La « Guerre des Cristaux »
Ft : Chavagnac Abaze
Le réveil fut un peu difficile. Il fallait dire que, même si tu étais habitué à cette « vie », tu n'oubliais pas le fait que l'ambiance dans laquelle tu avais grandi était totalement différente de ce que tu connaissais actuellement. Effectivement, avant, tu avais toujours eu un endroit dans lequel dormir mais, à présent, c'était loin d'être le cas.
Heureusement, bien que tu sois un peu « sans-le-sou » avouons le, tu réussissais toujours à te débrouiller pour avoir une chambre d'auberge dans laquelle dormir sur tes deux oreilles, bien que tu ne sois pas totalement tranquille mais cela, c'était une autre histoire car, actuellement, tu devais te réveiller pour faire ce qui étaient devenu ta spécialité : des tours de magie mais sans utiliser ton pouvoir qui était, totalement inutile.
Ainsi, tu te préparas, sortis du lit pour t'habiller de ton habituelle longue cape et ton chapeau, prêt à amuser la galerie en espérant te faire quelques cristaux même si ce n'était pas simple, c'était pour cela d'ailleurs que tu enchaînais les petits boulots : effectivement, être magicien à plein temps ça ne payait pas encore son homme.
Quoi qu'il en soit, cela ne servait à rien de se décourager d'entrée de jeu alors il fallait se retrousser les manches et affronter le jour qui arrivait avec le sourire :
« Allez, on se bouge ! C'est ce que tu fais le mieux de toute manière donc continues comme ça ! »
T'encourageas tu en regardant ton reflet dans un miroir. Tu avais été forcé de quitter ta famille à cause d'un pouvoir inutile mais, s'il y avait bien un homme que tu n'allais jamais oublié, ce serait le serviteur qui t'avais appris à faire ces tours de magie et, justement, tu tâchais de les maîtriser chaque jour pour lui faire honneur.
Une fois sorti de ta chambre, tu descendis l'escalier pour arriver dans le hall de l'auberge et, vissant ton chapeau sur ton crane, tu pris une grande inspiration avant de pousser la porte qui te séparais de l'extérieur. Aussitôt des cris, des rires, des pleurs, du bruit en sommes, envahirent tes sens en te rappelant que c'était dans la rue que régnait la vie.
Tu avanças donc, tâchant de te faufiler à travers la foule pour rejoindre une petite place dans laquelle tu décidas de « prendre tes quartiers ». Ainsi, tu t'arrêtas dans un sourire, conscient de la petite réputation que tu t'étais déjà fait en tant que « Magicien au chapeau ». D'ailleurs, en parlant de ça... :
« Maman ! Maman regarde ! Il fait quoi le Monsieur ? »
Une petite fille tira sa mère par la manche d'un air curieux tandis que tu en profitais pour faire ton « speech » habituel :
« Allons, n'ayez pas peur ! Je peux vous assurer que le spectacle vaut le détour !
-Un spectacle ? Quel genre de spectacle ?
-Un spectacle de magie, tout simplement, gente Dame
-Comme ceux qui font apparaître des lapins de leurs chapeaux ?! Maman, on peut regarder, dis ?! »
Ladite mère ne semblait pas totalement convaincue mais, ne voulant sans doute pas décevoir l'enthousiasme de sa fille, elle accepta de rester pour regarder. Fier d'avoir un public aussi rapidement, tu te mis en place même si, en faisant cela, tu ne faisais pas attention au fait que quelque chose d'autre pouvait très bien détourner l'attention de la fillette car, on avait beau dire le contraire, la rue ne t'appartenais pas totalement.
