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Luz WeissCroc de foudre
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Un comptoir reculé de l'Astre de l'Aube, installé loin dans les Plaines, envoie régulièrement des dossiers parcellaires, incomplets ou inquiétants au Quartier général. Ce dispensaire fait également l'objet de plaintes, les patients évoquant un état de délabrement et une méchanceté du personnel étonnants au regard des subventions généreuses régulièrement versées par l'Astre. Fort occupée, la Fondatrice souhaite faire appel à un groupe de volontaires pour mener une inspection des lieux afin d'identifier la source du problème. Le personnel ne sera pas informé de cette visite, il est donc aussi possible de se faire passer pour de simples visiteurs ou patients.
+ Proposé par : @Luz Weiss
+ Participants : @Saryna Delarosa & @Devon Haragin
+ Objectif : Mener une inspection officielle ou officieuse dans un dispensaire de l'Astre de l'Aube pour identifier d'éventuels problèmes.
Luz fit la moue en repensant aux effroyables rapports que ses envoyés avaient gentiment déposés sur son bureau. Elle ne comprenait pas pourquoi des informations aussi désastreuses avaient mis autant de temps à percer la brume épaisse qui servait de toute évidence de cerveau à ses secrétaires. Comment s’étaient-ils débrouillés pour ne pas trouver la situation douteuse ? Elle se contraignit à retrouver son calme, patientant à l’ombre d’une toiture dans les rues de la Capitale. Allons, il était mauvais de replacer sa colère sur ses subalternes. Ils n’avaient après tout fait que leur travail au travers d’un impossible marasme administratif. Luz soupçonnait également que la rédaction des rapports n’avait pas été innocemment tournée de cette manière… A moins de vraiment y plonger les yeux, il était difficile de remarquer les éléments défaillants et le manque de cohérence entre les informations notées. Tout cela était sans aucun doute le fruit d’un effort soigneux pour masquer une réalité désastreuse pour ce comptoir lointain. Et l’Astre ne pouvait décemment laisser passer cela.
Luz s’en était assurée : de généreuses subventions étaient régulièrement versées à ce dispensaire situé au fin fond des Plaines. Celui-ci n’avait donc aucune raison de se retrouver dans l’état de délabrement détaillé par quelques patients revenus effrayés jusqu’à la Capitale pour témoigner. De plus, le personnel semblait s’être transformé en infirmiers acariâtres, plaçant peu souvent la santé de leurs patients avant leur propre confort personnel. Quelque chose n’allait pas, et ce quelque chose perdurait maintenant depuis un sacré moment au nez et à la barbe de l’Astre de l’Aube… N’y tenant plus et n’étant pas en capacité de se déplacer elle-même, Luz avait retourné l’entièreté de son carnet d’adresses à la recherche de la perle rare.
Et cette dernière n’était autre que la chasseresse Saryna Delarosa, qu’elle avait eu l’heur de croiser des mois auparavant pour une sombre histoire de Kiripik. L’étonnante citoyenne l’avait alors impressionnée pour ses capacités d’adaptation et sa rigueur exemplaire. Et par Lucy, Luz était femme à apprécier grandement le travail bien fait ! Oh, Nemue était bien plus proche et bien plus impliquée dans les affaires de l'Astre... Mais Luz répugnait à déranger la belle apothicaire extrêmement occupée. En l'espace de quelques temps, elle avait déjà accompli l'exploit d'augmenter considérablement les activités de Manillam, il aurait été dommage de la détourner de ses objectifs actuels. Oui, elle n’avait pas hésité longtemps à envoyer une missive passionnée à Saryna, prête à jouer des coudes et des mains pour l’amener à accepter sa demande. Après tout, il valait mille fois mieux retravailler avec un excellent élément que de confier cette épineuse situation à un illustre inconnu…
Si elle n’avait pu contenir sa joie en apprenant l’approbation de Dame Delarosa, Luz se décomposait à présent en l’apercevant au bout de la ruelle. Oh, la praticienne avait cru comprendre que la chasseresse portait désormais le nom de Haragin et que son mari l’accompagnerait, mais elle n’avait pas particulièrement anticipé le fait de jeter à la tâche une jeune femme enceinte jusqu’aux yeux. Se sentant affreusement coupable, Luz sautilla de ce fait presque jusqu’à eux d’un pied sur l’autre, se désolant d’être aussi complètement tyrannique.
Elle glissa un regard équivoque au ventre rond de la citoyenne, une plus que visible inquiétude s’emparant de ses traits. Les deux époux étaient néanmoins tout à fait décidés à accomplir cette mission, ce qui n’empêcha pas Luz de leur délivrer une énième recommandation lorsqu’elle les accompagna jusqu’aux portes de la Capitale :
Tout plutôt que d’envoyer une femme enceinte marcher à travers la campagne avec pour seul appui le bras de son mari ! Sur ces entrefaites, et puisque toute la problématique avait été expliquée lors de leurs nombreux échanges de courrier, Luz s’inclina une nouvelle fois devant eux avec une reconnaissance évidente :
Oui, qu’était devenu le jeune premier si désireux de construire un dispensaire moderne, bienveillant et accueillant… ? Quel élément avait mal tourné pour plonger Ecamp dans une telle situation… ?
Luz s’en était assurée : de généreuses subventions étaient régulièrement versées à ce dispensaire situé au fin fond des Plaines. Celui-ci n’avait donc aucune raison de se retrouver dans l’état de délabrement détaillé par quelques patients revenus effrayés jusqu’à la Capitale pour témoigner. De plus, le personnel semblait s’être transformé en infirmiers acariâtres, plaçant peu souvent la santé de leurs patients avant leur propre confort personnel. Quelque chose n’allait pas, et ce quelque chose perdurait maintenant depuis un sacré moment au nez et à la barbe de l’Astre de l’Aube… N’y tenant plus et n’étant pas en capacité de se déplacer elle-même, Luz avait retourné l’entièreté de son carnet d’adresses à la recherche de la perle rare.
Et cette dernière n’était autre que la chasseresse Saryna Delarosa, qu’elle avait eu l’heur de croiser des mois auparavant pour une sombre histoire de Kiripik. L’étonnante citoyenne l’avait alors impressionnée pour ses capacités d’adaptation et sa rigueur exemplaire. Et par Lucy, Luz était femme à apprécier grandement le travail bien fait ! Oh, Nemue était bien plus proche et bien plus impliquée dans les affaires de l'Astre... Mais Luz répugnait à déranger la belle apothicaire extrêmement occupée. En l'espace de quelques temps, elle avait déjà accompli l'exploit d'augmenter considérablement les activités de Manillam, il aurait été dommage de la détourner de ses objectifs actuels. Oui, elle n’avait pas hésité longtemps à envoyer une missive passionnée à Saryna, prête à jouer des coudes et des mains pour l’amener à accepter sa demande. Après tout, il valait mille fois mieux retravailler avec un excellent élément que de confier cette épineuse situation à un illustre inconnu…
Si elle n’avait pu contenir sa joie en apprenant l’approbation de Dame Delarosa, Luz se décomposait à présent en l’apercevant au bout de la ruelle. Oh, la praticienne avait cru comprendre que la chasseresse portait désormais le nom de Haragin et que son mari l’accompagnerait, mais elle n’avait pas particulièrement anticipé le fait de jeter à la tâche une jeune femme enceinte jusqu’aux yeux. Se sentant affreusement coupable, Luz sautilla de ce fait presque jusqu’à eux d’un pied sur l’autre, se désolant d’être aussi complètement tyrannique.
« Oh bon sang, je suis si heureuse de vous voir… Et pourtant, êtes-vous sûrs… ? J’ignorais… »
Elle glissa un regard équivoque au ventre rond de la citoyenne, une plus que visible inquiétude s’emparant de ses traits. Les deux époux étaient néanmoins tout à fait décidés à accomplir cette mission, ce qui n’empêcha pas Luz de leur délivrer une énième recommandation lorsqu’elle les accompagna jusqu’aux portes de la Capitale :
« Si quoi que ce soit tourne mal, je vous en conjure, ne prenez pas plus de risques que nécessaire. Votre santé est prioritaire ! Laissez-moi également vous faire dépêcher un fiacre, à moins que vous ne préfériez une carriole ? Je paierai bien entendu toutes vos dépenses en guise de dédommagement… »
Tout plutôt que d’envoyer une femme enceinte marcher à travers la campagne avec pour seul appui le bras de son mari ! Sur ces entrefaites, et puisque toute la problématique avait été expliquée lors de leurs nombreux échanges de courrier, Luz s’inclina une nouvelle fois devant eux avec une reconnaissance évidente :
« Florent Ecamp n’est certes Directeur de ce dispensaire que depuis deux ans, celui-ci n’a encore jamais été vu dans un tel état de délabrement… J’espère qu’il vous accueillera avec toute la décence que vous méritez et que mes inquiétudes sont infondées… J’attendrai avec impatience de vos nouvelles ! »
Oui, qu’était devenu le jeune premier si désireux de construire un dispensaire moderne, bienveillant et accueillant… ? Quel élément avait mal tourné pour plonger Ecamp dans une telle situation… ?
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Cela fait déjà 4 mois que j’ai annoncé la bonne nouvelle à Devon que nous allons être parents tous les deux. Cela fait donc 4 mois officiellement que j’ai arrêté toute activité avec la forêt par mesure de recommandation et aussi parce que le papa ne m’aurait pas laissé partir. Puis quand bien même je me serais faufilée au travers des mailles du filet pour me sauver, celui-ci aurait certainement tout fait pour me ramener à la maison en exigeant que je me repose. Bon, heureusement, je n’étais pas totalement inactive puisque j’aidais, pour la plupart du temps, Devon à sa taverne jusqu’à notre rencontre avec Aube. C’est à ce moment qu’il a décidé que je ne pouvais plus venir à la taverne parce que cela ne convenait plus à une femme enceinte. Cela fait donc un mois que je tourne en rond à la maison et je vous le dis, c’est infernal! J’ai peut-être eu un début de grossesse difficile avec tous les symptômes qui sont arrivés d’un coup, mais depuis le sixième mois tout semble s’être calmé. Enfin, cela reste tolérable, mais je ne suis plus fatiguée dès le réveil bien que je ne peux plus faire de longue journée avec peu de sommeil. Tout ça s’est bientôt fini de toute façon!
Alors je dois vous avouer que lorsque j’ai vu la lettre à mon nom avec une belle écriture soignée, je me suis posée bien des questions, jusqu'à l’ouvrir et réaliser qu’il s’agissait d’un emploi offert par madame Weiss. Cela m’a pris un petit moment pour réalisé qu’il s’agissait de la femme pour qui j’avais déjà travaillé une fois avec un aventurier et une garde du village perché. C’était avant mes retrouvailles avec Devon, il me semble. Le fait qu’elle pense à moi me fait toute chose. Après tout, lorsqu’on m’envoyait des lettres, par le passé, ce n’était pas pour demander mon aide pour ce genre de boulot. Non, inspecter ne relevait pas de mon domaine de compétence de base, mais comme il s’agit d’un dispensaire et que je suis actuellement enceinte, il n’y aucune raison pour que l’on doute de moi. C’était parfait pour moi!
Évidemment, lorsque j’en parle à Devon il refuse dans un premier temps. Ce n’est pas à une femme enceinte de huit mois de faire cela, surtout que le petit ou la petite peut faire son apparition à tout moment. Je peux comprendre ses craintes, mais de mon côté, je m’ennuie! J’insiste donc pour faire valoir mes points, puis ça ne me fera que du bien! Cela se finit donc en compromis; Devon m’accompagnera sinon il ne me laissera pas partir.
Le jour J, on rejoint donc Luz au point de rendez-vous après nous être préparé. Contrairement à l’habitude, je n’amène pas mon drarbustre avec moi. Non Nephalie restera à la maison, tout comme Theraphosa. Je vais amener le petit nouveau de la famille; Misumena. Mon laïum est encore assez petit, puis cela me permettra de commencer à m’habituer à voyager avec moi. Évidemment, mes familiers ne resteront pas seuls puisque mon père a accepté de les prendre sous son toit. Cela fait déjà un poids en moins sur mes épaules. Nous avions donc une valise remplie d’objet divers pour notre futur bébé, parce que nous devions être prêts à toutes les éventualités. Nous avions un sac de conservation rempli de provision. Chacun de nous avait ses propres sacs. Dans tous les cas, nous étions équipés pour quelques jours de route et pour toute éventualité. Je ne pouvais peut-être pas mettre mon armure, mais je ne partais pas sans mes armes.
La réaction de Luz me fait sourire, pas que cela m’amuse de la voir tourmenté lorsqu’elle réalise que je suis enceinte jusqu’aux yeux, mais simplement parce que je vois qu’elle se soucis tout de même de mon état.
« Ne vous en faites pas, nous nous sommes bien préparés à toute éventualité puis j’ai mon garde du corps personnel. » Dis-je en regardant en direction de Devon. « Personne ne viendra nous embêter. »
Par souci de place nous prenons la carriole et écoutons ce que la dame avait à nous donner comme information. Évidemment, nous avions partagé un peu avant aujourd’hui, mais nous voilà donc fin prêts à partir. Même si je sais que Devon n’aime toujours pas l’idée de partir si loin.
Alors je dois vous avouer que lorsque j’ai vu la lettre à mon nom avec une belle écriture soignée, je me suis posée bien des questions, jusqu'à l’ouvrir et réaliser qu’il s’agissait d’un emploi offert par madame Weiss. Cela m’a pris un petit moment pour réalisé qu’il s’agissait de la femme pour qui j’avais déjà travaillé une fois avec un aventurier et une garde du village perché. C’était avant mes retrouvailles avec Devon, il me semble. Le fait qu’elle pense à moi me fait toute chose. Après tout, lorsqu’on m’envoyait des lettres, par le passé, ce n’était pas pour demander mon aide pour ce genre de boulot. Non, inspecter ne relevait pas de mon domaine de compétence de base, mais comme il s’agit d’un dispensaire et que je suis actuellement enceinte, il n’y aucune raison pour que l’on doute de moi. C’était parfait pour moi!
Évidemment, lorsque j’en parle à Devon il refuse dans un premier temps. Ce n’est pas à une femme enceinte de huit mois de faire cela, surtout que le petit ou la petite peut faire son apparition à tout moment. Je peux comprendre ses craintes, mais de mon côté, je m’ennuie! J’insiste donc pour faire valoir mes points, puis ça ne me fera que du bien! Cela se finit donc en compromis; Devon m’accompagnera sinon il ne me laissera pas partir.
Le jour J, on rejoint donc Luz au point de rendez-vous après nous être préparé. Contrairement à l’habitude, je n’amène pas mon drarbustre avec moi. Non Nephalie restera à la maison, tout comme Theraphosa. Je vais amener le petit nouveau de la famille; Misumena. Mon laïum est encore assez petit, puis cela me permettra de commencer à m’habituer à voyager avec moi. Évidemment, mes familiers ne resteront pas seuls puisque mon père a accepté de les prendre sous son toit. Cela fait déjà un poids en moins sur mes épaules. Nous avions donc une valise remplie d’objet divers pour notre futur bébé, parce que nous devions être prêts à toutes les éventualités. Nous avions un sac de conservation rempli de provision. Chacun de nous avait ses propres sacs. Dans tous les cas, nous étions équipés pour quelques jours de route et pour toute éventualité. Je ne pouvais peut-être pas mettre mon armure, mais je ne partais pas sans mes armes.
La réaction de Luz me fait sourire, pas que cela m’amuse de la voir tourmenté lorsqu’elle réalise que je suis enceinte jusqu’aux yeux, mais simplement parce que je vois qu’elle se soucis tout de même de mon état.
« Ne vous en faites pas, nous nous sommes bien préparés à toute éventualité puis j’ai mon garde du corps personnel. » Dis-je en regardant en direction de Devon. « Personne ne viendra nous embêter. »
Par souci de place nous prenons la carriole et écoutons ce que la dame avait à nous donner comme information. Évidemment, nous avions partagé un peu avant aujourd’hui, mais nous voilà donc fin prêts à partir. Même si je sais que Devon n’aime toujours pas l’idée de partir si loin.
