Informations générales
Age : 28 ans
Sexe : Masculin
Groupe : Civil
Spécialité/Métier/etc :  Criminel/Mercenaire, il fera n’importe quoi pour de l’argent  (revente d’objet, assassinat, protection, espionnage, et autres joyeusetés).

En quelques mots...
Informations en vrac :

-Issu d’une famille qui a perdu son titre de noblesse quand son arrière-grand-père était encore jeune. Son père est d’ailleurs très attaché à ce passé même s’il n’a jamais vécu en tant que noble. Son géniteur désire récupérer ce statut perdu, là où Obsidian a d’autres priorités.  

-C’est un peu une famille de criminel de père en fils, c’est son père qui l’a aidé à développer les divers talents qu’il utilise lors de ses divers boulots.  

-Sa mère a disparu lorsqu’il n’était qu’un tout petit enfant. Encore aujourd’hui les circonstances de sa disparition restent floues, tout ce qu’il sait c’est qu’elle avait été engagée pour retrouver des objets assez précieux pour une personne peu recommandable et qu’elle n’était jamais revenue, brisant le cœur de son père.  

-A un grand frère (âgé de 6 ans de plus qu’Obsidian) qui est toujours en vie mais ils se sont –pour l’instant- perdus de vue. Ils se sont éloignés suite au décès de leur sœur (4 ans de plus qu’Obsidian) quand Obsidian avait 14 ans.  

-Si quelqu’un lui demande, Obsidian ne pense pas être quelqu’un de profondément mauvais, mais il n’est pas non plus une bonne personne, sinon il ne serait pas si bon pour faire le mal, non? Puis, au fond s’il vit de tels crimes c’est que le monde est pourri et qu’il faudrait plutôt questionner les gens qui l’engagent.  

-Il utilise les armes privilégiant la dextérité (agilité/rapidité) comme les dagues ou la lance.  

-Pansexuel

-Vit actuellement avec une vipère aspic pour colocataire. Obisidian est prêt à jurer qu’elle le prend pour son serviteur.

-1m86 pour environ 72 kgs

-Porte toujours un porte-bonheur à son oreille G.  

Le pouvoir
Nom du pouvoir : Vermes Lingua ou l’homme qui murmurait aux oreilles des nuisibles.
Catégorie : Divers, passif.

Ton don te permet de comprendre et de communiquer avec les serpents comme s’ils étaient humains ou presque, après tout ils n’ont pas vraiment le même vocabulaire que vous comme par exemple : humain qui équivaut plus ou moins à “l’animal qui marche sur deux pattes”. Il est donc difficile d’avoir une discussion complexe et ce n’est certainement pas avec eux que tu pourras débattre politique... D’autant plus que la majorité sont de mauvaises volontées, priorisant leurs besoins qu’une bonne discussion avec toi bien que d’autres se montrent étonnamment serviables en échange d’une sourie ou d’un nid pour l’hiver. Pour que ton don fonctionne tu dois à une distance audible à l’oreille humaine des serpents. Ton don, surtout en présence d’un grand nombre de serpents (et c’est encore pire s’il y a des humains en plus), peut te donner des maux de tête et même une difficulté à revenir à la langue humaine. Après tout, c’est comme si tu avais plusieurs personnes autour de toi qui te parlaient en même temps dans une langue différente, ce qui est plutôt fatiguant.  

Description


Quelques cercles de fumée s’échappaient régulièrement de tes lèvres, les effets des herbes médicinales se faisaient déjà sentir depuis quelques minutes, embrumant lentement ton esprit agité. Les yeux fermés, tu profitais de l’instant présent, un léger sourire aux lèvres, tu sentais que pour une fois tu allais bien dormir cette nuit. Un bruit sourd te fit ouvrir les yeux, dévoilant deux orbes dorées, ton regard se pose sur ton invité du jour qui n’avait pas bougé de sa chaise. Allongé sur une causeuse, tu te tournas légèrement de manière à te relever afin d’avoir un contact visuel avec l’autre homme. Quelques boutons de ta chemise noire s’étaient dénoués révélant la naissance de tes muscles et laissant deviner un physique fin mais athlétique.  Tu écrasas le reste du cigario sur le bois, te fichant de laisser une trace de brûlure dessus.  


