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    Un monde plein de mystères,
    plein de magie et surtout plein d'aventures...

    Il est peuplé de créatures fantastiques. Certaines d'une beauté incomparable, d'autres aussi hideuses qu'inimaginables, beaucoup sont extrêmement dangereuses alors que quelques unes sont tout simplement adorables. La magie est omniprésente sur ces terres : des animaux pouvant contrôler la météo, des fleurs qui se téléportent, des humains contrôlant les éléments, des objets magiques permettant de flotter dans les airs...

    Dans ce monde, il y a le royaume d'Aryon. Situé à l’extrémité sud du continent, c'est un royaume prospère, coupé du monde. Il est peuplé d'hommes et de femmes possédant tous un gros potentiel magique, chacun vivant leurs propres aventures pour le meilleur comme pour le pire.

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    Poudre de roche d'eau
    Le royaume d'Aryon  » Le royaume d'Aryon » La capitale
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    InvitéInvité
    Anonymous
    Informations
    Poudre de roche d'eau
    Ven 22 Jan 2021 - 16:07 #
    Poudre de roche d'eau
    Demande de noble
    Il y avait chez les nobles dames, une étrange poudre pailletée que l’on posait sur les yeux qui éclairait le regard et, disait-on, permettait de charmer n’importe quel homme. Si Zylan ne croyait pas un mot de ce dernier argument qui ne devait servir qu’à booster les ventes, elle était en revanche très intéressée par ce nouveau fard à paupière.

    Après s’être renseignée auprès d’amies, elle avait appris qu’il s’agissait d’un maquillage issu d’une roche d’eau dont la conception a récemment été découvert. En broyant cette pierre, on peut obtenir une poudre scintillante dont la pureté n’a d’égal que sa valeur… Et cette dernière est extrêmement élevée.

    Mais rien n’est trop cher pour les Hesediel.

    La jeune noble s’est ainsi mise en tête d’acquérir ce maquillage au prix faramineux, qu’elle qu’il soit. Mais après quelques jours de recherches, pas le moindre indice sur les ateliers qui en fournissent… Les quelques dames qu’elle a croisées, se pavanant avec leur nouvelle peinture n’ont pas voulu lui divulguer leur fournisseur, cherchant certainement à garder l’attention sur elles. Qu’à cela ne tienne, elle se débrouillerait pour en obtenir par d’autres moyens…

    C’est ainsi qu’elle demandé à ses domestiques de faire passer une demande de noble officielle pour qu’elle puisse acquérir ce maquillage…

    C’est également cette même domestique, Anna, une jeune rousse d’une vingtaine d’année qui va accueillir ses invités à la grande porte.

    « Bonjour, madame, monsieur. Suivez-moi je vous prie, je vous conduis jusqu’à ma maîtresse »

    Elle guida les invités au travers des longs couloirs du manoir jusqu’à une petite porte donnant sur le petit salon de Zylan. Cette dernière attendait tranquillement sur le sofa en lisant un livre. Lorsque la porte s’ouvrit, elle se leva et salua joyeusement les deux jeunes gens qui venaient d’accéder à sa requête:

    « Bonjour, merci d’être venue. Installez vous je vous prie, vous souhaitez quelque chose à boire ? »

    Tout en attendant leur réponse, Zylan s’installa de nouveau pendant qu’Anna s’occupait des boissons.

    « Alors, comme je l’ai précisé dans ma demande, je souhaite acquérir un fard à paupière assez particulier. Quelques nobles se pavanent avec, il est vraiment magnifique ! J’ai appris qu’il était issu d’une roche d’eau mais je ne le trouve dans aucune compagnie et je n’ai pas réussi à savoir où ses dames s’en procurent… » Elle soupira « Je n’ai pas beaucoup d’élément à vous donner mais j’aimerais vraiment l’acquérir, quelque en soit le tarif »

    Elle ramassa une feuille retournée sur la table basse et la tendit aux deux aventuriers, sur la face, se trouvait un petit contrat, rédigée par la maîtresse des lieux et ayant le cachet de la maison Hesediel :

    « Malheureusement, je ne connais pas le prix qu’il sera demandé, mais je m’engage à verser la somme que vous aurez négocié au producteur »

    Diane AvalonCitoyenne
    Diane Avalon
    Informations
    Re: Poudre de roche d'eau
    Sam 23 Jan 2021 - 22:47 #
    Diane s’était levée tôt ce matin là, mais pas pour prendre son poste au palais. Aujourd’hui était l’un des uniques jours de repos que cumulaient Kala et Sakuna. Ce qui voulait dire qu’elle avait jusqu’à demain au petit matin pour faire ce qu’elle voulait de son temps libre et ça c’était une bonne chose, car depuis plusieurs jours déjà une annonce avait eut le don d’éveiller sa curiosité. Un fard à paupière au centre des rumeurs, que les gens se battaient pour trouver mais qui, aux dernières nouvelles, faisaient chou blanc. Seules quelques chanceuses semblaient avoir réussit à le dénicher. Non content d’adorer le maquillage, Diane s’était laissée happer par le folklore qui entourait cette poudre de roche d’eau, et qui promettait aux utilisatrices d’exacerber leur charme. Sans aucun doute que la brune était belle, mais pas suffisamment pour cracher ainsi sur un « peut-être », aussi saugrenu soit-il. Toutefois, au-delà du fait que ses raisons étaient quelques peu honteuses, le prix, était terriblement élevé. Trop, même pour elle qui gagnait bien sa vie. Mais avant de se soucier du prix, il fallait le trouver ce fichue fard à paupière. Et pour cela elle avait besoin d’indice ainsi que de ressources. Quoi de mieux alors, que d’utiliser la main tendue d’une noble délicate et dont la fortune dégouline par chacun des ports de sa peau ?

    Un petit sourire étirait ses traits. Pas ceux que le commun des mortels lui connaissaient, ni ceux partiellement déguisés qu’elle cachait sous son masque. Ceux là étaient bien plus durs et marqués, masculin. Sa musculature était également différente, bien que gracile, elle était bien plus large. Ses cheveux, d’habitude semblable à une cascade de boucle chocolat et or, avaient laissé place à un fouillis d’épis de la même couleur. Il n’y avait que ses yeux qui avaient gardé cet air féminin et félin. Ainsi, elle s’était rendu au domaine Hesediel, sous les traits de Cécil, son autre elle aux courbes masculines. Un homme aux manières délicates. La potion de change-genre qu’elle avait achetée pour l’occasion faisait indubitablement son travail.

    Il ne lui avait pas fallut bien longtemps pour trouver la demeure où l’attendait la Dame, et lorsqu’elle arriva on la laissa patienter dans le hall. Profitant d’une seconde de solitude elle utilisa le reflet d’une fenêtre pour réajuster son pourpoint en velours rouge ainsi que pour recentrer son pantalon qui manquait de lui tomber aux chevilles. Il faudrait vraiment qu’elle pense à investir dans quelques vêtements d'homme pour Cécil. Ceux de Masaru était souvent trop grand, même pour sa carrure masculine. Malheureusement le jeune artiste était le seul être du cabaret dont elle pouvait subtiliser les vêtements sans qu’il ne s’en aperçoive.

    Elle attendait déjà depuis un certain temps lorsqu’une autre personne fit son entrée. Grande, très grande pour une femme. Si bien que lorsqu’elle passa à sa hauteur, Diane du lever le nez pour la regarder. Elle ne la trouva pas très jolie avec ses grosses balafres, ses muscles saillant et ses cheveux mal coiffés. Cela dit elle jalousa sa poitrine, voluptueuse et qui semblait faire fit de la gravité. Qu’aurait elle payé pour en avoir une semblable ? Le cours de ses pensée fut interrompu par une petite voix qui les invita à entrer. L’entrevue fut rapide, presque trop et lorsqu’elle se retrouva à l’extérieur avec dans les mains le contrat contenant le cachet elle ne put cacher sa surprise.

    - Rapide. Murmura-t-elle d’une voix suave qui manqua de la faire sursauter tant elle ne reconnu pas la sienne. Toussotant pour cacher la gêne et l’air stupide qu’elle avait la sensation de dégager elle se tourna enfin vers la jeune femme qui allait lui tenir lieu de camarade. Tendant la main dans sa direction et s’obligeant à cesser de lorgner sur le balcon de cette dernière, elle reprit. - Je m’appelle Cécil, ravi de faire ta connaissance. Tu t’y connais un peu en maquillage ?    
    Fauve MilanChien mais pas de chasse
    Fauve Milan
    Informations
    Re: Poudre de roche d'eau
    Lun 25 Jan 2021 - 12:12 #
    À la toute base, cela n’aurait pas dû se passer ainsi.

    J’avais demandé à Walnuts ce qu’il pensait que cela faisait d’être une femme. Ce vieil hybride loup n’a bien entendu pas compris correctement ce que je voulais dire. Enfin, si, il a parfaitement compris, mais à fait genre que non. Il est doué pour faire cela. Au début, dans ces deux premières années de service dans le chenil, je m’y suis fait prendre à plusieurs reprises, avant de comprendre que c’est sa manière de fuir les conversations embarrassantes. Comme si c’était ce que je lui demandais de faire, ne fuis pas ici, même à 70 ans passés. Puis, comme si en me voyant et me connaissant je posais cette question pour conquérir le cœur d’une douce fleur selon ses propres dires.

    Alors, non, même avec son insistance comme quoi une relation stable, avec un seul partenaire et sur du long terme me ferait potentiellement du bien, ce n’était pas ce que je voulais savoir. Puis, de plus, ce n’est pas son souci pour le coup de savoir où je fourre ou non mon organe reproducteur pour mon bon plaisir. Son excuse comme quoi cela nuit au développement de Xarope me fait bien rire, comme si cet adolescent de 15 ans avait quelque chose à voir dans cette histoire. Il est un peu trop papy gâteau avec le gamin depuis qu’on l’a recueilli pour avoir un deuxième employé sur place. Ce n’est pas parce que le gamin avait vécu des choses sales qu’on devait lui faire une bulle rose bonbon maintenant sur les réalités du monde ou que je dois devenir sa figure paternelle.

    Bref, tout cela pour en revenir au sujet de départ, à savoir que la question était surtout de savoir ce qu’on pouvait ressentir comme femme en couchant avec un homme ou une autre femme. Parce que les plaisirs masculins ça j’ai tout de A à Z, dans un sens ou dans l’autre, même des trucs pas forcément des plus agréables, mais que je me devais de tester pour au moins savoir ce que ça fait, mais le plaisir féminin c’est pas cela. Sans prétention, je sais être un bon amant, mais il y a une différence à faire du plaisir à un partenaire dont on comprend parfaitement le fonctionnement du corps pour avoir la même génétique entre les jambes, et un corps qu’on apprend à donner du plaisir sans jamais vraiment savoir ce qui est simulé ou non. Puis même, juste savoir ce que cela donne pour nourrir ma propre curiosité n’est pas un mal.

    — Vous n’avez qu’a acheté une potion change genre, répondre à une demande d’un ou d’une noble pour être dans ces bonnes grâces et finir dans son lit.

    Ça avait été la réponse finale et un peu sèche de Walnuts sur la fin. Un peu agacer par le trop de détail donner certainement. Il a beau dire que le gamin est perturbé par cela je l’ai clairement entendu rire face à la réplique du plus vieux. Il a cette manie d’écouter aux portes qui lui joueront des tours un jour ce petit.

    Du coup, à la toute base, j’aurais du faire une simple demande de noble pour le premier noble en chien du coin pour tester, mais cela manque de charme. Surtout, l’exotique Zylan Hesediel semblait être un met un peu plus capricieux et amusant à tenter de mettre dans son lit. Alors j’avais pris cette demande quand je l’avais vu et bu ma potion qui m’a fait avoir une poitrine bien plus opulente que je ne pensais en obtenir, pousser mes cheveux jusqu’au bas de mon dos, mais toujours aussi en bataille que je ne peignerais pas plus que d’habitude, perdre mon service trois pièce et modifier mon bassin et hanche pour être plus à même à donner la vie si c’était mon but de la journée. Bien heureux de n’avoir ni perdu en muscle, ni en taille ou encore de voir que mes cicatrices sont encore belles et bien là. C’est plaisant à voir.

    Il faut un moment pour m’observer dans la glace, un moment de plaisir solitaire pour prendre bien en main, sans mauvais jeu de mots, ce nouveau corps et me voilà avec des sous-vêtements acheter pour l’occasion avec qui je me bats un peu. Retirer un soutient gorge est plus simple que de le mettre. Une fois l’armature fermer je me demande s’il n’aurait pas été plus simple de prendre des bandages pour couvrir cette poitrine, mais ça l’aurais moins mise en valeur. Comme je ne peux pas sortir en sous-vêtement, il parait qu’il y a une décence à avoir, la bonne blague, je finis de m’habiller.

    Short noir se stoppant à juste au-dessus du genou et haut blanc à manche courte moulant avec un décolleté assez discret pour le coup. J’aurais bien pris plus provoquant, mais rien que là j’ai cru que Walnuts allait faire un malaise en voyant mes achats. Par contre, j’ai pris des chaussures plates au final pour aller avec tout cela, mon essaie avec des talons cette semaine ce étant terminer avec mon nez sur le carrelage un peu trop fortement et un peu trop souvent à mon goût. Non pratique pour se mouvoir ces choses.

    C’est dons ainsi que je me retrouve dans le salon de cette noble pour sa demande, une veste beige sur les épaules mise d’office par ce vieux un peu relou en sortant de l’hôtel où je crèche au capital pour le temps de mes essais du moment. La noble et celui qui va être mon partenaire du jour sont deux beaux morceaux. Peut-être qu’il peut aussi être ma prise pour en savoir un peu plus dans toute cette histoire de comment passer d’encore meilleur moment dans une chambre à coucher. Un rire sorti de ma gorge en l’entendit dire que cela avait été rapide. C’est le moins que l’on puisse dire pour le coup. Un rire qui sonna étrange à mes propres oreilles encore, beaucoup trop aiguës, même pas la même sonorité que mes sœurs, mais je vais m’y faire.