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Bien-sûr que cela me déplaît! Comment pourrait-il en être autrement exactement? Saryna est enceinte depuis huit mois maintenant bordel! Je comprends qu'elle puisse s'ennuyer, je comprends qu'elle puisse trouver le temps long mais tout de même? Qu'on me comprenne bien, ce n'est pas que j'approuve ce qu'elle me reporte, ce qu'elle a apprit dans cette fameuse lettre... Qu'un dispensaire se permette de mal traiter les patients, que le lieu soit délabré, que les subventions qu'ils reçoivent ne soient pas utilisées à bon escient... Oui, c'est inacceptable! Effectivement, c'est quelque chose qui ne devrait pas arriver et c'est bien malheureux pour les pauvres personnes victimes de cela mais malgré cela... Pourquoi est-ce que Saryna veut absolument s'en mêler? S'il arrive quoi que ce soit sur la route, ou même une fois sur place? Y pense-t-elle seulement? Certes nous serons alors dans un dispensaire mais vu la raison de cette visite du dispensaire justement, est-ce réellement l'endroit dans lequel nous voulons être en cas d'urgence avec notre enfant? Ma réponse est catégorique : c'est un non!
Sauf que, malheureusement pour moi, Saryna n'est pas réellement le genre de femmes qui se contente d'un non... Elle insiste, m'explique ses points, joue justement sur mon côté familiale en me disant que peut-être, d'autres parents seront pris là-bas pour accueillir leur enfant... C'est avec un long soupire et à contre-coeur que je finis par céder en émettant cependant quelques conditions : premièrement elle peut accepter mais uniquement si je l'accompagne, ensuite au moindre problème sur la route nous faisons demi-tour et tant pis pour cette demande et finalement, s'il y a quoi que ce soit qui me déplait une fois sur place - en dehors de la raison de notre venue bien-sûr - c'est retour immédiat à la capitale. Ce sera de toute façon suffisant pour dire à la noble qui nous demande ce service qu'effectivement, ce qu'il se passe en cet endroit est inadmissible!
C'est donc forts de cet accord que nous rejoignons notre employeuse quelques jours plus tard. De toute évidence, la grossesse de Saryna est une surprise pour elle ce qui me fait doucement soupirer. Je suppose que je ne devais pas attendre de ma belle sauvageonne qu'elle prévienne son employeuse vu que, visiblement, la jeune femme est bien plus logique que ma conjointe! En effet, elle demande quelques fois si Saryna est certaine de vouloir le faire vu sa condition et je finis par simplement hausser les épaules. "J'm'inquiètes autant que vous madame mais, lorsque Saryna a quelque chose en tête, c'est peine perdue de lui faire changer d'avis! Je ne comptes pas lui laisser prendre le moindre risque de toute manière..."
Cet échange terminé, nous refusons le fiacre, cela serait trop surprenant de voir un couple tel que Saryna et moi-même débarqué dans un véhicule semblable à cela. Je ne suis pas pauvre, ma taverne tourne bien, mais pas au point d'avoir un véhicule aussi luxueux! La carriole sera donc parfaitement suffisante! Nous prenons donc la route, la destination étant les plaines, nous avons une bonne petite trotte devant nous pour mon plus grand dam. Je ne peux mentir, faire autant de route avec la belle dans un état aussi avancé de grossesse ne me plait réellement pas mais, mieux vaut que je l'accompagne et que j'accepte cette envie de sa part plutôt que de m'obstiner et de prendre le risque qu'elle ne finisse par y aller sans moi. La connaissant, elle ne serait pas spécialement prudente dans ses actions et vu qu'il lui arrive encore d'avoir quelque changement d'humeur, il vaut également mieux que je sois présent pour éviter que cette "enquête" ne termine en bagarre générale avec une belle hybride araignée en furie...
"N'oublies pas, nous ne resterons que le temps d'avoir les informations nécessaires et ensuite, nous rentrons!"
Sauf que, malheureusement pour moi, Saryna n'est pas réellement le genre de femmes qui se contente d'un non... Elle insiste, m'explique ses points, joue justement sur mon côté familiale en me disant que peut-être, d'autres parents seront pris là-bas pour accueillir leur enfant... C'est avec un long soupire et à contre-coeur que je finis par céder en émettant cependant quelques conditions : premièrement elle peut accepter mais uniquement si je l'accompagne, ensuite au moindre problème sur la route nous faisons demi-tour et tant pis pour cette demande et finalement, s'il y a quoi que ce soit qui me déplait une fois sur place - en dehors de la raison de notre venue bien-sûr - c'est retour immédiat à la capitale. Ce sera de toute façon suffisant pour dire à la noble qui nous demande ce service qu'effectivement, ce qu'il se passe en cet endroit est inadmissible!
C'est donc forts de cet accord que nous rejoignons notre employeuse quelques jours plus tard. De toute évidence, la grossesse de Saryna est une surprise pour elle ce qui me fait doucement soupirer. Je suppose que je ne devais pas attendre de ma belle sauvageonne qu'elle prévienne son employeuse vu que, visiblement, la jeune femme est bien plus logique que ma conjointe! En effet, elle demande quelques fois si Saryna est certaine de vouloir le faire vu sa condition et je finis par simplement hausser les épaules. "J'm'inquiètes autant que vous madame mais, lorsque Saryna a quelque chose en tête, c'est peine perdue de lui faire changer d'avis! Je ne comptes pas lui laisser prendre le moindre risque de toute manière..."
Cet échange terminé, nous refusons le fiacre, cela serait trop surprenant de voir un couple tel que Saryna et moi-même débarqué dans un véhicule semblable à cela. Je ne suis pas pauvre, ma taverne tourne bien, mais pas au point d'avoir un véhicule aussi luxueux! La carriole sera donc parfaitement suffisante! Nous prenons donc la route, la destination étant les plaines, nous avons une bonne petite trotte devant nous pour mon plus grand dam. Je ne peux mentir, faire autant de route avec la belle dans un état aussi avancé de grossesse ne me plait réellement pas mais, mieux vaut que je l'accompagne et que j'accepte cette envie de sa part plutôt que de m'obstiner et de prendre le risque qu'elle ne finisse par y aller sans moi. La connaissant, elle ne serait pas spécialement prudente dans ses actions et vu qu'il lui arrive encore d'avoir quelque changement d'humeur, il vaut également mieux que je sois présent pour éviter que cette "enquête" ne termine en bagarre générale avec une belle hybride araignée en furie...
"N'oublies pas, nous ne resterons que le temps d'avoir les informations nécessaires et ensuite, nous rentrons!"
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Je ne fais pas la sourde oreille lorsque Devon me rappelle quelque chose que nous avons tous les deux décidé. Nous sommes là pour récolter des informations, rien de plus et ça me va. Je n’ai pas spécialement envie de régler des problèmes dont je ne saurai trouver de solution, après tout ce ne sera pas mon boulot. Mais il faudra tout de même investiguer et tenter de comprendre le pourquoi. Ainsi dame Weiss pourra travailler sur cela lorsque nous aurons remis les informations repêchées.
« Oui, Devon, ne t’inquiète pas. Je sais que ce n’est pas à nous de régler les problèmes et si tu juges que le dispensaire pourrait nuire à notre enfant, nous partirons. »
Oui, je ne parle pas de notre voyage dans les plaines, parce que nous savons les risques que nous accourions. Il peut y avoir des bandits des grands chemins, des créatures quelconques qui nous prendraient pour cible, bien que je doute que l’une d’entre elles ait élu domicile sur la route. Il nous faudra simplement être prudents pour de quelconques embuscades. Rangeant finalement nos effets personnels à l’arrière de notre moyen de transport, Devon m’aide à y monter, puis mon laïum s’installe derrière avec les bagages et Devon me rejoint finalement sur le siège avant prenant les rênes du cheval pour que nous nous mettions enfin en route. Petit curieux qu’il est et surtout parce qu’il s’agit de son premier grand voyage alors que la neige avait déjà presque disparu, le petit dragon se promène d’un côté à l’autre observant les décors qui s’offraient à lui. Je ne peux m’empêcher de sourire en le voyant, puis je me détourne de ce dernier pour observer mon propre ventre. Ma tenue est légère et j’ai dû opter pour une simple robe ample qui, malgré tout, montre mon ventre déjà bien arrondi sur lequel j’avais déposé mes deux mains. Les mouvements de ce dernier se faisaient de plus en plus sentir et il faut dire que j’ai bien hâte qu’il sorte de là!
« Bientôt, c’est avec toutes la famille qu’on pourra se promener ainsi. Un jour, Cid ou Naevia demandera à chaque fois que nous croiserons quelque chose ce que c’est. » Avec un petit sourire amusé, je pris une voix plus enfantine. « Papa, c’est quoi ça? Et puis ça, c’est quoi? Et ça? Puis ça? » Évidemment, je lui pointe à chaque fois un élément du décor différent jusqu’à me tourner tranquillement vers lui.
« Je suis bien contente que nous soyons parties, Devon. Je pense qu’il faut profiter de tous les moments qui nous sont offerts. Je sais que ça ne te plait pas me voir ici, mais j’en ai besoin. J’ai besoin de prendre l’air, d’être loin de la capitale. J’en peux plus d’être enfermée et je sais que c’est très certainement notre dernière grande sortie avant que je ne doive m’occuper de notre enfant… Je n’aurai plus de temps pour moi, je ne pourrai plus te rendre visite à la taverne en soirée puisque ce n’est pas l’endroit pour un nourrisson. »
Je dépose ma tête contre son bras qui se trouve à mes côtés et referme les miens autour le tenant comme un doudou. J’ai fait beaucoup de sacrifice ces derniers mois. Si on m’avait refusé cette simple demande, je me serais sentie peinée bien qu’en colère, mais ce n’est pas le premier sentiment que j’aurais montré à ce moment.
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Effectivement, lorsque notre enfant sera venu au monde nous pourrons faire ce genre de balade en famille, vu le développement de la taverne je devrais aisément pouvoir prendre un peu de temps pour cela sans trop de soucis. Et oui, cela m'inquiétera bien moins que maintenant! Certes, ce sera toujours inquiétant de faire ce genre de voyage avec un enfant en bas âge mais au moins, nous serons deux pour pouvoir le protéger et nous en occuper! Même si je sais qu'elle n'aimerait pas savoir que je pense cela, actuellement Saryna n'est pas en capacité de se défendre si le besoin se fait sentir, bientôt au terme de sa grossesse, son corps ne lui permettrait pas d'agir aussi vite et agilement qu'avant, certes elle ne voudrait pas l'entendre mais c'est la réalité et moi, quoi qu'on en dise, j'ai un bras de moins alors j'ai peur d'être inapte si les choses se passent mal il faut bien l'avouer. C'est surtout pour cela que je ne voulais pas qu'elle accepte cette demande, c'est pour cette raison que - même si je sais qu'elle déteste cela - je préfère qu'elle reste tranquillement dans notre demeure. Je ne veux pas l'enfermer loin de là mais j'ai peur et, n'est-ce pas normal que de s'inquiéter pour sa famille?
Cela étant, je dois bien avouer que j'ai un sourire tendre, voir même un petit sourire lorsqu'elle imite un enfant se questionnant sur absolument tout. Oui, cela sera merveilleux à ce moment! Je la regarde du coin de l'oeil alors qu'elle me dit combien elle est heureuse de pouvoir prendre la route, il est vrai qu'avant elle vivait dans la forêt, en pleine nature, je sais les efforts qu'elle fait, les sacrifices auquel elle se soumet en vivant dans la capitale... Certes, j'ai trouvé un petit parc, véritable lieu de ressourcement vert en plein coeur de la ville mais, ce n'est pas suffisant! Je sais qu'elle aspire au moment durant lequel elle pourra retourner en forêt, se remettre à chasser, travailler comme elle le faisait avant tout simplement. Je sais que cela sera une libération pour elle et, même si elle semble parfois penser le contraire, j'essayerai de lui laisser cette occasion aussi souvent que possible, après tout ce n'est pas uniquement à elle de s'occuper de notre enfant pendant que je fais ce qui m'arrange! Non, elle pourra compter sur moi pour agir comme le parfait père que j'espère être!
"Je sais que c'est important pour toi et c'est bien pour cela que nous sommes ici! Certes, je ne peux pas dire que j'apprécie le risque que nous prenons, après tout Lucy seule sait ce qu'il pourrait se passer mais, j'ai toujours affirmé vouloir ton bonheur alors ce serait hypocrite de t'empêcher cette sortie après avoir affirmé cela non? Temps que nous sommes d'accord, que tu promets d'être prudente et que tu ne prends pas le moindre risque, ça me va!" Dis-je en posant sur elle un regard tendre. "Et surtout profite du voyage pour te reposer! Si ce que nous savons sur ce dispensaire est vrai, ce n'est pas là-bas que tu pourras le faire! Je ne veux pas que tu te surmènes inutilement comprit?"
Cela étant, je dois bien avouer que j'ai un sourire tendre, voir même un petit sourire lorsqu'elle imite un enfant se questionnant sur absolument tout. Oui, cela sera merveilleux à ce moment! Je la regarde du coin de l'oeil alors qu'elle me dit combien elle est heureuse de pouvoir prendre la route, il est vrai qu'avant elle vivait dans la forêt, en pleine nature, je sais les efforts qu'elle fait, les sacrifices auquel elle se soumet en vivant dans la capitale... Certes, j'ai trouvé un petit parc, véritable lieu de ressourcement vert en plein coeur de la ville mais, ce n'est pas suffisant! Je sais qu'elle aspire au moment durant lequel elle pourra retourner en forêt, se remettre à chasser, travailler comme elle le faisait avant tout simplement. Je sais que cela sera une libération pour elle et, même si elle semble parfois penser le contraire, j'essayerai de lui laisser cette occasion aussi souvent que possible, après tout ce n'est pas uniquement à elle de s'occuper de notre enfant pendant que je fais ce qui m'arrange! Non, elle pourra compter sur moi pour agir comme le parfait père que j'espère être!
"Je sais que c'est important pour toi et c'est bien pour cela que nous sommes ici! Certes, je ne peux pas dire que j'apprécie le risque que nous prenons, après tout Lucy seule sait ce qu'il pourrait se passer mais, j'ai toujours affirmé vouloir ton bonheur alors ce serait hypocrite de t'empêcher cette sortie après avoir affirmé cela non? Temps que nous sommes d'accord, que tu promets d'être prudente et que tu ne prends pas le moindre risque, ça me va!" Dis-je en posant sur elle un regard tendre. "Et surtout profite du voyage pour te reposer! Si ce que nous savons sur ce dispensaire est vrai, ce n'est pas là-bas que tu pourras le faire! Je ne veux pas que tu te surmènes inutilement comprit?"
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Tous les deux nous sommes bien conscients que l’aspect dangereux de notre mission est le voyage pour se rendre jusqu’au dispensaire. Après tout, s’il ne s’agit que de mauvais traitement ou du personnel désagréable, cela reste bien plus facile à gérer qu’un groupe de bandit. À cela, je croise les doigts pour qu’il ne se passe rien. J’ai peut-être mon arc et mes flèches, mais ma réactivité n’est plus la même. Enfin, peut-être qu’amener Theraphosa avec nous pour le trajet aurait pu se montrer utile. Il aurait fait un bon éclaireur, mais bon, je ne pouvais pas amener tous mes familiers avec moi pour cette mission surtout qu’ils n’auraient pas pu nous rejoindre dans le dispensaire. À la place, je n’ai avec moi que Misumena, il est encore petit et peut m’accompagner partout et je me suis procurée deux bagues plutôt utiles. Il s’agit de bague pouvant me permettre de parler avec certains animaux, l’une était pour les araignées en tout genre, alors que la seconde fût pour communiquer avec les campagnols soit de petit rongeur en tout genre. Des créatures plutôt répandues dans le royaume et qui seront nous tenir informer de la présence d’un potentiel danger.
« Ne t’inquiète pas, je ne ferai rien pour me mettre dans une situation péril volontairement et je ferai tout pour m’y sortir au besoin. »
C’est à ce moment que Misumena décide de passer sa petite tête blanchâtre entre nos bras cherchant un peu d’attention. S’occuper de familier, c’était comme en quelque sorte s’occuper d’enfant non? Cela reste un être vivant, bébé et qui ne comprend pas toujours ce qu’on lui dit et l’inverse est tout à fait possible. On ne comprend pas toujours ce qu’ils veulent, leurs besoins du moment et parfois il faut essayer de deviner jusqu’à trouver. On finit par s’habituer, se donner des trucs et reconnaître certains signaux. Il faut être patient et se montrer doux, mais à la fois ferme. Je caresse alors le dessus de son crâne écailleux et ce dernier ferme les yeux et roucoule doucement avant de décider qu’il en avait marre d’être à l’arrière et saute à l’avant se mettant à moitié sur moi.
