les aveugles aussi
Ft : Naelis Fen'ghir
- Kyle:
Pourquoi ne pas essayer ta nouvelle acquisition ? Il n'y avait rien de plus nécessaire pour un espion que d'avoir l'association entre la Boîte Magique, qui pouvait fair changer tes vêtements de couleur et le Peigne Magique, qui avait le même effet mais sur tes cheveux. Ainsi, avec ces deux objets, tu étais paré pour une métamorphose intégrale.
Ainsi, ce fut sous l'apparence d'un vagabond blond, une cape déchirée sur la tête, que tu décidas de parcourir les rues de la capitale. Simple promenade d'un homme qui errait sans objectif en apparence mais tu avais toujours tes sens aux aguets, prêt à « sauter » sur la moindre information qui pourrait t'être intéressante.
Évidemment, ce n'était qu'une image car tu n'allais pas littéralement sauter sur les gens. Pour quelqu'un qui était censé être discret, ce genre de méthode était des plus indiscrètes mais c'était histoire de dire et, comme les rues de la capitale étaient toujours en effeverscence, tu ne tarda pas a trouver ta « première affaire » :
« Mais ce n'est pas possible... Je suis persuadée l'avoir posé là il y a quelques instants... Je ne l'ai pourtant pas lâcher des yeux... » Il s'agissait d'une jeune femme, apparemment noble, qui, semblant avoir perdu quelque chose, ne tarda pas à héler un Garde : « Excusez moi, je crois que l'on m'a volée mon sac... »
Intérieurement, tu te mis à plaindre le fameux Garde car il aurait certainement du travail à faire, surtout dans une partie de la ville qui grouillait de monde et d'artistes de rue. Il y avait notamment un barde qui semblait se disputer le public d'un magicien qui tentait d'impressionner le plus grand monde avec ses tours.
Rien qui pouvait te concerner mais le fait est que l'apparence que tu avais pris te rendais plus propice à figurer sur la liste des suspects. D'ailleurs, le fameux Garde rassura la noble :
« Je vais faire le nécessaire, ma Dame »
Lui assura t il en se mettant au garde à vous avant... D'avancer dans ta direction en te regardant d'un drôle d'air. Cependant, tu ne te démontas pas et le laissa venir vers toi :
« Vous avez l'air d'être quelqu'un qui a b'soin d'aide. J'me trompe ?
-Et bien... Apparemment, une Dame s'est faite volée son sac et je lui viens en aide. D'ailleurs en parlant de ça, vous n'avez rien remarqué d'étrange vous ?
-Moi ? Désolé de pas pouvoir vous aider, je viens d'arriver et puis je sais pas si les gens ont vus quelque chose. Ils étaient sûrement trop occupés à regarder les spectacles des artistes de rue »
Le Garde paraissait dépité et tu eus intérieurement un petit mot d'encouragement pour lui mais, en même temps, il ne faisait que son travail. Un vol aurait éventuellement été commis et il était normal de tirer cette « affaire » au clair. Haussant les épaules, tu allais t'éloigner lorsque ton regard fut attiré par la silhouette d'une jeune femme portant un katana qui commentait les activités d'un magicien qui faisait sa prestation.
Cela aurait pu être un détail tout à fait négligeable mais le fait est que tu vis le Garde se rapprocher d'elle, l'entendant la questionner :
« Excusez moi, Mademoiselle mais pourrais je vous poser une question ?
-Oh là, j'vous arrêtes tout de suite, M'sieur ! Je pense pas qu'elle puisse avoir vu quelque chose non plus, elle était entrain de regarder la prestation du magicien juste en face de nous
-Oh et bien... Navré, j'irais concentrer mes recherches ailleurs dans ce cas »
Une fois le garde parti pour poursuivre ses interrogatoires autre part, tu te rapprochas de la jeune femme au katana dans le dos en souriant :
« Désolé, M'zelle, vous auriez peut être voulu répondre ? En vrai, il paraîtrait que quelqu'un ce soit fait volé son sac » Tu haussas un instant les épaules avant de reprendre : « Enfin, j'espère pour la Dame qu'elle va le retrouver. Y a tellement de monde dans la capitale ! C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin ! » Tu eus un petit rire avant de redresser le visage, en gardant cependant ta capuche sur la tête : « Quoi qu'il en soit vous avez une sacrée arme, M'zelle. M'est avis que vous êtes une aventurière, je me trompe ? Ou alors une gladiatrice ? Tout du moins vous avez l'air familière des combats »
Quoi ? Un vagabond qui accostait une jeune femme ce n'était pas suspect, si ? En tous les cas, ton personnage était campé.
