Rassemblement
Avec attention, le jeune homme écoutait le discours du Roi et de la Reine, l'adrénaline grimpant davantage au fur et à mesure des secondes qui s'écoulaient. Lyred était prêt à partir pour l'aventure, à rentrer dans le lard si des créatures venaient à montrer le bout de leur nez. Il était impatient, et lorsque le discours fut terminé, on vint lui indiquer avec qui le chasseur de monstres allait travailler. Son regard luisant de curiosité, le garçon à l'allure imposante s'avança vers un petit groupe, avant de sentir ses muscles se tendre en voyant l'un des trois faciès qu'il reconnaissait sans mal. Sa cigarette de nouveau entre ses lèvres, il poussa un juron, ses yeux d'or se faisant plus dur. « 'Tain, manquait plus qu'ça. » grogna Lyred sans vraiment chercher à ce que le concerné ne l'ait pas entendu. En effet, Nevra et lui, ça n'avait jamais été une histoire d'amour. Loin de là.
Malheureusement, pour la bonne cause, le jumeau de Meryl'tul n'allait pas avoir l'occasion de régler ses comptes avec lui et ça, ça le frustrait un peu. Fronçant les sourcils, l'air soudainement méprisant, le chasseur de monstres s'approcha davantage de ses compagnons. « Hoy. J'arrive en renfort. Si vous êtes prêts, il est temps de mettre les voiles. » dit-il simplement, sentant déjà sa bonne humeur se dissiper un peu. D'ailleurs, avec qui avait été affecté sa tendre soeur ?
Groupe 13.
- Tu crois que Zeryl et Yunaëlle sont là ? Ça s’rais cool avec eux ont les connaient en plus.
Tout en parlant, je jetais un œil autour de nous pour essayer d’les trouver. Ouais, avec des gens qu’on connaît, c’mieux. Bien plus fun. Pis au moins, on est sûr de pas s’faire taper dans l’dos. L’truc, c’est qu’avec ma taille, pour trouver quelqu’un, c’était relou…
Depuis le début des événements, le prince avait commencé à faire des recherches dans les livres siégant dans la bibliothèque royale.En vain, il n'avait guère trouvait aucune livre ancien parlant de tel phonèmene ou même simplement de cette tour comme d'une construction de Jadis. Il avait été forcé de le dire à ses parents, aucun fait similaire n'avait été répertorier dans un quelconque livre. Mais peut-être que l'héritier n'avait juste pas les bons livres à disposition. Peut-être aussi tout simplement qu'il n'avait pas trouvé le bon dans la collection bien trop grande de sa pièce préférée du château.
Toujours dans la tente qui lui ai dédié proche de celle du couple royale, le prince écoute toujours à l'abris de celle-ci le discours de ses parents. Il est même surpris par le vocabulaire de son père. Il ignorait que celui-ci connaissait des mots tel que Sibylline ou encore inextricable. Enfin, Aeron se doute assez bien que sa mère est probablement derrière tout cela. Faire passer son roi pour plus intelligent qu'il n'est. Le prince serait bien tenté de demander à son père s'il connait réellement la définition des mots qu'il vient d'employer ou si, trop occupé à faire des frasques enfant, comme adolescent et même encore maintenant en tant qu'adulte avec sa petite fille chérie, il a suffisament de connaissance pour connaitre ses mots plus compliqué. Peut-être même trop compliqué pour des personnes du bas peuple et certains aventurier ?
L'intello retire ses lunettes et les poses sur la table au centre de sa tente une fois le discours fini. Il se demande encore pourquoi il a accepté de suivre son père là dedans. Ah oui, pour se faire bien voir et montré qu'il n'est pas juste un rat de bibliothèque. Pour montrer qu'il a du courage et qu'il se soucie réellement du peuple et du royaume. Sauf qu'en ignorant réellement le danger et ce qu'il en retourne, ce n'est peut-être pas une bonne solution que de les conduire tout deux vers cet inconnu qui pourrait les rapprocher du royaume des morts en cas de gros soucis... Enfin, le prince est bien loin d'être un trouillard et il ne compte pas fuir.
Terminant de s'apprêter, il attacher sa ceinture à sa taille sur laquelle il fixe son épée, passant sa main dans ses cheveux ensuite, il réfléchit quand à savoir s'il n'a rien oublié. Portant son sac à son épaule, contenant quelque vivre (eau et nourriture) parce qu'il ignore n'y aura pas de soucis, il préfère $etre prévoyant si jamais ils se retrouvent coincé quelque part. Il a également prit soin de prendre un petit calepin et un crayon afin de pouvoir faire des annotations. Regardant l'ensemble de sa tente un moment, il ne semble rien avoir oublié, il s'apprête alors à en sortir quand Yuadar se manifeste. Son père ou peut-être est-ce sa mère, voir les deux ?, on veillé quand même à ce qu'il soit quand même bien entouré. Le groupe 4 allait pouvoir se former maintenant.
