Participants :
@Pandore Rothbaern
@Fergys Joestar (inscription non confirmée)
@Abell Waurick
@Solus Argent
Organisation générale
Afin que chaque sujet RP ait des noms différents, vous pouvez renommer le votre en le précisant HRP dans le premier message posté (mettez vous d'accord avant du coup...) et je changerais le titre.
Si vous n'êtes pas encore passé dans le sujet de confirmation de votre participation, vous pouvez le trouver ici : WWW. Comme il est écrit dedans, vous ne pouvez pas poster à la suite sans avoir d'abord écrit un petit message RP dans le sujet d'introduction. Ensuite, vous pouvez directement enchaîner à la suite de ce message.
Pour chaque message RP à la fin, afin de faciliter de travail du MDJ, je vous serais grandement reconnaissante (une manière de dire qu'il faut que vous le fassiez) si vous notez sous spoiler, le plus synthétiquement possible, les actions réalisés par votre personnage, les choix qu'il a été amené à faire et les résultats des dès si nécessaire.
Dans tout les cas, les lancés de dès devront se faire dans ce sujet (et non directement dans le RP) et les dès doivent être lancés en même temps que l'écriture du RP pour intégrer les résultats directement dans le texte.
L'ordre du RP est libre, à convenir entre vous. Lorsque c'est votre tour vous avez une semaine pour répondre sinon votre tour est sauté et il faudra rattraper le train plus tard.
Instructions générales
Les objets qui sont fournit pour la quête ne peuvent être utilisés que pour la quête. Cependant, vous pouvez aussi partir avec des affaires et achats personnels en plus.
Durant cette quête, vous pouvez garder tous les trésors que vous trouverez dans cette aventure (InRP la royauté ne viendra pas vous racketter pour avoir le butin) mais ils sont par contre à partager avec vos coéquipiers.
Par contre, vous avez des chances d'être blessé ou de subir des malus pour vos prochains RPs ! (Si vous ne souhaitez pas faire mourir votre personnage, je ne vous l'imposerais pas)
Grâce aux cristaux de téléportation, vous avez la possibilité de quitter le RP à tout moment (c'est un choix individuel, vous avez un cristal pour chaque personnage) La fin de l'aventure d'un personnage n'empêche pas les autres de continuer les fouilles (en cas d'abandon réel d'un joueur inactif, cette situation sera donné InRP pour justifier la disparition d'un personnage)
Ce cristal permet aussi éviter la « mort » de votre personnage. En l'activant instantanément, vous pouvez éviter in-extremis un coup fatal et sortir de la tour. Cependant, vous aurez perdu tous les trésors que vous avez accumulés dans cette aventure (donc il faut bien peser le pour et le contre, si vous devez continuer ou vous contenter de ce que vous avez déjà)
Dans un premier temps, vous retrouvez votre groupe (il doit être la suite directe de votre RP d'inscription) si vous ne vous connaissez pas avant, vous faîtes connaissance et vous vous préparez pour la quête.
Pendant votre préparation, un garde passe vous voir et vous donne un sac à chacun en vous précisant que l'on vous prête ses affaires durant la quête mais qu'elles seront à restituer à la fin. C'est un petit sac sans fond*, en fouillant il contient :
• Un crayon et du papier tout à fait classique
• Un petit couteau tout à fait classique également (qui peut être pratique pour ceux n'étant pas déjà armés mais vous pouvez tout à fait partir avec votre propre lame ou tout autre chose... )
• Des rations de pain et de viande séchée suffisantes pour tenir deux jours
• Une gourde fontaine*
• Une lampe magique*
• Un cristal de téléportation (exclusif à la quête : vous permettra de sortir de la tour et de vous retrouver dans le cercle de téléportation tracé dans la clairière. L'activation prend du temps pour fonctionner correctement et ne peux donc pas être activé correctement en cas d'urgence : si vous accélérez le processus vous vous retrouverez nu comme un vers en ayant perdu vos possessions, seul votre corps sera téléporté)
Il n'y a pas grand chose de plus mais le sac vous permettra de stocker plus facilement les éventuels trésors que vous pourrez trouver et ranger vos affaires.
*voir les descriptifs des objets dans la boutique
Une fois que vous êtes prêt à partir à l'aventure, direction la tour !