“Un peu plus et je m’endormais” Tu ris un peu en lâchant ça, avant de te relever complètement pour t’étirer. Tu t’étais bien trop laissé aller. “Ça n’aurait vraiment pas été correcte pour toi, mais ce n’est pas ma faute si je suis si confortablement installé chez toi. Si j’avais accès à autant d’argent de la part de mon père, je me serais aussi fait un petit nid bien douillet.” Ton regard légèrement moqueur se porta sur l’ensemble de la pièce à l’ambiance chaleureuse. Tu inspiras doucement, le relent des herbes médicinales, l’odeur de feu qui crépitant doucement dans la cheminée et le parfum des fleurs séchées, embaumèrent un instant tes sens. Ça te changeait des ordures, du sang, du vomi et autres joyeusetés. D’une démarche souple, tu t’approchas d’un buffet en bois où se trouvaient plusieurs bouteilles d’alcool plus ou moins entamées. Il y avait plusieurs liqueurs, un ou deux vins rouges et d’autres alcool plus fort. Un beau panel qui te donnait franchement envie. “Laquelle tu me conseilles ?” Tu n’attends même pas la réponse, ton choix se portant sur un alcool de prune. Tu débouchas la bouteille, reniflas l’odeur fruitée avant d’en boire une gorgée directement au goulot avant de reposer la bouteille. “ Un peu trop sucré pour moi... mais j’imagine que c’est parfait pour ceux qui n’aiment pas les alcools forts.” Tu passes lentement ta langue sur tes lèvres alors que ton regard est attiré par le miroir. “Ah je suis tout décoiffé !” Tu soupires un peu, tentant de remettre en place tes longs cheveux noirs, les nouant avec le ruban dont le nœud s’était relâché. C’est que tu n’aimais pas être débraillé. Tu pouvais même te révéler assez coquet, même si tu n’aimais pas vraiment ce terme que tu trouvais un peu trop féminin à ton goût. Tu préférais dire que tu aimais avoir une apparence présentable et prendre soin de toi. C’est qu’avoir un physique agréable ou avenant facilitait pas mal de boulot. Presque autant que savoir se montrer menaçant et dangereux ou plus faible pour être sous-estimé. Tu étudies un peu ton visage aux traits anguleux, aucune marque laissée par le tissu du divan, tu souris à nouveau, faisant plisser ses yeux malicieusement. Tu considérais avoir eu de la chance de naître avec un visage agréable avec ton nez droit, tes sourcils bien dessinés et tes lèvres fines ... Ton père lui pensait que c’était l’héritage de votre noblesse perdue et qu’il cherchait toujours à retrouver même s’il ne l’avait jamais connu. Quel imbécile têtu celui-là...Tu tenais bien de lui, même si contrairement à lui tu te contrefichais bien d’un titre perdu par un ancêtre que tu n’avais même pas connu et dont il ne devait rester que quelques ossements.  


“L’argent c’est bien mieux qu’un titre !” Tu déclares en accord avec toi-même tout en jouant avec ta boucle d’oreille, la caressant avec affection. Une caresse bien trop tendre pour un simple objet qui n’avait aucune valeur aux yeux des autres. Tu te perds dans la contemplation du bijou, qui n’avait été qu’un simple porte bonheur à la base. Ton regard s’assombrissant lentement alors que de sombres pensées commencent à naître dans ton esprit comme à chaque fois que tu penses à sa signification. A ce que ça représente. Déjà, une sourde haine se réveille au fond de tes entrailles et l’amertume de l’impuissance fait disparaître la douceur que la liqueur que tu avais goûté plus tôt. Les traits de ton visage se durcissent en réponse à la colère, tes mains tremblent légèrement, s’agrippent à la commode avec force, faisant blanchir la jointure de tes longs doigts. Tu croises alors dans le reflet du miroir le regard effrayé de l’homme, toujours assis, il n’avait pas bougé d’un centimètre. Pendant une fraction de seconde rien ne se passe, tu ne bouges pas et seules vos respirations troublent le silence. Tu réalises que ce n’était ni le moment, ni le lieu pour te laisser aller à la mélancolie ou à la rage.  Alors, tu souris, d’un grand sourire amusé et légèrement gêné en bon acteur. Tu passes une main derrière la tête, grattant légèrement l’arrière de ton crâne alors que tu te tournes vers lui pour pouvoir lui faire face.  