Beaucoup de monde s'était rassemblé sur les plaines jonchant la forêt, beaucoup de monde avait répondu à l'appel de la famille royale. Cette expédition promet d'être un événement bien plus organisé que ce que j'aurai pu penser, si ce n'est que notre bon roi a décidé d'entrer lui aussi dans cette tour, en bon souverain et chef des armées. Bien évidemment, il est hors de question de le laisser y entrer seul, malgré toutes les insultes et menaces qu'il lance à mon égard quotidiennement à ce sujet. Je suis rodée désormais.
Après le discours du couple royal, les participants s'affairent à pénétrer au sein de la tour, je fais de même. Il m'est arrivé d'effectuer des descentes dans la forêt pour repérer et déloger les malfrats qui y avaient bâti leurs cachettes, mais ça s'arrête là. Si les récits de mon cher petit frère me permettent d'imaginer l'étendue de la dangerosité de l'opération, je ne sais pratiquement rien de ce qui peut nous attendre dans ce que beaucoup appellent une "aventure". Par pure précaution, je m'équipe de quelques broutilles dans une sacoche accrochée à la ceinture, histoire d'être prête pour la plupart des situations possibles et imaginables.
Une fois fin prête, je rejoins de nouveau le couple royal, fidèle à mon poste, les yeux rivés sur cette mystérieuse bâtisse que je m'apprenne à explorer. Que Lucy nous éloigne des dangers mortels et protège notre souverain, c'est tout ce que je peux souhaiter.
« Une tour étrange sort de nulle part, huh… C’est singulier... »
Depuis la foule, écoutant le discours du couple royal, Solus parlait tout seul à voix basse. Personne n’y prêtait attention, de toute façon : c’est les paroles du roi que tout le monde buvait ! À l’entendre, cela avait l’air d’un grave danger qui pesait sur le peuple du pays. Alors qu’il pensait que peut être que cette tour ne serait pas si dangereuse que ça (après tout, on peut ériger des tours sans qu’elles soient des nids à dangers), le roi précisait les phénomènes bizarres qui avaient pu se passer aux alentours. En y réfléchissant, il est vrai que le travail n’avait pas cessé d’augmenter, ces derniers temps ! Tant qu’à faire, autant aller voir à la source pour arrêter ces problèmes.
Lorsque le discours s’était terminé, il avait applaudi sans réelle conviction malgré l’optimisme des gens autour de lui. Ceux qui criaient le plus fort, c’est ceux dont ce n’était pas le métier de pénétrer dans des donjons obscurs pour éviter que des monstres mangent leurs enfants, ça se voyait ! Solus aurait plus ou moins aimé évité de faire ce voyage, mais c’était un genre de calcul coût/avantage : une petite sortie ça promettait de l’action et de l’excitation, puis une fois le problème réglé il pourrait être un peu plus pépère.
« Bon, bah on va y aller, hein. »
Il avait simplement son équipement de base de la garde. Son armure réglementaire, son épée qui pendait à son côté. Quelques bouts de chutes de métal inutiles à n’importe quoi sauf à faire fonctionner son pouvoir dans une bourse (quelque chose comme 500g de fer).
Il s’apprêtait à partir tout seul comme un grand quand un collègue, le reconnaissant, l’interpella.
« - Hé bah, où tu vas comme ça ?
- Je vais dans la tour, il paraît qu’il faut.
- Mais, tu ne vas pas y aller tout seul, c’est dangereux !
- Viens avec moi, alors.
- Tu es fou ! Je ne veux pas mourir, moi. Non mais il y a des groupes d’aventuriers et autres citoyens volontaires, tu n’as donc rien écouté ? On va te mettre avec eux, il y aura au moins quelqu’un pour assurer tes arrières ! »
Solus haussa les épaules. C’est vrai que c’est mieux avec de l’aide. Hé bien allons y alors, se dit-il, et il suivit son estimé collègue vers ceux qui devaient être ses alliés dans cette galère.
Un garde m'avait tirée quelque part, et très vite, je suis rejointe par trois personnes. Un homme accompagné d'une petite à la chevelure bleue, et une rousse qui... Ne me laisse pas indifférente.
Je commence à avoir l'habitude de partir en mission avec des inconnus. Ceux-ci n'ont pas l'air de bras cassés, bien que la tête bleue aie l'air un peu moins durcie. Par habitude, quand ils s'approchent, je les salue de la tête sans parler.
Je souris à la remarque de la plus jeune, à vrai dire, je ne serais pas ici si je m'attendais à une expédition de tout repos. Ce serait décevant...