Devant vous, vous voyez un groupe pénétrer dans ces étranges ruines et disparaître dans les ombres. Vous avez beau éclairer, regarder, chercher... De l'extérieur, l'intérieur semble baigner dans les ténèbres...
Vous prenez votre courage à deux mains et vous suivez le groupe. D'étranges frissons vous parcourent le corps quand vous passez le seuil et vous êtes plongés dans une obscurité absolue. Vous n'êtes même plus capable d’apercevoir, d'entendre ou de sentir vos coéquipiers. La lumière, les murs et même le sol a disparu sous vos pieds... Vous êtes seuls, à flotter dans le noir.
Prochaine apparition du MDJ : lorsque tous les membres de votre groupe se seront aventurés dans ces ténèbres...
Pensez à préciser quelles affaires supplémentaires vous emportez dans vos bagages (il ne sera pas possible de passer à la boutique pour acheter pile l'objet qui vous fallait pour vous sortir du pétrin une fois dans la tour : logique! )
En cas d'absence de l'un des membres de votre groupe (inscription non confirmée sur le sujet d'introduction), vous partirez sans lui le 1er avril.
Quelle ne fut pas sa surprise quand, au lieu de découvrir des gens du commun ou du moins des gens de sa facture, c’est à dire des aventuriers plus ou moins chevronnés ou des troufions à qui il aurait pu donner quelques ordres bien sentis, il reconnut au moins quelqu’un de plus gradé que lui et une autre personne dont l’accoutrement ne laissait que peu de doute quant à son importance. Vu les descriptions qu’il avait pu entendre, ce pouvait être le Premier Ministre ! Solus imaginait mal que quelqu’un d’aussi important se rende dans cette tour alors que de nombreux subalternes devaient déjà s’y rendre, mais il préféra considérer que c’était au moins quelqu’un de bien placé de toute façon. Deux sentiments contradictoires naquirent en Solus : d’une part, ça n’allait pas être la promenade de santé qu’il avait espérée (on ne sait jamais, la tour n’était peut être pas si dangereuse que ça), mais d’autre part le fardeau de la décision et de la responsabilité n’était pas sur ses épaules, ce qui était rassurant. Il faudrait être, sinon irréprochable, au moins convenablement compétent mais, en contrepartie, tout ne lui tomberait sûrement pas dessus si ça tournait au vinaigre. Et puis, ça pouvait être une occasion de faire ses preuves face à des personnes importantes.
Avant de récupérer ses affaires, qui lui étaient présentées de manière insistante par le garde qui l’accompagnait vers le groupe, il alla se présenter en se mettant au garde à vous (on ne sait jamais).
« Madame, Chef, Lieutenant Solus Argent, à votre service ! Du service de maintien de l’ordre, j’ai pour capacité d’absorber et de remodeler le métal. J’espère que nous ferons une exploration sans encombre et réglerons par la même occasion les problèmes de ces ruines ! »
Il jeta un œil autour de lui avant de considérer, après un moment dans cette posture assez désagréable, qu’il avait fait assez de zèle pour aujourd’hui. Il se retourna pour prendre les affaires qu’on lui donnait. Une pierre de retour, pratique, un sac sans fond, également, de quoi boire et manger pour deux jours et de quoi produire de la lumière. Un peu plus de métal. De quoi faire des plans. Bon, la base de l’aventure, quoi ! Il s’agissait de ne pas se perdre pour mourir dans des couloirs froids et inhospitaliers sans aucune raison. Solus avait également sur lui son épée courte réglementaire, un bouclier, son armure (l’uniforme, quoi), et une bourse de scrap métal qu’il gardait contre sa cuisse à l’intérieur de l’armure, afin d’alimenter son pouvoir le cas échéant. Il ne serait jamais plus prêt que cela, car certains moqueurs diraient que de toute façon il faisait ça un peu au hasard et qu’il ne serait jamais prêt pour rien même si sa vie en dépendait. Il rappelait à ces plaisantins, s’ils disaient cela à portée de ses oreilles, qu’il était très prêt pour la bagarre de manière générale et qu’il était juste là pour le leur démontrer.