« Ah! Fais attention pour ne pas tomber toi! On en a encore pour un petit moment avant de faire un premier arrêt, Misumena. Tu vas apprendre la patience, ce qui te sera bien utile prochainement. » Dis-je en passant un bras autour de son corps pour lui éviter de glisser. « Un jour, tu viendras chasser avec nous. » et quand je dis nous, je parle de Nephalie et Theraphosa. « Tu m’aideras à mobiliser nos proies! »
Je sais qu’il ne me comprend pas encore, mais j’imagine qu’à force de discuter avec ce dernier et il finira par retenir quelques mots, puis j’imagine qu’avec une magie de télépathie il sera plus aisé pour nous de discuter.
Le voyage est plutôt léger pour le moment, Devon est concentré et guette ce qui se passe autour de nous. Le petit dragon blanc est retourné à l’arrière pour s’allonger. Après tout, ça le fatigue aussi et pour ma part, j’en ai profité pour faire une sieste. C’est bien lui qui m’a dit de me reposer. Enfin, j’ignore la distance que nous avons parcourue, mais ce qui me réveille n’est certainement pas notre arrivée, mais bien une envie d’aller aux toilettes. Elles se font de plus en plus présentes et faut dire que le bébé prend bien plus de place qu’au début.
« On fait une pause? » que je demande à moitié endormis. « J’ai besoin de soulager ma vessie. Encore, puis j’ai faim… »
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Elle ne prendra pas le moindre risque certes... Cependant, entre mes deux naufrages et son kidnapping on ne peut pas dire que la chance nous sourit spécialement malheureusement. C'est aussi pour cela que je ne voulais pas réellement prendre cette mission, je deviens peut-être trop craintif ou trop prudent, belle ironie pour un homme qui a toujours vécu en allant au devant du danger, qui est devenu aventurier sans pouvoir l'aidant dans cette fonction et qui a fini par appeler sa taverne : "L'aventurier téméraire" justement parce que cela faisait écho à sa vie passé... Je suppose que devenir père ça vous change un homme après tout? Enfin, au moins elle va faire des efforts - du moins je l'espère - et je suppose que si je lui dis de courir elle m'écoutera? Même si, en réalité, connaissant la sauvageonne, je doute qu'elle accepte de me laisser en arrière même si nous savons tous les deux que ce sera la bonne chose à faire pour le bien de notre enfant. Contrairement à elle, je peux aisément me battre, j'ai d'ailleurs emmené plusieurs bouteilles d'eau pour le voyage, certes je ne pourrais pas boire mes propres créations pour améliorer mes capacités physiques cependant, une concoction explosive ça a de quoi faire fuir des brigands...
Et en parlant d'explosive, voici que le petite laïum fait son apparition de manière on ne peut moins discrète, passant sa tête entre nous pour réclamer de l'attention et je dois faire un grand mouvement pour qu'il ne repousse pas mon bras, chose qui aurait mit un grand coup sur les rênes et aurait risqué de faire changer la direction de notre carriole... Je soupire doucement, un bébé dragon je ne suis pas réellement certain que ce soit le meilleur familier pour un tel voyage mais bon, je ne vais pas reprocher à ma conjointe de vouloir approfondir son lien avec son nouveau compagnon donc, je ne dis rien présentement. Par contre, lorsqu'il décide de passer sur le siège avant en montant littéralement sur Saryna je fronce les sourcils et je secoue la tête.
"Mais fais attention Misumena!" Je sais qu'il ne pense pas à mal et qu'il ne comprend sans doute pas cependant, un coup de la part de cette bête, même petite, serait sans aucun doute mauvais pour le bébé! Encore une cause de soucis en plus pour l'occasion. Nouveau soupire alors que je tente de me concentrer sur la route et surtout sur ce qu'il y a autours de nous, faudrait voir à ne pas tomber sur une embuscade... Après un petit moment, le dragon retourne à l'arrière pour se coucher de tout son long et même la belle hybride ferme les yeux, visiblement capable de s'endormir malgré l'irrégularité de la route qui provoque quelques sursauts de notre moyen de locomotion... J'ignore combien de temps nous voyageons exactement, il faut avouer que je ne fais pas spécialement attention à la route à proprement parlé, plus concentré sur l'environnement de manière générale, les herbes que le vent fait bruisser, les arbres qui peuvent dissimuler quelque chose, le relief qui pourrait se montrer parfait pour une embuscade... Au fond, ce sont mes réflexes d'ancien aventurier qui reprennent le dessus, comme quoi, cela ne s'oublie pas réellement!
Saryna met fin à tout cela en se réveillant pourtant en affirmant deux choses : un elle a un besoin naturel et ensuite, elle a faim... J'arrête donc notre véhicule sur le coté de la route avant de m'étirer rapidement. "Nous allons donc faire une pause! Je pense que les chevaux en ont également besoin, nous avons encore plusieurs jours de route, inutile de les épuiser..." Dis-je en descendant de mon siège et en bougeant les jambes pour les dégourdir. "Je te laisse faire ce que tu as à faire... Ne t'éloigne pas trop cependant, nous ne sommes jamais trop prudent!" Dis-je en me mettant à fouiller dans mon sac sans fond, si madame a faim, il va falloir préparer de quoi manger. J'ai amené quelques casseroles ainsi que mes bouteilles d'eau et quelques rations, il suffit de trouver de quoi faire un feu - ce dont nous ne manquerons pas sur la route - pour préparer un repas rapide... Je m'empresse donc de le faire alors que Saryna s'éloigne légèrement pour l'appelle de dame nature. Lorsqu'elle revient, l'eau est en train de bouillir et j'utilise mon fidèle couteau pour couper des légumes grossièrement. "On mange rapidement et on reprend la route, inutile de perdre plus de temps que nécessaire!"
Et en parlant d'explosive, voici que le petite laïum fait son apparition de manière on ne peut moins discrète, passant sa tête entre nous pour réclamer de l'attention et je dois faire un grand mouvement pour qu'il ne repousse pas mon bras, chose qui aurait mit un grand coup sur les rênes et aurait risqué de faire changer la direction de notre carriole... Je soupire doucement, un bébé dragon je ne suis pas réellement certain que ce soit le meilleur familier pour un tel voyage mais bon, je ne vais pas reprocher à ma conjointe de vouloir approfondir son lien avec son nouveau compagnon donc, je ne dis rien présentement. Par contre, lorsqu'il décide de passer sur le siège avant en montant littéralement sur Saryna je fronce les sourcils et je secoue la tête.
"Mais fais attention Misumena!" Je sais qu'il ne pense pas à mal et qu'il ne comprend sans doute pas cependant, un coup de la part de cette bête, même petite, serait sans aucun doute mauvais pour le bébé! Encore une cause de soucis en plus pour l'occasion. Nouveau soupire alors que je tente de me concentrer sur la route et surtout sur ce qu'il y a autours de nous, faudrait voir à ne pas tomber sur une embuscade... Après un petit moment, le dragon retourne à l'arrière pour se coucher de tout son long et même la belle hybride ferme les yeux, visiblement capable de s'endormir malgré l'irrégularité de la route qui provoque quelques sursauts de notre moyen de locomotion... J'ignore combien de temps nous voyageons exactement, il faut avouer que je ne fais pas spécialement attention à la route à proprement parlé, plus concentré sur l'environnement de manière générale, les herbes que le vent fait bruisser, les arbres qui peuvent dissimuler quelque chose, le relief qui pourrait se montrer parfait pour une embuscade... Au fond, ce sont mes réflexes d'ancien aventurier qui reprennent le dessus, comme quoi, cela ne s'oublie pas réellement!
Saryna met fin à tout cela en se réveillant pourtant en affirmant deux choses : un elle a un besoin naturel et ensuite, elle a faim... J'arrête donc notre véhicule sur le coté de la route avant de m'étirer rapidement. "Nous allons donc faire une pause! Je pense que les chevaux en ont également besoin, nous avons encore plusieurs jours de route, inutile de les épuiser..." Dis-je en descendant de mon siège et en bougeant les jambes pour les dégourdir. "Je te laisse faire ce que tu as à faire... Ne t'éloigne pas trop cependant, nous ne sommes jamais trop prudent!" Dis-je en me mettant à fouiller dans mon sac sans fond, si madame a faim, il va falloir préparer de quoi manger. J'ai amené quelques casseroles ainsi que mes bouteilles d'eau et quelques rations, il suffit de trouver de quoi faire un feu - ce dont nous ne manquerons pas sur la route - pour préparer un repas rapide... Je m'empresse donc de le faire alors que Saryna s'éloigne légèrement pour l'appelle de dame nature. Lorsqu'elle revient, l'eau est en train de bouillir et j'utilise mon fidèle couteau pour couper des légumes grossièrement. "On mange rapidement et on reprend la route, inutile de perdre plus de temps que nécessaire!"
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« Je crois qu’il serait temps que tu te détendes un peu, Devon. Tu es tellement craintif que j’ai l’impression de me voir moi-même au début de ma grossesse. Je te connais, je sais que tu es en train d’imaginer le pire. Dans ta tête, on cherche à nous embusquer à chaque rocher, ou même à chaque arbre, mais tu t’inquiètes pour rien! » lui dis-je en descendant à mon tour de notre moyen de transport. Il est temps pour moi et Misumena de nous dégourdir les jambes, mais évidemment, Devon ne veut pas que je m’éloigne trop. « Je sais qu’on a pas vraiment eu de chance par moment, mais nous sommes toujours là malgré tout et nous arrivons toujours à nous retrouver. Enfin, je reviens, car je n’ai pas envie de m’échapper sur place et la petite bête s’amuse à me donner des coups de pieds dans le bas du ventre… »
Évidemment, je me dépêche aussi vite que ma condition physique me le permet pour trouver un endroit discret, mais pas trop éloigné pour me soulager. Il faut dire que cela n’a jamais réellement dérangé puisque j’ai toujours fait ainsi lorsque je vivais dans les bois, mais je dois tout de même avouer que le confort d’une toilette me manque. Aller vivre en ville n’avait pas eu que des désavantages. Avoir accès à une salle de bain était merveilleux! Dans tous les cas, je fais mes petites besognes rapidement pendant que Misumena s’est assis devant moi et se demande certainement ce que je suis en train de faire.
« Regarde ailleurs toi! » que je lui dis tout simplement, mais il ne fait que bouger la tête sur le côté comme s’il cherchait à comprendre ce que je lui disais. Je pousse un soupir, puis je me relève finalement en replaçant mes vêtements comme il se devait puis reprend finalement le chemin en direction de Devon. De loin, ce dernier semble déjà avoir entrepris de préparer le repas et bien évidemment il semble éplucher des légumes. Je fais une petite grimace et me rapproche de ce dernier qui m’avise qu’on ne doit pas perdre de temps. Je soupire légèrement et me penche au-dessus de ce dernier pour passer mes bras autour de son cou et le serrer du mieux que je le pouvais. Après tout, lorsqu’un enfant en pleine formation tente de nous séparer ce n’est pas facile. Je réussis néanmoins à déposer mes lèvres sur sa joue pour l’embrasser tendrement, puis je dépose le dessous de mon menton sur son épaule.
« Tu sais ce qu’on va faire en chemin, on va parler de choses qui nous font plaisir ou rire. Je suis sûre que ça ne pourra que nous faire du bien et puis nous en aurons besoin avant d’arriver là-bas. Après tout, l’humour est bon pour la santé! Cela aide à détendre les muscles de notre corps. Rire peut aussi réduire le stress ce qui serait très utilitaire dans ton cas. En tout cas, il semblerait aussi que cela pourrait réduire certaines douleurs. Puis il ne faut pas se mentir, il est bien plus agréable de voyager quand on fait preuve d’humour, tu ne penses pas? L’ambiance est plus légère et il est plus facile de s’exprimer ainsi. Le temps nous semble bien moins long et les soucis bien loin. »
Bon, je ne pense pas que mon petit discours lui sera utile. Le connaissant, il gardera toujours un œil ouvert sur tout et je suis même prête à mettre ma main au feu en disant qu’il ne dormira que très peu lors des nuits. Nous serons peut-être à l’abri des intempéries dans son emport’tout, mais pas à l’abri d’une attaque, mais bon. Comme je l’ai dit, il vaut mieux rester optimiste et se dire que cela ne nous arrivera pas que de toujours rester sur nos gardes. En tout cas, pour mon cas, parce que me causer du stress inutilement n’est certainement pas bon pour le bébé et risque certainement de provoquer l’inévitable. Ce que nous ne voulons pas… Après tout, si le dispensaire à si mauvaise réputation, je n’ai pas envie d’y donner la vie.
Lorsque le repas est prêt, nous ne nous attardons pas et mangeons. J’aurais pu chasser, mais cela aurait impliqué de m’éloigner un peu et ce dernier se serait très certainement inquiété alors on se contente de nos provisions apportées de la maison. Dès que nous avons terminé, nous nous assurons d’éteindre le feu, de ranger notre matériel après l’avoir lavé, puis nous nous remettons en route.
Les quelques jours passent et comme je l’avais prédit, rien ne nous était arrivé et il faut dire qu’il était temps que nous arrivions. Pas que cela était désagréable, mais mes fesses commençaient à me le faire savoir depuis un moment!
« Enfin! » m’exclamai-je en m’étirant doucement.
Il ne restait qu’à débarquer tous nos sacs et prendre la direction des portes.
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Je m'inquiètes trop? C'est simple à dire cela mais pourtant est-ce réellement le cas? Ce n'est pas comme si je n'avais aucune raison de le faire! Les brigands sont tout de même présents sur les routes! Certes, pas si nombreux que cela, d'une certaine manière le royaume d'Aryon est relativement paisible mais elle n'a pas vécu la même chose que moi non plus... "Tu es bien trop optimiste! Il faut toujours se méfier! Tu sais, lors de mon premier naufrage, ce n'était pas le naufrage le plus dangereux! C'était les autres! Je me souviens de cet homme immense, plus grand que moi ou ton père même, il devait faire dans les 4 mètres - sans doute un pouvoir - et fallait le voir ce bougre qui refusait de nous laisser entrer dans une grotte pour nous réchauffer! Il a sorti une arme et a tenté de m'assener un coup avec! Je pense que s'il avait réussi a frapper je ne serai sans doute pas là aujourd'hui!" Je me souviens de ce colosse qui, même pour moi, semblait gigantesque, je me souviens de son attaque... Je ne me rappelle plus exactement ses traits, l'arme qu'il brandissait - était-ce une masse ou une épée? - ou même comment j'ai évité le coup, sans doute un mouvement réflexe dû à l'adrénaline mais je sais ce dont les hommes sont capables! "Je ne pense pas que ce soit de l'exagération d'être trop prudent..."
Nous allons avoir un enfant par Sainte Lucy! N'est-il pas alors normal que d'être inquiet? Certes, elle a raison sur plusieurs points : nous nous en sommes toujours sorti, nous nous sommes retrouvés et les routes du royaume ne sont pas si dangereuse que cela! Avant, je parcourais souvent la route alors que j'étais aventurier sans croiser le moindre brigand... Peut-être devrais-je tenter de contacter Asia? Cela fait si longtemps que je n'ai plus de nouvelles de mon amie, je n'ose même pas aller voir à la guilde si elle est encore vivante... Je ne pense pas qu'elle ai pu perdre la vie, c'est une force de la nature comme on n'en fait plus mais, depuis le temps, j'avoue parfois craindre le pire... Si je pouvais lui rappeler, peut-être pourrait-il me rappeler, à base de vieux souvenirs et d'anecdotes de l'époque que le nom de ma taverne n'est pas dû à ma prudence, mon inquiétude constante ou ma paranoïa sur les routes? Je soupire doucement alors que je termine d'éplucher les carottes et que Saryna me rejoint après avoir fait son affaire.