    — Au moins, on a plus de temps pour faire connaissance tous les deux plus en profondeur si elle est aussi rapide pour nous payer plus tard.

    La provocation est bien trop simple pour ne pas la faire gratuitement. Ce n’est pas comme si changer de corps allait changer ma façon d’agir, je n’en serais pas plus prude pour autant. Je ne sais plus le jouer depuis bien longtemps le fait d’être une pucelle au bord des larmes au moindre de mots de travers. J’ai su le jouer un jour au moins ? Sûrement pas. Prenant sa main je m’attarde un peu trop longtemps pour apprécier la texture de ces mains, les miennes restent un peu calleuses, on y ressent toujours mon entraînement des armes à ce niveau-là.

    — Kitty Puss, enchantée Cécil.

    Je fais rouler son nom sur ma langue et c’est vraiment des plus amusant de jouer de cette voix beaucoup plus suave et féminine que ma voix originale. Pourtant il faudrait un minimum de sérieux, mais c’est quelque peu compliqué quand autant de choses sont à découvrir.

    — En fait, je suis aventurière et j’ai assez peu souvent l’occasion de faire les boutiques de cosmétique, j’avais espoir avec cette demande rattraper un peu mon retard en me mettant quelques cristaux dans les poches en même temps. Faire des rencontres des plus chaudes aussi.

    La dernière phrase est dite avec un clin d’œil alors que je ris un peu de moi-même. C’est si amusant, cela me donnerait presque envie de tenter de faire du charme, mais la drague n’est pas mon point fort. Plus le rentre-dedans. Après, le jeu est toujours amusant à tester. Je m’approche de ce beau brun un peu plus petit que moi. Que c’est plaisant de garder une certaine hauteur pour regarder les gens.

    — Tu t’y connais un peu peut-être ? Sinon, j’ai une amie qui m’avait donné une liste de boutique à faire absolument et on pourra prendre nos renseignements au fur et à mesure. S’amuser un peu ne serait pas plus mal. Qu’est-ce que tu en penses ?

    C’était effectivement une liste fait par une amie dans la guilde sur toutes les boutique à faire pour faire plaisir à sa petite amie ou conquête du jour. Passant de la pâtisserie pour prendre des douceurs, à la parfumerie ou encore la bijouterie aussi. Tout un parcours de divertissement à faire ici ou encore dans le marché de coraux de la ville aquatique, mais bonne, le second était bien plus loin pour le coup et je n’ai pas encore pris de quoi passer les portails de téléportation en plus.

    — Enfin, après on a beaucoup de façon de s’amuser.

    On peut aussi passer au dessert directement, mais bon, je suis peut-être un peu trop gourmand tout de suite.
    Diane AvalonCitoyenne
    Diane Avalon
    Informations
    Re: Poudre de roche d'eau
    Mar 26 Jan 2021 - 22:08 #
    Le rire de sa nouvelle acolyte détendit un peu Diane qui afficha un léger sourire. Au moins elle ne se retrouvait pas avec quelqu’un de trop guindé. Bien qu’elle sache composer avec la fibre rigide et ennuyeuse à mourir de la noblesse, elle préférait largement une personne plus détendu. Ce qui semblait être le cas de cette… Kitty. Elle ne put d’ailleurs s’empêcher de hausser les sourcils lorsqu’elle entendit son nom. Une image de gros chat lui vint alors. Une énorme chat sur un canapé tout en dorure, dont le propriétaire lui aurait personnellement attitré un majordome. C’était une image assez spéciale, un peu incongrue mais qui correspondait étrangement bien au nom qu’elle avait en tête. Beaucoup moins à l’animal qui était en train de lui serrer la main. Elle comprit, en sentant les callosités sur ses doigts, qu’effectivement ; Kitty était sans nul doute bien plus un chat de gouttière qu'un matou avachit dans un Divan. Diane lui laissa donc le plaisir de s’exprimer et l’écouta dans le calme.

    Ses sourcils se haussèrent. « Faire des rencontres plus chaudes… ? » Songea-t-elle en se demandant si elle ne voyait pas un sous-entendu où il n’y en avait pas. «  Qui voudrait faire des rencontres plus chaudes dans de telles circonstances ? Il n’y a rien de charmant ni de sexy la dedans » Railla son esprit derrière le masque souriant qu’arborait le visage de Cécil. Le clin d’œil mit fin à ses doutes. Sur quel genre d’aventurière était-elle tombée ? Une qui n’y connaissait visiblement rien en maquillage. Une chance que Diane, elle, s’y soit intéressée auquel cas elle n’aurait pas donné cher du duo qu’elles auraient formé. Elle imagina Kitty avec un quelconque homme rustre, s’échinant à parcourir l’entièreté du royaume pour trouver ce maudit fard à paupière. Dans son esprit ils ne le trouvèrent jamais en tout cas.

    - Je m’y connais un peu. Finit-elle par dire quand la blanche se tut. - Je ne suis pas contre m’amuser mais je ne suis pas certain que notre employeuse en soit ravi. Et il faut que je sois rentré au petit matin au plus tard. Diane pouvait tolérer un peu de retard, Rita la couvrirait mais elle ne pouvait s’éterniser des heures durant. A cet instant elle se demanda si s’embarquer dans une telle mission était une bonne idée. D’un mouvement de tête las elle chassa ses doutes. Le mal était déjà fait, le contrat entre ses mains en témoignait. D’ailleurs, elle profita du moment de répit pour le rouler et le ranger dans la petite besace en cuir qui venait claquer de temps à autre contre sa cuisse.

    Diane pointa du doigt l’un des carrefours au bout de la rue.

    - Il y a une petite boutique par ici. Ils font leur propre maquillage, donc pas ce que nous recherchons mais peut-être qu’ils en sauront plus que nous ? D’un geste polie elle invita Kitty à la suivre. Elle se mit à marcher tranquillement, les yeux mi-clos profitant du soleil levant pour réchauffer sa peau hâlée. Lorsqu’ils arrivèrent à l’embranchement elle prit à droite puis une deuxième rue sur la gauche. - Tu demandes souvent à tes amies de te faire des listes de boutique ? C’est incongru. Enfin, si c’est là une façon pour toi de t’amuser je pense que nous pourrions faire quelques concessions. Diane lui sourit avec bienveillance. - Juste à côté de la boutique dont je te parle il y a une pâtisserie vraiment délicieuse ! J’y vais régulièrement même si elle est assez loin. Il y a des choses que tu veux voir en particulier ? Sans la lâcher du regard, elle s’arrêta devant une petite vitrine.

    L’échoppe était rustique, presque trop pour ce qu’ils vendaient mais la devanture était néanmoins aussi propre qu’accueillante. Il était aisé de deviner que la classe sociale de leur client n’était pas celle des hautes sphères. Un petit panneau « ouvert » pendait en dessous du nom du magasin. Diane ouvrit la porte et se poussa poliment. - Après toi.  
    Fauve MilanChien mais pas de chasse
    Fauve Milan
    Informations
    Re: Poudre de roche d'eau
    Dim 7 Fév 2021 - 16:13 #
    Est-ce que j’aurais dû jouer la vierge effarouchée ? La fille un peu timide qui met des tenues provocantes pour se faire croire être encore plus forte qu’elle ne l’ait de base ? Est-ce que même j’aurais dû changer quelque chose à ma façon de faire pour agir avec les autres dans ce corps ? Ce n’est vraiment que maintenant que je me demande si cette autre version de moi-même devrait être avec des subtilités différentes. Maintenant c’est trop tard pour faire marche arrière de toute façon. Au pire je saurais que pour l’avoir dans mon lit ce n’est pas la bonne méthode et c’est tout. Comme un peu à chaque fois.

    Je me laisse guider des plus docilement, le sourire aux lèvres et la démarche assurer. Est-ce que je devrais rouler des hanches en marchant ? Trois enjambées où je tente l’expérience, l’amplitude du mouvement est trop grande pour que cela soit naturel ou sexy. Même sans me voir je sais que cela ressemble à la démarche des enfants qui pensent ressembler aux adultes, c’est un peu ce que je suis avec ce corps. Je n’aurais pas pensé que la largeur de mon bassin jouerait autant. Il faudra que je trouve quelque chose pour être plus agile encore avec tout mon corps, quel que soit son genre. De la danse peut-être, à noter pour plus tard. En plus, les bons danseurs ont souvent un déhanché à faire pâlir d’envie les travailleurs endurcis des maisons closes.

    Un ricanement me prend quand Cécil parle du fait que la demoiselle expéditive de plutôt ne sera pas des plus ravis de les voir jouer trop longtemps pour son caprice de fards à paupière bleue. Il a certainement raison, mais je sais pas, elle semble plus être une personne qui s’ennuie et cherche un amusement ou autre chose avec sa demande que d’être pressé. C’est qu’une impression et si je commence à faire tout un débat avec mon coéquipier sur mes impressions dans mon bidou on ne le remplira jamais dans le sens que je souhaite.

    — Amusons-nous simplement aujourd’hui. Ça serait un peu triste et fade si on n’en profite pas un peu non ? Être payé pour s’amuser n’est-ce pas ce qu’il y a de mieux ? Je te promets que tu seras rentré chez toi au petit matin, même si je dois t’avoir porté sur mon dos pour le faire.

    Même si j’ai un fort doute d’avoir assez de musculature et connaissance de ce corps-là pour pouvoir le faire sans faire quelque faux mouvement douloureux et/ou accident de chute incontrôlé en court de route. C’est aussi, il faut l’avouer, une certaine fierté mal placée d’être certain de pouvoir tout de même le faire. Pourquoi ne pourrais-je pas ? Mon cerveau réfléchi beaucoup trop à de comment faire évoluer ce corps en quelque chose d’amusant au lit, mais aussi viable en quête. Est-ce que je devrais me fournir quelque sur du plus long terme que des potions ? Oui, certainement, mais j’ai déjà dit que je devrais l’écrit dans un coin pour plus tard. Là, c’est la partie sport de chambre que je dois étrennée autant que possible, en me mettant quelques cristaux dans les poches si possible en prime.

    — Tentons toujours de voir dans la boutique que tu proposes, on pourra peut-être avoir de bonnes surprises ou même des choses sympathiques à proposer en bonus à notre mistinguette noble. Au pire cela sera un bon jeu.

    J’entre dans la boutique comme il me tient la porte, cela me fait un peu étrange ce genre de politesse, du genre que je ne fais jamais. Cela a du bon ces petites attentions mine de rien. Un peu comme si on m’offrait un peu plus d’importance que ce que j’en ai vraiment. Est-ce que c’est ce qui fait que certaines femmes se pensent reines alors qu’elles sont si loin de l’être ? Possible, j’avoue que ça m’amuserait bien qu’une femme fasse ce genre d’action pour moi.

    — Quelle courtoisie de me tenir la porte, je ne me moque pas de toi, mais j’ai toujours trouvé ça un peu débile comme geste. Est-ce qu’une femme est trop fragile pour tenir une porte ou alors pour ne pas la savoir tenir ouverte ? Je crois que le pire c’est de le voir faire par des hommes avec les mains complètement pleines alors que leurs compagnes n’ont rien dans les leurs. Enfin, la politesse parfois ça semble être d’un illogisme sans nom.

    Je secoue un peu la tête et vois que la seule vendeuse visible dans la boutique est déjà entrain d’expliqué tout une histoire de masque de jour révolutionnaire qui fait disparaitre les traces de fatigue en une seule nuit. Vu les cernes et le doute vouté de la personne qui l’écoute, cela ne sera pas de trop pour elle. On a du coup le temps de regarder de notre côté seul. Je tends la main vers des sticks de rouge à lèvres plein de paillettes quand l’explication sur les biens faits du masque se coupe et que la vendeuse élève la voix pour visiblement s’adresser à nous.

    — Si vous souhaitez tester, c’est dans les sachets devant les présentoirs, merci de ne pas toucher les produits en vente si vous n’êtes pas certain de les prendre.

    La façon de le dire est bien trop automatique pour que cela soit autre chose qu’un avertissement et conseil donner à chaque nouveau client passant le pas de la porte. Une fois que son intervention en notre direction fut terminée elle reprit son explication à la seule autre lient dans la boutique. Moi, pendant ce temps là, j’eus ma main qui dévia vers le rouge à lèvres mis en libre service et reprend ma discussion avec Cécil comme si de rien n’était.

    — Plus que des listes je demande toujours des informations avant de partir en mission. Que cela soit sur du maquillage ou alors la nourriture à ne pas donner à une personne que j’escorte en passant par les créatures vivant dans la zone à explorer. Partir sans un minimum de préparation signifie toujours un échec, même pour une demande aussi futile que là.

    Un travail, même pas des plus gratifiant, reste un travail tout de même et il faut un minimum de sérieux pour le faire, même quand c’est à la base pour des recherches sur d’autres sujets.

    — Comme je n’utilise pas d’autre produit pour ma peau que des onguents pour mes cicatrices avec de l’aide extérieure ne sont pas plus mal. Toi les connaissances en maquillage c’est pour toi ou un proche ? On t’a déjà dit que tu avais de beaux yeux qui doivent être pas mal avec un peu de couleur pour les mettre encore plus en valeur. Une bouche aussi très sympathique.

    Je me lèche les lèvres de manière gourmande avant de lui désigner le bâton de maquillage toujours dans ma main.

    — Tu veux le tester ? Voir aussi s’il résiste bien à des attaques vicieuses aussi. Au moins qu’un autre coloris te tente plus. Même si tu m'as donner faim avec tes pâtisseries, bien plus que ce que j'avais déjà faim à la base.
    Diane AvalonCitoyenne
    Diane Avalon
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Mer 10 Fév 2021 - 21:46 #
    L’aventurière était une véritable pipelette. Diane ne l’aurait pas parié lorsqu’elle l’avait vu pour la première fois, avec ses grandes balafres et ses airs taciturnes elle s’était plutôt attendu à devoir faire la conversation. Sauf que ce ne fut absolument pas le cas et dès qu’elle passa la porte d’entrée le déluge d’informations se mit à pleuvoir ; allant d’un trop plein de galanterie en passant par des listes et terminant sur une proposition pour le moins étrange . Un sourcil arqué, Cécil regarda la jeune femme sans trop savoir quoi lui répondre.