Sans me soucier de lui, je décide donc de me mettre en place, un peu plus loin mais assez proche pour que ses spectateurs puissent entendre ma musique. Ils viendront à moi en comprenant ce qu'est un véritable artiste comparé à un magicien de pacotille. Je m'échauffe doucement la voix, surtout pour choisir la plus approprié pour mes premières chansons. Une voix d'homme ? De femme ? Un mix parfait entre les deux ? Aigüe ou grave ? Entre les deux ? Entre les deux étaient un choix "facile" puisque ça pourrait coller à toutes les chansons. Non, je décidais de prendre une voix plutôt grave, juste en dessous d'un niveau d'un ténor. Je réaccordais rapidement mon luth pour être sûr qu'il sonne le mieux possible malgré sa qualité quelconque -il va falloir que je m'en prenne un mieux rapidement-, et commence ainsi par jouer quelques notes.
Après quelques notes de musiques, aucune personne n'était venu me voir, mais dès que je me suis mis à chanter, des passants ont commencé à venir me voir formant autour de moi un petit groupe. Puis, je remarque que la fillette, précédemment devant le magicien avec sa mère, venait d'arriver dans ma direction pour écouter ma musique. J'ai eu raison: même une fillette se rend compte qu'à côté de ma musique, le magicien ne vaut rien. Et me voilà donc, à chanter une chanson joyeuse et assez classique. Rien de mon propre répertoire, je n'ose pas, encore, jouer des musiques de ma propre composition.
La loi nous l’ordonne il faut faire l’amour
La loi nous l’ordonne il faut faire l’amour
C’est une jeune fille à l’âge de 15 ans
Va dire à sa mère m’y faudrait un amant
Un amant ma fille tu n’en auras pas,
T’es encore trop jeune tu t’en passeras
T’es encore trop jeune tu t’en passeras
Nous te mettrons en ville, en ville dans un couvent,
Pour apprendre à lire à bien passer ton temps
Au couvent ma mère non je n’irai pas,
Le galant que j’aime il m’en empêchera
Le galant que j’aime il m’en empêchera
Le beau galant que j’aime, il est pas loin d’ici
Là-bas sur la route, je le vois bien venir
Le galant chasseur il s’est approché,
A mis pied à terre son ch’val attaché
A mis pied à terre son ch’val attaché
Montez le dans ma chambre en voici l’escalier
Nous jouerons ensemble, ça s’ra par amitié
Ils ont bien joué le jour et la nuit,
Mais de grand matin le galant partit
Adieux donc Madelaine oh mon p’tit cœur d’amour
Reste moi fidèle jusque à mon retour"
Une première chanson, que déjà, quelques cristaux venaient s'amasser devant moi. Pas une fortune, mais de quoi me donner envie de continuer à extirper le plus possibles de cristaux pour montrer qui est le meilleur ici entre le magicien et moi. Je n'ai aucun doute sur la réponse, mais c'est amusant de le montrer devant toutes et tous. Même si, au fond, je me sens mal pour lui, qui a certainement plus besoin que moi de ces cristaux.
La « Guerre des Cristaux »
Ft : Chavagnac Abaze
L'installation se passait relativement bien même si, une nouvelle fois, on ne pouvait jamais prévoir ce qui allait y arriver. Pourtant, une chose était sûre : Yule était encore et toujours en forme car il avait, depuis un certain temps, assimilé le « show » comme un jeu et comme il s'agissait d'un lapin blanc nain très joueur et bien... Le tour était joué !
Cependant, ce n'était pas le tout d'arriver à attirer l'attention d'un public car il fallait aussi penser à le garder et cela... C'était le plus difficile dans ton « métier ». Oui, magicien des rues n'était pas un métier en soi mais bon, il s'agissait quand même d'une activité dans laquelle tu t'épanouissais complètement donc c'était le principal n'est ce pas ?
Quoi qu'il en soit, maintenant que tu avais attiré l'attention d'une fillette, il fallait que tu réussisse à capter l'attention de sa mère également mais... Non, crier victoire n'était pas la meilleure chose à faire loin de là car, quelques instants plus tard, des notes de musique ainsi qu'une voix s'élevèrent dans les airs : apparemment, un barde avait également décidé d'établir ses « quartiers » dans la même zone que toi.