Nous mangeons et Saryna me fait tout un discours sur les bienfaits de l'humour et, je dois bien avouer que pour le coup, elle arrive même à doucement me faire rire! Saryna Delarosa, la sauvageonne qui a été d'une difficulté sans pareille à approcher malgré que je lui avais porté secours qui me fait des leçons sur l'humour? Quand on sait qu'à bout de force elle a tenter de provoquer une bagarre et qu'elle n'est pas réellement connue pour son humour débordant, c'est un peu ironique tout de même non? Je me contente de rire légèrement en servant les portions et en secouant la tête. "D'accord d'accord... Tu as gagnée!" Dis-je en haussant les épaules tout en secouant la tête de droite à gauche. Certes je vais rester méfiant mais inutile de l'inquiéter inutilement. Après tout, elle a probablement raison, je le sais en mon fort intérieur mais que voulez-vous? Je ne veux pas prendre le moindre risque! Nous mangeons et après quoi nous nous remettons en route.
Ce n'est que plusieurs jours de route plus tard que nous arrivons enfin au dispensaire sur lequel nous devons mener l'enquête - chose étrange à dire, ce n'est pas réellement mon domaine d'expertise! - J'aide Saryna a descendre de notre véhicule et je m'occupe de prendre nos affaires. Un homme s'approche rapidement de nous, visiblement pas un membre du personnel soignant. L'homme, étrangement chaleureux vu ce que nous avons entendu sur l'établissement nous accueil d'un grand sourire. "Bonjour m'sieur dame! Z'avez fait bon voyage?" Puis, voyant le ventre de Saryna, il siffle en secouant la tête. "Oh! Me laissez pas vous ralentir j'pense que vous avez plus urgent! J'vais m'occuper de vot' carrosse! J'suis le palefrenier du centre, vos chevaux seront bien traités avec moi!" Et sans plus de cérémonie, ce sympathique personnage s'éloigne en emmenant nos chevaux et le carrosse avec lui... Je regarde Saryna en m'avançant vers la porte. "Un homme sympathique, peut-être que les rumeurs sont fausses finalement?" Dis-je avant de pousser la porte et de revenir à la réalité! L'endroit est austère, à peine éclairé en réalité, il y a une odeur désagréable, mélange entre de l'encens et... Une odeur de renfermé ou de malpropre? Un mélange qui n'a rien d'agréable en tout cas... Je m'avance vers le comptoir d'accueil déjà bien moins rassuré ou une femme aussi souriant qu'une porte de cachot me "salut" sans même réellement me regarder.
"C'est pour quoi?"
"Et bien... Ma conjointe est..."
"Allez vous asseoir!" Me coupe-t-elle. "On viendra vous voir quand on aura le temps!" Affirme-t-elle alors que je me tourne vers Saryna avec un regard soulignant sans doute ma volonté de faire demi-tour immédiatement.
Nous allons avoir un enfant par Sainte Lucy! N'est-il pas alors normal que d'être inquiet? Certes, elle a raison sur plusieurs points : nous nous en sommes toujours sorti, nous nous sommes retrouvés et les routes du royaume ne sont pas si dangereuse que cela! Avant, je parcourais souvent la route alors que j'étais aventurier sans croiser le moindre brigand... Peut-être devrais-je tenter de contacter Asia? Cela fait si longtemps que je n'ai plus de nouvelles de mon amie, je n'ose même pas aller voir à la guilde si elle est encore vivante... Je ne pense pas qu'elle ai pu perdre la vie, c'est une force de la nature comme on n'en fait plus mais, depuis le temps, j'avoue parfois craindre le pire... Si je pouvais lui rappeler, peut-être pourrait-il me rappeler, à base de vieux souvenirs et d'anecdotes de l'époque que le nom de ma taverne n'est pas dû à ma prudence, mon inquiétude constante ou ma paranoïa sur les routes? Je soupire doucement alors que je termine d'éplucher les carottes et que Saryna me rejoint après avoir fait son affaire.
Nous mangeons et Saryna me fait tout un discours sur les bienfaits de l'humour et, je dois bien avouer que pour le coup, elle arrive même à doucement me faire rire! Saryna Delarosa, la sauvageonne qui a été d'une difficulté sans pareille à approcher malgré que je lui avais porté secours qui me fait des leçons sur l'humour? Quand on sait qu'à bout de force elle a tenter de provoquer une bagarre et qu'elle n'est pas réellement connue pour son humour débordant, c'est un peu ironique tout de même non? Je me contente de rire légèrement en servant les portions et en secouant la tête. "D'accord d'accord... Tu as gagnée!" Dis-je en haussant les épaules tout en secouant la tête de droite à gauche. Certes je vais rester méfiant mais inutile de l'inquiéter inutilement. Après tout, elle a probablement raison, je le sais en mon fort intérieur mais que voulez-vous? Je ne veux pas prendre le moindre risque! Nous mangeons et après quoi nous nous remettons en route.
Ce n'est que plusieurs jours de route plus tard que nous arrivons enfin au dispensaire sur lequel nous devons mener l'enquête - chose étrange à dire, ce n'est pas réellement mon domaine d'expertise! - J'aide Saryna a descendre de notre véhicule et je m'occupe de prendre nos affaires. Un homme s'approche rapidement de nous, visiblement pas un membre du personnel soignant. L'homme, étrangement chaleureux vu ce que nous avons entendu sur l'établissement nous accueil d'un grand sourire. "Bonjour m'sieur dame! Z'avez fait bon voyage?" Puis, voyant le ventre de Saryna, il siffle en secouant la tête. "Oh! Me laissez pas vous ralentir j'pense que vous avez plus urgent! J'vais m'occuper de vot' carrosse! J'suis le palefrenier du centre, vos chevaux seront bien traités avec moi!" Et sans plus de cérémonie, ce sympathique personnage s'éloigne en emmenant nos chevaux et le carrosse avec lui... Je regarde Saryna en m'avançant vers la porte. "Un homme sympathique, peut-être que les rumeurs sont fausses finalement?" Dis-je avant de pousser la porte et de revenir à la réalité! L'endroit est austère, à peine éclairé en réalité, il y a une odeur désagréable, mélange entre de l'encens et... Une odeur de renfermé ou de malpropre? Un mélange qui n'a rien d'agréable en tout cas... Je m'avance vers le comptoir d'accueil déjà bien moins rassuré ou une femme aussi souriant qu'une porte de cachot me "salut" sans même réellement me regarder.
"C'est pour quoi?"
"Et bien... Ma conjointe est..."
"Allez vous asseoir!" Me coupe-t-elle. "On viendra vous voir quand on aura le temps!" Affirme-t-elle alors que je me tourne vers Saryna avec un regard soulignant sans doute ma volonté de faire demi-tour immédiatement.
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J’ai réussi à décoincer un peu Devon pendant le voyage et nous avons pu rire et se moquer ensemble de tout et de rien bien que je sais qu’il était resté alerte afin de pouvoir réagir à la moindre occasion. Ce n’était pas plus mal, puisque nous ne devions tout de même pas baisser notre garde et de rester insouciant aux dangers qui pouvaient nous tomber dessus, mais je pense qu’il est possible de pouvoir s’amuser en même temps. Il ne faut simplement pas en abuser et rester discret. Bon, ici, il est plutôt difficile de rester discret puis nous sommes accompagnés de chevaux dans un carrosse avec tous nos sacs. De plus, le petit dragon blanc est bien visible de loin et attire souvent les regards des autres voyageurs que nous croisons sur la route. Après tout, nous ne sommes pas totalement seuls puis il s’agit tout de même d’une route fréquenter. Ce n’est que lorsque nous décidions d’emprunter un embranchement pour nous engager sur la voie qui nous mènerait jusqu’au dispensaire que tout devint bien plus calme.
C’est d’ailleurs dans ce calme extrême que Misumena devint complètement fou! Enfin, je dirais surtout comme un enfant qui sort de sa sieste et qui a tout plein d’énergie. Vous me suivez? Depuis quelque temps, ce dernier aime bien étirer ses ailes et pratiquer son vol, parce que oui, il peut voler bien qu’il ne soit pas des plus agiles pour le moment. Il s’était donc mis dans l’idée de nous tourner autour pendant un moment, sauf qu’au bout d’un moment le petit dragon s’est fatigué et comme l’atterrissage n’est pas complètement maîtrisé pour le moment, il s’est mis à perdre de l’altitude au moment où il revenait vers moi. Sauf qu’évidemment, je parlais avec Devon à ce moment et je n’ai remarqué que trop tard la chute de ce dernier qui me tomba dans les bras cognant le haut de son crâne contre mon nez. Un râle de douleur m’échappe alors que j’attrape aussitôt mon pauvre nez d’une main. Évidemment, du sang s’en échappe suite au coup et je plisse les yeux en direction de mon familier qui me regardent avec un air de chien battu. Il sait qu’il a merdé et qu’il m’a blessée. Du coup, parce qu’il se sent mal, il approche sa petite tête contre ma main pour venir la lécher. Je pousse un grand soupir… Heureusement que depuis ma rencontre avec Devon j’ai changé parce que ce dernier n’aurait pas apprécié que je me mette en colère contre lui. « Misumena, sérieusement, ne vole pas autour de nous au moins! » J’essuie mon nez qui est maintenant tout rouge et nous terminons le voyage ainsi.
Une fois arrivé au dispensaire, nous sommes tout de même bien reçus par le palefrenier qui semble être tout le contraire de ce qui nous a été dit et Devon m’en fait justement la remarque sauf que bon, les plaintes viennent de l’intérieur et non du palefrenier. « Je n’y croirais pas trop à ta place. Il ne fait pas partie du personnel soignant… » Ce dernier, malgré les charges qu’il porte, pousse la porte de son épaule pour laisser place à ce que je disais. Quand bien même que le personnel extérieur serait d’une gentillesse, ce qui compte réellement c’est ce qui se passe à l’intérieur et disons que pour une première impression, cela nous fait froids dans le dos. L’odeur me pique le nez, la luminosité est plutôt faible et la salubrité laisse à désirer. Enfin, je ne suis pas spécialement adepte des dispensaires ou tous autres hôpitaux, mais j’ose espérer que s’ils sont subventionnés, l’endroit devrait déjà être plus propre et mieux éclairé. C’est d’ailleurs Devon qui prend la parole à ce moment et alors que cette femme lui demande la raison de notre présence, elle ne lui laisse même pas le temps de terminer sa phrase qu’elle nous ordonne de nous asseoir. Lorsque je croise le regarde de mon aimé, je secoue doucement la tête pour lui signaler de laisser tomber et que ça ne valait pas la peine.
« Viens, allons nous asseoir et écoutons cette gentille dame… » que je dis avec sarcasme, mais avec le plus grand des sourires que je pouvais offrir. Je ne lui jette même pas un regard et j’attrape le bras inerte de ce dernier, puisque l’autre est plein, pour le guider vers un endroit plutôt tranquille. Enfin, la salle semble déjà occupée à cette heure de la journée et certain semble en moins bon état que d’autres attendant certainement plus longtemps que certain. Évidemment, nous avons laissé Misumena au soin du palefrenier qui avait accepté avec une grande joie. Après tout, il était plutôt mignon le petit dragon et cela occupera l’homme pendant un petit moment, surtout que nous ne savons pas réellement combien de temps nous resterons ici. Je me voyais mal aussi le faire entrer ici alors qu’il s’agit d’un endroit relié à la médecine.
« Ah! Vous avez un bien joli ventre, ma belle dame! M’arrêta alors une vielle dame qui attendait aussi.
- Merci, lui dis-je sans savoir quoi dire un peu surpris par cette dernière.
- Vous en êtes à combien de mois?
- Nous arrivons bientôt à terme, nous en sommes bientôt à la fin de notre huitième mois.
- Aaaah! Vous pourriez accoucher à tout moment alors! C’est bien! Ça me rappelle le moment où je portais mon premier gamin… que de bons souvenirs! »
D’ailleurs, la dame m’attrapa doucement par la manche, m’obligeant ainsi à me pencher près d’elle.
« J’vous souhaite pas de perdre vos eaux ici… J’ai pas envie que votre bébé attrape un truc… »
Je la regarde un peu surprise, puis lui sourit doucement, en lui tapant l’épaule tout en me redressant. Je ne peux pas me laisser déstabiliser par les dires de la vieille femme qui semble peut-être être une régulière ici. Après tout, ce n’est pas tout le monde qui a les moyens de s’offrir des soins payants, mais je ne veux pas penser à cette possibilité. Ça serait le comble que je doive donner naissance à notre enfant dans ce dispensaire surtout si l’on parle en mal de cet endroit.
« Merci, madame, mais c’est quelque chose que je ne peux contrôler, malheureusement. D’ailleurs, si vous voulez, vous pouvez venir vous installer près de nous. Discuter tous ensemble nous aidera certainement à faire passer le temps.
- Vous n’avez pas tort, puis j’suis sûre que vous avez plein de choses intéressantes à pouvoir raconter à une vieille femme comme moi! Mais malheureusement, j’veux pas perdre ma place, alors je vais attendre ici. J’suis là depuis l’aurore et on ne m’a toujours pas rencontrée! »
Enfin, je remercie finalement la dame et nous nous installons finalement plus loin. Le service semble être plus long que je ne le pensais. Bien évidemment, je mentionne à Devon ce que la dame m’a chuchoté à l’oreille puisque je ne pouvais pas avant.
« À peine qu’on a mis les pieds ici, qu’on ressent déjà qu’il y a un problème. »
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Un problème? C'est plus qu'un problème de toute évidence! Déjà la sympathie et le manque de professionnalisme de la personne à l'accueille est une honte absolue! Si cela ne tenait qu'à moi, cela aurait été déjà suffisant pour quitter l'établissement sans en demander plus et pour faire un rapport à Dame Weiss! Mais évidemment, Saryna me fait comprendre par son regard que l'on ne peut pas se contenter de cela ou, du moins, qu'elle ne le veut pas! Je sais qu'elle se sent enfermée à la maison et sans doute cette aventure lui fait-elle du bien d'une certaine manière mais, en sachant qu'elle est enceinte et proche d'accoucher, comment ne pas vouloir quitter immédiatement cet endroit? Je soupire fortement en m'installant comme je le peux sur ce siège qui n'a rien de confortable, on dirait que tout le rembourrage de la chaise a été retiré et que je ne suis installé que sur une planche de bois posé à l'horizontale. Certes, ce n'est pas gênant présentement mais, j'imagine les gens qui sont assit sur de tels siège depuis l'aurore comme cette vieille dame avec laquelle ma belle sauvageonne a discuté.
Elle attend depuis l'Aurore sans avoir vu personne? Combien de temps allons-nous alors attendre? Il est déjà une heure avancée de la matinée - nous approchons sans doute de midi - et aucun médecin n'est passé? C'est sans aucun doute une plaisanterie de mauvais goût! J'imagine si je faisait cela dans ma taverne, ne pas servir les clients des heures durant, nul doute que j'aurais fait faillite depuis longtemps! Les minutes passent sans que cela ne change, la pièce se remplie de plus en plus sans jamais se vider et je ne peux décemment pas accepter cela! Des personnes sont visiblement blessées, d'autres tousses, certains ne peuvent même pas s'asseoir et puis, je ne vais pas mentir, je ne veux pas laisser Saryna ainsi entourée de personnes malades! Cela pourrait être mauvais pour notre bébé après tout, ou même pour elle! Elle va avoir besoin de toute son énergie pour accoucher, je refuse qu'elle tombe malade à cause des mauvais services d'un dispensaire! Je dépose doucement ma main sur la jambe de mon aimée et je me lève.
"Je vais voir à l'accueil pourquoi c'est aussi long, je reviens."
Dis-je avant de me diriger vers le comptoir auquel nous avons été mal reçu. Là, la femme est en train "d'accueillir" un autre patient. L'homme ne semble pas spécialement mal en point, pas de blessure visible, pas de toux incontrôlable, je l'entends même dire qu'il a "un peu mal la gorge"... Certaines personnes viennent réellement pour rien! C'est du moins ce que je me dis jusqu'à assister à la suite! Alors que notre sympathique porte de prison - la femme donc - lui indique sans même le regarder la même direction qu'elle nous a donné mais c'est alors que les choses changent : l'homme sort une petite pochette de cristaux et la dépose sur le comptoir devant la femme qui relève pour la première fois la tête... Elle se saisie de la bourse et indique à l'homme une autre direction. "Couloir de droite, première porte sur votre gauche..." Alors c'est cela? Ils font passer les gens qui payent des suppléments avant les autres? Cette fois, je vois rouge! J'approche décidé du comptoir et je me plante devant la femme qui a déjà reporté son attention sur ses papiers.