Se retournant à nouveau vers le groupe, il ajouta avec un ton qui sonnait un peu trop poli, forcé :
« Ayant plus l’habitude des procédures civiles que de la chasse aux monstres ou dans ce genre de bâtiment inconnu, il est peut être recommandable de penser à un plan d’action avant de pénétrer dans la gueule du loup… Il est vrai que nous ne connaissons pas encore la largeur des couloirs par exemple ou les situations dans lesquelles nous serons, mais ne serait ce que donner la responsabilité du plan ou établir un ordre d’avancée selon qu’on soit plus apte à protéger les arrières ou à repérer tous les défauts du terrain me paraît être une bonne idée ! Je vous préviens, par contre, je dessine très mal... »
Il avait ajouté cette dernière phrase avec un trait un peu humoristique et, s’il n’avait pas non plus ri à gorge déployée, arborait un petit sourire d’amusement à sa propre blague. Ce n’était en vérité qu’une demi blague parce qu’il préférait ne pas être devant, toute chose bien considérée, mais il ferait comme on lui dirait de faire, tout simplement.
Il attendait donc patiemment les ordres, comme il avait l’habitude de faire en présence de gradés (de son expérience, ils n’aiment pas trop être contredits ou devancés, il vaut mieux attendre un peu).
- Actions:
- – A priori on a pas encore de nom ! Je laisse les suivants le déterminer ahah
– Je me présente et je prends mes affaires, tout simplement.
– J’attends que les autres s’équipent également avant que nous pénétrions dans l’antre !
Abell Waurick - Garde des Sentinelles de la Montagne
J'arrivais tel un fantôme en compagnie du Commandant. Nous sortîmes du bois en constatant que les groupes s'enfonçaient déjà dans les ténèbres denses et opaques de la sinistre tour en ruines. Pourtant, j'étais encore tout obnubilé par la présence de mon supérieur. Ce dernier avait comme un air de déjà-vu, et je ne savais à quoi je devais cette étrange impression de familiarité, puisque c'était bien la première fois que j'avais l'honneur de pouvoir assister un homme d'un tel rang, surtout pour une tâche aussi trouble qui respirait la mort aussi fort qu'un cadavre en décomposition sous un soleil de plomb. J'avais répondu à chacune de ses remarques avec la plus fidèle courtoisie, tentant de faire au mieux pour être le plus parfait représentant de notre ordre, tout en gardant ses arrières, puisque cela était mon rôle en tant que soldat.
Nous ne tardâmes pas à tomber sur Madame la Première Ministre, un rang plus noble encore que pouvait l'être celui du Commandant. Je me mis aussitôt au garde-à-vous pour lui présenter mes respects, laissant la parole à l'officier supérieur arborant son emblématique moustache. Un Lieutenant nous rejoignît tout de go, et manifesta également ses respects à l'égard des deux plus grands personnages de notre groupe, finalement rassemblé. Je claquais aussitôt le même garde-à-vous face à lui. Dans cette coalition, j'étais le plus petit, et sans doute celui qui devait consentir le plus grand sacrifice : je ne pouvais tolérer que l'un d'eux puisse mourir avant moi, aussi me fis-je à l'idée qu'il était de mon devoir d'accepter des circonstances encore plus pessimistes que ce que j'avais pu imaginer.
S'il m'arrivait de mourir en héros pour protéger des personnes d'un tel calibre, alors le petit paysan que j'étais aurait sans doute la plus grande fierté dans le trépas.
J'avais comme des frissons mêlant excitation et angoisse. Tout mon corps était chaud comme si mon sang avait été porté à ébullition, et j'avais des fourmis dans les doigts à la seule pensée de pouvoir dégainer ma lame, accrochée de biais dans mon dos, me permettant de frapper de façon ascendante en diagonale aussitôt que je la tirais, ce qui plusieurs fois m'avait permis de prendre l'avantage face aux nombreux ennemis qui avaient croisé ma route. En remuant, le bruit de mon armure grinça tandis que je me plaçais en avant, m'écartant de la conversation. Mon rôle se résumait à me battre, pas à discourir, et en tant que sentinelle de la montagne, je me devais de garder la route.
Jetant mes yeux dans le groupe qui venait de passer, je compris que notre tour ne tardait pas à venir. Leur laissant le temps de finir, je pris enfin la parole, juste pour leur faire part d'une simple remarque :
- Mon Commandant...
Puisque c'était celui auquel j'avais été assigné.