“Oups, je me suis laissé un peu aller, désolé ! J’voulais pas mettre une sale ambiance alors qu’on passe une bonne soirée tous les deux.” Tu affiches une moue légèrement penaude. “J’espère que tu me pardonnes !” Tu t’approches de lui, t’accroupissant pour ne pas le dominer du haut de ton mètre quatre-vingt-six. Tu essaies de détendre l’autre, mais cela ne fonctionne pas. Est-ce que parce que ton regard est resté froid ? C’était trop tard pour te rattraper ? Mince alors ! Tu pousses un gros soupir. “Oh... j’ai tout gâché, hein ?” Et voilà, tu es triste ! Quel imbécile ! Lui autant que toi, ne pouvait-il pas faire abstraction de cette petite perte de contrôle ? “C’était pas contre toi que j’étais en colère ! “ Tu poses ta main, caresses sa jambe comme pour l’apaiser avant de serrer fort pour qu’elle arrête de trembler. “Je t’ai dit de te calmer !” C’est qu’il commence à te taper sur les nerfs lui ! Alors que tu as été si aimable, si prévenant depuis que tu t’occupes de lui. Bon, c’est vrai qu’il y avait un peu de casse, mais il avait tenté de s’enfuir ! Fallait bien que tu ne l’en empêches ! D’ailleurs, il avait bien compris et n’avait plus rien tenté de stupide. Soudainement, une odeur âpre rappelant celle d’ammoniaque. Tu grimaces. Il n’avait pas fait ça quand même ? Mais si, une légère flaque se formait sous lui, gouttant peu à peu au sol. Tu te redresses, t’éloignes d’un pas. “Ah non! Non, non, non.... Bordel. Hors de question que je t’aide à te nettoyer ! J’suis pas payé pour ça !” Et en plus l’odeur allait incruster le tapis. Tu t’éloignes en secouant la tête. Quelle mauviette. Tu lui jettes un regard mauvais tout en te pinçant le nez de manière exagérée, tu t’es peut-être un peu trop pris dans ton acting, mais maintenant que tu es lancé on ne t’arrête plus. Tu te plains, disant que tu aurais pu être avec une belle jeune femme pour une nuit de folie, ou même pourquoi pas un mec séduisant c’est que tu avais l’esprit ouvert, mais voilà, tu devais travailler toi ! Et malheureusement, quelqu’un t’avait payé pour t’occuper de ce pleurnichard incapable de tenir sa vessie. Tu aurais pu continuer longtemps ainsi quand quelque chose tapa contre les carreaux. Un pigeon avec attaché à sa patte un minuscule message que tu ne tardas pas à lire, oubliant tes plaintes pour redevenir sérieux. Tu hausses un petit sourcil. Oh, oh. Tu jettes le petit papier dans le feu alors que ta main droite se pose déjà sur une de tes dagues.  Celle-ci se teinte d’un léger rouge à cause du reflet des flammes sur le métal. “Il semblerait que ton papa n’a plus envie de dépenser un cristal de plus pour toi. C’est vraiment pas de chance de n’être qu’un bâtard inutile et non l’héritier, hein? ” Tu souffles avec amusement, une lueur vicieuse brillant au fond de tes yeux. A ces mots, à la vision de ton arme prête à l’utilisation, le dit bâtard se met à sangloter plus fortement malgré son bâillon. Sa chaise tombe alors qu’il tente de s’extirper des liens qui le retiennent. Tu t’accroupis à nouveau à ses côtés, jouant avec ton poignard. “Allons, je vais faire ça rapidement et proprement, promis. “