"C'est pour?"
"Certaines personnes attendent depuis des heures sans avoir vu un médecin et vous donnez la priorité à celui-ci?"
"Son cas était plus grave voilà tout..."
"Plus grave? Un léger mal de gorge? Ce ne serait pas plutôt à cause des cristaux qu'il vous a donné?"
"Je n'ai pas à me justifier devant vous! Si vous n'êtes pas content allez donc dans une autre clinique... Nous sommes la seule dans les environs!" Me dit-elle avec un sourire narquois alors qu'elle relève enfin le visage.
Cette fois, c'est trop! D'un mouvement rapide et puissant, je lève mon bras droit pour venir l'abattre avec force sur le comptoir qui ne résiste pas, dans un bruit bien sonore, le bois craque pour voler en éclat, bon j'ai fait un peu de dégât mais, il faut bien avouer qu'heureusement je suis capable de me contrôler, j'étais à deux doigts de frapper la femme... Cette dernière pousse d'ailleurs un petit cri strident alors qu'elle se lève, faisant tomber sa chaise. Je la regarde d'un oeil mauvais. "J'exige qu'un médecin vienne voir ceux qui attendent depuis des heures! Par ailleurs, ma conjointe est enceinte de huit mois alors j'exige de voir un médecin immédiatement!"
"Oui... Oui bien-sûr! Vous pouvez prendre ce couloir, première porte à droite et je vais m'assurer qu'un médecin passe voir les autres patients immédiatement..."
Sans plus de cérémonie, je me retourne donc pour aller chercher Saryna.
Elle attend depuis l'Aurore sans avoir vu personne? Combien de temps allons-nous alors attendre? Il est déjà une heure avancée de la matinée - nous approchons sans doute de midi - et aucun médecin n'est passé? C'est sans aucun doute une plaisanterie de mauvais goût! J'imagine si je faisait cela dans ma taverne, ne pas servir les clients des heures durant, nul doute que j'aurais fait faillite depuis longtemps! Les minutes passent sans que cela ne change, la pièce se remplie de plus en plus sans jamais se vider et je ne peux décemment pas accepter cela! Des personnes sont visiblement blessées, d'autres tousses, certains ne peuvent même pas s'asseoir et puis, je ne vais pas mentir, je ne veux pas laisser Saryna ainsi entourée de personnes malades! Cela pourrait être mauvais pour notre bébé après tout, ou même pour elle! Elle va avoir besoin de toute son énergie pour accoucher, je refuse qu'elle tombe malade à cause des mauvais services d'un dispensaire! Je dépose doucement ma main sur la jambe de mon aimée et je me lève.
"Je vais voir à l'accueil pourquoi c'est aussi long, je reviens."
Dis-je avant de me diriger vers le comptoir auquel nous avons été mal reçu. Là, la femme est en train "d'accueillir" un autre patient. L'homme ne semble pas spécialement mal en point, pas de blessure visible, pas de toux incontrôlable, je l'entends même dire qu'il a "un peu mal la gorge"... Certaines personnes viennent réellement pour rien! C'est du moins ce que je me dis jusqu'à assister à la suite! Alors que notre sympathique porte de prison - la femme donc - lui indique sans même le regarder la même direction qu'elle nous a donné mais c'est alors que les choses changent : l'homme sort une petite pochette de cristaux et la dépose sur le comptoir devant la femme qui relève pour la première fois la tête... Elle se saisie de la bourse et indique à l'homme une autre direction. "Couloir de droite, première porte sur votre gauche..." Alors c'est cela? Ils font passer les gens qui payent des suppléments avant les autres? Cette fois, je vois rouge! J'approche décidé du comptoir et je me plante devant la femme qui a déjà reporté son attention sur ses papiers.
"C'est pour?"
"Certaines personnes attendent depuis des heures sans avoir vu un médecin et vous donnez la priorité à celui-ci?"
"Son cas était plus grave voilà tout..."
"Plus grave? Un léger mal de gorge? Ce ne serait pas plutôt à cause des cristaux qu'il vous a donné?"
"Je n'ai pas à me justifier devant vous! Si vous n'êtes pas content allez donc dans une autre clinique... Nous sommes la seule dans les environs!" Me dit-elle avec un sourire narquois alors qu'elle relève enfin le visage.
Cette fois, c'est trop! D'un mouvement rapide et puissant, je lève mon bras droit pour venir l'abattre avec force sur le comptoir qui ne résiste pas, dans un bruit bien sonore, le bois craque pour voler en éclat, bon j'ai fait un peu de dégât mais, il faut bien avouer qu'heureusement je suis capable de me contrôler, j'étais à deux doigts de frapper la femme... Cette dernière pousse d'ailleurs un petit cri strident alors qu'elle se lève, faisant tomber sa chaise. Je la regarde d'un oeil mauvais. "J'exige qu'un médecin vienne voir ceux qui attendent depuis des heures! Par ailleurs, ma conjointe est enceinte de huit mois alors j'exige de voir un médecin immédiatement!"
"Oui... Oui bien-sûr! Vous pouvez prendre ce couloir, première porte à droite et je vais m'assurer qu'un médecin passe voir les autres patients immédiatement..."
Sans plus de cérémonie, je me retourne donc pour aller chercher Saryna.
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Combien de temps s’était écoulé depuis que je m’étais assise auprès de Devon qui d’ailleurs commençait à perdre patience. Jetant des regards tout autour, il n’appréciait pas réellement voir tous ces malades qui m’entouraient. Il n’avait même pas besoin de m’en touchait mot puisque à chaque toux ou raclement de gorge, je sentais ce dernier se raidir sur sa chaise. Ma main s’était déposée sur la sienne, la tapotant avec tendresse. Je le comprends, mais normalement c’est plutôt moi qui manque de patience, mais aujourd’hui les rôles se sont inversés, il semblerait. Les sièges sont inconfortables et moi-même ne sais plus comment me poser pour rester dans une position confortable. Je veux bien croire que les soins offerts sont gratuits, mais s’ils ont reçu des subventions, ils auraient très bien pu investir dans des sièges plus confortables surtout s’ils sont pour nous faire attendre aussi longtemps? Y avait-il une pénurie du personnel? Pas assez d’infirmière ou de médecin pour gérer tout ce beau monde? Après tout, l’argent ne permettait pas nécessairement d’avoir du personnel compétent. Pour le moment, la seule chose que nous avons remarquée, c’était l’indifférence et le manque de courtoisie de l’hôtesse ainsi qu’un temps d’attente bien trop long.
Quand Devon se lève, je ne fais que hocher la tête en l’observant s’éloigner de moi. Bien évidemment je surveille sa place, car toute personne présente et debout depuis un petit moment, guette l’instant opportun pour se saisir d’un siège. Enfin, je suis trop loin pour entendre ce qu’il se dit à l’accueil, mais je ne suis pas aveugle et je vois bien que mon partenaire commence à perdre patience et il faut dire que le boucan que son poing fait en frappant le comptoir qui les séparait. Je sursaute par la violence de son geste et le regarde incertaine. Quelle mouche lui a piqué? Même à ce moment, les regards se tournent vers moi. Suis-je victime de violence conjugale à ce stade? C’est très certainement la question muette qui ne franchit pas les lèvres de ces gens et je leur souris en retour un peu gêné. Je glisse doucement une main sur mon front alors que Devon revient finalement vers moi. Aider de son siège, je me décide à me lever alors que ce dernier me demande de le suivre en prenant nos affaires.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé, Devon? Qu’est-ce qu’elle peut bien avoir dit ou fait pour que cela te fasse sortir de tes gonds ainsi? » dis-je à voix basse à ses côtés. Il secoue la tête pour me faire savoir que cela attendra et m’incite finalement à le suivre.
Nous passons bien évidemment devant la femme qui a un léger mouvement de recul à cause de la vue de ce dernier et je pousse un soupir. J’espère simplement qu’elle ne cherchera pas à contacter la garde pour toute forme d’agression… Après tout, lorsqu’on le regarde vite fait, Devon n’a pas la tête d’un gentil garçon. Tatouage, veste ouverte, grosse chaîne, cicatrice sur le visage et un air dur et froid par occasion sans parler de sa taille et de sa carrure imposante. Je secoue la tête alors que nous prenons un couloir et nous arrêtons devant la première porte de droite. Nous y entrons finalement et à première vu, la salle semble correcte. Enfin, je ne connais pas le matériel médical, mais ça me semble propre, assez lumineux et confortable même. Il y a une chaise pour Devon et un endroit qui ressemble à un lit, mais qui n’en est pas réellement un, mais je me pose tout de même dessus en attendant. Évidemment, j’ai besoin de toute ma force pour m’y hisser et je plonge finalement mon regard dans celui de Devon.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé? »
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Les regards qui se portent sur moi? Je n'en ai cure! Je me moque complètement de l'image que je peux renvoyer, si ce n'était pas le cas je n'aurais pas autant de tatouages je suppose? Il faut dire qu'actuellement, je suis particulièrement énervé et inquiet pour Saryna également! Je refuse que l'on reste plus de temps que nécessaire ici, la santé de ma conjointe et de notre enfant à naître passe bien avant cette affaire et vu le comportement de la femme à l'accueil, je doute des capacités des médecins en ce lieu! Quoi qu'il en soit, j'invite Saryna à me suivre, l'aidant avec délicatesse à se lever pour nous diriger ensuite vers la porte qui m'a été désignée. Naturellement, en marchant, Saryna me demande ce qu'il se passe, il faut bien avouer que je pense que c'est la première fois depuis que l'on se connait que je perds mon calme... C'est qu'il en faut beaucoup pour me mettre en colère normalement mais lorsqu'il s'agit d'injustice et de la santé de ma belle? Ma limite est bien plus fine qu'elle ne l'est dans les autres cas.
Je secoue la tête en guise de réponse, cela attendra! Que l'on soit seul, que l'on soit éloignés, que je ne vois pas cette réceptionniste éhontée qui mériterait de se prendre une claque! Il faut aussi que je prenne un peu de temps pour me calmer, sinon je risque d'exploser une nouvelle fois et je ne le veux pas! Il serait dommage que la garde soit appelés sur les lieux quoi que... Je doute qu'elle n'appelle la garde vu que je ne suis pas certains que ses actions soit très humaines ou même légales! Est-ce que ces cristaux qu'elle accepte sont seulement déclarés? J'en doute! Quoi qu'il en soit, nous arrivons finalement devant la porte qu'elle m'a indiquée et je l'ouvre pour laisser passer Saryna. La pièce semble déjà plus propre, les installations plus confortables. Apparemment les subventions passent tout de même dans ces pièces. Pourquoi alors le reste de la clinique semble en si mauvais état? Est-ce que les patients qui ne payent pas le "supplément" voient seulement ces installations ou sont-ils finalement reçus dans une pièce insalubre ayant le même aspect et le même confort que la sale d'attente dans laquelle nous nous trouvions précédemment?
Saryna s'installe difficilement sur le lit pendant que je dépose nos affaires dans un coin de la pièce avant de prendre moi-même place sur la chaise - bien plus confortable - en poussant un profond soupire las. Naturellement, ma belle revient aux informations, me demandant à nouveau ce qu'il a bien pu se passer pour provoquer ma colère? Je relèves les yeux vers elle, un nouveau soupire comme pour me calmer, évacuer ce restant de colère et je secoue doucement la tête. "Un homme est arrivé avec un léger mal de gorge... Au départ, elle lui a dit de rejoindre les autres patients. Il a sorti une petite bourse de cristaux, elle l'a prit et l'a envoyé par ici! Ils font passer les gens qui donnent un petit bonus avant les autres! Je me demande même si un médecin aurait réellement été voir ces pauvres gens avant la fin de la journée..." Dis-je en grognant légèrement d'une mauvaise humeur qui décidemment, va mettre un certain moment à me quitter. "Je ne comprends pas que l'on puisse traiter les gens ainsi! Et puis merde, t'es enceinte de huit mois! Comment des médecins peuvent accepter de faire passer avant une femme enceinte un homme qui a un léger mal de gorge juste parce qu'il donne des cristaux? C'est inadmissible!" Dis-je avant de pousser un nouveau soupire, la colère ne me quittant réellement pas.
Je secoue la tête en guise de réponse, cela attendra! Que l'on soit seul, que l'on soit éloignés, que je ne vois pas cette réceptionniste éhontée qui mériterait de se prendre une claque! Il faut aussi que je prenne un peu de temps pour me calmer, sinon je risque d'exploser une nouvelle fois et je ne le veux pas! Il serait dommage que la garde soit appelés sur les lieux quoi que... Je doute qu'elle n'appelle la garde vu que je ne suis pas certains que ses actions soit très humaines ou même légales! Est-ce que ces cristaux qu'elle accepte sont seulement déclarés? J'en doute! Quoi qu'il en soit, nous arrivons finalement devant la porte qu'elle m'a indiquée et je l'ouvre pour laisser passer Saryna. La pièce semble déjà plus propre, les installations plus confortables. Apparemment les subventions passent tout de même dans ces pièces. Pourquoi alors le reste de la clinique semble en si mauvais état? Est-ce que les patients qui ne payent pas le "supplément" voient seulement ces installations ou sont-ils finalement reçus dans une pièce insalubre ayant le même aspect et le même confort que la sale d'attente dans laquelle nous nous trouvions précédemment?
Saryna s'installe difficilement sur le lit pendant que je dépose nos affaires dans un coin de la pièce avant de prendre moi-même place sur la chaise - bien plus confortable - en poussant un profond soupire las. Naturellement, ma belle revient aux informations, me demandant à nouveau ce qu'il a bien pu se passer pour provoquer ma colère? Je relèves les yeux vers elle, un nouveau soupire comme pour me calmer, évacuer ce restant de colère et je secoue doucement la tête. "Un homme est arrivé avec un léger mal de gorge... Au départ, elle lui a dit de rejoindre les autres patients. Il a sorti une petite bourse de cristaux, elle l'a prit et l'a envoyé par ici! Ils font passer les gens qui donnent un petit bonus avant les autres! Je me demande même si un médecin aurait réellement été voir ces pauvres gens avant la fin de la journée..." Dis-je en grognant légèrement d'une mauvaise humeur qui décidemment, va mettre un certain moment à me quitter. "Je ne comprends pas que l'on puisse traiter les gens ainsi! Et puis merde, t'es enceinte de huit mois! Comment des médecins peuvent accepter de faire passer avant une femme enceinte un homme qui a un léger mal de gorge juste parce qu'il donne des cristaux? C'est inadmissible!" Dis-je avant de pousser un nouveau soupire, la colère ne me quittant réellement pas.
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Nous voilà maintenant installés dans la salle qu’avait réussi à nous avoir Devon. Évidemment, il a dû se montrer plutôt convaincant pour obtenir ce qu’il désirait, mais j’espère au moins que nous n’aurons pas de problèmes par la suite. D’ailleurs, nous avions refermé la porte derrière nous et quand nous étions tous les deux enfin disposés à parler, je lui demande à nouveau ceci; qu’est-ce qu’il s’est passé? Après tout, Devon n’est pas le genre d’homme à perdre patience et se faire violence pour si peu. Alors la dame doit avoir dit ou fait quelque chose qui a réellement mis en colère ce dernier au point dont il ne sache pas quoi faire. Enfin, on dit souvent cela des grandes personnes. Elles sont souvent plus tranquilles, plus silencieuses et on une excellente écoute. Leur patience est grande, mais lorsque nous les mettons en colère, il faut s’enlever de leur chemin.
Je souris en sa direction, après tout je ne suis pas en colère contre lui et je n’ai certainement pas le droit de l’être puisqu’à de nombreuses reprises, je me suis moi-même laissé emporter par mes émotions qu’importe ce qu’elle était et c’est lui qui a subi pour la plupart alors bon. Je l’écoute donc m’expliquer ce dont il a été témoin et je peux comprendre son ressenti. Priorisé les patients qui sortent les cristaux n’est pas réellement digne d’un dispensaire où tous les soins doivent être gratuits.