Mais pour moi, s’il y avait bien quelque chose qui caractérisait la capitale, c’étaient les sons ; c’était la vie. Et pour quelqu’un avec mes oreilles, ça faisait beaucoup de vie ! Non pas que ça me déplaise au contraire, je me souvenais que petite j’escalader une maison pour m’allonger sur son toit et laisser mes oreilles divaguait à travers toute la ville, de la sensation de libertés que je pouvais ressentir en faisant corps ses rues. Les mêmes rues d’où m’avait arraché Dargas… Et mince…
Alors que je déambulais toujours au travers du dédale urbain, quand cette simple pensée à mon père adoptif me fila le cafard, me rappelant ma condition : j’était tout seul. En effet cela faisait déjà deux semaines que Dargas avait prit ça retraite, m’encourageant à mener mes propres aventures, et pour être honnête j’avais le plus grand mal à mis faire… Chasser des monstres et mener des enquêtes ça ce n’était pas vraiment un souci, mais parler à des gens… ça c’était une autre affaire. « Va faire des rencontre » qu’il m’avait dit ! Je voudrais bien moi, mais je ne sais même pas ce que je suis sensé leurs dire. Non, franchement, taper sur des monstres était beaucoup plus simple…
Les contours d’un gigantesque bâtiment se dessinèrent bientôt plus loin dans la rue, le doux fumé qui en résultait me laissais à prétendre qu’il s’agissait d’une taverne, ainsi que le tintement des casseroles qu’un commis de cuisine s’obstinés visiblement a entrechoqué en fredonnant une chanson des plus dérangeante aux sujet d’une chèvre et d’un cornichon. Je me pencha sur la perspective de me sustentait d’une bonne bière, habitude que m’avait depuis bien longtemps refilait mon père, mais un son vint soudainement aiguiser ma curiosité. C’étaient des rires, tout plein de rire, résonnant en cœur dans une rue à quelque kilomètre de moi. Cela suffit à me faire sourire, intriguait par autant de joie je me remis en marche.
Comme très souvent, je sus sur quoi j’allais tomber bien avant de pénétrer réellement au cœur de l’attroupement. Mes oreilles m’ayant déjà peint un portrait très détailler de ce qui m’attendais plusieurs pâtés de maison plus tôt, mon sonar ne tarda pas à matérialiser dans mon esprit l’image de la foule qui encadrait les artistes de rues. Il y en avait pour tous les gouts ! Jongleur, acrobate, danseur. J’entreprit donc je traversais l’attroupement pour rejoindre une position centrale où mon radar n’aurait aucun mal à tous les englober. Ainsi placer je pus bientôt profiter de chacune des représentations simultanément, relaçant en moi l’éternel débat : Est-ce que je voudrais avoir des yeux ? Je ne sais pas ce que ça fait, mais honnêtement, ça n’a pas l’air terrible.
Ne faisant qu’un avec la foule, mon radar me peignant une représentation parfaite de tout mon environnement et mes oreilles absorbant le moindre soin à des kilomètre, je vit resurgir de nouveau l’image de la petite file sur un toit fusionnant d’âme et d’oreille avec la ville. Dans mon dos un jongleur venait de laisser tomber une quille, tandis qu’un enfant harcelé son père pour monter sur son dos beaucoup plus loin sur ma droite, même le pigeon qui nous dominaient tous depuis les toits ne passer pas inaperçus à mes oreilles lorsqu’il agitait les bras. J’aurais même put vous dire qu’une femme s’était fait voler son sac au début de l’attroupement, sans doute le responsable était le propriétaire de ce rythme cardiaque particulièrement élevés qui ne tarda pas à s’enfoncer dans la foule. Je songea furtivement à le rattraper mais la densité de la foule ne me laissa pas se loisir alors qu’il se noyés dans la cacophonie ambiante.
Reportant mon attention sur les spectacles, je finis par portée mon attention sur la seule discipline que je ne comprenais pas : la magie. Pas que je ne comprenais pas le concept, cet amuseur de rue jouer de tour de passe-passe pour tromper la foule, mais mes facultés naturelles me faisant déceler le « truc » pratiquement à tous les coups. Encore une fois, je ne savais pas ce que c’était d’avoir des yeux, mais ça me semblait vachement trompeur…
-Tu à vue maman ? S’exclama alors une petite fille juste devant moi, il à fait disparaitre le lapin.
