un arc de cercle et le second le rejoint en une pirouette à quatre temps. Comme un oiseau déployant la splendeur de ses ailes ses bras s’écartèrent et ainsi elle offrit l’ultime pas qui mènerait cette soirée sur sa fin. La dernière note retentit et Sakuna courba l’échine ; en salut final son masque d’or refléta l’un des cristaux lumineux, éclairant les premières tables pendant une seconde. Enfin le noir et le silence total tombèrent. Mais ce n’était qu’un temps de répit ridiculement court, elle le savait. Mieux que n’importe qui, elle savait ce que ce calme représentait. Comme la mer se retire avant de franchir les barrières terrestres, les voix se turent, tous retenaient leurs souffles. Même elle, penchée vers l’avant, le front perlant de goutte de sueur. Et soudain, le déferlement, la puissance des cris et des applaudissements qui malgré toutes ses années arrivent encore à la prendre à la gorge. C’est elle qu’ils acclament et qu’ils réclament, elle dont ils ne connaissent rien si ce n’est le masque d’or ciselé avec finesse et le sourire enjôleur. Alors elle salut une dernière fois lorsque la lumière revient, puis elle disparaît derrière le rideau rouge écarlate. La représentation de Sakuna est terminée.
Dans les vestiaire, Diane défait son masque. Son visage est maculé de transpiration, son maquillage a même coulé et des mèches rebelles s’échappent de son chignon parfait. Les autres danseuses éclatent de rire ; volontiers elle se joint à elles et toutes ensemble reprennent le cours du spectacle. Certaines chipotent sur leurs pas de danse, d’autres incitent leurs voisines à faire mieux, il y a également celles qui reniflent d’un air mécontent en la voyant approcher. En toute franchise, il y a bien longtemps que la brune ne relève plus ce genre de comportement. Tout ce qu’elle a obtenu l’a été à la seule sueur de son front, et grâce aux mains tendu qu’elle a su saisir.
Beaucoup de mystère entoure l’origine de Diane. D’aucun dirait qu’elle est une enfant de bourgeois, une érudite qui à prit le contre pied pour vivre de sa passion, d’autre que son don lui a sauvé la vie en lui apportant gloire et honneur. La vérité est pourtant bien plus simple. A l’origine, elle n’est autre que le fruit non désiré de deux inconnus qu’une rencontre avinée à rapproché. Rien ne prédestinait l’enfant qu’elle était à devenir la jeune femme d’aujourd’hui. Tout comme, ce soir de printemps, alors que le soleil déclinait et qu’elle barbotait avec l’une des dirigeantes de l’orphelinat un vieil homme s’était approché. Ses grand yeux dorés s’étaient levés vers lui, puis s’étaient tournés vers la matriarche.
- Est-elle idiote, ma dame ?
- Pas plus que les autres enfants.
- Est-elle handicapée de quelconques manières ?
- Si ce n’est qu’elle ne possède aucun pouvoir, non monsieur.
La main du vieil homme se tendit et saisit les joues toutes replètes de la petite fille.
- Quel est ton nom mon enfant ?
Elle l’observa en silence alors que les yeux noisettes se plongeaient des les siens.
- Fiane monfeigneur ! Tenta-t-elle d’articuler malgré les gros doigts du bonhomme. Il partie d’un rire sonore qui l’a fit ardemment sursauter.
- AHAHAH ! Allons ma p’tite ! Je ne suis que Sacor ! Et le vieux Sacord est venu pour toi. Dans un sourire remplit de douceur il se pencha plus bas puis lui tendit une marguerite encore fraîche, mais avant qu’elle ne s’en saisisse, elle disparut ! Puis une tulipe apparut, et disparut aussi soudainement. Tout à coup, une rose aux pétales dorés apparut devant ses yeux. Dépourvut d’épine, la petite fille put la prendre sans se blesser. Ce fut le premier souvenir de Diane avec ce qui s’approchait le plus d’une famille.