    - Je… Merci… Dit-elle tout en regardant la langue de Kitty passer sur ses lèvres. Quel genre de personne était donc cette demoiselle ? Chassant ses pensées de son esprit elle poursuivit. - Je pense que ça ira, pour les test. Je connais… Mon amie, connaît leur maquillage et elle en est satisfaite. Ils ont un très bon rapport qualité prix. Malheureusement leurs rouges à lèvres se transfèrent beaucoup, il faut en remettre souvent. Une chose qui arrive moins avec les marques plus réputée. Enfin, il faut aussi avoir envie et la possibilité d’y mettre le prix. Ce qui n’est pas son cas. D’ailleurs je te déconseillerais de t’étaler un testeur sur les lèvres. Sauf si tu tiens à attraper un vilain herpès.

    Puis elle lui sourit calmement, se dirigeant vers les fard à paupière. Il ne lui fallut qu’une seconde pour un trouver d’un bleu irisé qui pourrait correspondre à ce que leur employeuse recherchait. Diane, à ce moment là, se demanda si la noble se rendrait compte de la supercherie. « Sans doute pas ». Mais la danseuse considérait que sa vie comportait déjà suffisamment d’illégalité pour qu’elle ne s’en rajoute pas plus ; elle reposa la petite boite de poudre dans son bac et lorgna sur une autre, rouge cette fois, qui lui avait tapé dans l’œil. Au moins elle savait ce qu’elle viendrait chercher à sa prochaine visite.

    - Tu devrais mettre des huiles sur des cicatrices. Les corps gras permettent d’assouplir le cuir de la peau, qui devient moins marqué. Il en va de même avec les cicatrices. Elle se retourna pour la regarder. - Quoi que dans ton cas, je crains qu’elles ne soient trop grandes mais aussi trop anciennes. Ses yeux suivirent les marques roses qui rongeait son visage qui, naguère, avait du être joli. - Enfin j’imagine c’est le lot quotidien des personnes dans ton genre, vous vivez de liberté mais aussi de sacrifice. Et Kitty y avait visiblement sacrifié sa beauté. - M’est tout de même d’avis qu’en dehors de quelques pimplumes et rats d’égouts tu ne rencontreras pas de créatures vraiment dangereuses dans les rues de la capitale. Sauf si pour toi les nobles, leurs richesses et leurs airs hautains sont des menaces. Là, éventuellement, tu as des chances de te faire de sacrée frayeur. Puis elle pouffa, ce qui devait donner un air assez particulier au jeune Cécil, des airs somme toute assez féminin en fin de compte.

    Du coin de l’œil, elle constata que la vendeuse en avait terminé avec sa vieille cliente. Cette dernière repartait d’ailleurs d’un petit pas vif, son visage affichant un sourire enjoué. Cela l’amusa mais elle ne le fit pas remarquer. A la place, elle interpella la dame.

    - Excusez moi…

    De long cheveux brun relevés en un chignon strict, des lunettes rectangulaire aussi sévère que le reste de sa tenue mais un maquillage impeccable, se tournèrent vers Cécil.

    - Je peux vous aider ? Demanda l’intéressé en les regardant d’un air intrigué. Il fallait dire qu’il faisait un paire sacrément décousue entre Kitty, sa grande taille et ses cicatrices, aux côtés de Cécil tout en délicatesse et en féminité malgré ses traits masculins. - Si vous chercher une poudre pour le teint… Commença-t-elle en triturant la branche de ses lunettes.

    - Non ma dame, nous cherchons des informations.

    La vendeuse tiqua mais laissa le soin au duo d’expliquer ce qu’ils cherchaient. Quand ils eurent terminés, elle soupira longuement avant de croiser les bras sur sa poitrine.

    - Ah vous n’êtes pas les premiers à passer en boutique avec ce genre de question mon petit gars. Et comme je l’ai dis aux autres, le jour ou on fera du maquillage avec de la poudre de roche d’eau, c’est que je serais la reine Allys. Tenez le vous pour dit!
    - Mais…
    - Pas plus d’info mon petit. Maintenant si vous comptez rien acheter, j’vous prierez de partir, y’en a qui travaillent ! Sur ces mots elle tourna les talons en direction de l’arrière de son atelier, marmonnant quelque chose contre les nobles, les jeunes gens et leurs idées aussi utopistes qu’irréalisables.

    Diane obéit sagement et entreprit de quitter les lieux. Sauf que cette fois elle ne teint pas la porte et passa même sous le nez de Kitty pour sortir en première.

    - Quoi ? Tu disais toi même que c’était illogique non ? Railla-t-elle. - A tout les coups la galanterie a été inventée par un homme qui voulait simplement regarder les fesses de sa dame, les homme seraient bien capable de porter des paquets jusqu’à ne plus en pouvoir pour ce genre de fantaisie. Puis elle laissa échapper un rire léger. - Enfin dans cette affaire nous ne sommes pas plus avancé… Il y a un autre magasin plus loin peut-être qu’il faudrait essayer ? Ou peut-être demander aux gamins des rues… Ils sont aux faits des rumeurs, et souvent bien avant le reste du peuple… Tout en parlant elle se mit à scruter la foule des yeux.
    Fauve MilanChien mais pas de chasse
    Fauve Milan
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Dim 14 Fév 2021 - 20:45 #
    Bien entendu. Un ou une ami. C’est toujours un ami pour qui cela est fait, jamais pour soit que c’est un homme. Enfin assez souvent, je ne vais pas cracher sur cela, je m’en moque bien de qui met ou non du rouge sur ces lèvres ou encore du rouge sur ces joues. Avec ma vie d’aventurier et surtout avec mes chiens j’ai bien d’autre souci à me faire pour me soucier de ce genre de détail. Même si, je l’avoue, les hommes qui se maquille avec gout avec qui j’ai pu coucher avaient pour la plupart une certaine maitrise de leur palais et doigter pour que cela soit des plus agréable entre les draps.

    — Et bien, merci à votre amie du coup. On ne part pas sans aucune base du coup. Dommage que tu ne veux pas tester pas toi-même, mais, effectivement j’aimerais évité de te donner de l’herpès dès notre premier contact. Il parait que cela fait mauvaise publicité pour avoir le droit de revoir une personne.

    Il y aura bien d’autres occasions pour gouter à ces lèvres d’une autre façon. Peut-être qu’il trouve que je ne suis pas assez aguicheuse ou trop timide à son gout. Peut-être, pas manque de chance, j’ai un homme complètement porter sur le service trois pièces et qui ma paire de miches refroidis grandement. Peut-être que si je lui montre ma maitrise de la flute pourrait lui faire voir la chose d’une autre façon. De toute façon si je ne tente rien ça n’avancera jamais entre nous.

    — Ho ? Tu te proposes pour me mettre de l’huile sur le corps ? Je ne serais pas contre un peu d’aide, il y en a certaines où j’ai du mal de base à mettre mes baumes de base.

    C’est tout de même adorable qu’il me donne des conseils pour mes cicatrices. Enfin, si on peut le dire ainsi. Souvent on m’a fait des reproches dessus pour me dire plus ou moins que mon corps est trop abimé pour leurs yeux, comme si ma maitrise aux lits ne compensait pas. On n’a pas tous eu la chance d’avoir une vie suffisamment simple pour la peau lisse comme de la soie de base. Je n’ai honte d’aucune de mes cicatrices, c’est un rappel assez fort du fait que je suis encore vivant. Un rappel aussi que j’ai été un bon outil dans cette vie pour savoir défier la mort assez et ne pas finir entre ces bras un peu trop tendre parfois.

    — Je t’avoue que beaucoup de mes cicatrices je ne connais même plus leur histoire ou ne fait pas forcément attention quand une nouvelle vient s’ajouter à la liste. Même si je fais attention parce que certaines tirent tout de même un peu et que c’est mieux qu’elle laisse les traces les plus propres possible. Ce n’est pas comme si j’étais destiné à une vie de femme au foyer avec trente-six gamins autour du ventre, quoique là aussi j’aurais de belles cicatrices sur les hanches. Tu as déjà eu la chance de voir des vergetures de grossesses ? Ça a un côté assez sexy quand on les regarde je trouve.

    Porter la vie a un côté sexy tout simplement, juste pas quand c’est mon gamin dans le ventre ou moi qui dois m’occuper de l’enfant ensuite. Vraiment, Solveig on aurait jamais du en arrivé jusque là tous les deux, enfin, ce n’est pas ce à quoi je dois penser aujourd’hui.

    — Enfin, tu as peut-être déjà une belle compagne à la maison qui en porte fièrement.

    Tâter un peu le terrain pour la suite n’est pas plus mal en fait. Pas que cela changera mes plans de tenter de l’avoir pour faire de superbes galipettes, mais savoir qu’il a une femme change la manière de procédé ou même s’il a déjà un amant. Cela ne mettra que plus de piment dans le défi à réaliser en fait.

    — C’est plus leur soif de pouvoir et sur tu es sur le chemin pour en avoir plus que les nobles sont une menace. Courtiser la mauvaise personne peut vraiment te mettre dans des situations pires que quand tu te retrouves face à un Cerberus…

    Et pour le coup je le sais en connaissance de cause. Même sans être sérieux cela peut avoir des conséquences assez rocambolesques, même si souvent je trouve cela bien amusant pour le coup. Qui ne serais pas amuser pas ce genre d’adrénaline de savoir que tu viens de détruire les plans sur des années qui ne reposais au final d’avec qui une duchesse allait finir cette nuit ? Moi je trouve cela hilarant, le sourire qui s’allonge sur mon visage le laisse bien voir en tout cas.

    Avec un certain ennui, j’écoute les explications de la vendeuse qui nous fait plus ou moins sortir des lieux comme si on était des indésirables. Son attitude me fait lui voler discrètement un rouge à lèvres neuf d’un rouge bien pétant. Lui n’a pas été utilisé, plus qu’à voir cette histoire de transfère. Je suis Cécil hors de la boutique et écoute sa proposition. Il m’amuse à sortir en premier et me dire presque avec défis que c’est moi qui ai provoqué cela en disant que le fait d’être galant est un peu n’importe quoi. Il m’amuse bien le bougre.

    — Autant tenter le magasin suivant et ensuite voir avec les gamins qu’on croisera, effectivement. Après, comme cela est supposé venir d’une roche peut-être qu’un bijoutier pourrait nous renseigne aussi. Il est aussi possible qu’il y ait une histoire de concurrence qui fait que les boutiques de maquillage ne souhaitent pas en entendre parler ou nie l’existence de cette poudre. Ou un truc dans le genre.

    Je hausse un peu les épaules et vois une vitre sur le côté où je peux voir mon reflet, j’en profite rapidement pour mettre le rouge à mes lèvres. Le rouge est un peu trop soutenu pour mon teint, mais cela m’amuse bien tout de même. Je tapote l’épaule de Cécil pour avoir son attention sur ma personne alors qu’on approche de la nouvelle boutique.

    — Comment tu trouves ?

    Et après avoir dit cela je me penche et dépose sans la moindre honte un baiser sur le coin de ces lèvres et regarde le résulte un sourire un peu amuser sur le visage.

    — Non, ça va niveau transfère je trouve. Bon, continuons cette recherche.

    Et j’entre dans le nouveau lieu sans plus lui laisser le temps de réagir à mon action.
    Diane AvalonCitoyenne
    Diane Avalon
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Jeu 18 Fév 2021 - 22:57 #
    Les joues de Cécil avaient virés au rouge pivoine tandis qu’un pli barrait son front, lui donnant un air à la fois sérieux et soucieux. Ses iris mordorés regardaient fixement Kitty. « Quelle mouche l’a piqué celle là ? » pensa Diane en sentant la trace humide aux coins de ses lèvres. Et pire que tout la goujate n’avait même pas attendu sa réaction, elle s’était retournée presque instantanément et avait poursuivit son avancée dans la rue qui s’étendait devant eux. Broyant du noir, Diane lui avait emboîté le pas sans mot dire.  

    «  C’est moi qui tourmente les gens en temps normal, je suis celle qui charme. Pas l’inverse. Pour qui elle se prend celle là… A tout les coups c’est encore une de ces aventurières restés loin de la civilisation pendant trop longtemps. Oui ce doit être ça. » Songea la jeune femme tout en trottinant pour remonter à la hauteur de sa camarade, la regardant en coin en essuyant la trace de rouge à lèvre qui laissa une marque d’un rouge puissant sur sa main. « Ca va niveau transfert ? » Railla-t-elle en confirmant silencieusement que Kitty n’y connaissait foutrement rien en maquillage. Mais pouvait-elle seulement lui en vouloir ? Elle non plus n’y aurait rien connu dans ce domaine si elle n’avait pas été une danseuse, et que ses paires ne lui avaient pas enseignés tout ce qu’elle avait apprit. Aucune chance que cet apprentissage vienne de Sacor, il était certes doué de ses doigts mais quand il s’agissait de maquiller un visage c’était une toute autre paire de manche. Diane se souvenait encore de cette fois, où il s’y était essayé. Elle aurait pu prendre la place du mime du cirque en bas de sa rue sans que personne ne s’en aperçoive. Mais son public, lui, n’aurait sûrement pas adhéré. La rêverie lui tira un sourire hagard.