Je prends le temps d'analyser mes nouveaux alliés, un par un, les scrutant en détail de la tête aux pieds, sans vraiment me faire discrète. Une bonne excuse pour regarder un peu la rousse...
Quelle nuit ! Folle, furieuse et onirique... J'avais vraiment eut l'impression d'être plongé dans l'un de mes rêves érotiques. Pourtant la belle Yunaelle fut plus que jamais tangible, réagissant à chaque caresse, à chaque rapprochement... Sa peau si douce, son parfum envoûtant et ses yeux mirifiques, tout cela ne pouvait être un rêve. Maintenant que je me remémorais cette soirée au combien jouissive et excitante, marchant au côté de la noble au petit matin, je notais que je n'avais pas dormi de la nuit. L'excitation et l'adrénaline de cette première fois ayant maintenue mon esprit éveillé, tandis que les formes callipyge de la femme avait envoûté ma tour pour que jamais elle ne s'effondre.
En parlant de tour envoûtée, comme aucun de nous deux n'avait réussi à fermer l'œil, nous avons un peu discuter et intrigué nous avons décidé de répondre à l'appel de campagne du roi. Une nouvelle aventure... Coup sur coup ! Ça ne me déplaisait guère, après tout on m'avait ardemment conseillé de prendre des risques, de partir à l'aventure pour me forger. Capitaine Yuduar, je vous remercie pour vos conseils ! C'est ainsi que nous étions arrivé sur le campement à l'aube, quittant la confortable capital pour ce campement vétuste. L'air est frais vivifiant, la rosé du matin accroche nos mollets, et le brouhaha des aventuriers commence déjà à nous parvenir. La fameuse tour, nous ne pouvons décemment pas la manquer, pourtant moi c'est la tente royale qui attire mon regard. Je tapote alors l'épaule de la Sweetheart pour attirer son attention et l'accueillir avec un regard lubrique tournant rapidement son visage de ma main gauche que son regard tombe sur la somptueuse et luxueuse tente.
Mais toute envie est réfrénée lorsque le silence se fait et que le roi commence à parler. L'excitation qui avait gagné mon corps durant déjà de trop longue heures me quitta soudainement, et voilà que mon naturel revenait au galop. Je baillais une fois, deux fois, chancelant sur place, luttant contre le sommeil là où tous s'exaltaient face au discours royal. Cette aventure si risquait d'être nettement plus complexe. Mais que voulais vous à vaincre sans péril, on gagne sans gloire. Dès lors je ne suis plus que la personnification de la fatigue. Un petit zombie traîné ci et là part la fille du ministre de la magie. Je fais un salut sommaire aux deux femmes du marché qui finissent par rejoindre notre groupe, mes seuls intervention ne son plus que des bâillements qui j'espère ne seront pas trop contagieux.
Je peux dormir sur ton épaule ?
Je n'étais même pas sûr de poser la question à la bonne personne mes yeux étant déjà complément clos. Que l'aventure commence !
- Spoiler:
- Groupe 1 : Hel, Nayru, Yunaëlle, Zeldris
▬ Bonjour mon prince. Je suis là pour vous guider et vous assister dans cette expédition. Vous ne craigniez rien.
Comme souvent, les mots de Marc-Antoine dépassaient ses aptitudes. Car si le prince ne craignait rien, ce n’était certainement pas grâce au cadet des de l’Épée. Aeron avait pu rencontrer Marc-Antoine par le passé. Il savait à ce titre à qui il avait affaire. Cet énergumène incompétent était plus sujet à mener le groupe à sa perte qu’à l’assister d’une façon ou d’une autre. Fort heureusement pour les deux jeunes gens, deux autres personnes les accompagnaient. Parmi eux, il y avait un capitaine de la garde ; de quoi rassurer le bretteur.
HRP : Groupe 4.
Après quelques discussions et un jeu de connexions à la cour, il a été décidé que Cassiel soit jumelé au groupe du capitaine Al Rakija de la dernière fois, d'un autre garde et du prince en personne! C'est le sourire au lèvres, des étoiles plein les yeux et des idées plein la tête, il rejoignit la figure avec qui il avait déjà voyagé il n'y a pas si longtemps. Sûrement, il allait bien s'amuser durant cette nouvelle aventure! Arrivé près du garde, il ne put contrôler l'excitation dans sa voix.
- Capitaine Al Rakija, un plaisir de repartir à l'aventure avec vous!
Que Lucy guide ses pas.
HRP: groupe 4 here i go!
Groupe 1 ; Nayru - Yunaëlle - Hel - Zeldris.