Histoire


*** 3 ans ***

Assis sur les fesses, tu mâchouilles avec détermination le morceau de tissus qui te sert de doudou, ton regard est attiré vers ton frère et ta sœur qui se battent. Ils roulent par terre en se tirant les cheveux et en se mordant, et toi tu continues de les fixer en lâchant un son entre le rire et le gazouillement. Tu te relèves, commences à te dandiner sur tes courtes jambes pour les rejoindre, mais avant de pouvoir les atteindre tu es attrapé au vol. Tu reconnais de suite l’odeur familière de ta mère, la même odeur que le tissu. Elle a un joli sourire même lorsqu’elle gronde les deux bagarreurs. Tu attrapes une de ses longues mèches de cheveux ébènes que tu te mets à tenir fermement alors qu’elle explique à tes aînés que s’ils veulent jouer des poings autant le faire sur quelqu’un qui n’est pas de la famille car une famille se doit de rester soudée.  



*** 5 ans ***



Tu es dans ton petit lit, tu n’arrives pas à dormir, tu attends ta mère qui ne revient pas. Cela fait un mois que tu ne l’as pas vu. Autant dire que cela fait une éternité à tes yeux. Elle ne s’absente jamais aussi longtemps, même quand elle travaille loin. Tu ne peux t’empêcher de te sentir inquiet. Depuis quelques jours tu sens une boule au fond de ton estomac qui grandit chaque minute un peu plus, surtout quand tu regardes le reste de ta famille. Tu sais que quelque chose cloche ça se voit sur le visage de ton père. Discrètement, tu quittes la chambre que tu partages avec ta sœur et ton frère et tu approches la pièce commune principale. Caché derrière la porte entrebâillée, tu as tout le loisir d’observer ton géniteur. Il a le nez plongé dans un verre contenant un liquide sombre à la forte odeur. Il a le poing serré sur la table, il marmonne des choses incompréhensibles mais tu saisis tout de même le nom de ta mère. La boule grossit encore, tu te mords la lèvre. Tu voudrais lui demander où elle est, mais quelque chose t’en empêche malgré ton jeune âge. Si tu avais été adulte, tu aurais compris que tu avais peur d’avoir la réponse à ta question. Alors que tu t’apprêtes à reculer, la porte grince et tu croises ce regard que tu n’oublieras jamais. Un regard rouge, un regard injecté de sang d’avoir trop pleuré. Un regard que tu arborais toi aussi dans quelques années.  





*** 9 ans  ***



Le visage souillé par la terre et la poussière, les cheveux ébouriffés, tu avais tout du garçon des rues.  Tu repéras ta cible : un homme richement vêtu qui était accompagné d’une femme qui caressait son ventre légèrement arrondi. Ils étaient parfaits. Tu t’approchas de la femme d’une démarche maladroite et timide. Quand l’attention de la femme se tourna vers toi, tu reculas un peu, avant de la regarder avec tes grands yeux dorés larmoyants. Tu toussas un peu, pas assez pour paraître malade et les dégoûter, mais juste assez pour attirer un peu plus la pitié de la gente dame. Par miracle, où était ce car il était bientôt l’heure de déjeuner, ton ventre grognas. Cela ne manqua pas. La femme se tourna vers ce qui devait être son époux et lui demanda s’il pouvait te donner quelques cristaux, juste de quoi assez pour te nourrir aujourd’hui ! Elle ne pouvait pas laisser un pauvre gamin affamé dans la rue, c’était trop pour son petit cœur de future mère. Vraiment généreuse, n’est-ce pas ? Elle ne pensait pas au lendemain, comme la majorité des gens. Tu reçus donc quelques cristaux et ton regard suivit discrètement d’où sortait la bourse. Tu remercias les deux adultes en affichant un sourire niais, les complimentant sur leur générosité et une petite larme émue coula même le long de ta joue pour conclure ton petit show. Puis, tu les laissas partir, tu filas vers une ruelle un peu plus loin et tu ne tardas pas à être rejoint par ta sœur qui affichait une expression narquoise et jouant avec une bourse familière. Elle s’affala sur toi, te serrant contre elle.  “ Et voilà, une belle bourse bien remplie ! ”  Souffla-t-elle à ton oreille, le regard pétillant de malice. Deux ombres apparurent derrières vous deux, ton père et ton frère. Le plus vieux affichait un grand sourire et vous ébouriffa les cheveux. “Vous avez été parfaits tous les deux ! Obsidian tu as vraiment un don pour tromper les gens et toi ma chérie tu as les doigts de fée de ta mère !” Déclara-t-il dans un rire fier. “Allons manger maintenant, des brochettes ça vous dit ?  Et après on ira alléger de jeunes blancs becs de leurs cristaux. “