Un concurrent ? Très certainement car l'attention volage de la fillette s'était détourné de toi pour se tourner vers le nouveau venu qui entamait un poème qui... Même s'il n'était pas vraiment à ton goût, semblait plaire aux autres. Tu aurais certainement pu te vexer, t'énerver sur cette concurrence que tu pouvais qualifier de déloyale mais non.
Au contraire, cela fut comme un challenge pour toi :
« Mesdames et Messieurs, si vous pouviez me pardonner le dérangement mais je serais à la recherche d'un compagnon à plumes. Elle s'appelle Ky'ha et c'est une colombe aussi blanche que la neige. Je suis tout à fait confus mais je ne la retrouve pas et je suis très inquiet »
être magicien demandait également d'être un minimum acteur et savoir jouer la comédie, surtout dans l'ordre de la « tragédie » car tu savais que cela avait de fortes chances d'attirer l'attention d'un public quel qu'il soit et tu eus d'ailleurs le plaisir de constater que cette méthode fonctionnait dans le sens où la petite fille, d'abord attirée par ton « speech » puis, attirée par le barde, retourna son attention vers toi.
Elle trottina donc vers toi, s'éloignant ainsi légèrement de sa mère mais, heureusement pour cette dernière, tu n'étais pas installé très loin du barde donc la fillette n'allait pas loin à aller. De plus, elle semblait réellement attristée par le fait que tu avais « perdu » ton oiseau :
« Vous avez vraiment perdu votre oiseau, Monsieur ?
-Je le crains... Je ne la retrouve plus..
-Vous ne savez vraiment pas où elle peut être ? Elle a pu faire un tour et revenir après ?
-Je sais que c'est une colombe un peu peureuse, elle à dû se cacher dans mon chapeau. Tu veux bien m'aider à la retrouver ?
-Oui bien sûr ! »
L'enthousiasme de cette fillette faisait plaisir mais tu faisais également bien attention à ce qu'elle soit toujours dans la ligne de vision de sa mère car tu ne souhaitais avoir aucun problème mais en même temps tu voulais prouver à ce « concurrent » que tu pouvais lui donner du « fil à retordre », même si cela t'amusais plus qu'autre chose.
Ainsi « l'opération recherche de Ky'ha » débuta. Tu t'approchas légèrement de la fillette en montrant ton chapeau poser sur le sol :
« C'est une colombe qui est habituée à entendre son nom. Je suis certain qu'elle réagira si tu l'appelles. Elle se nomme Ky'ha »
La fillette, devant ton chapeau, hocha la tête avec enthousiasme, heureuse de pouvoir aider apparemment et tu eus un petit sourire. Tendant alors le bras, au dessus du chapeau, tu demandas à ta petite assistante du moment d'appeler la colombe par son prénom et la fillette s'exécuta avec plaisir, appelant l'oiseau.
Aussitôt après, sûr de toi, tu plongeas tes mains dans le chapeau avec un sourire même si, au fil du temps, celui ci se transforma car... Tu tenais bien quelque chose dans tes mains mais cela n'avait ni le poids ni la carrure d'un oiseau. Effectivement, lorsque tu ramenas tes bras vers toi, tu entendis la fillette constater :
« Mais Monsieur... C'est pas une colombe, c'est un lapin... Petit instant embarrassant il fallait bien le dire mais, heureusement, la fillette éclata de rire par la suite : Il est trop mignon quand même ! Comment il s'appelle ?!
-Voici Yule, un lapin nain blanc. Tu as raison, ce n'est pas Ky'ha mais on peut réessayer si tu veux »
L'avantage avec les enfants c'est qu'ils étaient amusés de tout, même des erreurs que l'on pouvait faire et cela te fis sourire, en ayant tout de même une petite pensée pour la prestation du barde, non loin de toi.