Si Yunaëlle était friande des sensations fortes, elle ne les avaient pas négligées cette nuit-là. Il s'agissait également de nouvelles sensations découvertes par Zeldris en compagnie de la demoiselle, ce qui avait offert un certain charme à cet échange plus qu'inattendu. Dans le feu de l'action, quelques regards révélateurs, un surplus d'adrénaline, et hop. Qui l'aurait cru ? Pourtant, c'était avec un sourire en coin que la noble accompagnait le garde aujourd'hui, pour aller rejoindre Nayru et Hel. Non, non, ils ne comptaient pas répéter cette aventure à plusieurs, ne vous y trompez pas. Ils y allaient pour explorer la fameuse tour en ruine.
« Cette nuit fut certes bien épuisante, mais s'il-te-plaît, évite de- aah, tu dors déjà... Pfff. Génial, je me tape un narcoleptique, et puis quoi encore. »
Elle soupira en soutenant le jeune homme qui venait de s'effondrer dans ses bras. C'est qu'il était lourd, en plus, le Zeldris. Elle tâcha de le réveiller avec quelques tapes sur la joue droite, histoire de. S'il se rendormait, elle allait le traîner par terre ; elle ne possédait pas non plus une force surhumaine. Autant l'aventure d'un soir qu'elle avait partagée avec lui était sympathique, autant elle avait l'impression qu'il allait devenir une gêne pendant l'escapade. Espérons qu'elle se trompe.
Pendant que le duo déambulait parmi les autres, un sentiment étrange se mit à envahir l'esprit de Yunaëlle qui reconnaissait bien cette sensation. Un frisson lui parcourait alors le corps, un sourire discret se dessinant sur son visage teinté de rouge. Shir, qu'est-ce que tu peux être fourbe. Hm.. elle secoua la tête ; elle n'avait pas le temps d'aller à sa rencontre. Le couple royal était présent, et il fallait retrouver les filles. Ah, justement, la violette semblait les apercevoir.
« Je crois que je les vois. Tâche de garder les yeux ouverts. »
Le groupe allait bientôt être réuni. L'aventure pouvait commencer. Un nouveau frisson s'empara de la demoiselle ; non pas de l'excitation, plutôt de la surexcitation.
Puisque les démolisseurs d'empire semblaient si long à travailler, il fallait faire leur travail.
Le soleil frappait ses rayons sur son front sensible et délicat et il en ressentait une chaleur dans toute la tête, comme ce n'était pas une petite nature, il ne se laissa pas faire. Par contre le discours du Roi l'avait battu, et il s'était endormi à moitié. Le discours de la Reine avait fait comme une suite de berceuse. Puis il avait fallu se réveiller et partir bouter la tour en ruine d'Aryon.
Bon comme un ce n'est pas assez, on l'avait placé dans un groupe de braves gens pour aller démolir la tour en ruine, qui devait devenir une ruine en ruine. Il s'approcha nonchalamment des gens qu'on lui avait indiqué, un petit groupe ma foi fort énigmatique...
En ce jour d'optimisme et de gloire, Jaana ne s'attend pas à un discours des autorités pour motiver les troupes. Si elles ont besoin d'être motivées, elles n'ont certainement rien à faire là. Laissez faire les vrais héros, que diable ! Songe-t-elle en n'écoutant que d'une oreille distraite ce qui se raconte. Elle n'est pas de ces enfants sages qui accordent toute leur attention. La Brailleuse se voit déjà dans la Tour, à terrasser les forces maléfiques qui s'abattent sur le royaume avec bravoure et panache. Elle soupire pourtant, une fois, puis deux. Jaana s'en fiche des discours, elle veut y aller !
Et puis, parce qu'il faut bien accepter son sort, elle finit par lever les yeux vers l'orateur, dont la voix lui dit quelque chose. Sa moue de défiance qu'elle affichait jusqu'alors aux aventuriers qui osaient poser leurs regards sur elle se mue en stupéfaction. Lui ! Mais qu'est-ce qu'il fiche là ?! Ce grand type au pouvoir flamboyant est vraiment roi alors ? Pas croyable, il manque bien trop de zèle. Mais elle l'aime bien quand même. Il est fort, son pouvoir ne manque pas d'une certaine classe. Et s'il est proche de la Reine, c'est un excellent contact de toute façon.
Un sourire en coin et débordante d'énergie, Jaana se décider à se manifester. Une fois le discours terminé - elle n'en écoute plus un mot dès lors qu'elle aperçoit cette connaissance de grande valeur - la Brailleuse se faufile entre les aventuriers trop mous qui s'amassent là. Sa taille inférieure à la moyenne des golgoth de la garde lui permettent de se frayer un chemin jusqu'au grand type, contournant tout de même tous ceux qui se pressent autour de lui. C'est quand elle se trouve à quelques mètres derrière qu'elle se permet enfin de l'apostropher. Leur rencontre ne date pas tant que ça, sans doute se souviendra-t-il de la voix de Jaana. "Eh ! Eh ! Mais t'es vraiment Roi en fait ? Mais c'est génial !"