Après cette première rencontre il ne fallut que quelques semaines pour qu’elle ne rejoigne le domaine de Sacor. Non pas riche d’argent mais riche du cœur, l’homme était un érudit comme le monde d’aujourd’hui n’en fait plus. Il ne perdit aucunement de temps est inculqua tout ce qu’il savait à la jeune fille, les cartes du royaume, les différentes sortes de pouvoir, la lecture, l’écriture, herbier et bestiaire. A mesure qu’elle grandissait Diane emmagasinait des milliers d’informations. D’aucun l’aurait qualifié de bon père et d’une certaine façon c’était exactement ce qu’il était. Il fut même le premier à remarquer l’aptitude démesurée que possédait sa progéniture adoptive pour la danse. Sans se faire prier il avait débauche les plus talentueux danseurs pour lui enseigner cet art car si l’homme n’était pas riche à millier, encore moins affublé d’un titre de noblesse, il n’était pas dans le sous et à raison. Si Sacor était celui qui élevait la jeune fille, il n’était pas celui qui l’avait choisit. Tout comme, en dehors de la danse, il n’avait pas choisit ce qui allait lui être inculqué. Peut-être même, que s’il avait pu, il se serait opposé à certaines pratiques. Le charme, le plaisir, l’écoute et l’obéissance furent apprit à Diane dès qu’elle eut quatorze ans et à vrai dire, même aujourd’hui son apprentissage se poursuit.
A seize ans la brune se produisit pour la première fois sur scène. Elle et Sacor avaient veillés des jours durant pour répéter sa chorégraphie, millimètre par millimètre, accord par accord, jusqu’à s’en user la plante des pieds et jusqu’à ce que les doigts de son paternel ne souffrent à force de pincer les cordes de son violon. C’est ce soir là que tout allait se jouer, c’est pour cela que depuis treize longues années ils travaillaient tout les deux. Ils savaient aussi que seraient présent ceux que Sacor nommait : les leurs. Parmi la foule des convives, parmi les autres danseurs, dans la sécurité et peut-être même derrière le bar. Tous avaient les yeux posés sur Diane, elle devait faire ses preuves et si elle échouait se serait elle et le vieil homme qui en pâtirait. Ce soir, il n’y aurait pas que la danse qui serait jugée.
- Sakuna ! En scène dans dix minutes !
- C’est toi m’fille !
- Moi mais…
- C’est le nom que je t’ai choisi. Maugréa le vieil homme avant de l’aider à nouer un ruban de sa tenue qui refusait de tenir en place. - Porte le fièrement et fais tes preuves. Montre leur, quelle femme tu es devenue. Ne me déçois pas. Et sans plus cérémonie, il tourna les talons. Silencieuse, Diane le regarda s’en aller. Le dos voûté, une canne soutenant ses jambes arthrosiques et un chapeau en daim cachant partiellement ses long cheveux blancs. Plus que jamais elle se rendit compte du chemin parcourut, de la vitesse à laquelle le temps avait filé. Comme si elle avait tentée d’attraper de l’eau avec les mains il s’était égrainé, avait flétrit et fait fleurir. Une peur viscérale lui tordit l’estomac. Pas l'angoisse de danser, ni même de faire front face à la cabale ou à un public qui n’attendait que de pouvoir lui couper l’herbe sous le pied. Non, la peur de perdre ce vieil homme qui représentait sa famille, ses espoirs, sa réussite, ses craintes aussi. Diane aurait voulu le rattraper, le serrer contre son cœur et le remercier pour tout ce qu’il avait fait. Mais Sacor n’était pas de ces hommes qui aiment les démonstrations d’affection, c’est donc la mort dans l’âme qu’elle monta sur scène après que son nom fut appelé pour la seconde fois. Timidement, dans le noir le plus total où ne perçaient que quelques chuchotis, Diane enfila son masque et monta sur cette scène qu’aujourd’hui elle ne quittait plus.