Et je décide de la chanson que j'allais faire: La Ballade de Croque-Lune et Croque-Chance. Une chanson que tout le monde devrait connaître, faisant partie des plus vieilles chansons d'antan. Dès les premières paroles, je vis que des personnes supplémentaires se tournaient vers moi. Une dizaine, peut-être, qui s'approchait pour écouter la ballade et ma voix de Soprano si belle et douce aux oreilles de toutes ces personnes. La curiosité, aussi, de voir un homme avec une pareille voix, jouait en ma faveur. Mon luth, soigneusement accordé sonnait bien à mes oreilles, accompagnant parfaitement ma voix pour une mélodie exemplaire. Ce n'était pas un magicien de pacotille qui allait me voler mon publique. Non, pas aujourd'hui, en tout cas.
Je fis volte-face pour observer le magicien et lui décocher un petit sourire taquin. Il devait comprendre qu'il n'avait aucune chance de me vaincre sur mon territoire. Il devait partir d'ici ou ne rien récolter de plus que de la déception. Je poussais même mon orgueil au point de lui faire un clin d’œil avant de me retourner de nouveau vers mon publique pour reprendre comme si de rien n'était ma chanson, alors qu'elle se terminait, je remarquais que la foule avait encore un peu grossie devant moi. Pas le temps de tergiverser je changeais de chanson, vu que la foule en réclamait encore.
La « Guerre des Cristaux »
Ft : Chavagnac Abaze
Le tour était raté mais ce n'était pas si catastrophique que cela. Heureusement cependant que ton public était une enfant qui s'émerveillait même en découvrant un lapin à la place d'une colombe mais toi, tu n'étais pas dupe. Il avait du se passer quelque chose dans le stratagème pour que le tour n'ai pas fonctionné correctement.
Cependant, cela ne servait à rien d'y penser puisque tu avais un autre « concurrent » dans la même zone que toi. Un barde dont la voix sonnait bien, même si tu te disais que c'était normal puisqu'il s'agissait de son métier, mais il y avait quelque chose qui te rendais jaloux et ce n'était pas la performance du barde.
Non, c'était le fait de te dire que les magiciens, dans un monde dans lequel tous étaient nés avec un don, avait du mal à se faire une place, même dans la rue et cela... Oui, c'était cela qui te mettais le plus en colère car tout cela te faisais penser à....
« Qu'est ce cela ? Peux tu nous l'expliquer, Erland ?
-Bien sûr, Mère ! Père ! Il s'agit d'un tour de magie ! Il s'agit de deviner la carte que vous avez choisi dans le paquet !
-Pourtant, tu n'as pas le pouvoir de lire dans les pensées que je sache ?
-Non... C'est vrai mais... Vous savez... Avec l'entraînement...
-Ton père et moi n'avons pas le temps pour ces enfantillages et tu le sais bien. À présent, laisse nous veux tu ? »
Déçu, extrêmement déçu, tu serras les poings et t'en allas, fermant la porte de la pièce derrière toi. Tu avais été tellement fier de révéler à tes parents qu'une autre « magie » existait ! C'était même Ivatich, un des serviteurs de ta famille qui te l'avais montré ! Pourtant, tu étais déçu et frustré, tellement que tu frappas de tes petits poings dans le mur, avec rage mais... Cela n'apporta qu'un bruit et des larmes de douleur et de frustrations dans tes yeux.
Fort heureusement pourtant, Ivatich, qui n'était jamais loin, s'approcha de toi :
« Que se passe t il, Maître Erland ? J'imagine que l'entretien avec vos parents n'a pas été concluant ? » Le serviteur le voyait bien car tu refusais de redresser la tête : « Je ne peux que compatir mais vous savez, avec de l'entraînement, je suis sûr que vous allez y arriver. N'abandonnez pas, Maître Erland et rappelez vous : tout échec est un pas de plus vers la victoire »
Oui, ce vieux serviteur avait raison et même si, actuellement, tu perdais la « bataille », cela n'allait pas t'empêcher de continuer. D'ailleurs, au lieu de faire concurrence au barde qui se mettait à jouer une nouvelle musique, avec une voix différente, tu eus une idée. Pourquoi ne pas l'encenser, jouer son jeu et faire comme si vous étiez des camarades, des partenaires ?
