Age : 27 ans
Sexe : Masculin
Groupe : Citoyens (les Criminels)
Spécialité/Métier/etc : Botaniste & éco-criminel
En quelques mots...
Déçu par la vie et le monde, Klarion sombre peu à peu dans une funeste spirale qui tend vers la psychose. Anciennement plein de bonnes intentions, il est aujourd’hui déterminé à changer la face du royaume et le forcer à devenir… plus vert.
Nom du pouvoir : Phytomancie
Catégorie : Manipulation de chose/élément
Éveillé il y a peu, ce pouvoir permet à Klarion de faire pousser des plantes sur la surface sur laquelle il pose sa main. Pour pouvoir faire naître ses végétaux, le jeune homme doit garder contact avec la surface, sinon la pousse s’arrêtera et la plante restera dans l’état où elle est voire disparaîtra s’il est arrêté trop tôt. De plus, Klarion ne peut faire pousser quoi que ce soit sur des êtres vivants ou des surfaces immatérielles comme l’eau ou l’air. Sur des surfaces non meubles ou fertiles (comme des pavés ou des planches de bois par exemple), la plante disparaîtra d'elle même après un certain temps si elle n'est pas replantée manuellement dans de la terre (de quelques minutes à heures en fonction de la taille).
Les plantes qu’il fait naître sont des végétaux tout à fait normaux et ne peuvent posséder des capacités magiques, juste leurs attributs naturels. Sachant cela, elles pourront être aisément balayées avec quoi que ce soit faisant l’affaire comme une faux, du feu, n’importe quoi pouvant déraciner une plante... Les petites plantes prendront moins de temps à pousser que les plus imposantes. Des fleurs pourront prendre quelques secondes à pousser là où un arbuste pourra prendre de très longues minutes. Les plantes les plus grandes qu'il peut faire pousser auront la taille d'un simple pommier.
Klarion doit bien évidemment conserver toute sa concentration, le rendant vulnérable, et verra sa vigueur ponctionnée à chaque fois qu’il fait pousser quelque chose, le forçant à se reposer pour la restaurer. S'il utilise son pouvoir pendant trop longtemps, il peut complètement perdre connaissance.
Qui pourrait deviner que, sous la gueule d’ange que possède Klarion, se dissimule un être rongé par la colère et qui perd, peu à peu, toute humanité ?
Oui, Klarion possède une incroyable beauté. Captivante, mystique, presque irréelle, elle évoque à certains la splendeur de la lune ; à d’autres, la majesté d’un ciel étoilé. Ses yeux, deux billes de jade, luisent constamment d’un éclat perçant, rendant facilement mal à l’aise quiconque ayant l’audace de s’y plonger. Sur sa tête brille une tignasse de cheveux noir de jais. Toujours en bataille, sa chevelure retombe régulièrement devant ses yeux, les dissimulant derrière quelques mèches rebelles. Semblant sculptée dans du marbre, ses traits restent durs, ne laissant aucune équivoque à la malveillance qu’il peut avoir lorsqu’il perd sa tempérance.
Sa contenance, il la perd bien vite lorsque l’on néglige les plantes ou leur manque de respect. Si tel est le cas, Klarion peut très vite devenir violent voire pire si on leur fait du mal. Les plantes, il les aime et les considère comme des êtres à part entière. Il les considère avec bien plus d’égards que ses semblables humains. Ces derniers, il les déteste viscéralement en raison des mauvais traitements dont il a été victime tout au long de sa vie. De ce fait, Klarion n’hésite pas à les charmer ou les manipuler pour arriver à ses fins mais n’a plus aucun espoir de rédemption les concernant. Il ne veut plus qu’une chose : faire des plantes les maîtresses de ce monde et le transformer en un immense jardin.
Pour atteindre son objectif, il ne s’arrêtera devant rien, même s’il doit commettre le pire et terroriser la populace. Il a, qui plus est, de nombreuses flèches dans son carquois. Outre son pouvoir, le jeune homme possède des connaissances inégalées en ce qui concerne la flore et est capable de tirer le meilleur de chaque plante pour concocter des potions, parfums et poisons puissants. En plus des élixirs qu’il prépare, son autre arme redoutable est bien évidemment son apparence dont il use et abuse pour séduire. Il en prend donc grand soin, autant que ses plantes, se comparant lui-même à une belle fleur.
Sa dévotion pour les plantes grandit de jour en jour, virant à la psychose. On peut aisément le prendre pour un fou lorsqu’il exprime clairement ses opinions pour la flore, mais il n’en a cure. Tout ce qui lui importe, c’est leur victoire sur les humains. Son esprit chavire dans un océan de verdure sans fin dont il ne veut plus sortir, préférant se comparer à une plante comme les êtres qu’il aime tant. S’il était capable de se transformer comme elles, il n’hésiterait plus une seule seconde. Sa psychée brisée, Klarion a l’âme peut-être bien plus empoisonnée que les venins qu’il produit…
« Aryon,
Je m’appelle Klarion Brando, et je me dois de vous partager quelque chose.
J’ai grandi en périphérie de la capitale, où je suis également né. Ma mère morte en couche d’un père inconnu, j’ai été élevé par mes grands-parents, de saintes personnes. Je me souviens que ma grand-mère rognait toujours la carcasse du poulet pour nous laisser la viande ; elle ne s’en plaignait jamais. Mon grand-père, dans sa jeunesse, a baroudé avec la Guilde et avait toujours moult anecdotes pour m’endormir le soir.
