Manifestement je n'allais pas pouvoir dormir sur son épaule, profiter de la douceur de ses cheveux et de la douceur de sa peau. Des petites tapes sur ma joue m'empêchèrent de céder face à mon handicape. Elle en avait eut de la chance la jeune stéthoscope humaine, une fanfare c'était mis à jouer, surement pour motiver les troupes et donner du baume aux cœurs des intrépides qui déjà osaient affronter l'inconnu. La musique avait éveillé mon esprit d'un seul coup. Revitaliser comme un diable j'ouvre mes yeux pour observer un groupe entrant dans la tour. Avalé. On aurait dit que les ténèbres scellant le bâtiment en ruine avait déchiré les silhouettes pour les intégrer à leur corps insondable et infranchissable. Un frisson d'excitation fit frémir ma colonne vertical.

~Alors c'est ça ce fameux frisson ? Le goût du risque, hein capitaine ?

Un cocktail d'hormone explosif et inédit. Beaucoup d'inédit et d'expérience en très peu de temps. Jamais je n'avais été éveillé aussi longtemps, et pourtant même si ma narcolepsie pouvait me tomber dessus à n'importe quel instant, je n'avais jamais été aussi calme et reposé. Aussi vif et déterminé, c'est donc ça le pouvoir de l'adrénaline qui seul se manifeste quand on affronte l'inconnu... Cet abysse terrifiant. Je me tourne à ma droite, Yunaëlle est toujours là. C'est alors que je remarque à sa droite à elle, la prêtresse bleue. Maintenant je m'en rappelle, j'ai fait un petit salut aux deux femmes avant de m'endormir brièvement. Attendez si Nayru est là il y a donc la terrible...
Je sens une main se poser sur ma tête et malaxer mon crâne ébouriffant plus encore ma chevelure blonde. C'est terrible ce qui se passe. Je l'entends se moquer de moi, en criant "froufroufrou"

-AH ! ÉVIDEMENT QUE TU ES LÀ ! FAUT QUE TU ARRÊTES. JE NE SUIS PAS UN ANIMAL MIGNON ! JE PEUX TRÈS BIEN ETRE UN DRAGON SI JE VEUX ! Et là tu voudra pas faire "froumachinchose là"

Bon ok je m'étais peut-être un peu emporté. Mais faut qu'elle arrête de faire comme si j'étais son gosse, surtout devant autant de monde, surtout devant... Elle. Bref, maintenant il fallait que je me calme, et le rythme de la musique était parfait pour une marche militaire. J'attrapais la manche de Hel et la main de Nayru de ma dextre avant de prendre dans ma main gauche celle de Yuna. Marchant au rythme de la musique n'emportait alors tout le monde vers la tour :

-On jacassera à l'intérieur mesdemoiselles ! Allez la gloire nous attend !

Mon fardeau s'allégea soudainement lorsque mon pied heurtât le seuil de la bâtisse et que les ténèbres m'enveloppèrent. Plus de son, donc plus de musique...mon garde fou ploya comme mes muscles alors que le sommeil faisait pesait sur mon dos une pression folle avant de me délivrer de toute sensation. Si vous entendez quelqu'un ronfler dans la tour ce n'est pas un monstre, n'ayez crainte, c'est juste moi !

Spoiler:

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- Pourquoi es-tu si pressé de nous emporter dans l'obscurité, Zel' ?

J'ai bien failli m'arrêter touché de plein fouet par l'allusion de la violette, tournant un regard intéressé vers ma droite. Mais ma célérité était trop grande, et même mes envies n'ont pus réfréné mes jambes qui furent emporté par les ténèbres de la tour. Le seuil franchit, tout pris fin. Mon sourire lubrique et les envies qui l'accompagnaient, la pression de mes mains sur celles des demoiselles, l'éveil de mon corps seulement stimulé par la musique et la fille du ministre de la magie. De toute évidence j'avais sombré. Mais c'était habituelle que le dieu du sommeil me dérobe au monde. C'était un fait irrémédiable, inviolable. Pourtant en cette instant mon rêve était bien loin du réalisme habituelle, c'était un cauchemar de ténèbres, le néant le plus pur que j'ai jamais expérimenté. Il est vrai que mon emprise sur le monde est limité lorsque je dors, pourtant il me reste au moins la vue, l'ouïe et la parole.