    - Trop pétard. Dit-elle enfin, en réponse à sa dernière question. - Je préfère les rouges carmins, ils sont plus profonds. Puis elle suivit Kitty dans la nouvelle boutique. Cette fois, tout n’était pas aussi bon marché. D’ailleurs Diane manqua l’attaque lorsqu’elle découvrit le prix de l’une des poudres de teint qui lui faisait de l’œil, elle la reposa avec délicatesse comme si elle était faite de verre. Heureusement que Cécil avait les doigts fins, il n’aurait plus manqué qu’elle brise toute la pile pour se voir amputé de la moitié de son salaire mensuel. Afin de ne pas succomber à une nouvelle tentation elle se rapprocha de Kitty, reprenant la conversation en attendant que l’un des membres du personnel daigne revenir en boutique.

    - Je ne vois pas en quoi tu trouves de la beauté dans les vergetures de grossesses, et même dans les vergetures tout court à vrai dire. Sans que cela fut affreux, Diane ne trouvait pas que cela sublimait un corps. Cela était plutôt semblable à un témoins silencieux du temps passant, comme une boule de papier que l’on aurait froissé puis tenté de lissé de nouveau. Ce n’était pas dégoutant, loin d’être horrible mais ce n’était pas la perfection que recherchait la danseuse. Parce que son corps à elle était un outil, une vitrine qui créait l’attrait, elle ne pouvait se permettre de telles fantaisies. - Autrement dit, je n’ai pas de « belle compagne à la maison » ou je ne sais quoi. Je préfère les hommes de toute façon ! Voilà, au moins c’était dit. Quoi qu’essayer le corps de Cécil ne lui aurait pas déplu, explorer les méandres des divers plaisir qu’offrait la vie était l’un de ses passes temps favoris, malheureusement ça ne semblait pas être pour aujourd’hui.

    Elle s’avança vers un petit promontoire en bois où trônaient des bouteilles d’huile. Le slogan quoi qu’un peu ridicule expliquait à quel point cette huile avait des vertus purifiantes, régénératrice et autres joyeusetés. Diane en prit un flacon puis le tendis à l’aventurière. - Tiens prend ça, tu remarqueras qu’il y a une brosse applicatrice avec, pour que tu puisses le faire seule. Elle lui offrit un sourire tout à fait goguenard puis alla à la rencontre d’une jeune femme. Cette dernière leur indiqua qu’elle ne savait absolument pas de quoi il retournait mais dès que sa supérieur s’éloigna un peu, elle se pencha vers le duo en murmurant.

    - Il paraît que la plus part des roches d’eau sont fournit par un convoi qui vient tout droit du village perché, dans la grande couronne de la capitale.

    - Les bas quartiers ? S’interrogea Diane.

    La petite demoiselle hocha la tête.

    - Parfait. Merci beaucoup ! Et sans crier gare elle attrapa la main de Kitty et la tira derrière elle, lui laissant tout de même le temps de reposer ou au contraire de payer la bouteille d’huile qu’elle lui avait collé entre les mains un peu plus tôt. Une fois à l’extérieur elle ne s’arrêta pas et prit une ruelle étroite qui descendait à pic, puis elle bifurqua deux fois à droite et une fois à gauche. Enfin, elle les obligea à rejoindre l’artère principale de la vie. Sans même que cela se remarque elle avait parcourut une bonne partie, du trajet.

    - Parfait ! Les raccourcis ça vous change la vie ! Dit-elle en éclatant d’un rire rauque qu’elle ne reconnu pas comme le sien immédiatement. - Il ne nous reste plus qu’à descendre la rue et nous finirons par atteindre la grande couronne. Tu viens ? Enfin, elle libéra sa main et s’engagea sur la voie, laissant son regard flâner ci et là. A mesure qu’ils avançaient, le délabrement se faisait toujours plus présent.
    Fauve MilanChien mais pas de chasse
    Fauve Milan
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Lun 22 Fév 2021 - 21:18 #
    Bien entendu que toute cette situation m’amuse. Cela fait un moment que je ne m’étais pas juste amusé à faire cela. C’est surement ce nouveau corps qui me rend si a autant joué, même si de base je ne suis pas en reste, mais je ne sais pas, là il y a un gout de nouveauté en plus. Puis Cécil est amusant et ne me repousse pas vraiment dans mes actions ou mots, donc, j’ai peut-être une touche, mais qu’il n’ose pas encore mettre ces doigts sous ma culotte. D’ailleurs, je vous ai parlé de mes sous-vêtements sexy que j’ai pu mettre dessous ? Je ne pensais pas du tout que cela serait aussi confortable et plaisant de se voir avec, même si jamais avoir un peu de mal avec le haut et que les bandages que j’ai mis pour soutenir un peu cette masse de graisse étaient aussi en rapport à leur sensibilité, mais bon, ce n’est pas avec ce genre d’information qu’on va avoir notre si belle poudre.

    — Il faudra donc en trouver un plus dans tes gouts pour le prochain. Ça t’irait bien au teint aussi je pense, puis, avoir tes lèvres qui se trace sur ma peau avec un beau rouge… Hum ! Rien que l’idée me fait ne frissonne !

    Surjoué un peu est amusant, même si en soi, ce n’est pas surjoué que cela. De plus, les regards de certains clients déjà dans la boutique m’amusent aussi. Ce qui est moins amusant, c’est le prix qui est beaucoup moins abordable et les tester non mis à disposition. Mes yeux dérivent une nouvelle fois sur les rouges à lèvres, mais aucune ne me fait vraiment envie cette fois, ils sont beaux, mais il manque un quelque chose. J’écoute Cécil et lui sourie avec presque tendresse à sa remarque sur les vergetures, ce n’est pas si étonnant à entendre ce genre de chose.

    — Les vergetures, c’est des cicatrices avec un nom différent. Cela montre un vécu, un corps qui bouge et change. Il permet à ce que le corps ne soit pas une simple toile blanche sans nuance attrait. Quand tes doigts parcourent une peau avec ces creux et bosses, avec ces rougeurs et blancheurs, toutes ces régularités, il y a tout un charme et cachet. Cela sublime un corps autant que la peinture sublime une toile blanche.

    Puis, on va se le cacher, c’est mieux pour mon moral et ma confiance en moi de penser cela. Les cicatrices je les aborde depuis bien trop longtemps pour me rappeler de quand la première est arrivée, enfin si, je m’en souviens, une en plein visage directement en plus, mais ce n’est pas la question. Chaque cicatrice montre une façon de vivre, grossesse incluse. Puis, c’est aussi, parce que, mine de rien, je me suis tenté à imaginer cette de Solveig, mais sans vouloir le faire complètement. Mon esprit est remis sur les rails de la conversation avec Cécil quand ce dernier affirme ne pas avoir de bonne compagnie à la maison et préférer les hommes. Ha ! Bha, bien entendu, il fallait que je tombe sur un homme à homme quand je suis en femme. Sinon ce n’est pas drôle visiblement.

    Je vais pour répliquer à cela, mais le personnel vient et je laisse mon comparse prendre les informations dont on a besoin avant qu’il me prenne la main pour m’entrainer à sa suite. Même si, j’avoue, avant de partir, j’en ai profité pour payer cette bouteille d’huile qu’il m’a donnée. Sait-on jamais, avec un peu de doigter j’arriverais peut-être a lui faire appliquer sur ma peau cette huile-là. En plus, si je me dévoile un peu plus, peut-être est-ce qu’il voudra bien tester avec moi sous cette forme puis le refaire une fois mon corps d’homme de nouveau là. Je ne suis pas bien difficile dans cette histoire.

    Suivre le mouvement de son pas rapide est plus compliqué que j’aurais pensé, il y a une certaine rigidité dans certains mouvements qui n’ont pas toute leur fluidité naturelle, mais la course n’en reste pas moins plaisante à effectuer. Mon rire se joint au sien quand on s’arrête enfin et c’est avec un certain regret que je sens sa main quitter la mienne. Sans même y réfléchir, presque par réflexe, je rattrape sa main et noue mes doigts aux siens avec un sourire entendu en le regardant.

    — Jolie course et bons raccourcis. Tu sais, je suis peut-être un peu plus virile que ce que je laisse montrer et qu’on pourrait avoir un bon terrain d’entente chaton. Puis, une préférence sans savoir les talents que je peux avoir c’est comme dire préféré la glace vanille sans jamais avoir gouter une bonne glace chocolat qui se pointe sous le bout de son nez.

    Oui, je force beaucoup, mais bon, ce n’est pas comme si je ne faisais pas cela de base. Je lâche sa main parce que je ne trouve pas le geste assez naturel et aussi parce que la vision d’un couple avec une femme qui s’est accroché au bras de son compagnon me donne envie de tester. Je fais donc et suis le rythme des pas de Cécil avant de l’arrêter devant une petite pâtisserie et tirer un peu sur son bras pour avoir un peu plus son attention si jamais il avait pensé juste m’ignorer.

    — Regarde comme c’est adorable !

    Les pâtisseries en question avaient toute la forme de fruit, c’était presque à s’y méprendre. On pouvait voir sur la terrasse des tasses de boisson chaude avec des petits nuages de sucre, mini cookie, guimauve et autre petit assortiment qui tombait tout doucement pour se volatiliser avant de toucher le liquide en dessous. Même si ce n’était qu’un effet visuel cela était bien fait et donnais envie de tester, même sans avoir forcément des plus faim. Il y avait aussi des cookies à l’effigie de familiers qui était travaillé avec beaucoup de soin. Les pris en cristaux étaient à la hauteur de la prestation visuelle, mais ça ne m’enlevait pas mon envie de tester pour le coup.

    — Tu veux tester ? Je paye, ça a l’air beaucoup trop bien !
    Diane AvalonCitoyenne
    Diane Avalon
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Dim 28 Fév 2021 - 22:56 #
    - Qu’est-ce que… Laissa échapper Diane lorsque les doigts de Kitty vinrent s’entrelacer aux siens. Elle manqua également de s’étouffer lorsqu’elle poursuivit dans sa lancée, traitant de sexualité à base de boule de glace. D’une certaine façon l’image était tout à fait appropriée d’une autre la danseuse eut un mal fou à ne pas lui exploser de rire au nez. Sans resserrer ses doigts autour des siens, elle laissa le plaisir à l’aventurière de s’enivrer de sa chaleur autant qu’il lui en plairait. Le contact physique n’était pas quelque chose qui la dérangeait tellement et surtout elle n’était pas certaine que vexer sa jeune amie maintenant soit une idée très judicieuse. Mais alors qu’elle allait rétorquer quelque chose au sujet des boules de chocolat, la tiédeur de Kitty s’échappa de sa main ; elle ne chercha pas à la retenir.

    - Adorable ? Demanda-t-elle en se penchant pour regarder la vitrine qui lui était indiqué. Il était vrai que le format de ces pâtisseries était atypique, c’en était d’ailleurs étonnant au vue de sa localisation. Un tel magasin, avec des prix aussi exorbitants aurait parfaitement eut sa place dans la petite couronne de la capitale, pas ici. S’arrêter maintenant ne serait pas une riche idée, après tout elles n’avaient encore aucun indice concernant leurs recherches et Diane devait toujours rentrer avant le  petit matin. Cependant elle devait bien avouer que la gourmandise tenaillait son estomac et si elle savait bien une chose c’est que l’on réfléchissait mieux le ventre plein -encore plus quand c’était offert. - Si on ne s’y attarde pas trop longtemps. Marmonna-t-elle quand même en venant prendre place sur une table libre sur la terrasse, le soleil ayant du mal à se frayer un chemin jusqu’à elles ; à croire que plus les quartiers étaient défavorisés plus ils avaient agglutinés les bâtiments. « C’est exactement ça. » réalisa-t-elle amèrement.  Au même moment, une dame d’un certain âge sortie de la pâtisserie pour prendre leur commande. Pour sa part elle se contenta d’un thé et elle laissa à la femme le choix de la pâtisserie. Vint ensuite le tour de Kitty puis la tenancière s’éloigna.

    D’une manière tout à fait féminine, Diane croisa les jambes sous la table avant de se souvenir que Cécil ne ferait -normalement– pas ce genre de chose. Elle se rabroua mentalement puis se tint droite tout en laissant son regard se porter sur le lointain.

    -  J’ai comme l’impression que cette affaire sera bien moins simple que prévu. Au final qu’est-ce que nous avons ? Une noble qui cherche quelque chose d’introuvable. A-t-on seulement une preuve de l’existence la poudre de roche d’eau ? Et du fard qui en découle ? Il paraît qu’il est à la mode mais je n’en aies jamais vu la couleur. Peut-être que nous courrons après un fantôme en fin de compte… Songea-t-elle à haute voix. - Et puis les convois par où arriveraient-ils ? De nuit ? De jour ? Continua-t-elle de s’interroger. Mais comme pour interrompre de le fil de ses pensées, et bien trop vite à son goût la femme revint avec leur commande. Pour Diane, elle avait choisit un gâteau en forme de gloot, fort bien réussit et d’un bleu profond qui lui donna, non pas envie de le manger mais de le garder intact. Son estomac grommela en protestation ; elle planta sa fourchette à dessert dans la gourmandise et la porta à sa bouche.

    - Tu vois, je goûte toujours ce que je connais pas. Comme ça, je peux dire que je n’aime pas. Alors crois moi, quand je te dis que je préfère une chose à une autre. Par contre je préfère largement le chocolat à la vanille. Les goûts et les couleurs… L’air parfaitement chafouin elle lui lança un regard moqueur avant d’enfourner la bouchée. La pâtisserie lui explosa en bouche comme un feu d’artifice. Sur ses papilles se mêlaient un mélange de noisette, de chocolat au lait et de vanille parfaitement dosés. Haussant les sourcils elle ne se fit pas prier pour enfourner une nouvelle bouchée dans un petit gémissement de plaisir. - Mh… Ché trop bon… Gémit-elle, les yeux clos.

    - Si vous me donnez votre pâtisserie… Je pourrais vous dire où trouver le hangar de livraison…
    - Qu’est-ce que… ? Diane se redressa en sursaut pour scruter les alentours. - Qu’est-ce que vous avez dit, Kitty ? Vaine tentative de se convaincre qu’il s’agissait bien là de sa voix. Pourtant, immédiatement, la voix reprit et cette fois elle pu constater qu’elle venait de l’intérieur même de son crâne ou d'une zone très proche de son oreille.