« Jusqu’à présent nous n’avons rencontré aucun médecin, mais je pense que nous devrions creuser un peu plus après cela. Ce qui veut dire, aller là où nous ne devrions pas être. »
Des bruits de pas se font entendre dans le couloir et je me tais. Après tout, je ne voudrais pas que l’on m’entende comploter avec mon partenaire de vie et qu’on nous jette dehors de l’établissement, même si cela était plutôt suspect. Les pas cessent un peu devant notre porte et on frappe à cette dernière avec timidité avant qu’elle ne s’ouvre sur une jeune femme qui ne semble vraiment pas plus vieille que moi, peut-être même début vingtaine. Elle semble toute petite et fragile, mais pas que. Elle jette des regards en direction de Devon à quelque reprise comme si elle se demandait s’il allait s’en prendre à elle comme il l’avait fait pour la dame de la réception. Après tout, si elle s’est chargée de leur trouver un médecin, elle leur a peut-être raconté n’importe quoi aussi. Si ça se trouve, Devon est un homme dangereux à ses yeux.
« B…bonjour à vous. Je m’appelle Leena et c’est moi qui me chargerai de vous aujourd’hui.
- Bonjour Leena, voici mon époux Devon et je suis Saryna. Vous me paraissez bien jeune, vous êtes nouvelle dans le métier?
- Oui, cela fait quelques mois seulement.
- Et tout ce passe bien?
- … (petit moment de silence) Ou…oui tout se passe bien, dit-elle en détournant les yeux. Bon, on ma signalé que vous étiez enceinte de huit mois déjà. J’imagine que vous êtes là pour vous assurer que tout se passe bien pour votre petit? »
Je hoche la tête tout simplement et m’allonge sur le dos en suivant ses indications. Elle me remet un drap pour cacher mes jambes, puisqu’elle me demande de lever ma robe au-dessus de mon ventre. J’obtempère en la laissant donc faire son travail. Elle tâte, écoute, me pose des questions, s’assure que les signes vitaux sont bons et que ma santé générale se porte bien. Après tout, même si le bébé va bien, si la maman n’est pas dans un bon état pour le mettre au monde, il y a plus de risque pour elle. Enfin, la demoiselle s’occupe de moi et je n’ai rien à redire. Elle est délicate, mais semble sûr d’elle-même ce qui me fait penser qu’elle ne fait certainement pas partie des problèmes?
« Les journées doivent être longues et éreintantes avec autant de patients qui attendent dans la salle, non?
- Il y a un manque de personnel, je ne peux pas vous mentir, mais je suis ici que depuis peu de temps. J’ai été plutôt bien accueillie à mon arrivée, mais j’avoue que parfois les journées sont longues et épuisantes. »
J’hoche la tête, j’essaie de comprendre ce qui se passe ou si elle peut nous dire quelque chose qui pourra nous faire douter. Si elle est nouvelle, elle n’aura certainement pas pu voir tous les problèmes encore et si sa trouve, nous ne voyons pas encore la fasse caché de tous les problèmes. Il nous faut aussi rencontrer le directeur pour comprendre ce qui se passe.
« Cela peut paraître stupide comme question, mais est-ce qu’il y a différentes ailes où les patients sont envoyés pour être traité?
- Oui, il y a celle d’ici et une à l’opposé, pourquoi?
- Pour savoir… lui dis-je en souriant alors que je jette un regard à Devon.»
Je souris en sa direction, après tout je ne suis pas en colère contre lui et je n’ai certainement pas le droit de l’être puisqu’à de nombreuses reprises, je me suis moi-même laissé emporter par mes émotions qu’importe ce qu’elle était et c’est lui qui a subi pour la plupart alors bon. Je l’écoute donc m’expliquer ce dont il a été témoin et je peux comprendre son ressenti. Priorisé les patients qui sortent les cristaux n’est pas réellement digne d’un dispensaire où tous les soins doivent être gratuits.
« Jusqu’à présent nous n’avons rencontré aucun médecin, mais je pense que nous devrions creuser un peu plus après cela. Ce qui veut dire, aller là où nous ne devrions pas être. »
Des bruits de pas se font entendre dans le couloir et je me tais. Après tout, je ne voudrais pas que l’on m’entende comploter avec mon partenaire de vie et qu’on nous jette dehors de l’établissement, même si cela était plutôt suspect. Les pas cessent un peu devant notre porte et on frappe à cette dernière avec timidité avant qu’elle ne s’ouvre sur une jeune femme qui ne semble vraiment pas plus vieille que moi, peut-être même début vingtaine. Elle semble toute petite et fragile, mais pas que. Elle jette des regards en direction de Devon à quelque reprise comme si elle se demandait s’il allait s’en prendre à elle comme il l’avait fait pour la dame de la réception. Après tout, si elle s’est chargée de leur trouver un médecin, elle leur a peut-être raconté n’importe quoi aussi. Si ça se trouve, Devon est un homme dangereux à ses yeux.
« B…bonjour à vous. Je m’appelle Leena et c’est moi qui me chargerai de vous aujourd’hui.
- Bonjour Leena, voici mon époux Devon et je suis Saryna. Vous me paraissez bien jeune, vous êtes nouvelle dans le métier?
- Oui, cela fait quelques mois seulement.
- Et tout ce passe bien?
- … (petit moment de silence) Ou…oui tout se passe bien, dit-elle en détournant les yeux. Bon, on ma signalé que vous étiez enceinte de huit mois déjà. J’imagine que vous êtes là pour vous assurer que tout se passe bien pour votre petit? »
Je hoche la tête tout simplement et m’allonge sur le dos en suivant ses indications. Elle me remet un drap pour cacher mes jambes, puisqu’elle me demande de lever ma robe au-dessus de mon ventre. J’obtempère en la laissant donc faire son travail. Elle tâte, écoute, me pose des questions, s’assure que les signes vitaux sont bons et que ma santé générale se porte bien. Après tout, même si le bébé va bien, si la maman n’est pas dans un bon état pour le mettre au monde, il y a plus de risque pour elle. Enfin, la demoiselle s’occupe de moi et je n’ai rien à redire. Elle est délicate, mais semble sûr d’elle-même ce qui me fait penser qu’elle ne fait certainement pas partie des problèmes?
« Les journées doivent être longues et éreintantes avec autant de patients qui attendent dans la salle, non?
- Il y a un manque de personnel, je ne peux pas vous mentir, mais je suis ici que depuis peu de temps. J’ai été plutôt bien accueillie à mon arrivée, mais j’avoue que parfois les journées sont longues et épuisantes. »
J’hoche la tête, j’essaie de comprendre ce qui se passe ou si elle peut nous dire quelque chose qui pourra nous faire douter. Si elle est nouvelle, elle n’aura certainement pas pu voir tous les problèmes encore et si sa trouve, nous ne voyons pas encore la fasse caché de tous les problèmes. Il nous faut aussi rencontrer le directeur pour comprendre ce qui se passe.
« Cela peut paraître stupide comme question, mais est-ce qu’il y a différentes ailes où les patients sont envoyés pour être traité?
- Oui, il y a celle d’ici et une à l’opposé, pourquoi?
- Pour savoir… lui dis-je en souriant alors que je jette un regard à Devon.»
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Je n'aime vraiment pas cette situation ni cet endroit! Que je sois obligé de m'énerver de la sorte pour que l'on s'occupe de Saryna alors qu'elle est enceinte jusqu'au yeux? Bref, je ne suis pas spécialement près de me calmer je ne vais pas mentir sur ce point. Je suis patient mais il y a une limite tout de même! Saryna relève cependant un point intéressant : nous n'avons effectivement pas encore croisé le moindre médecin! Juste cette détestable femme de l'accueil et cela ne me rassure pas spécialement je ne vais pas mentir! Y a-t-il seulement des médecins capables en ce lieu? Je suppose que oui, pour ceux qui peuvent dépenser sans compter pour le moindre petit soucis mais pour nous? Après tout, on m'a redirigé vers ici uniquement à cause de mon excès de colère, aucune certitude sur le fait que l'on nous envoi réellement quelqu'un lorsque j'y pense... Une inquiétude qui se dissipe alors que j'entends des bruits de pas qui semblent s'arrêter devant la porte de la pièce dans laquelle nous nous trouvons.
La jeune personne qui entre dans la pièce semble effrayée, elle me jette des regards inquiets et je soupire doucement, je suppose que je suis le méchant de cette histoire, celui qui use de la menace pour se faire écouter? Qu'importe! Je suis plus concerné par la demoiselle que par ce qu'elle pense de moi, elle est jeune... Très jeune! Est-elle réellement médecin ou nous a-t-on envoyé quelqu'un juste pour faire figuration? Non, je ne vais pas penser cela après tout, je me souviens d'une jeune médecin de la garde qui n'était pas bien plus âgé que cette jeune fille. Juger les gens sur leur apparence ou leur âge? Cela n'a jamais été dans mes habitudes et l'inquiétude ne justifie pas cela. Je laisse Saryna faire la discussion, c'est assez rare qu'elle joue le rôle de la gentille alors que je passe pour le méchant alors laissons là faire, de toute manière je doute que la jeune fille ne me réponde si je posais une quelconque question, elle aurait sans aucun doute l'impression que je suis sur le point de l'agresser. J'ignore ce que l'autre femme a pu lui dire sur moi.
Au moins, je n'ai aucune raison de me plaindre de son travail, elle pose les bonnes questions, semble attentive au moindre détail, en réalité il semblerait que ce soit une excellente médecin ce qui me semble encore plus étrange du coup! Je comprends les plaintes dues à l'attente et à l'état des lieux - du moins pour la pièce dans laquelle nous attendions précédemment - mais au moins le services des experts de la santé semble excellent... Soudain, une question de Saryna et son regard suivant la réponse me fait me poser une question. Je prends donc ma voix la plus douce possible - qui reste extrêmement grave - pour m'adresser à la demoiselle qui a un petit sursaut de frayeur en m'entendant. "Est-ce que vous vous occupez aussi des patients de l'autre aile?" Car après tout, même les soins ne semblaient pas spécialement au rendez-vous de l'autre côté... "Je... Je... Non non... Je suis assignée à cet aile, ce sont d'autres médecins qui s'occupent de l'autre... Tout... Tout semble bien aller pour vous et le bébé, je reviens d'ici quelques instants!" Affirme-t-elle avant de s'éclipser sans aucun doute pour reprendre contenance suite à mon intervention. Un nouveau soupire alors que j'observe Saryna, je ne me fais pas à être le méchant du couple mais bon, au moins cela me confirme ce que je craignais.
"J'ai peur de comprendre ce qu'il se passe ici... Ceux qui paient plus reçoivent les bons soins là où les autres patientent indéfiniment pour finalement voir un médecin incompétent - peut-être même pas un médecin - et sont totalement délaissés... Si c'est réellement le cas, c'est affreusement grave! Ça en devient criminel Saryna, cela est bien trop gros juste pour nous c'est la garde qui devrait s'en occuper..."
La jeune personne qui entre dans la pièce semble effrayée, elle me jette des regards inquiets et je soupire doucement, je suppose que je suis le méchant de cette histoire, celui qui use de la menace pour se faire écouter? Qu'importe! Je suis plus concerné par la demoiselle que par ce qu'elle pense de moi, elle est jeune... Très jeune! Est-elle réellement médecin ou nous a-t-on envoyé quelqu'un juste pour faire figuration? Non, je ne vais pas penser cela après tout, je me souviens d'une jeune médecin de la garde qui n'était pas bien plus âgé que cette jeune fille. Juger les gens sur leur apparence ou leur âge? Cela n'a jamais été dans mes habitudes et l'inquiétude ne justifie pas cela. Je laisse Saryna faire la discussion, c'est assez rare qu'elle joue le rôle de la gentille alors que je passe pour le méchant alors laissons là faire, de toute manière je doute que la jeune fille ne me réponde si je posais une quelconque question, elle aurait sans aucun doute l'impression que je suis sur le point de l'agresser. J'ignore ce que l'autre femme a pu lui dire sur moi.
Au moins, je n'ai aucune raison de me plaindre de son travail, elle pose les bonnes questions, semble attentive au moindre détail, en réalité il semblerait que ce soit une excellente médecin ce qui me semble encore plus étrange du coup! Je comprends les plaintes dues à l'attente et à l'état des lieux - du moins pour la pièce dans laquelle nous attendions précédemment - mais au moins le services des experts de la santé semble excellent... Soudain, une question de Saryna et son regard suivant la réponse me fait me poser une question. Je prends donc ma voix la plus douce possible - qui reste extrêmement grave - pour m'adresser à la demoiselle qui a un petit sursaut de frayeur en m'entendant. "Est-ce que vous vous occupez aussi des patients de l'autre aile?" Car après tout, même les soins ne semblaient pas spécialement au rendez-vous de l'autre côté... "Je... Je... Non non... Je suis assignée à cet aile, ce sont d'autres médecins qui s'occupent de l'autre... Tout... Tout semble bien aller pour vous et le bébé, je reviens d'ici quelques instants!" Affirme-t-elle avant de s'éclipser sans aucun doute pour reprendre contenance suite à mon intervention. Un nouveau soupire alors que j'observe Saryna, je ne me fais pas à être le méchant du couple mais bon, au moins cela me confirme ce que je craignais.
"J'ai peur de comprendre ce qu'il se passe ici... Ceux qui paient plus reçoivent les bons soins là où les autres patientent indéfiniment pour finalement voir un médecin incompétent - peut-être même pas un médecin - et sont totalement délaissés... Si c'est réellement le cas, c'est affreusement grave! Ça en devient criminel Saryna, cela est bien trop gros juste pour nous c'est la garde qui devrait s'en occuper..."
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Ainsi donc la jeune médecin ne semble pas mettre les pieds dans l’autre aile et je n’ai pas spécialement le temps de lui demander autre chose qu’elle prend la fuite dès qu’elle a terminé de répondre à Devon comme si sa vie était en jeu. Pourtant, Devon ne ferait pas de mal à une mouche et encore moins à celle-ci qui s’est montrée très douce et gentille à mon égard. Profitant de son absence, ce dernier me fait savoir ce qui le trouble. En effet, si ça se trouve les gens qui n’ont pas les moyens de payer pour accélérer l’attente n’ont jamais vu cette partie du dispensaire.
« Oui, en effet, on devrait laisser la garde s’en occuper à ce stade, mais nous devons être sur de ce que nous avançons Devon. Si ça se trouve, l’aile opposée est pareille et la réceptionniste fait tout dans l’ombre et la seule façon qu’ils ont eue pour qu’on entende leur plainte c’était d’en parler plus haut chez l’astre de l’aube. Si ça se trouve, le directeur ne sait rien de tout cela. »
Enfin, j’essaie surtout de pousser notre enquête plus loin. Après tout, si j’écoutais ce dernier, il est prêt à remettre son rapport à dame Weiss ce qui n’est pas le cas pour moi. La jeune médecin frappe finalement à notre porte et semble avoir repris un peu de contenance et me remet une feuille remplie de note et de chose à faire pour me préparer à mon accouchement.
« Assurez-vous de bien vous hydrater et de bien manger jusqu’à ce moment, vous allez avoir besoin de toute votre énergie. Je vous suggère aussi de préparer une valise dès maintenant avec des vêtements confortables pour vous ainsi que tout ce dont vous aurez besoin pour prendre soin du nouveau-né. Évidemment nous ne pouvons pas encore déterminer s’il s’agira d’une petite fille ou d’un garçon, mais ça vous la saviez déjà. » Elle baisse le nez sur ses propres notes et lève les yeux pour nous observer tous les deux. « Enfin, au stade où vous en êtes, le bébé pourrait surgir à tout moment alors rester tout de même prudente et évité les gestes brusques ou les fortes émotions qui pourront déclencher la perte de vos eaux sur le chemin de retour, dit-elle en jetant un bref regard en direction de Devon, puis elle rapporta son attention sur moi. Vous me paraissez bien en santé et l’enfant aussi alors tout devrait bien aller. Je ne sais pas si vous vouliez que nous discutions d’autres choses, mais pour ma part je n’ai plus rien à ausculter. »
Je secoue doucement la tête et la remercie pour ses services et elle nous laisse filer. Évidemment, je pourrais quitter par la porte comme tous ceux ayant été traités, mais je fais autrement et passe devant la sympathique femme qui ne lève même pas la tête pour me regarder et me dirige vers la salle d’attente afin de poursuivre mon chemin dans la seconde aile. Tout de suite, l’odeur change ressemblant surtout à la salle d’attente. Ça ne sent plus le propre, mais bien le laisser-aller. Même la propreté laisse à désirer.