-Il à pas disparut, il y à une trappe sous la scène.
Les mots était sortie de ma bouche sans vraiment que je fasse attention, alors que mon radar me renvoyait l’image d’un lapin sautillant sous les pieds du magicien. Mais à peine furent-il prononcer que je pus voir les rides de colère apparaitre sur le visage de la mère qui tira ça gamine loin de moi dans la foule. Qu’est que j’avais dit encore ? Je ne comprenais même pas ce que j’avais dit de mal, ce n’est pas pour ça qu’ils regardaient ? Pour comprendre ? Voilà pourquoi j’ai du mal avec les gens…
Mettant ce petit incident de cotés je me plongeais de nouveau dans le spectacle captivant d’une danseuse au fond de la rue quand je perçus un individu sortant du lot. A ça tenue, c’était un garde, et à ça trajectoire, il venait droit sur moi. L’instinct voulait que je saisisse mon katana ! Mais je n’avais pas passé ses dernières années à me sociabiliser pour rien. Il ne semblait pas menaçant, du moins pas pour l’instant, et on était en pleine rue, non ma petite Naelis c’est pire…
-Excusez moi, Mademoiselle mais pourrais je vous poser une question ?
Il te parle !
Qu’est que j’étais sensé faire ? Ils font quoi les gens normaux ? C’était quand même plus facile dans la fosse : Je devrais frapper ce qui apparaissaient devant moi, point barre. Me forçant à me ressaisir me songeât à Dargas avec qui elle avait passé ses cinq dernières années à parcourir le continent et à rencontrer pleins de gens. Mais cette fois il n’était pas là… Tachant de garde mon calme je tacha de me convaincre que se n’était rien, que des millier de personne faisait ça chaque minute de chaque jour.
-Bonjour, dit-je de manière bien plus sèche que je ne l’aurais voulu.
Qu’est que pouvait bien me vouloir cet homme ? Bien que toujours gêné de pas savoir comment me comporter, mes mains passant de mes hanches à ma taille comme si elles ne savaient pas où se mettre, je sentie naitre une pointe de curiosités.
Mais je n’eus pas le temps d'en dire plus qu’un nouveau individu sembla vouloir s'arracher de la foule pour venir à mon secours :
-Oh là, j'vous arrêtes tout de suite, M'sieur ! Je ne pense pas qu'elle puisse avoir vu quelque chose non plus, elle était en train de regarder la prestation du magicien juste en face de nous
Un mendiant, me dit-je au premier coup d’œil, l'image d'un homme recouvert d'une cape dans un état pitoyable se dessinant dans mon esprit. Son intervention sembla tout de même désarçonnée quelque peu le garde qui finit par s'excuser avant de prendre congés. Oubliant la curiosité qui s'était furtivement emparer de moi je ressentie un certain soulagement de ne pas avoir à m'adresser à mes semblable. Un soulagement inutile, réalisais-je alors, lorsque le nouvelle arrivant sembla portée son attention sur moi.
-Désolé, M'zelle, vous auriez peut être voulu répondre ? En vrai, il paraîtrait que quelqu'un se soit fait voler son sac, me lança-t-il en ponctuant ses mots d'un haussement d'épaule, Enfin, j'espère pour la Dame qu'elle va le retrouver. Y a tellement de monde dans la capitale ! C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin !
Un sac ? Le souvenir de l'homme s'enfuyant le cœur tambourinant se manifestant dans mon esprit, inconsciemment je me tournai quelque instant vers la direction qu'avait pris ce dernier. Peut-être pouvait-il encore être retrouver s’il avait fait le choix de s’éloigné de la foule grouillante qui, sans qu'il en soit conscient, constituer pour lui le meilleurs des camouflage face à mon ouïe envahissante. Je songeai furtivement à faire par au mendiant de mes observation quand le regard de ce dernier sembla s'attarder sur le Katana que m'avait autrefois offert Dargas.