Elle fait un pas en avant, avant de s'arrêter. S'il est bien roi et, tout simplement parce que la Reine n'est pas loin, un geste de trop et la garde royale pourrait la décapiter sans sommation. C'est du moins ce qu'elle imagine. Jaana n'est pas craintive, mais pas suicidaire non plus. "C'est trop bien ! Mais je pensais que t'avais menti, moi ! Eh, je connais le Roi !" Ajoute-t-elle, tout sourire. " 'faut trop qu'on explore ensemble !" Conclut-elle en posant ses poings sur ses hanches. Jaana l'a décrété. Protocole ou pas, bon courage à celui qui tenterait de la déboulonner de là.
Groupe 5 : Grimvor, Adeline, Elrick & Jaana
Groupe 12
Trois des Sentinelles de la Montagne avaient été choisies par le Capitaine dont nous étions les fidèles soldats. A ma grande surprise, ce dernier m'avait jugé digne de répondre à l'appel du roi, ce qui n'avait guère manqué de soulever dans mon cœur une sorte d'excitation saupoudrée de quelques pointes d'angoisse. Nous n'étions pas nombreux. Sans doute qu'il avait voulu garder quelques hommes près de lui, pour protéger les frontières et débarrasser nos terres des groupes de bandits qu'on soupçonnait capables de profiter de l'agitation ambiante pour passer à l'action. C'était donc pour ma part une aubaine, et cela bien que la tour en ruine résonnasse comme un cauchemar dans l'esprit de tous ceux qui en faisaient l'évocation.
Nous étions parvenus sur la place où se tenait le discours royal comme trois fantômes. Autour de nous, j'avais senti l'atmosphère lourde et épaisse, à tel point que j'avais la sensation de nager dans un nuage de graisse de porc. Les guerriers que nous étions ne comprenaient pas encore les raisons de toute cette peuplade, mais nous reconnûmes quelques figures de marque parmi la plèbe. D'autres combattants réputés pour leur fait de guerre, capables de nous faire de l'ombre. D'une certaine façon, bien que cela nous mettait aussitôt en concurrence, il était aussi rassurant de savoir que d'autres reîtres entreraient dans cette tour avec leur fougue. Leurs lames intrépides égalaient sans doutes les nôtres, ce qui augmentait nos chances de survie.
Quand le roi apparût, nous nous inclinâmes à l'unisson, tous trois sentinelles que nous étions. Il était impératif de représenter le plus fidèlement possible notre légion, et cela passait par la "gueule", comme nous avions coutume de le dire dans le jargon militaire. Il était vrai que nous étions, à cet effet, facilement reconnaissables, et j'avais senti quelques regards sur nous lors de notre arrivée plutôt sinistre, plutôt intrigante, difficilement ignorée. Étions-nous seulement attendus ? J'avais plusieurs raisons d'en douter. Lorsque le Roi et la Reine eurent fini d'enhardir les cœurs, nous nous redressâmes tout de go, avant de nous dire adieu.
- Je suis sous les ordres du Commandant Joestar. Puissent les dieux nous protéger. Je vous souhaite du courage, camarades.
Lançais-je avec pourtant quelques doutes dans le creux de l'âme à mes frères d'arme, sans me faire d'illusion sur le sort qui nous était potentiellement réservé. Nous, soldats, connaissions bien les risques du métier après avoir vu tant de guerriers trépasser sous les lames incisives de ces bandits des montagnes.
Je n'étais pas du genre loquace, aussi fis-je le trajet en silence pour rejoindre mon lieu de rendez-vous, après avoir traversé une forêt aussi calme que l'était ma langue. Une fois le pied derrière le dernier tronc, je fis quelques ajustements pour mon paquetage, avant d'écouter religieusement ce qu'avait à dire ce fameux Commandant.
rassemblement
Malgré tout, la foule l'incommodait énormément. Elle n'était pas femme à aimer les mise-en-garde ou à contempler du beau monde. Les histoires de cour, très peu pour elle. Elle, ce qui l'intéressait, c'était l'aventure, la résolution d'un mystère, braver les ténèbres, faire fortune et peut-être rendre services à quelques personnes ce-faisant. Il était encore moins certains que ce discours ait quelque chose à leur apporter à part une aide morale dont elle pouvait se passer, aguerrie et indépendante qu'elle se trouvait et plaisait à être.
Or, cette mystérieuse tour était l'occasion parfaite pour elle de trouver ce frisson d'aventure et de mystère qui galvanisait les chercheurs. Des phénomènes étranges s'étaient produits ; des voyageurs qui disparaissent, des animaux troublés et une région d'ordinaire tranquille qui ne trouve plus le repos. C'était bien plus intéressant que ce discours qu'elle écoutait de toute façon à moitié, tellement l'ennui qu'elle en ressentait était prodigieux ; le calme, la solitude et des alliés de choix, voilà qui était bien mieux.