- ... c'est notre tour.
J'attendis l'ordre d'avancer pour mettre en premier le pied dans les ténèbres.
Tu fixais les gardes qui se présentaient tous à toi un à un. Souriante, ton visage restait néanmoins figé dans un sérieux des plus professionnelles. Tu n'avais jamais été aventurière, malgré que ton instinct de tueur était sans nul doute le plus prononcé parmi les humains de ce monde. Ici, tu n'étais qu'une personne lambda dont le rôle n'était pas de combattre et qui avait néanmoins gagné le droit d'explorer cette tour. Même si tu avais théoriquement, toutes autorités sur ces soldats, tu ne comptais pas en faire usage.
En effet, combien de fois avais-tu vue des ignorants ou des incapables prendre des rôles qu'ils n'auraient pas dû endosser et entrainer avec eux tout leurs alliés... Et c'était cette clairvoyance et cette sagesse qui t'empêchaient de commettre les mêmes erreurs. Le commandant avait toute ta confiance pour mener à bien sa mission, et il pouvait compter sur toi pour ne pas remettre en cause son autorité sur ses subalternes.
- Messieurs, je tiens avant toute chose à vous remercier de vos accomplissements pour la nation. Je ne peux qu'être rassurée d'avoir vos présences à mes cotés.
Après ces mots emprunts d'une modestie sincère, tu commençais à réunir tes affaires tout en écoutant les conseils avisés de chacun. Posséder un plan d’exécution avant d'entrer dans cette tour ne pouvait qu'être un bien pour la cohésion de groupe.
Évidemment, tu espérais tout comme eux que la situation ne vienne pas à s'envenimer. Que ce soit pour ton groupe ou pour les autres. Néanmoins ton expérience dans la vie t'empêchait de te voiler éternellement la face. Ce genre d'évènement n'envisageait jamais que du bon, et c'était ton rôle de gérer ces situations de crise. D'où l'importance que tu puisses pénétrer dans cette tour.
Plus tôt tu pouvais t'envisager l'ampleur de la menace, meilleurs étaient tes aptitudes à réagir en conséquence aux cotés du couple royal.
- Commandant, ma confiance en vous et en vos hommes est entière.
Une manière de le rassurer quant à ta présence. Généralement, les militaires haut gradés et les nobles ne faisaient que très peu bon ménage. L'un ou l'autre essayant d'imposer son autorité.
Finissant tes préparatifs, tu t’apprêtais à te diriger avec ton groupe dans cette antre bien mystérieuse alors que le précédent groupe venait déjà de s'y engloutir.
Abell Waurick - Garde des Sentinelles de la Montagne
Nous passâmes la brume, le coeur toujours vers l'avant et l'esprit fermement résolu à faire honneur à notre nation. Les ténèbres nous envahirent dans un voile nocturne au milieu duquel j'avais le sentiment d'être une ombre parfaite. J'étais comme poisson dans l'eau, même en avançant à tâtons. Derrière moi, j'entendais les pas du Lieutenant et de la Ministre ; mais étrangement, la botte plutôt enhardie et assurée du Commandant venait de s'absenter. Tant pis. Ma place était à l'avant, toujours à l'avant. Je continuais d'éclairer la route en caressant les murs jusqu'à ce qu'un frisson me parcourt.
Cette voix...
J'avais soudain le sentiment d'être comme au beau milieu d'un sanctuaire interdit, hôtel des démons et des fantômes vénérant les plus abjectes traditions. Ce murmure ne me disait rien qui aillasse. Mais j'étais un soldat. Je n'avais pas le droit d'avoir peur. Je continuais d'avancer, d'avancer... d'avancer...
Puis je me réveillai, dégoulinant de sueur à l'intérieur de mon armure, mes yeux exorbités et ma main crispée autour de la garde de ma lame. Par quel sortilège étions-nous arrivés ici ? Je n'en savais rien, mais il nous fallait réagir. Je jetais un rapide coup d'oeil à la pièce où nous étions : avec ses cristaux au plafond, elle dégageait quelque chose de pure mais aussi perçant. Comme un sentiment de raffinement et de luxure, mais liés au pêché. Je ne me sentais pas à l'aide. Je vis le voile brumeux derrière nous. A part ça, tout n'était que pierre.