-Quoi qu'il en soit vous avez une sacrée arme, M'zelle. M'est avis que vous êtes une aventurière, je me trompe ? Ou alors une gladiatrice ? Tout du moins vous avez l'air familière des combats »
Familier des combats ? Un doux euphémisme, me dit-je au souvenir de la "Fripouille Aveugle" se déchainant sur le sable de la fosse sous les acclamations de la foule. Avec le recul je reconnaissais l'horreur d’une telle situation et pourtant je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine mélancolie. Ses souvenirs violent mis de cotés je m'interrogeai sur les capacités d'observation du sans-abri, ayant par le passer vécu aux cotés de pareil individus je ne pus m’empêcher de me questionner sur lui, ce genre de marginaux étant d'ordinaire plus versé dans l'art d'éviter les ennuis que de poser des questions. Intriguais, je reportai mon attention sur lui, curieuse de ce que pourrais révéler une telle rencontre.
-Merci, dit-je quelque peu gênait, réfléchissant à mes prochains mots, une arme des plus efficace même si ça valeurs réside plus dans son origine que son utilité. La valeur d'un instrument se mesurant au talent de celui qui en joue.
Qu'est que Dargas avait pu me rabâcher cette phrase. Et dieu savait que je savais en "jouer", de celui-là comme d'un autre d’ailleurs. Je me souvenais encore de l'insoutenable attente qui s’emparait du cœur de la foule alors que l'arbitre tourner autour du pot avant de déclarer quelles armes se déchaineraient au court de l'affrontement. D'ailleurs ça remarque sur mon éventuel passé de gladiatrice me fit réfléchir : aurait-il pu me voir me donner en spectacle dans les fosses ? Peu probable, me dit-je, quoique pas impossible, mon interlocuteur me semblant pas dépasser les trente ans.
-Une aventurière de passage en effet, dit-je en lui montrant la plaque qui se balancer aux cotés de mon autre pendentif autour de mon cou, bien vue pour un simple vagabond.
Le sourire malicieux qui se dessina sur mon visage semblait vouloir hurlait au monde que je suspectais l’individu d’êtres bien plus qu'il n'en montrait. La curiosité prenant le pas sur ma gène, j'oublia bien vite l’embarras qui d’ordinaire m'envelopper lors de mes discussions avec mes semblable. Et de la curiosité, ça j’en avais !
D’ailleurs, à cette instant, quelque dizaine de mètres sur ma droite, une femme mettait son marie à la porte à grand coup de balai. Des histoires de femme plus jeune…
-Familière est bien le mots en effet, mais qu'en est-il de vous ? A quoi doit-on l’œil acérés d'un tel vagabond ? Vous ne me semblez guère êtres le genre individus familier de ce genre d'intervention.
"Le genre d'individus qui se prélasse dans de doux secret protecteur" me retint-je d'ajouter, une expression sur le visage qui ne devait pas en dire moins.
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Ft : Naelis Fen'ghir
- Kyle:
Tu n'avais pas spécialement envie de jouer les « bons samaritains » mais le fait est que tu avais presque agit par instinct mais, heureusement, cela n'avait pas eu trop de conséquences, à part peut être celle de faire prendre congé au Garde qui alla dans une autre zone. D'un coté, tu te sentais un peu coupable d'avoir interrompu son travail mais cela te donnais l'occasion de faire une nouvelle connaissance et peut être pouvoir récolter quelques informations supplémentaires qui t'aideraient, l'espérais tu du moins.
Une fois le Garde partit donc, tu t'excusas auprès de la demoiselle qui voulait peut être répondre mais, en levant la tête vers elle, tu constatas quelque chose d'étrange. Effectivement, tu n'avais pas accès à ses pensées alors que, habituellement, ton pouvoir s'enclenchait à chaque fois que tu plongeais ton regard dans celui de ton interlocuteur.
Cependant, pour cette jeune femme... Il n'y avait rien, pas même la moindre pensée furtive, ce qui était assez perturbant mais, heureusement, tu eus le temps de reprendre une certaine contenance alors qu'elle répondais à ta remarque concernant son possible métier car, effectivement, une jeune femme avec un katana aussi grand qu'elle dans le dos... Tu te doutais bien qu'elle n'allait pas se servir de cette arme simplement pour couper la viande....