*** 12ans***

Vous n’êtes plus à la capitale, mais ce n’est que temporaire. Vous avez suivi votre père dans son délire de restaurer la gloire et la richesse de la noble famille De Yllor. C’est qu’entre quelques missions pour des gens peu recommandables, votre éducation pour devenir de parfaits salopards et autres activités dont tu ne voulais rien savoir, votre géniteur avait un rêve. Il voulait que la famille regagne son titre de noblesse qu’ils avaient perdu à l’époque de la jeunesse de ton arrière-grand-père car la famille avait été lié à divers complots et autres crimes –comme quoi les chiens ne font pas des chats. Autant dire que ça datait un peu et que ça te paraissait plutôt irréalisable et inutile. Pourtant, ton grand frère et même ta sœur -mais tu soupçonnais qu’elle suivait car elle trouvait ça amusant- soutenaient le pauvre homme dans son but. A croire que tu ne partageais pas le même sang qu’eux, sauf que tu étais bien un descendant de cette famille déchue. Ton père te rabâchait toujours les oreilles comme quoi ton regard doré était la signature de ta famille et que c’était l’héritage de celui qui avait gagné le titre de noblesse. Et c’était donc à cause de ce stupide objectif de vie que tu te retrouvais à fouiller un vieux manoir qui aurait appartenu à la famille à la recherche de documents ou d’objets intéressants qui n’existaient pas sous la couche de poussière énorme.



*** 14 ans ***



Tu courrais dans la ville, un petit paquet contre ta poitrine. Tu le serrais précieusement, c’était précieux. Tu ne l’avais pas volé, mais acheté ! Une première. Tu en étais d’autant plus fier. Maintenant, il ne te restait plus qu’à l’offrir à ta sœur pour son anniversaire. Un grand sourire aux lèvres, tu accélères car tu es en retard. Vous avez rendez-vous avec ton frère et elle dans votre repère secret. Enfin ce n’était pas vraiment un lieu secret, mais c’était votre point de ralliement où vous aimiez passer du temps ensembles. Tu vois déjà au loin l’énorme arbre se dresser sur une petite colline. Tu te rapproches de plus en plus, mais tu remarques une foule près d’un petit ravin. Tu t’en rapproches, curieux d’un tel rassemblement. “La pauvre fille...” Tu fronces les sourcils. “C’est horrible comment quelqu’un a–t-il pu faire ça ?” Ton rythme cardiaque s’accélère. “ C’est pas la fille de...?”  Tu fends l’assemblée, ignorant les commentaires. Puis, tu la vois. Et avant même que tu ne puisses lâcher un cri et te précipiter sur elle, une main te tire en arrière pendant qu’une autre couvre tes yeux, te cachant la vue de cette vision horrible. La voie de ton frère raisonne à ton oreille, mais tu ne comprends aucun de ses mots. Tu ne sens même pas tes larmes couler. Tu n’entends pas les murmures des spectateurs de cette tragédie. Tu es juste dans un cauchemar.  