L’une des salles est ouverte et je me permets de jeter un coup d’œil à l’intérieur pour y constater la même chose. Des chaises dures, une piètre luminosité, une odeur de renfermé. C’est comme s’il faisait exprès de laisser cet endroit dans cet état pour forcer à faire payer les patients pour avoir droit à de meilleure installation et de soin.
« C’est vraiment déplorable et honteux. Pourquoi un directeur de dispensaire et surtout sous la tutelle de l’astre de l’aube laisserait son bâtiment dépérir ainsi? À quoi servent les cristaux envoyés? Ils doivent certainement prendre soin d’une partie de celui-ci, mais le reste? » Je plisse les yeux en regardant vers mon partenaire et c’est à ce moment qu’on se fait interpeller.
« Hey vous!? On ne fouine pas dans les couloirs. Retourner dans votre cabine ou bien dans la salle! Dit alors l’homme sur un ton légèrement agacé de nous voir ici. D’ailleurs, en le regardant un peu mieux, il ne semble pas être un médecin…
- Pardon, pardon, nous cherchions les toilettes. Vous savez avec bébé qui s’en vient bientôt, je passe mon temps à les chercher… dis-je avec un ton de voix un peu trop désolé et enjoué par la même occasion qu’on ne me connait pas. Je l’entends grommeler quelques mots dont certain qui son perceptible du genre « Qu’est-ce que j’en ai à faire » et il finit par nous pointer une direction.
« - Les toilettes sont par là, mais n’allez pas plus loin, compris?
- Merci beaucoup! »
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Être sûr de ce que nous avançons? Tout me semble parfaitement évident pourtant! Cet endroit est dirigé par des salauds qui se servent à la fois du malheur des gens et des subventions de l'astre pour s'enrichir! Une honte certes mais une honte contre laquelle nous ne pouvons faire grand chose en réalité! C'est une affaire qui concerne la garde plus que nous, je ne doute pas que ce centre détourne les fonds versés par l'astre, leur manière de traiter les patients est sans nul doute illégale également! Si la garde vient faire un tour ici, nul doute qu'ils trouveront toutes les preuves dont ils ont besoin sans que l'on se mette en danger! Après tout, je ne doute pas un seul instant que des hommes qui traitent des humains de cette manière n'auront sans aucun doute aucun mal à faire bien pire encore! Est-ce vraiment nécessaire de prendre des risques alors qu'il est évident qu'il y a quelque chose de pourri dans cet établissement supposé être dédié au bien-être et à la santé des habitants du royaume? "Allons Saryna! C'est impossible que le directeur ne soit pas au courant, il ne peut pas ignorer qu'une partie de son établissement est bien entretenu alors que l'autre est totalement insalubre!" Je sais qu'elle veut rester pour en savoir plus mais cela devient ridicule!
Sauf que je n'ai pas réellement le temps d'épiloguer plus que cela et de donner mon point puisque voici qu'une nouvelle fois, on frappe à la porte! La jeune médecin est de retour et, de toute évidence, Saryna et notre bébé vont bien... Une bonne nouvelle au moins, cette jeune fille a parfaitement fait son travail donc, les gens ne sont pas tous incompétents et les médecins engagés semblent savoir ce qu'ils font cependant, sont-ils tous dans le coup? Je ne peux pas croire qu'ils acceptent de s'occuper d'une seule aile du centre sans remarquer que de l'autre côté les patients attendent indéfiniment! Pourtant, cette jeune fille semble consciencieuse et gentille, je sais qu'il ne faut pas juger un livre sur sa couverture mais quelle déception cela serait de se dire qu'une jeune fille si gentille et prévenante d'apparence préfère en réalité les cristaux à la santé d'autres personnes... Pourtant, elle prend réellement soin de Saryna, lui donnant des recommandations, des conseils et peut-être même des ordres à respecter pour que tout se passe pour le mieux, bon... Je soupire légèrement lorsque son regard semble insister sur moi - imaginant sans doute que je puisse être la plus grosse cause de soucis de mon aimée après les dires de la réceptionniste - mais au moins elle semble prendre son emploi à coeur.
Quoi qu'il en soit, nous pouvons enfin partir! Je suis bien pressé de prendre la direction de la sortie de ce lieu, retrouver notre cariole et la route pour aller prévenir Dame Weiss sauf que non! Visiblement, la belle sauvageonne décide d'une toute autre chose puisqu'elle passe devant la réceptionniste et se dirige vers l'autre aile de l'établissement! Et merde, j'aurais dû me montrer plus insistant! Pas de choix que de la suivre donc, hors de question de la laisser errer ici seule alors que c'est de toute évidence une mauvaise idée et, c'est vraiment le moins que l'on puisse dire : l'autre côté de l'établissement ressemble en tout point à la salle dans laquelle nous avons patienté au départ : sale, odorant, insalubre! Je ne peux même pas ne fut-ce qu'imaginer que l'on traite un patient dans un tel environnement, l'odeur seule pourrait rendre malade quelqu'un pourtant en bonne santé! Saryna entrouvre une porte : la même chaise inconfortable que dans la salle d'attente, un lit dont le matelas est malpropre et du matériel visiblement daté... "C'est pas croyable..." Ai-je le temps de dire avant d'être interrompu par un homme qui nous demande ce que l'on fait! Je le regarde, visiblement pas un médecin ce qui est bien étrange il faut l'avouer! Qui est cette homme et que fait-il ici exactement? Question sans doute ironique vu que nous n'avons rien à faire là non plus mais cet homme est... Étrange!
Heureusement, Saryna a un éclair de génie en prétextant la recherche d'une salle de bain, rien de plus naturel vu son état et l'homme nous l'indique non sans un grommellement prouvant qu'il n'a aucune considération pour ma conjointe et une consigne ressemblant plus à un avertissement... Je sais d'avance que Saryna va vouloir explorer malgré le danger sous-jacent et je dois avouer que cela ne me plait guère... "Merci monsieur!" Dis-je alors qu'il grommelle de nouveau en revenant sur ses pas. Je me saisis de la main de Saryna et l'entraîne dans la direction indiquée par l'homme, si cela ne tenait qu'à moi je foncerai vers la sortie sans demander mon reste mais connaissant la belle hybride, elle me ferait vivre un véritable enfer si je faisais cela... J'ouvre la porte de ce qui semble être les toilettes et la referme aussi vite, l'odeur m'arrache un haut le coeur comme si cette pièce n'avait pas été entretenue depuis une éternité... "Saryna... Je sais que tu veux en savoir plus mais, cet homme n'a définitivement rien d'un médecin! Je pense qu'il se passe quelque chose d'étrange ici mais ça pourrait devenir dangereux et, même si je sais que tu veux aider Dame Weiss..." "Dame Weiss?" Et merde! J'ai pas été assez discret, me tournant, je vois un jeune homme vêtu d'une blousse blanche qui me regarde avant tourner rapidement la tête de droite à gauche. "Suivez-moi! Il ne faut pas qu'on nous entende!" Affirme-t-il avant de se mettre en route, je suis méfiant mais Saryna semble décider à le suivre alors je n'ai pas trop le choix. Il nous emmène jusqu'à une autre partie du bâtiment qui ne semble pas réellement utiliser et nous fait entrer dans une pièce avant de nous suivre et de fermer la porte. "Je savais que cela arriverait! Quelle terrible nouvelle, terrible nouvelle vraiment! Luz doit être tellement déçue... Je suis Florent Ecamp, directeur de ce dispensaire même si, cela n'a que peu de poids aujourd'hui... Êtes-vous médecins? Inspecteurs? Membres de l'astre ou même mieux, de la garde?" Demande-t-il soudainement plein d'espoir.
Sauf que je n'ai pas réellement le temps d'épiloguer plus que cela et de donner mon point puisque voici qu'une nouvelle fois, on frappe à la porte! La jeune médecin est de retour et, de toute évidence, Saryna et notre bébé vont bien... Une bonne nouvelle au moins, cette jeune fille a parfaitement fait son travail donc, les gens ne sont pas tous incompétents et les médecins engagés semblent savoir ce qu'ils font cependant, sont-ils tous dans le coup? Je ne peux pas croire qu'ils acceptent de s'occuper d'une seule aile du centre sans remarquer que de l'autre côté les patients attendent indéfiniment! Pourtant, cette jeune fille semble consciencieuse et gentille, je sais qu'il ne faut pas juger un livre sur sa couverture mais quelle déception cela serait de se dire qu'une jeune fille si gentille et prévenante d'apparence préfère en réalité les cristaux à la santé d'autres personnes... Pourtant, elle prend réellement soin de Saryna, lui donnant des recommandations, des conseils et peut-être même des ordres à respecter pour que tout se passe pour le mieux, bon... Je soupire légèrement lorsque son regard semble insister sur moi - imaginant sans doute que je puisse être la plus grosse cause de soucis de mon aimée après les dires de la réceptionniste - mais au moins elle semble prendre son emploi à coeur.
Quoi qu'il en soit, nous pouvons enfin partir! Je suis bien pressé de prendre la direction de la sortie de ce lieu, retrouver notre cariole et la route pour aller prévenir Dame Weiss sauf que non! Visiblement, la belle sauvageonne décide d'une toute autre chose puisqu'elle passe devant la réceptionniste et se dirige vers l'autre aile de l'établissement! Et merde, j'aurais dû me montrer plus insistant! Pas de choix que de la suivre donc, hors de question de la laisser errer ici seule alors que c'est de toute évidence une mauvaise idée et, c'est vraiment le moins que l'on puisse dire : l'autre côté de l'établissement ressemble en tout point à la salle dans laquelle nous avons patienté au départ : sale, odorant, insalubre! Je ne peux même pas ne fut-ce qu'imaginer que l'on traite un patient dans un tel environnement, l'odeur seule pourrait rendre malade quelqu'un pourtant en bonne santé! Saryna entrouvre une porte : la même chaise inconfortable que dans la salle d'attente, un lit dont le matelas est malpropre et du matériel visiblement daté... "C'est pas croyable..." Ai-je le temps de dire avant d'être interrompu par un homme qui nous demande ce que l'on fait! Je le regarde, visiblement pas un médecin ce qui est bien étrange il faut l'avouer! Qui est cette homme et que fait-il ici exactement? Question sans doute ironique vu que nous n'avons rien à faire là non plus mais cet homme est... Étrange!
Heureusement, Saryna a un éclair de génie en prétextant la recherche d'une salle de bain, rien de plus naturel vu son état et l'homme nous l'indique non sans un grommellement prouvant qu'il n'a aucune considération pour ma conjointe et une consigne ressemblant plus à un avertissement... Je sais d'avance que Saryna va vouloir explorer malgré le danger sous-jacent et je dois avouer que cela ne me plait guère... "Merci monsieur!" Dis-je alors qu'il grommelle de nouveau en revenant sur ses pas. Je me saisis de la main de Saryna et l'entraîne dans la direction indiquée par l'homme, si cela ne tenait qu'à moi je foncerai vers la sortie sans demander mon reste mais connaissant la belle hybride, elle me ferait vivre un véritable enfer si je faisais cela... J'ouvre la porte de ce qui semble être les toilettes et la referme aussi vite, l'odeur m'arrache un haut le coeur comme si cette pièce n'avait pas été entretenue depuis une éternité... "Saryna... Je sais que tu veux en savoir plus mais, cet homme n'a définitivement rien d'un médecin! Je pense qu'il se passe quelque chose d'étrange ici mais ça pourrait devenir dangereux et, même si je sais que tu veux aider Dame Weiss..." "Dame Weiss?" Et merde! J'ai pas été assez discret, me tournant, je vois un jeune homme vêtu d'une blousse blanche qui me regarde avant tourner rapidement la tête de droite à gauche. "Suivez-moi! Il ne faut pas qu'on nous entende!" Affirme-t-il avant de se mettre en route, je suis méfiant mais Saryna semble décider à le suivre alors je n'ai pas trop le choix. Il nous emmène jusqu'à une autre partie du bâtiment qui ne semble pas réellement utiliser et nous fait entrer dans une pièce avant de nous suivre et de fermer la porte. "Je savais que cela arriverait! Quelle terrible nouvelle, terrible nouvelle vraiment! Luz doit être tellement déçue... Je suis Florent Ecamp, directeur de ce dispensaire même si, cela n'a que peu de poids aujourd'hui... Êtes-vous médecins? Inspecteurs? Membres de l'astre ou même mieux, de la garde?" Demande-t-il soudainement plein d'espoir.
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Heureusement que mon état nous permet d’esquiver certaines situations, parce que je suis sûre que si j’étais simplement au début de ma grossesse tout cela ne serait pas pareil. L’homme m’aurait certainement avisée de retourner m’asseoir dans la salle ou ne m’aurait simplement pas montré la direction. Enfin, j’suis Devon qui me traîne aussitôt dans la direction indiquée et il est donc le premier devant la porte des toilettes. Évidemment, je n’ai pas réellement l’intention d’y entré puisque mon but premier est de fouiner un peu dans des endroits où on ne devrait pas être, mais Devon tient quand même à ouvrir la porte. Porte qu’il referme aussitôt alors qu’un relent parvient tout de même jusqu’à mes narines ce qui m’arrache une grimace de dégoût.
Évidemment, mon conjoint semble vouloir tout arrêter et me convaincre que ce n’est pas à nous de poursuivre l’investigation, que nous en avons vu assez pour de simples citoyens en mission pour dame Weiss et qu’il y a certainement plus qu’un simple problème de salubrité et de courtoisie. Je comprends tout à fait son point de vue et il est vrai que je ne veux pas mettre en péril le bien-être de mon enfant pour cette situation, mais nous sommes déjà ici et je ne crois pas que quelqu’un puisse nous faire du mal volontairement. D’ailleurs, pas le temps de lui répondre qu’un homme vêtu d’une blouse blanche surgit d’un tournant et mentionne le nom de notre employeur du moment. Par réflexe, je dépose ma main contre ma cuisse, où j’avais tendance à garder mes dagues, mais comme elles n’y sont pas, je me saisis du vide et heureusement pour lui. Me faire prendre par surprise ainsi avait de quoi me mettre en garde. Il ne semble pas en colère et nous demande plutôt de le suivre. Devon et moi nous regardons et j’hoche doucement la tête. Il semble savoir quelque chose que nous ignorons et semble vouloir nous parler en privé.
À peine entré dans une pièce qu’il jugeait sécuritaire, l’homme se présente à nous et semble à la fois peiné, mais soulagé de nous savoir présents. Il s’agissait donc du directeur lui-même, même si selon ses dires son titre ne représentait plus rien pour le moment.
« Et bien, nous ne sommes rien de tout cela, malheureusement, mais nous sommes bien envoyés par cette dernière… » Il frotta son front de sa main légèrement découragé par nos titres. Après tout, nous ne pensions pas spécialement tombé sur le directeur lui-même et ce dernier attrapa alors ses coudes de ses mains se mettant ainsi à faire les cent pas devant nous.
« Avez-vous au moins une excuse pour expliquer l’état déplorable d’une partie de ce dispensaire? Êtes-vous au moins au courant que votre secrétaire, à l’accueil, fait passer en avant de tous ceux qui attendent depuis des heures ceux qui lui refilent des cristaux?
- Je… oui, non, enfin, je ne sais plus…
- Vous ne savez plus quoi? Que vous abusez des patients pour récolter des cristaux alors que les services sont sensés être gratuits?
- Non!
- Que faites-vous des subventions que l’astre vous envoie? Vous les garder pour vous? Continuai-je en le coupant.
- Pa..Parler moins fort, j’vous en pris, me supplia-t-il.
- Vous devriez avoir honte! Dis-je sur un ton grave. »
Devon se poste derrière moi, déposant ses mains contre mes épaules pour m’inciter à me calmer et je pousse un grand soupir...