Les premières notes du violon se firent entendre et sa peine redoubla, comme un avant goût de la déchéance, chaque parcelle de son âme étaient parcourus par cette peur. Le rythme s’accéléra, son corps se tendit. Sa jambe glissa vers l’avant tandis que son être semblable à la tige d’une fleur se courba vers l’arrière. Ses bras se croisèrent sur sa poitrine, protecteurs, rassurants, comme un cocon et soudain l’explosion. Diane se mit à tourner dans un tourbillon de dorure et de tissus rouge, de finesse et de détresse. Elle hurlait dans un silence inviolable, toutes ces peurs, elle criait à la face du monde qu’elle était la meilleure. Elle l’était ! Elle s’était battu pour cela. Qu’ils viennent, ceux là, qui l’a regardaient avec béatitude, qu’ils viennent lui dire qu’elle n’était pas la meilleure ! Elle leur ferait voir, elle leur montrerait mille fois ce qu’elle valait. « Danse Diane, danse ! » hurlait son corps alors que semblable à un paon elle déployait ses bras en effectuant un jeté de jambes d’une souplesse infini. Le violon cessa, le silence tomba.
La carrière de Sakuna était lancée, la vie de Diane venait de prendre un nouveau tournant. Pour la première fois depuis le début de sa vie aux côtés de Sacor, elle rencontra ces autres qu’il appelait « les leurs ». La cabale, cette grande famille d’érudit qui sans qu’elle ne le leur demande lui avait tendu la main et lui avait offert tout ce qu’elle ne possédait pas. Elle leur rendrait la pareille en servant leur cause, elle se le promis. Et si cette fidélité n’était pas assez sincère, un évènement ne fit que l’ancrer plus profondément en elle.
C’était à l’aube de ses vingt ans. Diane avait été engagée au "Chat Noir", un cabaret de renommée plus que correcte, depuis plusieurs années maintenant. Sa notoriété ne cessait de grandir spectacle après spectacle, et les cibles que lui donnait la cabale était de plus en plus importantes. Charmer, délier les langues ; avec les années elle était devenue maîtresse dans cet art. Encore plus lorsque son pouvoir fut découvert. D’aucun avait pensé que sa magie résidait dans ses pas de danses, tout le monde en était convaincu. Sauf elle. La danseuse savait que ce qu’elle faisait là n’était dû qu’à un travail acharné et un talent inné pour la danse. Rien de plus enchanteur que cela.
Alors ce matin là, lorsqu’elle quitta le Chat Noir, où elle vivait depuis que Sacor lui avait demandé de prendre son indépendance, et lorsque l’un des clients encore ivre de la veille l’avait embrassé de force, elle avait su. L’empreinte de ses lèvres épaisses et sèches s’était imprégnée sur les siennes, son visage lui infligeait une sensation de rémanence constante comme un écho dans le lointain et cela même lorsqu’un homme de grande stature l’arracha à elle dans un grognement. Il l’aida à se relever, lui parla même, mais rien d’autre que l’autre ne vivait dans son esprit. Elle le voyait se déplacer, tanguer de gauche à droite. Il était proche si proche, mais elle pouvait sentir qu’il s’éloignait, même lorsqu’il eut disparut elle pouvait encore le sentir. Sa tête ne cessait de l’augurer, chaque minute de chaque jour. Un après-midi, avant sa première représentation du soir, elle décida de se laisser guider par ce quelque chose dans sa tête qui lui soufflait d’avancer. Une fois à droite, deux fois à gauche, ici. Et lorsqu’elle tourna la tête, ce fut pour se retrouver face à la fenêtre d’une taverne. Là, devant elle, en train de festoyer avec ses amis, s’enivrant déjà alors que le soleil n’était même pas couché, son agresseur. Diane comprit ce jour là, la teneur de son pouvoir.