Je n'avais aucune idée que cet halo lumineux était un portail, mais de gare, je préférais ne pas m'en approcher. Je décidais donc de faire le tour de la pièce. Je caressais les murs en même temps que je m'efforçais de trouver une issue de secours. La pierre était si froide que j'avais l'impression d'être dans une cage enterrée plusieurs kilomètres sous terre. Je songeais au Commandant que nous avions laissés en dehors de la Tour. J'avais quelques craintes à son égard. Mais la Ministre était plus importante que lui, malheureusement. Nous ne pouvions faire machine arrière.
Rien ne m'alerta sinon les deux escaliers et la porte au centre. En l'étudiant de haut de bas, elle me semblait solide mais pas indestructible. Pourquoi ne pas tenter le diable ?
- Madame, Mon Lieutenant, si vous le souhaitez, je peux tenter d'enfoncer cette porte et partir en éclaireur.
C'était une suggestion. Ce que je ferais, seuls eux le savaient : je ne faisais qu'obéir aux ordres.
- Résumé:
Abell se réveille. Il a quelques doutes et semble inquiet. Il fait le tour de la pièce et ne s'approche pas du halo lumineux. Il rend compte de la présence de la porte, sans évoquer les escaliers. Il suggère de la fracasser. Si l'ordre lui en est donné, il utilisera son pouvoir de pression pour tenter d'asséner un coup de pied boosté par cette pression pour passer la porte.
Équipement :
- Un sabre normal
- Les objets de la quête (sac sans fond, etc)
- Un garrot tourniquet et une bande compressive (matériel de premiers soins)
- Un peu de pain
Il surveilla les environs, et vit la même chose que les autres : le genre de portail brumeux un peu bizarre, les escaliers en colimaçon peu accueillants, et la porte, si belle, qui les attendait, fermée certes, mais pas plus menaçante qu’autre chose.
La réflexion de Solus se fit ainsi :
- Le portail, bon, on entend le campement mais on est sûrs de rien, autant ne pas trop s’en approcher.
- Les escaliers, c’est encore pire : on n’y voit rien, ils ont l’air exigus et si ça se trouve il y a des pièges extraordinaires qui pourraient nous avoir d’un coup.
- La porte. C’est bien, une porte, on peut se cacher de chaque côtés, si ça se trouve elle est ouverte, si ça se trouve on peut la manipuler, bref, c’est le moindre danger.
En tant que plus haut gradé militaire et puisque le Chef n’était a priori pas avec eux, il écouta la proposition d’Abell et décida d’y ajouter son grain de sel.
« Attendez. Je pense également que la porte est une bonne idée, mais nous devons l’étudier avant : si ça se trouve elle est piégée, et nous pourrions l’ouvrir plus discrètement avec mon pouvoir, par exemple en retirant la serrure si elle est en métal, ou tout juste les gonds. Essayons ma méthode et, si elle ne fonctionne pas, et si Madame n’a pas de meilleure idée, nous procéderons avec ton plan. »
Il prit alors le parti d’agir vite. Il se rapprocha doucement de la porte, un peu de côté (il se méfiait quand même, peu importe si ses précautions étaient justifiées ou même bonnes : il n’est pas aventurier, lui!), et y jeta un coup d’oeil. Il plaqua délicatement le bout de ses doigts là où la serrure devrait être, afin, si possible, de l’absorber. On se dira : on n’a pas observé la porte, peut être suffit-il juste d’actionner la poignée, si tant est qu’il y en a une, vu que dans la pénombre nous n’avons pas pris toutes les précautions. Mais parfois une situation inconnue peut faire légèrement paniquer et on s’embrouille !
- actions et équipement:
- Solus a sur lui :
- Une armure légère réglementaire
- Une épée courte toute d’acier
- Une bourse de scrap métal d’environ 500g au cas où il faudrait utiliser son pouvoir au pif
- Les objets de la quête
Ce que Solus fait :
- Il évite le halo et les escaliers
- Il prend note du plan d’Abell
- Il se rapproche de la porte un peu en mode crabe pas confiant et la tâte des doigts pour voir s’il y a des composants en acier qu’il pourrait absorber pour l’ouvrir (la serrure ou les gonds par exemple) ou, le cas échéant l’affaiblir
- à moins que Pandore ne propose autre chose, il donne le feu vert à Abell pour essayer de l’enfoncer
Prudente…
Tu suivais le petit groupe de soldat qui t’avait été affectée sans broncher. Ils étaient plus aguerris que toi en tout point et il valait mieux pour la survie de tous que tu te contentes de les suivre sans faire de tumulte. Mais voilà, à peine le portail franchit que vous vous retrouviez dans une zone inconnue. Les lieux étaient nappés d’une obscurité épaisse seulement percée par quelques cristaux dégageant une lumière douce.