▬ Bon, je vous attends à l'entrée, quand les obligations serviles envers le monarque seront révolues. Ah et surveillez Meryamen. Ce pauvre d'étranger à tendance à vouloir filouter. Après avoir ainsi accusé de roublardise celui qui se prétendait être, sans aucune gêne, la jeune femme allât se rendre vers le rendez-vous qu'elle venait de leur fixer pour y vérifier une dernière fois ses affaires.
Après le discours que j’avais dû prononcer pour galvaniser le plus gros des troupes, je m’étais permis pendant un petit moment de lover avec Allys en la prenant dans mes bras et l’embrassant affectueusement. L’anxiété se lisait sur son visage et c’était bien normal : Son mari et son fils allaient braver l’inconnu sans elle. D’ailleurs, si elle avait voulu dans un premier temps se joindre à la quête, j’avais catégoriquement refusé, estimant que sa place n’était clairement pas sur un champ de bataille et que son pouvoir ne lui permettait pas de combattre si jamais il fallait le faire. Je lui avais néanmoins promis que je n’hésiterais pas à utiliser le cristal de téléportation en cas d’extrême danger. De toute façon, à ce niveau-là, je pouvais compter sur mon gorille de service qui s’était imposée à moi comme à son habitude…
D’ailleurs, les regards que je lui lançais en biais en disaient long…
Et dire que j’aurai voulu me greffer à une équipe spécialement composée d’aventuriers !
Ceci dit, grande fut ma surprise lorsqu’un feu follet débarqua dans le périmètre de sécurité royal ! Croyant tout d’abord avoir la berlue, je finis par éclater de rire lorsque je me rendis compte que la petite merdeuse était bien réelle et qu’elle avait réussi à se faufiler entre mes gardes pour s’imposer à moi ! A croire que mon rang royal ne la dissuadait pas de faire des bêtises ! Faisant signe aux gardes qui comptaient la charger et la plaquer au sol, je lâchai la reine non sans lui signifier que je connaissais bien la gamine avant de m’approcher d’elle et de tapoter le sommet de son crâne, non sans lui tirer une joue par la suite avec un sourire plus que moqueur Bah puisqu’elle était là, qu’on se connaissait bien et qu’on avait déjà fait équipe ensemble, pourquoi pas… ? Et puis, son pouvoir était plutôt pratique…
- « Équipez cette femme sur le champ ! Elle vient avec moi ! »
Les ordres du roi étaient absolus. Personne n’osa donc broncher lorsque mon ordre fusa. Pas même l’autre gorille qui devait certainement s’attendre à ce que je fasse un caprice dans le genre. De toute façon, ce n’était pas comme si Adeline avait elle aussi le choix, même si son grade lui permettait de s’imposer à mes côtés ! Foutu protocole ! Mais alors que j’avais relâché la joue de la petite brune devant moi, je relevai mon regard vers l’horizon, la foule, cherchant du regard un homme en particulier. Un seul. S’il y avait bien une personne qui pouvait compléter mon équipe, c’était certainement lui. Ayant vu son nom sur la liste d’enrôlement des braves citoyens qui venaient prêter main forte au palais, j’avais l’espoir secret qu’Elrick daignerait venir avec moi dans la tour. L’espoir du petit frère…
Groupe 5 : Grimvor, Adeline, Elrick & Jaana
La tour en ruines | Groupe 9
Dans la foule...
L'aristocrate suivait péniblement son mercenaire qui se frayer un chemin dans l'assemblée d'aventuriers. Nombreux furent les candidats, se dit-elle en esquivant les coups de coude et autres mouvements de foule. Elle écoutait partiellement les paroles du couple royal. Estellise était conseillère et savait très bien que ce genre de discours avait pour principal objectif d'encenser les troupes. Elle soupira.
▬ Participons, Beowulf, finit-elle par dire à l'aventurier, lui tenant la main fermement.
Elle avait stoppé le guerrier qui fit volte face et affrontait avec détermination son regard perçant comme l'éclair. La dame de Pendragon avait engagé le garçon lors d'une précédente aventure et ne pouvait désormais plus se passer de ses services. Ils formaient une équipe, ayant pour atout les connaissances de la jeune femme et la puissance de l'aventurier. Elle ne détourna pas les yeux et continua de l'affronter.
▬ J'ai de toute façon accepté d'accompagner la nièce de nos souverains, tu n'as pas vraiment le choix, finit-elle par dire en haussant les épaules.
Estellise Pendragon savait pertinemment que Beowulf n'aurait pas accepté de l'entraîner dans une telle aventure, mais diantre, elle ne désirait que ça. De l'aventure. De plus, cette tour mystérieuse décelait certainement des trésors et le penchant de la jeune femme pour toutes ces antiquités était d'ordre public.