Non, elle te répondis qu'elle était bien une aventurière et semblait étonnée de ta bonne vue pour un vagabond, ce à quoi tu répondis avec un léger rire :
« Désolé M'zelle c'est une salle habitude. Pour tout vous dire, j'étais moi même aventurier avant que... » Tu poussas un soupir : « Un malheureux accident, plus de peur que de ma rassurez vous mais... J'ai eu une blessure au bras qui peine à se cicatriser donc... Je suis réduis à vagabonder même si j'ai toujours mon arme qui m'accompagne » Assuras tu en montrant ton katana – de taille normale comparé à celle de l'arme de la demoiselle – à ta ceinture : « Cependant, et j'ai honte d'avouer ça mais... J'ai un peu plus de difficulté à la manier maintenant »
Une aventurière de passage donc ? Intéressant même si tu n'arrivais pas à comprendre pourquoi ton pouvoir ne fonctionnait pas sur elle. C'était un mystère mais, évidemment, c'était quelque chose que tu devais garder pour toi. Autant être discret sur le fait que tu puisses lire dans les pensées sinon... Ta couverture serait fichue !
Non, en ce moment, tu n'étais qu'un simple vagabond, ancien aventurier blessé lors d'un combat. D'ailleurs, apparemment, la demoiselle semblait curieuse à ton sujet te disant que tu semblais être un homme familier à ce genre d'intervention. Resserrant ta cape autour de ton corps, tu répondis dans un sourire :
« Vous avez raison en quelques sortes M'zelle ! Il faut dire que j'étais entraîné pour ce genre d'intervention mais vous emballez pas » Un petit rire sortit de ta gorge alors que tu continuais : « Quelques fois il peut arriver que j'intervienne au mauvais moment et là... Bah je vous dis pas l'embarras que ça peut causer... Enfin, c'est gênant sur le moment mais ça fait quand même de bons souvenirs » Tu eus ensuite un soupir plein de mélancolie – feinte évidemment – avant de questionner également la demoiselle : « Mais vous M'zelle ? Vous profitez des artistes de rues ? Faites quand même attention : une jolie fille toute seule dans cette foule... Enfin, je doute pas que vous savez vous défendre mais je tiens quand même à vous offrir ce conseil »
Effectivement, plus vous parliez plus les rires, les applaudissements, fourmillaient autour de vous et tu te surpris à regarder toi aussi la prestation du magicien des rues en poussant un nouveau soupir, comme si tu regrettais réellement ta vie d'antan.
Qu’elle sotte je pouvais faire, après tout cet homme n’avait pas l’air si méchant. Bien entendu ce n’était pas une raison de baisser la garde, qu’est que j’aurais voulu à cet instant posséder une plus grande aisance dans le domaine de la discussion. Volontairement ou non, il parvint à me toucher avec son histoire de blessure. Bien entendu, ça n’avait pas grand-chose à voir avec mon cas, et pourtant j’eut tout de même envie de lui glisser une parole réconfortante et même, pourquoi pas, d’espoir.
-Je compatis, sincèrement, mais vous savez, il faut parfois savoir faire d’une infirmité d’une force. Un chemin barré nous pousse bien souvent à explorer d’autre voie.
Qu’elle aisance ! Pendant un instant je me dis que mon père n’avait peut-être pas tout rater avec moi et qu’il me fallait me souvenir de la manière dont je l’avais dit. Mais déjà je pouvais sentir ma confiance s’éloignée. Il faut dire que je m’étais exprimer sur un domaine que je pouvais prétendre connaitre. Vous savez, l’histoire de la fille nés sans yeux qui à apprit à entendre… ça ne vous dit rien ? Je songea furtivement à lui parler de mon propre handicape puis laissa l’idée en suspens, étant nullement habituer à en parler au premier venu.
Soufflant intérieurement je me reconcentrai sur l’homme que, je me rendis soudain compte, je trouvais plutôt sympathique finalement, il y avait en lui quelque chose… D’attachant j’aurais dit. Un peu comme ce vieux monsieur qui vous accoste pour vous rendre les cristaux que vous avez fait tomber tout en vous parlant de sa si bien-aimé petite fille. Rester plus qu’à espérer que cette fois-ci je ne fasse pas fuir le « vieux monsieur » comme j’en avait l’habitude avec une réflexion que les gens ordinaires trouver malvenu…
Je l’écoutai parler, et oublia bientôt les doutes que j’avais put avoir sur lui. Il réussit même à me voler un rire lors de son explication sur les mauvais cotés de tels intervention. Oui je voulais bien croire que les gardes n’étaient pas toujours ravies de voir surgir un vagabond au beau milieu de leurs affaire.
-Des paroles pleine de bon sens, me surpris-je à répondre naturellement, les mauvais souvenirs sont souvent ce que l’on raconte dans les plus grands éclats.