« Je n’ai jamais voulu que ça en arrive là, couine-t-il. Je… n’ai pas eu le choix… ils sont venus et m’ont menacée… je n’ai plus aucun contrôle sur l’argent et ils surveillent tout. Ils ont promis de nous faire du mal si nous allions chercher la garde et ils ont accès à nos dossiers, si nous ne venons pas travailler, ils ont promis de s’en prendre à nos familles et même aux patients…
- Qui est venu?
- Des gens horribles… Ils y ont vu une façon de faire de l’argent facilement. »
Il s’approcha alors de moi, attrapant mes mains dans les siennes et me regarda d’un air suppliant.
« Vous savoir ici est donc une bénédiction, mais vous devez partir d’ici au plus vite et ils ne doivent pas nous voir ensemble. Notre courrier est contrôlé que ce soit pour les entrées ou les sorties, dit-il alors qu’il prenait du papier et une plume pour y noter quelques mots avant de nous le remettre. J’aimerais que vous remettiez ceci à dame Weiss dès votre retour à la capitale et fait vite. Je sais que je n’ai pas réellement droit de vous le demander, parce que je ne suis pas capable de leur tenir tête, mais vous avez la chance de tous nos sauvés… »
Évidemment, mon conjoint semble vouloir tout arrêter et me convaincre que ce n’est pas à nous de poursuivre l’investigation, que nous en avons vu assez pour de simples citoyens en mission pour dame Weiss et qu’il y a certainement plus qu’un simple problème de salubrité et de courtoisie. Je comprends tout à fait son point de vue et il est vrai que je ne veux pas mettre en péril le bien-être de mon enfant pour cette situation, mais nous sommes déjà ici et je ne crois pas que quelqu’un puisse nous faire du mal volontairement. D’ailleurs, pas le temps de lui répondre qu’un homme vêtu d’une blouse blanche surgit d’un tournant et mentionne le nom de notre employeur du moment. Par réflexe, je dépose ma main contre ma cuisse, où j’avais tendance à garder mes dagues, mais comme elles n’y sont pas, je me saisis du vide et heureusement pour lui. Me faire prendre par surprise ainsi avait de quoi me mettre en garde. Il ne semble pas en colère et nous demande plutôt de le suivre. Devon et moi nous regardons et j’hoche doucement la tête. Il semble savoir quelque chose que nous ignorons et semble vouloir nous parler en privé.
À peine entré dans une pièce qu’il jugeait sécuritaire, l’homme se présente à nous et semble à la fois peiné, mais soulagé de nous savoir présents. Il s’agissait donc du directeur lui-même, même si selon ses dires son titre ne représentait plus rien pour le moment.
« Et bien, nous ne sommes rien de tout cela, malheureusement, mais nous sommes bien envoyés par cette dernière… » Il frotta son front de sa main légèrement découragé par nos titres. Après tout, nous ne pensions pas spécialement tombé sur le directeur lui-même et ce dernier attrapa alors ses coudes de ses mains se mettant ainsi à faire les cent pas devant nous.
« Avez-vous au moins une excuse pour expliquer l’état déplorable d’une partie de ce dispensaire? Êtes-vous au moins au courant que votre secrétaire, à l’accueil, fait passer en avant de tous ceux qui attendent depuis des heures ceux qui lui refilent des cristaux?
- Je… oui, non, enfin, je ne sais plus…
- Vous ne savez plus quoi? Que vous abusez des patients pour récolter des cristaux alors que les services sont sensés être gratuits?
- Non!
- Que faites-vous des subventions que l’astre vous envoie? Vous les garder pour vous? Continuai-je en le coupant.
- Pa..Parler moins fort, j’vous en pris, me supplia-t-il.
- Vous devriez avoir honte! Dis-je sur un ton grave. »
Devon se poste derrière moi, déposant ses mains contre mes épaules pour m’inciter à me calmer et je pousse un grand soupir...
« Je n’ai jamais voulu que ça en arrive là, couine-t-il. Je… n’ai pas eu le choix… ils sont venus et m’ont menacée… je n’ai plus aucun contrôle sur l’argent et ils surveillent tout. Ils ont promis de nous faire du mal si nous allions chercher la garde et ils ont accès à nos dossiers, si nous ne venons pas travailler, ils ont promis de s’en prendre à nos familles et même aux patients…
- Qui est venu?
- Des gens horribles… Ils y ont vu une façon de faire de l’argent facilement. »
Il s’approcha alors de moi, attrapant mes mains dans les siennes et me regarda d’un air suppliant.
« Vous savoir ici est donc une bénédiction, mais vous devez partir d’ici au plus vite et ils ne doivent pas nous voir ensemble. Notre courrier est contrôlé que ce soit pour les entrées ou les sorties, dit-il alors qu’il prenait du papier et une plume pour y noter quelques mots avant de nous le remettre. J’aimerais que vous remettiez ceci à dame Weiss dès votre retour à la capitale et fait vite. Je sais que je n’ai pas réellement droit de vous le demander, parce que je ne suis pas capable de leur tenir tête, mais vous avez la chance de tous nos sauvés… »
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Le directeur... De toutes les personnes possibles il fallait que l'on tombe sur le directeur! Je dois avouer que ce n'était pas réellement prévu et cette nouvelle ne m'enchante guère! Je suis prêt à jouer des poings s'il tente de s'en prendre à Saryna cependant, ses questions m'arrêtent aussi net en réalité... Encore mieux de la garde? Je dois avouer que je ne m'attendais pas à cela, n'aurait-il pas des ennuis si la garde venait ici? Je ne suis pas certains que ce qu'ils font soit réellement légale, certes ils pourraient sans doute s'en sortir, dans le cas d'une décente de la garde ils pourraient probablement trouvé une explication quelconque - à moins qu'ils ne tentent de la corrompre - j'avoue que je l'ignore mais le fait qu'il espère voir la garde? Ça c'est intéressant!
Naturellement, Saryna le questionne après avoir répondu, je m'attendais à ce que ma compagne veuille des réponses, après tout c'est pour cela que nous sommes ici, pour cela qu'elle refuse de partir depuis tout à l'heure alors que je suis convaincu que nous en avons assez fait cependant, le pauvre homme n'a pas réellement l'occasion de répondre à la moindre question! Ma compagne est en effet visiblement persuadée qu'il est responsable de la situation, une possibilité que j'avais également envisagée mais qui me semble bien risible maintenant que je vois son air misérable. Le vrai problème, c'est que ma belle sauvageonne s'énerve ce qui n'est définitivement pas bon pour notre enfant! Je me positionne donc derrière elle, déposant mes mains sur ses épaules afin de lui signaler de se calmer ce qu'elle fait finalement dans un grand soupire. Je comprends son état, son énervement et sa réaction! Ce qui se passe ici n'a rien de juste ou de normal mais de toute évidence, le pauvre jeune médecin est tout aussi conscient de ce fait et il en est victime!
Des menaces? La situation semble plus compréhensible vu de cette manière, si c'est effectivement des personnes extérieurs qui ont prit la direction des lieux, à grand renforts de menaces - peut-être même d'actes de violence - l'homme ne peut sans doute pas y faire grand chose! Nous ne sommes pas tous des combattants... Cela explique sans doute aussi la fuite de certains médecin comme l'affirmer la jeune demoiselle ayant vu Saryna! J'espère seulement pour eux qu'il ne leur est rien arrivé, vu ce que nous dit le dénommé Ecamp, je suppose que fuir l'établissement n'est pas sans risque! Je comprends dès lors son espoir que nous soyons des gardes et sa crainte qu'on nous voit avec lui! Les envoyés de Dame Weiss, il doit sans aucun doute espérer que l'on puisse mettre fin à tout cela... Il fait plus que l'espérer d'ailleurs puisqu'il nous donne un papier après y avoir griffonné un message, nous suppliant littéralement de le rendre à la noble dame... Ma foi, je ne peux pas abandonner ces pauvres personnes - ainsi que les patients - et porter ce message n'est nullement une mise en danger de ma conjointe et de notre enfant alors, je me saisis du papier en hochant la tête en guise d'assurance de faire ce qu'il demande.
Il nous remercie et sort le premier, nous signalant d'attendre un instant. Après quelques secondes, il ouvre de nouveau la porte assurant que la voie est libre et Saryna et moi quittons aussi vite que possible le dispensaire en tentant de ne pas attirer l'attention. Le sympathique palefrenier nous rapporte notre cariole dans laquelle se trouve toujours le laïum de ma conjointe et nous reprenons la route en sens inverse pour retourner vers notre point de départ.
Quelques jours plus tard, nous arrivons chez Dame Weiss, lui expliquant tout ce dont nous avons été témoin, l'état de l'établissement, l'attente interminable des patients, la manière de laquelle est fait le traitement entre ceux-ci et la différence entre les deux ailes du dispensaire. Je lui remet également la lettre remise par le directeur en ajoutant tout de même mon impression. "J'ignore qui sont ces gens qui semblent avoir la main mise sur le dispensaire et en disposer de manière frauduleuse mais... Vous devriez contacter la garde! De toute évidence, ce sont des activités criminelles qui sont pratiquées dans cet établissement et je crains que chaque jours passés sans prévenir les autorités ne soient une mise en danger inutile, tant des patients que du personnel médical..."
Naturellement, Saryna le questionne après avoir répondu, je m'attendais à ce que ma compagne veuille des réponses, après tout c'est pour cela que nous sommes ici, pour cela qu'elle refuse de partir depuis tout à l'heure alors que je suis convaincu que nous en avons assez fait cependant, le pauvre homme n'a pas réellement l'occasion de répondre à la moindre question! Ma compagne est en effet visiblement persuadée qu'il est responsable de la situation, une possibilité que j'avais également envisagée mais qui me semble bien risible maintenant que je vois son air misérable. Le vrai problème, c'est que ma belle sauvageonne s'énerve ce qui n'est définitivement pas bon pour notre enfant! Je me positionne donc derrière elle, déposant mes mains sur ses épaules afin de lui signaler de se calmer ce qu'elle fait finalement dans un grand soupire. Je comprends son état, son énervement et sa réaction! Ce qui se passe ici n'a rien de juste ou de normal mais de toute évidence, le pauvre jeune médecin est tout aussi conscient de ce fait et il en est victime!
Des menaces? La situation semble plus compréhensible vu de cette manière, si c'est effectivement des personnes extérieurs qui ont prit la direction des lieux, à grand renforts de menaces - peut-être même d'actes de violence - l'homme ne peut sans doute pas y faire grand chose! Nous ne sommes pas tous des combattants... Cela explique sans doute aussi la fuite de certains médecin comme l'affirmer la jeune demoiselle ayant vu Saryna! J'espère seulement pour eux qu'il ne leur est rien arrivé, vu ce que nous dit le dénommé Ecamp, je suppose que fuir l'établissement n'est pas sans risque! Je comprends dès lors son espoir que nous soyons des gardes et sa crainte qu'on nous voit avec lui! Les envoyés de Dame Weiss, il doit sans aucun doute espérer que l'on puisse mettre fin à tout cela... Il fait plus que l'espérer d'ailleurs puisqu'il nous donne un papier après y avoir griffonné un message, nous suppliant littéralement de le rendre à la noble dame... Ma foi, je ne peux pas abandonner ces pauvres personnes - ainsi que les patients - et porter ce message n'est nullement une mise en danger de ma conjointe et de notre enfant alors, je me saisis du papier en hochant la tête en guise d'assurance de faire ce qu'il demande.
Il nous remercie et sort le premier, nous signalant d'attendre un instant. Après quelques secondes, il ouvre de nouveau la porte assurant que la voie est libre et Saryna et moi quittons aussi vite que possible le dispensaire en tentant de ne pas attirer l'attention. Le sympathique palefrenier nous rapporte notre cariole dans laquelle se trouve toujours le laïum de ma conjointe et nous reprenons la route en sens inverse pour retourner vers notre point de départ.
Quelques jours plus tard, nous arrivons chez Dame Weiss, lui expliquant tout ce dont nous avons été témoin, l'état de l'établissement, l'attente interminable des patients, la manière de laquelle est fait le traitement entre ceux-ci et la différence entre les deux ailes du dispensaire. Je lui remet également la lettre remise par le directeur en ajoutant tout de même mon impression. "J'ignore qui sont ces gens qui semblent avoir la main mise sur le dispensaire et en disposer de manière frauduleuse mais... Vous devriez contacter la garde! De toute évidence, ce sont des activités criminelles qui sont pratiquées dans cet établissement et je crains que chaque jours passés sans prévenir les autorités ne soient une mise en danger inutile, tant des patients que du personnel médical..."
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Un bras sous la poitrine, l’autre tapotant nerveusement son menton, Luz n’avait jamais autant plissé les sourcils. L’affaire était grave, infiniment plus qu’elle ne l’avait escompté de prime abord ! Elle ne pouvait qu’abonder dans le sens de Monsieur Haragin : il était urgent de résoudre la situation et de faire appel aux autorités compétentes. Elle ne craignait pas pour sa part les répercutions médiatiques d’une telle frape, de toute façon trop incroyablement irritée par l’audace de ces brigands pour songer aux conséquences d’un recours à la justice. Voilà que les bandes organisées s’en prenaient désormais aux dispensaires et aux malades ?! Fallait-il venir de la lie de l’humanité pour attaquer des personnes fragiles qui n’avaient déjà que peu de cristaux à gaspiller ?
« Je suis parfaitement d’accord avec vous, je vais réunir mes collègues pour une réunion d’urgence dans l’heure afin que nous puissions convenir d’un plan d’action. »
Bien entendu, il leur faudrait contacter la Garde incessamment sous peu, mais celle-ci ne se déplacerait pas sans un solide dossier de preuves attestant de la nécessité d’une intervention. Heureusement, le personnel administratif de l’Astre était tout de même performant. Surtout lorsqu’il s’agissait d’une affaire aussi sensible ! Luz se contraignit à se détendre momentanément, ne souhaitant pas retourner sa colère contre les époux Haragin. Le rapport soigneusement plié entre ses mains, elle s’inclina d’une profonde révérence face à eux avec une rare solennité :
« Au nom de tout l’Astre de l’Aube et des patients qui souffrent de cette situation, je vous remercie. J’ai conscience de vous avoir demandé un long voyage qui aurait pu représenter des risques pour vous, Dame Haragin, précisa-t-elle en offrant cette fois-ci un léger sourire à Saryna. Je suis soulagée de voir que tout semble s’être bien passé. »
Elle détacha une lourde bourse de cuir de la ceinture à ses hanches et la tendit à ses interlocuteurs, juste paiement pour leur dur labeur. Luz avait eu tout loisir de se renseigner plus avant sur eux durant l'accomplissement de leur mission, réalisant un brin tardivement que la taverne dont parlaient toujours certains de ses collègues n’était autre que le lieu de travail de Devon. L’Aventurier Téméraire s’était ainsi bâti une solide réputation dans les environs de la place commerçante et il n’était pas rare qu’un médecin y propose quelques verres d’après travail aux équipes. Si Luz avait toujours refusé jusqu’à présent par manque de temps, elle se fit la promesse d’y remédier à l’avenir et d’aller découvrir par elle-même ce nouveau joyau de la boisson. Quant à Dame Haragin…
« N’hésitez pas à venir nous voir au terme de votre grossesse, ajouta-t-elle avec un enthousiasme évident. Soyez assurés que vous trouverez toujours chez nous une écoute reconnaissante de vos besoins et que nous mettrons tout en œuvre pour vous aider à délivrer ce futur bébé. »
Luz s’assurerait de toute façon de transmettre le portrait de Saryna et de Devon à son personnel de sorte à être informée si les deux époux nécessitaient des soins. Pour le service qu’ils venaient de rendre à l’Astre, ce dernier leur devait bien un accueil plus qu’exemplaire…
« Et au plaisir de peut-être vous croiser à l’Aventurier Téméraire ! les salua-t-elle une dernière fois après les avoir raccompagnés jusqu’à la sortie. »
Sa journée ne faisait malheureusement que commencer. Elle soupira en regardant l’heure, constatant qu’elle n’aurait d’autre choix que de sauter un repas. Elle avait après tout une réunion urgente à organiser et un plan d’attaque à prévoir avec la Garde… Elle se donnait un maximum de trois jours pour déloger ces satanés parasites cupides de son dispensaire.
- Demande de Noble terminée -
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