Elle s'avança près de la tour pour se faire recenser et jeta un regard par dessus l'épaule, comme pour surveiller que son protecteur comptait toujours bel et bien veiller sur elle.
▬ Tu ne viens pas ? lui glissa t-elle, malicieuse, avant de se présenter au poste de contrôle.
Dame Estellise, comme il aimait l'appeler, venait encore de lui forcer la main. Elle devenait experte en la matière. Ce fût ainsi que l'aristocrate s'engagea dans les fouilles de la tour, rejoignant une jeune fille dont elle ne connaissait que le nom : Jody Hoops.
La forteresse des ombres
Un problème survient, un rassemblement est organisé puis un discours parvient aux “volontaires”. Beowulf observe le couple royal et ne peut s’empêcher de laisser s’échapper quelques rictus et légères expirations moqueuses. Que le peuple se voit rassuré, tout est sous contrôle : le roux et son rejeton sont là. Sans plus tarder dans ses mimiques, il se frotte le visage en louant la clarté d’esprit de la reine. Ou de la personne qui a pu écrire son discours à sa place. Au moins une chose cohérente en ce début d’aventure incertaine. Trêve de mauvaise langue, l’heure est plutôt à l’attention posée pour la noble blonde.
▬ Il n’y a rien pour moi là-bas.
Mais elle semble bien décidée et le fait comprendre de plusieurs façons. Ahlala… Toujours avec ses petits yeux insistants mais sans vouloir le faire paraître, elle appuie sa volonté. Un sourire défieur dessiné sur le visage, le Tourmenteur fait tout de même montre d’un certain étonnement.
▬ AH! Dame Estellise ne me demande même plus mon avis pour ce genre de choses. Non mais vraiment… D’ailleurs, je tiens à te dire que-
Et elle se dirige vers les personnes qui géraient visiblement ce qui s’apparente aux inscriptions de cet événement quelque peu impromptu. Elle ne tient jamais en place et cela a deux effets sur le caractère du colérique : cela joue sur son humeur évidemment mais l’enivre aussi. Vous voyez venir le paradoxe du gars qui est attiré par les chieuses mais qui s’en plaint aussi ? Bah voilà. Pourquoi reste t-il avec elle ? L’argent ? Le titre de noblesse ? Les courbes et la chevelure dorée ? L’aventure ? À vrai dire, lui-même ne sait pas vraiment. L’instinct le guide. Une chose qui manque à beaucoup, hélas.
▬ Puisque je n’ai pas le choix… - une de ses mains se perd sur le pommeau de sa lame et quelques petits scintillements s’en échappent, signe d’une certaine excitation mais aussi d’un possible agacement - Mais ne t’éloigne pas trop.
Sonnant comme un ordre, comment le prendrait-elle ? Enfin, est-ce réellement son problème ? Oui oui, mais bon. Advienne que pourra. De toutes manières, il finit toujours par attirer des “folles” comme elle sur son chemin. Deux petites informations lui reviennent. La première étant qu’il doit escorter une blonde hyperactive et une énième princesse. La deuxième étant cette tour dérangeante.
Boarf. À la limite, il la détruira. Comme d’habitude vous me direz.
Une brève salutation lancée à la noble à la chevelure azurée, Beowulf n’attend désormais plus que la suite.
▬ Tu m’en devras une, Pendragon.
Parmi tant d’autres, en fait.
- Spoiler:
- La bague de vent que j'ai acheté à la boutique peut être un premier artefact à aller chercher.
La nouvelle avait évidemment fait le tour du royaume, tout le monde ne parlait que de ça, des théories étaient apparues puis on voyait des groupes se former dans la guilde des aventuriers.
Lyna était partie avec son groupe habituel composé de Ryuka et Meryl, le trio étant principalement motivé par les potentielles richesses qui pouvaient se trouver dans cette tour en ruine.
Une fois arrivé là-bas, un discours fut prononcé par le roi en personne. On pouvait dire qu'il faisait sensation, on pouvait sentir l'excitation de toute la peuplade qui composait l'expédition, on trouvait de tout, du simple roturier à la plus grande noblesse.
Bon...À vrai dire le discours n'eut aucun effet sur la demoiselle, les conséquences de la magie qui émanait de la tour et tout le bordel elle s'en foutait. Comme dit précédemment sa motivation était complètement basé sur les richesses qu'elle allait trouver. Cependant, le "chef" du groupe vînt calmer la zèle de la femme aux yeux vairons.