De ton coté, tu ne voyais que très peu de différence. Tes pouvoirs et la créature avec laquelle tu partageais le génome préférait s’épanouir dans les ténèbres en temps normal. Tes sens ainsi que ton instinct te permettaient donc d’évoluer dans ces lieux de manière plus aisée qu’à la lumière du jour. Néanmoins, ce simple fait n’était pas suffisant pour chasser ta méfiance afin de la remplacer par de l’arrogance. Même si tu étais dans un milieu confortable, tu n’en restais pas moins en territoire inconnu gardée par maintenant simplement deux soldats.
En effet, toi et ton groupe aviez très vite remarqué que le commandant manquait à l’appel. Certainement une fourberie dû au portail qui était plus que déplaisant. Vous n’étiez pas en droit de faire marche arrière maintenant mais chacun d’entre vous ressentait quand même de l’inquiétude pour le commandant. Soupirant, il restait le plus à même à se défendre, ainsi, il fallait progresser sans se soucier de son sort pour le moment.
Inspectant alors la salle de tes yeux perçants, tu vins rapidement à faire une topologie de la zone. Les deux gardes semblaient vouloir davantage enfoncer la porte, les escaliers ne leur inspirant pas un grand intérêt ou une grande confiance.
C’était néanmoins compréhensible. Évoluer dans un escalier dans des ténèbres quasi-totales n’était pas forcément une bonne idée et tu les écoutais donc à tour de rôle exposer leurs plans d’actions. Même si les deux voulaient enfoncer la porte, chacun proposait une méthode différente. Évidemment, tu donnais raison à la prudence et non à la précipitation.
- Je vous prie de faire ce que vous pensez être le mieux.
D’une voix douce, tu vins à sourire chaleureusement tandis que tu donnais les pleines dispositions à tes gardes.
Et pendant qu’ils allaient s’affairer à trouver un moyen pour passer cette porte, tu regardais perpétuellement autour de toi afin d’anticiper un quelconque danger. Tu n’avais pas pour motivation d’utiliser tes propres pouvoirs, mais si tu en étais contrainte, tu n’allais certainement pas t’en priver. Contrairement à un certain ainé de ta famille, tu maitrisais suffisamment tes capacités pour éviter de tout détruire autour de toi.
A cette simple pensée, tu vins aussitôt à te souvenir de la présence de tes deux frères dans cette même tour. Si tu ne te faisais que très peu d’inquiétude pour celui qui était roi, ce n’était clairement pas le cas du plus âgé. Son don était dangereux, pour lui comme pour le reste du monde. Et cette tour semblait suffisamment perfide pour déclencher ses plus bas instincts.
- Spoiler:
Résumé : Pandore se contente de suivre le groupe et de constater l'absence du commandant. Confiante dans les capacités de chacun, elle laisse carte blanche quant à la réalisation de leur plan.
Équipement : Ce qui a été donné avant de partir. Ne possède pas d'arme ni d'objet autre.
C’était probablement une bonne idée de ne pas simplement enfoncer la porte, vu ce qu’il y avait derrière. Une chimère roupillait doucement. Si jamais on l’avait réveillée… Ça n’aurait posé que des soucis. Le lieutenant s’autorisa un soupir de soulagement. Il fit signe aux autres de jeter un œil également. Même dans la pénombre relative, on pouvait distinguer que la chimère n’était pas seule. Enfin, en tant qu’être vivant, si, mais elle gardait notamment dans la pièce de multiples contenants ne demandant qu’à être fouillés. Il faudrait avancer à pas de loup, et Solus ne savait pas si quelqu’un était particulièrement adepte en furtivité, mais de toute façon ça importait peu. Il faudrait au moins deux personnes pour fouiller convenablement la pièce, le cas échéant rapporter des trucs, et le cas encore plus échéant retenir la bête pendant une fuite éventuelle. On ne savait jamais.