Cette même année le drame de sa vie se produisit. Depuis de trop nombreux mois déjà la jeune femme et son père adoptif étaient en mauvais terme. Ce dernier insistait, bien trop à son goût, pour qu’elle déguerpisse de cette maison qui l’avait vu grandir. Si elle pouvait comprendre le vieux Sacor, elle n’arrivait pas à avaler ni son insistance, ni la hâte qu’il avait de la voir filer. Plusieurs fois elle avait tenté de comprendre mais il restait résolument muet. Au fil du temps, les rapports se firent rare jusqu’au jour où l’homme ne vint plus. S’en était trop, beaucoup trop pour Diane qui, sur un jour de repos, en avait profité pour se rendre à son ancien refuge. Et qu’elle ne fut pas sa surprise… Son asile, son paradis, son chez elle n’était plus qu’un tas de cendre fumant. Le désespoir s’était peint sur son visage comme sur une toile, les larmes avaient dévalées ses joues et elle s’était ruée à l’intérieur. Priant cette déesse qu’elle ne vénérait même pas, elle soulevait les décombres, cherchant une preuve, une trace quoi que ce soit. Mais rien n’avait subsisté, pas mêmes ses jouets d'enfant. C’était soudainement comme si sa vie ici n’avait jamais existé. Et au fond, sous l’escalier effondré qui menait à la bibliothèque, une forme, un corps, calciné, brûlé. Diane fit un pas en avant mais une ombre passa dans son dos et une main se plaqua sur sa bouche.
- Va-t-en Diane. Tu ne peux plus rien pour Sacor. A trop jouer avec le feu, il a finit par se brûler mais soit sans crainte, il avait effacé ton existence bien avant leur venu. La garde. Souffla la voix dans son oreille, lui offrant ainsi un coupable. - Maintenant, Diane, devient une autre. Survit et sert la cause. Même si tu ne nous vois pas, nous sommes là mon enfant. Elle embrassa sa tempe et disparut en un éclair.
Tel un somnambule, la danseuse reprit sa vie. Elle continua de travailler aussi bien pour le chat noir que pour la cabale, elle ajouta cependant une corde à son arc en se faisant engager comme domestique au palais. Kala naquit ce jour là. Étrangement, elle se complaisait dans cette vie simple, danseuse la nuit, domestique le jour, cabaleuse au fond de son cœur. Mais la vie ne semblait pas vouloir la laisser en paix. Au matin de sa vingt troisième année, Monsieur D’Yvier annonça la fermeture de l’établissement. Pour quelles obscures raisons ? Elle ne le sut pas. Tout ce qu’elle sut c’est qu’en moins de temps qu’il ne fallut pour le dire elle se retrouva mise à la porte. Comme les trente autres danseurs et danseuses. De nouveau la désolation était à sa porte, et elle crut bien y succomber. C’est là qu’une main secourable lui fut tendu, inattendue. Ash la prit sous son aile depuis ce jour et jusqu’à aujourd’hui. Partageant un secret dont ils ignorent tout deux l’existence.
Ton pseudo : Nishini | Queen | Little
Parle nous un peu de toi par ici : J'approche tristement des 25 ans, je vis toujours dans le sud et j'ai toujours trop de rp. C'est déjà pas mal !
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? Manger sans grossir ?
Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? Mh... Franchement Diane est pas la plus à plaindre !
Quelle serait la première chose que tu ferais ? Pécho Ain
Côté HRP
Double compte ? Et pas que
Comment as-tu connu le forum ? Toujours la faute d'Andra
Un truc à rajouter ? Je suis pas sûre que sortir un nouveau compte pendant l'anim soit malin mais eh...
Source de l'avatar (laissez la balise CODE)
- Code:
Pour un personnage féminin :
[color=#ff3366][size=16]♀[/size][/color] [b]SUBZERO[/b], Kharis @"Diane Avalon"
Et évidement qu'un nouveau compte en pleine période d'anim est une mauvaise idée
Merci Lisa
Re-bienvenue parmi nous !
Regarde qui vient te valider
Tu peux dès à présent aller RP sur le forum !
Nous te rajoutons dans tous les listings donc tu peux directement aller poster ton LIVRE DE BORD et faire une DEMANDE DE RP si tu cherches un partenaire !
Penses juste à mettre à jour ta fiche de personnage dans le profil et les liens vers ta présentation et livre de bord dans le champ contact !