    - Ce n’est pas votre amie qui à parlé, c’est moi et ne cherchez pas à me trouver. Je vous vois mais pas vous !

    «  Un pouvoir d’invisibilité ? »

    Si la voix semblait capable de discuter dans son crâne, elle ne semblait pas pouvoir l’entendre penser. Diane soupira lourdement, ravie puis elle repoussa son assiette avant de poser les yeux sur Kitty. En parlant de ça, cette dernière l’entendait-elle aussi distinctement que la danseuse, cette petite voix ?  

    - Je crois que nous venons de trouver un guide pour répondre à notre interrogation. Je crains malheureusement que notre goûter ne touche déjà à sa fin.

    - N’oubliez pas la pâtisserie ! S’écria la voix en perdant son calme immédiatement, laissant des intonations enfantines lui échapper. Dans l’ombre d’une ruelle, la brune repéra une ombre qui put être celle d’une enfant mais elle n’eut pas le temps de la détailler qu’elle disparu presque immédiatement. Arrachée à sa gourmandise contre son gré, Diane quitta la table en intimant à l’aventurière de la suivre. Si elle entendait la voix, elle aussi, tout se passerait pour le mieux, sinon elle la prendrait sûrement pour une folle. D’un certain point de vu cela lui était parfaitement égal. Aujourd’hui elle n’était que Cécil. Cécil avait le droit d’être fou ou encore d’avoir une réputation douteuse. - Descendez la rue jusqu’à la prochaine intersection, ensuite vous prendrez à droite puis à gauche.

    - Bien, répondit Diane, comptes-tu nous rejoindre ? J’aimerais voir notre guide ! Demanda-t-elle le plus naturellement du monde.

    -… Peut – être… Soupira la voix. Et ils se mirent en route.  
    Fauve MilanChien mais pas de chasse
    Fauve Milan
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Dim 7 Mar 2021 - 21:34 #
    Je n’aime absolument pas cela. C’est dérangeant et je n’ai aucune idée si cette voix-là entend ce que je raconte dans mon esprit ou s’il y a simplement ce chuchotement que visiblement Cécil entend aussi. Pourquoi est-ce que cette voix vient maintenant alors que je suis certain que j’avais un début d’accroche avec le beau brun ? Ah ! Oui ! Focus, tant que je ne sais pas si cette chose entend mon esprit on va chanter mentalement des chansons paillardes bien dégueulasses. Bon, pas trop dégueulasse non plus… C’est bon, j’ai !

    Jeanneton prend sa faucille
    La rirette, la rirette
    Jeanneton prend sa faucille
    Pour aller couper les joncs
    Pour aller couper les joncs

    En chemin elle rencontre
    La rirette, la rirette
    En chemin elle rencontre
    Quatre jeunes et beaux garçons
    Quatre jeunes et beaux garçons

    Le premier, le plus timide
    La rirette, la rirette
    Le premier, le plus timide
    Lui caressa le menton
    Lui caressa le menton

    Le deuxième, un peu moins sage
    La rirette, la rirette
    Le deuxième, un peu moins sage
    L’entraîna dans les buissons
    L’entraîna dans les buissons

    Le troisième encore moins sage
    La rirette, la rirette
    Le troisième encore moins sage
    Lui souleva son jupon
    Lui souleva son jupon

    Ce qui fit le quatrième
    La rirette, la rirette
    Ce qui fit le quatrième
    N’est pas dit dans ma chanson
    N’est pas dit dans ma chanson

    La morale de cette histoire
    La rirette, la rirette
    La morale de cette histoire
    C’est qu’les hommes sont des cochons
    C’est qu’les hommes sont des cochons

    Ouai mais c’est pas fini parce que :

    La morale de cette morale
    La rirette, la rirette
    La morale de cette morale
    C’est qu’les femmes aiment les cochons
    C’est qu’les femmes aiment les cochons


    Pas de réaction outrée et la conversation continue comme si de rien étant. Parfait ! Donc, soit on est tombé sur une personne de niveau supérieur pour arriver à se couper de ce qui la dérange, soit juste elle n’entend pas dans mon esprit. On va partir sur la seconde option parce que c’est bien plus pratique premièrement et aussi parce que, mine de rien, c’est flippant un peu la première option. Je tenterais bien une autre chanson paillarde, mais je vais perdre le fil de mes pensées à faire ça trop souvent. Puis, en plus, j’aimerais bien gouter au côté cochon de Cécil et pas juste chanter un monde où une bonne femme se fait retourner par quatre inconnus.

    — Tu veux peut-être quelque chose en plus de la pâtisserie.

    Je dis cela en même temps que je me colle en ce qui semble presque un geste amoureux à mon partenaire de course pour noble. On pourrait presque penser que je lui parle. Oh ! Il y a un peu de sucre sur le coin de ces lèvres, je me lèche de manière gourmande, mais réprime mon envie de lécher directement le sucre à même sa peau pour l’essuyer de mon pouce pour le manger directement comme si c’était la chose la plus naturelle du monde d’agir ainsi. En soi je ne vois pas le souci alors autant profiter.

    — Non, juste la pâtisserie.
    — Bien, bien… Pourquoi nous aider ?
    — La pâtisserie.
    — Hum, tu es interdit d’approcher la boutique ?
    — Non, c’est… personnel.
    — Oh, donc parce que c’est personnel on te suit dans un possible piège pour t’offres en bonus des douceurs.
    — Ce n’est pas un piège, c’est un échange de bon procédé.
    — Oh ! Tu m’intéresses d’un coup.

    Je chuchote tout du long, la tête légèrement pencher vers Cécil pour continuer à jouer la comédie de l’amoureuse qui chuchote des mots doux à son amant. Je m’amuserais plus si je faisant cela, mais bon, il faut aussi qu’on avance dans notre enquête pour ce maquillage sorti de nulle part. Au moins, c’est plus palpitant que de juste aller dans la première boutique du coin pour récupérer la poudre en question et rentrer à la maison ensuite.

    — Alors ?
    — Vous prenez à droite puis à gauche, je l’ai dit.
    — Ce n’est pas ce que je te demandais.
    — Est-ce que c’est vraiment important ?
    — Ça dépend si on risque nos vies.
    — Hum… Pas vraiment ?
    — Ça ressemble à une question ça.
    — Ton ami a l’air fort et toi aussi, donc ça sera bon.
    — Donc on va devoir combattre.
    — Non, intimider.
    — Comment cela ?

    Alors que je demande cela, une forme plutôt petite sort de la rue que la voix nous a fait prendre. C’est visiblement un enfant de onze ans maximum vu sa taille. Après il est possible que cela soit plus les conditions de la vie dans la rue qui est fait que ce gamin ou gamine, je n’arrive pas à déterminer avec tout qui hurle l’androgynéité dans tout son être. Vu de comment notre nouvel ami nous fixe je suppose que c’est notre petite voix.

    — Bonjour mon grand.
    — Je suis une fille.
    — Autant pour moi ma grande.

    Tout en disant cela, je lui donne la pâtisserie qu’on avait prise un peu plus tôt qu’elle attrape avec rapidité avant de commencer à la manger et parler en même temps.

    — Je fourche choir…
    — Fini ta bouche, on peut attendre que tu avales.

    D’une certaine façon j’ai l’impression de me retrouver à nouveau face à Xarope qu’on l’avait tout juste récupéré du bordel qui l’exploiter. Est-ce que c’est une particularité des enfants des rues ou tous les enfants trouvent que parler la bouche pleine est plus simple ? Elle avale et reprend.

    — Ce soir, dans un entrepôt, il y a ceux qui vendent votre truc, mais ils m’ont pris le collier de ma maman et ils ne veulent pas me le rendre. Je vous montre les lieux et vous m’aidez à récupérer mon collier.
    — Ça semble honnête, qu’est-ce que tu en penses Cécil ? Comme ça après je te prouve que c’est parce que tu as une méconnaissance de la musique pour ne pas apprécier la symphonie que je te propose. Ou même avant suivant l’heure du rendez-vous.

    Moi, peut m’importe, même aider la gamine. Si jamais on fait une bonne action, tant mieux. Après, ça dépendra aussi c’est quoi le collier de sa mère. Si c’est un objet de pouvoir puissant, ce n’est pas la même histoire que si c’est une breloque. Pas que je veuille le lui voler, mais si la gamine reste avec un objet précieux sans le protéger c’est normal qu’elle se le fasse voler à tous les coins de rue. Enfin bon.

    — Chéri, je te laisse choisi la marche à suivre.

    C’est juste que je préfère amplement suivre des directives que les donner, ça, je l’avoue sans aucune honte.
    Diane AvalonCitoyenne
    Diane Avalon
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Ven 12 Mar 2021 - 21:36 #
    «  Intimider ?! » Gémit l’esprit de Diane alors que Kitty était toujours pendue à son bras. Mais elle ne savait pas faire ça elle, intimider ! Son domaine était de charmer, pas de faire peur. Elle n’aurait même pas fait frissonner un enfant, en témoignait le gros chat roux qui avait élu domicile dans sa chambre au cabaret alors qu’elle ne le lui avait jamais autorisé. Alors intimider qui que ce soit… Son corps, déjà tendu par la présence bien trop proche de l’aventurière ne fit que se contracter encore plus. Pourquoi avait-elle eut l’idée de répondre à cette mission déjà ? Après tout la sécurité du cabaret était tout à fait satisfaisante et tout bien réfléchit son salaire ne lui semblait pas si mal. Encore moins lorsque l’on savait qu’elle en cumulait deux. Si la voix de sa compagne ne l’avait pas rappelé à l’ordre, nul doute qu’elle aurait prit ses jambes à son cou ! Diantre ! Elle n’était pas une femme de terrain ! Une lueur paniquée passa dans ses prunelles avant qu’elle n’ouvre la bouche.

    - Euh… Réussit-elle simplement à dire. « La marche à suivre qu’elle marche à suivre ? On rentre à la maison ! Ca nous fera une jolie marche ! » voilà ce qu’elle aurait voulu répondre. Malheureusement ce ne fut que le silence, lourd de sens qui répondit à la jeune femme et à l’enfant dont elle remarquait à peine la présence. Posant ses yeux sur elle, elle soupira de désespoir. - Je ne vois pas pourquoi ces gens auraient volé le collier d’un enfant… Ce sont des commerçants pas des voleurs et vu le prix où ils vendent leur poudre de roche d’eau… Enfin… Oui, nous le chercherons mais pas question de se mettre en danger !

    - Vous êtes un peureux ? Demanda la petite fille dont les cheveux court semblaient avoir été coiffés avec un pétard.

    Piqué au vif, les joues de Cécil s’empourprèrent.

    - Je suis prudent c’est différent !
    - Mais vous venez de dire que ce n’était pas des voyous !

    Elle la fusilla du regard.

    - Fais nous faire le tour du propriétaire. Maugréa-t-elle.

    Un sourire en coin étira les traits de l’enfant et elle obtempéra. Elle les fit passer par des chemins détournés ; voir des inconnus roder autour du hangar en plein jours éveillerait sans aucun doute les soupçons. La petite fille, qui révéla s’appeler Constance – après qu’ils eurent insistés suffisamment -, était plus loquace qu’elle n’avait bien voulu le laisser supposer jusqu’ici. D’abord elle leur expliqua que les cargaisons arrivaient par diligence. Deux exactement et pendant la nuit. A cette pensée Diane se demanda si elle serait jamais à l’heure pour son embauche du lendemain. Ensuite elle les rapprocha du long bâtiment qui ressemblait en tout point à une grange ci ce n’est que cela n’en était pas une. L’endroit présentait une première ouverture sur le devant, la porte principale. Il y avait également une petite porte arrière et une unique lucarne sur le toit. En somme, de là où ils étaient ils ne voyaient rien. Et ils ne pourraient que supposer du nombre d’individu à l’intérieur.  

    - Tu sais où vont les marchandises ? Une fois que tout à été fabriqué.
    - Rien ne sort d’ici m’sieur. Seulement des gens.
    - Des gens ?
    - Oui m’sieur. Parfois le soir il y a des gens qui viennent. Pas les revendeurs. D’autres. Puis ils ressortent et c’est tout.
    - Tu n’as pas vu à quoi ils ressemblaient ?
    - Non. Il fait trop sombre.
    - Je vois… Elle se retourna vers Kitty. - Que dirais-tu que nous observions pour tenter d’entrer comme ces… Gens… ?
    - Vous êtes bien sûr de vous ? Demanda Constance d’un air inquiet. - On ne sait pas ce qui se passe la dedans…
    - Je n’ai pas envie d’y aller alors si tu voulais bien éviter de m’en dissuader je t’en serais gré. Par contre si tu as des informations pour nous facilité la tâche, tu es prier de nous les faire partager. Râla Diane d’un air maussade.

    L’enfant la regarda un long moment, interdite.

    - Ils ont toujours de longues capes. Je pense que vous devriez en porter aussi. Je dois rentrer, ma maman m’attend.

    Et avant que Diane ou même Kitty ait pu répliquer quoi que ce soit, elle disparu à l’angle d’une rue.

    - Pfff… Les gamins… Bon. Nous devons trouver des capes. Tu sais où on peut trouver ça ici ? Et avant la tombée de la nuit ? Demanda-t-elle en empruntant un escalier qui allait les ramener sur la terre-ferme, dans la ruelle qu’ils avaient quittés plus tôt.  
    Fauve MilanChien mais pas de chasse
    Fauve Milan
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Lun 22 Mar 2021 - 20:29 #
    C’est tellement amusant de sentir son corps se tendre contre le mien. La situation ne lui plait pas, la surprise non plus visiblement, mais n’est-ce pas ce qui donne tout le sel et l’arome même de cette situation. Je le sens bien que l’avoir dans mon lit ou même juste à la sauvette dans une aller sombre, ça ne sera pas possible, mais jouer avec lui reste amusant et il ne semble pas être un mauvais bougre. Pas moche non plus.