Solus décida d’exposer son plan à ses deux alliés de circonstance, qui se trouvaient être le premier ministre et un subordonné :
« Bon, je pense que le coffre droit contenir quelque chose de bien, mais, en même temps, il ne semble pas y avoir de voie vers l’avant par ici. Ce que je propose, c’est que j’aille voir le coffre car je pense être le plus disposé à l’ouvrir discrètement. Quelqu’un d’autre me suit pour fouiller le reste de la pièce et être un back up en cas de pépin avec la bête. Je passe en premier. »
Sans poser ni se poser plus de question, le lieutenant commença à s’enfoncer dans la pièce pour se diriger vers le coffre. Il fit son petit bonhomme de chemin sur la pointe des pieds, dans le calme le plus total. Il était un peu nerveux, car ces bestioles sont vraiment compliquées à tuer. Elles ne font que se relever tout le temps et il n’était pas sûr qu’on ait le firepower nécessaire pour s’en débarrasser en ce moment… En tout cas, malgré son armure légère et son épée à son côté, il ne fit pas trop de bruit et put arriver jusqu’au coffre sans faire de bruit. Il ne restait plus qu’à l’ouvrir et à le fouiller : comme pour la porte, Solus vérifia s’il était tout de bois ou pas. S’il avait une serrure à absorber, elle le serait. S’il n’y avait rien et que c’était un simple coffret en bois, il tenterait de l’ouvrir nature afin d’en dévoiler le contenu !
- Actions:
- Solus va fouiller la pièce, il se dirige vers le coffre (résultat du dé : 2)
- Il essaie d'ouvrir le coffre (en absorbant la serrure si elle existe, ou tout simplement en ouvrant le couvercle s'il n'y a rien de tout ça)
- Il demande à quelqu’un d’aller fouiller les armoires viteuf on fait jamais
Abell Waurick - Garde des Sentinelles de la Montagne
Obéissant à la proposition du Lieutenant, j'étais entré dans la pièce où dormait la chimère qu'il valait mieux ne pas réveiller. Observant que mon supérieur s'étaient engagé à s'occuper du coffre, je décidais comme pour répondre à son ambition de scruter l'armoire. A pas de loups, j'avançais en toute discrétion, ce que j'avais appris à faire depuis mes débuts en tant qu'éclaireur pour les Sentinelles de la Montagne. Malgré mon immense carrure, je me suis déplacé tel un fantôme dans l'antre morbide du monstre quadrupède, jusqu'à me trouver devant cette armoire qui brillait d'hypothèses.
Hélas, je tombais dans le piège en voulant l'ouvrir. Je ne m'étais pas attendu à ce bruit de grincement si aigu qu'il alerta tous mes sens et me força à me retourner pour réaliser que tous les regards se portaient sur moi. Etrangement, la respiration de la bête se fit moins dense.
Je n'avais pas un mot à dire. J'avais certainement échoué. Le sort qui nous attendait m'était encore inconnu, mais je ne doutais pas que du fait de cette malheureuse armoire grinçante, nous devions faire face à ce que nous redoutions.
Je songeais tout à coup aux autres Sentinelles envoyés dans la Tour en Ruine. Si, tout comme moi, ils avaient été confronté à ce genre de monstre, il n'était pas impossible de prétendre que leur vie ne tenait qu'à un fil. Comme la notre à présent. Je tirais ma lame du fourreau porté dans mon dos, en diagonale. J'étais prêt à me battre.
- Je vous couvre !
Fis-je aussitôt en bondissant au milieu de la pièce, comme pour protéger les deux autres, assumant ma faute avec toute l'ardeur d'un combattant.
- Résumé:
Résultat du lancer de dé : 7.
La bête se réveille alors qu'Abell fouille l'armoire. Il se tient prêt à se battre.
Sans réponse de votre part, Votre groupe d'évent est annulé.
Vous ne récupérez pas les bonus obtenus en event mais vous n'avez pas de malus non plus. Vous êtes également libre de l'inclure dans votre chronologie ou pas :
- Soit vous dîtes que vous y êtes allés, mais après le réveil de la chimère, vous avez préférez utiliser le cristal de téléportation pour sortir de la tour.