Ils possédaient tous deux une plantation où l’on cultivait des fleurs de divinam et de beodassa. On fournissait plusieurs grossistes et pharmacies de la Capitale, c’était comme ça que l’on gagnait notre pain. Mes grands-parents m’ont appris à cultiver. C’est eux qui m’ont enseigné à respecter les plantes, à les faire pousser, à reconnaître et profiter de leurs atouts. C'était grâce à elles que j’avais un toit au-dessus de ma tête, des repas chauds et de quoi survivre. En retour, je me devais de tout savoir à leur sujet, alors je m’intéressais à chaque leçon que pouvaient me prodiguer mes aïeux.
Ils étaient vieux. Ce qui devait arriver finit par se produire. Je me suis retrouvé seul, j’avais à peu près une dizaine d’années… On a essayé de m’envoyer en orphelinat, mais je me suis enfui. J’avais peur, et je ne voulais pas avoir de nouveaux parents, je voulais juste ceux que j’avais perdu. Je me suis retrouvé garçon des rues, à mendier et fouiller les ordures. Je me suis même adonné à quelques séances de vol à la tire, il fallait bien vivre. Je n’avais pas l’occasion de m’adonner à des séances de jeu, bien qu’il y avait d’autres enfants sans abris. Là-bas, c’est plus ou moins chacun pour soi.
De fil en aiguille, je finis par échouer dans un trafic de moricia, où j’étais employé pour mes talents de cultivateur. Le trafic était dirigé par des malfrats de bas étage, je ne prenais pas part à leurs malversations. J’étais juste le gamin qui faisait pousser les herbes. J’étais, la plupart du temps, consigné dans un local où je faisais pousser et récoltais les feuilles de moricia. J’étais doué, très doué. Mes talents avec les plantes ont fait grimper en flèche leurs bénéfices. C’était illégal, mais au moins j’avais enfin un toit au-dessus de la tête. Encore une fois, les plantes m’avaient sauvé.
Ce petit manège dura plusieurs mois jusqu’à ce que la Garde tombe sur ces vendeurs de drogue. Je n’avais pas le choix, j’ai dû m’enfuir. Je suis retombé dans la rue, j’avais environ quinze ans. J’ai fini par graviter autour de plusieurs gangs de rue, j’étais connu comme celui capable de faire pousser n’importe quoi et d’élaborer des potions et décoctions incroyables. Un gamin avait un rhume, j’avais de quoi le soigner. Des pouilleux voulaient planer un peu, j’avais de quoi les satisfaire. Un mari trompeur veut se débarasser de sa femme, j’avais ça aussi… Les gens ne se sont jamais attardés très vite autour de moi, j’étais juste une ombre à qui on demandait des choses, mais à qui on donnait peu. Tout ce que je pouvais avoir, encore une fois, c’était grâce aux plantes.
J’ai essayé, une fois, d’intégrer la Guilde des aventuriers. On m’a rit au nez, on m’a chassé en me disant que je n’étais qu’un pouilleux incapable, que je n’étais attiré que par l’appat du gain. Ça n’était pas exactement leurs mots, mais c’est l’interprétation la plus plausible… Je m’en retournais dans la rue, abandonné une fois encore de mes semblables. Fort heureusement, mes amis végétaux étaient toujours là.
C’est fou ce que l’on peut accomplir avec ce que la nature nous offre. Je m’en suis retourné dans la bâtisse abandonnée qui me servait de jardin, et de repaire. Je préparais tout un tas d’armes grâce à mes belles plantes. En un rien de temps, j’ai réussi à mettre au point tout un arsenal naturel. Un parfum addictif, presque hypnotique, des spores soporifiques, des poisons entêtants ou paralysants. Si la divine Lucy refusait de me donner ma chance, alors j’allais la provoquer moi-même.
Grâce à mes produits j’ai pu m’attirer les faveurs de moult personnes. Couplé à la beauté de mon apparence, rien n'aura été plus facile de me constituer un petit pécule pour mes opérations. A une vingtaine d’année, j’entrais au service des jardins botaniques de la Capitale. Je voulais montrer au monde tout ce que les plantes étaient capables d’accomplir, leur montrer que l’on peut obtenir bien plus en les respectant plutôt que les exploiter sans vergogne.
Là encore, ce fut un vaste échec. Personne ne voulut reconnaître l’importance de mon message. On me prenait pour un fou, conférant plus d’importance aux plantes qu’au genre humain. De plus, les éminents scientifiques déjà en place n’aimaient pas vraiment que je leur fasse de l’ombre et eurent tôt fait de m’évincer avant que je n’ai eu le temps de faire mes preuves dans ce bain de requins.
C’en était trop, j’en ai eu assez. J’ai tendu bien assez de mains, vous avez préféré cracher dedans plutôt que de me rendre les vôtres. Pendant toute ma vie, il n’y a eu que les plantes qui ont pu me donner un semblant d’espoir, de réconfort et d’amour. J’en ai assez de ne récolter qu’ingratitude, mépris et méchanceté d’êtres faibles comme vous. J’en ai assez de ne servir que votre système vicieux, décadent et corrompu, de n’être qu’un engrais pour vos ambitions sordides. Vous ne méritez pas votre progrès, votre chance, au détriment de la flore.
Je vais rendre ce monde meilleur… pour les plantes.
Et pour cela, Aryon, tu dois tomber. »
Ton pseudo : C’est moi, c’est le chat ! Oh !
Parle nous un peu de toi par ici : je suis un catto.
Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? Meow.
Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? Non ?
Quelle serait la première chose que tu ferais ? Dormir.
Côté HRP
Double compte ? Olenna Belmont
Comment as-tu connu le forum ? On s’est rencontré dans un musée, c’était sympa.
Un truc à rajouter ? J’ai déjà mentionné le fait que j’étais un catto ?
Source de l'avatar (laissez la balise CODE)
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Pour un personnage masculin :
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]INCONNU[/b], OC@"Klarion Brando"
ceci dit, REBIENVENUE
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