    Le silence file et je m’en amuse, sa réponse sur le collier de l’enfant est des plus amusante. Pas de voleur ? Vraiment ? On n’en savait rien, comme on ne sait rien de ce collier de la gamine. C’était possiblement un objet de pouvoir que des commerçants ne voulais pas laisser dans les mains d’une enfant ou un objet d’une belle valeur pour en faire un prix en plus, voir c’était l’enfant elle-même qui l’avait voler de base. Tout est tellement possible, mais je n’ouvre pas la bouche et le laisse gérer.

    Il est si amusant de voir de comment il se fait mener par le bout du nez par cet enfant. Au final, on a peu d’info, sauf qu’on se fera passer pour des clients. Si tout ce que cela demande c’est une cape, cela ne sera pas des plus difficiles. Il y a une boutique de vêtements dans la grande rue qu’on a lâchée quelques minutes plutôt, enfin, il semblait en avoir pour être plus précis. J’ai un petit doute sur la question, mais cela me semblait être le cas.

    — Tu as été beaucoup plus doux que ce que je pensais avec elle. Avoue qu’elle est mignonne à avoir un tel caractère, elle saura se débrouiller ainsi.

    Ce n’est pas ce que Cécil vient de me demander, mais il est bien plus amusant de dire que j’ai apprécié cette enfant qui lui a porté un peu sur les nerfs. De plus, on ne sait pas si cet enfant allait vraiment voir sa mère ou pas juste partir dans une ruelle pour nous espionner à nouveau et que tout cela n’était qu’un piège de base. Je suis peut-être un peu trop paranoïaque pour certains points, mais utiliser des enfants pour piéger les gens est une technique beaucoup plus répandue qu’on ne peut le penser, mine de rien.

    Je m’approche un pue plus de son oreille, posant ma tête sur son épaule pour murmurer la suite comme si c’était des mots doux. Vraiment, jouer de cette façon m’amuse au plus haut point.

    — C’est quand même amusants qu’elle sache ce qu’ils vendent, où ils se réunissent, qu’ils ont toujours son collier, mais que mise à part les capes elle n’est vue des gens. Pour la cape, je connais un armurier pas loin, il pourra nous en avoir, des capes qui permet d’avoir de quoi se défendre en cas de besoin sans que ça paraisse louche. Je veille sur ton corps trésor.

    Les derniers mots sont dits un peu plus fort que le reste, et des bruits discrets de pas qui prennent la fuite se font entendre. Que cela ou non pour nous espionner on est dans une sacrée galère pour une poudre de maquillage. Vraiment, ce qu’il ne faut pas faire pour les beaux yeux d’une noble un peu trop expéditive. Glissant ma main dans celle de Cécil, entre croisant mes doigts par pur jeu, je le conduis à ma suite d’un pas sûr. Les magasins de vêtement, ce n’est pas sur, mais l’armurerie si.

    Je pousse la porte d’une boutique qui ne paye absolument pas de mine. C’est un vieux au nez à rallonge qui nous accueille. Il se stoppe en me voyant, fronce des sourcils, renifle deux fois dans l’air puis fait un sourire en coin plein d’ironie. Bien entendu qu’avec son pouvoir de catalogue des odeurs il m’a tout de même reconnue.

    — Ho ! Je ne pensais pas te voir ainsi, miss.
    — Ha, ha, ha… Dis que tu ne veux que je ne t’achète rien.
    — Je n’ai pas dit cela, juste, tu as une prestance différente.
    — C’est mon compagnon qui a une virilité à toute épreuve.
    — Oui, on va dire cela ainsi. Vous venez pour utiliser l’arrière-boutique ou pour vraiment acheter quelque chose ?
    — Pour des capes, longue, qui semble faire cape de tous les jours et/ou l’on peut cacher facilement des armes.
    — C’est pour un assassinat ?
    — Tu crois vraiment que je te répondrais oui ?
    — J’ai des gens qui répondent oui et qui m’expliquent même tout leur plan.
    — Et tu finis pas appeler la garde ensuite.
    — Bien entendu, il ne laisse pas de pourboire pour garder ma langue.
    — Tu me désespères.
    — Toi encore plus, mais tu restes client ici.
    — Oui, effectivement, non, ça serait pour aller faire des courses ce soir.
    — Oh ? Vraiment ? Quel genre de course ?
    — Sport de chambre, tu en veux peut-être ?
    — Non ça ira… Vraiment, pense à autre chose… Je ne comprends pas comment Walnuts reste chez toi.
    — Mon charme merveilleux.
    — La paye que tu offres plutôt.
    — Donc, les capes c’est avec le thé ?
    — Insolent.
    — Insolente.
    — Très amusant. C’est par-ci.

    Il est amusant comme personnage. L’arrière-boutique n’est pas pour tremper le biscuit, mais pour parler affaires ou encore cacher un client le temps de faire partir un danger potentiel. Jamais un homme avec un odorat aussi fin me laisserait empesté une pièce aussi proche de lui de l’odeur post orgasmique de deux corps pleins de sueur. Il appellerait la garde pour atteinte à la pudeur avant le feu d’artifice final.

    — À votre bonheur.

    Suite à ces mots il nous laisse devant un étalage de cape diverse, a un prix assez raisonnable pour le coup. Quelque chose surtout que je sais que je peux, si besoin, louer pour seulement la soirée pour une bouchée de pain.

    — Est-ce que le choix te convient soleil de mes nuits ?
    Diane AvalonCitoyenne
    Diane Avalon
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Ven 26 Mar 2021 - 21:50 #
    - Je n’allais pas malmener un enf-… Loin d’avoir terminé sa phrase, le corps entier de Cécil se raidit au contact de celui de Kitty. Ses yeux s’ouvrirent comme des soucoupes et elle dû lutter avec ses instincts pour ne pas partir en courant ou mieux lui coller une gifle monumentale. Par chance le discours que lui tint l’aventurier avait de quoi occuper son esprit. Au delà d’une goujate, elle était finalement doté d’un cerveau et qui fonctionnait par dessus le marché. A mesure que les rouages invisibles de ses idées se mettaient en marche, ses épaules se détendirent, terminant par une ranger de doigts qui caressaient distraitement son menton.

    - Les gamins des rues et le petit peuple discutent beaucoup entre eux, tu sais. Je veux dire, il n’y a pas œil plus avisé et oreille plus attentives qu’eux. Sauf peut-être les espions de leurs majestés. Diane était bien placée pour savoir tout ça ; de basse extraction, elle avait passée son enfance à fréquenter des personnes du même univers. Quand elle avait le droit de sortir. Klarion était le meilleur exemple qu’elle eut pu avoir, c’était lui qui lui rapportait les commérages de la  petite cour ou lui présentait d’autres enfants. Il lui avait apprit comment fonctionnait le monde au dehors, le vrai monde, pas celui que la noblesse pensait être le sien. Des enfants comme Constance, Diane en avait rencontré quelques uns et si elle ne pouvait pas prétendre les comprendre pleinement, elle pouvait se targuer de connaître un peu leur mode de fonctionnement. Alors, même si la gamine avait visiblement une capacité certaine pour lui mettre les nerfs en pelote, elle tendait à la croire. - Et je ne suis pas… Ton trésor. Eut-elle tout juste le temps d’ajouter avant que les doigts de Kitty ne se referment sur les siens, l’entraînant vers un magasin quelques rues plus loin.

    Diane cru que cet échange n’en finirait pas, ou en tout cas qu’elle n’en viendrait pas à bout sans se fracasser le crâne sur le bureau. Heureusement, elle n’en fit rien et se contenta d’observer la jeune femme et le vendeur se chicaner. Pendant un instant elle se demanda comment l’un et l’autre avait bien pu faire connaissance, puis lorsque l’homme lui demanda si cela était pour un assassinat elle décida qu’il valait mieux ne pas savoir.

    Plus vite qu’elle ne l’aurait imaginé, la joute amicale se termina et Kitty l’entraîna dans l’arrière boutique. Un air suppliant au visage, elle espéra que le tenancier lui vienne en aide. Ce qu’il ne fit aucunement, se contentant de lui lancer un regard désolé puis un haussement d’épaule avant de s’en retourner à ses affaires. « Maudit soit-il ! » pesta-t-elle.

    - Je...Je ne suis pas le soleil de… Aaaaah ! Gémit-elle en faisant un grand pas de côté afin de mettre une distance convenable entre elles. L’air de rien, ses joues avaient de nouveau virées à un léger rouge pivoine. Non pas qu’elle soit de nature timide mais il était plus fréquent que ce soit elle qui prenne les devants et surtout, Kitty avait le chic pour la prendre au dépourvu.- Le choix est très bien ! Elle fouilla entre les différentes rangées de cape et dû s’y reprendre à deux fois afin de trouver celle qui lui conviendrait, pour la simple et bonne raison que Cécil et elle ne faisait pas la même taille. Sans être faite d’une étoffe de grande qualité, le tissu était parfaitement respectable et doté de nombreux rangements. Peut-être un peu trop même, songea-t-elle, avec la chance qu’elle avait, elle allait réussir à se tromper de poche lorsqu’elle chercherait ses objets. Quoi qu’elle ne transportait pas grand-chose. Dès que le choix fut fait, ils revinrent dans la boutique principale et Diane paya son prix. Non pas pour une location mais pour un achat. Cécil n’avait pas de vêtement, une cape lui serait sûrement utile à l’avenir, autant profiter des petits prix. Patiemment elle attendit que sa comparse fasse son choix puis règle avant de regagner la rue.

    Le temps parut s’étirer sans discontinuer, à tel point que la jeune femme finit par se demander si la nuit finirait par pointer le bout de son nez. Finalement elle s’endormit, perché sur le toit d’une bâtisse, ce fut Kitty qui la réveilla. Volontairement ou pas, elle ne sut le dire mais ses yeux papillonnèrent un moment, s’accoutumant à l’obscurité.

    - Qu’est-ce...Que… Oh… Murmura-t-elle en réalisant que le soleil avait disparu de l’horizon depuis au moins une heure déjà. - Allons-y… Annonça la danseuse d’une voix pâteuse, enfilant ensuite sa cape pour rabattre sa capuche.

    Ils empruntèrent le même dédale de ruelles que le leur avait indiqué Constance, à l’exception près que cette fois, au lieu de quitter le sol pavé pour les hauteurs, ils le suivirent jusqu’à se retrouver derrière un autre duo. Tout de noir vêtu, ils attendaient eux aussi patiemment dans l’obscurité. Diane, loin d’être à l’aise dans ce genre d’environnement ne put s’empêcher de s’approcher un peu plus près de Kitty. Si elle n’appréciait guère sa compagnie, elle préférait l’avoir elle et ses mains baladeuses dans les parages que la noirceur impénétrable de la nuit. De nouveau les minutes s’égrainèrent, puis les heures. Comme l'enfants l’avait dit, les gens entraient mais personne ne sortait jamais. De l’intérieur ne venait aucun son si ce n’était les écrous grinçants d’une porte que l’on ouvre. Enfin, arriva leur tour. L’encapuchonné qui gardait l’entrée leur lança un regard, elle ne pouvait le voir mais elle sentait son poids sur son visage. Elle recula, utilisant la silhouette de Kitty comme bouclier. Diantre qu’elle était couarde. Si quelqu’un lui avait dit que ramener un petit fard à paupières prendrait des airs d’aventures épiques, elle serait resté au chaud à l’Insomnie. Le gardien émit un grognement qui la fit sursauter puis leur intima d’avancer d’un mouvement de tête. Hésitante à se plonger dans ce mur noir, Diane fut tout de même la première à avancer.

    Bien mal lui en prit car soudainement, le grincement retentit et une porte claqua. Ils étaient enfermés, dans le noir qui plus est. Tendant les mains, elle chercha Kitty à tâtons. En vain.    
    Fauve MilanChien mais pas de chasse
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Sam 24 Avr 2021 - 20:35 #
    Il a l’air si innocent à dormir ainsi. Il serait si simple d’abuser de lui dans son sommeil si j’étais un connard. Si j’étais un connard ? Mais bordel, j’en suis un, mais il ressemble tellement à un enfant là tout de suite. C’est comme saute Xarope quand bien même ces hormones font des siennes en ce moment, c’est un gosse. Cécil, tu as tout d’un enfant là tout de suite. À quoi ressemble ton monde pour me faire assez confiance pour dormir ainsi proche de moi alors que je t’ai dragué ouvertement tout du long ? Vraiment, il serait si simple de lui voler bien plus qu’une innocence là tout de suite. Est-ce que parce que j’ai une apparence féminine qu’il agit ainsi ? Plus j’y pense, même hors d’une chambre à coucher cette apparence me sera utile.

    — Tu as vraiment de la chance petit prince que je ne fasse pas de toi mon repas tout de suite.

    Que je ne sois pas un putain de violeur. Machinalement le lui caressent doucement les cheveux comme je le ferais avec l’un de mes chiots quand ils dorment à mes côtés et que je dois parfaitement faire attention de ne pas les réveiller. Il est peut-être fatigué pour diverse raison et l’avoir le plus reposer possible pour ce soir ne sera pas un mal, même si je ne comprends pas tout le cirque pour acheter ce maquillage. Est-ce que c’est obligatoirement si chiant pour arriver à nos fins ? J’espère qu’il vaut le coup au moins. Le temps passe et je regarde les gens passer sans un mot. Il va être l’heure, j’arrête mes caresses et secoue un peu plus fortement l’épaule de l’homme pour le réveillé, lui laissant le temps d’émergé sans savoir forcément que j’ai profité de ces cheveux sans aucune honte, vraiment, aussi innocent qu’un gosse quand il dort.

    — La nuit a été courte hier ? Tu souhaites peut-être que je t’aide à avoir de beau rêve ce soir.

