Valravn que peu de gens connaissent, se trouve confronté à un problème qu'il ne peut résoudre seul, qui viendra l'aider ? Avouez que même dans un royaume magique, la situation est quelque peu inhabituelle ?
Je peux rp de façon quotidienne, ou à votre rythme, à vos plumes ! Merci par avance.
Bien qu'il ne soit pas instruit, mon vagabond a entendu parler du village perché, et de la grande bibliothéque... Pour lui, livres et plumes, c'est du pareil au même ! Il va donc se payer le culot d'aller dans ce haut lieu de l'érudition, ou du moins de se diriger dans cette direction.
Valravn Wraith a écrit:Valravn tenait dans la main droite une plume un peu usagée mais finement ouvragée, et la regardait avec attention.
Lorsqu’il l’avait trouvée, surpris par son aspect, il avait osé demander à un libraire chez lequel il était entré tout spécialement, ce que c’était. Il avait expliqué qu’elle était posée par terre, pas loin de sa boutique, et qu’il se demandait s’il connaissait son propriétaire….
Comme beaucoup, l’homme était plus pressé de le faire déguerpir que de lui expliquer, mais il avait toutefois mentionné qu’il s’agissait d’une scribouilleuse, une sorte de plume magique qui écrivait sous la dictée de son possesseur. Lorgnant l’aspect débraillé et misérable du questionneur, il avait proposé de lui racheter pour une somme dérisoire, mais Valravn avait refusé…
Une plume qui écrit ce que tu lui dictes !
Il avait précautionneusement rangé l’objet, la trouvant à la fois belle et fragile, et était bien décidé à l’utiliser.
Certes, ses quelques essais n’avaient pas été fructueux.
La plume semblait demander une prise en main, ou elle refusait de tracer le moindre signe, ou elle écrivait n’importe quoi, transcrivant sous forme d’onomatopée le moindre raclement de gorge…
Mais l’adolescent ne désespérait pas ! Un jour, grâce à elle, il écrirait.
Seulement voilà…
Depuis quelques temps, non seulement son usage était compliqué pour un non initié, mais la scribouilleuse semblait dotée d’une vie propre !
Grâce à la loupe d’auto-description qu’un homme charitable lui avait vendue -contre seulement une semaine de travaux divers- Valravn pouvait lire ce qu’écrivait la plume. Et il en était resté ébahi !
Alors qu’il dictait une demande d’emploi, la plume avait ajouté à la fin du paraphe :
- Aidez-moi ! j’ai trop mal ! s’il vous plait faites quelque chose !
Cette première fois, Valravn avait pensé qu’elle était douée d’un pouvoir supplémentaire et tentait d’attirer la pitié des employeurs éventuels ! Furieux, il avait tenté de gommer la phrase sans succès.
Mais depuis, les choses avaient empiré, d’elle-même, la plume sortait du sac où il la rangeait avec tous les égards pour ne surtout pas l’abîmer et traçait sur le premier support qu’elle trouvait, des mots qu’il ne dictait pas !
- A l’aide ! Au secours ! Venez-moi en aide ! Je souffre !
- Par pitié ! sortez-moi de là ! Trouvez-moi ! Secourez-moi !
Totalement décontenancé, le jeune vagabond tenait donc la plume, l’observant, essayant d’établir un contact comme avec un être vivant.
Que voulait-elle dire ? Se pouvait-il qu’elle se trouve si mal d’être en sa compagnie ? Ou bien les appels de détresse concernaient-ils son propriétaire précédent ?!
L’objet en main, il restait totalement désemparé… Qui donc pourrait l’aider, lui ?
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