En cet instant je ne sens même pas les traits de mon visage se tordent sous mes plaintes silencieuses. Le malin semblait avoir annihilé mes sens, brisé ma perception, lorsque soudainement un murmure me parvint. Incompréhensible ! Pas un traitre mot de ce dialecte vaporeux ne percuta mon esprit. Mais j'entendais... Je percevais cette voix qui s'évanouit dans le néant. Cette lueur d'espoir aussi disparu avalé par les ténèbres. Je ne pouvais pas abandonner... Pas maintenant ! Pas tant que je n'aurais pas senti à nouveau la chaleur de sa peau contre la mienne ! Je ne pouvais pas me perdre dans la noirceur ! Certainement pas !

Finalement ce rideau noir se leva, dévoilant le mystère qu'il dissimulait. Mes paupières, lourdes, offrirent à mes yeux un monde nouveau. Je chancelais en me relevant. Pour moi la pièce  était immense et ampli de ténèbres. Je m'appuyais sur cette étrange forme entre le moue et le dure, m'aventurant dans cette herbe blonde pour me mettre un peu en hauteur pour appréhender ce monde gargantuesque. C'est là que j'ai réalisé que j'étais toujours en train de rêver. Je m'étais mis à léviter au dessus de l'obstacle que je venait de gravir et deveniez quoi, ce pied d'estale n'était autre que ma tête. Une fois de plus je n'étais qu'un vaporeux petit esprit qui volait avec légèreté dans la réalité comme si il fut dans le monde onirique, peut-être un point fort ici. N'empêche que vu la tête des autres ma forme devait être une dichotomie. En même temps quoi de plus grillé qu'une "ombre" spectrale. Aucune créature au monde n'était plus illogique que celle-ci... Une ombre éclatante. J'entendais des bruits et je voyais des ombres immenses se mouvoir et grogner...

-Yuna... Ça va ? Nayru ! Hel !

Les silhouettes n'avaient rien de terrible c'était juste mes camarades qui émergeaient d'un bien étrange sommeil. J'en avais pas bien conscience mais j'étais techniquement le seul qui était toujours endormis. Les femmes se remirent d'aplomb tant bien que mal et après avoir cracher leurs colère sur ma bouille fantomatique, elle se mirent à explorer les environs, tandis que je fixais les trois options, non les quartes qui s'offrait à nous. Finalement tous nos regard convergèrent vers l'interdit. Cette portes scellé refermant surement milles secrets.

-[color:37c9=663399]Je vais voir ce qu'il y a derrière cette porte... En tant que garde je suis garant de votre protection... Puis j'ai toujours aimé les rêves mouvementés ! Je vous laisse mon corps... Ne faites pas trop de folie !

Un petit clin d'œil et je me retourne pour avancer droit devant, profitant de mon intangibilité d'esprit pour traverser la porte fermé sans l'ouvrir. J'ai quand même une petite appréhension en laissant les demoiselles seuls, même si la hargne qui les anime, pourrait vaincre n'importe quoi. Vous savez comme si vous confiez votre destin et celui des autres, à la chance... C'est terrifiant !

Spoiler:

je m'étais réveillé en sursaut. Comme sortit d'un mauvais rêve, grâce à une mort onirique terrible. Ça tambourinait dans ma tête alors que mes yeux s'ouvrait doucement, s'habituant peu à peu à l'obscurité malsaine planant dans le lieu. Toute les filles étaient encore là pas trop loin de moi. Je souriais en reconnaissant leur visage, en comprenant que rien ne leur était arrivé durant les quelques minutes où elle furent seules. J'avais redressé mon buste, pour émergé totalement de mon sommeil, avant de me lever, pour poser ma main sur la joue de Yunaëlle qui semblait tirer une mine inquiète que je n'avais jamais vu:

-Hey... T'inquiète pas va , cette tour est peut-être bizarre mais je suis là pour vous prémunir de tout danger.

En une caresse sur sa joue je me détache de mon amante du soir dernier pour me diriger vers les deux autres et tendre un bras fourbe vers la gamine millénaire, pour lui ébouriffer les cheveux avec un air satisfait sur le visage :

-Toi la fourbe ! Tu sais crocheter les serrures non ? Alors au boulot !