*** 16 ans***

Un poing s’écrase sur ton visage, et tu sens ta lèvre se fendre sous la force du coup. Tu craches un petit peu de sang avant de te remettre en position, prêt à parer une autre attaque ou à riposter. Tu tiens debout malgré la douleur physique. Ton œil droit fixé sur ton adversaire plus âgé et plus fort que toi. Tu renifles avant de t’élancer pour le frapper.  Ta colère t’aveugle. Tu veux juste lui faire mal et avoir mal. Tu ne fois pas l’autre personne qui t’attaque par le côté gauche. Tu n’as pas le temps de réagir, tu t’effondres aux pieds de des deux gars. Quand tu te réveilles un peu plus tard dans ton lit tu pousses un grognement douloureux. Tu t’extirpes des draps rêches mais avant même de pouvoir te relever, la porte de la chambre s’ouvre pour laisser entrer ton géniteur. Il te fixe silencieusement avant de soupirer. “Regarde-moi ta tête... Tu ne ressembles plus à rien. Heureusement que je n’étais pas loin, ça aurait pu mal finir.” Il s’approche de toi et alors qu’il tend ma main pour la poser sur le sommet de ton crâne tu recules. Tu ne veux pas qu’il te touche. Tu serres les lèvres. Tu ne veux même pas le voir. Tu devrais te casser comme ton frère. Sa main retombe dans le vide. Il reste là encore quelques secondes. Tu le sens hésitant. Tu sais qu’il veut dire quelque chose, mais tu n’as pas envie de l’écouter. Il n’avait rien à te dire. Et pour une fois il ne dit rien et s’en va silencieusement.  





*** 22 ans***

Tu te réveilles le corps en sueur et endolori, un gémissement s’échappe de tes lèvres alors que tu te redresses bien trop rapidement. Instinctivement ta main se pose sur les bandages qui couvrent ton une bonne partie de ton torse. Tu grimaces. La bestiole ne t’avait pas raté, mais au moins tu l’avais eu. Lentement, tu te lèves et te dirige vers la petite table non loin d’une fenêtre. Tu te sers un peu d’eau qui se révèle étonnamment fraîche, sûrement une gentille attention d’une des employées de l’auberge. Tu te poses ensuite contre le cadre de la fenêtre et tu frissonnes doucement lorsqu’une brise légère se fait sentir. Tu fermes les yeux. Le froid te fait du bien, mais la réalité te rattrape rapidement alors que tu entends des gens s’arrêter devant ta porte avant de toquer. Un petit soupir s’échappe de tes lèvres, tu attrapes une tunique que tu enfiles malgré les élancements que les mouvements causent. Tu essuies rapidement la sueur sur ton front, te redresse, prenant une posture qui ne trahirait pas le fait que tu étais blessé. Un sourire aux lèvres, tu ouvres la porte qui révèle un visage familier. L'homme est au service de ton commanditaire. Il te regarde d’un œil critique avant de te tendre une bourse car ils ont bien reçu le “colis” et il repart sans se retourner. A-t-il compris ? Tu n’en sais rien, au moins il n’a fait aucun commentaire. Ça fait plus ou moins quatre ans que tu es devenu mercenaire et que tu as quitté la maison familiale. Deux ans que tu n’as pas revu ce qu’il reste de ta famille.  



*** 24 ans***

Une larme coule le long de ta joue avant de s’écraser sur le petit porte-bonheur que tu tiens entre tes mains. Ce n’est pas un vrai talisman, juste de la camelote sans aucune valeur mais un peu jolie. Le genre de truc qui plait aux jeunes filles. Le genre de truc que ta sœur aimait. C’était bien pour ça que tu avais voulu lui offrir à l’époque car ses yeux brillaient d’envie dès qu’elle le voyait, mais elle n’avait pas même pas pu le tenir entre ses mains. Tu te mords la lèvre déjà bien maltraitée à force de vouloir retenir tes sanglots. Un léger goût métallique se mélange à celui de l’alcool que tu as ingurgité toute la journée.  Tu détestes ce qu’il représente à tes yeux, ce jour fatidique, ton impuissance... A tâtons, tu cherches la bouteille pleine la plus proche, tu fais rouler celle qui est vide, écarte les mégots, avant d’attraper la bonne. Le rhum te brûle la gorge, tu cherches à t’anesthésier l’esprit. Tu ne veux plus penser. Tu ne veux plus rien sentir. Ni cette tristesse, ni cette haine, ni cette impuissance. Tu ne veux pas penser qu’en dix -putain- d’années tu n’as pas réussi à te venger, que sa mort est restée impunie... et que tu te souviens à peine de son doux visage. Tu étouffes, tu suffoques, tu entends ton cœur battre à tout rompre alors que ta vision de trouble. Pourquoi ? Ta main laisse tomber la bouteille de rhum pour venir accrocher le tissu de ta tunique. Ta poitrine te fait mal. La sueur se mêle à tes larmes. Tu es si pathétique. Tu détestes ce monde. Et surtout, tu te détestes.  