- Sinon vous pouvez tout simplement faire comme si "cela ne s'était pas passé" à voir entre vous.
Je verrouille le sujet. Si y'a quoi que se soit passez par MP (sur Atheas)
Pour l’instant, elle n’avait ouvert qu’un œil, intriguée d’être sortie d’une si longue léthargie par quelque chose dont elle ignorait la nature. Qui étions-nous et étions-nous comestibles ? C’était probablement la question qu’elle se poserait alors que ses sens revenaient petit à petit. Solus, lui, ne comptait pas rester être de la nourriture pour monstre dans un donjon inconnu à peine exploré ! Décidément, il fallait laisser ces choses là aux aventuriers. Donc partir.
Il lança, de manière vive, rapide, ferme même, mais sans crier (il pensait que ça ne ferait qu’énerver plus rapidement le monstre encore somnolant) à Abell d’abord, puis à la ministre :
« Reculez ! Nous ne pouvons pas le battre dans ces conditions, nous sommes en sous effectif. Il faut absolument protéger madame la ministre ! Mets y ta vie s’il le faut, mais elle doit pouvoir sortir. Nous sortirons ensuite, avec de la chance, on aura pu faire diversion ou faire assez vite pour repartir avec nos affaires, et non nus comme des rats. Vite ! Commencez madame, nous vous suivons ! »
La première ministre prit donc l’initiative de reculer et d’enclencher sa pierre afin de quitter la Tour. Solus avait dégainé son épée, de manière à pouvoir se défendre, mais tenait sa pierre de retour dans l’autre. Il gardait un œil devant, pour surveiller l’animal, mais également sa vision périphérique sur la ministre, pour voir quand elle serait partie.
Pour l’instant, ils n’étaient pas encore inquiétés, ce qui était une bonne chose. Il ne faisait pas trop attention aux actions d’Abell, car il lui faisait suffisamment confiance pour penser qu’il se débrouillerait également, même s’il s’était, de base, enfoncé plus profondément dans la pièce que le lieutenant.
Enfin, il put distinguer un genre d’effet qui indiquait que la ministre était partie. Même pas un mot, même pas une aide, hmpf ! Quelle ingratitude, dire qu’on se dévoue pour des gens comme ça. Heureusement que le peuple est plus reconnaissant que les gens de robe !
Cette pensée achevée, c’était le signal pour Solus d’enclencher le rituel pour partir également. Comme il ne se faisait pas attaquer, il fit le rituel long, pour garder ses trucs, auxquels il tenait quand même relativement. On a pas de budget à la garde, c’est pas pour laisser des uniformes dans des tours au pif qui viennent d’on ne sait où ! C’est donc comme ça que se termine la courte aventure des ruines du lieutenant Argent.
- Spoiler:
- Je pars après avoir poussé Pandore à le faire (elle est partie de notre groupe de conversation donc j’imagine qu’elle comptait pas finir donc bah je fais jouer son personnage tant pis, et si ça venait à ne pas être possible bah je modifierai que je pars sans l’attendre peu importe)
- J’ai donc trouvé 100 cristaux et 5 parchemins qu’il faudra identifier je suppose
De retour au campement, tu peux prendre le temps d'ouvrir les parchemins que tu as récupéré... Il s'agit pour la plupart de cartes du royaume ou de textes anciens... Rien qui puisse te servir dans l'immédiat ? (à moins que tu veuilles les garder : ) Un archiviste te propose de les racheter pour 50 cristaux.
Cependant, l'un des parchemin est plus étrange.. Une carte au trésors ? Le texte est écrit en langue ancienne donc tu n'as pas la possibilité de le déchiffrer maintenant mais une chose est sure : tu ferais mieux de le garder...
Accès à une quête " chasse de trésor " grâce à ce parchemin.
Les récompenses générales
Récompense qualité du RP (textes, cohérence, travail d'équipe...) + 60 cristaux
Solus +150 cristaux de trouvailles InRP et l'accès à une quête de chasse de trésor...
Pour ta quête, cela se passe comme une quête classique : il te faudra au minimum un autre partenaire et faire une demande dans les quêtes (préciser que c'est une quête réservée obtenue grâce à l'event)
Pandore et Abell n'ayant pas répondu ne gagnent rien.
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