Je me tourne un peu plus vers Nayru qui reste pour moi la sage du groupe, celle dont l'instruction religieuse et la culture ne peuvent que nous aider à déceler les écrits les plus obscures à nos pauvres esprit de jeunes frivoles :

-Je n'ai vu aucun danger dans cette pièce, mais l'ouvrir est peut-être sage, car les livre que renferme la pièce ne sont certainement pas enfermé en ses lieux par hasard... J'ai vu une bibliothèque, une multitude de livre et un grand bureau... On aurait dit le bureau d'un érudit... Peut être la personne à l'origine de cette tour... Quoi qu'il en soit, je pense que ton expertise nous sera utilisé dans cette pièce Nayru.

Mon regard se fixe deja derrière les épaule de la prêtresse vers la noirceur abyssal s'évadant de l'escalier qui mène aux abysses des ténèbres.

-Bon j'ai plus sommeil qui veux m'accompagner dans la piece sombre du bas ? Une petite envie ma Félice ?

J'étais bien réveillé et bien taquin, usant d'un sourire en coin et d'un prénom qu'elle lui avait susurré à l'oreille nuit  dernière dans une demande très spéciale. Bref ne nous étendons pas. D'un pas décidé je m'engouffrais que j'obtienne une réponse ou non vers cet escalier ténébreux qui décent vers les entrailles de la terre.

Spoiler:

ACTION:

Le violette avait accepter ma proposition. J'ai d'abords souris avant de voir qu'aucune malice n'était présente sur son visage. La jeune femme au sourire ravageur n'était pas comme d'habitude elle semblait plus sérieuse, ces traits plus tiré, comme si elle avait une boule au ventre, une terrible appréhension. Moi aussi d'ailleurs, j'étais perdu face aux ténèbres asservissantes de cet escalier. C'est bien pour ça que je blaguait plus que de raison, pour dédramatiser et rendre la situation moins pesante. Mais j'avais le malheur de remarquer que cela n'aider que moi. Échanger sa vie avec son Lumios et l'envoyer explorer l'étage du dessus pendant qu'on part découvrir l'étage inférieur ? C'était bien dangereux, non ? Pour elle je l'entends... Elle l'a vu, je peux m'effondrer n'importe où, n'importe quand pour piquer une petite sieste. Est ce qu'elle me faisait assez confiance pour ne pas céder à l'appel des rêves ? Ou bien avait-elle trop peur de me laisser partir seul vers cet escalier de peur que je ne remonte jamais ?

J'imagine que je ne le saurais pas tout de suite car je n'ai pas même le temps de refuser sa proposition qu'elle était déjà accolé à mon bras, toute chancelante sur la première marche, surement perturber par la vision très différente de son familier. Par pur réflexe j'avais enlacer le bassin de la noble de mon bras libre pour l'empêcher de tomber, avant de prendre une position plus confortable pour moi afin de la guider plus sereinement dans l'obscurité. Je ronchonnais un peu, j'avoue.

-Tu sais je blaguais, hein ! T'es pas obligé de dormir sur mon épaule ! J'aurais pus descendre seul... Je préfère te savoir en sécurité là haut prêt de la sortie.

En descendant je réfléchissais à mes paroles. En fait non c'était plus réconfortant de l'avoir auprès de moi, je pouvais ainsi garder un œil sur elle et m'assurer de sa santé. On m'a dit et répéter que rien n'était acquis, qu'il fallait toujours se méfier de toute chose. Ainsi la pièce du haut que je pensais immuable changerait peut-être. Et si en ouvrant la porte, Hel fermait la sortie par laquelle on était entrée ! Rien n'était figé en ce lieu, j'en était presque certain ! Mieux valait se méfier. J'ai alors très vite arrêter de me plaindre pour continuer la descente, soutenant Yunaëlle dans ses déplacements. Alors que j'avais l'impression de parvenir au bout de cet escalier en colimaçon, un grognement non n'identifie vint m'accueillir. Je restais un instant, paralyser sur ma marche, sondant les ténèbres, avant de mettre une petite tape sur la jeune de mon accompagnatrice avant de lui susurrer à l'oreille.

-Eh ! Tu m'entends, Yuna ? Je... J'ai entendu un bruit étrange. Reste ici s'il te plait ! Je vais jeter un œil ! Vraiment... Ne bouge pas !

Dès que je parviens à m'extirper de l'étreinte de la Félice, je rejoins les dernières marches de l'escalier pour jeter un œil averti à ce potentiel danger. Mieux valait rester discret pour le moment.

Spoiler:

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