*** 28 ans***



Des bruits de pas précipités, des cris, tu t’enfonces encore plus dans la minuscule alcôve dans laquelle tu t’es réfugié afin d’être complètement dissimulé par les ombres. La position n’était pas des plus confortables, mais il valait mieux ça que de te faire attraper. Tu tends l’oreille, plus rien, tu sors la tête, plus personne dans ce couloir. Il est temps de tenter ta chance. Tu files vers la fenêtre que tu avais repéré en préparant ta mission. Alors que tu t’en approches, un cri se fait entendre. Ils t’ont repéré ! Tu jures, tournes une dernière fois avant de te jeter sur ta sortie de secours. Une seconde, tu t’arrêtes. Le vent souffle fort et tu déglutis à cause de la hauteur, mais tu n’avais pas le choix. Tu n’avais aucune envie qu’ils t’attrapent, tu décides donc à sauter évitant de peu les doigts qui allaient se refermer sur ta cape. Ton corps plonge dans l’eau du grand fleuve, ton corps s’enfonce, mais tu étais prêt, tu remontes vers la surface pour prendre une grande goulée d’air. L’eau est glaciale et tu n’es pas près de rentrer chez toi pour te réchauffer. Ça serait un miracle que tu n’attrapes pas la crève après cette petite mésaventure. Tu nages vers la rive, tu grimaces, l’eau n’est pas très pure en ville, pas avec les égouts. Au moins, la majorité allaient te laisser tranquille avec cette odeur. Tu ignores les plaintes du serpent que tu réveilles quand tu passes un peu trop prêt de son nid, tu n’as aucune envie de faire la causette à l’un d’eux dans cet état. Tu accélères donc le rythme en destination du lieu de rendez-vous que tu avais avec ton commanditaire. Il ne te restait plus qu’à lui remettre l’objet tant désiré et qu'il n'avait pu légalement obtenir.

Quelques mots sur toi
Ton pseudo : Sergy
Gérard 2.0, vous pouvez m’appeler Sergy,j’ai 26 ans et je suis infirmière (pour ça que ça peut être difficile de rp des fois, d’autant plus que je travaille de nuit :<<< ), cela fait quelques mois (2 ans ? Plus ? Moins ? je sais plus …) que je n’ai pas rp, mais j’avais envie de reprendre depuis quelques semaines, je suis donc rouillée mais volontaire !

Si tu avais un seul pouvoir IRL ça serait quoi ? Peut être la téléportation?  

Si on te parle d'histoires fantastique, d'invocation ou de réincarnation dans Aryon...
Est-ce que ça te plairait d'être incarné dans ton personnage ? Euh
Quelle serait la première chose que tu ferais ? Me demander pourquoi moi  

Côté HRP
Double compte ? X
Comment as-tu connu le forum ? Une amie vient de s’inscrire et du coup je me tape l’incruste!
Un truc à rajouter ? ALED je sais plus faire les fiches de présentation, j'ai peur de casser des trucs  
Source de l'avatar (laissez la balise CODE)

Code:

Pour un personnage masculin :
[color=#00cccc][size=16]♂[/size][/color] [b]GENSHIN IMPACT[/b], Zhongli @"Obsidian De Yllor"