Aussitôt, ta voix, que l'on n'avait pas entendu, s'éleva pour passer au dessus de la foule qui s'était rassemblée autour du barde :
« Mesdames et Messieurs, permettez moi de vous montrer quelque chose pour illustrer les chansons de mon camarade ! Si je puis avoir votre attentions quelques instants ! »
Sûrement par simple curiosité, certaines têtes se tournèrent vers toi et tu repris le sourire alors que tu reprenais ton chapeau en main et, d'une légère pression vers le haut, une colombe en sortie pour venir se poser sur ton épaule. Quelques interjections plutôt timides se firent entendre mais ce n'était pas tout :
« Merci mais la véritable surprise ne réside pas dans ce tour. J'ose espérer que vous serez d'accord avec moi mais je pense qu'il n'y a que le chant d'une colombe qui serait capable d'accompagner l'air que mon camarade est entrain de jouer »
Et, comme si la colombe avait comprit, apprivoisée et habituée aux « show », elle ouvrit un instant ses ailes puis se mit à chanter, accompagnant ainsi le barde, son air et sa voix devant le regard des spectateurs qui, à présent, semblaient vous observer tous deux
Je réfléchissais donc à la voix précieusement. Une voix profonde et grave mais avec laquelle je pourrais me mettre à chanter et suffisamment haute pour pouvoir imiter des personnages féminins dans mon récit. Hors là, je ne voyais pas comment le magicien de pacotille allait faire une pirouette pour dire que j'étais son partenaire et que tout cela n'était que pure comédie de notre part. Non, je n'étais pas ton partenaire et non, je ne jouais pas la comédie de vouloir te voler la vedette que tu n'obtiendras pas tant que j'étais là. Et donc, une fois ma chanson finie, accompagnée par cette satanée colombe, je changeais ma voix pour la dernière fois. Une voix puissante, profonde et plutôt basse mais juste assez pour que je puisses aussi pousser la voix dans les aiguës.
Il me restait juste à savoir ce que j'allais conter comme histoire. Le publique était hétéroclite. Des enfants, des jeunes, des adultes, des personnes agées... Il fallait une histoire qui plaise à petits et grands, une histoire d'aventures, probablement. Une histoire d'un grand Saphir de l'ancien temps, peut-être ? Oserai-je conter une de mes propres histoires, inventées de toutes pièces, espérant qu'elle plaise ? Où vais-je raconter une des aventures que j'ai pu vivre avec mes compagnons ? Non, cette dernière possibilité était impossible. Aucune de mes aventures jusqu'ici ne valait la peine d'être raconté. Alors, je choisis la sécurité: Une histoire d'un grand Saphir, aujourd'hui disparu.
Je commençais donc la narration du conte mais ne vit aux premiers abords, aucun regards se tourner vers moi. Pourtant, je faisais tous les efforts possibles, avec les intonations de voix, le luth qui accompagnait mes paroles pour souligner le récit. Non, ce n'était probablement pas une bonne idée mais je ne devais pas me démonter et continuais alors, l'air de rien, jusqu'à avoir fini ce premier conte. Et j'allais enchainer, peu importe. J'avais peut-être perdu cette bataille, peut-être, mais je ne devais en aucun montrer que ça pouvait m'affecter. La première histoire, il y avait de tout: Aventure, histoire d'amour, drama, le tout accompagné de chansons durant le récit. Tout était là pour attirer le publique et pourtant, ça n'a attiré personne...