    Une blague vaseuse et un petit rire. Ma voix me semble toujours si étrange aux oreilles. Ce n’est pas le même timbre que Queen ou Andra, voir que mère, vraiment il va me falloir un temps encore pour que ce rire ne me semble pas venir d’un autre endroit que de ma gorge. Sûrement parce qu’il c’est habituer un peu à moi il laisse glisser et me suis pour notre transaction. L’avoir qui se colle à moi emplit ma fierté. Même en femme je reste visiblement une figure qui rassure, parce que c’est ce que cherche Cécil, il n’y a aucun doute pour moi, j’ai eu bien trop l’habitude de ce genre de comportement avec les protections rapproché. Je ne fais aucun commentaire et lui prends simplement la main pour le rassurer. Une manière de lui dire que je suis là et que je ne le laisse pas tomber. Enfin, j’aurais voulu prendre la main, mais c’est comme si je le cherchais en vain derrière moi.

    Mon souffle se coupe d’un coup et je stoppe tout mouvement dans ce noir si opaque. C’est vraiment un putain de piège visiblement, mais je ne comprends toujours pas le but de faire tout cela pour une putain de fard à paupière. Je grogne et en même temps je sens de petites mains se glisser dans ma poche. Mains d’enfant sans aucun doute, mais mes réflexe parle avant tout le reste et j’attrape le bras et tire l’enfant à moi pour la prendre en otage. Ça sert à quoi un otage qu’on ne tuera pas ? Faire une forte impression simplement, parce qu’il est hors de question que je bute un môme même dans cette situation. Un hoquet de surprise vient de l’enfant contre moi et le son de cette voix, même juste pour un hoquet, m’est vachement familier.

    — Le collier de ta mère se trouve dans ma poche peut-être ?
    — Comment tu as su que c’était moi ?
    — Je ne savais pas, j’ai proposé au pif et tu as répondu.
    — Mais ce n’est pas du jeu !
    — Parce que c’est un jeu le piège aussi ?
    — Tu as des seins tout doux.
    — Merci, mais j’aimerais avoir mon copain tout dur aussi contre moi.
    — Beurk !
    — Tu as la personne qui a parlé de poitrine.
    — Mais pas de bite !
    — Je ne parlais pas de sa bite, mais de ces abdos, je doute fortement qu’il soit dur là tout de suite.

    Un rire se fait entendre dans la pièce. Cela ne vient pas de l’enfant et cela me tend un peu plus. Personne n’a attaqué depuis tout à l’heure donc cela ne doit pas être si pire que cela. La lumière s’allume d’un seul coup et c’est aveuglant. Je garde la petite serré contre moi-même si elle gigote, mais cela semble plus à du gigotement pour tripoter ma poitrine avec son dos qu’autre chose. Cette gamine est étrange.

    — Vous avez fini de jouer ? Parce qu’elle voulait connaître la fermeté de vos fesses aussi, mais ça a foiré visiblement. Franchement Constance quand on établie un plan pour une blague on ne se fait pas avoir à la première action dedans.
    — Attendez, c’est une blague le fard à paupière ?
    — Non, juste le collier de sa mère.
    — Ah… Je peux la lâcher sans que personne ne veuille la gifler du coup ?
    — Sauf si vous souhaitez le faire, mais à ce moment-là on va jamais faire affaire miss balafrée.
    — Parfait alors.

    Je relâche l’enfant et vais directement vers Cécil un peu plus loin de moi, me collant à son bras comme pour jouer la fille en détresse alors que je ne cherche qu’à le rassurer d’une certaine manière et lui offrir un peu de baume pour sa possible virilité mise à mal. Enfin, si jamais il en a quelque chose à faire. Peut-être qu’il voudra me monter pour montrer qu’il est tout de même un bonhomme. Cela serait si bon.

    — Bon, par contre, ça serait possible de ne pas puer le désir ? Je sens les phéromones et c’est gênant…

    C’est une troisième voix qui dit cela dans la pièce et un nouveau rire qui se lève. Vraiment, ces commerçants son chelou dans leur approche, mais pourquoi pas après tout.

    — Oupsie. Le danger, ça m’émoustille, le noir aussi.

    Ce n’est même pas un mensonge en plus…
    Diane AvalonCitoyenne
    Diane Avalon
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Jeu 29 Avr 2021 - 21:54 #
    La peur formait maintenant une boule dans la gorge de Diane. Ses doigts pianotaient l’air sans jamais trouver un appui ni la chaleur de Kitty, son souffle se perdait dans le néant et ses yeux ne captaient ni mouvement, ni l’ombre d’une lumière. Drapée de ténèbres elle avait l’impression de marcher dans le vide, d’être épiée par des yeux qu’elle ne pouvait voir. Les quelques sons qui lui parvinrent furent flou, non pas par le bruit qu’ils firent -dans un silence aussi présent ils s’apparentaient à de violentes déflagrations – mais par leur emplacement. Un hoquet avant que la voix de Kitty ne se fasse entendre. Elle supposa la localiser sur la droite. Pourtant elle n’osa pas faire un pas de plus. Quid de ce qui se trouvait autour d’elle ? Peut-être que si elle tendait la main, bougeait le pied, elle enclencherait un mécanisme infernal ! A cet instant précis Diane ne put que se maudire d’avoir quitté le confort et la sécurité du cabaret. Ensuite elle se demanda comment les aventuriers faisaient pour dépasser la trentaine. Tout bien réfléchit elle comprenait bien mieux les cicatrices qu’arborait sa compagne.

    Si il y avait des choses saugrenues dans ce monde, la conversation de Kitty avec celle qui s’avéra être Constance, en faisait certainement partie. Passé le sentiment de surprise, la peur laissa place à la colère et la danseuse espéra que les mots seraient bientôt remplacés par l'écho des petites claques qui se perdaient. Malheureusement ce ne fut pas le cas, pire encore la conversation ne fit que devenir plus glauque.

    « Les seins d-… Quoi ?! » Vociféra son esprit alors qu’elle fixait d’un air ahurit le noir. « Son copain tout… Dur… ? » Ses yeux se baissèrent naturellement vers son entre-jambe avant qu’elle ne comprenne. Par chance elle n’était pas le seul être ici à être priver de sa vue. Aussi si elle sentit ses joues s’enflammer, personne n’en remarqua rien. Sauf peut-être, cette personne, dans un coin plus à gauche qui pouffa.

    Finalement la conversation se poursuivit, et sans surprise ce ne fut plus Constance -également car cela lui coûterait le précieux fard-  mais l’aventurière qu’elle eut une subite envie de gifler de toutes ses forces. Comment, diantre, une femme pouvait posséder un culot aussi prononcé ? « Quelle ironie... » ne put s’empêcher de railler son esprit, lui rappelant qu’elle-même utilisait cette arme à des fins similaires. Avec plus de subtilité toutefois.

    - Un rien l’émoustille. Cracha Diane, maussade. Etaient-ils venu ici, endurer cela pour parler uniquement des lubies lubriques d’une aventurière visiblement en mal de sexe ? Certainement pas ! - Peut-on passer à la suite ?

    - La suite ? Lui répondit une voix inconnue.
    - La suite. Se faisant, elle tâtonna dans sa sacoche jusqu’à ce que ses doigts rencontrent un parchemin roulé, surmonté d’un sceau de cire reconnaissable même sous la pulpe de son index. Elle le libéra de la prison de cuir, en brisa le goupillon et le présenta à l’obscurité. Des bruits de pas, de bousculades se firent entendre, elle sentit quelque chose la frôler avant que le silence ne retombe, seulement entre-coupé par un souffle non loin de sa main.

    - Euh…
    - Quoi ?
    - V’nez voir…
    De nouveau le concerto de pas, puis soudainement un hoquet.
    - P’tain la noblesse est prête à payer un paquet….
    - A quoi vous attendiez vous ? Feula Diane. - Ne faites pas les innocents…
    - Oh on fait pas les innocents mon joli, l’matière qu’on utilise pour notre fard et d’première qualité. Mais jusqu’ici pas moyen d’le vendre. Parait que quand ça vient du p’tit peuple, c’pas fiable. Du moins, l'commerce commence tout juste à s'lancer.
    - Qu’est-ce que vous utilisez ?
    - Secret pro mon p’tit.

    Diane dû faire des pieds et des mains pour ne pas pester à haute voix.

    - Sinon, vous pouvez rallumer les cristaux ou vous comptez nous garder dans le noir jusqu’à la fin de temps ? Je suis sûre que ma compagne en serait ravi mais pas moi. Grogna-t-elle néanmoins.

    - Eh bah… S’esclaffa l’un des membres de l’assemblée. - Dans le genre bonhomme pas marrant, tu t’imposes… Heureusement qu’la midinette l’est plus ! Et comme pour ponctuer sa phrase, la lumière fut, l’obligeant à détourner les yeux. Il lui fallut quelques minutes pour qu’ils ne s’acclimatent à la nouvelle luminosité mais quand ce fut chose faites, elle pu constater que l’assemblée était bien plus grande qu’elle ne l’imaginait. Hommes, femmes et enfants. Pas moins d’une trentaine de personne attendait sagement, assit sur des caisses, debout ou encore adossé au mur. L’endroit n’était pas propre, poussiéreux même pourtant ce n’était pas insalubre, au contraire, à bien y regarder les particules qu’elle prenait pour de la poussière brillaient légèrement.

    - L’contrat contre un fard. Un grand gaillard qui les mangeaient de bien une ou deux têtes s’avança. Diane, dans toute son inconscience fit un pas dans sa direction.

    - Deux.
    Fauve MilanChien mais pas de chasse
    Fauve Milan
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Dim 2 Mai 2021 - 21:12 #
    Le temps que Cécil s’occupe de toute la transaction, cet homme a un bon talent pour savoir mener une conversation, vraiment, mon truc c’est plus le combat. J’en profite pour regarder un peu plus les lieux. Évaluer les possibilités de fuite si jamais, même avec ce qui a été dit, on tente de nous la mettre à l’envers. Toujours être prudent dans ce genre de situation.

    Il y a bien entendu le porte à l’arrière, de là d’où on vient, mais elle a été refermée depuis notre arrivé. Le porte est en bois, avec des cloue en fer légèrement rouillée sur le bord. Même si elle semble branlante de loin, il est tout de même assez visible que ce n’est qu’une façade pour quelque chose de bien plus solide. L’illusion de l’ancien pour camoufler. Il y a aussi un rideau noir assez épais qui camoufle chaque possible entrée de lumière par d’hypothétiques fenêtres. Aucun n’a le moindre pique de lumière qui passe. Il semble être fait d’un tissu relativement épais de base, même si cela semble aussi être plein de bouts de tissus mis les uns avec les autres. Possiblement des chutes de tissus récupérés à divers marchands pour en faire ces rideaux de fortune. Il y a un certain savoir-faire dans tout ce travail, les coutures sont faites avec vraiment beaucoup d’attention et cela bouge en prime. Bouge ? Ce n’est pas un mouvement de souffle de vent, clairement pas. Un familier ou un pouvoir fait bouger certain des bouts de tissus, vu la façon irrégulière de comment cela se fait je miserais plus sur un pouvoir. Il y a un rideau un peu plus grand que la moyenne sur le fond de la salle, comme pour camoufler une porte. Je remarque aussi quelques miroirs, assez grand pour qu’un buste soit visible sans souci quand on se regarde dedans, ils ont été placés comme pour agrandir la pièce ou pouvoir se déplacer rapidement d’un bout à l’autre de la pièce si un pouvoir le permet. Le sol pour sa part est plein de marques de pas, clairement, le ménage de ce dernier n’est pas le problème des gens ici. On peut voir quelques trace qui montre aussi que des objets lourds ont été poussés à divers endroits.

    Toute cette observation pour simplement voir que l’endroit était parfaitement adapté à une embuscade comme ce qu’on avait eu et que l’on était face à un groupe assez organisé tout de même. S’il avait voulu nous faire passer l’arme à gauche, nul doute que cela aurait été d'une simplicité effrayante vu de comment on est rentré dans leur piège de base. Heureusement qu’on n’est pas avec des vrais méchants en tout cas.

    — Deux ?

    Ah ! J’ai cru que c’était moi qui avais dit cela, mais c’est clairement notre vendeur miracle qui vient de sortir cela de sa bouche. Moi-même je ne comprends pas vraiment pourquoi en prendre deux.

    — Si c’est pour elle, cela ne lui ira pas au teint.
    — Mais à lui ça sera parfait non ?

    Il y a un silence après ma réplique et un regard assez étrange fait dans ma direction. Visiblement, non, ça ne lui irait pas au teint, je suppose.

    — Enfin, ça irait bien au teint de sa petite sœur qui a une peau semblable pour être plus précise.
    — Ah ! Oh ! D’accord, partons sur deux si c’est pour une petite sœur.

    Le culot c’est ce qui paye toujours visiblement. Bien plus que ce que j’aurais pu penser. Aucune idée si Cécil a une sœur, mais si cette explication leur suffit je ne vais pas cracher dessus ou faire croire que c’est autre chose que la vérité.

    — Merci beaucoup pour elle. Je tente de l’amadouer pour qu’elle accepte notre relation et c’est tout compliquer…
    — Je comprends, j’ai le même souci avec ma belle famille…
    — Quoiqu’on fasse cela, semble toujours partir dans une trappe directement.
    — Que Lucy soit avec vous et permette que cette petite sœur reconnaisse vos efforts.
    — On fera de notre mieux, il nous faut sa bénédiction avant un possible mariage en plus.
    — Dur en affaire.
    — On est toujours dur en affaires quand il ne reste pas beaucoup de membres de sa famille.
    — Vrai, vrai… Hum… Attendez, pour le contrat de la noble, deux c’est un peu pauvre vu l’argent qu’elle met, je vais vous en mettre quatre.
    — Merci ! Je ne sais pas comment vous remercier !
    — Avec le contrat, donner ça sera déjà très bien.
    — Oh ! Bien entendu ! Enfin… Si cela te va chéri ?