- Mais vous M'zelle ? Vous profitez des artistes de rues ? Faites quand même attention : une jolie fille toute seule dans cette foule... Enfin, je doute pas que vous savez vous défendre mais je tiens quand même à vous offrir ce conseil .
-Euh… Merci, dit-je alors, peu habituer que j’étais à ce que l’on me couve, ça me touche vraiment de votre par mais je vous promets que vous n’avez pas à vous en faire pour moi. Et pour ce qui est des spectacles, disons que certains manque de surprise.
Je le gratifia d’un sourire, pointant un instant mon visage vers le magicien, imitant au mieux (pour quelqu’un dans ma condition) un contact visuel. Partageant un instant qui aurait put êtres traduit par une contemplation mutuelle pour un même spectacle, alors que je ne savais tout simplement pas comment on était censé rebondir dans une discussion, je décida de profiter du soupir mélancolique qu’il laissa un instant échapper.
-Mais je suis sur qu’un ancien aventurier à l’œil acérés tel que le vôtre, à du jouir d’une vie bien remplie et pleine d’aventure. Est-ce que je me trompe ? Je déplore simplement que tel individus puisse se retrouver de la sorte à mendier dans la rue…
La simple idée d’imaginer Dargas vivre dans la rue tel que je l’avais fait ou tel que cet homme me fit frissonner d’angoisse, ils ne méritaient pas ça, l’un comme l’autre, pour ce que j’en savais.
-Naelis, je m’appelle Naelis, me présentais-je avec le ton de quelqu’un s’essayant à un tel exercice, et vous ? Puis-je vous demandez votre nom ?
Papa aurait été fier, je parlais avec quelqu’un ! Une discussion de plus de trois phrases durant laquelle je n’avais pas froisser mon interlocuteur… Pas encore du moins… Aaaah et voilà que je recommençais à trop réfléchir…
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Ft : Naelis Fen'ghir
- Kyle:
Comment en étiez vous arriver à cette situation ? Une femme c'était faite voler son sac en pleine rue et un Garde était immédiatement arrivé sur place mais évidemment le coupable c'était déjà enfui. Quant à toi, tu étais arrivé sous ton apparence de vagabond, ancien aventurier blessé au bras en lui disant que tu ne pouvais lui être d'aucune utilité alors il a essayé avec une jeune femme qui, d'après toi, n'avait rien vu non plus.
Ainsi, le Garde avait décidé d'aller voir dans une autre zone alors que tu commençais une discussion avec cette fameuse demoiselle en t'excusant du fait que tu aurais peut être dû la laisser s'exprimer sur la question mais, en redressant le visage pour croiser son regard, tu remarquas quelque chose d'étrange sans arriver cependant à mettre la main dessus.
Cette demoiselle avait quelque chose de spécial mais tu ne t'étais pas démonté en lui demandant si elle était une sorte d'aventurière ou, tout du moins, une gladiatrice expérimentée au vu de la grande épée qu'elle avait dans son dos, ce à quoi elle t'avais répondu que tu avais bien deviné et la discussion s'était poursuivi ainsi.
Cependant, tu faisais preuve de curiosité à son égard. Peut être même étais tu entrain de te montrer trop indiscret mais, si c'était le cas, la demoiselle ne t'aurais pas répondu donc c'est que tout allait bien non ? Tu avais eu un petit sourire lorsqu'elle t'avais « complimentée » sur le coté perspicace de ta vue, ce à quoi tu lui avais répondu qu'il ne s'agissait que d'une sorte d'entraînement puisque tu avais été un aventurier avant d'être blessé au bras.
Par la suite, tu entendis la demoiselle te faire part de quelque chose d'intéressant : faire d'un handicap une force et tu avais l'étrange pressentiment qu'elle ne parlait pas que de toi mais ce n'était qu'une impression impossible à prouver du reste :
« Merci du conseil M'zelle mais vous voyez, maintenant, mon arme, je l'utilise que pour me défendre. Je me suis promis de ne jamais être le premier à attaquer quelque soit la raison » Ton regard fixa un point dans le lointain alors que 'tu continuais : « Peut être que je veux expier quelque chose en faisant ça qui sait »
L'aventurier, blessé, devenu vagabond et ne se servant maintenant plus de son arme que pour se défendre, cela faisait peut être un peu cliché mais au moins c'était quelque chose de classique mais bon, cela avait l'avantage de passer partout comme on disait. Quoi qu'il en soit, le courant semblait plutôt bien passer entre vous deux, ce qui était un nouvel avantage.