« Je vous saurais gré de bien vouloir vous refréner dans le pillage du butin. On partage à part égal, et si on trouve un équipement intéressant pour l'un d'entre nous, on fait pas nos putes, on partage. Ou on le vend à l'autre, en aucun cas on le refourgue à un random plèbe. N'oubliez pas que plus on a de l'équipement, mieux on est. »
"Toujours le bon mot celui-là." La jeune femme acquiesça par politesse, mais elle se connaissait et refourguerai le matos à celui qui paiera la prix fort. Mais bon, elle allait peut-être faire un effort...Peut-être. Lyna savait pertinemment qu'ils ne seraient pas les seuls dans la tour (les cris de motivations des groupes à côté ne lui avaient pas échappé.) et plus le groupe ramasserait de butin, moins il y en aurait pour les autres et plus les prix grimperaient.
Cependant, ils ne pouvait pas partir car il manquait encore une personne dans leur groupe. La jeune femme replaça sa mèche violette avant de croiser les bras tout en soufflant agacé par ce retard. "Toujours le même qu'on attend."
Je m'étire alors que le discours royal me semble interminable, je ricane, le roi a l'air plus motivé que jamais. Mais finalement c'est un duo de tignasses blondes qui attire très vite mon attention. Mon sourire se fait plus large alors que je reconnais Luna, accompagnée de Shir qui attaque directement les hostilités en m'envoyant un bon gros signal pour me faire comprendre qu'il est là. Oui, je t'ai vu petit frère t'en fais pas.
Je rend leur étreinte aux deux petits de l’Épée, c'est rare de les voir aussi chaleureux. Je frotte un instant la chevelure de Luna en souriant, moi qui n'aime pas les réunion familiale d'habitude, celle-ci me semble plutôt sympa.
"Vous aurez l'occasion de me raconter tout ça dans la tour, on va y passer pas mal de temps je crois."
Soudain une quatrième personne fait son entrée, un chat ? je penche légèrement la tête en voyant les deux oreilles qui surplombe les cheveux blanc de la jeune demoiselle qui se présente à nous. Bah! On sera pas trop de quatre je suppose.
« Oui. Mais ce n’est pas toi qui décides, femme. » Un soupire vint accompagner tes mots, ton visage appuyé contre la paume de ta main, bien installé, zieutant de haut en bas la petite blonde qui créchait chez toi depuis quelques temps. Pas par plaisir, peut-être, il n’empêchait qu’elle était encore présente, encore, malgré les jours qui passaient. « Guide moi jusqu’au point de rendez-vous fixé par la Sorcière. »
La foule était abondante, bien trop pour ce que tu avais entendu de la quête qui vous était confiée. L’amas de gens ne t’incommodait pas tellement, après tout, tu avais toujours eu l’habitude d’être soumis aux frasques comportementales de ton peuple et ce, à la simple vision de ta silhouette. Paré pour l’action, tu n’avais cette fois -comme souvent d’ailleurs- pas fait l’effort de revêtir une tenue considérée comme commune pour les yeux des sujets du royaume. Une longue cape blanche, un pantalon large et sombre, t’offrant une ample capacité de mouvement et un torse immaculé, épargné du moindre tissu.
« Ton peuple amasse beaucoup d’hommes pour une simple tour. Il est de coutume d’agir plus que de raison par chez vous ? » T’adressant toujours à celle que tu considérais comme assouvie, tu pérennisais ta marche, traversant la horde regroupée et faisant presque complètement fi des détails des opérations. A ton sens, une telle mission ne nécessitait pas tant de prudence, mais après tout, peu importait, tu n’étais un commandant sur ces terres. Te pliant aux volontés de la royauté, tu persistais néanmoins dans ton idée d’être capable de régler ce problème avec une poignée de personnes aptes.
Le reste de ton escouade apparaissait enfin dans ton champ de vision. Détruisant la distance qui te séparait des deux femmes, tu leur adressas un geste poli, gage de salutations, accompagné de toute l’élégance de ta langue maternelle « Marhaba », une façon de souhaiter la bienvenue. Tu étais l’arrivant et non celui qui recevait, mais il t’était parfois encore difficile de complètement t’adapter à ce nouveau mode de vie, celui d’un citoyen lambda. Comme toi et pour ses propres raisons, Ciara fuyait le discours royal non sans adresser un avertissement à ses comparses féminines. « Filouter ? » Un mot trop peu courant pour que tu puisses en comprendre le sens, mais tu n’y accordais qu’une faible importance.
Indépendamment des deux demoiselles restantes sur place, tu t’éloignais à ton tour vers l’entrée de la tour à l’architecture différente de ce dans quoi tu avais été bercé. Les mots galvanisants d’un souverain, tu ne les avais que trop entendus et trop répétés, nul besoin de te l’infliger de nouveau. Mieux valait être prêt le plus rapidement possible afin de se montrer efficace et percer les mystères qui entouraient cet édifice.
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