    J’aime jouer ce rôle, un rôle d’une personne qui aurait pu être un mois alternative, une qui est née directement femme. Non, j’aurais été élevé directement comme une petite Queen si c’était arrivé. Qu’importe, ce que je crée avec Kitty m’amuse et je m’avance vers Cécil avec un grand sourire et le pas presque sautillant. Ce corps aussi m’amuse avec la sensation de ma poitrine qui rebondit encore et encore à chacun de mes petits sauts. Je le laisse conclure la négociation et voir si cela lui convient.
    Diane AvalonCitoyenne
    Diane Avalon
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Dim 9 Mai 2021 - 22:20 #
    Un fin sourire victorieux avait étiré les traits de Cécil pendant un instant. Elle avait bien vu les effets que ses paroles avaient produites sur son interlocuteur. Elle l’avait prit de cours, déstabilisé peut-être. Et c’était là le moyen le plus sûr qu’elle connaissait pour obtenir quelque chose. Empêcher sa cible de réfléchir et raisonner correctement lui permettrait d’établir tout un filet dont le goulot se refermerait peu à peu pour lui permettre d’obtenir tout ce qu’elle souhaitait. Il mordit à l’hameçon, mieux encore qu’elle ne l’avait espéré. Mais lorsqu’elle s’apprêta à le ferrer complètement, qu’elle ouvrit la bouche afin de prononcer des mots qui scelleraient -elle en était persuadé – cet échange, ce ne fut pas sa voix qui retentit mais celle de Kitty. Le regard mauvais, elle tourna la tête dans sa direction.

    Si elle avait du culot, Kitty était pire. Bien pire. Non content content de leur mentir ostensiblement, elle les embobinait avec un tel bagout que Diane se demanda si elle n’avait pas fait ça toute sa vie. Lui avait-elle également mentit sur ce qu’elle était ? Une simple aventurière ou plus que cela ? La question lui traversa l’esprit mais s’évapora aussi vite qu’elle lui était venu. La danseuse se fichait éperdument de qui elle avait à faire. Tout ce qu’elle voulait c’était cette poudre bleue, le paiement de son contrat et le plaisir de retrouver le confort de sa petite chambre de princesse à l’insomnie. En dehors de ça, rien n’avait vraiment d’importance.

    Bien qu’elle ai quelques doutes quant à la réussite de l’entreprise de la jeune femme, cette dernière lui prouva qu’elle s’était fourvoyé. Aussi aisément qu’elle aurait pu le faire -mais d’une manière toute différente – elle obtenu ce qu’elle voulait et même plus. Beaucoup plus. Presque trop au goût de Diane qui les regardaient avec des yeux éberlués.

    Lorsque sa compagne s’approcha d’un pas bondissant, une envie furieuse la prit de s’enfuir en courant. A la place elle ancra ses pieds dans le sol et s’obligea à l’ignorer cordialement.

    - Hum… Elle toussota. - C’est parfait. Ma… Euh… Sœur sera ravie. « Tu parles d’une frangine, ça sera pour moi et pour personne d’autre ! » s’enorgueillit-elle en songeant déjà aux regard jaloux de ses amis du cabaret. Aucun doute que Dimitri tenterait de mettre la main sur un tel joyaux, mais depuis le temps Diane avait trouvé mille et une façon de lui cacher ses objets de valeurs.

    - Parfait gamin, c’bien mignon ces histoires mais maintenant on voudrait le contrat. Dit l’un des membres de l’assemblée en s’avançant la main tendu en direction du parchemin. Habile de ses dix doigts et pas moins aérienne que si son corps n’avait pas été celui de Cécil, elle retira le contrat de sa portée et le glissa dans son dos, là où personne ne pourrait l’atteindre sauf Kitty.

    - D’abord les fards.

    - On s’demande qui porte la culotte chez vous.

    L’air de Cécil se renfrogna.  

    - Un vrai petit rocket.

    Diane regretta de ne pas posséder un pouvoir plus agressif.

    - Tu peux aussi dire adieu aux centaines de cristaux cinglants et trébuchants, ainsi qu’à ton commerce. Que diraient les nobles, en apprenant d’où provient cette marchandise ? Cracha-t-elle.

    - Tu l’as cherché. Un autre homme, qui dominait aisément l’autre que cela soit par sa taille ou son aura, posa la main sur son épaule pour le calmer. - Donne leur donc ce qu’ils souhaitent. Ils ont passés les petites épreuves de Constance, ont de quoi payer. Ne va pas tout foutre en l’air.

    - J’aurais pas tout f’tue en l’air. Je les aurait liquidé.
    - Il est vrai que devoir changer d’entrepôt et avoir la garde de la Capitale à dos, ce n’est pas foutre en l’air nos affaires. La poigne sur l’épaule du bonhomme se fit plus rude et il laissa échapper un petit couinement . - Désolé, dit-il à l’attention de Diane et Kitty. - Il est un peu impulsif mais pas méchant.

    Pour toute réponse, le regard mordoré de l’entité masculine de Cécil le foudroya du regard, et vu le sourire qui lui répondit, ce n’était pas sans l’amuser. En quelques secondes, le plus désagréable des deux était revenu avec quatre petites boites, elles mêmes cachés dans des écrins en velours noir. Ils n’étaient pas d’une grande qualité, pas besoin d’être expert pour s’en rendre compte, mais ce qui se trouvait à l’intérieur, valait largement son prix. C’est en tout cas ce qu’elle estima lorsque ses yeux rencontrèrent pendant un instant l’irisé de l’une des palettes. Il lui tardait de pouvoir l’essayer.

    - Allons-y. Grogna-t-elle après leur avoir tendu le parchemin de paiement.
    Fauve MilanChien mais pas de chasse
    Fauve Milan
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Ven 14 Mai 2021 - 10:22 #
    Se retenir de rire est compliqué, cela doit être pour cela que je ne le fais pas quand on demande qui porte la culotte dans notre couple fictif. Même si l’intimidation de la fin du dernier vendeur était tout sauf agréable. Il faudrait que je réfléchisse à avoir une arme que je puisse balader avec moi tout en restant parfaitement invisible et avoir une bonne réactivité, mais que cela me soit utile pour d’autres situations que celle-ci. J’aurais tout le temps d’y penser plus tard à mon avis.

       — Je te suis mon prince.

    J’entends clairement Constance rire sur la cotée, au moins cela à pu amuser une personne toute cette histoire. Quelque part cela m’amuse aussi, même si j’avais profondément préféré d’autres types d’activité pour utiliser des mots doux. J’ai une impression que le regard de Cécil pourrait me foudroyer s’il avait la possibilité, mais ça ne rend qu’encore plus grand mon envie de jouer avec lui. Fuis-moi, je te suis. Par contre, je ne sais pas si cela vient de la qualité de la potion ou non, j’ai un picotement qui commence à se faire plus ou moins ressentir à l’arrière du cou. Je gratte un peu ce dernier avant de m’approcher de Cécil, restant à une distance qui respecte le fait que l’on ne se touche pas directement, mais définitivement trop proche pour que cela respecte son espace personnel.

    En sortant, la nuit est bien présente, la rue qu’on emprunte est assez peu éclairée de base. Si on n’avait pas été dans le bâtiment juste avant je doute qu’on ait pu voir l’ouverture des lieux maintenant. Surement une mesure de sécurité en plus de tout le reste. Il y a un peu plus loin la lumière de la ville où le monde de la nuit commence sa vie qui indique comment sortir. Il n’y a pas d’obstacles ou même de crottes d’animaux présents pour empêcher notre progression jusqu’à la rue principale la plus proche. Là, une tout autre ambiance est là, des cristaux de lumière sont accrochés à certaines maisons, il y a même le luxe de plusieurs couleurs pour certaines desdites lumières. Il y a peu de monde qui traîne encore dehors à cette heure-là et très clairement pas mal tracé leur route sans demander leur reste. À premiers vus il n’y a pas de personne alpaguant pour proposer leurs services intimes, d’une manière ou d’une autre. Peut-être pas encore l’heure ou alors les clients du moment déjà trouvé. Il y a une odeur d’égout qui remonte un peu et qui me fait froncer les nez. Ce n’est pas des plus, mais c’est présent tout de même. Peut-être, certainement, la raison pour laquelle les gens se pressent pour ne pas rester ici malgré l’ambiance relativement calme du lieu. Il y a quelques ruelles adjacentes à cette grande rue, mais assez peu éclairées et cela ne donne pas plus envie que cela d’y passer même pour avoir un raccourci. C’est la lumière un peu plus vive et le son d’une taverne un peu plus en amont, une façade qui semble verdâtre et une devanture en bois qui a visiblement fait son temps depuis un moment, qui retient mon attention. À l’oreille, il ne semble pas avoir un monde infernal, mais pas vide non plus. De plus, ça semble assez éloigné de l’odeur d’égout pour ne pas avoir ce problème en ce lieu. Je tapote le bras de Cécil pour avoir pleinement son attention et lui indique la taverne du doigt.

       — Allons là-bas jusqu’au lever du jour, même si notre noble semble atypique je doute qu’elle apprécie une visite à ce moment-là. En tout cas, son personnel ne sera pas ravi et la paye sera moins bonne.

    C’est ce que j’ai pu observer assez régulièrement en travaillant avec des nobles ou en avoir été un. Avoir des nuits occupées pour diverses choses plus ou moins charnelles ça pas de souci, mais recevoir le personnel qu’on a envoyé à perpette pour les payer c’est moins cela. En plus, j’ai toujours espoir qu’on finira la nuit à s’amuser en duo sur autre chose qu’une partie de cartes.

       — Ils auront peut-être des chambres de libres pour s’amuser ! Sinon un plat de résistance et des boissons pour nous changer un peu les idées de notre journée. Après, si tu veux finir la sieste que tu avais commencée c’est possible aussi.

    Lui laisser la possibilité de dire non et d’avoir une fin de journée assez classique et basique, même si c’est ce qui me tente le moins.

       — Sinon, les pots en plus ça sera pour une petite sœur, peut-être une grande ou encore l’élu de ton cœur qui m’empêche de te faire découvrir tellement de choses ?

    Il y a une certaine moquerie dans ma voix, mais quelque part j’ai espoir que la journée ensemble lui fasse comprendre qu’en soit c’est plus par jeu qu’autre chose. Sinon tant pis j’ai envie de dire. Tout en disant cela, je l’entraine dans la taverne sans aucune hésitation sur le fait que cela sera notre prochaine destination, mais tout est possible, même un refus et une envie de rendre immédiatement le contre rendu de mission à notre noble commanditaire. Je me plierais à sa volonté de toute manière.
    Diane AvalonCitoyenne
    Diane Avalon
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    Re: Poudre de roche d'eau
    Mar 25 Mai 2021 - 22:31 #
    Diane était mitigée. Laquelle devait-elle étrangler en premier ? Constance qui les avaient prise en traître, les menant tête la première dans un piège gigantesque dont elles n’auraient pas réchappé ci ce n’avait pas été une simple manœuvre commerciale, et qui, par dessus le marché, continuait de se payer sa tête même après qu’elle ait découvert le pot-aux-roses ? Ou c’était sur Kitty qu’elle devait rejeter toute sa frustration ? Car la danseuse était loin d’oublier que l’expérience de l’aventurière ne leur avaient évité aucun déboire. C’était elle la professionnelle dans cette situation et pourtant elle l’avait suivit sans mot dire. Quelqu’un aurait pu l’avertir que sa compagne de voyage était une créature libidineuse et suicidaire, elle aurait immédiatement rebroussé chemin.

    «  Mais je n’aurais pas les fards... » Songea-t-elle tout en faisant passer son pouce le long de la couture de l’un des écrins en contournant un gros gaillard qui se poussa de son chemin.  

    Quelques pas, la plainte de vieux gonds rouillés et abîmés par le temps, l’air leur caressa le visage comme une plume, rengorgeant leurs poumons. Diane avait l’impression d’être à bout de souffle, maintenant qu’elle était dehors, elle se rendit compte qu’elle avait retenue sa respiration. Il lui fut également difficile de lutter contre cette envie de prendre ses jambes à son cou ou pire de laisser ses genoux s’entrechoquer. Maintenant que la surprise initiale était passé, la peur se faisait plus réelle, les risques encourus aussi. Diane cru défaillir et ne dut son salut qu’à l’habitude se déplacer avec des jambes de coton. Son rythme fut néanmoins plus lent, moins aérien.

    La main de Kitty sur son épaule manqua de la faire sursauter. Heureusement elle n’avait rien d’un soldat, d’un combattant ou même d’un guerrier, aussi en dehors d’une grimace crispée ainsi que d’un mouvement d’épaule, elle n’eut aucune réaction et l’écouta parler sans chercher à l’interrompre.

    - Je n’ai pas faim et je me fiche éperdument de ce que cette noble peut bien penser. Dit-elle lorsque Kitty eut terminé. - Elle m’a engagé pour retrouver son fard, pas pour arriver aux petites heures du matin. D’ailleurs, ses doigts s’enroulèrent autour du poignet de Kitty, ignorant les marques granuleuses des diverses cicatrices qu’elle effleura, retenant un commentaire cinglant. Elle déposa trois fard dans sa main. - Tu pourras toujours en offrir un à celui qui t’a donné un cœur de pierre. Un sourire étira les traits du visage de Cécil. - Personne ne m’empêchera jamais de quoi que ce soit, si ce n’est moi même. Ce maquillage est pour moi et pour nul autre ! Puis elle le plongea dans l’une des bourses qui saillait sa ceinture après avoir lâché le poignet de l’aventurière. Elle profita également de cet instant pour sortir un cristal qu’elle envoya d’un mouvement agile dans sa direction. - Bois pour moi. Et j’espère que tu trouveras de quoi… T’amuser. Adieu et à jamais, Kitty. Sans crier gare, elle tourna les talons, lui offrant un signe de main désinvolte en guise de salutation avant de disparaître dans la noirceur de l’angle d’une rue.
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