D'ailleurs, tu lui avais dis que tu avais l'habitude de telles interventions mais qu'elles étaient quelques fois mal perçues, racontant cela comme étant un mauvais souvenir, ce à quoi la demoiselle te répondis que, dans la majeure partie des cas, c'était les mauvais souvenirs qui se racontaient le mieux. Elle n'avait pas tord sur ce point mais tu préférais garder cela pour toi, lui ayant, par la suite, demander si elle profitais des artistes de rues, lui conseillant de faire attention aux mauvaises intentions des gens.
Elle te remercias avec surprise. Tiens c'était étonnant et, de ce que tu pouvais percevoir de ses pensées, elle n'avait apparemment pas l'habitude qu'on lui offre ce genre de conseils mais elle bifurqua le sujet sur le fait que certains spectacles manquaient de surprise, selon elle. Tu eus un sourire avant de répondre :
« Dites pas ça M'zelle, même si vous devez avoir raison. Vous savez, les gens sont dans la rues pour des raisons différentes. Certains n'ont pas le choix et d'autres le choisissent au contraire » Puis, affichant une mine faussement embarrassée : « Ah... J'ai peut être manqué de tact. J'ai pas voulu vous réprimander M'zelle » Tu te grattas la tête, renforçant ainsi ce sentiment d'embarras : « J'ai toujours eu ce défaut de me mêler de tout, faut m'excuser »
Tu eus un léger rire alors que tu avais tourné la tête, ayant le regard également fixé vers le magicien qui effectuait un nouveau tour qui, évidemment, était truqué mais tu eus la décence de ne rien dire car l'homme semblait faire de son mieux pour que son trucage ne se voit pas, ce qui t'avais fais poussé un soupir faussement mélanolique.
La demoiselle profita alors de ce moment pour laisser échapper le fait qu'elle pense que tu avais eu une vie d'aventurier passionnante avant ton accident et ce brusque « changement d'orientation » qui t'avais laissé avec ce statut de vagabond. Te grattant une nouvelle fois la tête, tu pris le temps de réfléchir un instant avant de répondre :
« J'ai bien peur que vous me surrestimiez M'zelle ! J'étais juste un aventurier comme les autres à la recherche d'aventures passionnantes mais j'étais aussi inconscient et insouciant du danger » Par la suite tu te mis à rire légèrement : « On peut dire qu'avec cet accident et mon léger handicap, j'ai appris à avoir le sens des responsabilités. Quant à mendier dans la rue... » Tu haussas les épaules feignant une attitude blasée pour reprendre sur un ton détaché : « C'est juste une question d'ego M'zelle. Au début on l'accepte pas et puis, on finit par faire avec »
Oui, effectivement, on pouvait dire cela comme ça. Une sorte d'aventurier repentit après une blessure, cela pouvait fonctionner et puis la demoiselle n'irait pas vérifier, du moins l'espérais tu et puis elle n'allait pas vérifier à part si elle faisait preuve de curiosité. Quoi qu'il en soit, d'après ce que tu pouvais « récolter », la confiance semblait être de mise entre vous deux.
Quant au fait de mendier dans la rue, évidemment, c'était un mensonge mais cela faisait parti de ce que tu étais : une sorte d'hyrdre au milles visages qui, comme le magicien des rues qui faisais ses prestations, usait de trucages magiques pour arriver à ce genre de résultats. On pouvait dire que tu vivais milles vies en une.
Enfin, ce n'était pas le moment de faire de l'auto persuasion car la demoiselle était entrain de se présenter bien que ce ne soit apparemment pas un domaine dont elle était experte. Naëlis donc ? Elle te demandais ton nom également :
« Enchanté M'zelle Naëlis. Je m'appelle Kyle » Répondis tu dans un sourire : « Ancien aventurier à présent vagabond à temps complet » Plaisantas tu avant de reprendre ton sérieux en entend des bruits de pas rapides : « La Garde s'agite apparemment. Le voleur de sac doit être parti depuis un bon bout de temps. En même temps, en y regardant bien, il était clairement en sous effectif depuis le départ. C'est dommage »
Tu avais poussé un soupir en disant cela mais tu avais eu un ton plutôt provoquant, un peu comme si tu voulais « défier » ton interlocutrice en éveillant son intérêt pour une possible poursuite même si tu ignorais si elle avait perçu quoi que ce soit